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 we're fighting an endless war (susan)

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

Messages : 1764
Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : we're fighting an endless war (susan) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptyMar 7 Mai - 21:01


we're fighting an endless war


« Vous partez dans une heure. Flag vous fera le topo dans l'avion. » Dans son large fauteuil cuir noir, Waller t'observe de ses yeux impassibles, et attend avec impatience que tu déguerpisses rapidement. Le Mur, comme elle est appelée ici, ne montre jamais aucune émotion. Elle ordonne, exécute, et ne prétend jamais se soucier d'autre chose que de sa propre satisfaction. On pourrait croire qu'avec le temps tu aurais fini par t'y habituer, mais non. Devant son bureau, les mains jointes dans le dos, tu vas devoir une nouvelle fois percer la carapace pour essayer d'obtenir gain de cause. Une nouvelle mission. Encore. Et dans le fond, tu te fous pas mal d'où elle va vous envoyer cette fois. Ce qui t'importe, c'est la récompense. La carotte au bout du fil, qu'elle agite sans cesse sous ton nez pour te faire avancer. Et comme un bon chien obéissant qui n'a pas d'autres choix, tu fais ce qu'elle te demande sans broncher. Tu le fais pour une personne, chère à ton cœur, et pour qui tu serais prêt à tout risquer. « Quand est-ce que je pourrais voir Zoe ? » T'es stoïque, tu tentes tant bien que mal de rester neutre, malgré ton envie de plus en plus violente de lui sauter à la gorge. Tu sais que tu serais abattu sur le champ, mais bon sang, qu'est-ce que ça ferait du bien. T'as déjà songé plusieurs fois à te foutre en l'air, mais c'est décidé, si un jour tu passes à l'acte, t'emporteras Waller avec toi. Ton cadeau à l'humanité. Ta rédemption. L'acte héroïque de ta vie. « Quand je l'aurais décidé, Lawton. » Ses mots sont incisifs, et tu dois faire un effort considérable pour ne pas laisser la colère te gagner. C'est exactement ce qu'elle veut, te tester, te faire perdre pied pour te rendre encore plus manipulable. « Quand ? » T'es ferme, tu lui fais face, oses la confrontation, en sachant pertinemment que tu ne ressortiras pas gagnant de ce duel. Elle tire trop vite, Waller. A moins que ce ne soit la faute des chaines à tes poignets, qui t'empêchent de dégainer ton arme. Elle te fixe du regard, puis après un long moment de pesanteur, tape quelques phrases sur son ordinateur. Tu ignores de quoi il s'agit, et elle ne te le dira pas. Aujourd'hui encore, tu t'es fracassé la tête contre le mur. « Vous êtes sorti de prison, j'estime que c'est déjà pas mal pour un vaurien de votre espèce. Dehors. » Fierté piétinée, cœur meurtri, tu sors, pas parce qu'elle te le demande, mais parce que tu fais le choix de ne pas te faire subir encore plus.

Dans les couloirs des bâtiments A.R.G.U.S, c'est pire qu'une fourmilière, dans laquelle tu n'as pourtant pas tapé. Tous ont l'air pressés d'exécuter la tâche qui leur a été confiée, puisqu'il ne faut jamais décevoir le monstre, la reine, qui vit dans l'antre, le regard sans cesse posé sur ses ouvriers. Toi, c'est lentement que tu déambules, ton téléphone en main pour envoyer un message à Rick et lui confirmer que tu seras au point de décollage dans une heure, direction Belle Reve, avant d'embarquer pour une destination inconnue. Et puis, tu vois cette photo en fond d'écran de ton portable, prise l'été dernier : Zoe et toi, de la crème glacée sur le bout du nez. Un instant magique gravé pour toujours, mais qui te paraît être une éternité. Combien de fois as-tu vu ta fille cette année ? Trois fois. Pas une de plus. Trois fois par an, c'est tout ce que tu as obtenu. Distrait, tu ne vois pas l'homme qui arrive pas pressés dans le sens inverse et que tu percutes violemment, assez pour faire tomber ton téléphone par terre. « Dégage connard ! » T'es aussi violent dans tes propos que dans ta façon de le pousser contre le mur pour récupérer ton téléphone avant qu'il ne marche dessus. Mais trop tard, l'écran est cassé, et avec lui s'envole le souvenir de l'été passé. Triste signe du destin. Une cassure à l'image de ta paternité, disparue quelque part, entre le néant et le rien.

Dans un excès de rage, tu éclates contre le béton ce qu'il en restait, quelques secondes seulement avant de croiser son regard. Le sien. Celui du fantôme d'une relation consumée. Susan. Qu'est-ce qu'elle fait ici ? Les yeux plissés, il te faut un bon moment pour réaliser que tu n'es pas en train d'halluciner, et que c'est bien elle qui se dresse à quelques mètres de toi, dans les couloirs d'A.R.G.U.S, le dernier endroit où tu aurais pensé la croiser. Surprise passée, tu prends l'initiative de te rapprocher d'elle, habité par une curiosité ardente et logique, plus que par une réelle envie de t'entretenir avec elle. Parce que tu sais déjà comment tout ça finira. Dans les cris, dans les hurlements d'une histoire que tu as piétiné. Il y a longtemps que vous n'avez plus rien à vous dire. Ou du moins, plus rien que tu n'as envie d'entendre. « Qu'est-ce que tu fous ici ? » Toujours cette éternelle délicatesse, qui fut un temps la faisait  rire, mais qui aujourd'hui va probablement l'agacer. T'es pas doué pour la communication, tu l'as jamais été, et c'est l'une des nombreuses raisons qui a précipité votre mariage vers les falaises. La chute a été vertigineuse, l'atterrissage terriblement violent. Et vous avez perdu bien plus que vous n'oserez l'avouer. « Me dis pas que t'as été assez stupide pour accepter de bosser pour Waller. » Pourtant, tu ne vois pas d'autres explications. Elle porte la tenue des agents, il n'y a pas de doute à avoir. Mais tu te dois quand même de lui poser la question, parce que la Susan que tu as connue, jamais elle n'aurait été assez naïve pour s'engager dans un tel foutoir. Et c'est peut-être ça le problème finalement, maintenant, Susan, tu ne sais plus vraiment qui elle est.  
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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptyMar 7 Mai - 22:32

Floyd &
Susan

We're fighting an endless war

«  Zoé mon ange c'est l'heure d'y aller ! » criais je du bas des escaliers, mains sur les hanches et prête à monter lui tirer les oreilles. «  J'arrive » me répondit elle avec la même voix forte et exaspérée. Être mère  était un métier à part entière. Un métier qui mettait souvent à rude épreuve mes nerfs. Un métier dans laquelle la patience devenait tout un art. Avec un soupir, je retournais dans la cuisine et finissais de préparer sa lunch box pour sa journée d'école. Clairement, l'enfant  jouait la montre. Si dans le temps cette tactique aurait pu m'amener à craquer, ce n'était plus le cas. Ce n'était pas en la laissant rester à la maison qu'elle allait construire son avenir. Et puis de toute façon, j'avais moi-même un endroit dans lequel me rendre. Mes jours de mère au foyer étaient eux aussi finis. Un fait pour lequel je ne pouvais que me réjouir. Comme tout le monde, j'avais aussi besoin d'avancer. Surtout, je ne voulais pus tourner en rond à m'apitoyer sur mon sort entre quatre murs. Je l'avais assez fait. Il était donc l'heure de se remettre en selle. Pour le meilleur ou pour le pire. Zoé avait en outre besoin de moi. C'était mon rôle de mère que de subvenir à ses besoins. Et ce n'était pas sans salaire que je pouvais subvenir à ses besoins. Ma pension du GCPD et mes indemnités chômage n'étaient plus. Travailler était donc la seule option viable. « Voilà je suis là » m'informa t'elle en sautant la dernière marche de l'escalier. «  Zoé … mais qu'est ce que tu as sur le visage ? » demandais je d'une voix choquée en avisant ses pommettes toutes rouges. «  J'ai pris ton maquillage ». Je restais un instant estomaquée à détailler le carnage qui s'étalait en couches sur son visage pourtant si magnifique. «  Va m'enlever ça tout de suite ! » lançais je finalement en fronçant les sourcils. «  Mais maman ! ». «  Maintenant Zoé Lawton ». «  Mais Judith, elle a droit de se maquiller ! Sa mère la laisse tout faire ! » chouina t-elle. «  Et tu n'es pas Judith et je ne suis pas sa mère. Tu m'enlèves ça ». Comprenant que je n'allais pas céder à son nouveau caprice du jour, elle soupira fortement et déclara que j'étais la pire mère du monde. La remarque passa bien au-dessus de ma tête alors que je pointais un doigt vers les escaliers, lui faisant ainsi comprendre qu'elle avait plutôt intérêt à se dépêcher si elle ne voulait pas que je m'en charge à sa place. Dans l'espoir de me blesser, elle réitéra son insulte et retourna à l'étage en faisant le plus de bruit possible. Agacée par cette scène, je  roulais légèrement des yeux. Les enfants vraiment. Dès qu'on disait non on était les pires parents de la planète mais si au contraire on cédait à toutes leurs lubies on était les parents les plus cools du monde. Malgré moi, je ne pus empêcher un léger rire de remonter le long de ma gorge. Je savais quelle mère j'avais envie d'être. Autant dire que jamais ma fille n'allait pouvoir se pointer en classe maquillée comme une voiture volée. Elle n'était pas assez grande pour comprendre la pudeur et le respect de soi... moi en revanche j'avais depuis longtemps retenue la leçon.

Ce fut avec presque vingt minutes de retard que je la déposais à l'école, le visage lavé de toutes ses envies artistiques. L'enfant claqua la porte sans me dire au revoir, clairement contrariée. Là encore je roulais des yeux mais restais devant les portes jusqu'à m'assurer qu'elle était bien rentrée dans l'enceinte de son établissement. Une fois qu'elle eut disparue derrière les lourdes portes, je remis le contact et pris le chemin de mon propre travail. Travail pour lequel j'allais moi aussi finir en retard si je n'appuyais pas un peu sur le champignon.  Ce fut soulagée que j'arrivais avec quelques minutes d'avance. Pas beaucoup mais assez pour me rendre au bureau de mon nouvel employeur sans me faire remarquer pour mon manque de ponctualité. Chose qui au passage n'avait jamais été mon fort. Après tout, j'avais été éduqué dans le luxe et l'argent. Ce dernier s'assurait que vous pouviez arriver à n'importe quelle heure sans être inquiété. Malgré le fait que j'avais renié mes origines et mon héritage, il me restait quelques mauvaises habitudes. Quelques très mauvaises habitudes. Ma tenue d'agent déjà sur le dos, je n'eus qu'à me créer un passage dans cette géante fourmilière. J'avouais ne pas être à l'aise au milieu de tous ses corps en mouvement. Qui plus était, je ne savais pas vraiment où aller et ils étaient tous bien trop occupés pour s'arrêter répondre à ma question. Si bien que je me retrouvais rapidement perdu au milieu de cette marée humaine qui arrivait à me donner le tournis.  Malgré mon malaise, je raidissais mon dos et continuais à avancer. Si j'avais pu être flic dans la ville au taux de criminalité le plus haut, je pouvais braver cette nouvelle aventure avec aplomb et dignité. Du moins, je l'espérais fortement.  Après tout, cela faisait aussi un moment que je n'avais pas eu l'occasion de réellement... travailler.

Mes pas me menèrent finalement tout droit vers une scène dont j'aurais préféré ne jamais être témoin. Immédiatement mon visage se ferma et mes mâchoires se serrèrent. Là devant moi, à quelques mètres, se tenait mon ex mari. Dans toute sa violente splendeur. Bien sur je savais que j'allais devoir le croiser à un moment donné. Mais je n'étais pas préparée à le devoir le faire aussi.. tôt. Juste là depuis trois minutes et le sort se jouait déjà de moi– alors que j'étais encore ignorante du rôle qui allait être le mien. Mais la vie était cruelle je ne le savais que trop bien. Seule elle avait un sens de l'humour aussi pourri. «  Qu'est-ce que tu fous ici ? » me demanda t-elle en arrivant à ma hauteur. «  Bonjour à toi aussi Floyd » déclarais je sur le même ton agressif. Il n'avait vraiment pas changé. Ou plutôt si … ses manières avaient réussi à empirer. Ce qui, de là où je me tenais aujourd'hui, relevait d'un exploit d'une médiocrité certaine. « Me dis pas que t'as été assez stupide pour accepter de bosser pour Waller ». Piquée au vif par sa façon de me parler, je serrais encore plus les dents afin de garder mon calme. Trop de fois nos conversations avaient fini en cris, pleurs et disputes d'une ample irréparable. Je ne voulais pas rajouter cette matinée à la liste de nos échecs. Cette matinée était pour moi un nouveau départ et je ne voulais pas la gâcher pour si peu. «  Il faut croire que si. Après tout ce n'est pas comme si ta fille avait besoin de manger, ou de vêtements , ou de pouvoir faire des sorties et autres activités artistiques, sportives ou culturelles» répliquais je de la manière la plus courtoise que j'avais en réserve. «  Et tout ça Floyd ça demande des fonds. Comme tu le sais très bien , l'argent ne pousse pas sur les arbres » continuais je sur le même ton sans lâcher son regard. Il n'avait pas le droit de se tenir là devant moi et de me parler de mes choix. De me les reprocher à demi mots. Pas quand c'est lui qui avait en grande parti fait capoter notre famille. Qui l'avait détruite. «  Ne t'en fais pas, je sais que tu ne peux pas comprendre » terminais je sans empêcher l'acidité de percer. Je n'étais pas parfaite après tout. Floyd était mon point faible. Il représentait mes échecs et mes pertes. Et si je ne pouvais l'aimer, je pouvais encore le détester.


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Floyd Lawton


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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptyJeu 9 Mai - 18:24


we're fighting an endless war


Un bulldozer. Une boule de destruction sur un chantier. Il n'y a pas d'autres mots, pour décrire la façon dont tu viens de l'aborder. Mais tu es un homme d'action, de ceux qui foncent dans le tas et ne réfléchissent qu'après aux conséquences. C'est paradoxal, pour un homme qui s'évertue si fort à rester impassible, de se laisser ainsi dicter sa conduite par ses émotions. Te retrouver face à ton ex-femme, c'est bien plus déroutant que tu oseras l'admettre. Vos rencontres sont devenues très rares, et presque toujours en la présence de Zoe – ce qui en soit n'est pas plus mal, et vous évite de vous attaquer mutuellement la jugulaire. A chaque fois, tu savais toujours quoi lui dire, anticipant chacune de vos houleuses retrouvailles aussi rigoureusement qu'un homme dont la vie pourrait dépendre d'un seul mot de travers. Là, c'est se retrouver sur la scène d'un théâtre sans avoir appris son texte, et de sentir les regards de toute la salle se figer sur toi. T'es mal à l'aise. T'es pas en contrôle. Alors par conséquent, tu te comportes comme le dernier des abrutis, préférant aboyer et mordre que d'envisager la solution diplomatique. Car de la diplomatie, il va t'en falloir, si tu espères un jour voir plus régulièrement ta fille. La garde lui est revenue, et tu n'as jamais cherché à contester cette décision que tu estimais être la meilleure pour vous trois. Tu le savais, que le combat ne se ferait pas dans un tribunal, mais dans une amélioration de ton comportement. T'as toujours été persuadé que c'est en faisant des efforts que tu obtiendrais une meilleure satisfaction. A tort ? A raison ? Il est encore bien trop tôt pour en tirer un quelconque résultat, mais ce n'est certainement pas en agissant aussi brutalement qu'il y aura du changement. Alors tu serres les dents, tu tentes de te reprendre, malgré tes multiples contrariétés d'une journée qui commence sur les chapeaux de roue de la médiocrité. Si tu veux entamer une discussion avec elle, qui ne finira pas comme toutes les autres, il va falloir faire mieux que ça.

Mais ce qu'elle ne comprend pas, et que toi tu mesures amplement, c'est qu'accepter de travailler ici est une terrible erreur. Elle ne le réalise pas encore, mais quand Waller dévoilera ses véritables desseins, il sera trop tard pour faire marche arrière. Travailler pour elle, c'est travailler pour le diable en personne. Ta façon de lui dire est abrupte, brutale, mais il n'y a pas d'autres façons d'exprimer ton désarroi de la voir déambuler dans ces couloirs. Et tout de suite, sans répit aucun, Susan abat sa meilleure carte : Zoe. Entendre parler de ta fille est toujours source de souffrance, et elle le sait tout aussi bien que toi. Elle sait, que tu n'as pas les privilèges qu'un père se devrait d'avoir. Lui raconter des histoires, faire du sport avec elle, l'écouter parler de ses passions, lui partager ton savoir. Toutes ces choses auxquelles Susan a droit quotidiennement, et qui ne sont plus que des chimères pour toi. Blessé, tu baisses la tête quelques secondes avant de reprendre tes esprits. Tu l'as compris depuis le divorce, aucun coup n'est trop bas. Mais est-ce que tu as envie de jouer à ça aujourd'hui ? Non. Car si Susan est assez grande pour prendre ses propres décisions, qu'elles te plaisent ou non, tu refuses cependant que Zoe soit le dommage collatéral de cette bêtise. Et en tant que père, c'est ton droit le plus absolu. Aucun juge ne pourra t'enlever ça. « Quoi, le GCPD c'était plus assez bien ? » C'est injuste, tu le sais. Elle est désormais mère célibataire, et doit subvenir aux besoins de votre fille toute seule. Peut-être que la police n'était pas suffisante pour venir à bout de toutes les factures, en plus des activités de Zoe. T'en sais rien, t'as souvent été trop loin pour avoir pleinement conscience de l'état des comptes et de vos potentielles difficultés financières. Encore maintenant, tu fais tout ce que tu peux pour les aider, tu l'as toujours fait, mais tout était plus simple quand tu étais ton propre patron, et qu'il te suffisait d'exécuter des contrats pour toucher de très belles sommes d'argents. Tu en possèdes encore, sur un compte sécurisé, mais tu ne peux plus y toucher depuis que Waller t'a engagé. C'est elle qui détient tout. Ton fric, ta liberté, et même ta propre vie, avec cette bombe qu'elle a logée dans ta tête.

Qu'est-ce que tu ne peux pas comprendre ? Qu'une famille, c'est aussi faire des sacrifices ? Que c'est le rôle d'un parent de tout faire pour son enfant ? Qu'elle n'oublie pas qu'elle n'a pas été la seule à tout perdre dans cette tragédie. Tu as perdu un fils, tu as perdu une épouse, et tu n'es pas loin de perdre une fille. « Tu peux me faire tous les reproches que tu veux, me haïr autant que tu le souhaites, mais ne t'imagines pas un seul instant que tout ce que je fais aujourd'hui n'est pas pour Zoe. » Prononcer son prénom à voix haute est un déchirement. Un coup violent dans l'estomac difficile à encaisser. Et Susan, toi, tu ne parviens pas à la détester aussi bien qu'elle le fait. Peut-être parce que c'est toi le responsable de cet échec, peut-être parce qu'elle a partagé trop longtemps ta vie pour que tu y parviennes, ou peut-être parce que tu sais qu'elle est la dernière chance pour Zoe de retrouver un quotidien normal. C'est vrai, ça n'a jamais été facile pour elle. Pour elles. Pour eux. Tu étais souvent absent, pris dans la tourmente de la guerre, et quand tu rentrais à la maison, tu n'étais pas aussi présent que tu aurais dû l'être. Le corps avec eux, mais la tête et l'esprit encore sur le champ de bataille. Un mal indescriptible que tu n'es jamais parvenu à vraiment lui exprimer, et qui est revenu vous frapper. Sceller une relation déjà presque détruite par la perte de votre fils. Tu n'as pas su la rassurer. Tu n'as pas su sauver votre mariage. Et chaque jour depuis, tu subis le poids des remords. « Je fais de mon mieux pour être le meilleur père qui soit. Avec les circonstances qui m'ont été données. » C'est à dire en étant que brièvement présent dans son existence. Mais tout ceci ne regarde personne d'autre que vous, alors tu ouvres la porte du bureau à quelques mètres, et invite Susan à te suivre pour plus de tranquillité. Tu ignores qui bosse ici, mais tant pis, vous allez emprunter sa pièce quelques minutes. « Crois-moi, travailler pour Waller est une grosse erreur. Et ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne décide d'inclure Zoe dans sa sournoise équation. » Si tu ne peux pas la convaincre, tu peux au moins essayer. Et quoi de mieux que le bien-être de votre fille pour y parvenir. Si tu es prêt à tout pour Zoe, y compris t'engager dans un escadron suicide, alors peut-être que Susan, elle, acceptera de renoncer à ce boulot. Car si elle est ici, tu le sais, ce n'est pas qu'une simple coïncidence.   
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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptyJeu 9 Mai - 23:23

Floyd &
Susan

We're fighting an endless war

« Quoi, le GCPD c'était plus assez bien ? » me répliqua t-il. Là encore je prenais sur moi et contrôlas mes nerfs à présent mis à rude épreuve. «  Non ce n'était plus assez bien pour la bonne raison que je n'y travaille plus depuis un moment maintenant » lui apprenais je le savais pour la première fois. Mais nous étions divorcés depuis quelques années à présent et je n'avais donc pas à lui faire le résumé de ma vie. «  Ils m'ont … comment dire.. remercié » continuais je avec une voix contrite. J'avouais être blessée par l'arrêt brutale de ma carrière au GCPD. Et ce malgré la difficulté certaine de ce boulot.  Il était toujours ardu d'être un flic dans une ville aussi rongée par le crime que Gotham. Pourtant, je m'y étais plu. J'avais apprécié y travailler. Surtout, j'avais apprécié pouvoir  aider quelqu'un dans le besoin. J'avais apprécié faire quelque chose de bien. «  Après ... » murmurais je avant de me stopper abruptement. Prenant sur moi, je me forçais à respirer calmement. «  Après Eddie, j'ai été mis aux arrêts pour raisons médicales ». Il comprendrait à cela ce qu'il voulait mais je n'étais pas prête à lui parler de mes problèmes psychologiques. Je le faisais déjà bien avec le psychologue qui me suivait depuis cette époque fatidique. Et puis, ce n'était pas comme si il pouvait quelque chose pour moi. Depuis cinq ans, il n'était même plus là pour m'épauler. C'était donc sans surprises que j'avais sombré dans la dépression. Une dépression tenace qui même aujourd'hui ne me laissait guère de repos. Il n'y avait que les médicaments que je prenais qui arrivaient à me maintenir à flot. Sans eux, je n'y arriverais pas. Peut être avais je baissé inconsciemment les bras. Mais qui pouvait me blâmer ? Zoé peut être. Pour ne pas être la mère forte et vaillante que je me devais d'être. Mais je n'étais qu'humaine. Je faisais de mon mieux. Jours après jours. Il fallait que cela soit suffisant. Je n'avais que ça à lui donner. Pour le moment et peut être pour toujours aussi. Rien que cette pensée me retourna l'estomac.

«  Tu peux me faire tous les reproches que tu veux, me haïr autant que tu le souhaites, mais ne t'imagines pas un seul instant que tout ce que je fais aujourd'hui n'est pas pour Zoe.  Je fais de mon mieux pour être le meilleur père qui soit. Avec les circonstances qui m'ont été données ». «  Tu m'excuseras si j'ai du mal à te croire Floyd » lui répondais je. Je savais très bien ce qu'il était devenu. Lui ne connaissait peut être pas tous mes déboires mais je connaissais définitivement les siens. Cet homme que j'avais tant aimé était à des années lumières de la personne dont j'étais tombée amoureuse. Oh je ne me leurrais pas. Floyd avait toujours été dangereux. Il avait toujours eu cette lueur au fond de ses yeux bleus. Celle qui disait qu'il avait vu l'horreur depuis son plus jeune âge. Celle qui disait qu'au fond .. il était un tueur. Mais je ne l'avais pas jugé pour ça. Je ne l'avais pas jugé pour son passé. Pour ses souffrances. J'aurais pu. Après tout, nous avions été diamétralement opposé. Moi la fille privilégiée, lui le garçon du peuple. Le juger aurait été si simple. Mais je ne l'avais pas fait. Tout simplement parce que je n'étais pas mes parents. Je ne jugeais pas au premier regard. Je lui avais donné sa chance. Et de là s'était construit quelque chose de magnifique. Mais je supposais que comme toujours les bonnes choses avaient une fin. Cela avait été un beau rêve. Cela avait été un simple rêve. Ne restaient maintenant plus que les pots cassés.

 Lorsqu'il ouvrit la porte du bureau le plus proche j'hésitais à le suivre. Je n'avais pas peur de me retrouver seule avec lui mais je préférais éviter dans la mesure du possible. Cela me donnait toujours une illusion d'intimité qui me faisait souffrir. C'était comme regarder une image du passé en sachant que cette dernière allait brûler dans les secondes à venir. A cela s'ajoutait le fait que j'allais vraiment finir en retard pour mon premier jour de travail. Ce qui n'était pas du plus bel effet. Comme me l'avait répété mon père on n'avait jamais une seconde fois la possibilité de faire une première bonne impression. Malgré tout, je finissais par le suivre avec un soupir et me postais bras croisés face à lui. Cette posture souvent jugée agressive était simplement destiné à me réconforter. A me protéger. « Crois-moi, travailler pour Waller est une grosse erreur. Et ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne décide d'inclure Zoe dans sa sournoise équation ». Bien sur, qu'il y avait une part de vérité dans ce qu'il disait. Je n'étais pas assez arrogante pour ne pas le reconnaître. Ce n'était même pas un adjectif qui me sied réellement. Cependant, je n'avais pas vraiment d'autres choix. Je ne pouvais pas cumuler trois jobs dans l'espoir de lui donner tout ce qu'elle avait besoin. Car elle avait aussi besoin de ma présence. «  Si je dois vendre mon âme au diable pour subvenir à ses besoin je le ferai sans hésiter. Et si je dois mourir pour la protéger, je le ferai aussi » soufflais je avec toute la conviction qu'un mère pouvait avoir. Pour défendre ma fille, je me savais capable du pire. Elle était la chaire de ma chaire. Le sang de mon sang. Et je n'avais pas peur de me salir les mains pour lui assurer un avenir stable et clément. Même si la mort était la seule chose qui m'attendait au bout du chemin.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : we're fighting an endless war (susan) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptySam 18 Mai - 12:09


we're fighting an endless war


La première révélation tombe, et avec elle, l'évidence de votre éloignement. Votre histoire ne s'est pas simplement terminée sur un divorce, elle est devenue une rupture absolue. Un fossé gigantesque s'est creusé entre vous, à l'instant même où Eddie est parti, et depuis, il n'a eu de cesse de s'agrandir. Encore et encore. Cinq ans se sont écoulés, cinq ans qu'elle n'appartient plus à ton existence, et que tu n'appartiens plus à la sienne. Alors oui, tu n'as pas pu pleinement mesurer l'impact que tous ces événements ont pu avoir sur sa vie. Perdre un enfant est une douleur indescriptible, incommensurable, mais en plus de générer toute cette souffrance, c'est comme assister à l'écroulement d'une centaine de dominos. Il suffit d'un seul pour que tous les autres soient entrainés dans sa chute. C'est de cette façon que tu perçois ce que Susan est en train de t'avouer. Eddie, son travail, toi. Les pertes sont énormes, les dégâts irréparables. Et même si elle a toujours été une femme forte et indépendante, bien sûr qu'on ne se relève pas d'une telle tragédie. Bien sûr que l'on s'écroule. Tu n'as pas été là pour elle, et tu n'aurais pas pu l'être, toi-même étant dans un état de renfermement incompatible avec l'empathie. C'est de dépression qu'elle te parle. Une dépression diagnostiquée. Toi, tu n'as jamais cru nécessaire d'aller consulter. Alors tu nourris tes tendances suicidaires en jouant à la roulette russe dans ton salon, en prenant des risques inconsidérés en mission. Un cas trop grave, trop englouti dans les abysses, pour espérer retrouver un jour une vie normale. Tu es mort en même temps qu'Eddie, et depuis tout ce qu'il reste de toi n'est qu'un corps ambulant, qui ne sait plus très bien ce qu'il est censé faire sur cette foutue planète. « Désolé. » Ouais, c'est tout ce que tu trouves à dire. Son travail au GCPD, tu sais qu'elle y tenait. Et c'est vrai que tu l'es, désolé. Même si votre relation a implosé, qu'il ne reste aujourd'hui qu'un tas de cendre, tu ne lui souhaiteras jamais autre que le meilleur. Malgré ta rancoeur, malgré ta colère, tu ne lui a jamais voulu du mal, à Susan.

Fut un temps, elle croyait fermement en toi. Quand t'as commencé ta vie avec une montagne de casseroles, elle t'a tendu la main, et elle a essayé de te hisser jusqu'en haut. Pendant longtemps, t'as même cru qu'elle te sortirait du gouffre. Avant que tout ne s'écroule à nouveau. C'est douloureux, de faire face à cet échec, et à cette indifférence quand tu tentes pourtant de t'exprimer avec le cœur. Mais peux-tu réellement lui en vouloir, toi qui a si longtemps préféré taire tes émotions plutôt que de les partager avec elle ? Car même si le décès d'Eddie a été l'élément déclencheur, tes erreurs ont été multiples bien avant, à commencer par ta relation étroite –  mais amicale – avec une autre femme. Bloc de silence qui l'a frustrée plus d'une fois, et dont tu as été incapable de sortir pour la rassurer. Tu ne cherches donc pas à plaider ta cause, conscient que tout ceci nous vous mènerez à rien, si ce n'est soulever encore plus d'amertume. Tu n'as pas toujours été un mari parfait, ni un père exemplaire, mais tu aimerais croire qu'il n'est pas encore trop tard. Qu'avec Zoe, tu trouveras une chance de gagner une forme de rédemption. A différencier de la paix intérieure, qui elle, tu le sais, tu ne pourras jamais atteindre.

Susan ne changera pas d'avis. Tu peux lui dire ce que tu veux et essayer de la convaincre, elle reste une mère qui cherche à protéger son enfant coûte que coûte. Une lionne qui affronterait tout et n'importe quoi, y compris le diable en personne. Après avoir perdu un fils, tu la devines d'autant plus concernée par les besoins et la sécurité de Zoe. Une équation où tu ne figures plus, contraint d'observer de loin les deux femmes qui partageaient auparavant ta vie. Tu n'as plus aucun rôle à jouer, plus ton mot à dire, et tu le comprends bien présentement, alors que Susan reste complètement hermétique aux conseils que tu t’évertues à lui donner. Tu ne fais pas ça pour l'agacer, ni pour juger ses choix, tu le fais parce que tu sais pertinemment que Waller révélera bientôt ses intentions, et qu'elles iront forcément à l'encontre de vos intérêt. C'est comme ça avec elle, la seule gagnante c'est elle, vous n'avez aucune chance de remporter la partie. « J'espère sincèrement que tu ne le regretteras pas. » Tant pis, elle ne pourra pas dire que tu ne l'avais pas prévenue. Votre relation est beaucoup trop abîmée pour que ton opinion pèse un quelconque poids dans la balance, mais il te reste peut-être une dernière carte à jouer. « Tu veux savoir pour quel genre de personne tu bosses ? » Tu t’approches, tout en gardant une distance raisonnable. Tu sens qu'elle n'est pas très à l'aise seule avec toi dans cette pièce, alors tu fais en sorte de ne pas renforcer sa gêne. « Elle m'a foutu une bombe dans le crâne. Si je désobéis, si je montre des signes de résistance, boom. » Susan sait que tu appartiens à la Suicide Squad, impossible de lui cacher. Quand t'es sorti de prison, fallait bien lui avouer la vérité. Cependant, elle ignorait les conséquences de cette liberté retrouvée. Travailler pour A.R.G.U.S est une chose, devenir l'esclave de Waller, une autre. Et parfois, la frontière entre les deux est très mince.
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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptyMar 21 Mai - 21:03

Floyd &
Susan

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«  J'espère sincèrement que tu ne le regretteras pas ». «  Oh mais détrompe toi, je sais déjà que je vais le regretter » avouais je, en haussant les épaules. «   Mais tant que Zoe ne le regrette pas , je peux vivre avec » terminais je. Ma fille était tout ce qui importait dans cette équation. Je ne lui mentais pas en clamant haut et fort que j'irai faire un pacte avec le diable et le tuer si il le fallait. Et surtout, je ne me mentais pas à moi-même. J'étais réellement capable de tout encaisser. Le seul fait de savoir que mon enfant n'avait besoin de rien et était heureuse suffisait à rendre toutes les épreuves passées comme futures tolérables. Cela en valait la peine. Ma fille en valait la peine. Mon ancien psychologue aurait certainement beaucoup à  redire mais il n'était plus là pour juger. Et avec peu de cartes en main, il avait bien fallu que je fasse un choix. Travailler pour ARGUS se révélait être de loin l'option la plus clémente pour ma situation financière. Alors tant pis pour le reste. Si j'avais pu survivre à la mort de mon petit garçon – même si le doute était évidemment permis -, je pouvais bien survivre à ce que A.R.G.U.S me réservait. L'organisation avait en moi un agent fidèle à présent. Ma loyauté en revanche était réservée à ma famille. A ma fille. Et même  Amanda Waller ne pouvait rien faire à ça. Ce n'était pas quelque chose qu'elle pouvait changer. Mêmes ses manigances, si elle osait, ne la mènerait nulle part. Après tout, elle pouvait seulement se servir de mon enfant comme levier. Et si je décidais de me plier à ses volontés, cela serait forcément pour protéger la chaire de ma chaire. Vraiment, le serpent se mordait la queue dans une cercle vicieux. Et quelque part j'étais satisfaite et soulagée à l'idée de savoir qu'il y avait une partie de moi qu'elle ne posséderait jamais.  Et que son organisation ne posséderait jamais.  « Tu veux savoir pour quel genre de personne tu bosses ? ». D'un geste interrogateur du sourcil, je l'invitais à continuer. Bien sur, j'avais une petite idée du genre de femme qu'elle était – la presse aidant à en peindre une image peu … flatteuse. Une image qui aurait été plus écornée  encore pour un peu que je me souvenais du paradoxe. Je faisais cependant partie des petits chanceux. Pour moi, il n'avait tout simplement jamais existé. La vie avait suivi son cours normalement et sans interruption.

Par réflexe, j'effectuais un pas en arrière lorsqu'il fit un pas en avant. Le mouvement avait été immédiat et un peu gênée par une telle réaction, j'attrapais ma lèvre inférieure entre mes dents pendant quelques secondes. Je n'avais pas peur de lui mais je n'aimais plus l'avoir aussi proche de moi. Cela me ramenait immanquablement à tous ces moments que nous avions passés. A tous ces moments d'intimités. Tous ces moments où nous avions été heureux. Heureux et amoureux. Fou l'un de l'autre. Surtout dans nos jeunes années. Je me souvenais encore comme si c'était hier de la difficulté que j'avais eu à ne pas être en sa présence. Ce temps était bien loin à présent. Il appartenait à un passé qui ne m'amenait que souffrances et incompréhension. Si bien que des fois, mon pouce survolais son nom dans mon téléphone. Je n'appuyais jamais mais parfois l'envie était là. Bien présente et difficile à ignorer. Malgré les années, malgré les obstacles, j'avais des questions. Certaines auxquelles j'aurais aimé avoir des réponses. Je n'avais simplement jamais le courage de les poser. Probablement parce que au fond de moi je savais pertinemment que je n'allais pas aimer les réponses. Malgré ce que l'on pouvait en penser, je n'étais pas masochiste.  «  Elle m'a foutu une bombe dans le crâne. Si je désobéis, si je montre des signes de résistance, boom » déclara t-il finalement, sans faire le moindre commentaire sur mon attitude.

Pendant un instant, je restais sans comprendre à le regarder. Finalement les mots prirent tous leurs sens et mes eux s'ouvrirent gros comme des soucoupes de surprise. Mes yeux bleus quittèrent les siens pour voyager jusqu'à son front. Contrairement à son geste précédent, cette nouvelle ne me fit pas reculer. Au contraire, elle me donna envie de m'avancer. Dans un geste  certainement protecteur. Il avait été mon mari et mes réactions bien que paradoxales étaient ancrées au fond de moi.  Elles étaient inconscientes, dictées par une volonté dont j'étais qu'à peine consciente. «  Est ce que .. »  commençais je finalement avant de me stopper. Qu'est ce que je pouvais lui dire ? Rien ne semblait être à la hauteur de l'annonce qu'il venait de faire. «  Est ce que tu vas bien ? » demandais je finalement en cherchant son regard. Regard que je n'eus aucun mal à trouver. Bien sur, je n'oubliais pas qu'il avait té en présence de sa fille avec un tel objet dans le crâne. Et autant dire que je n'étais  vraiment pas pour ses visites parentales à présent que je savais. Cependant, je gardais cela pour moi. Pour l'instant du moins.


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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptyMar 18 Juin - 18:07


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Finalement, il aura été aisé de lâcher la bombe – sans mauvais jeu de mots. Parce que malgré tout ce qui vous sépare aujourd'hui, des résidus de votre relation passée perdurent dans le présent. Pendant des années, Susan a été ton pilier, celle qui t'a sorti de la rue, qui a donné un sens à ta vie, et qui a tout fait pour t'arracher des griffes de tes tourments. Elle a écouté, elle a été présente, elle représentait absolument tout ce dont tu avais besoin. Elle sait pour Eddie, elle sait pour ton père, elle est la personne sur cette planète qui te connait le mieux. Alors oui, c'est facile de se confier à elle, même sur les sujets les plus épineux. Et ce, même si paradoxalement, tu t'es transformé en géant de marbre incapable de confier ses sentiments et ses émotions. Une descente aux enfers qui s'est entamée à l'instant même où tu t'es engagé chez les Marines. Est-ce toi qui a changé ? Est-ce la guerre et ses horreurs qui a fait de toi un homme impassible et hermétique à sa relation de couple ? Tu n'as jamais pris le temps de te poser la question, mais maintenant que ton ex-femme se trouve juste devant toi, à encaisser une nouvelle vérité dérangeante, tu réalises combien tu as été le facteur essentiel de votre échec. Combien tu ne lui as pas rendu la vie facile sur la fin de votre relation, et combien tu lui as fait du mal. Susan t'aura tout donné. Son amour. Des enfants. Son temps. Et toute la patience du monde pour tenter de te remettre sur le droit chemin. Des efforts gâchés par ton handicape, par ton incapacité à t'exprimer au moment où il est primordial que tu le fasses. Elle a marché dans un champ de mines pendant des mois, avant et après la mort d'Eddie, et même si tu ne lui as jamais explosé en pleine figure, tu n'as aucun doute sur le fait que le ressenti ait été le même pour elle. Boom le mariage. Boom le fils. Boom tout ce que vous avez construit pendant dix ans.

Est-ce que tu vas bien ? Voilà une question à dix mille dollars. Non, en fait, pas tant que ça. Tu connais déjà la réponse à cette interrogation. Et elle aussi. Comment pourrais-tu aller bien alors que votre fils est mort dans d'atroces circonstances, que Zoe ne fait pratiquement plus partie de ta vie, et que tous tes repères se sont effondrés sur leurs fondations ? Bien sûr que ça va mal. Et c'est presque étrange de l'admettre. Il aura suffi que tu lui fasses face pour comprendre que tout va mal. Non, à quel point tout va mal. Parce qu'elle a quelque chose de rassurant, Susan. Même si tout a été anéanti entre vous, même s'il ne reste que rancoeur et amertume, tu ne peux pas lutter contre ces relances du passé qui viennent maintenant t'apaiser. Fut un temps elle savait comment s'y prendre, comment te calmer quand tu te sentais perdre pieds. Mais maintenant, tu n'as plus le droit de lui demander quoi que ce soit. Et tu ne le veux pas. Quelque part, tout ceci est ton fardeau. Le prix de tes erreurs. Et tu le porteras aussi longtemps qu'il le faudra. « Je vais aussi bien qu'on puisse l'être dans une situation aussi merdique. » Qu'elle interprète tout ça comme bon lui semble. Tu ne cherches pas à t’apitoyer sur ton sort, que tu sais mérité, mais simplement à lui faire comprendre que foncer dans la gueule du loup ne lui apportera que les mêmes souffrances. Un jour ou l'autre, plus tôt qu'elle ne le pense, Waller lui collera une bombe à elle aussi, qu'importe sa forme, qu'importe la façon, tu sais déjà que Susan subira son propre supplice.

Tu n'as aucune envie de te battre avec elle, alors tu déposes les armes, et tu dresses le drapeau blanc. Tu viens t'assoir sur le rebord du bureau, les bras croisés, cherchant quoi lui dire pour calmer les tensions palpables entre vous. Seulement, tu ne sais plus vraiment lui parler. Existe t-il vraiment un sujet qui ne vous conduira pas aux hurlements de colère ? Ton opinion sur son nouveau boulot, tu viens de la lui donner, et tu ne chercheras pas plus longtemps à la dissuader de son choix. Susan a toujours été une femme indépendante – et oserais-tu dire bornée – elle fera donc toujours ce que bon lui semble. Et en l'état actuel des choses, tu sais parfaitement que ton avis sur la question n'a aucune valeur, aucun poids dans la balance. « Comment elle va ? » Tu n'oses même pas prononcer son nom. Zoe. Cette fille qui compte plus que tout au monde pour toi, et que tu ne peux que serrer dans tes bras qu'une à trois fois par an. Une torture. Un mal qui te ronge chaque jour, et qui gangrène ton coeur chaque fois un peu plus. Tu as déjà perdu un fils, tu refuses de la perdre elle aussi. Pourtant, et contre ta volonté, c'est exactement vers cette finalité là que tu te diriges, sans pouvoir la freiner. « Est-ce qu'elle parle souvent de moi ? » Tes yeux plantés dans les siens, ta voix commence à trembler. Ton assurance s'évapore pour laisser place au trouble et à l'anxiété. « Est-ce que je lui manque ? » Est-ce qu'elle a besoin de toi autant que tu as besoin d'elle ? Tu ne demandes pas grand chose, tu veux juste savoir si ta fille va bien, et si son père manque à sa vie. N'importe quoi pour t'aider à tenir le coup, pour ne pas une nouvelle fois te coller un canon dans la bouche.
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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptyMer 19 Juin - 0:14

Floyd &
Susan

We're fighting an endless war

« Je vais aussi bien qu'on puisse l'être dans une situation aussi merdique ». Autrement dit, la réponse était non. Mais il survivait. Après plus d'une décennie à ses côtés, j'avais appris à déchiffrer toutes les petites choses qu'il sous entendait. Et toutes les petites choses qu'il n'osait admettre. Parois par honte, gêne ou simplement parce qu'il n'avait pas envie de partager des informations avec moi. Si au début le voir me cacher de choses m'avaient blessé, j'avais fini par m'en accommoder. Ce n'était pas comme si j'avais eu le choix de toute façon. Mais cela avait au moins eu le mérite de me rendre très forte au jeu du lire entre les lignes. je supposais qu'il fallait voir le bon côté des choses mêmes dans les situation les plus … merdique ; comme il le disait si bien. A une autre époque, je n'aurais pas hésité à venir à sa rencontre pour lui offrir le réconfort qu'il méritait. Je n'aurais pas hésité à laisser courir la pulpe de mes doigts sur les contours angulaires de sa figure. Je n'aurais pas hésité à venir balayer tendrement cette mèche de cheveu rebelle qui lui barrait le visage. A la place, je restais à bonne distance, respectant son espace personnel. Et le mien. Ce n'était plus quelque chose qui existait entre nous. Et je m'étais depuis longtemps rendu à l'évidence que cela n'existerait plus jamais. Même si je devais bien avouer me surprendre à rêver... parfois lors d'un moment d'égarement. Ce n'était après tout pas inhumain de vouloir reconstituer sa famille. De la vouloir entière. Entière et heureuse. Du moins autant que faire se peut. La mort de leur enfant planerait toujours au-dessus de leurs têtes comme une épée de Damoclès. Et ce quoiqu'ils fassent. Finalement, Floyd soupira et se décala de quelques pas pour aller se poser contre le bureau de la pièce, me signalant ainsi qu'il avait fini d'essayer de me faire changer d'avis. Un fait pour lequel, je ne pouvais qu'être reconnaissante. Je n'avais vraiment pas envie de commencer cette journée en ces lieux en me disputant avec lui. Encore moins, lorsque j'estimais faire le meilleur choix possible. Le seul choix possible même. Il en allait du confort de ma fille. Et rien n'était trop beau pour elle. Rien n'était trop dangereux. « Comment elle va ? » demanda t-il en faisant sans le savoir écho à mes propres pensées. Même si il était certain qu'il pouvait largement s'en douter. Après tout, elle était au devant de toute mes pensées. Je pensas à elle à chaque seconde de la journée. Je supposais que cela faisait partie intégrante du rôle de parent.

« Elle va bien » soufflais je, sans mentir. C'était après tout le cas. Elle vivait sa vie tranquillement en allant à l'école et en profitant de ses amies. «  Est-ce qu'elle parle souvent de moi ? » questionna t-i par la suite. La question même si je l'attendais me fit soupirer légèrement. Non pas que je n'avais pas envie de lui répondre. Il restait le père de mon enfant et il avait donc le droit de savoir ce qu'il advenait d'elle. Mais disons que le sujet était compliqué et que je n'étais pas que mes réponses le satisfassent. « Est-ce que je lui manque ? » continua t-il. «  Évidemment que tu lui manques Floyd tu es son père ! ». Pour être moi-même un représentant du sexe féminin, je ne pouvais que savoir à quel point, le lien entre un père et sa fille était sacré. Un père était presque toujours le héro de toutes les histoires de son enfant. Et pour avoir perdu mon père , je savais aussi à quel point il était difficile d'admettre qu'il n'était plus là. De son propre fait ou non. Un rire désabusé passa mes lèvres bien malgré moi. Devant le regard interrogateur de Floyd, je soulevais mes épaules avant de passer une main sur mon front. «  Tu sais quand on a eu nos enfants, je me suis jurée qu'ils ne vivraient pas la même chose que nous. Qu'ils seraient aimés. Qu'ils ne seraient jamais mis en porte à faux. Qu'ils ne seraient jamais abandonné. Qu'ils connaîtraient leurs deux parents » expliquais je avec une émotion mal contenue dans la voix. «  On a bien merdé ... » soufflais je pour seule conclusion. On parce que j'estimais que j'avais aussi failli à ma tâche. Je n'avais pas tenu ma promesse. Prise d'une émotion forte, je me tournais vers le mur et posais mes mains dans mes hanches avant de lever mes bras en signe d'impuissance et de les claquer contre mes cuisses dans la descente. « Si tu savais comme elle te réclame... » reprenais je finalement, «  j'essaye de lui expliquer mais elle ne veut pas comprendre ». Dépitée et épuisée par cette situation derrière laquelle je ne cessais de courir, je soupirais. «  Tu sais qu'elle me rend responsable de ton absence ? » le questionnas je finalement, en sachant pertinent qu'elle allait être sa réponse. Evidemment que non.



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Dernière édition par Susan Lawton le Mer 17 Juil - 12:30, édité 1 fois
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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptyMar 2 Juil - 17:03


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Son père. Voilà un rôle qui t'est acquis mais que tu n'as pas l'impression de véritablement remplir. Est-ce que tu te sens père ? Pas toujours. Attention, ça n'enlève en rien tout l'amour que tu éprouves pour Zoe, c'est simplement que parfois, c'est presque comme si tu n'avais pas d'enfants. Eddie est mort, parti pour toujours, et Zoe n'est plus qu'un fantôme, un courant d'air dans ta vie mouvementée. Tout ce que tu fais, tu le fais pour elle, mais des actes accomplis de ton côté ne remplace pas les étreintes et les témoignages d'affection d'une fille à son père, et inversement. Tu lui manques, probablement autant qu'elle te manque. Et ça, t'avais besoin de l'entendre. Besoin de t'assurer que l'absence n'amenuisait pas votre lien. C'est peut-être stupide d'y avoir ne serait-ce que songé, mais comment es-tu censé combattre tes idées noires quand seul dans ton appartement, tu désespères de revoir le sourire de ta fille. « Ouais, on a merdé. » Voilà un point où vous ne pouvez qu'être d'accord. Tout commençait si bien, tout était presque parfait, et à un moment donné, comme un coup de vent qui balaye un château de cartes, votre bulle de bonheur a éclaté. Le rêve s'est transformé en cauchemar, et cette promesse que tu t'étais faite, celle de protéger ta famille, tu n'as pas su la tenir. Entre vous, ce n'est pas simplement une histoire de divorce, c'est un deuil, c'est une souffrance, et un mal qui vous rongera toute votre vie. Votre relation est morte sur l'autel de la douleur. Et malheureusement, aujourd'hui, celle qui doit le plus en payer le prix, c'est Zoe. Une petite fille qui a besoin plus que jamais de ses deux parents, qui a déjà perdu un frère, mais qui doit pourtant essayer de vivre différemment des autres. Parce que tu n'as rien de normal à lui offrir. Et que Susan n'acceptera jamais que celui que tu es devenu ne soit une figure pour elle.

Tu le vois le désespoir de ton ex-femme qui fait écho au tien. Tu devines que la situation lui est tout aussi inconfortable. Comme toi, tout ce qu'elle veut, c'est le bonheur et l'épanouissement de Zoe, tout en sachant que vous ne pourrez jamais vraiment lui donner. Et ça te brise le cœur. Oh oui, ça t'éclate la poitrine en mille morceaux, quand tu entends de la bouche de Susan à quel point ta fille te réclame. Tu l'imagines t'appeler, te demander le soir avant de dormir, et ça te détruit de savoir qu'à chaque fois ce n'est que le silence qu'elle finit par trouver. Ce silence terrible et lassant. Ce silence qui pourrait anéantir tellement de choses. Tu n'es plus là pour lui lire une histoire. Plus là pour l'accompagner à l'école. Plus là pour jouer avec elle. Tous ces mois, toutes ces années que tu ne pourras jamais rattraper, et qui te pèsent lourdement sur le palpipant, au point de presque te faire manquer d'air. Tu suffoques, à la simple idée de ne pas être présent pour ta fille quand elle a besoin de toi. Tu ne la vois pas grandir, tu ne pourrais pas dire combien elle mesure, ni quelle est sa matière préférée à l'école. Tout ça t'a été enlevé à l'instant même où Eddie a rendu son dernier souffle. Quand tu n'as plus été digne d'être un père. « Aucun enfant ne peut comprendre les raisons de l'absence d'un père. » Il ne s'agit pas de savoir qui a tort dans cette histoire, mais peut-être de trouver une solution plus vivable pour Zoe. Mettre vos rancoeurs au placard, accepter que les choses ne seront plus jamais comme avant, et faire passer le bien de votre fille avant tout. Ce qui est plus facile pour toi que ça ne l'est pour elle, tu l'admets. Mais le seul moyen de rendre à Zoe ce qui lui a été arraché.

Ce que tu es sur le point de faire, tu sais que cela risque de vous faire basculer d'un côté ou de l'autre du fil sur lequel vous marchez en funambule. Votre relation est fragile, tellement effilochée qu'un seul coup sec suffirait à définitivement la briser. Mais tu te dois d'essayer, encore une fois. Et tu le feras encore et encore, jusqu'à un jour, peut-être, obtenir satisfaction. « Laisse-moi la voir plus souvent, s'il te plait. » Il ne pourrait y avoir plus de sincérité dans ta voix, plus de douleur. Tu ne cherches pas à attirer sa pitié, tu sais de toute façon que ce serait plus en ta défaveur qu'autre chose, mais comment exprimer autrement la souffrance que tu ressens à ne plus avoir ta fille à tes côtés. « Je sais que j'ai fait beaucoup de conneries, et que je ne pourrais jamais réparer tout ce qui a été cassé entre nous et dans cette famille, mais Zoe a besoin de moi. Une fille a toujours besoin de son père. Et je crains qu'un jour les choses ne finissent par empirer si nous conservons la situation telle qu'elle est aujourd'hui. » Si Zoe manifeste déjà des signes d'agacement envers sa mère, il est fort à parier que son aigreur monte en crescendo. Que l'amertume s’intensifie, que la colère prenne le dessus. « Un week-end par mois, avec surveillance de qui tu veux. Mais s'il te plait, donne-moi la chance de pouvoir la voir plus souvent. » Qu'importe si tu réveilles sa haine en osant formuler une telle demande, ce n'est pas uniquement pour toi que tu le fais, c'est aussi pour Zoe, qui ne mérite pas de subir les conséquences de vos erreurs.
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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptyMer 17 Juil - 13:01

Floyd &
Susan

We're fighting an endless war

« Aucun enfant ne peut comprendre les raisons de l'absence d'un père ». Dos à lui, j'esquisse un sourire un peu amère qu'il ne peut évidemment pas voir. J'étais d'avis que les enfants comprenaient bien plus qu'ils ne laissaient paraître. Et de toute façon, il y avait une différence entre vouloir et pouvoir.  Zoé comprenait dans le fond mais elle ne l'acceptait pas ; Franchement, il était difficile de la blâmer. Il fallait bien avouer qu'à sa place j'aurais tempêter, remuer ciel et mer pour voir mon père au moins quelques minutes. D'ailleurs, je l'avais fait avec le mien. Et ce même si la situation que 'javais vécu et celle que vivais ma fille étaient radicalement différente. Après tout, Floyd voulait voir sa fille mais ne le pouvait pas. Pour des raisons que n'étaient pas toute de mon fait. Quand à mon propre père, il avait simplement cessé de vouloir me voir. Je l'avais déçu et rien n'avait réussi à lui faire changer d'avis. Et pourtant, dieu savait que j'avais essayé. Maintes fois. Parfois même sans jamais rien dire à Floyd. Car je ne savais que trop bien ce qu'il en pensait à l'époque et en pense certainement toujours aujourd'hui. Cependant, je n'avais pas pu me résoudre à laisser tomber. Alors inlassablement j'avais envoyé des nouvelles, des faire part de mariage et de naissances, des photos... Puis finalement je les avais convié le cœur plus que lourd à l'enterrement de mon fils. Ils n'étaient évidemment pas venus. Ni lui ni ma mère qui avait toujours suivi aveuglement le patriarche. C'était après cette nouvelle déconvenue, que j'avais cessé d'essayer. Leur absence avait fini de me briser ce jour là et épuisée de mener une guerre que je ne pouvais gagner, j'avais baissé les bras. C'était évidemment parce que j'avais fait tout ça que je comprenais ma fille et la rancœur qui pouvait atteindre son cœur.  Malgré tout, à présent mère, je me devais de penser à bien plus de choses que ses envies.  Je me devais de penser à sa propre sécurité. A son avenir. Même si cela lui brisait le cœur.  Même si cela me brisait le cœur.

« Laisse-moi la voir plus souvent, s'il te plait » me demanda t-il finalement avec une supplication plus qu'évidente dans la voix. M'étant attendu à ce qu'il me demande ceci, je soupirais, mains sur les hanches. « Floyd.. » commençais je avant d'être coupée. « Je sais que j'ai fait beaucoup de conneries (...) mais Zoe a besoin de moi (…). Je crains qu'un jour les choses ne finissent par empirer si nous conservons la situation telle qu'elle est aujourd'hui ». Évidemment, il y avait du vrai dans ses paroles qui faisaient écho à ce que je pensais seulement quelques secondes auparavant. Mais était-ce pour autant réellement suffisant ? Je ne doutais pas que Zoé finisse par me détester à un moment donné mais j'étais sa mère et c'était donc mon job à moi de l'aimer envers et contre tout et non le sien. « Un week-end par mois, avec surveillance de qui tu veux. Mais s'il te plait, donne-moi la chance de pouvoir la voir plus souvent ». Finalement, je me retournais et le considérais un instant de mes yeux brillants et légèrement humides. Après quelques secondes de silence, je soupirais de nouveau. «  Tu sais que je ne peux pas » déclarais je finalement. De cela, j'en étais désolé même si il pensait forcément que je le faisais exprès et que j'aimais le voir souffrir. La vérité était évidemment tout autre. Je ne demandais rien de plus que de le voir revenir à temps complet dans la vie de sa fille mais il y avait des éléments qui jouaient contre lui. Au moins autant qu'ils jouaient contre nous. « Tu as littéralement une bombe dans la tête Floyd. Qu'est ce qui se passerait si Waller décidait de l'activer alors que Zoé se trouve à proximité ? » lui demandais je en me rapprochant de lui pour me placer devant lui. Si près, qu'à quelques centimètres près, je pouvais me retrouver entre ses jambes. Ainsi positionnée, je pouvais évidemment chercher ses yeux bleus et lire dans ces derniers. «  Peux tu vraiment me certifier que cela n'arrivera jamais ? Ou qu'un deuxième incident comme celui d'Eddie ne se reproduira pas ? » demandais je, avec j'en avais conscience une certaine hypocrisie. Je ne cherchais même pas à le cacher. A présent, que je travaillais ici mon lien avec Waller représentait un danger, comme il l'avait justement pointé du doigt quelques minutes auparavant. « Je ne veux pas te blesser, ni la blesser... » reprenais je en laissant presque inconsciemment courir mes doigts sur son front pour dégager une mèche rebelle qui lui barrait a peau – le seul geste tendre que j'allais avoir à son égard et que j'avais eu à son égard depuis des années, «  mais je dois la protéger » terminais je finalement. Le de toi que je ne prononçais pas, résonna tout de même entre  nous. Comme une explosion dans le silence.


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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptySam 10 Aoû - 12:18


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Tu te sens comme David contre Goliath. T'as pas assez d'armes, pas de quoi lutter. Cette nouvelle requête, prononcée le plus sincèrement du monde, n'est finalement qu'un autre moyen de te faire du mal. Un goût d'auto-destruction nourrie aujourd'hui par le faux espoir de voir les choses changer. Pourquoi est-ce que tu t'évertues à supplier, alors que tu sais déjà que tu n'obtiendras rien ? Ni de Waller, ni de Susan. Le bon toutou s'occupe de la basse besogne, et en échange il aura les quelques miettes qu'on accepte de lui donner. Cet enfant, vous l'avez fait à deux, mais t'as l'impression que ce n'est plus vraiment ta fille, qu'elle t'a été arrachée brutalement. Et depuis ce jour, tu n'as de cesse de courir après un cerf-volant qui ne s'arrêtera jamais, et dont la course folle t'éloigne chaque fois un peu plus de la ficelle que tu cherches à attraper. Oui, tout ceci est douloureux. Oui, tout ceci est l'équivalent d'une nouvelle chute la tête en avant contre le bitume. Mais tu peux pas arrêter. Tu refuses de laisser tomber, tu baisseras pas les bras. T'es en vie grâce à Zoe, et jamais tu ne l'abandonneras. Qu'importe les bâtons qu'on te mettra dans les roues, qu'importe les refus, qu'importe l'obstination dont tu devras faire preuve, tu ne te battras jusqu'au bout pour ta fille. T'as commis énormément d'erreur au cours de ta pitoyable existence, mais il y a une chose qu'on ne pourra jamais t'enlever, dont on ne pourra jamais douter : l'amour que tu portes à Zoe.

T'as des relances du passé quand Susan s'approche, avec ces gestes qu'elle s'autorise pour mieux t'amadouer. Il y a encore quelques minutes, sa prévenance t'aurait fait du bien, inconsciemment en quête d'une quelconque affection, mais maintenant, tu comprends que c'est pour mieux te faire avaler la pilule. Qu'elle use d'une pointe de tendresse pour que tu ne sortes pas tout de suite de tes gonds. Mais ça marche pas. T'en as marre d'être manipulé, de subir les décisions des autres sans pouvoir toi en prendre une. Waller, Flag, Susan, tous ils cherchent à contrôler ta vie de multiples façon que tu portes en horreur. Tout ça, ces faux-semblants, ces cheveux rebelles qu'elle balaye de ton visage, ne font que renforcer ta colère. Tu écoutes son discours avec de plus en plus de nervosité, encaissant une nouvelle fois les reproches quant à la mort d'Eddie. Même si elle ne te le dit pas clairement – pas cette fois du moins –  tu sais pertinemment qu'elle te tient responsable de ce qui est arrivé. Tu ne comptes plus le nombre de disputes, les décibels des hurlements, quand après la tragédie, il a fallu pointer quelqu'un du doigt. Ils étaient morts, alors évidemment, fallait bien quelqu'un d'autre sur qui déverser sa douleur et sa rage. Tu pourrais comprendre, et tu pourrais l'accepter, si cinq ans après elle essayait de lâcher du lest pour te laisser respirer. Ce qui n'est pas le cas. Ni aujourd'hui, ni demain. Tu seras pour toujours l'ex-mari qui n'a pas pu sauver son fils. Le soldat renfermé, le mercenaire dangereux. T'es même plus certain d'être encore le père de ta fille. « T'as peur quand Zoe est avec moi, parce que t'es persuadée qu'il finirait par lui arriver la même chose qu'Eddie. » Tu répètes d'une autre façon ce qu'elle a voulu te dire. Elle te pense trop nocif, et jamais elle ne prendra le risque de te la laisser plus longtemps. Même si tu changes, même si tu fais tous les efforts du monde, ton sort est déjà scellé. Et si tu ne peux objectivement ni donner raison ni donner tort, c'est une vérité – la sienne – qui est bien trop douloureuse pour que tu l'acceptes sans broncher.

Tu te lèves du bureau, écartant en même temps Susan, beaucoup trop rapprochée, pour trouver refuge dans un autre coin de la pièce, là où l'ombre pourra partiellement te cacher. Bien, t'aimerais croire qu'il y a du mieux entre vous, mais la finalité reste la même. Un nouvel échec que tu dois essuyer, en plus du poids des regrets qu'elle n'a pas hésité à alourdir. Une discussion qui aura demandé beaucoup d'énergie, et de laquelle tu ressortiras un peu plus esquinté. Voilà l'unique chose que t'as gagné. « Je crois qu'on a plus rien à se dire. » Tu hausses les épaules, nonchalant, en glissant sur ton visage le masque de l'indifférence. C'est ta mécanique de défense, pour ne plus avoir à subir d'autres assauts, tu mets un terme à la bataille. Et cette fois-ci, c'est peut-être bien la dernière. En tout cas, vous n'avez aucune raison de revenir sur le sujet. Ton combat se déroulera sur un autre terrain. « Bon courage chez A.R.G.U.S. » Tu sais qu'elle ne tiendra pas compte de tes conseils, et là tout de suite, ça t'est complètement égal. T'as conscience du risque de passer pour le mec contrarié qui n'en fait qu'à sa tête, mais avec ce qu'il y avait en jeu, t'estimes avoir le droit d'être un peu plus froid. T'as déjà le cœur qui se serre à l'idée d'attendre de longs mois avant de pouvoir revoir ta fille quelques heures. Une patience que tu n'as plus, et qui n'a de cesse de te torturer.
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MessageSujet: Re: we're fighting an endless war (susan)   we're fighting an endless war (susan) EmptyDim 22 Sep - 21:19

Floyd &
Susan

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« T'as peur quand Zoe est avec moi, parce que t'es persuadée qu'il finirait par lui arriver la même chose qu'Eddie ». Sans broncher, je le fixais. Je ne cherchais même pas à réfuter ses propos. Après tout, il n'avait fait que répéter ce que moi-même avait déclaré un peu plus tôt. Seule la manière de formuler l'idée était différente. Le fond lui ne changeait pas. Sans chercher à me battre, je le laissais se dégager et remettre une distance raisonnable entre nous. Une distance que je n'aurais de toute façon pas du combler. Nous n'étions plus ça l'un pour l'autre. Nous n'avions plus de droit sur les humeurs ou les émotions de l'autre. Nous étions presque des étrangers à présent. Du moins, c'était souvent l'effet que me retrouver face à lui me faisait. Je connaissais son passé. Je connaissais son visage ? Je connaissais son corps. Mais l'homme je ne le connaissais plus. Peut être même ne l'avais-je jamais réellement connu. Et c'était cette pensée qui m'amenait le plus de souffrance- bien plus que les autres. «  Je crois qu'on a plus rien à se dire ». Sur ce point là, je ne pouvais que lui donner raison. Encore une fois, nous avions rembobiné les vieilles querelles et nous avions campé sur nos positions. Je ne doutais pas qu'il ne demandait qu'à bien faire. Mais je ne pouvais m'y résoudre. Je ne pouvais le laisser. Peut être que ma fille me détesterait. Peut être. Sûrement même. J'étais cependant prête à prendre le risque. Elle pouvait me haïr autant qu'elle voulait si cela voulait dire qu'elle était en sécurité. Loin – très loin- du monde de violence dans lequel vivait son père. Un onde qui l'habitait autant qu'il habitait ce dernier. Il était né dans cette dernière et n'avait eu cesse de s'y complaire. En tant que soldat d'abord puis comme mercenaire ensuite. Si c'était ainsi le terme exact pour le décrire. A force je ne savais même plus. Quelque part, je n'étais même pas sûre de réellement le vouloir. Parfois, l'ignorance avait du bon. Une ignorance qui n'allait pas durer longtemps. Un fait que je ne savais cependant pas encore. « Bon courage chez A.R.G.U.S » déclara t-il enfin sans une once d'émotion dans la voix avant de prendre finalement congé, me laissant seule dans cette pièce vide et froide. A l'image de mon propre cœur, à nouveau brisé par cet échange. Il souffrait de nos rencontres. Et il n'était pas le seul.

Je prenais quelques secondes pour me recentrer et calmer les battements erratiques de mon cœur. J'étais de toute façon bien en retard. Une minute de plus ou de moins n'allait rien changer à la donne. C'était dans tous les cas une bien piètre impression que j'allais donner de moi. Je n'avais cependant pas le cœur de m'en préoccuper. Si Waller était réellement la femme que tout le monde disait, il y avait alors de toute façon fort à parier qu'elle savait déjà ce qui avait transpiré dans cette pièce. Me sentant plus en contrôle, je sortis moi aussi de la pièce et demandais au premier agent qui croisait ma route le chemin pour me rendre chez la directrice. L'homme, courtois, m'indiqua les couloirs à suivre et me proposa même sa compagnie. Je refusais cette dernière avant un sourire de remerciement. J'avais encore besoin d’être seul un petit moment avec mes pensées. Quelques minutes pour finalement les chasser de mon esprit. Finalement arrivée devant la porte, j'apposais un très léger sourire professionnel sur mes lèvres et poussais la porte d'entrée lorsque j'y fus invité. A présent, ma nouvelle vie commençait. Pour le meilleur et pour le pire.

the end.

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