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 bénis soient les simples d'esprit | rosalie

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John Constantine


John Constantine

independent soul

Messages : 2801
Date d'inscription : 29/07/2018
Face Identity : Matt Ryan
Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa)
bénis soient les simples d'esprit | rosalie 4yJkA2m
Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : bénis soient les simples d'esprit | rosalie 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: bénis soient les simples d'esprit | rosalie   bénis soient les simples d'esprit | rosalie EmptyLun 24 Sep - 15:23


bénis soient les simples d'esprit
rosalie & john


La dernière visite que John avait effectuée dans un hôpital n’avait pas grand-chose à voir avec une quelconque maladie – si ce n’est le poison d’une présence démonique forçant les patients à s’entre-tuer à grands renforts de scalpels. Celle d’avant, c’était ses propres internements répétés à Ravenscar. Autant dire que le corps médical et John Constantine ne faisaient usuellement pas bon ménage, et qu’il avait bien l’intention de continuer dans cette voie. Heureusement, ou hélas, les circonstances qui l’amenaient dans les couloirs douteux de cette clinique clandestine ne concernaient ni démons ni sa santé mentale. A la réflexion, songea-t-il en avançant lentement entre deux brancards délabrés, c’était peut-être encore pire. Rendre visite à une patiente n’était pas quelque chose dont il avait l’habitude, et c’était une habitude dont il se passerait volontiers.

Au détour d’un couloir, il croisa le chemin d’un des volontaires, dont le visage passa de la surprise à la panique en ne reconnaissant pas ce type en trenchcoat et au visage émacié. Impassible, John l’observa dégainer un couteau particulièrement large et aiguisé et le pointer en direction de son torse.

« Qui êtes-vous, et que faites-vous ici ? » demanda-t-il, la pointe de sa lame tremblant légèrement, mais visiblement face à son visiteur – lequel n’avait pas le temps pour ces gamineries, merci bien.
« John Constantine. Neutre et pressé. Je viens voir une de vos patientes, Rosewood, ça vous parle ? »
« Je ne peux pas vous laisser passer comme ça, vous… »

Malheureusement pour le pauvre volontaire, John était à court de patience – un phénomène qui arrivait de plus en plus souvent depuis qu’il avait atterri avec le reste du monde dans cette dimension aberrante. Le magicien leva les yeux au ciel et, rapide comme une hyène, agrippa l’épaule du jeune homme et braqua ses yeux dans les siens, murmurant quelques mots d’une voix à peine perceptible alors que le garçon chancelait sous sa prise, yeux écarquillés d’incompréhension et de frayeur. Finalement, il parut se détendre, et lentement, rangea le couteau dans sa ceinture, avant de se répandre en excuses, le regard absent, et de se détourner de John pour poursuivre son chemin et vaquer à ses occupations. Voilà qui était mieux. Se faire jeter par des clandestins armés et en panique était la dernière chose dont il avait besoin à l’heure actuelle. Il suivit sa victime du regard, et reprit son chemin, mains enfoncées dans les poches de son vieux trenchcoat.

Il fallut dix minutes de visite, passant d’une pièce à l’autre, affrontant les regards méfiants des uns et des autres, et une infirmière épuisée et inquiète, pour qu’il trouve enfin la patiente qu’il recherchait. Par un quelconque miracle, elle était seule dans la pièce convertie en chambre, et reposait sur son lit, pâle et les traits tirés, les battements erratiques de son cœur mesurés par l’électrocardiogramme dont le bip irrégulier était le seul bruit à interrompre le discret murmure de l’activité clandestine dans le reste de la clinique. John s’approcha du lit, contemplant placidement le visage, tourmenté jusque dans le sommeil, de Rosalie Rosewood.

John soupira, et ouvrit un pan de son manteau pour en tirer ce qui, à l’œil du non-initié, ressemblerait à un parchemin roulé – et pour le sorcier éduqué, à un assortiment d’encens et d’herbes aux propriétés bien particulières contenues dans un parchemin. Il sortit son briquet et en fit sèchement claquer le clapet, la flamme allumant la curieuse petite torche. Aussitôt, une fumée blanche, épaisse, au parfum subtil, s’éleva entre lui et Rosalie. A voix basse, Constantine déclama sa litanie :

« Ximbatik kaajal ak bin-ka-aak-abtal. »

Quelque chose changea dans l’air – et la fumée, sous l’oeil attentif de John, s’anima d’une vie propre, dansant au-dessus de Rosalie avant de s’élever et de créer une scène, confuse, tirée de ses souvenirs teintés de violence, pour le bénéfice de John. La magie maya était particulièrement puissante, mais c’était surtout pour ses propriétés divinatoires que John la privilégiait. Les mayas avaient une relation particulière avec passé, présent, et futur ; et pour qui maîtrisait leur magie, les trois ne formaient plus qu’un.

Silencieusement, John observa les souvenirs récents de Rosalie, son réveil brutal, sa vision, ses parents – l’attaque violente dont elle avait été victime constituant son dernier souvenir avant que la fumée ne disparaisse, laissant l’exorciste à ses pensées soucieuses. Pauvre gamine. Elle avait eu la chance de profiter d’une vie relativement normale dans cette dimension, semblait-il. Mais quelqu’un avait décidé d’y mettre un terme ; et l’innocence de l’ignorance n’était plus qu’un lointain souvenir, désormais. Bienvenue au club, cousine, songea-t-il, non sans amertume.

Une autre personne à réaliser que tout ce qui les entourait n’était qu’une vaste farce, et à se souvenir brutalement de l’abominable réalité des choses. Une des rares personnes dont John aurait souhaité qu’elle soit épargnée par cette cruauté sans nom. Une cruauté doublée par le meurtre auquel elle venait d’assister, tout aussi réel malgré sa fiction. Autant dire que John avait un peu le sang qui bouillonnait  sous son trenchcoat.

Et que quelqu’un, quelque part, allait payer pour les deux affronts.

Un mouvement le tira de ses sombres pensées, Rosalie commençant doucement à revenir à la surface, paupière papillonnantes alors qu’elle reprenait douloureusement conscience sous l’œil attentif de la dernière personne, sans doute, qu’elle se serait attendue à trouver là à son réveil. John ne parla pas tout de suite ; lui laissant le temps de revenir parmi les vivants. Il patienta, et lorsque le regard de Rosalie, plus ou moins focalisé, croisa le sien, il prit enfin la parole, un demi-sourire teinté d’amertume au coin des lèvres.

« Welcome back, sleeping beauty. » dit-il, bien que son ton soit loin d’être celui de la plaisanterie légère. « T’agite pas, va. Tu reviens de loin. »

John jeta un œil autour de lui et, avisant une chaise abandonnée, la tira à lui pour s’asseoir aux côtés de la malheureuse patiente. Elle avait l’air épuisée, confuse. En toute honnêteté, qui pouvait l’en blâmer ? Pour une fois, John renonçait à son cynisme coutumier. Quelque chose lui disait qu’elle avait plus besoin d’un allié que d’un connard condescendant pour l’aider à faire le clair dans cette situation.

« Comment tu te sens ? » demanda-t-il, les coudes posés sur les genoux et les mains jointes. « Avec tout ce qu’ils t’ont injecté, tu vas être dans le pâté pendant un moment. Prends ton temps. »



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MessageSujet: Re: bénis soient les simples d'esprit | rosalie   bénis soient les simples d'esprit | rosalie EmptyMer 26 Sep - 22:38

bénis soient les simples d'esprit
john & rosalie

Pour soigner des os brisés, on utilise des plâtres. Pour guérir une maladie, on utilise un traitement adapté. Pour soigner une plaie profonde, on la recoud. Pour retirer une tumeur, on opère le patient. La médecine moderne est capable de miracles. Elle avance chaque jour, en repoussant les limites de l'impossible en utilisant tous les moyens techniques et les avancées scientifiques à sa disposition. Mais il y a encore une chose qu'aucun médecin n'est parvenu à soigner : un cœur brisé. Peut-être parce qu'au premier regard, un cœur brisé n'a pas l'air différent d'un cœur en pleine santé. Il bat normalement, fait son travail dans le corps humain comme n'importe quel autre palpitant. Et pourtant, les patients qui souffrent d'un tel mal sont à l'agonie. Chacun des battements de ce cœur en morceaux est douloureux, quand ils n'ont pas simplement l'impression d'avoir un trou béant dans la poitrine. Le monde perd ses couleurs, ses odeurs et ses saveurs. Plus rien n'a de sens, c'est la fin du monde. Mais les médecins et les proches ne comprennent pas souvent, parce que ce n'est pas la fin de leur monde. Parce que ce qui leur paraît bénin est en réalité insurmontable et fatal pour d'autres. Pour un cœur brisé, les remèdes sont rares. La plupart le restent et continuent à s'émietter pendant des années jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. Jusqu'à ce que la douleur soit insupportable, ou jusqu'à ce que l'apathie prenne le dessus sur toute autre forme d'émotion. Si les yeux sont le miroir de l'âme, que représente le cœur, sinon son noyau ? C'est faux ce qu'on dit, le temps ne guérit pas toutes les blessures de la psyché. Certaines plaies restent béantes, d'autres se dégradent petit à petit comme une roche dégradée par l'érosion. Dire à un être au cœur brisé qu'il s'en remettra, c'est comme dire à un manchot que ce n'est pas grave, que sa main repoussera bien un jour ou l'autre.

Rosie a le cœur brisé. C'est aussi simple que cela.

Oh, ce n'est pas la faute de Lucian. Il s'est efforcé d'en ramasser toutes les morceaux de son cœur et a fait de son mieux pour les ré-assembler. Et il n'arrêtera sans doute jamais de chercher la bonne combinaison pour que les morceaux s'imbriquent parfaitement, comme les pièces d'un triste puzzle, et qu'il se remette à battre comme avant. Il est tout ce qu'il lui reste, la seule personne qu'elle n'ait pas perdue. Inutile de dire que son cœur fracturé ne bat plus que pour lui. Mais ressentir de l'amour est un véritable supplice. Rosie a l'impression d'être poignardée en pleine poitrine à chaque fois qu'elle ressent un élan d'affection illimitée pour le jeune homme, à chaque fois qu'elle lui dit combien elle l'aime, comme si un part d'elle-même lui disait d'arrêter, pitié, d'arrêter d'aimer. Les blessures physiques font pâle figure à côté du champ de ruines qu'est son esprit. Quand elle n'est pas assommée par les anti-douleurs, les calmants et les somnifères, Rosie pleure. Parfois silencieusement, parfois secouée par de violents sanglots. Elle panique quand Lucian disparaît de son champ de vision, rien n'est assez fort pour calmer ses angoisses. Elle sait qui elle est, qui elle est réellement, mais les souvenirs de cette réalité épouvantable s'attardent dans son esprit. Les pires y resteront et les bons disparaîtront petit à petit, parce que c'est ainsi que le monde fonctionne. Tout n'est qu'injustice, chagrin et colère. Dans son esprit, toutes les voix sont silencieuses, comme si elles n'avaient rien à dire, ou n'osaient simplement plus s'exprimer. Aucune ne risque un "je te l'avais bien dit" mortifère, ni même un pathétique "je suis désolée". Il n'y a rien à dire, tout simplement.

Quand Lucian n'est pas à ses côtés, Rosie préfère l'inconscience. Tout est préférable à ce désespoir étouffant et abrutissant qu'elle ressent quand elle est éveillée. Elle sait qu'elle devra se faire violence pour ne pas sombrer dans un océan de chagrin et s'y noyer, mais elle n'a pour le moment pas la force de lutter. C'est encore beaucoup trop tôt, c'est encore beaucoup trop frais. Le cocktail médicamenteux qu'on lui a injecté lui offre un sommeil sans rêves ; c'est un moindre réconfort mais au moins, elle n'a pas à endurer de visions cauchemardesques à chaque fois qu'elle ferme les yeux. Mais ce n'est pas du repos, elle se réveille toujours épuisée et les sens en alerte, craignant systématiquement de se réveiller dans un monde qui, encore une fois, n'est pas le bon. C'est tout de suite la peur qui la gagne, jusqu'à ce que Lucian la rassure d'un "tout va bien, je suis là". Cette fois, Rosie ne se réveille pas parce qu'elle sent sa présence à ses côtés, ni même parce que les drogues ne font plus effet. C'est une alarme qui se déclenche dans son esprit, pour l'alerter de l'usage de la magie. Le rythme de sa respiration s'accélère, elle bat des paupières lentement, jusqu'à ce que le voile qui l'empêche d'y voir clair ait disparu. Quand la silhouette à côté d'elle se révèle, elle fronce les sourcils. Et par réflexe, lance un regard suspicieux à sa perfusion, comme si on lui avait injecté un hallucinogène puissant. John Constantine, ici ? Avec lui, impossible de savoir sur quel pied danser. Bon présage, mauvais présage... Entre les deux ? Elle commence par fuir son regard, cherchant celui de l'homme qu'elle aime, avant de se souvenir qu'il s'est absenté pour une poignée d'heures, le temps d'aller rassembler quelques affaires à son appartement.

Comment est-ce qu'elle se sent ? Si le moindre mouvement n'avait pas été aussi pénible, elle aurait pu éclater de rire. « Comme quelqu'un qui vient de se faire tirer dessus. » Sa voix est rauque et tremblante ; brisée comme sa propriétaire. « Dans mes souvenirs, c'est le prince charmant qui vient réveiller la princesse endormie... Tu ne ressembles pas vraiment à Lucian. Sans vouloir t'offenser. » Sa vie n'a rien d'un conte de fées. Ou peut-être qu'elle ressemble aux histoires originelles, celles où les monstres sont humains et où les fins heureuses n'existent pas. « Il n'y a rien... Rien qu'ils puissent me donner qui serait assez anesthésiant... » Ils peuvent plus ou moins dompter la douleur physique mais pour le reste, c'est sans espoir. Rosie fixe le plafond gris de cet hôpital improvisé, les mains jointes sur son ventre. Comme si regarder ailleurs allait empêcher les larmes de couler. « Tu veux entendre une histoire drôle, John... ? » Elle essaie de prendre une profonde inspiration, mais elle a tellement mal qu'elle abandonne l'idée en grimaçant. « J'avais une vie parfaite... Tellement parfaite que c'en était cliché... J'avais des parents aimant, une petite sœur au caractère bien trempé, l'homme que j'aime avait traversé le pays pour me retrouver... J'avais même cette stupide boutique de fleurs dont je rêvais quand j'avais cinq ans. » Rosie serre les dents. Elle est en colère, mais ne sait pas réellement après qui ou quoi. Elle-même, sans doute, en priorité. « Je n'étais pas devenue orpheline à sept ans, je n'étais pas passée de famille d'accueil en famille d'accueil avant d'être abandonnée, je n'avais pas été exorcisée par un prêtre fou avant d'être internée... Je n'avais pas été battue, violée, affamée, manipulée, usée et abusée encore, et encore, et encore... » Ses lèvres tremblent, elle se fait violence pour ne pas éclater en sanglots incontrôlables. « J'étais heureuse. Ridiculement heureuse. » Elle se tourne enfin vers John, le regard brillant de larmes. « Pourquoi est-ce que tu es là, John ? Ne me dis pas que tu t'es finalement découvert une conscience. »
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John Constantine


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MessageSujet: Re: bénis soient les simples d'esprit | rosalie   bénis soient les simples d'esprit | rosalie EmptyMar 2 Oct - 17:17


bénis soient les simples d'esprit
rosalie & john


C’était douloureux, de la voir allongée là, sans défense, déjà prise d’assaut par la terrible réalité de ce monde à peine tirée de son sommeil salvateur. John aurait pensé qu’il avait épuisé ses réserves de compassion, déjà très limitées en temps normal, et plus entamées encore depuis qu’ils avaient rejoint cette dimension malade. Conscient dès le début de l’immense farce qu’était ce monde, mais choisissant de se taire en réalisant qu’Astra était encore vie – que Newcastle avait été un succès. Conscient que tout ça n’était qu’un mensonge, mais se convainquant que ce mensonge était peut-être sa chance de rédemption. Astra vivante, elle ne lui était pas arrachée pour aller en Enfer. Astra vivante, Constantine n’avait aucune raison de se perdre dans les méandres de l’occultisme pour trouver une solution, un moyen fou et déraisonné de la ramener. Astra vivante, Constantine n’était pas (ou moins) dévoré par la culpabilité et le remords. Astra vivante, ça aurait dû signifier une autre vie pour John Constantine, une où sa propre âme n’aurait jamais été damnée et où il aurait pu vivre plutôt que survivre, seul, à regarder amis et amants tomber les uns après les autres à cause de lui.

Même ça, ça ne s’était pas passé comme prévu. Même dans cette foutue dimension ou tout aurait dû être réparé, toutes ses erreurs qui lui avaient tant coûté, à lui, aux autres, les dieux avaient décidé de le foutre au fond du trou. D’autres mésaventures toutes aussi désastreuses contre les forces du mal, résultant toujours avec plus de pertes, un séjour (forcé, cette fois, et prolongé) à Ravenscar après avoir été attrapé par les forces anti méta-humains, Chas resté en Angleterre, le gang de Newcastle, tous morts prématurément – juste de causes différentes de la réalité, mais toujours par sa faute – et nulle trace de Zatanna, Swamp Thing, ou de la ligue des héros en vue…

Rien n’avait changé. A où d’autres s’étaient vus offrir une autre chance, même temporaire, lui avait été condamné dès le départ. Comme si, même à travers les dimensions, quelqu’un, là-haut, avait décidé de continuer à le punir. Un chien battu déjà à terre dont on veut s’assurer qu’il ne se relèvera pas.

Et ils avaient réussi.

John n’était pas alité dans une clinique brinquebalante comme l’était Rosalie, mais c’était tout comme. Toute sa bravado avait foutu le camp – l’épuisement, la dépression, la douleur avaient pris le dessus et l’avaient fichu par terre pour de bon. Bon sang, qu’est-ce qu’il faisait pitié à voir. Il n’avait même pas la force de la regarder dans les yeux et de lui dire que tout irait bien, qu’il trouverait une solution pour tous les ramener dans leur monde, ou même de trouver une plaisanterie de mauvais goût qui lui vaudrait un ‘connard’ bien justifié.

Tout ce qu’il avait à offrir, c’était un peu de compagnie en attendant le retour de Lucian, et la pensée peut-être un peu rassurante qu’elle n’était pas seule dans ce merdier.

« Je sais qu’on a quelques générations pour nous séparer, mais quand même. J’espère bien que tu ne me trouves pas aussi séduisant que ton chevalier servant. » Il blaguait, mais son ton manquait de conviction. Mais qu’est-ce qu’il était censé dire d’autre, dans ces circonstances ? Toute trace d’humour disparut de son visage, remplacée par un sérieux résigné alors qu’elle lui racontait ce à quoi elle avait eu droit, elle, dans cette réalité alternative avant les événements dramatiques qu’il avait vus dans la fumée maya. Une vie heureuse, sans le poids des épreuves qui accompagnait nécessairement les utilisateurs de magie, de leur magie, comme une malédiction pesant sur eux même après que leur famille se soit scindée en une multitude. Elle ne méritait pas ça. Lui, c’était une autre histoire, mais elle – elle qui n’avait jamais fait de mal à personne, ou n’en avait jamais eu l’intention, elle qui ne s’était pas jetée à corps perdu dans un monde qui la dépassait, mais qui avait été attrapée par ce dernier et tirée en plein vol. C’était juste la confirmation de son sentiment intime que la justice était un concept bien creux dans ce monde comme dans l’autre.

Bordel Rosie, me regarde pas comme ça. Ca fait longtemps que j’en ai plus, moi, des larmes à verser.

Une conscience. John eut un rire aussi court que silencieux et sans joie, et baissa les yeux sur ses mains, songeur. « Nan. » Une pause, encore. « Mais quand j’ai appris ce qui t’était arrivé, j’ai pensé… peut-être que tu avais retrouvé la mémoire, toi aussi. Peut-être que je n’étais enfin plus seul. » Et il semblait bien qu’il avait eu raison. Inconsciemment, il frotta ses mains l’une contre l’autre, comme pour les réchauffer. « Mine de rien, être tout seul à se souvenir qu’on vit dans une dimension parallèle et que tout ce qui nous entoure n’est qu’un mensonge, ça rend marteau sur le long terme. » admit-il. La tentation d’allumer une clope était forte, mais par égard pour elle, il se retint. C’était la moindre des choses, pour une fois.

John se leva de sa chaise avec un soupir, et franchit les deux pas qui le séparaient de la table de chevet sur laquelle trônaient un verre vide et une carafe d’eau à moitié pleine. Pour quelques secondes, seul le bruit presque apaisant de l’eau versée dans le verre brisa le silence qui s’était installé entre eux. Pour quelqu’un de tellement doué pour baragouiner et se sortir de toutes les situations, John avait bien du mal à trouver les bons mots ici. Calmement, il tendit le verre à Rosalie, restant cette fois debout à côté de son lit. Elle paraissait tellement frêle, sur son lit de convalescence. Alors qu’il savait quelle puissance dormait en elle ; c’en était presque risible.

« Je me suis rappelé de tout dès le début. A la fois de la vie que je suis supposé avoir mené ici, et la vraie. J’ai trop voyagé entre les dimensions pour ne pas voir le subterfuge quand on me le colle sous le nez. » John soupira à nouveau, sentant déjà sa migraine chronique revenir. Encore une saloperie qui l’avait suivi d’un monde à l’autre. « J’ai essayé de comprendre pourquoi, comment, ce qui avait pu se passer… mais j’ai bien peur de n’avoir pas réussi. Et j’avais mes propres problèmes à régler en parallèle, donc j’ai laissé tomber. » Mal à l’aise, comme toujours, John passa une main sur sa nuque, à la base de ses cheveux blonds. Il aurait pensé qu’enfin pouvoir parler de tout ça avec quelqu’un serait une source de soulagement, mais il découvrait que c’était tout l’inverse. Evidemment. C’aurait été trop demander, un peu de répit.

« … c’est con hein ? Je pensais que te retrouver, surtout si tu avais tes souvenirs, ça rendrait les choses plus simples, mais… je suis pas sûr que ça change grand-chose, au final. Toutes mes condoléances pour ta famille. » John marqua une nouvelle pause – comme un moment de recueillement pour la famille qui n’aurait jamais dû être, mais qui avait été, même pour de faux. Pour elle, ça avait été réel. « Et Lucian ? » demanda-t-il. « Il est toujours là, pas vrai ? Il se souvient, lui ? »




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MessageSujet: Re: bénis soient les simples d'esprit | rosalie   bénis soient les simples d'esprit | rosalie EmptyMer 10 Oct - 10:51

bénis soient les simples d'esprit
john & rosalie

Pas de conscience, alors ? Menteur. Rosie n'y croit pas une seule seconde. John a peut-être un drôle de cœur mais il en a un, elle en est certaine. Il a une façon de la regarder qui ne trompe pas, et puis pourquoi venir la voir maintenant et pas à n'importe quel autre moment ? Pourquoi attendre qu'elle soit complètement brisée, qu'elle ait le cœur en miettes ? Pour la manipuler à sa guise ? Non, cela fait longtemps que Rosie n'y croit plus, son numéro pourtant bien rodé du beau salaud sans cœur ne prend plus avec elle. Même s'il semble évident que John n'endossera jamais le rôle du bon samaritain, il n'est pas aussi odieux qu'il prétend l'être. « Comme si tu avais besoin de te retrouver dans une réalité mensongère pour perdre la tête. » Elle sourit, mais sur son visage si triste, le sourire paraît déplacé. Rosie se sent vide, faible, et elle a honte de l'être. Elle aimerait avoir la force d'affronter la vérité en face, d'être capable de prendre le taureau par les cornes, de pouvoir se relever et se comporter comme si elle n'était jamais tombée. Mais ce n'est pas le cas, la seule chose qu'elle ait envie de faire c'est de pleurer. Encore et encore et encore, jusqu'à ne plus avoir aucune larme à verser, comme si c'était pour elle une façon de s'exorciser. Et rien que de songer que le pire reste certainement à venir lui donne envie de disparaître, purement et simplement. Serait-elle encore là, si Lucian n'était pas à ses côtés ? Non, probablement pas. Il est la seule – la dernière – chose qui lui donne envie de continuer à vivre. Sans l'amour qu'ils partagent, elle aurait cessé de se raccrocher à la vie. Pour quoi faire, souffrir sans que la peine ne s'arrête jamais ? Non, Rosie a eu son lot de malheurs, elle ne serait pas assez forte pour en supporter davantage sans béquille pour la soutenir.

Par réflexe reconnaissant plus que par envie, Rosie prend le verre d'eau que John lui tend. « Tu sais, pour quelqu'un qui dit accorder beaucoup d'importance à son indépendance, tu as plutôt l'air de trouver la solitude pesante. » Rosie n'est peut-être pas en pleine possession de ses moyens, mais son don d'empathie n'a pas disparu. L'horreur de sa situation aura au moins eu le mérite de lui ouvrir les yeux sur bien des choses, et en particulier sur la véritable nature de certaines personnes. Quand elle fouillait l'esprit de John pour y découvrir ses vraies intentions la concernant, elle a bien vu combien il était attaché à une poignée d'individus. Peut-être qu'il ne l'admettrait pas à haute voix si elle lui demandait de le faire, mais certaines choses sont indéniables. Rosie, en revanche, ne s'imaginait pas que son nom puisse un jour rejoindre cette petite liste. John aura beau lui présenter des motivations en apparence égoïstes, il n'arrivera plus à la berner. Et puis, à bien y réfléchir, peut-être qu'elle aurait fait la même chose à sa place, si elle n'avait pas eu la malchance – ou la chance, elle n'est pas encore sûre – de ne se souvenir de rien. « Rien... Rien n'est jamais simple. Avec ou sans souvenirs. Même dans un autre monde, tu as des problèmes. Et moi aussi, d'ailleurs. Je suppose que c'est un vieux trait de famille. Ou une malédiction, plutôt. » Rosie essaie de rire, mais c'est trop douloureux. Et au fond, elle n'est pas certaine que ce soit une plaisanterie. Cette impossibilité à trouver un bonheur durable est usante, épuisante. Elle était tellement, tellement heureuse... Elle aurait pu continuer à vivre dans l'Amérique de Savage sans même vouloir songer à s'élever contre sa tyrannie. Parce qu'elle avait tout ce qu'elle désirait – aussi égoïste que cela puisse paraître. Une famille aimante et l'amour de sa vie à ses côtés. Le fantasme réalisé d'une orpheline en manque d'affection. « Ma famille... Personne ne se souviendra des gens que mes parents auraient dû devenir. Personne ne se souviendra de ma petite sœur qui n'aurait jamais dû naître. » Rosie secoue doucement la tête. Parce que son esprit est si différent des autres, elle n'oubliera pas – pas complètement. Elle veut s'accrocher aux souvenirs de ces moments qu'elle n'aurait jamais dû vivre, de ces mots qu'elle n'aurait jamais dû entendre. Et Eden... Eden ne sera jamais née, ou n'aura pas eu la chance de vivre. C'est injuste, terriblement injuste. Rosie ne mesure pas encore pleinement les conséquences de l'altération de la réalité, la seule chose qu'elle sait c'est qu'on lui a de nouveau arraché sa famille, aussi violemment que la première fois.

John a la bonne idée de lui parler de Lucian – le seul sujet capable de faire apparaître un véritable sourire sur ses lèvres. « S'il n'avait pas été là, je serais morte moi aussi. Il n'a jamais rien oublié. Comme toi, il a tout de suite compris que ce monde n'est pas le notre. Nous étions ensemble, avant... Avant que tout ne change. » Ils s'étaient endormis ensemble, pour se réveiller seuls chacun de leur côté, elle n'ayant pas le moindre souvenir de la nuit passée. À sa place, elle aurait été incapable de garder son sang-froid, elle aurait immédiatement paniqué. « Il m'a protégée. Certaines choses ne changent jamais, peu importe l'univers. » Évidemment qu'elle est retombée amoureuse de lui à la seconde où leurs regards se sont croisés. Contrairement à son esprit, son cœur n'avait rien oublié, lui. Aussi vite qu'il était apparu, le sourire de Rosie disparaît. « J'ai tué un homme. » Ce n'est plus John qu'elle regarde mais le plafond blanc de la clinique. Pas parce qu'elle a honte de ce qu'elle a fait, au contraire. Elle a honte de ne pas avoir honte. « L'homme qui a tué mes parents et ma sœur, et m'a tiré dessus à bout portant... Mais tu sais pourquoi je l'ai tué ? Pourquoi je l'ai vraiment tué ? Parce qu'il allait tuer Lucian. Je l'ai vu braquer son arme sur lui, et pour cette raison je voulais qu'il meure... J'aurais pu lui faire faire n'importe quoi, mais je l'ai forcé à retourner son arme contre lui. Je l'ai forcé à appuyer sur la détente. » Et boom, sa cervelle avait tapissé le mur. « Je ne suis pas naïve au point de croire que ma conscience ne me le fera pas payer un jour, mais... Je sais que je ne le regretterai pas. Il allait me prendre la personne que j'aime le plus au monde, je ne pouvais pas le laisser faire. Tu sais, c'est vrai ce qu'on dit... » Elle se tourne de nouveau vers John, une détermination nouvelle dans le regard. « Les choses les plus terribles que nous faisons, nous les faisons par amour. » Rosie soupire ; c'est un vieux cliché romantique, hélas vrai. L'amour peut un être un millier de choses à la fois. Un moteur comme un frein, un bonheur comme un malheur, il peut rendre la vie plus simple ou la compliquer terriblement. Un extrême ou un autre, pas d'entre-deux. « En parlant d'amour... Tu as dit que tu voulais me retrouver, moi... Pourquoi moi ? Pourquoi pas Zatanna ? »
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John Constantine


John Constantine

independent soul

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Face Identity : Matt Ryan
Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa)
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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : bénis soient les simples d'esprit | rosalie 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: bénis soient les simples d'esprit | rosalie   bénis soient les simples d'esprit | rosalie EmptyMar 13 Nov - 12:15


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Un vague sourire sans joie étira les lèvres de Constantine alors dans sa main dans sa poche jouait avec son briquet, comme une vaine tentative de se distraire de la tempête qui régnait dans sa tête et celle de Rosalie. Le malheur et la solitude. Elle avait raison, la gamine. C’était le prix à payer pour la magie qui circulait dans leurs familles respectives ; la malédiction qu’il avait toujours crue exclusive aux Constantine, ces magiciens qui se permettent de rire à la face des dieux et en ont toujours payé le prix fort. Ca faisait bien longtemps que John s’était habitué à l’idée. Depuis qu’il avait enterré son innocence d’enfant dans une foutue boîte de Pandore avant de la cacher pour toujours à l’âge tendre de dix ans. Le pessimisme et le cynisme, ça commençait tôt dans la famille.

Attentif, John écouta la suite de son récit, Lucian qui avait été à ses côtés dès le début, les événements terribles qui l’avaient menée dans ce lit miteux et qu’il avait entraperçus dans la fumée maya. Rosalie meurtrière. Assassin en self-defense, poussée par une rage qu’il ne connaissait que trop bien et qui rendait la magie facile, oh si facile à abuser. John sentit un poids lourd peser dans sa poitrine. C’était bien son seul succès dans la vie ça, tiens : s’il avait été la cause directe ou indirecte de bien des morts et de vies ruinées, il avait toujours réussi à ne pas être celui qui appuie sur la détente. Pas que ça empêchait son âme d’être damnée à l’enfer, remarquez. Les anges et les démons avaient leurs critères de sélection bien précis pour déterminer qui récupérait quelle âme après trépas, et John avait le sentiment que Rosalie avait quelques dieux de son côtés qui feraient peser la balance en sa faveur au lieu de la condamner pour avoir retourné le flingue d’un tueur contre lui. C’était une consolation, pour lui, de savoir qu’il ne croiserait probablement pas l’âme de sa lointaine cousine en enfer lorsqu’ils en auraient tous les deux fini avec cette chienne de vie. Dommage que ça ne soit probablement qu’une bien maigre consolation pour elle.

Faire les choses par amour. John releva les yeux de ses mains pour croiser le regard de Rosalie, dur de détermination, de colère et de douleur comme une lionne blessée défendant encore ses lionceaux face à une horde de chasseurs. Seigneur, qu’il aurait aimé pouvoir dire qu’il était d’accord. Que tout ce qu’il avait fait de plus terrible, que tout le malheur qu’il avait semé sur son passage avait été pour une cause aussi noble que l’amour.

Ne t’mens pas, Constantine. Tout ce que t’as jamais fait dans ta vie, tu ne l’as fait que par égoïsme et par intérêt personnel. Ne vas pas t’inventer des vies juste parce que la petite est un peu trop convaincante dans son discours.

A sa question John baissa à nouveau les yeux et soupira, se mordant l’intérieur de la joue comme s’il pesait ses mots avant de répondre. Puis il haussa les épaules. « Zee ne me connaît pas dans cette dimension. » finit-il par lâcher sur un ton moins détaché qu’il ne l’aurait espéré. « J’suis jamais allé à San Francisco dans ma jeunesse. On ne s’est jamais rencontrés. Quand j’ai réalisé ça, je me suis dit que je pouvais bien lui foutre la paix, pour une fois. Lui épargner mes conneries et leurs conséquences. Au cas où elle ne se souvienne pas, elle non plus. » Zatanna. Il y avait eu bien des fois où son absence s’était faite ressentir au cours de ces dernières années, mais jamais autant que dans cette réalité pourrie jusqu’à la moelle. Bon sang qu’elle lui manquait. Souvent, John s’était pris à se demander si c’était ça, sa punition pour avoir fait de sa vie un enfer pendant tout ce temps. « Je m’demande si ça veut dire que son père est encore en vie. » ajouta-t-il, comme une confession d’un autre pêché inavouable. Un espoir vain de recevoir confirmation, une fois pour toute, qu’il n’était qu’un poison qui ne pouvait rendre service aux trois personnes qui en avaient un peu quelque chose à foutre de sa tronche qu’en restant loin d’eux.

Voire en s’effaçant carrément de leur existence, tant qu’à faire.

La gorge de John se serra malgré lui, malgré ses efforts pour maintenir la distance de l’indifférence entre lui et la multitude d’aiguilles qui s’enfonçaient joyeusement dans sa poitrine alors que presque sans qu’il ne s’en aperçoive, il reprit la parole. Crachant l’histoire qu’il n’avait pu partager avec personne jusque-là, parce que personne ne comprenait. Personne ne pouvait comprendre – à part Rosalie. Qui restait là, allongée, blessée, au fond du gouffre, et maintenant forcée de partager un peu de son gouffre à lui. « Astra est en vie. » confessa-t-il à voix basse, les yeux rivés sur ses mains nouées sur ses genoux. Il renifla. « La mioche que j’ai perdue à Newcastle. Dans ce monde, elle a survécu. On a réussi, Rosalie. Moi, Chas et les autres – j’ai réussi. A contrôler Nergal, à la sortir de ce merdier et lui éviter l’enfer. » Des cris résonnent dans la tête de Constantine, déchirants. « Je l’ai vue, tu sais. Quand j’ai réalisé où on était, ce qui avait pu se passer, j’ai fait quelques recherches et je l’ai trouvée. C’est une grande fille maintenant. Elle a quitté son monstre de paternel, elle fait des études de médecine à Southampton, membre du club de football féminin, et elle forme un parfait petit couple avec une étudiante en histoire. » Sa voix s’étrangla dans sa gorge et John se força à se taire.

Fini les larmes, on a dit, Johnny. Ca fait longtemps que t’y as plus droit, après avoir tellement fait pleurer les autres.

John prit une profonde inspiration et reporta de nouveau le regard vers Rosalie, juge et confesseur tout à la fois, comme une sainte sur son autel malgré sa pâleur et son air maladif. « J’peux pas lui prendre ça, Rosalie. Après tout ce que j’ai fait – après tout ce qu’elle a subit à cause de moi… j’ai pas le droit de lui voler sa vie. » Il savait qu’elle ne pouvait pas sauver son âme – Rosalie était bien des choses, y compris une divinité, en quelque sorte, avec tous les dieux nordiques qu’elle se trimballait dans le ciboulot. Mais John appartenait à un panthéon différent encore ; il n’y avait rien qu’elle ne pourrait faire pour lui épargner le feu des enfers. Pourtant, c’est bien des yeux implorants, suppliants qu’il posa sur elle. Implorant son approbation et son pardon quand le poids de la responsabilité de l’absoudre ne devrait pas lui revenir à elle.

Pauvre Rosalie, découvrant ce que c’était d’être la dernière personne encore debout dans la vie de John Constantine.

« Même si je pouvais – même si je savais comment tous nous ramener, comment je pourrais l’arracher à cette vie pour la condamner aux enfers ? Encore ? » La mâchoire tendue dans un effort vain de contrôler sa voix, John serra ses mains jointes jusqu’à faire blanchir leurs phalanges. Il avait raison, pas vrai ? Rester hors de la vie de Zee, rester coincé dans ce monde factice pour préserver celle d’Astra – le prix à payer était incommensurable, mais que pouvait-il faire d’autre ?

S’il fallait sacrifier le monde entier pour les préserver toutes les deux, c’était un prix qu’il était prêt à payer les yeux fermés.





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