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 Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka

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MessageSujet: Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka   Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka EmptyMar 18 Déc - 23:12


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and you will never have to work a day in your life.
Hank & Luka


Attrapant un des très nombreux dossiers posés sur son bureau, Hank l'ouvrit avant de pousser un soupir alors qu'il commençait à le lire. Il avait fait remonter des archives tous les dossiers qui concernaient la branche sécurité de son entreprise. Une branche que remontait à plusieurs années, mais qu'il savait pourtant parfaitement ne pas avoir créée. Enfin pas dans cette réalité en tout cas. Tout ça était le fruit de ce qui était arrivé dans cette réalité totalement dystopique dont ils avaient été prisonniers pendants plusieurs mois. Visiblement, le retour à la normale ne s'était pas fait sans heurts, mais Hank pouvait s'estimer être parmi les plus chanceux du lot. Enfin est-ce que c'était véritablement de la chance que de savoir qu'il avait échoué à sauver son pays, et la planète entière par la même occasion? Qu'il aurait pu éviter la mort de quasiment toute l'humanité s'il avait réussi détourner cette foutue flotte quelques minutes plus tôt? Mais bon, tout ça était du passé à présent, et les choses étaient revenues il ne savait comment à la normale. Luthor dirigeait le pays comme un enfant de six ans, Atlantis était bel et bien intacte et lui n'était plus considéré comme un terroriste par un gouvernement tyrannique. Alors bon, se retrouver à lire plus de quatre ans de dossiers en tous genre pour se mettre à la page sur ce qui avait pu changer au sein de son entreprise, ça n'était franchement pas si horrible que ça. Du bon vieux travail de bureau bien barbant, le genre de chose que personne n'aimait faire mais que tout le monde était obligé de faire quand même parce qu'il n'y avait pas le choix. Mais le super-soldat prenait ça sur une note optimiste en se disant qu'au moins ça lui faisait de la lecture pour les moments ou Luthor partait dans ses grands discours mégalomanes pendant les réunions à la Maison Blanche.
Jetant un coup d’œil à l'horloge murale fixée au-dessus de la porte d'entrée de son bureau, avant de poser son dossier. Il était presque l'heure pour son rendez-vous. Un rendez-vous qui, il fallait bien l'avouer, il n'espérait plus vraiment. Mais depuis que la réalité était devenue telle qu'elle devait être, Hank s'était remis à espérer. Et sa patience avait finit par porter ses fruits. L'A.R.G.U.S. était en train de prendre l'eau par tous les trous, et la côte d'Amanda Waller était au plus bas, ce qui avait poussé un paquet de bons éléments à sauter à l'eau avant de couler avec le navire. Hank avait une épaisse pile de dossiers d'agents d'A.R.G.U.S. qu'il aurait adoré recruter, de même que bon nombre d'autres entreprises ou organisations de la planète. Waller avait beau être la pire des garces qu'il soit possible de rencontrer, on ne pouvait pas nier qu'elle avait un certain talent pour s'entourer des bonnes personnes. Alors quand lesdites personnes finissaient par claquer la porte, c'était tous les autres qui se frottaient les mains. Oh, Waller risquait de l'avoir sacrément mauvaise si jamais Hank réussissait à faire passer ses anciens agents de son côté de l'équation, mais ça en valait franchement la peine. Surtout quand on prenait en compte le fait qu'ils pouvaient être une véritable mine d'informations sur tous les dossiers d'A.R.G.U.S. et les sales petits secrets de l'agence. Bon, personne à part Waller n'était au courant des cadavres qu'elle pouvait avoir dans son placard, mais s'il y avait de quoi réussir à se constituer un petit dossier pour la tenir à distance le jour où elle tenterait de percer tous les secrets des Heywood.
Le téléphone de Hank se mit à sonner, et le chef d'entreprise posa son dossier, avant de décrocher « Oui? » « Monsieur, votre rendez-vous est en bas. » « Bien, faites-le monter. » Se levant, Hank attrapa les cartons posés sur un des fauteuils avant de les mettre dans un coin du bureau. Et quelques minutes plus tard, une série de coups brefs furent frappés à la porte de son bureau, qui s'ouvrit sur son assistante, qui s'effaça pour laisser passer un homme que Hank connaissait bien pour avoir lui et relu son dossier plus d'une fois ces derniers jours « Monsieur Corleone, un plaisir de vous rencontrer enfin. » L'invitant d'un geste à aller s'asseoir, Hank ferma la porte avant d'aller prendre place derrière son bureau « Je suis heureux que vous ayez accepté un rendez-vous. J'ai entendu dire que les choses étaient devenues un peu toxiques à l'A.R.G.U.S. » Ça n'était rien de le dire, Hank avait bien pu voir l'effet de la vague de démissions sur l'humeur de Waller. Mais ils n'étaient pas là pour parler de l'humeur d'Amanda Waller, mais sur un sujet un peu plus important et qui les concernait tous les deux « Est-ce que vous voulez boire quelque-chose? J'ai toujours préféré discuter travail autour d'un bon verre. » C'était une vieille manie qu'il avait prise des dizaine d'années plus tôt, et qui ne l'avait jamais quitté. Mais il savait que l'alcool avait souvent tendance à délier les langues et à faciliter un peu les conversations.
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MessageSujet: Re: Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka   Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka EmptyMer 19 Déc - 10:50

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Je n'avais toujours pas pris ma décision. J'étais même très loin de la prendre. Ou de la finaliser. Mon  indécision finissait par me rendre malade. Bien sur, j'avais fait les pour et les contres. Et cela des dizaines de fois déjà. Et honnêtement, il y avait plus de contres que de pour. Travailler chez A.R.G.U.S n'était pas forcément plaisant. De ce côté là, l'organisation n'avait pas vraiment changé depuis que j'y avais été engagé. Ce qui avait changé cependant était mon dégoût pour la cheftaine. Waller n'avait jamais fait partie de mes personnes préférées mais jamais elle n'avait été aussi haut sur la liste de mes vilains. Une place qu'elle s'était attribuée en tuant sans état d'âmes la famille de cet autre Luka Corleone. Famille dont je me souvenais et qui bien qu'elle n'était pas la mienne avait compté à sa manière. Rien que l'idée de me retrouver face à elle et de suivre ses ordres sans broncher me donner envie de vomir. Il y avait ce sentiment de malaise au fond de mon estomac qui me retournait les tripes. De ce sentiment, je n'arrivais pas à m'en débarrasser. Il était comme inscrit au fer rouge dans ma chaire. De l'autre côté, laisser mes collègues de l'équipe NIGHTSHADE me faisait mal au cœur. J'y avais rencontré des gens biens. Des personnes que j'aurais pu appeler amis dans d'autres circonstances. Malheureusement, le temps jouait contre nous. Après, je n'étais pas non plus inquiet pour eux. Ils s'en sortiraient très bien sans moi. Je n'étais pas si indispensable que cela au bon fonctionnement de l'équipe. J'étais remplaçable. Des agents aussi bons que moi il y en avait plein d'autres. Je n'avais rien d'unique. Une certitude qui me poussait à analyser toutes mes options, y compris celle pour laquelle j'avais un rendez vous dans la matinée.

Avec un nouveau soupir, je finissais de farfouiller dans mon armoire à la recherche de quelque chose de potable à porter. Franchement, je n'étais pas une grande fashion victime et cela se faisait grandement ressentir. Ma garde robe était … trop sobre, trop froide, trop impersonnelle. Mon côté militaire se retrouvait parfaitement entre les tee-shirts de la même couleur et les pantalons kaki. Malgré moi, je m'amusais de mon manque total de style. Ce n'était pas quelque chose que l'on attendait de moi après tout. Et il n'y avait guère de place à l’originalité dans un milieu comme le mien. Nous étions tous fait sur le même modèle et par conséquent nous portions tous la même chose. Beaucoup appelaient ça la neutralité du personnel militaire. Et ils n'avaient pas forcément tord. On suivait le protocole à la lettre.  

Finalement habillée, je terminais de me coiffer et quittais mon appartement. Le trajet jusqu'à mon lieu de rendez vous fut assez long et je profitais donc de ce moment pour calmer mes nerfs. Après tout, je n'allais pas non plus rencontrer n'importe qui et cela suffisait sur le coup à me rendre nerveux. Je remerciais cependant mes années de service pour m'avoir appris à cacher mes émotions. La discipline de soi, il n'y avait rien de plus vrai. Dans le hall de l'immeuble, je me présentais à l'accueil et me laissais guider jusqu'au bureau de mon rendez vous par une petite secrétaire tirée à quatre épingles. A côté de son tailleur impeccable, ma tenue faisait grise mine. Tant pis. Il était trop tard pour reculer et aller se changer de toute façon. « Monsieur Corleone, un plaisir de vous rencontrer enfin ». «  Tout le plaisir est pour moi, Monsieur Heywood ». Ma voix sonna claire  dans le bureau lumineux. D'un signe de tête je le remerciais lorsqu'il m'invita à m'asseoir.  « Je suis heureux que vous ayez accepté un rendez-vous. J'ai entendu dire que les choses étaient devenues un peu toxiques à l'A.R.G.U.S ». Un fin sourire tendu étira mes lèvres. Malgré ce que je pouvais penser d'A.R.G.U.S, je n'étais pas prêt à cracher sur l'organisation en public. Et surtout pas à un autre chef d'entreprise. C'était certainement de la loyauté mal placée mais il en était ainsi. J'étais toujours un employé d'A.R.G..U.S et je devais donc e comporter comme tel. Et puis, l’organisation m'avait apporté aussi beaucoup de choses. De gens bien y travaillaient. «  En tout cas, vous ne lâchez pas l'affaire Monsieur » répondais je alors à la place. Hank Heywood essayait de me recruter depuis des années. Après les refus que je lui avais opposé et l'affront que je lui avais fait en choisissant A.R.G.U.S, j'étais même surpris qu'il se souvienne encore de mon nom. «  Est-ce que vous voulez boire quelque-chose? J'ai toujours préféré discuter travail autour d'un bon verre ». «  Non merci ». Boire à cette heure-ci était une mauvaise idée. Et si j'aimais prendre quelques verres, je ne le faisais jamais dans un contexte professionnel. Un verre ne me ferait rien mais je préférais ne rien avoir dans l'organisme pour ce genre de situation. Et puis... cela faisait mauvais genre pour l'interviewé d'accepter un peu d'alcool. Du moins, c'était ainsi que je voyais la chose.


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MessageSujet: Re: Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka   Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka EmptyLun 1 Avr - 17:55


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Vous ne lâchez pas l'affaire. Cette remarque fit sourire Hank, qui pouvait difficilement nier ce trait de sa personnalité. Si les gens disaient souvent qu'on devenait de plus en plus têtu en prenant de l'âge, le chef d'entreprise avait déjà montré dès son plus jeune âge que l'obstination était une marque de fabrique chez lui. Les médecins avaient dit qu'il était trop têtu pour mourir, les « experts en interrogatoires » des nazis avaient dit qu'il était trop têtu pour craquer... tous les grands instants de sa vie, il les devait à son obstination sans bornes. Celle-là même qui le poussait à sauter du haut d'un immeuble ou qui avait pu le pousser à affronter sans le moindre renforts un robot qui avait largement les moyens de le casser en deux comme un bout de bois. Mais ce que beaucoup de gens pouvaient voir comme un défaut était à ses yeux une qualité, surtout dans un milieu aussi difficile que le monde des affaires. Certes, Heywood Defense Industries évoluait depuis des années dans l'ombre de géants tels que LexCorp ou Wayne Industries, mais Hank ne s'était pas assuré que son entreprise survivre depuis plus de soixante-dix ans en se laissant écraser par le premier concurrent venu qui voulait essayer de marcher sur ses plates bandes. S'il pouvait passer pour le patron qui avait tout du beau gosse sympathique et qui faisait surtout parler de lui pour ses nombreuses actions en faveur de la population, Hank avait bien conscience que le monde des affaires était un champ de bataille au même titre que les plages de la Normandie au matin du 6 juin 1944. Et malheureusement pour ses adversaires, s'il y avait bien une chose pour laquelle Hank était doué, c'était pour faire la guerre.
Essuyant un refus poli de la part de son invité, Hank se dirigea malgré tout vers le bar ou il rangeait toutes ses bouteilles d'alcool, avant de se servir deux doigts de whisky d'une bouteille qui aurait suffit à payer n'importe lequel de ses employés pendant au moins un an, avant de retourner derrière son bureau « Vous avez raison, je ne suis pas du genre à rendre les armes sans m'être battu jusqu'au bout. Famille de militaires, des années dans l'armée... je suis sûr que vous comprenez. » Il savait bien que son interlocuteur n'était pas indifférent à ce genre de choses. Même s'ils avaient servi à des époques différentes, dans des corps différents et dans des guerres différentes, la guerre était la seul langage à la fois universel et intemporel. Et tous ceux qui avaient un jour servi sous le drapeau restaient à tous jamais des soldats, même des années après être revenu à la vie civile « Vous avez travaillé pour A.R.G.U.S., vous savez sûrement mieux que moi à quel point le monde est vulnérable et qu'il doit être protégé contre les menaces. Qu'elles viennent de tout là-haut ou de beaucoup plus bas. » Certes, la Ligue de Justice était là pour combattre toutes ces menaces, mais aussi puissants pouvaient-ils être et aussi bonnes pouvaient être leurs intentions, ils ne pouvaient être partout à la fois. Quelqu'un devait être capable de s'occuper des menaces pour lesquelles ils n'avaient pas le temps ou le personnel, celles qui ne nécessitaient pas obligatoirement l'intervention des super-héros « Mais je ne partage pas la vision de la paix d'Amanda Waller ou du président Luthor. Coller le canon d'une arme sur la tempe de tous ceux qui peuvent représenter une menace, ce n'est pas ma tasse de thé. » De par son statut à la Maison Blanche, Hank ne savait que trop bien quelle pouvait être la conception d'un pays en paix des deux lascars. Un pays ou tous les super-héros auraient été foutus à la porte et où on collait des bombes dans la tête de tous ceux qui pouvaient être un danger pour la population. Pas beaucoup mieux que la tyrannie qu'avait pu mettre Vandal Savage en place en réalité « En ce qui me concerne, j'ai une approche un peu plus classique des choses. » C'était un peu son côté vieux jeu qui parlait, mais Hank préférait encore devoir éteindre quelques incendies plutôt que de mettre une laisse à tous les criminels pour être sûr qu'ils se tiennent bien.
Attrapant un dossier posé sur son bureau, l'homme d'affaire l'agita quelques instants avant de le reposer « J'ai pu lire vos états de service. Ce qui n'a pas été censuré en tout cas. Et je dois dire que je suis impressionné. Et que vous feriez un excellent atout pour la branche sécurité d'HDI. Vous avez le talent, l'expérience, et c'est quelque-chose qui fait parfois cruellement défaut à certains membres de mon personnel. » Même si Hank faisait tout pour embaucher les meilleurs éléments qu'on pouvait trouver dans l'armée, la concurrence était particulièrement rude dans le secteur de la sécurité privée, et les leaders du marché avaient tendance à se plier en quatre pour pousser un futur élément prometteur. Et c'était parfois dur de s'aligner sur la concurrence, surtout quand on se retrouvait du jour au lendemain avec tout un secteur d'entreprise qui apparaissait parce qu'un quelconque crétin avait trop joué avec la réalité « Je ne vous ferais pas l'affront de vous dire que vous pourriez changer le monde si vous acceptiez de venir travailler pour moi, mais une chose est sûre, c'est que vous pourriez contribuer à aider beaucoup de personnes. » Ne serait-ce qu'au sein de l'entreprise, mais aussi en dehors. Hank ne pouvait pas agir tout seul, et il ne pouvait pas à chaque fois endosser le costume du Commander Steel pour aller sauver la veuve et l'orphelin.
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MessageSujet: Re: Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka   Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka EmptyVen 5 Avr - 12:28

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«  Vous avez raison, je ne suis pas du genre à rendre les armes sans m'être battu jusqu'au bout. Famille de militaires, des années dans l'armée... je suis sûr que vous comprenez ». Pour toute réponse, je hochais positivement la tête. Je n'avais pas besoin d'en faire plus. Il savait que c'était bien le cas. Et je ne pouvais que respecter ce trait de son caractère. « Vous avez travaillé pour A.R.G.U.S., vous savez sûrement mieux que moi à quel point le monde est vulnérable et qu'il doit être protégé contre les menaces. Qu'elles viennent de tout là-haut ou de beaucoup plus bas ». Là encore je hochais la tête. De toute façon, je savais qu'il n'attendait pas vraiment de réponses de ma part. Pour le moment, il faisait juste un état des faits. Il ne m'apprenait rien, il observait seulement ce qu'était devenu notre monde, notre époque.  Une époque que l'on aurait plus croire plus noire et plus sombre que les précédentes. Et pourtant, de manière paradoxale il en était rien. Le 21ième siècle était de loin le siècle le plus sûr de l'histoire de l'humanité d'après les historiens t autres chercheurs de renommés mondiale. Une nouvelle qui ne pouvait que me faire hausser un sourcil un peu surpris lorsqu'on comptait le nombres d'attaques essuyées sur les dix dernières années. Entre le terrorisme terrien et les menaces venues d'ailleurs, sûr n'était personnellement pas le mot que j'aurais employé pour décrire notre société. Et pourtant – d'après eux – c'était irréfutablement le cas. « Mais je ne partage pas la vision de la paix d'Amanda Waller ou du président Luthor. Coller le canon d'une arme sur la tempe de tous ceux qui peuvent représenter une menace, ce n'est pas ma tasse de thé ». Et encore. Il n'y avait pas que ceux qui représentait une menace qui était en danger de se retrouver sous le joug d'une arme à feu. Il y avait aussi les innocents qui pouvaient être utilisés pour manipuler quiconque avait de l’intérêt. La fin justifiait les moyens. Du moins dans le vocabulaire d'Amanda Waller. Elle n'hésitait pas à employer toutes les tactiques qu'elle pouvait. Seul importait le résultat. Enfants, femmes... personne n'était à l'abri. J'étais bien placé pour le savoir. Elle avait fait tuer devant mes yeux ma famille. Du moins cette famille qui avait été la mienne dans cette autre réalité. Elle avait franchi la ligne que je ne pensais pas la voir franchir un jour. Et tout ça pourquoi ? Pour me torturer. Simplement. On pouvait arguer que cette réalité n'était plus et qui ce qui s'était passé n'allait pas recommencer... mais honnêtement je n'en étais pas si sûr. Surtout, je la pensais définitivement capable de le faire ici aussi si la situation le demandait. Ce jour là – réalité alternative ou non – elle avait perdu mon respect et ma confiance. Ce qui expliquait bien évidemment pourquoi j'étais là aujourd'hui. Dans cet entretien.

«  En ce qui me concerne, j'ai une approche un peu plus classique des choses. J'ai pu lire vos états de service […] Vous avez le talent, l'expérience, et c'est quelque-chose qui fait parfois cruellement défaut à certains membres de mon personnel. Je ne vous ferais pas l'affront de vous dire que vous pourriez changer le monde si vous acceptiez de venir travailler pour moi, mais une chose est sûre, c'est que vous pourriez contribuer à aider beaucoup de personnes ». Je me demandais brièvement ce qu'il avait pu lire de si impressionnant dans mon dossier. Surtout, je me demandais bien à quoi il avait accès. La plupart des missions que j'avais effectué dans ma carrière était classée secret défense. Je me doutais donc qu'elles ne figuraient pas dans le dossier brun qu'il avait agité entre ses doigts. «  Et ce travail consiste en quoi exactement ? » demandais je finalement en croisant légèrement mes mains face à moi. «  Sans vouloir vous manquer de respect Monsieur, tout cela ne me dit pas ce que je suis censé faire pour vous » terminais je. Même si je partageais sa vision de la justice, je voulais commencer par savoir pour quoi j'étais là. Quel serait mon rôle au sein de son organisation. Car comme il l'avait si bien dit je respirais l'armée et j'aimais en venir au fait.


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MessageSujet: Re: Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka   Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka EmptyVen 24 Mai - 13:17


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Encore une fois, Hank ne fut guère étonné lorsqu'une fois de plus son interlocuteur ne s'embarrassa pas outre mesure de faux semblants, refusant de tourner autour du pot pendant des heures pour se concentrer sur ce qui importait vraiment. Mais il fut un brin déçu en constatant que le « jeune » homme n'avait su déceler ce que le PDG pouvait attendre de lui. Certes, en homme d'affaire Hank pouvait parfois avoir tendance à s'emporter dans ses discours, mais il avait malgré tout laissé filtrer ça et là quelques indices qui auraient pu être exploités avec un peu de jugeote. Tant pis, ça n'était de toute façon pas comme si Hank recherchait quelqu'un avec l'esprit d'analyse et de déduction d'un Batman ou d'un Sherlock Holmes. Ce qu'il voulait avant tout, c'était un soldat, quelqu'un avec une véritable expérience du terrain et du combat, quelqu'un qui savait ce que c'était que d'être obligé de plonger les mains dans la fange lorsque c'était absolument nécessaire et qui savait comment faire pour se sortir des situations auxquelles les autres n'étaient pas habituées. Le patriarche des Heywood n'avait que quelques brides d'informations sur ce qu'il avait pu faire au sein de l'ARGUS, Waller haïssant visiblement l'idée de diffuser ses infos au moins autant qu'elle aimait le fait d'avoir accès à toutes les informations, mais Corleone savait visiblement ce que ça faisait de se retrouver face à des trucs qui pouvaient vous sembler totalement impossible ou incroyable. Et même si Hank recrutait parmi l'élite des forces armées pour grossir ses rangs, ces gars-là n'étaient pas préparés à devoir repousser des trucs qui semblaient sortir tout droit d'un roman de science-fiction ou d'héroic fantasy.
Portant une nouvelle fois son verre à ses lèvres, le vieil homme le reposa devant lui, non sans un léger sourire « À vrai dire monsieur Corleone, plusieurs opportunités s'offrent à vous. » Oui, ça n'était pas courant de faire passer un entretien d'embauche à quelqu'un alors qu'on ne savait pas précisément quel poste on avait l'intention de lui offrir, mais il avait plusieurs faiblesses à colmater dans la branche sécurité de son entreprise, et c'était aussi un bon moyen pour s'assurer que son interlocuteur viendrait bosser pour lui et ne se déciderait pas à aller voir ailleurs « Je l'ai déjà dit, mais vous avez des compétences que certain de mes hommes n'ont pas. Ils ont beau venir des SEAL, des Rangers ou même encore des SAS, ils ont besoin de quelqu'un au-dessus d'eux qui sache ce que c'est de devoir travailler dans un milieu aussi hostile qu'une ville comme... New York ou Washington. » C'était de très loin le pire genre de missions qu'on pouvait trouver. Celles ou non seulement on se retrouvait obligé de se battre sur un terrain qui était à la fois le sien et celui de l'ennemi, mais ou n'importe qui pouvait être l'ennemi en question. Hank le savait par expérience, devoir se battre en territoire allié était quelque-chose de bien plus complexe que de devoir se battre en territoire ennemi. Et encore plus quand la menace avait tendance à venir de l'endroit où on s'y attendait le moins. De ce que Hank avait pu lire dans ce que Waller n'avait pas censuré dans les rapports de mission de la division Nightshade, autrement dit quasiment rien, l'ancien agent était rodé à ce genre de choses, et il savait ce que ça pouvait être d'être dans des conditions ou les apparences pouvaient être trompeuses « Et si diriger ne vous convient pas, vous pouvez toujours former. L'ARGUS vous a appris des choses qu'on enseigne pas à l'armée, et même si je n'ai pas l'intention de piquer son manuel du parfait petit espion à votre ex-patronne, il faut avouer qu'elle a bien fait son boulot en formant son personnel. Ce que vous pourriez enseigner à mon personnel, ça pourrait lui être sacrément utile. » Après tout, du talent était du talent, et c'était toujours mieux quand il pouvait être diffusé à d'autres.
Quittant à nouveau son bureau, Hank vint se poster devant la baie vitrée de ce dernier, admirant la vue et l'activité qui pouvait régner en contrebas. Ses bureaux à Washington ne bénéficiaient pas d'une vue aussi admirable que ceux de New York ou encore Gotham City, mais il n'avais pas trop à se plaindre de ce côté-là « Et puis, un poste loin du front ne peut pas faire de mal. Passé un moment, se battre sans arrêt peut devenir difficile à supporter. » Après son évasion des camps, Hank avait passé toute une guerre à se battre quasiment sans discontinuer, et il fallait bien avouer que prendre sa retraite avait certainement été une des meilleures décisions qu'il avait pu prendre au cours de son existence. Même si à chaque fois qu'un conflit avait pu éclater, il avait du batailler avec lui-même pour ne pas ressortir son costume et s'y plonger tête la première. Ça avait toujours été son plus gros défaut. Même s'il avait réussi à rebondir et à faire autre-chose après l'armée, il était un de ces soldat qui avaient un mal fou à décrocher et qui n'attendaient qu'une seule occasion pour replonger « Des heures fixes, ne pas être obligé d'aller à l'autre bout de la planète tous les quatre matins... croyez-moi, ça peut paraître impossible pour un soldat au départ, mais on finit par vite s'y habituer. » Lui l'avait fait. Pendant un temps en tout cas « Mais je ne vais pas vous forcer à prendre l'un ou l'autre de ces postes. Le choix vous revient. » Entre la carotte et le bâton, lui avait toujours été du genre à préférer la carotte plutôt qu'à se comporter en patron tyrannique qui forçait ses employés à lui obéir au doigt et à l’œil.
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MessageSujet: Re: Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka   Choose a job you love, and you will never have to work a day in your life. | ft. Luka EmptyMar 18 Juin - 15:58

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Lorsqu'il me fixa, j'eus presque envie de m'en sentir mal à l'aise. Par chance pour moi, j'avais vu bien trop de choses au cours de mon existence pour être intimidé au moindre regard. Calmement, je supportais donc le poids de ses yeux sur moi. Ainsi que son micro sourire amusé. Au moins n'avait il pas l'air de s'offusquer de ma brutalité bourrue de militaire de carrière. Probablement, parce qu'il en avait été un lui même et qu'il connaissait mon genre par cœur. Après tout, je pouvais sentir que nous n'étions pas si différent que ça. Outre nos carrières, il y avait quelque chose d'autre qui nous rapprochait. Peut être étais ce simplement notre vision du monde et des choses qui en faisaient parties. Et puis jusqu'à présent, il n'avait rien dit qui me donnait envie de me lever dans un mouvement offusqué. Non pas que j'étais du genre à réagir de la sorte. Mais dans l'absolu tout pouvait arriver. « À vrai dire monsieur Corleone, plusieurs opportunités s'offrent à vous ». Interrogateur, je haussais un de mes sourcils. Le simple geste l'invitait évidemment à continuer son petit discours. « Je l'ai déjà dit, mais vous avez des compétences que certain de mes hommes n'ont pas (…) ils ont besoin de quelqu'un au-dessus d'eux qui sache ce que c'est de devoir travailler dans un milieu aussi hostile qu'une ville comme... New York ou Washington » continua t-il en m'apprenant enfin la raison de ma venue.

Un léger son remonta le long de ma gorge en signe acquiescement. En effet, il tait toujours plus difficile de travailler en milieu urbain connu. Encore plus lorsque ce milieu urbain se trouvait dans votre pays. Personne n'avait jamais envie de se battre chez soi, sur son propre terrain. La raison était souvent simple. Outre la protection des civils et le quadrillage toujours bien délicats des zones, se battre chez soi revenait à avoir l'impression de détruire le calme de sa propre maison. De détruire l'essence même de son pays et des droits, constitutionnels ou non, qui l'accompagnaient. Malheureusement dans la vie l'on ne faisait jamais réellement ce que l'on voulait. Il fallait donc s’accommoder de ce qu'on avait et en tirer le meilleur parti possible. Pour nous et pour toutes les personnes qui incapables de se battre ou de se défendre comptaient sur nous. « Et si diriger ne vous convient pas, vous pouvez toujours former. (…). Ce que vous pourriez enseigner à mon personnel, ça pourrait lui être sacrément utile». Aussi surprenant que cela pouvait être, je n'avais jamais réellement fait ni l'un ni l'autre au cours de ma carrière. Ou du moins jamais assez longtemps pour prétendre être un leader ou un professeur compétent. Non, j'avais toujours été le second gradé. Le second chef. Mais jamais le premier. Seulement parfois m'était il arrivé de prendre les rênes dans une mission si j'étais le soldat avec le plus haut grade ou si notre équipe avait été divisé pour les besoins d'une attaque aérienne ou au sol. Je devais donc avouer que cette perspective – bien qu'elle m'enchantait – me donnait des sueurs froides. Quand on apprenait aux autres ou lorsqu'on les dirigeait, l'on ne pouvait pas se permettre de se tromper. Car se tromper cela pouvait coûter une vie. Même si le risque zéro n'existait pas et qu'il était humainement impossible de prévoir tous les scénarios, il fallait se rapprocher au maximum de la perfection. Encore quelque chose qui n'allait pas être bon pour mon anxiété.

Alors qu'il continuait de parler, je réfléchissais. Je laissais échapper un sourire ou deux pour lui montrer que je l'écoutais malgré tout. Il avait après tout raison. Il y avait quelque chose de très tentant à avoir des horaires … normales. A avoir du temps pour soi. A vivre avec le reste de la communauté et non pas à ses côtés en se contentant la plupart du temps de la regarder évoluer de loin. Je savais que, personnellement, j'avais souffert de mon absence auprès de mes proches. J'avais loupé tant de choses que rien ni personne ne pouvaient me rendre. Si il y avait bien un ennemi contre lequel l'on ne pouvait pas lutter , c'était le temps. Une fois le moment passé, il n'était plus. Et rien ne permettrait de le vivre. « Mais je ne vais pas vous forcer à prendre l'un ou l'autre de ces postes. Le choix vous revient ».  En silence, je le considérais un instant. Lui et ses propositions. «Je suis d'avantage un homme de terrain qu'autre chose » commençais je d'une voix claire où ne perçait aucune incertitude, «  mais ceci dit, je peux aussi donner un cours ou deux si le besoin s'en fait ressentir. Personnellement, je ne laisserais jamais personne m'accompagner dans un milieu hostile si il ou elle ne connaît pas les règles de bases d'engagement en milieu urbain ou même non urbain » terminais je enfin. La raison était évidement sécuritaire. Il en allait du bien et de la survie de tout le monde. La leur, celle des civils, otages. Et aussi de la mienne, si je venais à assumer cette position de leader. Car malgré mes craintes, je savais que j'étais prêt pour de telles responsabilités. Je le sentais, c'était même maintenant ou jamais.


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by Wiise
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