Diggle : « Oliver, je t'assure que ce n'est pas une bonne idée. Tu es un être humain, tu as le droit d'être parfois irritable, sans devoir trouver à te faire pardonner d'une façon particulière à chaque fois. »
Mais parler à un Oliver déterminé, c'est comme discuter avec un mur. Les réponses ne viennent pas, parce qu'il est tellement dans son truc, qu'il ne fait plus attention à rien ou cherche à le faire croire. Queen c'est le genre de mec qui vous balance vos quatre vérités à travers la figure, en usant des mots les plus blessants de son vocabulaire. Bien sûr, au moment où ses paroles acerbes franchissent la barrière de ses lèvres, il se rend compte de son erreur, mais lancé tel un TGV, il continue de débiter, sans écouter la petite voix qui lui hurle de fermer son clapet. Ce n'est qu'une fois calmé, lorsque la colère baisse d'un cran, qu'il s'en veut et cherche inévitablement à se faire pardonner quand ce sont ses proches qui ont fait les frais de son caractère imbuvable. Cette fois-ci, c'était Connor qui en avait été victime. Devant Diggle, devant Felicity et même devant William. Bien que celui-ci n'ait pas demandé son reste pour filer avec la blondinette, prétextant vouloir voir un jeu sur son ordinateur. Il avait senti que s'il restait, son tour viendrait. Son père aurait bien trouvé un truc pour lui passer un savon à lui aussi. John avait tout fait pour désamorcer la bombe verte munie d'un arc, mais tentez un peu de vous mettre devant un train quand il est lancé à grande vitesse. Il ne pouvait apaiser les mots sortant tout juste de la bouche d'Oliver, tandis que le pauvre Connor en prenait pour son grade. Puis la petite silhouette s'était sauvée de son champ de vision et même du sous-sol du Verdant, pour s'enfermer on-ne-sait-où, pour faire on-ne-sait-quoi. Diggle avait regardé son ami avec un air faussement surpris, mais tout en fronçant les sourcils. Green Arrow avait fini sa besogne et s'en était allé. Sans un mot de plus, accompagné par son garde du corps officiel, mais ami officieux, pour faire un tour par Queen Consolidated, avant de rentrer chez lui. Il avait laissé la journée à Diggle, qui avait un petit rendez-vous. Ainsi, Oliver en avait profité pour se rendre à Star City, à trente kilomètres du manoir. Lui aussi avait quelque chose sur le feu.
A son retour, il ne s'était pas attendu à ce que Diggle soit là avant lui, lui faisant la morale pour ses achats. Il avait entièrement raison en plus. Oliver n'est pas une machine, c'est un homme. Un être humain avec des hauts et des bas. Une personne qui peut parfois être de mauvaise humeur. Surtout qu'il porte la ville et la sécurité de ces habitants sur les épaules. Alors parfois, on ne peut pas lui reprocher un petit pétage de plomb. Un « pardon » ou encore « désolé j'aurais pas dû », suffirait amplement à dédramatiser la situation. Mais Queen n'a pas le même mode de fonctionnement que monsieur tout le monde. Il engueule son fils pour une broutille ? Il le démolit verbalement de façon injuste, ou pas du tout en mesure avec la bêtise ? Pour se faire pardonner, il va le pourrir et lui offrir n'importe quoi. Par chance, Connor n'a que treize ans et l'âge du permis de conduire est encore loin. Sinon, Oliver serait capable de lui offrir une voiture pour se faire pardonner. Toutefois là, même si ce n'était pas une bagnole, c'était encore une folie car à ses pieds, un petit chien était en train de japper.
« Je sais Dig', mais aide-moi plutôt. »
Il sait...il sait, bien sûr qu'il sait, mais ça ne l'empêche pas de faire. En plus, il tendait déjà la laisse à son garde du corps, qui le regardait d'un air voulant dire « démerde-toi avec ta connerie ».
Diggle : « Un chien...tu lui as offert un chien. Mon service vient de terminer, bonne nuit et bon courage avec ça. »
Il montra le chiot du bout du doigt avant de s'en aller, laissant un Oliver un peu con au milieu de la pièce. Un peu con et avec un air qui se voulait suspect alors qu'il entendait un bruit, comme si un robinet était resté ouvert. Bien sûr, se trouvant loin des salles de bain et de la cuisine, ça ne pouvait pas être ça. S'attendant au pire, il jeta un coup d’œil vers le bas, sans bouger la tête. Effectivement, juste à côté de sa godasse hors de prix, se trouvait une petite flaque jaunâtre. Il croit quoi Oliver ? Qu'un chiot est propre dés qu'il franchit la porte de son manoir ?
« Les gars ?! Descendez !! »
Ce n'est pas son genre de beugler comme un bœuf dans l'entrée de la maison, mais il se voyait vraiment pas parcourir tout le manoir, avec un chiot qui n'arrête pas de pisser, dans les bras. Il valait mieux que les garçons viennent à lui.
Une vie stable, c'était ce que Star City avait à lui offrir. Connor n'a pas été un gamin très heureux par le passé. Des déménagements trop fréquents, entraînants tous forcément un changement d'école, de nouveaux camarades, un programme scolaire différent et parfois un retard à combler au plus vite. Et pour mieux recommencer par la suite. Chez lui, ce n'était pas vraiment ce que les enfants pourraient appeler un foyer chaleureux ou simplement leur maison. Ils changeaient tellement souvent de vie, que le petit garçon qu'il était, n'avait pas le temps de s'adapter à son nouvel environnement. Mais lorsque enfin, il a touché du bout des doigts, le rêve d'une vie stable, lorsque sa mère, dépitée par son comportement ressemblant de plus en plus à celui de son père sans même le connaître, l'a laissé chez son grand-père. Un ranch, une maison, beaucoup de place, des animaux à s'occuper. Une vie paisible, malgré les nombreuses responsabilités qu'il avait sur le dos. Pour un jeune enfant ce n'était quand même pas rien. Pourtant, il ne se plaignait pas. Son comportement s'améliorait même. Il savait le vieil homme malade et il était de son devoir de l'aider dans ses multiples tâches. Mais son grand-père a fini par s'éteindre et sa mère est revenue le chercher. Mettant le ranch et ses terres en vente, elle s'est heurtée à la colère de Connor qui n'acceptait pas qu'elle se sépare ainsi du travail d'une vie entière. C'était elle l'adulte, elle ne lui en a pas laissé d'autres choix. Et en voyant que son fils reprenait ce comportement froid, distant, arrogant et désinvolte, Sandra l'a abandonné une nouvelle fois. Mais ce coup-ci, c'était pas pour le placer dans de la famille, c'était uniquement pour le laisser aux bons soins des moines. Inutile donc de préciser que tout ce qui touchait à la nouvelle technologie, n'y existait pas. Donc forcément, lorsque son père l'a retrouvé et l'a ramené avec lui, à Star City, Connor n'était pas dans la même optique que son demi-frère William. Pour l'aîné, c'était une aubaine, il était heureux de ce revirement de situation. De plus, il fait son maximum pour se rapprocher d'Oliver, quand son cadet est en opposition totale, forcé de cohabiter alors qu'il tient leur père pour responsable de sa mère.
Cette nouvelle vie était toute nouvelle pour le père et ses deux garçons, mais de ces derniers, c'était bien Connor le plus ouvert, mais aussi celui qui ne se braque généralement pas pour rien. Mais forcément, quand Oliver s'est mit à l'engueuler comme s'il s'agissait d'un poisson pourri, l'adolescent a préféré filer à la moindre occasion pour s'éloigner de la tempête verte. Ce n'était pas pour cette raison qu'il lui en voulait, ou peut-être juste sur le coup. L'adolescent s'était enfermé dans sa chambre, il avait d'abord écouté de la musique sur la chaîne dont son père lui avait montré le fonctionnement quelques jours plus tôt. Puis, les devoirs se sont avérés divertissants également, bien que contrairement à son frère, ce ne soit pas une passion. Simplement une façon de s'occuper l'esprit. Mais avant de clôturer un dernier devoir, la voix de son père retentit dans le manoir. Connor releva la tête, se remémorant les dernières heures afin de savoir s'il avait pu faire une petite connerie qu'Oliver allait encore lui reprocher. Dans le couloir, il entendait déjà les pas de William et avant que ce lui-ci n'arrive à l'escalier, l'aîné s'empressa de le rejoindre.
« Le dernier en bas fera les devoirs de l'autre pendant une semaine. »
Son cadet est une tête, il n'aurait aucun de mal à lui boucler les siens. Par contre, il n'est pas dit que Connor ne se vautre pas sur ceux de son petit frangin, même s'il a deux ans de plus. Dévalant rapidement toutes les marches, mais freinant sur la fin pour laisser William gagner, l'aîné des fils Queen écarquilla les yeux en apercevant le petit chien se trouvant aux pieds de Oliver. Il ne pouvait empêcher son visage de se fendre en un sourire, face à la petite boule de poils, relevant ensuite la tête vers son père qui semblait appréhender leurs réactions.
« Oh génial, un chien. On peut le garder ? »
Déjà il avait plié les genoux, s'abaissant pour glisser ses doigts sur le crâne du petit animal. Il ne fallu pas plus de quelques secondes pour que le chiot se mette à lui grimper dessus, en remuant son petit morceau de queue. William fut le premier à le prendre dans ses bras pour l'emmener dehors, alors que Connor attendait un peu que son frère ne soit plus dans le manoir pour se retourner vers son père.
« Tu n'étais pas obligé de ramener quelque chose parce que tu m'as incendié sans aucune raison. Bon d'accord, j'admets que j'aurais dû te demander avant de m'en servir sans ton autorisation. »
L'adolescent lui avait un peu piqué son arc, mais il ne l'avait pas abîmé déjà. En plus, c'était dans le sous-sol du Verdant, pas de quoi fouetter un Connor un peu débordant d'énergie.
Le plus étrange dans le comportement d'Oliver Queen, c'est que lorsqu'il fait une connerie comme celle-ci, il se rend compte que ce n'est vraiment pas l'idée du siècle. Mais au lieu de freiner des quatre fers en avant, il s'entête à aller jusqu'au bout, en parfaite connaissance de cause. Quitte à être dans la merde, autant l'être jusqu'au cou, non ? C'est certainement le plus énervant dans sa conduite et ce n'est pas Diggle qui dirait le contraire. En voilà une nouvelle preuve avec l'achat du petit chiot qu'il venait de ramener dans le manoir de la famille Queen. Il aurait eu l'occasion de faire demi-tour à plusieurs reprises. Il est même passé devant une boutique de jeux vidéos. S'il s'était résigné à cette dernière option, Oliver n'aurait sûrement pas fait les frais de l'humour de Diggle et il aurait eu moins de mal à transporter le cadeau. Et aucune flaque dégoûtante ne se serait répandue sur le parquet à ses pieds surtout. Mais au moins, il y avait une légère compensation à tout ça et c'était les étincelles dans les yeux de ses fils, ainsi que leurs sourires. Deux choses qui n'ont pas de prix pour Oliver qui a appris, grâce à eux, à découvrir d'autres richesses que celles se trouvant sur son compte en banque ou encore accrochées au mur de sa maison. Face à l'attitude de ses garçons, les lèvres du milliardaire s'étaient étirées en un sourire franc et non en un rictus moqueur.
« Bien sûr qu'on va le garder. Par contre, il y a quelques petites règles que nous allons mettre en place. »
Il eut à peine le temps de terminer de parler, que son plus jeune fils s'était envolé en compagnie du nouveau membre de la famille Queen. Et Oliver jurait qu'il n'a pas écouté un traître mot de ses mises en garde. Devait-il en être étonné ? Quelque part, William avait beaucoup hérité de lui également, tout comme Connor, peut-être pas en ce qui concerne les mêmes traits de caractère, mais tous deux semblent s'être servis à parts égales dans ses gènes. Peut-être pas forcément les meilleurs.
Oliver suivait du regard son jeune garçon qui n'était déjà plus dans son champ de vision quand Connor reprit la parole. Ce n'est pas évident pour quelqu'un comme Oliver, d'être mis ainsi devant ses propres erreurs. Durant cinq longues années de sa vie, il est resté coincé sur une île pas si déserte qu'il veut bien le dire et que ses cicatrices prennent la peine de crier dés que l'on pose les yeux dessus. Pendant tout ce temps, même s'il a souffert plus que de raison, Queen s'est renfermé sur lui-même. Il ne pouvait accorder sa confiance à personne là-bas et ces cinq années ont modifié son existence. Peut-être même plus sa perception des choses et des autres. Alors à son retour, apprendre qu'il avait eu deux fils, n'a pas été simple. Bien entendu, il était hors de question de ne pas les prendre en charge, alors que l'un d'eux avait été abandonné pendant que l'autre avait perdu sa mère. Mais chaque jour, Oliver doit se réinventer et apprendre à composer avec d'autres personnes. Des personnes qui se trouvent être les plus importantes à ses yeux et qu'il se refuse de faire souffrir ou même de décevoir. Ce qui, parfois, est plus compliqué qu'il ne l'aurait cru. Et il y a souvent des ratés. Son caractère est entier et il démarre au quart de tour, ce que lui faisait remarquer l'aîné de ses enfants. Chose difficile à avaler. La critique pouvait toutefois être constructive, au lieu de monter à nouveau sur ses grands chevaux, Olive se contenta de pincer les lèvres, pour s'empêcher de répliquer tout de suite. Pourquoi, pour une fois, de ne pas tourner sa langue plusieurs fois dans sa bouche avant de la ramener ?
« Tu aurais dû, effectivement. Te rends-tu compte que c'était une idée stupide ? Tu aurais pu te blesser ! Cet arc a été fait sur-mesure pour moi et ne peut convenir à quelqu'un d'autre. »
Et le voilà qui recommençait de plus belle, l'engueulant à nouveau. Il n'avait pas spécialement haussé le ton, mais c'était plutôt dans le choix de ses paroles que l'agacement pouvait parfaitement bien se faire ressentir. Il ne voulait pas vraiment lui repasser une soufflante, mais il ne se serait jamais pardonné que son fils se blesse avec son arc. C'est le genre de chose qui n'aurait pas dû arriver. Oliver est bien connu pour s'énerver dés qu'un truc pourrait lui faire peur. Il prit sur lui, inspirant profondément pour éviter de péter un câble, à nouveau.
« Écoute Connor. Je sais que je ne pourrais pas t'empêcher de marcher dans mes traces, même si ça me fait peur et que je préférerais que tu sois plus en retrait de tout ça. A ton âge, je n'avais pas ce genre de centre d'intérêts. Mais si au moins, je peux te savoir en sécurité, c'est déjà beaucoup. Demain, nous irons te faire construire un arc rien que pour toi. En contrepartie, je refuse que tu prennes des risques. »
En d'autres termes, Oliver était en train de lui faire comprendre qu'il allait se charger de son entraînement, mais pas que. Il voulait aussi l'avoir à l’œil et non le savoir en train de courir des risques dehors.
Si les quelques années passées avec des moines, étaient parvenues à le stabiliser, Connor restait un adolescent en proie à l'envie de défier les règles et de contourner les lois. Calme mais cependant pas innocent pour autant. Il apprenait à vivre normalement que depuis quelques mois et ne pouvait s'en vouloir qu'à lui-même, lorsque les choses tournaient mal pour son matricule. Après tout, il n'était pas sans connaître le passé de son père que ça soit sur l'île ou même avant cela. Il y avait l'après naufrage. Oliver était un tout autre homme, même si Connor n'avait pu le connaître d'avant. Quelques recherches sur internet avaient suffi à se faire une vision du milliardaire tant réputé dans la ville de Star City. Queen était connu pour ses débordements, ses déboires, ses soirées dans lesquelles flamber de l'argent étaient un concours avec son pote Merlyn. Depuis l'île, c'est différent. Quelque part, Connor est bien capable de le comprendre. Il n'a pas vécu le même enfer que son père, mais lui aussi s'est retrouvé coupé du monde. Une fois de retour dans la société moderne où la technologie est utile au quotidien, il y a cette impression constante d'être à côté de la plaque. De ne pas être à sa place. Alors ajoutez à cela une bonne couche de torture, de survie dans un endroit hostile avec des ennemis équipés autant de deux jambes qu'à quatre pattes. Devoir chasser pour se nourrir et ne jamais être certain d'être encore vivant quand le soleil se relèvera le lendemain. C'est une chose qui change un homme à tout jamais et Connor est capable de le comprendre. Pour cette raison, qu'il passe pas mal de choses à son père, contrairement à William qui est toujours sur la défensive.
Ces quelques mois de cohabitation avaient suffi pour se faire une idée de comment Oliver Queen réagissait dans certaines circonstances. Il trimait comme un dingue entre sa vie de Justicier la nuit et de Président Directeur Général le jour. D'autant qu'il devait composer avec son passé qui lui revenait toujours en pleine figure. Alors à ça, venaient s'ajouter deux fils totalement différents. L'un qui a été abandonné par sa mère à des moines. L'autre qui a perdu la sienne et qui jette la faute sur son père. C'est à se demander comme Oliver parvenait encore à ne pas finir complètement fou. La vie lui donnait vraiment du fil à retordre, comme pour le punir de son passé de débauche. L'histoire de l'arrivée du chiot n'était pas du pur hasard. Queen avait perdu certains codes sociaux, comme se faire pardonner avec des mots ou des gestes, plutôt qu'avec des objets, voir animaux dans ce cas de figure. Cependant, Connor avait mit le doigt dessus. Là où il ne faut pas s'engager vue la mimique d'Oliver qui se retenait apparemment de dire quelque chose qu'il allait sûrement regretter. Alors le fils jugea que le moment était venu de s'excuser. Ce qu'il n'avait pas réaliser, c'est que forcément, son père allait avoir du mal à se contenir plus longtemps et ressentirait cet immense besoin de lui faire la morale. Tête baissée, en effet il se rendait compte de sa bêtise. Il ne pouvait qu'acquiescer légèrement face aux attaques verbales d'Oliver. Il avait entièrement raison sur toute la ligne, mais Connor n'était pas sans remarquer qu'en fait, derrière la rage qui semblait émaner de son père, se cachait surtout de la crainte à son égard.
L'adolescent préférait ne pas jeter plus d'huile sur le feu qu'il n'en faudrait, gardant ainsi le silence. Mais il ne put contenir sa surprise, à la suite des paroles de son père. Relevant aussitôt la tête, un air d'incompréhension sur ses traits, avant de réellement comprendre l'offre qui lui était faite.
« Un arc ? Rien qu'à moi ? »
Son cœur s'emballa d'un seul coup, réalisant qu'Oliver lui offrait de faire ses premiers pas en tant que petit justicier. Mais son refus de le laisser prendre des risques, sonnait comme une invitation à faire équipe avec lui. Attendant de voir s'il n'y aurait pas d'autres mots à glisser, le jeune Connor leva la tête, son père étant bien plus grand que lui, fixant son regard dans le sien, voir parfois pendu à ses lèvres attendant la suite avec impatience. Suite qui n'arrivait pas, faisant naître quelques doutes dans son esprit. Avait-il réellement compris le sens des paroles de son père ou bien il rêvait tout éveillé ? Comme dirait l'autre, qui ne tente rien n'a rien, alors Connor s'empressa de poser la question pour être sûr de bien avoir tout pigé.
« Est-ce que ça veut dire que je vais devenir ton nouveau....Speedy ? »
Les yeux pétillants, la respiration qui se faisait plus rapide et ne parlons même pas de son rythme cardiaque carrément en tachycardie. Il appréhendait la réponse tout comme il l'attendait avec impatience. Faire équipe avec son père, c'est tout ce dont il a toujours rêvé. Lui prouver qu'il peut être un allié de poids. Un allié bien plus important que tous les autres, parce qu'en tant que fils, il fera toujours tout pour aider son père et ne l'abandonnera jamais.
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