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 and how does that make you feel ? ∞ floyd

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MessageSujet: and how does that make you feel ? ∞ floyd   and how does that make you feel ? ∞ floyd EmptyJeu 11 Avr - 11:00

floyd & joshua
Mon avion venait tout juste d’arriver sur le tarmac que je recevais déjà une notification d’Amanda Waller. Premier rendez-vous à 14h00 avec l’un des membres les plus reconnus du Suicide Squad, si ce n’est leur leader. J’esquissais un rictus léger, avant de remettre mon téléphone dans la poche intérieure de mon manteau. Ne vous en faites pas, madame, je ne l’ai pas oublié, pensais-je avec un soupçon d’ironie. Depuis que je m’étais engagé auprès d’A.R.G.U.S. à la demande de la toute-puissante et diabolique Waller, j’avais rapidement compris qu’elle se faisait une mission de faire pression sur tout le monde, y compris ses plus proches collaborateurs, puisqu’il n’est guère question de parler d’amitié avec une femme comme elle. Ni de sentimentalité, d’ailleurs. Outre la réputation qu’elle avait su se créer de toutes pièces, j’avais vite cerné le personnage lors de notre toute première entrevue. Un personnage fascinant en tant que cas de psychiatrie, bien sûr, mais ô combien détestable sur le plan humain. Lorsque les portes de l’aéroport s’ouvrirent sur mon passage, je ne m’étonnais donc pas le moins du monde de voir un type en costume et lunettes noires m’ouvrir la porte d’une berline aux vitres teintées, et ce sans prononcer le moindre mot. « J’avais précisé qu’il était inutile de m’envoyer une voiture, je viendrai au siège avec mon propre véhicule, après être passé par chez moi. » lançais-je sur un ton étonnamment joyeux au malabar anonyme. Pantois, il fronça les sourcils, bouche bée, en me voyant passer à côté de lui pour le gratifier d’une tape amicale sur l’épaule, et poursuivre ma route vers le parking comme si de rien n’était. « Pensez à la planète et lisez vos mails, la prochaine fois, mon brave ! Ça vous évitera un déplacement inutile. Bonne journée à vous ! » Et sur ces bonnes paroles, je me retrouvais à nouveau noyé dans la masse de personnes qui, comme moi, allaient retrouver leur précieux sésame à moteur pour sortir de l’aéroport de Washington. En voyant les contours de la carrosserie de ma voiture, j’esquissais un sourire satisfait. Depuis mon intégration dans cet organisme, je surfais entre deux villes continuellement, et en attendant de pouvoir trouver un endroit où me poser pour de bon à proximité d’A.R.G.U.S. pour des raisons pratiques évidentes, je bondissais sur l’occasion de pouvoir conduire dès qu’elle se présentait. Pourquoi ? Pas uniquement pour le plaisir de faire vrombir un moteur, non… « Pour aller danser le jerk, sur de la musique pooop… sous les éclairs des stroboscopes, il danse le jerk… wooohooo le jeeeerk ! » chantais-je à tue-tête en tapotant le volant avec la frénésie d’un batteur en transe. Et sous les regards médusés des autres automobilistes, qui ne comprenaient pas non plus un traître mot de la chanson de Thierry Hazard qui résonnait à fond dans l’habitacle. Nineties for the win, buddies. Dans un tel moment, je m’amusais d’autant plus à l’idée que Waller ait probablement placé un mouchard quelque part dans ma voiture, et qu’un pauvre employé sous-payé sois contraint de s’enquiller une playlist d’un autre âge que je reprenais volontiers en donnant de la voix. No shame.

A l’arrivée à A.R.G.U.S., c’est sur Nuit de folie que le gardien m’ouvrir la porte du parking sécurisé, les yeux ronds comme des billes. Autant dire que j’étais là depuis peu de temps, mais j’avais déjà marqué bien des esprits. J’avais pris le temps de me doucher et me changer chez moi, je marchais à présent d’un pas léger dans les couloirs, avec un attaché case dans une main et un petit carton dans l’autre d’où s’exhalait une délicieuse odeur sucrée qui faisait tourner les têtes sur mon passage. « Bonjour, Clarisse. » dis-je en passant à côté d’une jeune femme blonde qui triait des dossiers à n’en plus finir. Elle me rendit un sourire radieux, tandis que je pénétrais dans mon bureau après avoir laissé un petit cadeau enveloppé de papier kraft sur la surface encombrée de sa table. « Monsieur, attendez, il est déjà… » En ouvrant la porte, je remarquais un homme de haute stature debout dans mon bureau, à la décoration épurée, fleurie et tournée vers la détente. Rien à voir avec les locaux austères, tristes et même pesants du reste du bâtiment. Après tout, j’exerçais une fonction qui nécessitait plus qu’une ambiance morne et inhumaine. « Oh, veuillez m’excuser, Monsieur Lawton, j’ai été retardé sur la route pour venir jusqu’ici. » Je refermai la porte derrière moi en faisant signe à Clarisse que tout irait bien, puis pris le temps d’aller poser mon manteau sur le portant derrière le grand bureau. « Je vous en prie, asseyez-vous sur le divan… Ou restez debout, peu importe, tant que vous vous mettez à l’aise. » J’ouvris l’attaché case pour en sortir un dossier que je déposai sur le bureau, et pris seulement un stylo ainsi qu’un calepin avec une couverture en cuir noir, pour ensuite venir mettre le petit carton sur la table basse laquée blanc. « J’ai préparé une spécialité de chez moi, si vous avez un petit creux : des croissants, pur beurre. N’hésitez pas à vous servir, ils ne sont pas là pour être regardés. » annonçais-je avec un sourire aimable.
Enfin, je m’assis sur un grand fauteuil en tissu vert pomme et croisai les jambes en poussant un soupir de satisfaction, mon regard azur fixé sur Lawton. « Je vais commencer par me présenter, si vous le voulez bien. Je suis le docteur Joshua Leroy, psychologue de profession et récemment recruté par A.R.G.U.S. dans la division Nightshade en tant que profiler et criminologue. Madame Waller m’a également chargé de recevoir l’ensemble du personnel d’A.R.G.U.S. qui en ferait la demande, mais aussi de voir individuellement tous les membres de votre équipe… Le Suicide Squad, c’est bien cela ? Tout un programme, il n’y a bien qu’elle pour inventer un nom pareil. » lâchais-je en haussant les sourcils. En réalité, en jouant la carte du gaffeur patenté – ce que j’étais tout de même, soyons clairs – je mettais volontairement les pieds dans le plat afin de provoquer un échange, ou sinon une réaction de la part du mercenaire. Je griffonnais le nom de Floyd Lawton sur mon carnet, la date du jour et l’heure. « Je suis également dans le devoir de vous informer que Mme Waller a exigé d’être tenue informée de nos échanges, dont je devrai lui faire le rapport. Moi, et moi seul. » insistai-je en fixant bien Lawton, droit dans les yeux. Je n’en dirai pas plus, à lui de faire le rapprochement : je ne divulguerai pas mot pour mot ce qui se dira dans ce bureau, mais bien ce que j’aurai décidé de mettre dans mon rapport. Il ne tenait donc qu’à moi de ne pas tout dire, ou bien de veiller à une formulation toute particulière. « Maintenant que cela est dit, je tiens également à vous préciser que je ne suis pas là pour décrypter votre passé ou votre personnalité afin de faire de vous un soldat docile au cours d’une mission. Je n’ai également pas pris la peine de lire l’ensemble de votre dossier, afin d’apprendre à mieux vous connaître en discutant avec vous. Je suis ici pour veiller à ce que vous puissiez bénéficier d’une écoute et d’un professionnel à votre service afin de travailler ensemble à votre bien-être, et ce malgré les conditions qui nous imposent de nous rencontrer aujourd’hui. » Je m’adossai plus confortablement contre mon siège, puis lui accordai un nouveau sourire. « Je vous écoute, à présent, Monsieur Lawton. Est-ce la première fois que vous consultez un psychologue ? »
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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : and how does that make you feel ? ∞ floyd AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: and how does that make you feel ? ∞ floyd   and how does that make you feel ? ∞ floyd EmptyJeu 2 Mai - 16:17


and how does that make you feel ?


Evaluation psychologique, vraiment ? Quand Waller t'a annoncé ton rendez-vous avec le docteur Joshua Leroy pour un entretien privé – et sous sa surveillance, bien évidemment – t'as cru qu'il s'agissait là d'une mauvaise blague. Dans quel but exactement ? Depuis quand se soucie t-elle de vos états d'âme, elle, le tyran qui a implanté des bombes sous votre peau pour vous faire sauter la boite cranienne quand bon lui semblera ? Evidemment, t'as refusé. Non, tu l'as envoyé se faire foutre, plus précisément. Formulation peu diplomate, tu l'admets volontiers, et qui t'a valu un sévère retour de bâton. Un refus de ta part était synonyme d'annulation de ton après-midi programmée depuis des mois avec Zoe. Une occasion que tu attends avec impatience depuis beaucoup trop longtemps, et que tu ne souhaitais manquer pour rien au monde. Quand tu t'es retrouvé face à Waller, la menace pour seule arme, tu t'es senti impuissant, humilié et furieux. Voilà à quoi tu es réduit, un vulgaire pantin dont on tire les fils sans aucune compassion. Elle n'accepte aucun refus. Jamais. Et quand bien même tu oserais essayer, dans un élan d'audace imprudent, elle ne manquerait pas de te remettre rapidement à ta place, celle d'un vulgaire chien qu'on siffle et qui se doit d'obéir pour ne pas se prendre un coup de bâton. Tu as entendu Zoe quelques fois au téléphone, mais vos dernières retrouvailles remontent à des semaines et des semaines. Entre la Suicide Squad et la pression psychologique sournoise de Waller pour gagner en ascendant sur toi, tu n'as essuyé que des occasion manquées. Alors t'as accepté. T'as vendu ce qu'il te reste d'âme, à ce diable qui n'a de cesse de te tourmenter. Consulter un psy pour réparer des dommages qu'elle a elle-même provoqué, quelle ironie. Car oui, qu'elle ne s'attende pas à ce que tu te confies sur ton passé et tes autres tourments, tu ne lui offriras pas l'occasion de se servir de ça contre toi. Elle possède assez d'armes pour te mettre à terre, tu ne lui feras pas le plaisir de lui en fournir d'autres.

T'es en avance, alors tu t'assois dans le fauteuil du docteur, tournant sur les roues comme un gosse turbulent qui s'ennuie rapidement. Curieux, tu ouvres également les tiroirs, à la recherche de n'importe quoi pour te divertir. Mais tu ne trouves rien. Rien d'intéressant. Et encore moins des indices sur l'homme avec qui tu vas devoir t'entretenir pendant une heure qui s'annonce pénible et terriblement longue. L'oreille en alerte, quand tu entends sa secrétaire parler, tu te lèves du fauteuil pour trouver une place plus conventionnelle. Qui sait, tu ne voudrais pas qu'il commence sa séance en décryptant ton comportement de petit con qui fouine. Le docteur rentre alors dans le bureau, et aussitôt, tu le détailles de long, en large et en travers. Il n'est pas du tout comme tu l'imaginais, le mal ne semble pas écrit sur les traits harmonieux de son visage. Mais tu as trop côtoyé de monstres pour te fier aux apparences. Ta confiance, tu ne la donnes à personne. Et cet homme, qui t'aborde avec une prévenance trop belle pour être vraie, tu t'en méfies déjà hautement. De toute façon, t'as décidé de haïr tous ceux qui bossent pour cette tarée de Waller. « J'ai pas faim. » T'en veux pas, de ses croissants pur beurre uniquement là pour t'amadouer.

Tu sens dans sa façon de s'adresser à toi qu'il cherche à te dissuader de l'existence d'un rapport de force. Qu'il n'est pas là pour prendre le pouvoir sur toi, mais pour te mettre à l'aise et t'aider comme il le pourra. Un petit jeu qui ne prend pas. Malgré ton regard qui dérive vers la fenêtre, fixant l’extérieur en guise d’échappatoire à cet endroit où tu n'as aucune envie d'être, tu restes attentif à ses propos. Il est bon, très bon. Peut-être même trop. Comme si il anticipait déjà tes réactions. Tout ce que tu prévoyais de lui répondre a été savamment contré, ne te laissant aucune chance de ruminer. Ou presque. « Oui, parce que c'est bien connu, Waller se soucie souvent de notre bien-être. » Un rire moqueur s'échappe d'entre tes lèvres, vexé qu'il puisse imaginer qu'un tel discours tienne la route. Si il est là pour te percer à jour, tu vas en faire de même. Et tu commences, premier mot que tu noterais dans ton petit carnet avec ton stylo hors de prix : naïf. Parce qu'il faut l'être pour accepter de jouer les psy pour une femme aussi fourbe que Waller. Elle se fiche de ce que tu ressens, de ta souffrance ou de tes peines. Elle se fiche de toi au point d'à peine te considérer comme autre chose qu'un clébard qu'elle envoie faire son sale boulot  

A sa question, tu portes ton regard sur lui, avant de t'approcher, et de n'opter ni pour le divan ni pour rester debout, mais pour le coin de son bureau, sur lequel tu t'assois non sans once de provocation. « Ma maman m'a toujours interdit de parler aux inconnus. » Ce qui en soit, malgré l'arrogance, répond à sa question. Oui, c'est la première fois que tu consultes un psychologue, puisque même à l'armée, tu refusais catégoriquement toute aide que l'on voulait t'apporter. Si ce n'est les sessions obligatoires pour établir ton profil militaire, tu n'as jamais parlé à un psy de ton plein gré. Parce que tu estimes qu'ils n'ont rien à t'apporter, et que ressasser ton passé ne le ferait qu'encore plus posséder ton présent. « J'ai couché avec Harley Quinn hier soir. C'était...intense. Si vous voulez de quoi écrire dans votre carnet, je vous conseille fortement de commencer par elle. » Provocation sur provocation, parce que c'est ainsi que tu fonctionnes. Quand tu ne peux pas fuir une situation qui ne te convient pas, tu te drapes dans l'insolence, la seule arme que tu possèdes pour masquer les blessures qui se comptent par centaine, et que tu refuses qu'il voit, d'une façon ou d'une autre. Alors tu parles de banalités. Tu provoques. Tu évoques ta partie de jambes en l'air de la veille, comme si c'était là la seule chose à dire à ton sujet.
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MessageSujet: Re: and how does that make you feel ? ∞ floyd   and how does that make you feel ? ∞ floyd EmptyVen 3 Mai - 9:23

floyd & joshua
En exerçant ce métier depuis tout de même un certain temps, j’avais rapidement appris à me faire une idée générale de la personne avec laquelle j’étais en séance dans les toutes premières minutes de l’entretien. Un peu à la manière d’un agent immobilier qui vous dirait que la décision d’un achat se fait au cours des premiers pas dans un appartement, dans le cas présent, c’était un peu la même chose avec Floyd. Je suivais ses déplacements et scrutais le moindre de ses gestes avec une attention polie, mais soutenue. Attitude et regard fuyants. Position de retrait par rapport à la moindre tentative de mise à l’aise. Traits marqués par une attitude à mi-chemin entre l’agacement et le refus d’obtempérer. Assise en hauteur sur le meuble marqueur de celui qui est supposé posséder le pouvoir dans cette pièce, afin de marquer inconsciemment une supériorité qui se voudrait naturelle. Silencieux, je l’observe sans me défaire d’un léger sourire au coin des lèvres, énigmatique et indéchiffrable. En réalité, la personnalité de Floyd ne se résume pas à celle qu’il veut laisser paraître pour l’instant, elle serait peut-être même radicalement différente s’il me prenait la fantaisie de gratter la surface. Cependant, c’était celle qu’il choisissait de me montrer pour le moment, comme l’ont fait bien des patients avant lui, soucieux de ne surtout pas laisser voir la moindre faille qui pourrait ensuite être retournée contre son propriétaire. Je me contentais alors de hausser les épaules à son refus de goûter mes croissants, pour en prendre un moi-même et mordre dedans comme si j’étais à la terrasse d’un café. « En effet, Amanda Waller ne se soucie absolument pas de votre bien-être, même si c’est officiellement ce qu’elle se plaira à faire croire. Fort heureusement, ce n’est pas la motivation de répondre à d’hypocrites demandes qui motive mon travail ici. » notais-je avec une voix calme et relativement posée. Je n’éprouvais pas de rancœur ni même de dégoût à la mention d’Amanda Waller, pour la bonne et simple raison que je savais pertinemment ce qui animait les actes d’une femme aussi odieuse. Au fond, ses intentions pouvaient être motivées par un devoir poussé à un extrême dangereux et inhumain, et c’était la forme qui en faisait les frais. J’avais simplement pris mon parti d’être au service d’un être abominable, et c’était justement ce qui me poussait à me montrer encore plus à l’écoute des gens qu’elle s’amusait à tyranniser : parce qu’eux, plus que bien d’autres personnes, avaient besoin d’un semblant de soutien et d’écoute pour trouver du réconfort dans l’horreur quotidienne.

Je devinais alors qu’il n’avait jamais parlé à un psy, quoique sa formulation me fît sourire assez largement. Cela dit, mon sourire devint un peu plus amusé encore en l’entendant se targuer de ses prouesses au lit avec l’une de ses équipières. Classique. « Vous n’êtes absolument pas à l’aise, Monsieur Lawton, et je le conçois tout à fait. Je ne suis pourtant pas si impressionnant que cela. Ni impressionnable, par ailleurs. » précisais-je en faisant tourner mon fauteuil vers lui, avant de manger un nouveau morceau de croissant. Mon attitude restait toujours ancrée dans la bienveillance, aucune forme d’agacement ou de gêne ne vint prendre empire sur mes traits. C’était d’ailleurs sur la voie qu’il venait de tracer que je décidais de m’engager. « Si c’est ce dont vous souhaitez parler avec moi, alors nous pouvons le faire. Je pourrais vous demander si votre position préférée est celle où vous dominez largement votre partenaire pour lui faire sentir votre posture de mâle dominant, un peu à la manière dont vous vous y prenez depuis tout à l’heure pour me faire sentir la même supériorité. » Je penchais la tête sur le côté, puis fronçais un peu les sourcils en le regardant avec plus d’intensité. « Mais je suis persuadé qu’au fond, ce n’est pas cette position que vous préférez. Non, vous préférez peut-être laisser un peu plus les commandes à votre partenaire – surtout quelqu’un comme Harley Quinn – parce que ce qui importe le plus, c’est de faire plaisir à celle qui compte sur l’instant. Satisfaire la personne qui passe un bon moment avec vous, sans que cela soit une commande hiérarchique qui vous fait horreur. » Je garde mes yeux clairs plantés dans les siens, l’air toujours aussi détendu, mais un tantinet plus concentré qu’au départ. Si je parlais également d’Harley Quinn au départ, je pouvais tout aussi bien finir par une allusion habilement déguisée à sa fille. Une fille qui comptait énormément pour lui, et qui servait de levier à Waller pour le tenir en laisse, pour parler franchement. Et quelque chose me disait que Lawton n’aurait aucun mal pour faire le rapprochement avec cette allusion à la chair de sa chair. « Ou sinon, nous pouvons parler d’autre chose. » concluais-je avec ce même sourire, sans une once de gêne dans le regard, tandis que je terminais mon croissant tranquillement.

Je croisais mes jambes et fit tourner un stylo entre mes doigts, comme pour m’occuper un peu. Puisqu’il ne voulait visiblement pas parler « Vous êtes un tireur d’élite connu pour ne jamais manquer son coup. Deadshot. Un palmarès impressionnant, j’imagine… Pour moi aussi, c’est une première, aujourd’hui : je n’ai jamais parlé à un tireur d’élite et un mercenaire. C’est une sensation assez étrange d’être assis en face de quelqu’un dont le travail est de tuer d’autres personnes. » Je lève une main innocente, en secouant un peu la tête. « N’allez pas croire que je vous juge, bien au contraire, je suis simplement très intrigué. Qu’est-ce qui vous a amené à faire ce travail ? Qu’est-ce qui vous plait, là-dedans ? » J’essayais de me montrer le plus courtois et intéressé possible, en l’invitant à parler sur quelque chose de peut-être moins personnel et intime au départ… même si je pouvais tout à fait me reprendre un coup de bâton en pleine figure. Quelque chose me disait que la tête brûlée de Floyd avait encore de jolies choses à faire partager…

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MessageSujet: Re: and how does that make you feel ? ∞ floyd   and how does that make you feel ? ∞ floyd EmptyVen 21 Juin - 18:04


and how does that make you feel ?


Avec la provocation pour seule arme, tu n'arriveras pas à te défaire des griffes de ce psy. Tu dois l'admettre, cette fois, il se pourrait que tu viennes de trouver un adversaire plus fort que toi, et avec les mots pour seuls moyen d'attaque. Ta faiblesse. Ce qui te fait défaut depuis l'aube de ton existence : la communication. On ne t'a jamais appris à t'exprimer normalement, ou à manifester tes émotions, sans avoir honte de quoi que ce soit. Avec ton père, on ne parlait pas, on se prenait des coups. C'est cette leçon que tu as apprise, faire de la violence une passerelle vers ton intérieur et le reste du monde. Une vilaine habitude que tu ne parviens pas à faire taire. Sans le vouloir, tu deviens le miroir de ton propre père, exactement tout ce que t'es évertué à ne pas devenir. Et ça t'angoisse. T'es frustré. T'es un millier de choses, mais rien, jamais rien ne parvient à franchir la barrière de tes lèvres closes. Déjà perturbé et agacé par la tournure des événements, où tu as conscience de perdre le contrôle sur ce qui se passe dans ce bureau, tu ne caches cependant pas ta surprise face à la méthode étonnante employée par Leroy. Un sourire vient même traverser ton visage, l'instant de quelques précieuses secondes où tu as baissé les armes. « Vous êtes réellement en train de m'analyser à travers mes positions sexuelles préférées ? » Il aura au moins le mérite de te surprendre, à défaut de t'attirer la moindre sympathie. Ton propre jeu se retourne contre toi, mais pour une fois, tu ne te sens pas énervé de voir ton adversaire faire usage de tes stratagèmes. « Au-dessus, en-dessous, j'ai toujours trouvé ça idiot de devoir choisir. On peut y trouver du plaisir et de la satisfaction dans les deux. » Tu essayes un peu vainement de recentrer la discussion sur l'aspect purement sexuel de tes révélations, pour te détourner de son analyse pour le moins...correct. Aussi déroutant cela soit-il.

Toujours assis sur le coin de son bureau, tu souris pour toi-même, conscient du ridicule de la situation. Parler de ça avec le psy collé par Waller, quelle foutue farce. Mais comment peux-tu encore être surpris par l'absurdité de tout ce qui se passe dans ta vie après avoir travaillé pendant des années chez A.R.G.U.S ? Tu ressasses ses propos dans ta tête, amusé par cette façon qu'il a de te décrire à travers ces dix minutes de première rencontre superficielle, et épaté qu'il y ait quand même du vrai dans cette ébauche de portrait. Mais est-ce que Leroy chercherait à s'échapper de cette discussion embarrassante en portant maintenant son attention exclusive sur le croissant ? Juste quand toi tu commençais à t'en amuser ? « Parler d'autre chose, déjà ? Je pensais que vous alliez vous attarder un peu plus longtemps sur ce qui me fait frémir au lit.  Si je vous dis que j'aime la position de l'union du tigre, vous en tirez quelle conclusion ? » Tentative de reprendre le contrôle. Tu t'engouffres dans la légère brèche que tu as entraperçue, sans savoir où ça vous mènera.

La conversation prend une toute autre tournure alors qu'il commence à aborder – un peu trop tôt à ton goût – ton palmarès de mercenaire. Un état des lieux peut-être trop flatteur pour être sincère. Il n'aura donc pas perdu de temps pour entrer dans le vif du sujet. Et qu'il ne s'imagine pas une seule seconde que tu n'as pas pleinement conscience de ce qu'il essaye de faire. Tout ce qui se dira ici ne sera jamais dit sans ton consentement absolu. « Ce qui me plait ? Le chèque à la fin. » Le relâchement dont tu as fait preuve tout à l'heure prend aussitôt fin. Qu'est-ce qu'il s'imagine ? Que t'es un psychopathe qui prend son pied en tuant les autres ? Que c'est à ça que tu penses quand t'es au lit ? Il y beaucoup de choses que ses maudits dossiers ne racontent pas sur toi. « Ce n'est pas une question de ce que j'aime faire ou non. C'est une question de ce que je peux faire. » Toute ta vie a été consacrée à ça, à la violence. De gamin battu à militaire chez les Marines, en passant maintenant par ton boulot de mercenaire. C'est la seule chose que tu connais vraiment, la seule chose que tu es capable de faire. Si t'arrêtes de te servir d'une arme, qu'est-ce que tu deviens ? Rien. Absolument rien. Peut-être qu'il te voit comme le cliché du militaire qui ne parvient pas à s'émanciper de la guerre, mais c'est la vérité. Ta vérité. Celle que tu fais le choix de lui confier maintenant. « Je suis doué avec les flingues, vous êtes doué avec les mots, chacun son talent. » Et c'est tout. Tu parles de ça comme d'une fatalité. Une case dans laquelle on t'aurait mis il y a longtemps, et de laquelle il est t'est impossible maintenant de ressortir.

Tu quittes le coin du bureau pour retrouver l'usage de tes jambes. Tu refuses toujours le canapé formel, mais au moins tu mets de côté tes provocations. Ou presque. « Je vous fais peur ? » Puisque c'est la première fois qu'il se retrouve face à un mercenaire, et qu'il l'a souligné de lui-même, t'aimerais savoir ce qu'il ressent. Peur ? Excitation ? Indifférence ? Qu'il s'y fasse, tu ne seras pas le genre de patient à déblatérer ta vie jusqu'à manqué d'air. Ce sera un échange, ou rien du tout. « Je tue pas les femmes et les enfants, mais j'ai aucun code moral qui concerne les psychologues. »  Sourire félin. Parce que tu refuses de céder ta place de chasseur.
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MessageSujet: Re: and how does that make you feel ? ∞ floyd   and how does that make you feel ? ∞ floyd EmptyVen 26 Juil - 13:57

floyd & joshua
Je gageais que Floyd ne devait pas être coutumier du fait qu’on cherche à le surpasser sans faire acte de violence, de menace ou simplement en cherchant à jouer les gros bras. En me contentant de surfer sur le sujet de ses prouesses sexuelles avec l’une de ses partenaires, je voulais à la fois lui prouver que ses tentatives de me déstabiliser n'avaient guère d’effet, mais aussi que j’étais volontiers prompt à jouer son jeu jusqu’à ce qu’il s’en lasse. Là où d’autres auraient détourné les yeux, rougi, ravalé leur salive avec une gêne ostensible, je me contentais d’hausser les épaules avec un sourire énigmatique et détaché lorsqu’il fut surpris de me voir rebondir sur ses activités lubriques, et ce sans le moindre jugement, qui plus est. L’analyser, peut-être pas. Mais j’esquissais néanmoins un début d’ébauche concernant sa personnalité : un refus de l’autorité lorsqu’elle est imposée, mais peut-être un peu plus ouvert lorsqu’elle est totalement consentie en amont. D’ailleurs, la suite de ses propos ne faisait que me conforter dans cette idée. Waller n’obtiendrait jamais rien de lui en poursuivant ses méthodes inhumaines, mais paradoxalement, j’étais sûr qu’au-delà de son paraître égoïste, Lawton avait tout d’un meneur d’hommes exceptionnel sur le terrain. Auquel cas il ne prendrait pas autant de plaisir à la versatilité, s’il n’avait pas un tant soit peu de souci de l’autre et de flexibilité au cœur de l’action. Cela étant, pour ne pas le braquer ni même le déstabiliser plus que de raison, je gardais soigneusement cette réflexion au fond de mes pensées. « J’en conclus que vous avez un penchant pour les femmes souples et que le corps-à-corps est une discipline qui vous colle à la peau, sans mauvais jeu de mots. Être au cœur de l’action, c’est ce qui vous motive. » lâchais-je en toute simplicité, entre deux bouchées de croissant, le regard planté dans celui de mon interlocuteur. Et sans jamais le lâcher. Inutile de jouer à ça avec moi, Lawton. Si tu veux parler de sexe pendant plus d’une heure, alors c’est ce que nous ferons, je n’y vois aucun inconvénient. C’était tout ce que mes yeux véhiculaient aux siens, bien loin de la gêne qu’il devait sans doute chercher à provoquer.

Mais par la suite, je percevais une crispation et une méfiance encore plus prégnante lorsque j’abordais l’un des sujets majeurs qui nous rassemblaient aujourd’hui dans ce bureau : son travail. Pour d’autres, il s’agirait de crimes. Pour Waller, il s’agirait de travaux forcés… mais j’étais convaincu que dans l’esprit de Floyd, il s’agissait bel et bien d’un travail comme un autre, et c’était sur cet angle que j’avais décidé de l’aborder. Par ailleurs, il en parlait laconiquement, de façon très détachée, ce qui me fit froncer un peu plus les sourcils tout en demeurant silencieux. Soit il n’avait pas d’âme – ce qui m’étonnerait fort – soit il y avait tout autre chose qu’il se refusait à dire. Et qu’il ne lâcherait probablement pas aujourd’hui, en ce jour de première séance. Cela dit, je demeurais parfaitement silencieux et attentif, m’abstenant de l’interrompre afin de lui laisser tout l’espace dont il pouvait avoir besoin dans cette conversation.
Rien de ceci ne dura bien longtemps, car à ses yeux, il s’agissait toujours d’une chasse… et Floyd Lawton ne tolèrerait jamais d’être considéré comme une proie. Il ne voulait pas être le seul à se livrer, et c’était légitime. Simple mécanisme de défense. Je le suivis du regard lorsqu’il abandonna enfin mon bureau pour arpenter la pièce, pour y trouver une sensation de pouvoir. Ou une manœuvre d’intimidation. Alors, je reculais légèrement la tête, en fronçant les sourcils, surpris par sa question. « Si vous me faites peur ? » répétais-je, avant d’afficher un sourire parfaitement détendu. « Vous êtes un assassin qui ne rate jamais sa cible, un chasseur de primes mondialement connu, un homme surentraîné et un mercenaire de talent… je serais stupide de ne pas avoir peur de vous, évidemment. » J’avais sorti cette vérité comme si c’était la chose la plus naturelle au monde, sans m’en cacher. Je chassais quelques miettes de croissant de mon pantalon, détachant mon attention de Lawton pendant un instant. « Et j’ai beau connaître ce bureau par cœur, je suis sûr qu’il y a au moins une demi-douzaine d’objets qui pourraient vous servir à me liquider avant même que je n’aie le temps de réagir, s’il vous en prenait la fantaisie. » J’en lâche un rire amusé, avant de revenir au patient du jour. « Mais si j’avais véritablement peur de vous, alors je ne ferais pas ce métier. Vous savez, j’ai entendu et parfois vu tellement d’horreurs que je m’étonne encore d’arriver à dormir la nuit. Pourtant, je reviens tous les jours donner de mon temps à mes patients, pour la bonne et simple raison que j’aime ce que je fais. Je sais que ce que j’apporte aux autres fera toujours une différence, alors je me contente de gérer ma peur pour être avec vous aujourd’hui, et essayer de vous apporter un maximum de ce petit quelque chose que personne – et surtout pas Waller – ne serait capable de vous apporter. » Et ce quelque chose, ce sera à Floyd de déterminer ce que c’est, pas à moi. Une autre des raisons me poussant à gérer ma peur, c’est la certitude de savoir qu’il sera incapable de me tuer… j’ai essayé maintes fois avant lui.

Jambes croisées, je croise également mes mains sur mon genou. « Vous disiez que la question n’était pas de savoir ce que vous aimiez faire, mais plutôt de ce que vous pouviez faire… et que votre talent s’exprimait avec les flingues. » La tête un peu penchée sur le côté, je le regardais avec un air intrigué. « Avez-vous au moins déjà essayé de faire autre chose, ou n’avez-vous tout simplement pas d’estime pour vous ? » Plus direct, tu meurs. Et j’étais à peu près sûr que tous ceux qui ont déjà essayé d’être aussi francs avec Floyd Lawton devaient se trouver déjà six pieds sous terre, ou à manger à la paille. Mais qu’importe, mon rôle n’est pas d’enfoncer des portes ouvertes, mais de créer une réaction et lui prouver que je n’étais pas là pour entrer dans le cliché du psy-tisane, comme j’aimais appeler mes confrères mous du genou. « Pardonnez ma franchise et mon manque d’humilité, mais je ne suis pas doué qu’avec les mots. Personne n’est doué qu’à une seule chose, il n’y a pas un être humain en ce monde qui soit unilatéral comme vous vous décrivez. En revanche, vous pourriez avoir choisi cette voie par facilité parce que vous vous y étiez accoutumé par le passé… mais cela n’aurait alors rien à voir avec ce que vous aimez ou vous pouvez faire, en réalité. » Et je continuais de savonner la planche, malgré mon ton d’une grande politesse à l’égard de Lawton. « Attention, cela n’a rien d’une critique, car vous avez tout à fait le droit d’apprécier ce que vous faites. Cependant, je ne peux pas croire que vous ne soyez bon qu’à ça, comme vous avez l’air de le penser… ou comme vous voulez peut-être le faire croire. » ajoutais-je en souriant légèrement.
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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

Messages : 1764
Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : and how does that make you feel ? ∞ floyd AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: and how does that make you feel ? ∞ floyd   and how does that make you feel ? ∞ floyd EmptySam 10 Aoû - 13:00


and how does that make you feel ?


Bien, tu aurais dû t'en douter, Waller n'a pas n'engagé n'importe qui, et le rapport de force qui s'instaure entre vous s'équilibre plus que tu ne l'aurais imaginé. Contrairement à d'autres, celui-ci, tu ne parviendras pas à le manipuler à ta guise, ou à imposer une aura menaçante que tu tentes savamment de nourrir à coups de remarques ambiguës – mais qui tombent à l'eau. Il te tient tête, renchérissant par dessus, et avouant sans détour ce qu'il ressent en ta présence. Leroy ne joue à aucun jeu, il se contente de suivre tes règles, tout en essayant de les contourner pour qu'elles se retournent contre toi. Tu n'as pas l'habitude d'être égal à égal. Depuis toujours, tu t'efforces de prendre rapidement le dessus sur ceux que tu considères comme tes adversaires, dans l'optique constante de mettre un terme à la confrontation. Frapper le premier et très fort, voilà ta technique, celle qui a façonné ta réputation de mercenaire redoutable et presque inégalable. Si tu étais de ceux qui tâtent le terrain avant de prendre une décision, tu ne serais pas l'homme que tu es devenu aujourd'hui. Deadshot est un nom qui fait froid dans le dos, et tu ne le dois qu'à ta façon radicale de faire les choses. Un caractère dominateur qui n'aura aujourd'hui aucune emprise sur ton interlocuteur. Et il faut l'avouer, ce que tu ressens face à cet échec est contradictoire. T'es frustré que ton petit numéro de mâle alpha ne prenne pas, mais t'es aussi excité par cette nouvelle perspective de jeu. Un peu de résistance pour te stimuler, et trouver un autre moyen de sortir vainqueur de ce duel. Une rixe qui se joue avec les mots. Et même si Leroy est ici pour t'aider, toi tu vois ça comme une agression, et une tentative d'immersion non autorisée dans ton espace vitale. En soit, quelque chose qui suscite toute ta méfiance. « Ouais, ouais, vous êtes un bon samaritain. Je dois applaudir ? » Tu t'adresses à lui avec mépris, réagissant à son auto-portrait de façon virulente parce que tu ne supportes pas entendre ce genre de discours. Ce bien-pensant nauséabond, ce prétendu altruisme sans limite. Tout le monde a des intérêt. Personne ne choisit de faire le bien par pure bonté d'âme. Même Batman a ses raisons. Alors Joshua ne te fera pas croire qu'il est celui qui fait exception à cette règle.

Pas d'estime de toi ? Tu dois faire un effort surhumain pour ne pas simplement lui coller ton poing dans les dents. Que sait-il de toi ? A t-il la moindre idée de qui tu es et de tout ce que tu as traversé ? Pas seulement ce qui est écrit dans ton dossier dans les foutues archives de Waller, mais ce que tu as pu ressentir durant toutes les saloperies qui se sont dressées sur ton chemin. « Je ne cherche pas à faire croire quoi que ce soit. J'ai été un soldat toute ma vie, et ce n'est pas parce que je n'appartiens aujourd'hui à plus aucun corps que j'ai cessé d'en être un. » Tu tentes de garder ton calme, mais tu sens ton pou s'accélérer, et tes ongles mordre la chair de tes mains serrées. De militaire à mercenaire, de mercenaire à clébard de Waller. Qu'importe pour qui tu travailles, que ce soit pour l'armée ou toi-même, tu n'as jamais su faire quoi que ce soit d'autre que d'abattre des cibles. Bang, bang, bang. Un son qui fait maintenant parti de toi, et qui ne te quittera jamais. Peut-être que tu pourrais te donner la chance de faire autre chose, mais pourquoi ? T'as aucune femme qui t'attend quand tu rentres à la maison, aucun gosse non plus. T'es seul, seul avec toi-même, à te contenter du plaisir que t'apportes ce simple son. Bang. Ton adrénaline, ta survie, tout ce qui te définit. Si c'est de rédemption qu'il te parle, tu n'en veux pas. Tout ce qu'elle apportera, c'est des regrets. « Peut-être que vous croyez au seconde chance, mais pas moi. » Pourtant, tu t'y es autorisé. Quand Waller t'a sorti de prison pour te proposer d'intégrer son équipe secrète, tu t'es dit pourquoi pas. Pourquoi pas travailler pour le gouvernement et faire ce que les autres ne pourraient pas faire à découvert. Et rapidement, t'es tombé des marches de ton propre espoir. La suite, même lui la connait, tu t'es retrouvé avec une bombe dans la tête. Elle est là ta seconde chance, t'obéis ou tu crèves.

Tu croises les bras contre ton torse pour éviter de serrer trop fort tes poings trop longtemps. T'es agacé, parce que tu sais qu'il cherche à obtenir des réactions, et qu'il risque d'y parvenir. La colère est un moyen comme un autre de s'exprimer, et t'as pas envie de lui faire ce plaisir. Même si bon sang, ce que c'est difficile de ne pas y céder. De ne pas lui cracher tout ce que tu ressens au visage, ou de simplement le saisir par le col pour lui passer l'envie de te titiller. « Même si j'étais capable de faire autre chose de ma vie. Même si je cessais de tout détruire... » Tu ne parles pas uniquement des autres, tu parles aussi de toi-même, et tu sais qu'il ne manquera pas de le noter. Qu'importe, tant que c'est toi qui décide ce que tu acceptes de dévoiler ou non. « ...pourquoi je le ferais ? » Ce n'est pas une provocation, c'est une réelle question. Pourquoi combattre tes propres démons, alors que ta finalité serait la même : la solitude pesante d'un homme qui a accumulé les mauvais choix. « J'ai personne qui attend de moi quoi que ce soit. » Et en l'occurence, personne pour t'encourager à emprunter un meilleur chemin. Zoe ne fait plus partie de ta vie, même si tout ce que tu fais aujourd'hui tu le fais pour elle. Ce n'est pas simplement exorciser un besoin nocif de violence, c'est aussi pouvoir offrir le meilleur à ta fille, à ta façon. Lui payer ses études, faire en sorte qu'elle ne manque de rien, et qu'importe si le prix à payer est élevé. Mais l’évidence est là, tu ne reverras jamais Zoe comme avant. Plus jamais elle ne partagera ton quotidien. Alors oui, pourquoi ? Pourquoi chercher la rédemption ?
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