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 À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)

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MessageSujet: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMar 26 Fév - 16:48

Nocturnal animals On dit souvent que l'on ne se refait pas, ou bien que l'on apprend guère de ses erreurs. Et pourtant, on revient à la charge, on essaie d'une autre manière de contourner ce qui est mal pour en faire du bien ... jusqu'à lâcher prise et revenir à ses bonnes vieilles habitudes. Selina n'a aucune gêne à entrer dans le Gotham Museum en pleine fête privée. En effet, le musée est fermé à la vue de la majorité du public, afin de présenter en avant première les pièces de sa nouvelle collection aux gens les plus huppés de la ville. Son titre ? Horror. Tout simplement. Car c'est bien l'horreur qui règne dans les couloirs du musée, tapis sur les piliers, recouvrant de flaques de faux sang certaines vitrines dont on peut voir des vieux cranes momifiés ou bien des armes blanches exposées. Tous ces objets ont une histoire, sont reliés à une personnalité qui a marqué de ses crimes l'histoire américaine. Une allée est réservée à Charles Manson, célèbre gourou et voleur de nombreuses vies. Il y a aussi des criminels de Gotham, qui sont présentés dans une envie d'excentricité. Mais Selina continue de s'avancer, car tout cela ne l'intéresse pas. Voler un pistolet à gaz hilarant, s'extasier devant la réplique de la pièce de Double Face, non. Tout cela n'a pas de valeur. Pas cette valeur. C'est un autre pan de l'exposition qui intéresse la femme chat.

En attendant l'ouverture des autres allées du musée, ou bien de trouver une opportunité pour s'y infiltrer, Selina boit un Bloody Mary proposé pour l'occasion, et quelques mets suivant la thématique. Il n'a pas été difficile pour elle de se fondre dans la masse, étant donné que nombre de personnes se sont déguisées en des personnages d'horreur. On peut voir des vampires, des zombies, mais aussi une femme habillée en Harley Quinn, un autre en Professeur Zoom d'un jaune trop criard, un autre en homme politique, une autre en femme chat ... comme elle. Et, lorsqu'elles se croisent, elles se sourient. Même tenue et même gestuelle. Selina se retient de tout commentaires et continue, comme si elle n'avait pas vu son alter ego. Puis, elle se fond dans les autres convives dès lors qu'elle actionne son brouilleur de système. Il lui suffit d'attendre cinq minutes, avant qu'elle ne sente la température monter significativement, ce qui en oblige certains à retirer des vestes, ou bien appose leur cocktail encore glacé sur leur peau. Ainsi commence la première étape de son plan, mettre en déroute le suivi thermique des caméras et aveugler les gardes qui vont croire à un dysfonctionnement du système.
"Maintenant, plus qu'à attendre mon passe partout ..."
Elle garde ses lunettes ainsi que son masque, mais ouvre la fermeture de sa combinaison. Aussi grand soit son sang froid en cet instant, la chaleur devenait épouvantable dans ces allées. Puis, vient le moment où les lumières s'éteignent dans toute l'exposition. C'est à ce moment là qu'elle s'en quelque chose se plaquer contre sa poitrine, une surface plastique agrémentée d'une sangle pour le porter au cou. La carte.
"Parrrfait."
Il n'y avait plus qu'à ouvrir les couloirs interdits à présent et laisser tout ce beau monde dans la sueur et l'intensité de la chaleur. Qu'ils voient le côté positif, ça en fera perdre à certains de la graisse.

Après fermeture et verrouillage des portes, Catwoman arrive donc dans l'aile réservée aux horreurs venues des autres continents. À sa droite, on pouvait voit le chemin menant à l'allée concernant les horreurs venues d'Asie, et la gauche menant à toute l'aile africaine. Aile qui intéresse la célèbre femme chat. Celle-ci humecte ses lèvres et passe les bords de la carte sur sa bouche, prise d'une soudaine euphorie et excitation.
"J'arrive ma jolie, mais avant je dois régler deux ou trois petites choses avant que nous ne puissions faire plus ample connaissance."
Selina se penche en avant et s'appuie sur une main pour sentir un peu mieux son poids et son équilibre. Pourquoi ? Parce que des systèmes de détection de masse parcourent tout le sol face à elle. Les caméras sont hors service ici aussi et heureusement. Elle avait déjà beaucoup à faire entre les lasers à hauteur moyenne d'homme et ce dallage sournois. Un grappin à double entrée sort de sa ceinture et attrape rapidement sa prise d'un côté et de l'autre du couloir menant à son objectif. Et comment dire ... les moteurs à roulettes qu'elle utilise a la fâcheuse tendance à rouler puis se détacher de la corde si elle ne reste pas figée dans sa position de départ. On ne peut pas toujours avoir un matériel de qualité donc, il vaut mieux le tester et faire avec ses failles. Selina place donc les moteurs au niveau de ses mains et pieds, puis se place sur le dos, en équilibre sur le fil du grappin. Dès qu'elle actionne la commande, les moteurs la font filer de l'autre côté de la pièce en à peine vingt secondes. Secouée par cette petite prise de risque, mais débarrassée de ce premier système de sécurité, elle reste un moment à apprécier la vue de la zone d'exposition. Des centaines d'artefacts, masques, statues, lames aux poignées en or massif, Diamants sertis sur le crane d'un albinos. Cette tête de taureau en bois et aux cornes taillées d'ivoire. Des photos d'un peuple autochtone dansant sous une éclipse, des photos des guerres entre les peuples les plus braves et les colonialistes. Archives souvent oubliées, un peu tassées dans la masse comme pour étouffer les horreurs subies par ces peuples fiers, et bercés de cultes incroyables. Tout était là et éveillait ses sens, jusqu'aux immenses bijoux portés par celles et ceux qui ont représenté des dieux ou déesses vivants, et de grands chefs respectés.

Puis ... elle. Elle, cette idole de bois d'ébène, aux yeux clos, au dents d'ivoire semblant aussi tranchantes que celles d'un requin. Cette idole parée de deux immenses boucles aux chassis d'or, où sont pendus des perles noires. C'est ces perles que Selina est venue chercher ce soir. Et leur vue ne font qu'attiser encore plus les envies de la jeune femme de les acquérir. On raconte que chacune de ces perles contiendrait l'elixir d'immortalité, un breuvage âpre et violent qui ne peut être bu que par certaines personnes destinées à devenir le nouvel hôte de cette déesse oubliée. Elle s'approche, voyant depuis ses lunettes que la pièce n'est pas aussi piégée que le reste, excès de confiance venant du conservateur de Gotham. Pour ensuite retirer la paire et admirer cette oeuvre considérée comme une horreur.
"Oh ça va me crever le coeur de t'enlever tes boucles ma belle, mais je t'assure qu'elles seront mieux mises en valeur sur un vrai corps humain.
- C'est ce que tu crois, femme."
Un sifflement vient l'alerter et elle esquive immédiatement le danger en se penchant en arrière. Une lance vient alors se ficher droit dans un des murs, bien enfoncée dans sa pointe. Eh bien Selina Kyle, tu viens d'éviter le succès brochette ! Elle se redresse donc, mais c'est pour se prendre un coup de poing en pleine mâchoire et se retrouver au sol, supplément lèvre ouverte. Son agresseur, un homme typé africain aux scarifications prononcées sur tout le contour des yeux, essaie de lui sauter dessus mais la jeune femme a le temps de se redresser en l'envoyant à l'aide de ses jambes au dessus d'elle pour qu'il s'éclate à son tour sur le carrelage.
"Dommage pour toi, African boy. Je suis de ce genre de femmes qui sait se défendre avec autre chose qu'une louche à soupe."
Elle se relève tout en souplesse, mais lui aussi avec un peu moins d'avance certes, mais assez de hargne et un bon argument couteau qui fait reculer la voleuse.Ils continuent leur petite danse, tout en commençant à entamer la conversation.
"Tu sais, on peut discuter au lieu de se sauter dessus le premier soir.
- Vous n'avez aucun droit sur ces objets. Vous, votre race, n'a fait que détruire nos dieux et déesses. Et voler.
- Oh bien sûr. L'homme blanc, tare de l'humanité. Mais je crois qu'entre peuples vous aviez la fâcheuse tendance à vous tirer dans les pattes aussi. Non ? Pas de têtes coupées, d'albinos tranchés en pièces de boucher ?
- Ces perles ne sont pas pour toi."
Ça mon gars, tu l'as décrété, mais c'est mal connaître Catwoman qui d'ailleurs se moque de toi. Ça peut t'énerver, c'est normal, elle est du genre à énerver. Mais ce sera fatale pour toi, car tu vas trop vite dans ton attaque. Et elle trouve là une chace pour te désarmer et enfoncer son pied en plein milieu de ton nez. Et attends de voir ce qu'elle sait faire avec un fouet.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMar 26 Fév - 18:22

 « Dis-moi ce que tu as fait de cet artefact, où je te laisse tomber de ce toit. »

L'homme, maigre, paniqué, commença à balbutier. Le Batman l'effrayait, dans son armure et avec son masque, et il craignait plus que tout de tomber. Il y avait cinq étages entre lui et la route en contrebas. Oh, bien sur, jamais il ne mourrait de sa chute, car son ravisseur ne le permettrait pas ; mais il ignorait que la chute lui serait quand même douloureuse.

 « Non, non, arrête ! »

 « Donne-moi une réponse, alors ! Cinq personnes sont mortes, à cause de toi ! Six autres peuvent y laisser la vie. Si tu tiens à finir tes jours ailleurs que dans un fauteuil roulant, donne-moi une réponse... et vite. Je m'impatiente. »

Personne ne serait témoin de la suite : la réponse vint alors, murmurée d'une voix faible par un homme qui avait peur pour sa vie. Un lâche qui n'avait pourtant pas hésité à utiliser un artefact magique pour causer la folie et la mort. Batman était aux prises avec Cobblepot, ce soir-là, quand il avait entendu l'appel de Gordon. Ce gars-là, James Reed, avait réussi à obtenir un objet magique et à s'en servir. Le suspect avait échappé à la police, et il avait planqué son outil quelque part. Alors, le Chevalier Noir était désormais sur cette affaire, car le Pingouin pouvait attendre.

 « Et maintenant... ? »

 « Maintenant je te laisse tomber. »

Ce qu'il fit. Reed hurla, tomba dans le vide, puis fut rattrapé au niveau du troisième étage par le grappin de la chauve-souris... qui le lâche alors de nouveau, pour que le tueur aille se fracasser une bonne part des os du corps sur le béton. Une fois fait, il repartit dans la nuit, s'éloignant à grande vitesse pour espérer arriver là-bas avant que quelqu'un ne trouve l'artefact. Quand il s'agissait de magie, Batman n'était pas le plus à l'aise. Il en connaissait certaines choses, maîtrisait quelques maigres rudiments... mais ne l'aimait pas et ne s'en servait pas. C'était le domaine de Zatanna, tout ça.

 « Monsieur, j'ai quelques informations à vous communiquer, concernant le Gotham Museum. »

 « J'écoute. Et pendant que vous y êtes, essayez d'avoir accès aux caméras, je dois y retrouver un artefact magique. »

 « C'est précisément de ça dont je veux vous parler. Les systèmes du bâtiment sont défectueux ; quelqu'un semble les avoir sabotés ou les avoir temporairement neutralisés. Il y a une réception, sur le thème de Gotham et de ses mythes, qui y est donnée. La liste des invités n'est pas très grande, mais elle est ouverte au public. Prenez vos précautions, monsieur, il pourrait y avoir d'autres victimes. »

 « Hmm. Autre chose ? »

 « J'ai demandé à mademoiselle Zatara quelques conseils, pour vous, sur la nature de certains objets en lui montrant des photos. Ce qu'elle m'a indiqué n'est guère concluant, et même plutôt alarmant. Je vous montre les images, pour que vous sachiez mieux à quoi vous avez affaire. »

Le Chevalier Noir s'immobilisa sur le toit du Gotham Museum, tendant son bras gauche pour activer la communication holographique avec son majordome. Des images s'affichèrent, montrant cinq objets, dont l'un correspondait à la description faite par le GCPD.

 « Le premier artefact, celui que vous recherchez, est un collier en provenant de Chine. Il a été utilisé à l'époque de la légendaire guerre des Trois Royaumes, pour semer la folie et la discorde dans les armées. Les victimes, prises d'hallucination, devenaient totalement incontrôlables. Le second artefact, et le troisième, sont deux boucles d'oreille d'origine africaine : Mali, douzième siècle. Chaque perle contient une essence maléfique, que mademoiselle Zatara a qualifié d'esprits divins possessifs. Nul doute qu'on a affaire à quelque chose de particulièrement dangereux. Le quatrième artefact est sous réserve, apparemment ; il doit encore être dans une caisse ou un conteneur, car il est arrivé hier du Japon. Il s'agit d'un drap bleu, qui a la possibilité de brûler la peau de quiconque le touche. Quant au cinquième... le voici. Vous le trouverez sans doute amusant. »

 « Une chauve-souris ? Alfred, ce n'est pas drôle. »

 « Malheureusement, ce n'est que la triste réalité. Une représentation européenne, polonaise ou bohémienne, qui date du milieu du seizième siècle ; il s'agit d'un lien avec une créature mystique assoiffée de chair. Mademoiselle Zatara recommande vivement de brûler tous ces artefacts, ou de les lui amener. »

Batman soupira. Ça allait être une soirée nettement moins amusant que celle, avec Selina, de la semaine précédente.

 « Très bien. J'entre à l'intérieur. »
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMar 26 Fév - 20:24

Nocturnal animals Le combat continue. L'inconnu que l'on peut supposer gardien de l'idole revient à la charge contre Selina en allant la prendre par la taille pour ensuite la jeter à terre comme si il ne s'agissait que d'un sac de riz. La chute contre le sol est violente mais pas insurmontable en terme de douleur bien que cela alimente le saignement de sa lèvre. L'homme se met à hurler comme un damné et essaie à nouveau de la frapper. Tout ce qu'il gagne c'est son poing fiché dans la masse dure mais aussi, une femme chat sur son dos qui n'hésite pas à le lacérer aux épaules de ses griffes assassines. Cette fois, on rigole hein mon joli.
"Ne m'oblige pas à rendre inapte tes deux bras. Parce que ce carrelage ne mérite pas ça."
Il ne dit rien, la prenant par les bras et lui faisant lâcher prise pour l'envoyer dans un des couloirs annexes de la zone d'exposition. Selina glisse et sent sa peau brûler légèrement avec les frottements de son costume mais tient, après un petit râle de douleur. L'agresseur quand à lui revient et armé de sa lance, et armé de son couteau. Mon dieu mais dans quoi s'est-elle encore fourré. Très bien, elle attire toujours des hommes qui ont de la poigne et certaines capacités, et ... les rencontres sont assez musclées dans la majorité, mais quand même. La voleuse regarde un moment en l'air, en cherchant un moyen de contrer cette masse armée.

C'est reparti. On sort le fouet et on fait claquer les tous nouveaux ajouts à son extrémité, ces billes de métal vont, d'après les essais effectués quelques jours plus tôt, bien percer certaines surfaces ou laisser de sacrées marques et coupures si jamais elle touche certaines zones sensibles. Sans attendre une charge ou mouvement de sa part, Selina qui ne semble pas encore avoir compris qu'il a le dessus en terme de force, arrive certes à lui faire lâcher le couteau et mettre à mal ses doigts, mais elle se fait envoyer contre le mur en retour. Son corps claque contre la surface et cette fois, elle se sent bien assommée. Là, il n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Et de surcroit, il n'est en rien gentleman et sport car il tente à nouveau de la planter. Malgré sa grande agilité, Catwoman se fait toucher à la hanche légèrement et elle jure, oui elle jure entre ses dents. Main plaquée sur sa blessure, elle fusille du regard son assaillant qui cette fois lui accorde un peu de répit.
"Laisse moi rependre cette idole, femme chat. Elle doit revenir à sa place. Ou je te tue sous cette pleine lune.
- Dans tes rêves, mon beau."
Cette fois, elle a compris et elle vise rapidement les yeux de l'homme pour y faire claquer le fouet et les billes en son bout. Retour de bâton, chéri. Il le sent passer, il le sent pisser et est obligé de poser sa main libre sur ses yeux.
"La femme te remercie."
Et elle détale en lui donnant un coup de pied dans les parties depuis l'arrière pour qu'il s'étale complètement à terre, humilié par ce qu'il appelle si communément femme. Maintenant, l'idole. Cat revient donc dans la zone d'exposition, satisfaite de sa petite prestation malgré les légers accrocs. Maintenant, c'était cette idole, ces boucles, et elle.

Une remise des lunettes sur son nez, et quelques tapes sur l'écran de son dispositif portable, la voilà près de son nouveau bébé.
"Viens par ici. Je vais te rendre plus naturelle."
Selina commence donc à retirer l'une des boucles, puis s'apprête à enlever la deuxième quand soudain, l'ambiance devenue plus détendue se charge de tension. Tout le monde aurait peur en cet instant, ou bien serait en train de tenter de tirer dans tous les sens dans le but de le tuer. Elle, claque son fouet pour le tenir à l'écart de sa position.
"À ta place je n'approcherai pas."
Leurs regards se croisent. Mais pas comme la semaine dernière. Ils ne sont pas l'un pour l'autre, ne s'enlacent pas, ne sont pas sentimentaux. Mais Selina ressent quand même quelque chose en le voyant. Figé, poings serrés et prêt à faire en sorte qu'elle lâche cette idole et ces boucles d'oreille. Un frisson d'excitation qui cependant berce vers une sorte de confusion depuis sa déclaration. Pourrait-elle vraiment vivre avec lui ? Est-ce qu'elle devrait renoncer à tout cela et se voir dépérir. Non, ce n'est pas le moment de se laisser aller à ce genre de pensées Selina. Il est Batman et ça ne changera jamais. Elle sourit et retire finalement la seconde boucle. Boucles qu'elle montre ensuite au chevalier noir, le fouet toujours prêt dans son autre main.
"Elles sont parfaites. Noires comme toi et moi."
Elle arque les sourcils.
"Mais si tu les veux, il faudra déjà me passer sur le corps. Et quel corps ..."
Oh oui, ils se toisent, essaient de voir, anticiper ce que va faire l'autre pour prendre les dispositions nécessaires pour neutraliser ou bien s'échapper. Avec agilité et rapidité, elle réagit de sorte à ranger les boucles dans ses poches de ceinture pour les échanger contre des balles fumigène qu'elle lance vers le Batman. Ceci fait elle détale non pas par où elle est venue, mais en partant dans la zone d'exposition relative à l'Asie et ses horreurs. C'est là bas que se trouve la grande verrière et donc sa possible échappatoire. Malheureusement, elle tombe à nouveau sur l'africain qui lui ne lui laisse aucun répit et vient lui éclater le visage contre le mur. Et là, elle saigne, elle saigne vraiment à cause du choc mais aussi de sa joue mordue. Il ne lui donne pas le temps de se relever et la traîne jusque dans la deuxième zone pour l'écraser contre une vitrine.
"Rends les perles à la femme du Roi Gorille, sous race."
Malgré les coups et le verre qui l'entaille ou la perce, Selina n'a pas dit son dernier mot. L'africain a beau avoir les yeux aussi bleus qu'une lampe LED et une voix venue d'outre-tombe, ça ne va pas l'empêcher de continuer à frapper, griffer. Et quelle frappe. Avec un peu de souplesse et un bon genou, elle lui envoie un coup dans le menton, puis un coup de crâne et se dégage de sa prise. Et dire que dans une autre partie du Musée, une fête continue, sans que le personnel ne se rende compte de l'urgence. Mais ils ont bien un Batman pour régler ça, après tout.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMar 26 Fév - 22:27

 « Tu permets ? »

Avec classe, galanterie et violence, Batman écarte d'une main ferme l'espèce de zombie de Selina. Cette dernière a réussi à s'en séparer, mais il préfère s'assurer que la jeune femme ne soit pas submergée par la créature étrange. Il le frappe, du plat de la main, et le propulse en arrière... avant d'enchaîner et de réussir à le faire voleter à travers la pièce. Il va fracasser une vitrine, renverse des objets... puis se relève, revient à la charge, avec d'autres camarades. Deux autres, pour être précis.

Le Chevalier Noir tourna brièvement la tête vers Catwoman.

 « Tout cela n'a rien d'un jeu, Cat. Il faut que tu... »

Il ne termina pas sa phrase, car deux zombies africains lui sautèrent dessus, tandis que le premier retournait voir Selina. Accusant le coup en grognant, Batman se mit en position et combattit avec acharnement. Poings, pieds, gadgets contre armes et férocité. C'était un combat qui, en temps normal, aurait été inégal ; car nul n'est de taille contre lui, ou presque. Mais là, quelque chose de surnaturel était à l’œuvre. Si bien qu'au bout d'un moment, il se rendit compte que non seulement il ne dominait pas l'affrontement, mais qu'au contraire, il était surpassé. Ça n'arrivait pas souvent, alors il allait devoir changer de tactique.

Il entendit un cri de douleur ; Selina, probablement. Il changea donc aussitôt, et appliqua une méthode un peu risquée. Il attira le combat, dans son ensemble, sur lui. Il sauta par-dessus ses adversaires, se rapprocha de la jeune femme, et se plaça de sorte à offrir une partie de son corps en protection. Elle détestait ça, évidemment. Mais il le faisait quand même.

 « Ces boucles d'oreille, elles sont dangereuses. Il faut que tu les abandonnes ! »

Il doutait de l'efficacité de son argument, mais avec le combat, il fallait qu'il soit concis et rapide. Ils n'avaient pas le temps de débattre pendant des heures sur qui avait raison et qui devait garder les perles. En soit, c'était d'ailleurs étrange, mais le fait que la jeune femme soit certainement là pour un cambriolage n'avait même pas effleuré l'esprit de Batman. Il s'était inquiété pour elle, simplement.

Mais, petit à petit, leur duo fonctionnait. Ils étaient meilleurs à deux, et avaient l'habitude de fonctionner en duo ; ce qui était une bonne chance. Ils étaient ainsi en mesure de surpasser leurs ennemis. Le premier Africain blessé recula, menacé par le fouet. Les deux autres furent plus difficiles à neutraliser, et le résultat fut mitigé. Batman en fit tomber un, qui eut ensuite le ie torse lacéré par de vilaines griffures. Le troisième, lui, fit un bond à travers la pièce, explosant d'autres vitrines et renversant des artefacts.

L'un dans l'autre... ils purent souffler un peu.

 « Tu es blessée. »

Lui-même n'était pas en reste ; sa cape était déchirée à plusieurs endroits, il était coupé et contusionné, son armure arborait les stigmates du combat. Pareil pour la femme chat. Mais cela n'enlevait rien à sa beauté, ni à son corps décidément parfait sous cette combinaison moulante.

Il parvint à garder toutefois un sérieux impassible.

 « Il y a de nombreux artefacts dangereux dans ce musée. L'un d'entre a servi, en début de soirée, à tuer cinq personnes et à en blesser gravement six autres. Quant à tes perles, elles abritent des esprits divins particulièrement retors. On doit se débarrasser de ces objets. »

Mortellement sérieux, comme toujours, il n'avait pas envie de jouer. Oh, derrière le masque, il avait envie de lui dire beaucoup de choses très différentes. Mais ce n'était ni le lieu, ni le moment. Ils avaient beaucoup mieux à faire.

 « Mort aux profanateurs ! » cria un des zombies.

Les deux autres avaient momentanément disparu ; et le temps que Bruce se pose la question, le zombi était sur lui. Il constata avec horreur que ce dernier portait, autour du cou, un drôle de collier, dont la perle en son centre brillait tel un phare. Il repoussa le zombi, lui arracha le collier... puis fut pris de vertige et tomba à genoux.

Quand il se releva, le musée avait disparu. Ou plutôt, le musée était toujours là, mais décoré comme pour Halloween. Des chauve-souris voletaient un peu partout, et une sinistre musique d'ambiance passait en fond. Une voix déformée, désincarnée, résonna alors... mais était-ce dans sa tête, ou réel ?

 « Bienvenue, Batman... au royaume de la Peur ! »

Scarecrow...
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMar 26 Fév - 23:58

Nocturnal animals "Tu sais très bien quelle va être ma réponse. Non."
Elle ne les lâchera pas. Quand bien même Batman la protège de ces hommes aux airs possédés, aussi blessée soit-elle de sa dernière friction, ça ne l'empêchera pas de rester focalisée sur l'idée même de garder ces boucles. Toute sa préparation pour ce moment tout son entraînement et cet effort fourni pour enfin les avoir dans sa poche ne sera pas gâché parce qu'un chevalier noir lui dit que des bijoux de toute beauté sont un danger. Ça peut paraître idiot, voir matérialiste de sa part et elle s'en fout. C'était son butin, sa chance de découvrir un mystère, et de changer la fadeur de sa semaine. Malgré ce léger différent, ils accomplissent leur devoir en tant que combattants, mettant à terre ces hommes qui semblent tous se ressembler avec plus ou moins de violence dans les ripostes et attaques. En tout cas, Selina n'hésite pas pour l'un d'eux à le laisser avec une fracture ouverte sur jambe. Attendez. Une fracture ? Elle l'a juste mis à terre en attrapant sa tête entre ses jambes et en lui faisant une volée sur le marbre. Ce qui voudrait dire que ... toutes ces copies ne sont pas parfaites.
"Oui je suis blessée. Et alors ?"
Elle fait exprès de remonter la fermeture éclair en le voyant jeter un regard dans sa direction.
"La vue te plaît ?"
Question rhétorique qui aurait la même finalité de son côté. Contusionné, dans le feu de l'action, Bruce est magnifique, envoûtant. Bien qu'il reste focalisé sur son but et ça, c'est d'un ennui mortel. Sans gêne, elle regarde les cuisses et hanches du chevalier noir se contracter en attente des prochains adversaires pendant que lui garde tout son sérieux.
"Donc si je résume la situation, ces esprits sont enfermés dans ces boucles et seraient d'après toi à la fois puissants et mauvais. Je dois avouer que je l'aurai mauvaise, si on m'enfermait dans un endroit aussi étroit. Quand à ton artefact, il ne m'intéresse pas. Je devrai m'y intéresser ? Tu pensais m'en faire cadeau ?"
Il a beau rester sérieux, et elle à ignorer ses dires, l'un s'inquiète pour l'autre pendant que l'autre accepte d'aider. Selina se remet à faire claquer son fouet et se montre hélas pour leurs ennemis luisant de bleu dans leurs beaux yeux on ne peut plus redoutable et adroite pour les neutraliser.

Elle se remet à suer à grosses gouttes, maudissant son idée même si celle-ci lui a permis d'entrer tranquillement en ces lieux. Cette impression de voir un flot d'ennemi interminable se ressemblant comme deux gouttes d'eaux devient éprouvant en sachant qu'elle est bien amochée. L'instant d'après, elle sent des bras entourer sa gorge et tenter de l'étrangler. Plus de Batman, ou si, à genoux, à sa grande surprise avec un étrange collier en main.
"Tu n'es pas digne des perles d'Anaktu.
- Rrrrgh. Tu sais que tu commences sérieusement à m'énerver ? Tu as beau avoir du charme avec tes tatouages aux yeux, ce n'est pas à toi de définir ma dignité.
- Alors meurs sous les coups de mes doubles, sale chienne !"
Les doubles chargent, sautent sur elle et elle a cette sale impression qu'elle va passer un sale quart d'heure. Cette fois, pas de Batman à la rescousse. Batman est ailleurs, en train de combattre d'autres démons. Elle, ne se doute pas que son sang vient de couler dans la poche où se trouvent les boucles. Et que plus loin, l'idole délaissée a rouvert les yeux. Tout ce qu'elle entend, c'est un hurlement déchirant, et ce qu'elle voit ... du noir. Tout simplement du noir. Selina est maintenant seule. Ses mains s'appuient sur cette surface de rien, sans vraiment comprendre quelque chose aux événements qui ont précédé. Elle ne se sent pas morte, son corps lui fait toujours aussi mal mais ... elle est ailleurs.
"Ainsi tu as retiré les perles."
La voix résonne dans ses oreilles et fait vibrer ses entrailles.
"J'ai retiré les perles.
- Pourquoi les veux-tu.
- Parce qu'elles sont bien trop belles pour rester sur une idole voilà tout."
Un rire traverse l'espace.
"Tu as un certain humour. À mon époque je n'aurai pas hésité à arracher ta jolie petite tête de ton corps pour cette insolence.
- Vous m'en voyez ravie."
Enfin, une silhouette se dessine. C'est une femme, pas totalement nue au vu du tissu bleu azur recouvrant ses épaules et des bijoux pendant autour de son cou, qui se présente à elle, dans un grand sourire. Un sourire dont les dents rappellent celles de l'idole. Oh merde. Plus elle s'approche du visage de Catwoman et plus cette constatation devient une confirmation.
"Faisons un marché. Je promets de te laisser les boucles, si tu n'aides pas cet individu à les détruire."
Individu égal Batman.
"Soit tu le raisonnes, soit tu le tues. À vrai dire tu n'as tellement le choix."
À l'entente de la deuxième option Selina se tend. L'esprit vient alors caresser les lèvres de cette voleuse, qui au départ lui semblait si insipide, mais qui depuis le contact de son sang sur sa personne a éveillé son intérêt. Il sent en elle l'esprit d'une guerrière, mais aussi d'une femme qui cache sa flamme.
"Nous sommes liées par le sang."

(...)

Dans cette vision vécue par Batman comme une réalité déformée, il n'y a pas que la présence de Scarecrow qui se fait de plus en plus réelle. Il y a ces rires de ses différents ennemis, leurs visages qui apparaissent pour ensuite se déformer et disparaître par diffusion. Puis, vient à lui en chair et en os l'Épouvantail. Calme, tournant autour de sa victime.
"D'après toi, suis-je réel, ou bien suis-je le fruit de tes hantises Batman ?"
Il tourne, le frôle de la pointe d'une aiguille, puis disparaît dès que celui-ci commence à essayer de le frapper.
"Je ne suis pas ton ennemi dans le cas présent. Je suis là pour t'aider car vois-tu, quelqu'un est bel et bien décidé à te tuer."
Scarecrow étend son bras, pendant que plus loin se dévoile le visage de son tueur. Il s'agit d'une femme dont le corps est recouvert de peinture blanche, aux formes circulaires, linéaires ou triangulaires de la tête aux pieds. Sur chacun de ses bras, des bracelets d'or massif, larges, et auxquels sont attachés des plumes rouges. Sur ses oreilles règnent les deux boucles d'oreilles. Dans ses mains, un fouet.
"Elle n'a pas résisté. Les boucles valaient plus que toi, Batman. Elle t'a trahi. Elle s'est trahie. Tu vois à présent son vrai visage."

(...)

En vrai, Selina va très bien. Ou presque, elle se sait pour le moment liée par le sang à un esprit tordu et cherche un moyen de s'en départir. Revenue dans la réalité, elle regarde Bruce encore à genoux et tente de s'en approcher. Autour d'eux les zombies ont disparu.
"Batman. Tu ferais mieux de lâcher ce collier il te donne une sale mine."
Ça elle le pense par elle-même, comme tout le reste, elle sait pertinemment que ce n'est pas avec une goutte de son sang que l'esprit de cette pseudo déesse va pouvoir avoir une grande influence sur sa personne. Le fouet arrive sur le collier qu'elle commence alors à tirer vers elle pour que Batman le lâche. Sans se douter de ce qu'il s'est passé pendant son absence, et non plus de ce qu'il va suivre.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMer 27 Fév - 11:22

 « Peut-être que tu as besoin d'un peu plus de précision, Batman... tu permets ? »

Le visage de Scarecrow change. Derrière lui se massent tous les ennemis du Chevalier Noir, mais aux contours flous, fumeux. La décoration de Halloween n'est pas pour rien dans toute cette mascarade : les couleurs criardes, la musique, les chauve-souris, les décors dignes d'un parc d'attraction ou d'un film des années 50 forment un ensemble intimidant, par leur réalisme et par leur façon de créer un sentiment d'oppression.

Batman n'est pas facile à impressionner, et sa volonté de fer est difficile à égaler. Mais là, en l'occurrence, il n'a pas conscience de tout ce qu'il vit. Il se redresse, assiste impuissant au changement de son vis-à-vis... remplacé par le Joker. Evidemment.

 « Ah, voilà qui est mieux, hein Batou ? Oh, ne fais pas cette tête ! Après tout, c'est une fête, que nous avons là ! »

 « Tu n'es pas réel. Rien de tout cela n'est réel. Ce n'est qu'une illusion. »

 « Et un point pour le Chevalier Noir ! Tu as tout à fait raison, même si, entre nous, tu aurais du le deviner plus tôt encore. Je pense qu'on peut raisonnablement parier sur le collier, mais... je suis joueur, personnellement, ha ha ha ha ! Alors, Batou, qu'est-ce que ce sera ? »

**

L'illusion est forte, très forte. Batman, aux yeux de Catwoman, est debout, et parle tout seul, comme s'il s'adressait effectivement à quelqu'un. Le collier est au sol, brillant de toute sa lumière, tandis que les zombis autour se prosternent devant la jeune femme. Cette dernière a le sentiment, d'ailleurs, d'être parfaitement consciente, maîtresse d'elle-même.

Mais la femme à ses côtés est bien là, elle. Ou est-ce également une illusion ?

 « Regarde-le. Tous ces muscles, tout ce sérieux... tu ne préfères pas chercher mieux ? Tu voudrais que je sois... mieux ? »

Sa vision change ; la seconde perle prends le relais. La femme noire se transforme en homme, aux marques similaires, mais au physique avenant, reprenant tous les fantasmes secrets de Selina. Sa voix se fait plus grave, et étonnamment, plus proche de celle de Bruce.

 « Allez, femme chat. La chauve-souris contre la divinité à mes côtés. »

**

 « Tu n'es pas réel. » répéta Batman d'un ton froid.

Ce qui provoqua, bien sur, l'hilarité du Joker.

 « Bien sur que je ne suis pas réel ! Mais je peux quand même t'aider ! Regarde autour de toi, Batou. Le musée a changé, non ? Moi je trouve que ça lui donne un coup de jeune, mais bref, passons ; l'important, c'est ce que toi tu vois et ressens. Oh, je sais, je sais. Je lis dans ton petit cœur tout froid que tu t'inquiètes pour cette Catwoman. Bah regarde, elle est là. On dirait une déesse africaine, maintenant. Je la préférais blanche. Son corps était plus beau. C'est vrai qu'elle aime que tu la prennes par derrière sur le bord d'un toit ? »

Le coup partit... mais ne toucha rien. Le poing de Batman traversa le Joker, qui poussa un soupir résigné. Il se mit alors à tourner autour du Chevalier Noir... avant de s'immobiliser et de désigner le fond de la pièce. Là où on pouvait voir qu'il y avait une sorte d'entrée vers des souterrains remplis de monstres et de fantômes.

Les deux s'avancèrent. Batman vivait un état second particulièrement perturbant ; il savait que ce qu'il voyait n'était pas réel, que derrière lui, Catwoman avait des ennuis... mais il ne pouvait rien y faire. C'était comme s'il n'avait pas vraiment le contrôle sur ses mouvements.

 « Allons, allons, Batou ! Pas trop vite, sois prudent ! Imagine tu tombes sur un vrai monstre ? Ou pire ! Sur ce bon vieux Croc ? Lui, c'est sûr, il te boufferait tout cru. Je ne pourrais plus jamais m'amuser avec toi... ou alors seulement en rêve. Pas sûr que ça te plairait mais... héhé, pourquoi ne pas essayer ? »

C'était donc ça, le cœur de l'illusion.

Essayer de le forcer à accepter le rêve, et ne jamais en partir. Son objectif était donc, en apparence, simple. Il fallait trouver, malgré l'illusion, malgré les rêves, le collier, et le détruire. Il fallait vaincre les rêves. C'était un défi de taille... mais pas irréalisable. Pas pour lui.

Il descendit donc, sans savoir si dans le monde réel, il agissait toujours de la même manière. Ni si Selina s'en sortait de son côté.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMer 27 Fév - 13:12

Nocturnal animals Elle le voit s'en aller. Elle le voit le quitter sans se soucier que le collier est à terre, non loin d'elle, qu'elle l'a récupéré de ses mains en espérant que cela le sorte de l'illusion dans laquelle il semble pris au piège. Mais il s'en va, il laisse là, parle seul à ses ennemis de toujours et elle sent, violemment, son coeur se compresser. Oui, à ses côtés se trouve un homme ressemblant dans sa globalité à Bruce. Oui, il lui donne une étreinte comme elle en voudrait si souvent dans ses moments de troubles et d'angoisses, ou face à ses démons intérieurs. Mais ce n'est pas lui. C'est tentant, mais ce n'est pas lui. Elle plisse les yeux, frissonne en sentant ces bras chaud se resserrer contre son corps mais tient, dans la souffrance de son coeur et cet esprit essayant de la déchirer en deux pour mieux la modeler à son image. Selina Kyle a bel et bien l'intention de rester maîtresse de sa personne.
"Tu n'es pas une femme comme les autres. Je sens à ton contact beaucoup de hantises, contrecarrées par une grande volonté.
- Si il y a bien une chose que je déteste avec mes amants, c'est qu'ils me triturent le cerveau sans mon approbation."
Et elle plante ses griffes dans ce bras musclé, jusqu'au sang qui jamais ne vient. Lui, rit, en la voyant aussi combattive et hargneuse malgré tout ce qui pourrait être sien en acceptant ce pacte avec sa personne.
"Il t'abandonne pour ses démons, femme chat.
- Je suis paralysée mais pas non plus aveugle.
- J'ai touché un point sensible ?"
Oui. Et malgré son combat intérieur, Selina se sent blessée même si une part d'elle lui dit de faire confiance à Bruce. C'est presque trop pour elle. Faire autant confiance n'est pas dans ses habitudes. L'esprit revient cependant à la charge avec ses pouvoirs pour tenter de l'apaiser ou plus précisément de la corrompre.
"Je suis là Cat.
- Non, dit-elle d'une voix étranglée
- Je serai toujours là pour toi. Dans les épreuves. Je te soutiendrai."
Sa voix, son étreinte. Il est en train de fouiller ses souvenirs par son sang, par ce lien qui les retient ensemble. Il imite cette façon que Bruce a de l'enlacer en englobant d'une de ses larges mains son épaule, pendant que l'autre vient enserrer sa hanche.  Ça lui ressemble tant ... alors, alors elle répond à l'étreinte pendant que l'esprit fixe au loin la chauve souris à présent tournée vers eux. Il peut voir ce qu'il se passe, sentir la trahison arriver, sa défaite et sa mort le guetter. Car Selina est en train d'enlacer un autre homme et de réclamer ses lèvres. Pour lui, la triste vérité s'arrête ici.

En réalité, la jeune femme joue la comédie. Elle fait croire à l'esprit qu'elle lui est acquise pour en réalité sortir une de ses fioles d'acide et l'une des boucles. C'est dommage de sacrifier un tel objet, une telle beauté de perle noire.
"Je t'aime.
- Moi aussi ..."
La fiole craque et un bruit d'air commence à s'échapper de la main de la jeune femme.
"... J'aime te faire souffrir."
L'esprit la dévisage, avant de voir une nouvelle fois les griffes venir se planter dans son corps, sentir son sang couler et sa peau se lacérer pendant que la femme le plaque au sol. Cette femme venait de le rendre plus .... humain. Et il hurle de douleur, pose ses mains pour brûler ses bras. Chacun d'eux se met à crier à s'en déchirer la voix tant la douleur est intense. Mais Selina arrive à prendre le dessus et à lui asséner des coups de griffes au visage, un au niveau de sa joue, l'autre au niveau des yeux. Et l'esprit disparaît. À genoux, Selina essaie de toucher le cuir, mais en vain. La matière est chaude et a permis malgré la douleur de lui épargner une sacrée brûlure. Elle enlève donc le cuir de plusieurs coups de griffes aux endroits où ces mains se sont apposées puis jette le gant imprégné d'acide. C'est un chat blessé qui en cet instant se retrouve au dessus de cette verrière. Un chat noir que l'on a essayé de brûler et de détruire, qui maintenant se retrouve seul, dans le silence. Les yeux rougis et bouffis par la tristesse et la douleur, le visage fermé, Selina Kyle encaisse ce que cet esprit a essayé de lui faire croire, ce qu'il a soutiré de son sang pour mieux obtenir ce qu'il souhaitait. Elle a résisté. Mais à quel prix. Elle a résisté, mais ce n'est pas fini. Car lorsqu'enfin la femme se relève et prend ce fameux collier en main pour le jeter à terre et tenter de le briser, quelqu'un regarde ... et attend.

"Tu ne t'es pas débarrassé de moi."
Elle piétine le collier.
"Tu ne fais que ce que je souhaite."
Elle appuie de son talon en espérant briser cet objet.
"Il va mourrir ..."
À l'entente de ces mots, Selina relève le pied et arrête, paniquée. Et si c'était vrai. Si en écrasant ce collier maintenant lié à Bruce, elle l'envoyait à la mort. Un mauvais pressentiment, non pas instillé par la voix de l'esprit mais par ses propres instincts lui dit que oui.
"Tu tiens vraiment à cet homme qui n'a de coeur que pour la justice et les démons qu'il a lui-même créé."
Elle ne répond pas. Lui répondre serait encore se dévoiler et souffrir de plus belle. Mais elle sait maintenant, qu'elle n'a rien à reprocher à Bruce. Que ce ne sont que ses propres problèmes et doutes qui viennent l'ébranler. Et cela, elle doit l'affronter, seule. Comme toujours. Personne ne peut mieux s'occuper de ses problèmes qu'elle-même, n'est-ce pas. Bruce a les siens et jamais elle ne pourra l'en sortir. C'est difficile à accepter mais ... il ne vaut mieux plus se leurrer, la soirée chez Graveson était du passé. Selina soupire lourdement et reprend le collier dans sa main maintenant nue. Soudain des sifflements diffus font surface.
"Super."
Elle sort son fouet. Les zombis viennent de se redresser.
"Tesla adorerait ma situation. J'arrive à la vague de monstres avant le boss. Ou le mini boss ?"
Leurs yeux redeviennent bleus, ils tendent leurs muscles et attendent l'ordre de leur maître. Un claquement de doigts puis ... Selina sent un énorme coup venir lui compresser le ventre, sous la forme d'air. Ses oreilles commencent ensuite à ne plus supporter la pression exercée et elle a la sale impression de devenir complètement sourde.
"Ok ... ! Le boss."
- Je te l'ai dit. Tu ne t'es pas débarrassée de moi."
Et finalement, Selina devient effectivement sourde sous l'effet du sort lancé par l'esprit. Une nouvelle épreuve durant laquelle les hommes possédés viennent lui sauter dessus en hurlant des phrases qu'elle n'entend pas. Elle les combat, manie toujours aussi bien son fouet dans ce silence mais fuit tout de même dans les couloirs cette horde qui n'a perdu que quelques fous.
"Et nous allons avoir une longue conversation, toi et moi. Jusqu'à ce que tu tues la chauve souris."
La même voix que Bruce, mais c'est la seule voix qu'elle entend. Le reste n'est plus. Même quand elle court et respire à en perdre haleine pour retrouver le chevalier noir. Le silence, la solitude, la survie. Tout lui revient tel un boomerang pour lui rappeler les bases même de sa construction. Selina finit par arriver vers une des grandes portes de la zone et, avec l'avance prise sur ses poursuivants, elle referme l'immense porte derrière eux, verrouille avec la carte l'accès et sent entre ses doigts la vibration violente du bois.
"Bien joué."
Selina regarde le collier.
"Tu espères encore le sauver ? Malgré tout ce qu'il t'a fait subir ?"
Elle ferme les yeux.
"C'est admirable et impressionnant. De toutes les femmes et de tous les hommes que j'ai pu posséder depuis ma création, je n'ai jamais vu tel être s'accrocher à une idée."
Ce n'est pas une idée, mais un sentiment. Aussi, un devoir. De la compassion. Elle avance.
"Tu aurais dû me choisir. Ne t'inquiète pas, tu le peux encore."
Il apparaît à ses côtés, marche à ses côtés. Et montre ses dents effilées dans ce qui devrait ressembler à un sourire.
"Tiens, le voilà."
Selina voit le chevalier noir au loin, toujours immobile et en train de se battre contre quelque chose d'invisible. Elle se tourne ensuite vers ce simili, en le jaugeant de haut en bas d'un air méprisant. Avant qu'elle ne puisse réagir, l'esprit l'attrape au cou. Il la jette ensuite à terre violemment, plus que ses serviteurs. La douleur est là, mais elle ne s'entend pas gémir. Cette surdité, même si elle s'y est préparée durant ses entraînements avec Sensei, la désoriente.
"Frappe."
La voix de Sensei à présent. Frappe. Alors Selina ne réfléchit plus en entendant cette voix. C'est un ordre. Elle doit frapper. Elle court vers le chevalier noir, bondit, complètement inconsciente de ce qu'elle s'apprête à faire et elle frappe. D'un coup de talon en pleine mâchoire.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMer 27 Fév - 14:50

Le choc est sévère, autant par le fait qu'il soit inattendu que par le fait qu'il est d'une violence inouïe. Une petite voix souffle au fond de l'esprit de Bruce que cela ne devrait pas se passer ainsi... mais une autre voix la remplace, plus forte, plus audible, et surtout, plus réelle, paradoxalement :

 « Ouuuuh, j'ai mal pour toi Batou ! Je comprends pourquoi elle a besoin que tu la domines un peu en levrette ; avec tant de panache, elle doit avoir un complexe ! »

Batman ne sait pas de quoi parle le Joker, mais il sait qu'on vient de l'attaquer. Il se tourne alors vers ce nouvel adversaire, et marque un temps d'arrêt infime pour l'examiner. Presque nue, une femme noire au corps parsemé de tatouages blancs manie un fouet et l'agresse. Oh, elle est belle, bien sur. Belle, terrible, et ses yeux luisent d'un bleu surnaturel. Ses cheveux courts, blonds presque blancs, son sourire carnassier, son corps parfait, tout en elle lui indique qu'il a affaire à une dangereuse ennemie.

 « J'ignore qui tu es... mais tu ne m'auras pas deux fois. »

La menace est claire : le Chevalier Noir ne se laissera pas vaincre facilement. Qui que soit son adversaire, réel ou non, il le regrettera.

 « Ho ho, ça promet d'être intéressant ! Vas-y, Batou ! Frappe-la ! Mutile-la ! Casse-lui les os ! Elle le mérite ! Elle t'a attaqué la première, c'est la preuve que je suis le seul à te mériter ! Euh... en tout bien tout honneur, hein. Moi je fais pas dans ce bord-là... »

 « Frappe-la, Batman. Elle ne t'apportera pas le bonheur que tu cherches tant ! Tu as peur à chaque fois que tu penses à elle, frappe-la ! Débarasse-toi de ta peur ! »

La voix de Scarecrow se mêle à celle du Joker... alors Batman passe à l'attaque. Il affronte la femme noire avec férocité, et elle se défend elle aussi avec une grande maîtrise des arts martiaux. Leur niveau est équivalent, ou presque ; le Chevalier Noir est plus fort, plus solide, et il connaît des subtilités que l'autre n'a pas. Mais cette autre, cette femme, elle semble connaître sa façon d'agir. Elle semble savoir comment le contrer, et à chaque fois qu'il pense lui asséner un coup définitif... elle répond. Encore et encore. Leur combat semble durer pendant de longues minutes, puis des heures...

Jusqu'à ce qu'enfin, Batman, parvienne à bloquer la jambe, puis à frapper dans le thorax pour couper la respiration, entre les deux seins. La femme s'écroule... mais lui-même n'est pas en reste. Il est blessé, à plusieurs endroits. Ses jambes, ses bras et son torse sont coupés à de nombreux endroits. Sa cape est déchirée. Son masque, lui, est intact... mais il sent quand même les courbatures et les démangeaisons. Son ennemie, bien qu'elle se torde de douleur au sol, a été terriblement efficace.

Il aurait du porter une tenue plus solide.

Un applaudissement à ses côtés vint saluer sa victoire : le Joker, bien sur. Il tourne autour de lui avec un grand sourire.

 « Félicitations, Batou ! Bravo ! Si je puis me permettre, tu l'as bien dominée, la femme, là ! Retour à sa juste place, ha ha ! Bon allez, viens, une récompense t'attends maintenant. Ne restons pas là, ces esprit africains... euh, je veux dire, ha ha, ces trucs bizarres africains, ils me font peur ! Tu y crois ça ? Moi, peur ?! Crane a passé trop de temps à Arkham avec moi ! »

Batman resta un instant immobile, à fixer son adversaire à terre. L'espace d'un instant, il avait cru voir... se rappeler même... qu'une illusion lui faisait croire qu'il s'agissait de Selina. Mais non, il devait rêver, encore. Il devait trouver le collier, et vite. Vaincre l'hallucination. Vaincre ses ennemis. Etre plus fort qu'eux.

 « Ah, mon cher Batou. Franchement, ça me fait plaisir de te voir dans un tel état. Tu es... tu es le guerrier ultime, là ! Celui qui domine la femme, qui est fort, beau, intelligent ! Franchement, je ne pensais pas que tu serais capable de lui foutre un tel coup, à cette grognasse. Mais c'est chose faite, maintenant, et j'en suis fier ! J'ai toujours su qu'avec un peu de temps, et quelques coups de pouce, tu serais envoyé dans la bonne direction. C'est comme ça que je fais, avec Harley ! »

 « Aide-moi simplement à trouver le collier, Joker. Ces illusions sont dangereuses. Et j'ai d'autres choses à faire. »

 « Oui, oui, je sais ! Mais regarde, elles sont là pour t'aider à te détendre ! »

Deux femmes vinrent à la rencontre du Chevalier Noir, qui fut aussitôt sur ses gardes. Poison Ivy, le corps presque entièrement nu comme à son habitude, suivie de près par Talia, elle aussi presque en tenue d'Eve. Batman recula d'un pas, persuadé d'avoir affaire à un nouveau piège. Mais les deux femmes continuèrent d'avancer, pour se serrer contre lui, frotter leurs corps contre lui... et il se sentit alors très mal à l'aise.

Et il sentait qu'il perdait le contrôle de son corps.

 « Profite bien, Batou ! Elles feront tout ce que tu voudras ! C'est pas ta stupide chatte qui ferait ça ! »

Et le rire du Joker, démoniaque, effrayant, l'accompagna alors que le duo féminin commençait à lui retirer son armure.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMer 27 Fév - 15:47

Nocturnal animals"Relève la tête et regarde."
Le combat avec Batman avait été rude. Elle l'avait frappé et contré à maintes occasions, lui avait tenu tête mais avait finalement fini à terre. Mains sur son ventre et repliée sur elle-même, Selina a beau entendre la voix implacable de son Sensei, elle ne se relève pas. Toutes ces courses, ces combats et ces coups lui demandent cette fois plus de temps pour se redresser. L'esprit ne lui laisse pas le temps de souffler à son aise, malheureusement pour elle. Il l'attrape au menton et l'oblige à regarder. À subir la triste vérité.
"Ses démons. Ses fantasmes."
Elle voit Talia et Poison Ivy dans cet espace. Elle les voit à ses côtés, se presser contre lui et donc assouvir ses fantasmes. Son coeur se brise, et l'air lui manque. L'esprit hoche la tête, contenté de ces réactions. Comme il est doux de sentir un esprit peu à peu céder à ses plus grandes peines et se tourner vers le pire. Il ne reste plus beaucoup de temps avant qu'elle ne cède. Il le sent. Il sent combien elle lâche prise entre ses doigts.
"Il ne te mérite pas."

"Tu ne mérites pas ta place parmi nous, Selina. Tu es juste bonne à faire du riz et à faire de la danse."
Affalée, face contre terre et le nez en sang, Selina Kyle subit pour la énième fois une défaite sur les tatamis de la zone de combat. Elle crache à terre et tente de se relever, sans que personne, pas même ceux qui ont commencé à sympathiser avec elle. Ils ont trop peur des seniors pour venir aider leurs semblables. Alors Selina s'appuie sur une main, puis deux et essaie de faire fi de la douleur parcourant ses cuisses, son ventre et ses genoux. Les seniors eux, s'en vont en se moquant de cette petite arriviste tout juste débarquée de Gotham, après une histoire de vol de totem appartenant à leur académie. Elle essaie de se relever, en vain car un nouveau pic de douleur arrive et la fait fléchir.
"Relève toi."
La jeune Selina essaie de se relever, mais malgré sa bonne volonté, elle sent soudainement ses forces faiblir, son coeur se déchirer et ses yeux se gorger de larmes. Elle ne regarde même pas son Sensei, qui depuis tout à l'heure se tient à ses côtés. Elle évite de regarder ses sandales et attend que la douleur passe.
"Malheur à ceux qui ne tombent jamais, ou n'acceptent pas de tomber. Confucius, homme sage a dit “Notre plus grande gloire n'est point de tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons.” alors relève toi. Et tu obtiendras."
La jeune fille se crispe et grogne, serre les poings à s'en faire mal et tire sur ses muscles endoloris. Mais peu à peu, elle arrive à se redresser, à venir sur ses deux pieds et à reprendre le contrôle de son corps. Pourtant au moment où elle s'y attend le moins son Sensei la frappe entre les deux omoplates violemment, ce qui la fait hurler et chuter à nouveau.
"Bien. Maintenant relève-toi."
L'une de ses premières leçons. Se relever, ne jamais abandonner jusqu'à ce que nous ne puissions plus nous tenir sur nos deux jambes. Alors, malgré toute la douleur qui se joue en elle, Selina grogne, Selina souffre, Selina crie, mais se relève.

Et le premier à faire les frais de cette reprise de conscience est bien évidemment l'esprit qui se prétend être la femme du Roi Gorille. Il voit cette femme trempée de sang et de sueur attraper sa main et le lui arracher à l'aide d'une force incroyable. Une force que reconnaît l'ancestral, celle de son mari et de sa malédiction. L'esprit hurle et voit son sang se répandre à terre, il perd peu à peu cette forme faite du fantasme supposé de la femme chat pour regagner son visage féminin, complètement déformé par la stupéfaction et le choc provoqué par ce membre arraché. Selina quand à elle ne se soucie pas de sa main entachée de sang, ni de ce qui l'habite en cet instant. Tout ce qui lui importe c'est de lancer contre ce Batman en train de se déshabiller de lui-même à cause de ses illusions ce collier à ses pieds. Et ... de venir se coller contre son dos nu.
"Stop."
Sa voix se fait faible, mais suppliante.
"Ne fais pas ça."
Sans doute voit-il encore cette illusion montée de toutes pièces pour le détourner, lui faire croire qu'elle lui veut du mal. Mais elle sent en se collant contre lui qu'il lutte. Il est secoué de spasmes, se débat face à des choses sur les côtés, qui doivent être ces illusion d'Ivy et de Talia. Et ça lui fait mal. Bien plus que cette Alexia. Son coup au ventre aussi lui fait mal, elle n'imagine même pas comment ce doit-être sous son costume, en plus de tout ce qu'elle a déjà subi en violences physiques.
"Reviens, Bat."
Cette phrase, elle l'avait si souvent prononcée lors de ses absences de Gotham. Elle espérait à chaque fois que les violences en recrudescence s'arrêtent, et qu'il apparaisse dans la nuit, puissant et implacable. Mais aussi parce que secrètement, elle attendait de le revoir. Et ce soir, elle le voyait partir devant ses yeux. La force en elle faisait tout pour le retenir et s'accrocher à ce corps meurtri par ces combats à la faveur de d'esprits et de dieux n'ayant que rancoeur et peu de sagesse. Elle s'efforce de ne pas sombrer et de ne pas donner raison au fait qu'elle devrait rester seule, et ne s'attacher à personne.
Reviens Bat, cette fois, j'aurai dû t'écouter. Alors ne me laisse pas.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMer 27 Fév - 18:23

 « Quoi ? Nooon, mais qu'est-ce que tu fais ? Va-t-en, saleté de chat ! Tu vas tout gâcher ! »

Batman s'apprêtait à répondre au Joker, pour lui demander ce qu'il se passait, et de quoi il parlait encore. L'illusion de Talia et Ivy se dissipa soudainement, et la pièce fut plongée dans le noir. Il se sentit faiblir... avant d'entendre quelqu'un dans son dos.

Cat.

Il se retourna, voyant sa détresse et entendant sa voix faible. Il l'enlaça aussitôt, par réflexe, malgré son sérieux, malgré l'urgence de la situation, malgré les problèmes. Ils n'avaient pas le temps de prolonger une quelconque étreinte, ni de parler. Mais il sentait qu'elle en avait besoin. Il perçoit alors qu'il n'a plus son armure... il cligne des yeux ; le Joker a disparu, les lumières, les femmes, la musique, tout. Il ne reste rien d'autre que Selina et lui. Il grogne.

Il serre tendrement la jeune femme contre lui, allant même jusqu'à lui caresser le dos. Il sent combien elle souffre.

 « Les illusions... je suis désolé. Le collier est puissant. Nous devons régler ce problème, mais on ne peut pas le faire ensemble. Je... quoi qu'il arrive, Cat, ce n'est pas réel. Quoi que je fasse, quoi que je dis, ce n'est pas réel. Je dois vaincre l'illusion, sinon le collier continuera d'agir. De ton côté, tu dois détruire les perles. Elles ne vont apporter que le mal. Ne crois pas tout ce que je dis ou fais. »

Il tente de se rhabiller, mais elle l'en empêche. Il sent qu'elle veut le garder auprès d'elle. Mais il ne peut pas.

 « Arrête. Je dois le faire. Tu dois le faire aussi. Il y a des artefacts très dangereux ici. Quand on aura détruit les perles et le collier, on s'en occupera ensemble. Mais d'abord... d'abord nous devons agir séparément. Ne crois pas ce que tu verras. Ni ce que tu entendras. »

Il remet toute sa panoplie, puis s'arrache à l'étreinte de Catwoman. Cette dernière, aussi blessée que lui, aussi meurtrie que lui, le regarde s'éloigner et la lâcher sans rien faire. Il a conscience de ce qu'il lui fait, de ce qu'il se fait également. Mais il ne peut pas lui dire, pour le moment, pourquoi il agit ainsi. Car s'ils restent ensemble, ils ne sortiront jamais de l'illusion. Car tout ceci n'est qu'à mi-chemin entre la réalité et le rêve. Se perdre dans leur amour ne serait pas une bonne chose. Car il ne serait jamais réel.

Le collier, personnifié par le Joker, reprends aussitôt ses droits, avec violence. Talia est de retour, complètement nue, accompagnée d'Ivy. Toutes les deux se jettent sur le Chevalier Noir, et l'entraînent loin de l'influence néfaste de Catwoman. Alors Bruce, dans une dernière pensée pour la femme qu'il aime vraiment, se jette corps et âme dans l'illusion pour espérer tromper la magie.

Le Joker l'accompagne dans la plupart de ses hallucinations, d'ailleurs, De ses commentaires, de ses rires, et de sa fausse compassion et de ses conseils douteux. Il l'observe, incarnation du collier et du pouvoir maléfique de ce dernier, en train de prendre un plaisir obscène et intense auprès des deux femmes. Puis, il l'accompagne dans l'asile d'Arkham, où il l'aide à affronter de nombreux Vilains et autres détraqués. Il cherche même à le rendre plus violent, plus direct, en forçant des images de policiers et de civils à agir contre lui.

Batman tient bon, car il sait ce qu'il doit faire. Il sent, plus qu'il ne voit, que le corps du Joker devient de plus en plus concret. Au fur et à mesure, ses actions et ses illusiosn doivent le ramener près du collier. A la toute fin, il pourra frapper. Mais pour le moment, il doit poursuivre. Il plonge dans un nouveau rêve, où il manque de craquer ; Dick et Jason se battent contre lui, prétextant qu'il a tué Kory car c'était une alien et d'avoir volé Diana. L'illusion, étrangement, se dissipe très vite... remplacée par une vision des plus perturbantes : l'Amazone à califourchon sur lui, en plein ébat.

Quel esprit dérangé avait pu créer ce collier obscène ? Il puisait dans tous les sentiments, dans toutes les peurs, dans tous les doutes, dans n'importe quoi, pour déformer la réalité et rendre fou de rage sa victime. Mais un esprit comme celui du Chevalier Noir étant autrement plus fort que celui d'un pauvre être... il devait jouer avec sa proie plus longtemps.

Il ne prit aucun plaisir à ce simulacre de plaisir, pas plus qu'à celui précédent. Il n'y avait qu'une seule femme capable de le rendre heureux.

 « Ah, Batou... je n'aurais jamais pensé que tu avais un faible pour l'Amazone. Mais après tout, qui n'aime pas les femmes comme elle ? J'espère que tu as pris beaucoup de plaisir à lui montrer sa place, à elle aussi. »

L'opportunité, enfin.

 « Non. Je ne suis pas sexiste. Ni raciste. »

 « Hein ? Qu'as-tu dit ? »

 « Que je n'étais pas victime de tes tours, magie infâme. Je ne sais pas qui est ton créateur... mais il aurait du te prévenir que tomber sur moi était une mauvaise idée. »

Et il saisit le Joker à la gorge, avant de le frapper de toutes ses forces. La hargne l'animait, car il n'aimait pas être victime de la magie. Il frappa donc, encore et encore, jusqu'à ce que l'illusion finisse par commencer à se dissiper. Le Joker s'effaçait petit à petit... le décor aussi, la musique aussi.

 « Arrête... arrête ! Je peux t'avoir ce que tu veux ! Tu peux vivre dans la vie que tu veux ! Tu ne veux pas de Talia ? D'Ivy ? De l'Amazone ? Veux-tu tes parents ? Tu peux tout avoir, comme tu le souhaites, soumis à ton imagination et au moindre de tes désirs... arrête ! Noooon ! »

Enfin, Bruce tomba à genoux. Il faisait noir, terriblement noir, dans le musée. Le collier gisait au sol à côté de lui, brisé en deux. Il n'y avait plus rien autour de lui. Plus de Joker. Plus d'illusion. Mais aussi meurtri, fatigué et blessé qu'il était... il restait quatre artefacts à détruire.

Il se redressa alors, et se mit en route d'un pas vif.

 « Cat ! » appela-t-il.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMer 27 Fév - 20:58

Nocturnal animalsElle le relâche, à contrecoeur. Ces bijoux doivent disparaître. Bien au delà de leur caractère dangereux, des légendes qui les lient à une réputation d'horreur, ces objets magiques sont devenus pour la femme chat l'image même de sa douleur. Quand bien même Batman avait été tendre dans sa caresse, quand bien même elle se sentait à nouveau vivante contre sa peau si chaude, Selina avait eu l'esprit de fouillé. Elle avait vu ce qu'il se passait avec ce collier et cela ne fait qu'alimenter un peu plus sa colère. Pourquoi. Pourquoi ne pouvait-elle pas l'aider. Elle se sent impuissante et souillée. Et, elle n'a rien entendu, elle n'a pas entendu sa voix. Lui a-t-il donné des instructions ? L'a-t-il rassurée au delà des gestes ? C'est atroce de ne plus rien entendre. Alors elle s'assoit, seule. L'esprit ne revient pas, tout du moins pas à côté d'elle. Cette déesse est affaiblie et crie sa douleur dans tous les couloirs du musée, passant même dans les pièces où se trouvent les invités. Un cri qui ne manque pas de glacer les sangs et faire crier certain invités peu habitués à ce genre de surprises. Si ils savaient.
"Je dois faire bien plus que détruire cette boucle, hein. Je dois ... je dois repartir vers l'idole."
Et donc aller là où sont bloqués tous les possédés. La jeune femme soupire et lève la tête vers ce plafond de verre, grimaçant à s'en faire mal à la mâchoire sous les piques de ses blessures. Quand est-ce que tout cela allait s'arrêter. Peut-être que, cette soirée va recommencer ? Un cauchemar dans un autre cauchemar ... quelle belle idée tordue. Selina lâche un petit rire de dépit, dont elle sent les vibrations, mais n'entend aucunement le son. Le son lui manque.

Elle regarde un moment la carte, puis le grappin dans son autre main, en restant face à cette immense porte. L'esprit de par son cri a augmenté l'hostilité de ses serviteurs de même visage pour tenter de l'aider et détruire tout ennemi se trouvant sur leur chemin. Là est le nouvel ordre ... tuer. Déchiqueter. Ne pas les laisser vivre. Ils ont attaqué la déesse. Voilà pourquoi il est important de prendre de la hauteur dans ce genre de situations avec les bons gadgets. On se sent plus légers, capables de voler et aussi de passer sous le nez de possibles assaillants. Selina fait donc en sorte de prendre de la hauteur, sommairement accrochée aux sculptures de pierre se trouvant au dessus du massif de bois, et laissant la carte ouvrir les portes. Les hommes se jettent dans la pièce, face à cette ouverture providentielle. Mais pas d'ennemi. Rien que le silence. Et la voleuse en profite pour lancer le grappin, s'échapper jusqu'à l'idole. Malheureusement, alors qu'elle se balance et arrive à se rattraper convenablement sur ses deux pieds, le cri de l'esprit vient emplir sa tête. Sans pouvoir se contrôler face à cette douleur elle vacille jusqu'à une étagère et en fait tomber le contenu, ce qui ne manque pas d'attirer les choses.

"Ne fais pas ça !!!"
Lance rituelle en main, l'autre boucle commençant à se dissoudre dans sa dernière main gantée, Selina garde l'idole sous son talon et la tient. La pointe de l'arme est placée à même la bouche de la sculpture en bois.
"J'ai des conditions."
Ailleurs, quelqu'un appelle. Mais elle ne l'entend pas. Elle ne peut plus l'entendre. Cependant la femme chat voit, l'esprit effrayé, griffé, lacéré ayant perdu sa beauté et toute capacité de régénération avec la disparition des boucles d'oreilles, ses attributs. Il ne reste plus que l'idole, réceptacle de son âme, seule manière pour elle de survivre encore, à cause de cette malédiction. Liée à jamais à la bonne conservation d'une idole à son image.
"Dis-moi, et je ... ferai. Je n'ai pas d'autres choix.
- Rend-moi l'audition."
L'esprit s'exécute et Selina, se met de nouveau à entendre. Le choc se lit sur son visage, car elle sent que ceci aussi était une illusion. Tout est en fait une illusion. Ces hommes aussi le sont.
"Maintenant ... efface les images de ton ancien amant humain."
L'esprit redresse la tête et semble perturbé par cette affirmation. Mais il s'exécute tout de même. Selina, elle, voit des flashs d'une vie passée, d'un roi tué dans son sommeil par un humain, alors qu'il régnait en maître sur la jungle. Ce même humain, prenant dans ses bras une femme aux immenses cheveux frisés, couverte de bijoux, et portant ces fameuses boucles d'oreilles détruites. Ainsi se termina le règne du Roi Gorille, marié à la belle Anaktu. Lui, garant de la paix entre hommes et jungle, qui offrait l'opulence aux terres avait été assassiné et avait maudit sa propre femme et son amant grâce à ses semblables. Sans doute encore amoureux d'elle, il n'avait pas eu le coeur de complètement la tuer, enfermant son âme et celle de l'amant avec la sienne dans cette idole et ces boucles. Mais elle en avait trop fait à travers les âges. Trop demandé à ses fidèles, et à celles et ceux qui se sont succédés dans la prise de ces bijoux. Il avait fermé les yeux jusque là, restant silencieux et encore amoureux malgré la trahison. Ce soir, tout cela va pourtant cesser.
"D'autres conditions ?
- Non.
- Alors tu vas ... rhghah ... !"
Du sang commence à s'écouler de la bouche de cette femme. La lance vient de craquer le bois de la bouche.
"Te lier à un esprit de basse puissance pour arriver à tes fins. Tu as vraiment perdu toute décence, femme."
Elle ne peut pas répondre à cet homme qui maintenant lui fait face. La lance s'enfonce plus profondément dans la bouche et plus de sang fuse. Lui pose ses mains sur les épaules de cette puissante déesse en déchéance, pensant que plaquer ses mains devant la bouche arrêtera le flot.
"C'est fini. Notre temps est compté. Elle va le faire."
La déesse essaie de pousser son mari pour l'arrêter mais il la retient. Il n'a pas besoin de faire preuve de beaucoup de force, bien que lui aussi commence à vomir du sang.
KRRRRK
La statue se brise. Il savait comment faire et a juste utilisé cette femme chat pour régler à jamais un problème vieux de plusieurs centaines d'années. Les esprits disparaissent alors et ne deviennent qu'une espèce de poussière noirâtre. Un soupir long s'échappe des lèvres de la voleuse. Elle tremble, s'agenouille, ses mains glissent du bois de la lance. Enfin, c'est fini au moins ... pour cet artefact. Elle ne sait pas du tout si de son côté le chevalier noir s'en est sorti. Il est bien plus fort après tout. Un rire nerveux la secoue en repensant à cette vision de Talia Al Ghul et Poison Ivy. L'une une femme appartenant à une organisation ancienne et dangereuse, et l'autre celle qu'elle considère comme une amie, malgré leurs frictions. Toutes deux sorties de l'esprit de Bruce. Et elle n'ose pas imaginer ce qui a pu se passer quand il s'est séparé d'elle, pour s'occuper du collier.
"C'est fait ... j'ai tout détruit."
Elle apprécie, en fermant les yeux un long moment son audition retrouvée. Entendre, oui entendre lui semble aussi important que ressentir au contact de la peau différentes sensations. Elle entend le vent, les rires et les cris étouffés depuis les portes verrouillées, où se déroule encore la fête, elle entend ses prises lentes de respirations et les tremblements qui coupent ce souffle. Elle revit et sourit, doucement. Apaisée.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMer 27 Fév - 21:41

 « Cat... je suis là. »

Il avait trouvé la jeune femme agenouillée dans son coin, à côté d'une idole détruite. Elle était mortellement silencieuse, mais bel et bien vivante. En la trouvant, il avait eu peur pour elle. Mais ses craintes passées, il était venu s'agenouiller aussi auprès d'elle. Il avait passé une main gantée sur le côté de son visage, avait croisé son regard vert et avait réussi à sourire. Ça n'arrivait jamais, ou presque, quand il avait le masque.

Mais avec elle, tout pouvait arriver. Le meilleur comme le pire.

 « Cat, on a réussi. Mais il nous reste deux artefacts à trouver dans le musée, et ils sont dangereux aussi. On doit y aller. »

Il voulut se redresser... mais s'arrêta. Il voyait bien que la jeune femme n'avait pas envie de bouger pour le moment. Il se demanda un instant ce qu'il pourrait pour l'aider ; avant de simplement l'aider à se lever. Elle, fine, gracieuse, svelte, toute en féminité alors qu'il n'était qu'un homme musclé en armure, se retrouva dans ses bras. Et il l'enlaça alors autant que possible avec leurs tenues respectives. Pour lui montrer qu'il était là, avec elle.

Pour lui montrer que ce soir non plus, il ne la quitterait pas.

 « L'illusion était terrible. Le collier utilisait l'imagine du Joker pour me tromper, pour me forcer à devenir plus violent. Il m'a forcé à faire des choses, comme celles que tu as vu avec Talia et Ivy... mais je n'ai pas cessé de lutter. J'ai pensé à toi, à te retrouver. A pouvoir faire ça : te tenir dans mes bras. Et maintenant que tu as réussi aussi, de ton côté, on va pouvoir continuer. Restons ensemble, et tout ira bien. »

Il aurait voulu se permettre davantage... mais il ne pouvait pas. Peut-être plus tard, à l'abri, quand tout serait fini. Mais il ne voulait pas prendre ce risque maintenant. Ce ne serait pas prudent, et il était certain que Catwoman comprendrait. Leur affection mutuelle, si elle avait toujours été nuancée entre la tension sexuelle et les sentiments, et avait réussi à progresser ces derniers temps... elle devait attendre. Quitte à montrer leur affection, il valait mieux le faire à l'abri des regards et plus tard.

Quant la situation serait réglée.

 « Allons-y. Je n'aime pas l'idée de rester immobile. Et restons ensemble, cette fois. Pas question d'être de nouveau séparés par une illusion. »

Il le pensait véritablement, et s'arrangerait pour que ça ne se produise pas. Il n'aimait pas l'idée que, vu l'état dans lequel elle était, Cat doive affronter encore des illusions et ses doutes. Elle avait déjà bien assez comme ça, et lui aussi. Leurs épreuves n'étaient toutefois pas terminées, comme le démontra très vite le cri strident et ignoble d'un monstre ailé.

Et merde. La chauve-souris géante semblait avoir été relâchée !

Très vite, il leur fallut s'organiser pour se battre contre un animal géant et rendu fou par l'espace clos. Batman tenta de lui sauter dessus, mais fut envoyé balader à travers la pièce, heurtant des vitrines et brisant toujours plus de choses sous son poids. Il vit Catwoman essayer elle aussi de s'en prendre au monstre, sans succès. Bon sang, l'homme qui se déguisait en chauve-souris était incapable de neutraliser l'animal ! Il pouvait presque entendre sa compagne se moquer d elui, quand tout ceci serait terminé.

Et ça le frustrait d'avance.

 « Cat ! Il faut qu'on essayer de l'immobiliser. J'ai... »

Il chercha dans sa ceinture, mais ne trouva pas le tazer. Celui-ci avait du tomber.

 « Je vais tâcher de le coincer dans un coin ! Trouve mon tazer ! Et ne me tire pas dessus. »
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMer 27 Fév - 23:11

Nocturnal animals Il est revenu. En ouvrant les yeux, il est maintenant clair que Bruce est revenu de cette folie, instiguée par ce collier. Là, agenouillé à ses côtés, blessé et reprenant pendant ce laps de temps accordé son souffle. Il prend le temps de sourire et elle, de chercher ses yeux bleus sous ce masque. Oui, pour ces deux artefacts c'est fini, la femme chat peut lâcher la lance et se laisser quelque peu submerger par toute cette demande de détente venant de ses muscles.
"Je sais ... quand il n'y en a plus il y en a encore."
Selina rit faiblement, encore en train de reprendre son souffle après une si lourde épreuve. C'est Bat qui finalement l'aide à se redresser, la prenant contre lui pour lui prouver qu'il est bien réel. Oh non cette étreinte et cette aide n'a aucun point commun avec ce que l'on peut voir dans les contes de fées racontées aux filles encore naïves face à cette triste société. Elle est faite de sang, de sueur, d'affection, d'armures cabossées, de tissus déchirés et aussi d'odeurs fortes de peau venues des dernières batailles. Selina le sent contre elle et cela la rassure. Elle voudrait poser sa joue contre son épaule mais ... cette exposition étant ce qu'elle est, les horreurs n'ont pas fini de les surprendre et de les assaillir.
"Oh si ça n'avait pas été le cas, sache que j'aurai fait en sorte de te mettre autre chose qu'un coup de pied dans la mâchoire ..."
Elle est diablement sérieuse quand elle lui dit cela. Mais elle sourit, en coin, taquine, mais tout de même capable du pire.
"On restera ensemble, mais j'espère que le prochain objet magique ne va pas avoir l'idée de me frapper au ventre. Je crois qu'il a assez pris."
Il ne l'avait pas loupée, plus tôt, et il n'avait pas à se justifier ou s'excuser, ce n'est pas le moment. Sifflant entre ses dents et sentant le malaise s'installer, Selina se dégage de l'étreinte. Bien qu'ils soient de nouveau ensemble et que ce moment ait été une épreuve les ayant mis en face de leurs doutes, envies et peurs, il ne doivent pas perdre de vue la suite des événements.

Et un cri strident, qu'elle peut parfaitement entendre vient lui frapper les tympans. À croire que tous ces objets magiques ont une option cri de l'enfer en stock. En un coup d'oeil, elle voit une chauve souris à l'image de Man Bat ou presque percer comme elle peut l'air environnant de son vol. Alors là, cette fois, cet artefact, ce n'est pas de sa faute ! Elle n'y a pas touché ! Trop gros et trop dangereux ! Elle esquive et essaie de tenir l'animal en respect à l'aide de son fouet et pendant ce laps de temps, une autre vision s'impose. Celle d'un Batman luttant tel un cow boy sur sa vache dans un rodéo impressionnant ... durant lequel le cow boy se retrouve le fesses au sol et à racler le plancher des vaches. Bon, là, ce n'était pas que le sol qu'il se prenait. Et comment dire ... en regardant l'état de la zone, des vitrine et de certains objets ... le conservateur du musée allait passer une sale matinée.
"Bien essayé cow boy. Mais tu as l'air d'avoir du mal à chevaucher ce genre ... de situations."
Raté, elle n'allait pas rater l'occasion de lui faire une telle remarque. Ce serait gâcher l'effet. Batman lui parle ensuite d'un taser, mais elle le regarde en faisant de grands yeux, pensant qu'il n'est pas sérieux. Mais elle ne reste pas longtemps dans cette position car la chauve souris effectue un piqué vers elle.
"Un taser ? ! Contre ça ? ! Bat ! Je veux bien te faire confiance mais ... C'est une chauve souris ! Tu n'as pas des bombes sonores ? Tu sais ... ! Ces trucs qui ressemblent aux cris de celle qui vit son idylle avec Green Arrow. J'ai travaillé avec elle, mais j'oublie à chaque fois son nom. Canary ?"
Selina part tout de même chercher ce fichu taser et glisse sur le marbre des couloirs quand celle-ci arrive à proximité de l'arme. Au delà des cris, la chauve souris a une paire d'ailes qui adore faire des aller retour à hauteur de tête, donc on va éviter de lui donner l'occasion de se faire ramener à la case départ.
"Et merci de ta confiance. Je suis peut-être bien amochée, j'ai été sourde, mais je ne suis pas aveugle. Je sais faire la différence entre vous deux. De plus ça me chagrinerait ... de te viser avec aussi peu de précision ..."
Elle arque les sourcils, mais fait mine de rester sérieuse. Laissons sa "vision" à son imagination.

Un genou appuyé au sol, redressée et mettant en joue la chauve souris (la vraie, pas le chevalier de Gotham), elle grimace de douleur et vise. Au vu du combat qui se déroule, ce n'est pas chose facile. Ils sont tous les deux en train de se battre, de s'envoyer coups sur coups ou gigoter.
"Dire que j'étais venue pour de magnifiques boucles d'oreilles. Un casse banal.Et maintenant, je me retrouve à essayer de trouver un angle entre un beau chevalier noir, une chauve souris énorme."
Selina soupire, et trouve enfin une opportunité. Elle tire, l'électrode par se planter dans la cuisse de la chauve souris sortie d'une film d'horreur.
"Tu as ça tous les soirs ? Je suis sûre qu'après on aura je ne sais pas un Bat Signal qui apparaîtra, pour Kite Man, King Snake, puis Cooperhead. Et quand tu commences à être fatigué que fais-tu ? Attends je crois que je t'ai déjà posé la question, il y a de ça quelques temps. Tu te prépares."
La chauve souris se tend et est parcourue de spasmes pendant un temps mais cela n'a pas l'air de l'affaiblir ou bien de la paralyser. Elle se retourne même contre Selina, enragée.
"Et sinon. Tu ne t'es pas préparé pour ça ?"
Elle connaît déjà la réponse. Ce petit détour au musée n'était pas prévu dans son programme initial ou bien, il n'avait pas prévu que Selina se trouve dans les parages. Beaucoup d'excuses, mais peu de plausibles quand on est Batman. Il va sans doute se taire et essayer de trouver un autre plan, dans la frustration des petites piques de sa partenaire de combat. En attendant Catwoman sort deux balles à flashs de sa ceinture en espérant que cela aveugle un moment l'ennemi.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyMer 27 Fév - 23:40

 « Non, je n'ai pas de chauve-souris géante tous les soirs. Et non, je ne suis pas préparé pour ça... je l'avoue. »

Batman, toujours en train d'attirer la chauve-souris dans un coin pour la forcer à rester tranquille, crispa la mâchoire quand il manqua de peu d'être projeté au loin par un coup d'aile.

 « Et on a déjà eu cette conversation. Je ne fais pas que de me préparer, c'est faux. Ne te mets pas à faire comme Dick qui essaye constamment de me mettre au défi, sinon je te mettrais moi-même au défi. Dans un coin plus... tranquille. »

Il est rare pour lui de faire preuve d'humour ou de ce genre de sous-entendu. Mais évidemment, il reste fidèle à lui-même au moins sur un point : il dit ça avec grand sérieux, sans sourire ni même laisser transparaître le fait qu'il dit ça par amusement. Et aussi un brin pour taquiner Selina, avec qui il compte bien passer du temps quand cette histoire serait réglée.

C'était sa faiblesse, cette femme. Mais il l'acceptait. Alors même qu'il luttait contre une version géante de l'animal qu'il avait comme symbole, il prenait conscience du naturel avec lequel il lui avait répondu. Avec quelle confiance il s'était projeté dans ces paroles. Il aimait passer du temps avec elle, il aimait faire à peu près n'importe quoi avec elle. Et il l'assumait de plus en plus, se rendait-il compte, car il l'aimait toujours autant, si ce n'était davantage, au fil des épreuves qu'il traversait. Evidemment, ce n'était sans l'inquiéter. Cette faiblesse... c'était dangereux.

Il pourrait un jour être amené à faire le mauvais choix pour elle, ou à cause d'elle.

Non, se dit-il. Il était le Chevalier Noir de Gotham, et ce n'était pas pour rien. Il savait faire la part des choses, et même si ça devait l'anéantir, il ferait le bon choix, même pour Selina. Il ne devait pas avoir peur de ce qu'il ressentait, pas plus qu'il ne devait avoir peur de son influence. Sa volonté était plus forte encore, et il pouvait simplement espérer que cette jeune femme, belle, forte, et qui éveillait tant de choses en lui, ne le forcerait pas un jour à faire un choix terrible.

 « Je ne sais pas si je te l'ai dit, au fait, mais j'ai l'intention de lancer un grand projet de rénovation de tous les orphelinats de Gotham. Je suis censé en parler demain. »

Discuter de tout et de rien tout en travaillant, même contre un monstre, c'était si étrange. Il avait l'impression d'être comme Dick, qui arrivait à se battre et faire ses courses en même temps. Pour le coup, il restait quand même beaucoup moins sujet aux traits d'humour ; après tout, il était Batman. Tout le monde le voyait comme un grincheux trop sérieux. Mais lui, il savait qu'il ne l'était pas. Il était simplement concentré.

La chauve-souris hurla de nouveau, le taser n'ayant pas la moindre efficacité contre elle. Bruce régla alors rapidement son masque et son armure pour appliquer l'idée de Catwoman. Il se mit à invoquer l'onde sonore, ce qui eut un double-effet par forcément désiré. Premièrement, la créature recula violemment, blessée par l'attaque, mais dans le même temps, des verres du plafond éclatèrent et vinrent tomber, tels des rasoirs acérés, sur Batman, Catwoman, et la créature.

Mais finalement, celle-ci commença à montrer des signes d'affaiblissement.

 « Il doit y avoir une statuette d'elle ! Trouve-la, qu'on la remette dedans. Ensuite on détruira l'objet. »

Comme si elle avait compris ses intentions, la chauve-souris revint à la charge, violemment, et renversa Bruce... qui se retrouva avec un monstre géant et baveux en train de lui hurler dessus.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyJeu 28 Fév - 11:51

Nocturnal animals Quoi ? Batman faisant un trait d'humour bas de la ceinture ? Selina n'en revient pas sur l'instant mais au vu de son sérieux et du fait qu'il reste concentré sur la bataille, elle ne se permet pas plus qu'un regard équivoque et une bouche s'ouvrant sous le coup de la surprise. Alors comme ça il prétend qu'il la mettrait au défi ... qu'à cela ne tienne, ce n'est pas tombé dans ... l'oreille d'une sourde. Mais ... sous-entendait-il aussi qu'ils passeraient du temps ensemble après toute cette histoire ? L'idée ne lui déplaît pas. Cependant ce serait aussi l'emmener vers un chemin où il serait de plus en plus vulnérable. Les doutes refont donc surface et elle détourne vivement son regard du chevalier noir pour effacer cette idée d'après. Il lui était impossible de lui imposer cela et de se l'imposer, de le voir se perdre pour lui, alors qu'il semble encore hanté par tant de démons. Elle ne voulait pas devenir sa souffrance, mais cela voulait dire qu'elle en souffrirait en mettant les distances.
"Tu ne me l'as pas dit mais je suis déjà au courant. Tu n'es pas le seul à donner de ta personne."
Elle ne va évidemment pas lui dire qui elle est parmi ces donateurs. Ce serait lui donner d'une l'information sur un plateau d'argent mais de deux lui accorder un peu plus de confiance, et mettre en conflit leur deux mondes.
"Évite cependant le projet de Mike Owens. Je suis allée fouiller ses bureaux et ses demandes ne sont pas aux normes. Les matériaux qu'il prévoit d'utiliser son à bas coût, et friables. De plus, il a prévu de ne pas s'occuper de consolider durablement les fissures. En un an ou deux le bâtiment s'effondrera."
Ce n'est qu'une info qu'elle partage dûment, et comme leurs intérêts se rejoignent au moins sur ce genre de sujets, il n'y a pas de contentieux sur lesquels se remettre en cause. De toutes manières si jamais elle n'avait pas pu lui en parler, elle aurait vendu la mèche au Gotham Globe, ça aurait fait les pieds à cet arriviste qui croit que Gotham est aussi sûr que le Mexique pour faire ce genre de fraudes.

Les vitres s'éclatent. C'était un effet à prévoir sous cette grande verrière. Mais au moins, cela avait mis à mal cette fichue chauve souris géante. Selina évite du mieux qu'elle peut la chute de ces débris de verre tranchant mais souffre tout de même au vu du reste de ses contusions. Et après, on va lui dire de courir un cent mètres en sprint ? ! Et oui, on va lui demander de courir un cent mètres en sprint. Le chevalier noir lui parle en effet d'une statue qui devrait se trouver quelque part ici, dans cette partie du musée et qui pourrait contenir ce monstre.
"Très bien, d'accord. Je vais la trouver ! Mais à force je vais croire que tu essaies de tester mon endurance."
Sur cette petite remarque dite avec un léger sourire mutin, Catwoman laisse donc le grand Batman s'occuper de la dite créature. Elle ne peut pas lui en vouloir de s'occuper de toute la partie friction, au vu de son état mais ... oh et puis au diable les états d'âme ! La statuette ... une statuette qui ressemble à une chauve souris. Le temps qu'elle cherche dans tous les artefacts laissés en exposition de manière plus ou moins sécurisée, la jeune femme pense à lui. À ce qu'ils sont en train de peut-être monter, après toutes ces années. Elle l'aime, voit en lui l'homme qui pourrait l'aider à être cette femme oubliée, le masculin dont elle a besoin, se complait dans cette douceur dont on ne sait jamais d'où elle va venir. À double tranchant donc, mais présent. Depuis leur retrouvailles chez Graveson, quelque chose avait changé en elle, le besoin. Qu'elle tait quand enfin ce qui ressemble à une statuette de chauve souris lui apparaît devant les yeux.

À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) Feuchere-12167zw-l_small@2x

Lorsque Selina essaie de prendre l'objet dans ses mains, d'intenses picotements la prennent dans tout le corps. C'est électrique, elle voit même un début de courant apparaître quand elle approche de quelques centimètres sa main de l'objet.
"Comme si ce n'était pas déjà assez difficile ... !"
Et ça ne fait que se corser car avec le remue ménage et la capacité de ce monstre à donner des coups puissants, les murs du musée vibrent. Cette fois, la sécurité commence à envoyer un signal, tombant bien évidemment dans l'oreillette de la femme chat. Elle jure en entendant les appels au GCPD avant de prendre une toile en lin traînant par ici, couverte de peintures datant certainement du Moyen Âge. Tant pis pour l'objet, la situation est assez urgente ! Catwoman enveloppe donc la fameuse statuette de la toile avant de revenir aussi vite qu'elle le peut vers le lieu du combat. Et quelle n'est pas sa surprise de voir la chauve souris commencer à tenter de revenir vers elle avec un Batman accroché à son dos qui essaie encore de la neutraliser en frappant les zones adéquates du dos de l'animal. C'est en arrivant d'un couloir annexe qu'elle tombe presque nez à nez avec la gueule aux dents acérées et aux superbes yeux rouge rubis.
"Oh nom de ..."
Sous le coup de l'effet de surprise, Selina évite de justesse que sa tête soit gobée et déchiquetée grâce à la toile contenant la statuette. La chauve souris l'avale et se retrouve à s'étouffer avant de finir par devenir une espèce de cage électrique vivante. Comme si cet effet ne suffisait pas, le monstre lève ses ailes et se fracasse contre les murs qui commencent à être bien détruits dans cette partie du musée. Selina se recule par précaution, mais ne voit aucunement Batman de là où elle est. Quelques fracas et soubresauts plus tard, la chauve souris disparaît et ne reste plus que poussières et statuette au milieu.
"Bat ... ?"
Dit-elle en ravalant sa salive, peu sûre de ce qu'il s'est passé durant tout ce souk. Elle le cherche du regard et tourne sur elle-même sans trouver une seule trace de sa présence. Il ne peut pas être parti en poussière ? ! Ou ... être avec ce monstre, enfermé dans cette statuette ? ! La jeune femme avance dans les quelques débris, cherchant dans la pénombre sa présence. Elle croit voir son ombre, dos collé contre un mur, à vérifier sans doute ses blessures. L'angoisse s'estompe et elle reprend du poil de la bête en se montrant pour le moins fière de son coup de chance.
"Je crois qu'elle a eu du mal digérer sa défaite."
Elle se retient de rire, car il n'y a rien de drôle à la situation. C'est l'anarchie.
"Le GCPD ne va pas tarder à arriver. Est-ce que tu vas bien ?"

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyJeu 28 Fév - 12:57

 « Cat ? »

Tout était flou, autour de lui. Il se releva, même s'il n'avait pas eu le souvenir d'être tombé, puis regarda l'horizon, lui aussi trouble. Un étrange chemin en terre serpentait devant lui, et il y avait une forme sombre, peut-être un tunnel, dans le lointain. Une espèce de brouillard lumineux l'empêchait de voir ce qu'il y avait autour de lui, ou dans son dos. Il tenta d'avancer...

… et chuta, lourdement, en poussant un grognement bestial. Il se redressa de nouveau, sentant cette fois qu'il perdait l'équilibre. Il tenta de compenser avec ses bras, mais n'y parvint pas car ils étaient trop long. Alors il chuta de nouveau, et cette fois, resta au sol pour un long moment. Il se sentait faible, endolori... et surtout, fatigué. Il voulait se reposer. Il y avait trop de lumières, il fallait qu'il dorme. Par réflexe, il voulut se protéger le visage de ses bras.

Mais ce ne furent pas des bras. C'était des ailes.

 « Qu'est-ce que... ? »

Alors il comprit. Il s'était retrouvé dans l'artefact, à la place du monstre... ce qui voulait dire que la créature, elle, devait avoir pris possession de son vrai corps dans le monde réel. Son sang se glaça à cette pensée. Que faire ? Et surtout, comment dire à Selina qu'il y avait un réel danger à s'approcher de lui ? Mais rapidement, il réalisa surtout à quel point lui-même était en danger. S'il ne trouvait pas un moyen de sortir d'ici... il resterait à jamais une chauve-souris géante dans un brouillard magique.

Il détestait la magie.

Il essaya d'abord, donc, de maîtriser son nouveau corps. Ce fut plus facile qu'il ne l'aurait cru au premier abord, mais probablement parce qu'il avait l'habitude de simuler le vol. Et aussi parce qu'il connaissait bien l'animal qu'il était devenu. Il avait localisé le point sombre au loin ; il allait se diriger vers ce point. Il commença à voleter, et à sautiller, pour essayer d'avancer aussi vite que possible. Pas à pas, avec difficulté, il parvint à bouger et à aller de l'avant. Il sentait son corps souffrir, mais probablement à cause des blessures infligées auparavant.

Et ce drap étrange... Batman l'avait vu. La créature l'avait avalé tout cru. Le cinquième artefact, certainement. Mais c'était trop tôt pour le dire. Il essayait de se concentrer sur sa progression quand une voix résonna sur sa gauche.

 « Vous vous débrouillez plutôt bien. »

Un homme, à la trentaine jeune, aux yeux gris et aux cheveux blonds, lui adressa un pâle sourire. Sa peau était meurtrie et striée de blessures, et son visage rappelait celui d'un prédateur.

 « Qui êtes vous ? »

Bruce constata alors que sa voix était gutturale, inhumaine. La chauve-souris, dans le monde réel, pouvait-elle parler à sa place ?

 « Je ne suis plus grand chose, pour tout vous dire. J'étais un fermier, jadis. Maintenant... je ne sais pas. Suis-je toujours un monstre enfermé dans une statuette, ou est-ce que j'ai pris votre place ? On dirait que vous avez pris ma place ici, et pourtant, je peux encore vous parler. »

 « Je pense qu'une part de vous a du prendre mon corps. »

C'était tellement ridicule à dire et à penser qu'il ne savait pas s'il devait en rire. Mais dan le doute, le drame de la situation l'empêchait d'esquisser ne serait-ce qu'un sourire.

 « Mais j'aimerais beaucoup le récupérer. »

 « Et moi, je suis enfermé ici depuis si longtemps... je ne peux pas en vouloir à cette partie de moi qui a eu envie de sortir. Malheureusement, on dirait que je suis condamné à rester enfermé, car toute mon âme n'est pas partie. Peut-être est-ce la vue de votre amie qui m'a donné envie ? Mais je ne comprends toujours pas comment nous avons pu interchanger nos corps. »

 « Le drap a affaibli et dissout une partie de votre corps. Comme je vous tenais lorsque la statuette a été touchée... je suis dedans. Mais il n'est pas impossible que l'objet, endommagé, ait réagi différemment de ce qu'il est censé faire. Indiquez-moi comment sortir d'ici, et je tenterais de vous aider. »

L'autre l'observa un instant, comme s'il se demandait si oui ou non il pouvait le prendre au sérieux.

 « Suivez le chemin. La sortie est au bout... si vous parvenez à l'atteindre. »

Le Chevalier Noir se hâta alors. Car dans le monde réel, un monstre qui n'avait pas connu de femme depuis des siècles était libre, et à côté d'une représentante plutôt parfaite de la féminité.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyJeu 28 Fév - 14:20

Nocturnal animals Elle a bien fait de ne pas rire. Car Bruce ne lui répond pas. Voir pire, il la regarde d'un air qu'elle n'a jamais vu auparavant. Affamé, mauvais et un peu pervers. Est-ce bien ce à quoi elle pense. Sur ses gardes lorsque le chevalier noir tente de l'approcher, Selina recule et serre les dents, bien au fait qu'il ne s'agit pas de lui, même ce sourire torve ne lui correspond pas, ne lui va pas. C'est mauvais et un profond sentiment de malaise commence à gagner la jeune femme. Alors elle continue de reculer, d'éviter de trébucher contre les débris sans perdre de vue cette chose qui a pris possession de l'ombre de Gotham.
"Je crois que je vais finir par détester les artefacts."
Maugrée-t-elle, tout en se mordant la lèvre inférieure du côté qui n'est pas blessé. Lui, continue d'avancer voir de presser le pas pour essayer de s'emparer de la jeune femme. Mais comme ce n'est pas Batman et qu'elle reste tout de même agile et au fait de ce genre de mouvements désordonnés venant d'un homme pressé de tirer son coup, elle esquive et tente de ne pas trop frapper le corps de Bruce.
"Réfléchis Selina, réfléchis !"
Elle regarde en l'air un court instant pour voir des poteaux de drapeaux lui faire de l'oeil. La voilà sa porte de sortie. Mais d'abord, il faut qu'elle mette assez de distance avec ce mufle pour pouvoir s'en sortir par les hauteurs.
"Écoutez qui que vous soyez, vous n'êtes pas mon genre. J'ai déjà eu une déesse fortement insistante sur le dos, alors un pervers qui s'amuse à posséder le corps d'autrui, non merci.
- Oh je comprends ma jolie. Mais c'est juste un changement de personnalité et j'ai fort à faire avec ce nouveau corps. À commencer par toi. Alors viens par là."
Selina roule des yeux et l'envoie valser dans une tapisserie de la dynastie Yi. Elle déroule ensuite de sa taille son fouet et le lance vers les fameux poteaux pour mettre de la distance avec ce péquenaud. Bon dieu mais qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloir lui sauter dessus ce soir ! Si elle avait su, elle aurait tenté sa chance auprès de chippendales, aux bras d'Holly. La soirée aurait été nettement moins contraignante et bien plus agréable. L'inconnu grogne et commence à déchirer la cape du costume de Bruce, ce qui risque de ne guère lui plaire quand il reviendra. Au moins, ici, il ne peut pas l'atteindre et elle, peut trouver un moyen d'inverser la tendance. Bon, les noms d'oiseau l'embêtent un peu, surtout venant de la bouche de Bruce mais elle en fait fi pour se connecter sur le réseau de la BatCave.

" Maître Bruce, veuillez me répondre. Que diable se passe-t-il ? 
- Beaucoup de choses Alfred. Les artefacts ont décidé de tous se donner le mot pour rendre la vie dure à ce cher et tendre chevalier noir."
À l'entente de la voix de Mademoiselle Kyle, Alfred Pennyworth, majordome de Bruce Wayne et connu sous l'alias Penny One qui en était à sa cinquième tasse de thé sous le coup du stress, manque de faire voler le breuvage autant sur sa tenue que sur les commandes du BatOrdinateur. Ceci étant, il sauve le tout en reprenant rapidement contrôle de ses sens et ses mouvements.
"Mademoiselle Kyle. Puis-je savoir ... 
- Comment j'ai pu accéder au réseau ? Oh Alfred c'est mal me connaître. Vous savez que j'ai une fâcheuse tendance à laisser ma patte un peu partout ... Mais ce n'est pas votre principal problème."
Alfred peut entendre à l'autre bout, une explosion qu'il reconnaît immédiatement. Celles des balles fumigènes et givrantes de son protégé. Selina elle, les évite en partant vers les autres poteaux.
"Il sait viser, ce fichu pervers.
- Mes excuses mais de qui parlez-vous."
Alfred cligne des yeux. Serait-elle en train de parler de Maître Bruce ? Il attend cependant que la demoiselle Catwoman se manifeste à nouveau. Ce qui ne tarde pas.
"Alfred. Est-ce que vous avez des renseignements concernant une statuette en forme de chauve-souris.
- Oui. Dois-je vous donner son historique ?
- Non ! Bien que parler babioles historiques avec vous serait un réel plaisir, parlez moi plutôt de comment sa chauve souris intérieure peut sortir."
Alfred lui explique alors points par points les raisons de la libération de ce condamné. Qu'il suffit juste à la personne se trouvant dedans de suivre le rayon lunaire lorsque la statuette se retrouve en présence de rayons de pleine lune. Selina s'attelle donc à récupérer la statuette, tout en se faisant encore bombarder par ce fou. Mais ... elle fait toucher par une balle fumigène en plein visage et tousse sous cet apport conséquent de fumée. Elle tombe au sol et hurle de douleur.
"Mademoiselle Kyle tout va bien ?
- Oui ... oui ... ! J'ai juste fait une sacrée chute. Mais ... j'ai la statuette.
- Bien alors il faut ...
- Un moment ... !
Car le fou furieux qui possède en ce moment le corps de Bat essaie de la maîtriser et de faire force de son poids sur sa personne.
"Maintenant, on va pouvoir passer un très bon moment, toi et moi. J'ai beaucoup de choses à rattraper ...
- Le dénommé Heinrich Liebert est dans ... oh mes aïeux ..."
Pauvre Alfred. Selina ne peut guère compatir plus à son malaise, et se débat à s'en faire mal. Mais elle arrive à trouver une opportunité et frappe de la statuette l'homme à la tête. Il a le corps de Bruce, mais ne sait pas du tout doser sa force, alors il faut en profiter.

Ce qui manque de chance, n'est que temporaire. Sans doute par réflexes acquis par ce même corps, il arrive à la rattraper au pied, et la jeune femme retombe à terre. La statuette lui a échappé des mains et elle ne peut pas voir qu'elle a réussi à faire en sorte de donner son ticket de sortie à Bruce.
"Tu te tiens tranquille ou je te frappe ! Ça me gênera pas de te prendre sous forme de cadavre !
- Tellement de romantisme ! Mais ça te gâcherait le plaisir de voir l'étendue de mes compétences mon beau."
Elle en est désolée pour Bruce, mais elle profite de ses nombreuses blessures pour appuyer dessus et faire lâcher ce taré. Il grogne mais résiste même quand c'est elle qui se retrouve sous lui, avec les jambes enroulée autour de sa taille et ses bras autour de sa nuque. Elle se compresse de tout son poids contre son corps pendant qu'un bruit survient derrière elle, suivi du cri d'une chauve-souris.
"Enfin ce n'est pas trop tôt ! Viens m'aider tant que j'arrive à le coincer au sol ... ! Et ça ne risque pas de durer ... !"
Elle tourne la tête vers Bruce, qui la regarde faire avec beaucoup d'assiduité sa jolie prise.
"Je te préfère tout de même dans ton corps. Même si la chauve souris te va bien au teint pour faire encore plus peur à tes ennemis.
- Il ne reste plus qu'à ce que Maître Bruce colle la statuette contre son propre corps.
- On y travaille, Alfred."
Elle sent soudainement que Bruce la regarde, se rendant compte qu'elle est en train de parler avec son majordome. Oups.
"C'était un cas d'urgence. Je ne l'ai jamais utilisé. Oh et puis flûte ! On parlera de ce léger détail plus tard."
Mauvaise foi, Selina Kyle. Elle ne lui dira jamais où elle a placé sa ligne dans son réseau ou alors elle cédera comme bien des autres fois. Ce n'était pas pour le mettre en danger ou l'espionner mais ... elle sentait qu'un jour elle en aurait besoin. C'est bel et bien le cas ce soir non ?

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyJeu 28 Fév - 15:38

Deux problèmes se posèrent, très vite, lorsque Bruce arriva dans le musée sous sa forme de chauve-souris. Premièrement, son corps d'animal géant était en piteux état : sans doute n'avait-il pas eu le temps de se régénérer après avoir ingurgité le drap corrosif. Il peinait à bouger, et ne cessait de pousser des grognement stridents et plaintifs à chaque mouvement. Pire encore, s'il essayait de battre des ailes, il ressentait alors tellement la douleur qu'il avait l'impression qu'on le marquait au fer blanc. Deuxième problème, et pas des moindres : il ne comprenait pas ce qu'on lui disait.

Il avait une vue des plus étranges ; la chauve-souris se dirigeait normalement aux sons ? Mais il voyait Catwoman, allongée sur le dos avec un Batman sauvage à califourchon sur elle, en train de lutter et d'essayer de lui dire quelque chose à faire. Malheureusement, il n'était pas dans un monde magique, cette fois. Il ne comprenait pas la langue des humains. C'était problématique, et il commençait à se dire que lorsque ce serait terminé, il irait faire une pause d'une semaine sous la douche, dans la Batcave.

Il se jette alors en avant, voulant aider Selina... mais au lieu de ça, il renverse tout sur son passage. Le faux Batman inclus, heureusement, mais les vitrines aussi. Sa patte griffe et glisse sur la combinaison moulante de Cat, et il trébuche et se fracasse probablement une aile sous son propre poids. Il tente de se relever, et s'il avait pu parler, il aurait certainement poussé un juron.

Et là, il entend résonner une voix dans sa tête.

 « Laisse-moi tranquille, Chevalier Noir ! Je suis toi, désormais, et elle est à moi ! Elle ne te mérite pas. »

Incapable de répondre, Bruce grogna, de manière stridente encore, et essaya de s'attaquer de nouveau au Batman. Il retint un autre grognement de frustration, car il ne put l'empêcher de lui passer à côté... et de s'attaquer de nouveau à Catwoman.

 « Tu es à moi, femme chat ! A moi ! Ton ami ici présent ne peut pas t'apporter une vie pleine et entière ! A moi de tenter ma chance ! Sois mienne, laisse-moi te prendre et te montrer ce que tu mérites ! »

Encore une fois, la voix du monstre emprisonné résonna dans la tête de Bruce ; sans raison apparente. Il n'arrivait pas à comprendre Cat, mais il parvenait à démêler le sens des phrases de leur adversaire. C'était perturbant, terriblement même, mais il n'avait pas le temps de chercher à régler le souci pour le moment. Il avait conscience d'une seule chose : Selina était en mauvaise posture, affaiblie, et à la merci d'un homme enragé. Il devait la défendre. Ce n'était pas de la possessivité masculine ; ses sentiments n'avaient rien à voir là-dedans.

Et si ? Cette pensée l'effraya. Et si son amour inavoué pour Catwoman, pour Cat, pour Selina Kyle, était en train, petit à petit, de se transformer en un horrible sentiment possessif ? Il lui était déjà arrivé d'imaginer ce qu'il se passerait s'il la voyait aller vers un autre que lui. Il savait qu'il serait jaloux, et culpabiliserait... mais ne se pensait pas capable d'en arriver à se comporter comme ça. Ça l'effrayait d'autant plus. Il ne se pensait pas comme ça. Il se connaissait, ou du moins pensait se connaître, assez pour être certain qu'il réagirait comme toujours. Il encaisserait. Mais...s'il se trompait ?

S'il était effectivement en train de...

Un bruit horrible arriva alors d'au-dessus de leurs têtes. Il leva péniblement sa tête endolorie, et constata qu'il y avait un adolescent en tenue bizarre qui se dirigeait vers Selina.

Damian !

**

 « Catwoman... j'aurais du me douter que tu entraînerais mon père dans un de tes délires bizarres ! Qu'est-ce que tu lui as fait ?! »

 « Ah... te voilà enfin... mon fils. »

La voix du faux Batman était la même que celle de Bruce... mais légèrement hésitante. Comme s'il ne connaissait pas vraiment Robin. Mais il ne mit pas longtemps à réagir, et à pointer du doigt la jeune femme.

 « Elle m'a attaqué, et a lâché cette créature magique contre moi. Aide-moi, mon fils ! Il faut remettre utiliser la statuette pour les enfermer tous les deux à l'intérieur ! »

Damian était intelligent. Il ne se serait pas laissé duper par une supercherie aussi grosse, en temps normal... mais Bruce, le vrai, ne pouvait pas comprendre tout ce qu'il se passait. Alors il sauta sur le faux Batman, poussant un hurlement strident. Et le petit Robin dut faire un choix : son « père » ou Catwoman.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyJeu 28 Fév - 17:14

Nocturnal animals Roh mais qu'ils sont agaçants à dire qu'on ne mérite pas quelqu'un ! Selina en soupire bruyamment et en ne manquant pas de lui mettre une claque bien sonnante. Elle n'est à personne et ça ne changera pas ! En tout cas, pas avec ce genre de mufle qui se croit tombeur de l'année ou performer né. Au moins, ça, il l'avait mérité. Ce n'est pas contre Bruce mais elle commence à avoir un peu les nerfs en pétard, avec la fatigue, les douleurs qui lui viennent de partout, mais aussi le fait que cette situation ne fait que s'aggraver. Mains sur son bras griffé, elle voit en effet un problème arriver ... sous la forme d'un garçon. Un garçon pour qui elle n'est en odeur de sainteté. Damian Wayne.
"Alfred ... ?
- Cela me semblait plus raisonnable au vu de votre actuelle situation mademoiselle Kyle.
- Ça dépend pour qui."
Catwoman grimace, sachant pertinemment que le fils de Bruce ne va pas lui faire de cadeaux, et se montrer d'autant plus expressif dans son mécontentement. Avec cette tenue à moitié déchirée, ça n'allait pas aider. Il suffit de voir comment le petit brun est en train de froncer les sourcils d'une colère à peine contenue.
"Écoute Damian. Tu ne m'aimes pas, et je ne vais pas remettre tes petites crises en question. Mais si tu ne me fais pas confiance, ça risque de mal se terminer. Du genre le Musée qui s'écroule."
Entre ce criminel qui se fait passer pour Bruce, un Damian enragé, elle qui est sur les nerfs, et Bruce qui se jette sur son propre corps comme si c'était la meilleure des solutions, Selina se sent complètement dépassée. Elle se croirait dans une garderie avec cinq ou six gosses en train de se taper dessus pour un le dernier Action Man. Elle râle, passe une main sur son visage puis reprend la statuette, de la même manière que la dernière fois. Dans un drap.

Damian quand à lui ne sait plus ou donner de la tête. Il attaque son "père", mais attaque aussi la chauve souris, espérant ainsi avoir une meilleure vue sur la situation et surtout, toucher le faux à tous les coups. Petit, teigneux, mais efficace dis donc. Lorsqu'il tente de s'approcher de son père, allongé à terre par la force des événements, il n'hésite pas à le viser de son arbalète, sans montrer aucun signe d'hésitation. Selina en voyant cela accourt, soudainement prise d'un élan d'angoisse.
"Ne t'approche pas !
- Écoute moi pour une fois ! Batman est enfermé dans le corps de cette chauve souris ! Lui, au delà d'être un grand malade, c'est un criminel, qui était censé rester dans cette sculpture !
- Et comment tu expliques qu'il en soit arrivé là hein ? C'est toujours de ta faute ! Tu es juste bonne à le faire crever. La preuve !"
Et là ça fait mal. Le faux Bruce se relève en se tenant le ventre, tandis que Catwoman baisse la tête en se mordant de consternation l'intérieur de ses joues. Et elle balance aux pieds de Damian la statuette, à tel point que le métal même caché par le bras fait du bruit en choquant contre le marbre.
"Tu sais quoi ? Tu as raison. Tu es le fils prodige, le fils du Batman et de Talia Al Ghul, ça te monte à la tête et ok je ne mérite pas ton père. C'est bon ! J'ai compris ! Alors tu sais quoi ? Je ne veux plus vous voir, ni toi, ni ton père dans mes pattes. Laissez moi vivre !!!"
Selina tourne alors les talons et évite tout contact visuel avec la chauve souris. Elle en a marre. Elle pensait s'être rapprochée de lui, pouvoir travailler avec lui ne serait-ce qu'avec un peu de prise sur les événements, mais on dirait qu'elle ne fait pas les choses comme il faut. Elle ne fait pas les choses comme le voudrait le code de la BatFamily. Les larmes aux yeux et toujours aussi crispée, elle s'enfuit par la verrière maintenant détruite. Elle enverra demain de l'argent au musée pour les futures réparations. En espérant que cela les aide.

(...)

"Tu as bien fait, fils."
Le "Batman" pose sa main sur l'épaule de Damian. Comme un père le ferait, gonflé de fierté. Mais ce geste met la puce à l'oreille du garçon qui alors regarde le drap où est caché la statuette.
"Il ne reste plus qu'à briser la statuette et nous pourrons rentrer chez nous.
- Tu peux me rappeler l'adresse ?"
Silence. C'est bon, il est grillé. Le fait qu'il ne lui demande pas de se calmer lui avait déjà donné un indice. Damian n'attend pas un seul mouvement de sa part pour le mettre à terre et l'assommer en frappant la jugulaire. Il regarde ensuite la chauve souris, en se montrant dur et peu enclin à s'excuser. À ses yeux, il n'y a pas matière à s'excuser. Alors il attend que le monstre approche en lui tendant la statuette.

(...)

Selina n'a pas réussi à aller très loin. Couverte d'ecchymoses, les muscles la tirant en tout sens et à moitié assommée par sa colère et sa peine, elle est restée suffisamment à distance pour ne pas se faire attraper par le GCPD. Elle avait coupé tout communication avec Alfred, retirant sa trace et son petit réseau pour ne plus entendre que les sirènes des voitures de police. Elle tremble de douleur et de froid, mais aussi de chagrin, et la personne à l'autre bout du fil, qu'elle appelle pour venir l'aider est déboussolé.
"Slam ... s'il te plaît. Viens me chercher. J'ai ... besoin de ton aide ... pour aller chez Thompkins."
À vif, et complètement brisée par cette soirée éprouvante, Selina profite après son brin de conversation rassurante avec le détective, de ce laps de temps où elle peut enfin se retrouver seule. À nouveau seule, rongée par la culpabilité qu'ont enclenché les événements, mais elle s'en remettra, comme toujours. Elle évitera juste de croiser à nouveau le chemin d'artefacts anciens pour un long moment. Mais là, dans la situation actuelle, elle ne s'en soucie pas. Elle a besoin de pleurer de douleur, de jurer et de se laisser aller à la tristesse qui brûle à petit feu son coeur. Personne ne mérite personne. Tout ce qui compte, c'est d'être accepté à sa juste valeur par l'autre.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyJeu 28 Fév - 17:46

 « Damian... »

 « Père ! Tu vas bien ? Tu es sacrément amoché... »

Bruce pousse un grognement, faisant jouer ses bras et ses jambes. Cet épisode passé dans le corps d'une chauve-souris n'est clairement pas l'un de ses meilleurs souvenirs.

 « Où est Catwoman ? »

 « Elle est partie, en colère. J'ai... j'ai peut-être été un peu dur avec elle. Mais elle n'a même pas essayé de discuter, et elle s'est tirée. La statuette est dissoute, je l'ai détruire. Le drap est brûlé, et le GCPD a encerclé tout le bâtiment. On doit aller à leur rencontre. Leur expliquer. »

Le Chevalier Noir observa un instant son fils sans rien dire. Il connaissait Damian, il savait comment il se comportait et quel était son sentiment à propos de Selina. Il n'était pas étonné que des mots durs avaient été échangés. Et... il était incapable de lui en vouloir. Car c'était son fils. Son héritier. Aussi têtu, aussi arrogant, aussi colérique puisse-t-il être. Il faisait ce qu'il fallait pour être la fierté de son père et rejeter l'enseignement de Ra's Al'Ghul. Alors il ne pouvait pas lui en vouloir.

Il finit par sortir de son mutisme.

 « Toi, vas-y. Il est temps que tu prennes un peu les devants, de temps en temps. Va leur raconter ce qu'il s'est passé. Je suis certain que tu sauras trouver les mots adéquats. »

Le front de Damian se plisse. Il comprends, évidemment. Même trop bien.

 « Père, tu ne peux pas juste partir et te lancer à sa recherche ! Elle... elle te nuit, gravement. Elle ne peut pas te rendre heureuse. Et puis tu es blessé, gravement ! Tu ne l'as peut-être pas remarqué, mais j't'ai un peu sauvé la vie de justesse. Ta cape a raccourci de moitié, ton armure est déchirée et ouverte en plein d'endroits, et je parle même pas des dommages internes que tu as sûrement. Je... »

 « Ça suffit. »

Batman avait à peine haussé le ton ; il n'aimait pas s'énerver ni crier sur ses proches. Il était toujours calme et ne montrait que rarement ses émotions. Perdre le contrôle de soi n'était pas une bonne chose. Mais son ton catégorique avait forcé Robin à se taire.

Il s'avança vers lui, et lui plaça une main sur l'épaule.

 « Un jour, tu comprendras peut-être pourquoi j'agis ainsi. Mais pour le moment, fais ce que je te dis. Et préviens Alfred que je rentrerais dès que possible à la Batcave. J'ai besoin d'un peu de repos. Mais avant... je dois régler un détail. »

l s'en alla alors aussi vite qu'il le pouvait sans attirer l'attention du GCPD. Il s'attendait à subir de nombreux sermons en rentrant au manoir, de la part de son majordome... mais il s'en fichait. Pour le moment, il devait retrouver Selina. Il devait lui parler. Ils devaient se parler. Quelque chose s'était produit ce soir, qui avait mis en équilibre plus que précaire les bases construites la semaine précédente. Et il culpabilisait déjà à l'idée que ce soit de sa faute.

Il avait beau y repenser, d'ailleurs, il n'arrivait pas à voir en quoi ce serait effectivement de sa faute... mais les choses étaient ainsi. Il n'avait pas envie de laisser Selina seule ; elle avait besoin de lui. Elle était certainement blessée, physiquement et moralement. Il l'était aussi. Nombre de choses vues ou vécues ce soir avaient été terriblement pénibles. Et... oui, au final, il s'en voulait. Il n'avait pas voulu mettre Cat en danger, mais il l'avait fait. Il aurait du être plus prudent. Et la vision de lui-même, possédé par un autre, par un homme monstrueux, avait été difficile. Pour lui comme pour elle.

Et tout ça... tout ça lui faisait penser au fiat qu'il risquait peut-être de la perdre. Il ne voyait pas comment il parviendrait à s'en remettre, si ça devait arriver. Il ne le montrerait pas, mais serait à jamais brisé.

Enfin, il la trouva. Assise sur le bord d'un toit, recroquevillée contre elle-même. Sa tenue était au moins aussi déchirée et salie que la sienne. Mais elle était plus belle que jamais. Il s'approcha d'elle, restant toutefois un pas en arrière.

 « Cat. Je suis là. »

Autour d'eux, la pluie commença à tomber. A grosses gouttes.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyJeu 28 Fév - 19:05

Nocturnal animals Elle attend, passagère qui n'aspire qu'à trouver son arrêt. Elle sent bien l'humidité venir lui chatouiller les narines, voit bien qu'elle risque de finir trempée, mais elle reste sur ce toit, à attendre sa bouée de sauvetage. Pas de super pouvoirs, pas de chance de s'échapper par hélicoptère ou on ne sait quelle autre folie,  Catwoman reste à attendre et attendre ... assise sur ce rebord et recroquevillée, à étouffer ses larmes. Alors qu'elle se pensait seule, elle le sent, près d'elle, un pas les séparant à peine. Il est là et elle, ne le regarde pas. C'était trop. Trop de choses entrent en conflit, le souvenir précieux de leur soirée au manoir, d'autres plus consensuels, et encore d'autres faits de simples course poursuite entre les toits.
"Oui tu es là."
Elle se fait sèche, froide, distante.
"Ça devrait changer quelque chose ?"
Ce n'est pas une demoiselle en détresse et elle se débrouille comme elle peut pour s'occuper de ses problèmes, avec ses propres ressources. Il pleut, à présent, fortement. Tant mieux, ça lui permettra de cacher certaines choses et de se prendre une douche avant l'heure. Elle se relève alors, et le fusille du regard afin qu'il comprenne qu'elle n'a pas besoin de son aide.
"J'ai déjà demandé à quelqu'un de confiance de m'aider."
Cette petite pique est bien évidemment là pour le blesser.
"Occupes toi de ton fils, et laisse moi tranquille."
Son regard est empli de fureur, mais en le regardant, en osant lui faire face pour affronter pleinement cette résolution qu'elle a prise, tout s'effondre. Cat baisse la tête, sombre et se retient comme elle peut pour ne pas pleurer devant lui.

"Damian a raison. Je ne fais que te mettre en danger pour des raisons matérialistes ou bien chaotiques. Xai Fu, les souterrains de l'East End, le vol des tableaux de Gotham ... et ce soir se rajoute à la longue liste de mes échecs."
Ses poings se serrent, et une sale sensation la prend au niveau du ventre et des jambes, ce genre de sensation qui vous donne envie de vous mettre à genoux et de ne plus vous relever. Mais elle tient. Elle se courbe quelque peu mais tient. Car elle a beaucoup de choses à lui dire. Peut-être fait-elle en sorte de le préserver de ce chaos en agissant ainsi. C'était un homme beau, un homme bon, formidable et elle ... juste une voleuse solitaire qui n'en fait qu'à sa tête.
"Alors arrête de t'accrocher, Batman. Je ... !"
Elle lève à nouveau la tête, le fixe de ce chagrin qui ne peut être couvert entièrement par cette averse. Lui aussi est blessé. Il n'est pas en état, et pourtant, il a pris le temps de venir la voir et de ne pas laisser les choses telles qu'elles étaient. Il faut encore un effort, comme elle a fait l'effort de croire en lui, de lui faire confiance pour que tout se passe mieux durant cette fichue nuit. Il a combattu ses démons et pensé à elle, il l'a serrée comme il ne l'avait jamais serrée auparavant dans ce genre de situations. Alors que dire ... que dire de plus ! le fait qu'elle se sente coupée en deux ses voit au fond de ses yeux. Elle refuse de lui faire du mal. Elle lui en a déjà assez fait, ce soir, de manière plus ou moins volontaire.
"Je suis en colère. Je lui ai dit que je ne voulais plus vous voir."
Oui. Mais ...
"Mais c'est impossible."
Oui, il est impossible de ne pas remarquer à quel point elle tient à lui, malgré les affres qu'ils ne cessent de traverser. Il est impossible encore de se résoudre à l'oublier et d'écouter son fils lui dire qu'elle ne cesse de le mettre en danger. De le rendre vulnérable. Il est impossible de ne pas l'aimer et ... elle se déteste pour ça.

"Je t'aime, Bat."
Elle le dit. Sans qu'un mur ne les sépare, ou bien qu'il ne dorme apaisé non loin d'elle alors qu'elle s'apprête à partir. Sans que personne ne vienne gâcher ce moment, alliés comme ennemis. Selina le dit parce que c'est la vérité, parce qu'ils ont besoin de se le dire, malgré la fatigue et le moral au plus bas. Mais elle le repousse, pose ses mains sur son torse et hésite, en dénote ses doigts qui se plient et font ce qu'ils peuvent pour ne pas caresser la peau visible sous cette armure déchirée.
"J'en ai assez de les entendre dire que je ne me mérite pas, que tu ne me mérites pas ou que je ne te mérite pas. Je sais que nos mondes sont différents."
Et elle, peut continuer d’aimer ce même homme sans un mot, sans un regard, sans un baiser, pendant une vie, pendant une éternité. Parce qu'elle sent ce qu’il sent sans le voir, sans le toucher, sans l’approcher. Comme lors de leurs ébats dans ce bureau, ou bien ailleurs. Les baisers, les étreintes, les soupirs, tout avait été désir et amour, tendresse et confusion. Ce soir aussi, dans leurs tenues respectives il avaient été à fleur de peau, proches. Ses mains se détachent et, voulant garder sa fierté jusqu'au bout, la brune voleuse passe à côté de lui en restant droite et impériale.
"Quand à ton fils et ses leçons de morale, ce sera comme pour toi. Vous pouvez aller paître dans un champ. Vous n'avez pas à dire qui je dois être, ou à m'imposer avec qui je dois être."
Selina se remet à taper le numéro de Slam, à l'appeler à nouveau, mais celui-ci ne répond pas. Peut-être est-il sur la route, coincé dans les bouchons qui doivent maintenant gorger certaines artères de la ville suite à ce petit problème au musée. Elle le rappelle une seconde fois, une troisième fois, sans succès. Avant de céder, de se tourner légèrement vers Bruce. Il a beau être affaissé par les épreuves de ce soir, muré dans on ne sait quelles pensées, son profil est admirable. Beau, noir, blessé, torturé. Il y a tant de choses que l’on ne s’explique jamais. Pourquoi a-t-elle rencontré cette personne ? Pourquoi est-ce que ce chapitre est si dur, si cruel, si long, si trouble, si puissant mais si beau et bon ? Et elle n'explique pas son attirance pour Bruce Wayne alias Batman. Elle aime cet homme dans ses imperfections, mais aussi ses perfections. Bon dieu ... quel homme magnifique. Le mérite-t-elle seulement. Selina soupire et étouffe une plainte puis, détourne son regard, en appelant cet abruti de Slam Bradley qui ne sait utiliser son téléphone que lorsqu'il le confond avec sa flasque de whisky.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyJeu 28 Fév - 20:30

La pluie tombait sans relâche, désormais. Trempé, de plus en plus transi de froid, Bruce était tenté de partir comme ça pour se réfugier dans la Batcave et ne plus en sortir pendant longtemps. Il savait ce qu'il était en train de se passer. Il l'entendait, le voyait. Il restait donc là, immobile, perdu dans ses pensées, laissant la pluie ruisseler sur son corps blessé. Il n'avait pas la force d'esquisser un geste. La lune, à travers les nuages, la pluie tombant en trombes, et le Bat-signal dan le lointain lui renvoyaient tous les trois la même chose : son échec. Un échec de plus. Car il n'avait pas su être à la hauteur pour Selina.

Il avait échoué, et perdu peut-être à jamais, la seule femme avec qui il avait jamais eu envie d'être heureux. La seule femme qui pourrait, un jour, le convaincre d'arrêter. La seule femme avec qui passer du temps signifiait vraiment quelque chose, pour lui comme pour elle. Et il avait échoué. Il n'avait pas réussi à être l'homme qu'il fallait. Il n'avait pas su relever ce défi. Le Chevalier Noir de Gotham était donc, dorénavant et à jamais, condamné à la solitude.

Il y eut un grondement soudain, et un vif éclat de lumière ; l'orage arrivait sur la ville. Il entendait Selina frissonner de froid dans son dos, et il l'entendait essayer sans relâche de passer son appel.

Et les mots vinrent :

 « Je t'aime aussi, Cat. »

Nouveau coup de tonnerre. Le vent se mit à souffler, balayant le toit et les deux amants de son implacable pouvoir, projetant la pluie sur eux.

 « J'ai envie de te le dire depuis le premier jour. Depuis le premier baiser. Depuis la première fois. Tu étais déjà telle que je te vois, même si tu avais les cheveux plus longs, et un costume différent. Je te voyais belle, féroce, fière, indépendante. Tu ne cherchais pas l'approbation de quelqu'un, ni même à plaire. Tu cherchais juste être toi-même et à ne pas laisser les autres te dire qui tu devais être et quoi faire. Je t'ai aimée dès ce jour, et même si j'ai mis longtemps avant de m'en rendre compte... ça n'a jamais été aussi vrai que depuis cette nuit chez Graveson. »

La tempête est sur Gotham, et dans le cœur du Batman. Il n'a pas l'habitude des grands discours. Mais comme Cat se tait, il parle. Car il a maintes choses sur le cœur. Et c'est certainement le dernier moment où il peut les dire.

 « Je n'ai pas connu que toi, tu le sais. Avant même qu'on se rencontre, j'étais Bruce Wayne, grand séducteur et excentrique notoire. Mais les années m'ont fait ralentir beaucoup de choses, car à chaque fois, il manquait quelque chose. Un sentiment d'être incomplet me hantait à chaque, un sentiment qui ne disparaissait qu'après avoir été en ta compagnie. J'ai fait un vœu, enfant, et je m'y tiens depuis toujours et continuerai de le faire encore demain. Mais quand tu es là, j'ai envie d'oublier ce vœu. Pas parce que j'approuve ou ferme les yeux sur ce que tu fais, mais parce que je ne veux pas être Batman en ta présence. Le Chevalier Noir fait parti de moi, il est moi et je suis lui. Mais comme l'a prouvé la soirée de la semaine dernière, je peux aussi être moi-même, pleinement, entièrement, à tes côtés. Sans masque, sans costume. »

Il ne bouge toujours pas. Parce qu'il est ainsi. Il se confie, droit et fier lui aussi. Et il sait... ou du moins espère... qu'elle écoute toujours. Qu'elle n'est pas partie. Il pense qu'il l'aurait su, qu'il l'aurait entendu.

 « Un jour, me disais-je, je trouverais le courage d'ôter le masque et de te dire que je t'aime. Un jour, je pourrais enfin me dire que c'est assez, et que je devais te le dire. Mais ce jour n'est jamais arrivé, car la vérité, c'est que je suis lâche. Je suis lié par mon vœu et par ce que je fais, par vocation. Je me sens incapable d'être heureux, et pire encore, je ne crois pas y avoir droit. Car telle est ma mission, mon vœu. Cette pensée ne cessait de m'effrayer et de me tourner dans la tête : et si un jour je lui disais, qu'adviendrait-il de nous ? Arrêterions-nous pour vivre normalement, et laisser la place à d'autres ? Alfred dirait que oui, nous méritons largement de passer du temps loin de tout ça. Qu'on a suffisamment fait notre part. Mais j'aime être Batman, comme tu aimes être Catwoman. Ça aussi, c'est la vérité. »

Il est honnête. Jamais il ne ment. Pas avec elle.

 « Plusieurs fois, j'ai vu la mort de près. Plusieurs fois, j'ai pensé à tout ça, en me posant la question de savoir ce que je laisserais derrière moi en partant. De qui je laisserais, et que donnerais-je à ceux qui restent ? Les garçons et les filles, ainsi qu'Alfred et Lucius, sont sur mes dernières volontés depuis bien longtemps. Mais toi, Cat, tu n'y as jamais été... parce que la seule chose que j'aurais voulu te donner, je ne pouvais pas. La seule chose que j'ai jamais voulu te donner, c'était mon amour pour toi. Alors à chaque fois, depuis notre rencontre, que j'ai pensé à tout ça, je craignais seulement de ne pas avoir réussi. D'être parti sans avoir réussi à te dire à quel point tu es importante pour moi, et à quel point je t'aime. A quel point tu me rends heureux et complet quand nous sommes ensemble. A quel point je chéris et profite de chaque instant qui nous est donné, malgré les travers, les erreurs et les poursuites. Malgré les disputes et les non-dits. Combien de fois est-ce arrivé ? Je ne sais pas. Mais maintenant... »

L'émotion ne le submerge pas, car il ne la laisse pas faire. Mais il sait, il sent, qu'une fois dans solitude de la Batcave, il risque de craquer. Il sait qu'il pourrait bien pleurer, se fissurer, et sombrer dans le désespoir et la honte. Et la culpabilité.

 « Il n'y a jamais eu que toi et il n'y aura jamais que toi. Quiconque prétend le contraire est un menteur, ou un idiot. Ça ne changera jamais, quoi qu'il arrive. Car encore une fois, Cat, la vérité... c'est que je n'aurais jamais envie d'être heureux avec quelqu'un d'autre. Parce que sans toi, la vie n'est pas la même. Tu as tes défauts. J'ai mes défauts. Tu as tes qualités. J'ai mes qualités. Chacun voit des choses en l'autre qui le pousse à rester. Moi, ce que je vois chez toi, c'est ce que j'ai dit tout à l'heure. Tu es belle, forte, fière, indépendante. Et tu refuses de changer qui tu es. Tu fais ce qu'il te plaît, car tu aimes ça. Tu fais des concessions parce que tu veux les faire. Et je suis incapable de t'en vouloir lorsque tu pars au matin, ou pendant la nuit. Parce que tu es ainsi. Parce que, depuis le premier jour, depuis le premier baiser, depuis la première fois, je ne peux pas voir un autre visage que le tien quand je pense au mot bonheur. Je vois ton visage, ton sourire, tes yeux. Je vois ton corps. Je vois Selina Kyle et je vois Catwoman. »

Il ne bouge toujours pas, ne sent même plus le froid. Un autre coup de tonnerre secoue le ciel, la pluie continuant de frapper la ville de Gotham avec l'aide du vent.

 « Peut-être que notre amour est impossible. Si c'est le cas, alors il en est ainsi, et mettre un terme à tout ça n'est jamais qu'une façon de nous préserver. Nous en souffrirons, mais nous nous en remettrons. Et nous ferons avec. Car nous sommes capable, malgré la peine, malgré les regrets, de surmonter tout ça. Mais si jamais il subsiste une chance, si jamais nous voulons y croire, alors peut-être que la réponse doit se trouver là où elle réside depuis toujours : ensemble. Parce que c'est ainsi que nous sommes les meilleurs, et que nous pouvons nous dévoiler plus que nous ne le faisons d'habitude : ensemble. Je ne t'empêcherais jamais de partir. Mais si notre amour est impossible, alors je cesserais de te poursuivre. »

Il a fini de parler. Il esquisse le geste pour utiliser son grappin et partir. Car il n'a plus rien à dire, et il ne veut pas s'attarder et lui causer plus de souffrance. Car il continue de se sentir coupable.

Et il ne cessera jamais de l'être. Parce qu'il l'aime. Plus que n'importe qui.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyJeu 28 Fév - 23:19

Nocturnal animals Le vent, la pluie, les coups de tonnerre. On se croirait dans un de ces soap movie, au moment de la scène dramatique entre les amants. Mais ces amants eux, ne sont pas des gens ordinaires, ils ne vont pas boire un petit verre de café en lisant leurs derniers articles, ou chercher un job. Non, ils sont justicier ou voleur, indépendants et implacables, voluptueux ou secs. Ils ne cherchent pas le discours dramatique du premier émoi, ils cherchent à mettre des mots sur ces sentiments qui depuis bien des années n'ont fait que grandir et devenir une part de leur vie. Le premier à tout dire, est Bruce Wayne. Selina Kyle se tait, le regarde et en oublie son portable qui peu à peu prend l'eau et s'éteint. Noyé. La femme se noie aussi dans ce discours qui se perd à chaque mot, chaque intonation dans le vent et l'averse tumultueuse. Elle grelote mais ne perd en aucun cas un mot de ce qu'il dit. Car ce soir, il s'agit d'un aveu. Un aveu après plus de dix ans de cavale et de tumultes entre eux. Il ui dit combien il l'aime, combien depuis les premiers instants il n'a jamais cessé de l'aimer. Qu'elle soit sous un de ses déguisements, ou bien avec les cheveux plus longs. Bruce aime tout d'elle, à l'infini.

Mais ... au terme de cette déclaration enflammée qui n'a de cesse de la secouer d'autres frissons que ceux provoqués par le temps assaillant leurs corps, de faire qu'elle le dévisage avec autant de tendresse et d'anxiété, mais aussi encore de la colère, vient le temps du discours moins gonflé d'espoir. Et de triste réalité. À ce moment là, Cat baisse les yeux puis les ferme, avant de laisser tomber sa main tenant le portable près de ses cuisses. Elle demande secrètement à la pluie de faire en sorte de la piquer et de lui faire assez mal pour que la souffrance qui s'empare de son âme cesse d'exister un temps. Il se traite de lâche, mais elle, ne l'est-elle pas. Leur amour est impossible, mais n'est-ce pas parce qu'ils sont deux grands imbéciles ayant peur de remettre en cause leur vie, ou de sauter vers l'inconnu en étant ensemble ? Le bonheur ... oui le bonheur. Le bonheur, c'est d'être contre lui, lovée, à se complaire dans cette torpeur. Le bonheur, c'est de rire, sourire, souffrir ensemble jusqu'à sentir l'un ou l'autre se soutenir pour mieux repartir. Alors quand il termine son discours et lui laisse cet envahisseur annexer entièrement son coeur et ses pensées, il s'apprête à partir, à fuir. Ou plutôt à se résigner à tout laisser derrière lui.

"Tu sais quand nous étions dans le musée, la seule chose qui ne me faisait pas fléchir, aller de l'autre côté, c'était de penser que tu allais revenir. Comme toutes ces fois où tu es parti sans dire un mot, en laissant tes amis, tes fils, Gotham ...moi. J'ai toujours attendu ton retour et attendu que tu me poursuives à nouveau. Au début c'était par jeu et curiosité, mais ... aussi ... par attirance."
Est-il bon de dire tout cela, en sachant qu'il vont sans doute se séparer pour se préserver l'un de l'autre ? Il valait mieux le dire pour qu'aucun faux semblant ne soit laissé de côté.
"Tu m'attirais. J'étais subjuguée par cette force émanant de toi et cette volonté que tu portais tel un étendard. Puis, j'ai connu tes doutes, certaines de tes souffrances. Certaines de tes faiblesses. Et cela a été le fruit de certaines déceptions, déchirures que j'ai préféré soigner seule. Mais jamais, je ne t'ai oublié."
Elle frissonne et plaque ses mains contre sa peau, devenue glacée. C'est sûr, demain, elle va se retrouver avec une fièvre à en crever.
"Avec ou sans masque, avant ou après, tu n'as pas cessé d'être une partie de moi. Je ne sais pas, Bat. Je ne sais pas si notre amour est impossible, je ne sais pas ce qu'il se passerait si jamais nous sautions le pas. J'ai vu la mort de certaines de tes amantes t'affecter, j'ai compatis en silence à ta peine ... tes peines. J'ai essayé d'être là, sans chercher à profiter de toi. J'ai juste peur. Peur de te changer. Que tu ne te sentes plus Batman, alors qu'il est une part intégrante de toi."
C'est à elle de faire un pas vers lui. Elle lâche sans vraiment s'en rendre compte ce portable et s'avance vers cet homme caché derrière un masque, à la mine assombrie par le regret et la dure croyance qu'il est en échec.
"Ce soir, cette histoire m'a donné le courage de te dire ces mots Bat. Je ne vois pas ça comme un échec, tout du moins pas dans son entièreté. Tu as fait ce qu'il fallait. Alfred et Damian ont fait ce qu'il fallait. J'ai été à l'origine de ce que tu considères comme un raté. Mais ce n'est pas un raté car je t'ai fait confiance, et nous avons décidé tous les deux de nous mettre dans cette situation."
Selina ne le touche pas, elle ne fait que le dévisager, et voir si celui-ci va partir. Si il est aussi lâche que cela, incapable d'entendre sa vérité.
"Tout ce que tu as dit, je l'ai pensé des centaines de fois. Alors penses-tu que tu ne me mérites pas ? Et moi dois-je penser que je ne te mérite pas ? C'est ce qu'ils nous ont tous dit ce soir. Je leur réponds que c'est eux, qui ne nous méritent pas."

Un long silence s'en suit, durant lequel elle le regarde sans attendre du bon ou du mauvais. Pour le mauvais, elle s'y prépare. Car telle sera sa décision et telle sera la souffrance qui devra en découler. Une décision dure, mais qui sera là aussi prise ensemble. Ils saigneront ensemble, mais en allant se réfugier chacun de leur côté. La brune se décale et commence à se mettre sur le rebord, prête à partir, son fouet en main. Sans doute chutera-t-elle ou sera-t-elle ralentie dans sa course par ses nombreuses blessures, mais elle a aussi assez attendu. Et elle veut respecter sa décision, leur décision.
"Je ne veux pas être ce qui te rend coupable Bat. On se tait quand on est trop heureux, on se tait encore quand on est trop malheureux. Et ce soir je ne me sens ni l'un ni l'autre. J'ai appris grâce à des esprits qu'on peut encore aimer malgré les erreurs et les trahisons. Et j'ai parlé."
Mais elle veut le voir partir, pour être sûre que tout soit fait ensemble. Qu'il n'y ait aucun regret malgré les tremblements qui commencent à parcourir les voix et les yeux cherchant un moyen de faire disparaître dans ces torrents d'eau tombant sur Gotham, ces larmes. Face aux gratte ciel et à côté de ce chevalier noir, Catwoman le dit, poitrine compressée de toutes parts, comme si l'on venait de couleur une plaque de fer pour qu'elle n'entende plus son coeur battre.
"Reste."
S'il te plaît, reste. Elle ne sait pas si il s'agit d'un amour impossible. Mais elle l'aime, passionnément. Mais cette demande est effacée par le tonnerre, seul reste ces lèvres qui ont bougé et qui, certainement n'on pas été regardées. Par honte et par peur. Là est la triste vérité.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyVen 1 Mar - 0:32

Il se sentit plus vivant que jamais quand, observant Selina, médusé, fasciné... il la vit sur le bord du toit. Il la vit... et son regard ne pouvait s'en détacher. Parce qu'elle se tenait, si fragile, si seule... et si trempée qu'il se rendit compte, seulement maintenant, à quel point ce déluge était en réalité autant un symbole de la fracture entre eux qu'une réelle opportunité. Car l'orage et la pluie, dans tout leur tumulte, dénotait bien la nature de leur relation : chaotique, indomptable... et pourtant si forte et si naturelle.

 « Cat... »

Il posa une main sur son épaule... puis la ramena doucement vers lui. Ils se rapprochèrent, corps contre corps, malgré leurs douleurs et la pluie, le vent et l'orage. Ils se fixèrent un instant. Un seul instant, bref, fugace, mais où tant de choses furent dîtes, encore une fois, qu'il leur suffisait. Ils avaient déjà beaucoup trop parlé. Ils avaient déjà perdu beaucoup trop de temps en vaines argumentations.

Leur attirance était mutuelle. Leur amour aussi. Qu'importe les autres. Ce n'était pas à eux de choisir.

Alors Bruce eut un sourire, et retira son masque. Aussitôt, ses cheveux furent trempés, son visage ruissela d'eau, et ses yeux bleus se perdirent dans le regard de Selina, qui avait elle aussi le visage gorgé d'eau. Il contempla cette femme sublime, et n'eut plus aucun doute sur leur lien, si profond, si chaotique, si terrible et si intimidant soit-il. Et il sut que jamais il ne se pardonnerait, s'il n'essayait pas. Il appuya son front contre celui de la jeune femme, ignorant la pluie et la tempête. Rien d'autre n'avait d'importance, car ils étaient là, tous les deux, ensemble.

 « Je t'aime Cat. Et rien ni personne ne changera ça. Je... »

Il hésita, puis se reprit. Non, plus question d'hésiter.

 « Viens avec moi. Rentrons au manoir. Et prenons du repos. Toi et moi, ensemble. Partons quelque part, n'importe où, ensemble. Trouvons une destination qui plaira à tous les deux, et allons passer une semaine, peut-être même, loin des soucis du monde et de l'Univers. Ne soyons plus Batman et Catwoman, soyons nous-même, pour un temps. Gotham peut attendre, le reste du monde peut attendre, il n'est pas aussi important à mes yeux que toi. »

Car, tels l'orage et la pluie, ils sont souvent séparés, mais constamment liés. Bruce sourit toujours, puis pose ses lèvres sur celles de sa compagne. Et il l'embrasse alors avec plus de tendresse que jamais, y mettant non pas cette fois une simple passion, mais bien un gage de ses sentiments. C'est un baiser, mais aussi une promesse. Celle qu'ils peuvent essayer d'être heureux ensemble. Et qu'ils peuvent essayer, pour ça, pour tout. Il l'enlace, et la douleur s'efface complètement pour faire place à leur bonheur.

Car même si elle n'a pas encore pu lui répondre, le Chevalier Noir espère que la jeune femme acceptera. Qu'elle aussi aura envie d'essayer d'être heureuse, avec l'homme qu'elle aime, à défaut d'être normale. Car ils ne seront sans doute jamais normaux, ni l'un ni l'autre. Trop de choses les séparent de la normalité. Et de toute façon, ils n'en veulent pas. Ils veulent simplement l'autre, pour ce qu'il est, et ce à jamais. Bruce en a conscience, et il sait qu'il peut de toute façon se permettre un temps de repos.

Dix ans à se poursuivre. Dix ans pour s'avouer quelque chose qui leur fait peur, même encore aujourd'hui. Mais surtout, maintenant, ils peuvent l'affronter ensemble. Et alors, il n'y a plus de raison d'avoir peur.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyVen 1 Mar - 11:25

Nocturnal animals Elle a essayé. Essayé de se sentir prête si jamais il avait fallu se séparer, essayé de se sentir prête si jamais après cet aveu commun ils pouvaient. Et Selina voit qu'elle n'aurait jamais pu se préparer et encaissé cette réalité. Quand il la prend à l'épaule, cette épaule nue et ankylosée, Bruce prend toutes les précautions qu'il faut pour ne pas lui faire de mal. Il veut juste qu'elle descende, se rapproche et que cette réalité ne se torde pas sous le poids de la tristesse. Alors elle descend, se rapproche, touche son corps du sien dans une légère pression et ce contact semble la faire revivre. Non, il y a bien plus que ce contact, il y a ce regard fugace ou leurs yeux, si verts, si bleus, brouillés par la pluie où ils se rencontrent, une nouvelle fois. Ce soir, aucun d'eux n'est ailleurs, aucun ne va s'arracher à l'autre pour une histoire de criminel ou bien de bijoux ou papiers à voler. Elle se détache pour regarder chaque blessure visible et soupire, désolée de l'avoir entraîné dans cette histoire, pour une paire de boucles.
"Bat ..."
Il vient de retirer son masque, laissant ses mèches se tremper, venir chatouiller ses sourcils d'habitude froncés dans son sérieux. Il lui sourit et elle se perd dans ce sourire et ces yeux. Il est Batman, Bruce Wayne, mais il est aussi l'homme qu'elle aime, vers lequel sans cesse, elle se tourne. Il l'aime, et elle l'aime, c'est tout ce qui compte. Au diable Gotham et Damian, au diable les esprits envieux et ce tonnerre qui assassine de son fléau. Lorsque leur front se pose l'un contre l'autre, ce sont eux qui comptent, et rien d'autre. De sentir leur peau se toucher, d'apprécier ces cheveux plaqués se frotter légèrement et sourire. Comme lors de ces quelques courses poursuite où un Batman surveille une Catwoman, où un Bruce Wayne rencontre une Selina Kyle.

Et dieu que Selina Kyle se satisfait de la vision de son amant. De ses cheveux commençant à grisonner et de ses traits marqués par bien des épreuves. Alors comme ça, il veut partir, loin de Gotham avec elle. Elle secoue légèrement la tête en souriant comme une pauvre adolescente énamourée et frotte son front contre le sien. Est-ce bien raisonnable de laisser Gotham sans son Batman. A-t-il seulement écouté ce qu'elle a dit, ou se souvient-il de ses propres paroles. Il est si impulsif et impatient par moments ... ça ne fait que le rendre plus charmant. Ses lèvres sont douces, si tendres en déposant ce baiser qu'elle en oublie sa lèvre fendue. Son étreinte la fait souffler de plaisir et la ferait presque céder à ses demandes. Non, elle cède. Elle passe une main dans ses cheveux mouillés et caresse en reprenant ce baiser par d'autres, plus courts. Son autre main vient elle aussi à la rencontre de la chevelure brun sombre.
"Tu es sûr ? Pas pour le manoir, mais pour Gotham. Pour partir et tout laisser en plan."
Quand il la regarde à nouveau, rien ne change. Et Selina sent son coeur faire un bond. Il est sérieux. Selina l'enlace alors pour cacher son trouble contre sa nuque, sentant ces émotions la prendre au corps, et le bonheur.
"D'accord, mais pas plus de trois jours."
Plus qu'une nuit ensemble, un compromis. Elle veut passer du temps avec lui, continuer d'apprendre à être cette femme lorsqu'elle est à ses côtés, mais ne pas non plus le détourner de ses devoirs. Ils s'aiment mais ils restent Batman et Catwoman. Elle souffle contre la nuque de Bruce, froide, trempée et sent que toute sa tension s'est envolée. Malheureusement la douleur revient et elle gémit.
"Ou quatre ... si tu tiens à ce que cela se fasse dans la foulée de cette nuit. Mais ne renie pas Gotham pour moi."

Car Gotham fait aussi partie d'elle, comme la ville fait partie de lui. Ils sont nés en Gotham, ils vivent et subissent ses jugements depuis si longtemps. Ce serait se renier et sans doute basculer dans ce qu'ils redoutent le plus. Il ne faut pas. Elle ne veut pas. Ses mains glissent le long de ce visage trempé pour le rassurer, lui exprimer qu'elle ne lui en veut pas d'avoir dit ces choses sous le coup des sentiments. Car elle aussi y a pensé. Elle a pensé à cette option folle de partir et de vivre loin de Gotham temporairement. Oh elle l'a déjà fait, en allant dans des pays comme la France, la Grèce, le Brésil ou bien encore la Chine. Mais partir avec un être cher, jamais elle ne l'a fait. Pas même avec Maggs ... elles n'en ont pas eu le temps.
"On y va ?"
Un dernier baiser déposé sur ses lèvres et Selina se décolle, lentement, féline et gracieuse, à reluquer le Batman de haut en bas avant de commencer à sourire. C'est elle qui a le grappin en main, subtilisé au chevalier noir. Elle part vers l'autre côté du toit, un peu fatiguée et frissonnante sous cette pluie glaciale tout en ne cessant pas de le regarder et le provoquer.
"Attrape moi, Bat."
Elle déclenche le grappin, le tient à deux mains sans cesser de le dévisager, sans se soucier de son avancée ou de son immobilité. Elle se fiche de savoir tout cela en levant la tête vers ce ciel couvert par ces épais nuages, et en prenant sur ses yeux cette pluie qui soudain lui paraît salvatrice. Selina Kyle est heureuse. Et, elle s'élance dans le vide.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyVen 1 Mar - 13:06

Avec un sourire, Batman se lança alors à la poursuite de Catwoman. Il savait qu'elle ne s'envolerait pas sans lui, plus maintenant. Qu'elle ne chercherait pas à partir pour ne jamais revenir. Elle l'aimait autant qu'il l'aimait, et même si c'était encore loin d'être parfait, ou le bonheur absolu, ils étaient ensemble. Et c'était tout ce qui comptait pour le moment. Gotham pouvait attendre : les garçons et les filles sauraient gérer correctement la protection de la ville pendant son absence. Et Alfred les préviendrait... à moins qu'il ne le fasse lui-même.

Hmm.

Ils volent ensemble à travers Gotham, sous la pluie et l'orage. Tantôt c'est elle qui est devant, menant la course-poursuite avec un sourire espiègle ; tantôt c'est lui qui s'empare de la tête et qui incite la jeune femme à le rattraper également. C'est perturbant, risible, enfantin : un jeu de chat et de souris, mais qui les amuse tous les deux. Qui leur permet de voir à quel point ce jeu, par lequel tout a commencé, est en fait leur jeu. Le jeu de leur amour. Ces quelques jours à passer ensemble ne seront pas les derniers, mais ils seront un début de quelque chose. Ils seront la preuve, l'ultime preuve, dont ils ont besoin pour avancer ensemble.

Un rappel, nécessaire et bienvenue, qu'ils sont avant tout des êtres humains et non pas juste leurs alter ego. Il en a besoin, elle en a besoin. Il doit pouvoir voir que le bonheur est possible. Elle doit pouvoir voir que l'amour ne la rendra pas faible. Ensemble, encore et toujours, ils avanceront.

 « On dirait que l'orage se calme. »

Effectivement, après un certain temps passé à travers la ville, les deux amants peuvent voir que la pluie cesse petit à petit. L'orage et les éclairs s'éloignent, eux aussi, en direction de Metropolis. Alors ils ralentissent, doucement, leur poursuite. De toit en toit, ils finissent par prendre, tacitement, la même destination. Ils savent où ils ont envie d'aller, où ils doivent aller. Ils savent très bien où se situe le début de leur repos. Mais comme rien ne presse, car ils veulent passer plusieurs jours ensemble, ils prennent leur temps. De toit en toit, ils volent, grimpent, se poursuivent, se retrouvent... pour parfois se rapprocher beaucoup, physiquement. Des baisers, des caresses, tout un jeu, avant de laisser l'autre en plan pour être poursuivi et recommencer.

Et au fil du temps, une conversation se tient. Où aller ? Leur pays est aussitôt mis de côté, ni l'un ni l'autre ne voulant y rester. L'Amérique du Sud et sa chaleur ? L'Afrique et ses secrets ? L'Europe et son tourisme inégalable ? L'Asie et ses contrées luxuriantes et exotiques ? Que de choix, que d'idées, et aucune qui ne semble être à même de vraiment les satisfaire. Alors ils continuent d'évoquer des lieux. Ils continueront de le faire même pour le reste de la nuit, quelle que soit leur occupation.

 « Je connais une plage paradisiaque en Malaisie. On peut y louer une villa et avoir une solitude au paradis pendant plusieurs jours. Il y a aussi les plages d'Australie, même si elles risquent d'être bondées de touristes. Ou on peut essayer le bord d'un lac, au Japon ou en Chine ; relaxation dans l'isolement le plus complet, avec un petit palace rien que pour nous. De toute façon, je pense qu'on est d'accord sur ça : il nous faut au moins un grand lit, une vue sur la mer ou un lac, et beaucoup d'espace. »

Le sous-entendu est limpide, évidemment, mais quoi de plus normal entre eux ? Ils pouvaient parler d'absolument tout et rien, et surtout de ça. Car après tout, c'était parfaitement logique d'aimer ça, et d'aimer en parler entre eux.

 « Ou on pourrait demander à Graveson de nous prêter son manoir pour une petite semaine... »

Un trait d'humour, rare, éphémère, mais touchant, alors que le manoir Wayne se dessine petit à petit comme étant effectivement leur destination.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyVen 1 Mar - 15:43

Nocturnal animals Sauter de toits, en toit, se regarder, sourire, parfois se rater, grimacer, pour ensuite recommencer la course. Puis s'arrêter le temps de se retrouver. Là il ne s'agit plus que d'un simple jeu de chauve souris rattrapant le chat voleur, il s'agit l'accomplissement de cette partie et de leur foi, en ce qui commence à prendre forme. Ensemble, oui ensemble ... ils parcourent Gotham sous la pluie battante à en perdre haleine et parfois s'arrêtent pour reprendre leur souffle, et se reprendre, l'un contre l'autre. Cela peut paraître stupide, ou avoir un amer goût de romantisme, mais qui ne l'est pas quand on aime. Et il la regarde en souriant, pendant qu'elle tend les bras comme toutes ces fois où il l'a arrêtée. Ils s'accordent un léger baiser sur leurs lèvres glacées, puis repartent en courant car le jeu n'est pas terminé. Ce n'est que lorsque la pluie s'arrête petit à petit que Selina reprend conscience de ce qu'ils ont choisi. De ce qu'impliquera le fait d'être ensemble, au delà de cette période de quatre jours. Mais en ce ciel qui s'éclaircit peu à peu, elle voit aussi là un espoir d'être, de ne plus se sentir vide et en recherche constante de l'autre.

Viennent les suggestions de lieux. Certaines évoquent plus d'intérêt que d'autres, mais toujours les deux amants pèsent le pour et le contre avec parfois beaucoup de sagacité, et d'autres fois juste des avis bien personnels sur les lieux évoqués.
"Mmmmh non pour la Chine. Visitée et revisitée et ... je ne suis pas la bienvenue dans certains quartiers. Pourquoi pas la Malaisie. Quoique non je crois qu'un de mes contacts ne va pas se gêner pour tenter de me solliciter. Ça gâchera notre tête à tête."
Oh elle ne parle pas boulot, elle veut juste éviter que le boulot s'immisce dans leurs plans. Lui, pense aux lieux, elle, fait en sorte qu'ils soient tranquille pendant tout le long de leur séjour, sans Gotham bis. Mais son sourire s'agrandit quand elle pense au lieu paradisiaque qui pourrait les accueillir, à son évocation de Graveson, qui ne manque pas de faire remonter quelques souvenirs et sensations. Bruce peut l'entendre ronronner de plaisir, un plaisir qu'il lui procure et auquel elle répond sans s'embarrasser. Et ... le fait qu'il négocie maintenant une extension de temps, ne fait que la rendre plus rayonnante.
"Graveson n'a pas de lac près de son manoir à ma souvenance. Juste une fontaine et je me vois mal barboter avec toi dedans. À moins que ce ne soit une envie de tester l'espace ?"
Et les sous entendus continuent. Les regards en coin suivent. Cette conversation, en suivra bien d'autres, sans cesse les sujets se renouvelleront, passeront du plus cocasse au plus sérieux dans des oscillations frénétiques. Preuve en est qu'ils commencent à parler ou se moquer avec finesse des dernières excentricités gothamites, ou bien des nouvelles tendances de leur pays.

"Cinq jours."
Finit-elle par dire quand ils arrivent au niveau du manoir. Les négociations sont rudes mais elles finissent par devenir un petit jeu temporaire, dans lequel les amants se chamaillent et tentent chacun d'obtenir ce à quoi ils aspirent tant.
"Trois jours et demi (...) Quatre jours et quatorze heures (...) Quinze heures (...) Cinq jour et une heure pour nous aimer encore."
Une semaine ? Une semaine. La pensée vogue dans l'esprit de Selina. Une semaine Bruce, n'est-ce pas trop pour une première fois ? Mais est-ce vraiment une première fois. Ils sont maintenant face au portail du manoir, tout du moins, côté est. Pas au niveau de la porte d'entrée. Elle regarde ce grand bâtiment luxueux où habite le chevalier noir et elle sourit. Elle repense à cette fois où elle a eu l'audace de se mettre dans le plus simple appareil lorsqu'elle a découvert son identité secrète, sans cesser de regarder la loupe de chaque caméra qu'elle croisait.
"Cinq jours et quatre heures. Il y a aussi la Thaïlande. Tu es déjà allé dans la baie de Phang Na ? Normalement à cette époque de l'année on ne sera pas trop embêtés par les immenses flots de touristes chinois. Ou bien en Islande ? Non il n'y a pas beaucoup de lacs là bas."
En quoi cela changerait-il la donne ? Un geyser, ou un lac, tous deux sont remplis d'eau. Non ça ne change rien, car l'important n'est pas là. L'important est cet homme détrempé qu'elle ramène vers elle pour l'embrasser encore une fois, contre les barres de ce portail. Ils prennent le temps d'être ensemble, même amochés et mal en point, à parfois grogner ou siffler entre leurs dents quelque désapprobation. Puis, Selina sort de nouveau le grappin volé, qu'elle glisse de nouveau sur la ceinture de Bruce.
"Je te rends ça. Sinon je vais finir par en monter une collection. On passe par le petite porte ?"
L'idée de devoir passer par la grande ne la gêne guère, et il faudra de toutes manières demander le concours d'Alfred pour certains soins. Mais elle veut y aller doucement. car ce genre d'engagement est nouveau pour elle. Il va demander du temps, de la patience, bien plus de confiance et d'honnêteté même si ... ils resteront ce qu'ils sont. Rien ne peut changer ce pour quoi un humain est né, et comment il est créé au fur et à mesure des années. Mais peut-être qu'à force de compromis, on peut continuer à penser à l'autre comme on vit. Toujours, malgré les épreuves. Et ce soir, d'une certaine manière, ils ont surmonté cette première épreuve malgré les doutes subsistant. Selina sait rien qu'en le regardant, qu'elle pourra faire ce pas. Avec lui, et pas un autre.

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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyVen 1 Mar - 21:35

 « Hmm. La Thaïlande c'est sympa. Mais je crois qu'on peut sûrement trouver mieux. Je suis certain que je dois pouvoir nous dénicher un coin absolument perdu, sans Internet – sauf pour moi car je suis Bruce Wayne – en plein milieu du Sahara... alors je pense qu'on devrait pouvoir réussir à se dégotter quelque chose d'intéressant. Mais on a encore un peu de temps pour y réfléchir, la nuit n'est pas finie. »

Il regarda autour de lui, comme s'il avait repéré quelque chose ; mais ce n'était qu'une simple vérification de routine. Comme à chaque fois qu'il venait. Il ne s'en préoccupe pas plus longtemps, car il n'y avait de toute façon rien de plus à voir. Il jeta un coup d’œil à Cat, comme pour s'assurer qu'elle était encore là.

 « Allons-y. La Batcave nous attends. Et j'ai besoin de prendre une douche. »

Il avait besoin de se soigner un peu, et toute humeur lascive devrait attendre ; ni lui ni la jeune femme n'était en état de se donner à fond dans un moment aussi intime pour le moment. Ils descendirent donc dans les profondeurs, avant d'atteindre enfin la fameuse Batcave, que Bruce avait aménagé tous les jours depuis une vingtaine d'années. A l'origine un simple refuge en cas de repli, c'était devenu une base secondaire pour plusieurs personnes en même temps. Une chambre avec salle de bains et coin cuisine lui servait, au cas où il en avait besoin ici. La Batmobile et le Batwing étaient là, correctement nettoyés et rangés, ainsi que le Batordinateur. Le coin destiné à la gym et aux exercices était plus loin. Il y avait également l'ascenseur pour remonter dans le manoir.

Et évidemment... Damian était là, avec Aflred. Ce dernier eut un sourire en voyant arriver le duo, mais pas l'adolescent ; il avait les bras croisés et un air maussade. Par réflexe, Bruce plaça un bras rassurant dans le creux du dos de Selina.

 « Je vais régler cette histoire, maintenant. »

Alfred fut le premier à réagir :

 « Monsieur, miss Kyle et vous êtes blessés. Vous devriez vous reposer, maintenant. Cette discussion peut attendre. Maître Damian est certes en colère, mais... »

 « Non Alfred. Ce doit être fait maintenant. Histoire de dissiper toute gêne, dès maintenant. Damian ? »

 « Père. »

 « As-tu quelque chose à me dire, concernant Selina ? »

Le garçon hésita, puis se lança.

 « Je n'approuve pas ton... attirance, pour elle. Je n'arrive pas à concevoir le fait que tu sois attiré par une criminelle. Mais... père, es-tu heureux ? »

Bruce tourna la tête vers Alfred, lequel eut un petit sourire avant de s'effacer. Il tourna ensuite la tête vers Selina, et l'embrassa tendrement. Il savait ce qu'il allait répondre. Il savait également que maintenant, il avait bien l'intention de se reposer. Avec elle. Auprès d'elle.

 « Oui, Damian. Je crois bien que je le suis. Maintenant, si tu le permets, Selina et moi avons... beaucoup de choses à nous dire. Et je vais être absent pendant quelques temps de Gotham. Une semaine. Je te laisse la ville. »

Ils s'éloignèrent, Selina et elle, en direction de l'ascenseur supposé les amener au manoir. Une fois seuls à l'intérieur, le Chevalier Noir enleva enfin son masque, ses gants, puis glissa une sur celle libre de la jeune femme. Il la serra doucement, et la laissa s'appuyer contre lui. Il sourit, puis rompit le petit silence qui s'était installé entre eux :

 « Je crois qu'une chambre nous attends. A moins que tu ne préfères un autre endroit ? Je crois que j'ai besoin de quelques petits soins à... certains endroits. Et toi aussi. Là, par exemple. »

Il lui toucha un des endroits en question, fort heureusement situé à un endroit très suggestif. Avec un autre sourire.
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptyVen 1 Mar - 23:41

Nocturnal animals Un ange passe pour la femme chat. Non pas qu'elle soit du genre à se taire ou même à se montrer absente mais disons que les problèmes inhérents dans la BatFamily, la relation assez complexe entre Damian et son père, ce ne sont pas ses problèmes. Et ... elle ne se sent pas vraiment prête à devoir encore affronter les paroles cinglantes du fils de son amant. Elle risquerait même de se montrer bien plus vindicative, si jamais il se retrouvaient en face à face. Quelques regards sont tout de même échangés entre elle et Alfred, des regards emplis de bienveillance et de remerciement. Évidemment, Damian fait part de son avis. Bruce le lui demande, c'est évident que le jeune homme va donner son avis et montrer sa désapprobation. Criminelle ... elle a l'impression d'être mis sur le même lit que Harvey Dent, Cheetah, Boomerang, ou encore Scarface. Pas de conflit Selina, reste calme inspire et ...
"Mh ? !"
Le baiser de Bruce la prend un peu par surprise, en dénote ses yeux écarquillés et sa confusion. Il confirme ensuite qu'il est heureux et Selina lève les yeux vers le plafond de la Batcave en essayant de cacher son début de sourire. Mais voilà que le sujet de la semaine passée ensemble revient sur le tapis. Oh que non, ça n'échappe pas à la jeune femme, loin de là. Elle qui pensait avoir négocié les termes se retrouve à la case départ. Malgré son ressentiment pour Damian, Selina se sent désolée qu'il doive gérer Gotham par ses propres moyens. Il ne sera pas tout seul, enfin, elle l'espère.

Poussée jusque dans l'ascenseur par ce bras chauffant son dos, la jeune femme reste silencieuse, mais n'hésite aucunement dans ses regards, tous enflammés, à le voir se dévoiler. Leurs mains se lient et elle s'amuse à tendre ses doigts pour qu'il vienne les épouser des siens si larges, et ensuite les serrer. Comme elle se serre à présent contre son corps, en appréciant sa main baladeuse caresser une certaine zone. Une zone qu'il a dû retenir comme étant un des points sensibles de la brune. Mais cela arrive aussi près d'une des entailles faites par ce fichu esprit. Ou bien la chauve souris ? Elle ne sait plus. Ses lèvres s'entrouvrent, ses dents se serrent sous les frissons de plaisir ou de douleur, et, de sa main libre, elle vient passer son index sur les dents et la lèvres inférieure de son amant dans une approche on ne peut plus suggestive.
"Je me suis tue jusque là car ce n'était pas vraiment mes affaires, mais là..."
La main redescend, laissant les lèvres pour venir s'infiltrer sous les parties d'armures détachées au niveau des abdominaux. Elle l'oblige à rester collé contre le rebord de la cabine, bien qu'elle sache qu'il pourrait pertinemment inverser la tendance. Elle vient cependant déposer un baiser sur ses lèvres.
"Merci pour tout à l'heure. Ça signifie beaucoup pour ... nous deux. Mais dois-je te rappeler que tu devais prendre une douche ?"
Elle va exprès renifler sa peau maintenant qu'il a définitivement enlevé son masque et fait une fausse grimace. Oh, il sent la transpiration, l'animal à cause du combat contre la chauve souris et le sang, mais ce n'est pas entièrement désagréable grâce à la pluie. Ce n'est fait que pour le taquiner.
"Oh oui ... je confirme que tu en aurais bien besoin."
Un petit gloussement fuse, suivi d'un rire, et de l'ouverture de la cabine. Au tant profiter de cette échappatoire. Mais Selina se fait vite ramener vers Bruce qui alors la colle d'autant plus contre lui pour qu'elle profite de son parfum d'après mission. Elle le repousse gentiment en retour.
"Laisse moi au moins choisir la chambre."

Et comment dire ... Selina a vite regretté son envie de choisir par elle-même la chambre. Premièrement, elle est tombée sur celle de Dick, ensuite ce fut une qui ne lui plaisait pas au niveau du couleur et de l'agencement, et enfin, la dernière porte qu'elle ouvre mène à un bureau.
"Non. Je sais à quoi tu penses et c'est non."
Oh cette petite interlude avec reviviscence de moments ne manque pas de les faire rire mais non, pas de ça ce soir. Elle referme la porte et en tente une autre. Cette fois, c'est la bonne. Ils arrivent dans une chambre à couleur de vin et de noir sur les draps, et vert amande de mur.
"Eh bien voilà avec un peu de volonté !"
Elle passe ensuite une main dans le bas du dos de Bruce pour lui intimer d'aller jusque sous la douche. Ils s'échangent encore quelques oeillades, malicieuses, ou bien tendres avant que Selina n'essaie de le pousser jusque dans les lieux adéquats pour le nettoyage.
"À la douche. Et je croyais qu'on avait convenu de cinq jours et quatre heures."
Son sourire se fait plus grand. Quand elle triture cette fermeture éclair encore debout et les bouts de son costume encore debout, Selina en restant appuyée contre cette porte repense au fait qu'il soit unique et que personne au monde ne lui fait l’effet qu'il lui fait. Que ses qualités et valeurs transpirent le long de tout ce qu'il est. Heureuse oui. Elle l'est. Et pour une fois, là où elle embarque Bruce, cela ne lui donnait pas l'occasion de se retrouver sous les feux ennemis ou aux prises avec des esprits. C'est un bon début.

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Dernière édition par Selina Kyle le Sam 2 Mar - 8:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: À la faveur du Roi Gorille (PV Batman)   À la faveur du Roi Gorille (PV Batman) EmptySam 2 Mar - 0:27

Le reste de la nuit ne fut, évidemment, pas beaucoup plus reposant que ce qu'ils avaient pu connaître ce soir. Mais dehors, la pluie avait repris de plus belle, et avec elle vint le vent glacial de février. Heureusement fort à l'abri dans le manoir Wayne, Bruce et Selina purent s'occuper d'eux et de leur couple naissant sans considérer la météo, ni même se soucier de tout ce qu'il pouvait se passer en dehors de leur bien-être. Réfugiés tous les deux dans la salle de bain attenante à la chambre de monsieur Wayne, ils purent s'occuper l'un de l'autre sans être dérangé.

Tout commença par un soin nécessaire, à l'aide d'une douche chaude et douce. Mêlant l'utile à l'agréable, les deux amants s'aimèrent pendant un long moment, après s'être assuré qu'il n'y aurait aucun dommage trop sévère pour leurs corps meurtris. Leur passion n'avait, évidemment, d'égale que leur amour, et la tendresse se trouva une juste place dans ce tourbillon de désir, de plaisir et de gémissements.

Au final, Bruce était celui qui avait le plus blessé ; autant par ses nombreux affrontements que par la possession de l'esprit du monstre, qui n'avait guère fait attention au corps du Chevalier Noir. De vilaines coupures s'ajoutaient sur l'ensemble du corps, quelques contusions, mais également un endroit, sur l'omoplate droite, où il garderait très probablement une nouvelle cicatrice. Selina n'était pas en reste, avec des coupures, des griffures et des bleus en pagaille. Mais l'un dans l'autre, ils allaient bien. Ils s'aimaient, ils avaient profité de la douche pour se ressourcer ensemble, et ils étaient prêts à se mettre dans le grand lit. Dans leur grand lit.

 « Et que dis-tu de l'Italie ? Ou de la France ? Il y a sûrement des lacs paradisiaques chez eux, où on serait tranquille pour cinq jours et quatre heures. »

Non, cette conversation n'était pas finie. Simplement, elle avait été interrompue à maintes reprises. Et elle s'apprêtait à l'être encore, car, à force de s'embrasser de nouveau, puis de caresser doucement le corps de l'autre, ils eurent envie de le refaire. Et ils s'aimèrent donc à nouveau, longuement, tendrement, passionnément. Sans sortir du lit, toutefois, car celui-ci était extrêmement confortable, et malgré leur penchant pour les positions et les lieux exotiques, ils adoraient le faire dans un lit.

La nuit continuait de défiler, mais à la différence de la soirée chez Graveson, il n'y avait plus besoin de grande discussion ou de grandes confessions. Ils étaient ensemble, non ? Il n'y avait rien de plus à ajouter, hormis les « je t'aime » soupirés dans les moments de grand plaisir, ou après l'avoir fait. La fatigue les gagnait petit à petit, si bien qu'ils se sentirent tous les deux partir doucement mais sûrement vers le sommeil. Blottis l'un contre l'autre, ils continuèrent pendant longtemps leur conversation, évoquant toujours plus de lieux et de destinations. Nombreuses étaient celles qui plaisaient, et nombreuses étaient celles qui furent rejetées. Le choix était, comme on pouvait s'en douter, extrêmement difficile.

 « Je crois que j'ai trouvé. »

Il s'étonnait de ne pas y avoir pensé plus tôt.

 « Je possède un yacht. La technologie de Wayne Enterprises me permet de l'emmener à peu près n'importe où, et je peux tout à fait le piloter par moi-même. Et... il existe une île, au large des Caraïbes. Très peu connue, déserte, magnifique. Les couchers de soleil sont si beaux que la première fois que j'y suis allé, j'ai failli en pleurer. Et si on allait là-bas ? Toi et moi, seuls sur un beau navire, à voguer vers un petit paradis. Ce serait... romantique. »

Venait-il seulement de prononcer ce mot ?
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