Lost in Transation [PV Faith Cross]

Slade passa sa main sur son visage, quelle heure était-il? 1H? 2H du matin? Falcone payait bien mais ses coursiers avaient tendance à se faire attendre. Il tapota nerveusement sa montre, le sac à côté de lui contenait son équipement de mission, armure et armes, mais le barman ne posait évidement aucune question et se contentait de servir le mercenaire tant qu'il payait, la note était remboursée par Falcone de toute façon, il ne se priva pas pour un petite bouteille de whisky extirpée des méandres de la réserve de ce cher monsieur, si il avait commencé comme un alcool juste haut de gamme au début, l'âge l'avait rendu savoureux. Ca et la conservation dans un coin sombre quand le proprio avait réalisé qu'elle ne sortirait jamais sans doute de son bar. Slade dégustait donc avec calme le breuvage, conscient d'être un des derniers êtres vivants de ce foutu taudis. Habillé d'un simple jean et d'un polo tout ce qu'il y avait de plus commun, il jurait étrangement dans le décor local. Il balaya la salle de son œil valide, deux poivrots écroulés sur une bouteille de vodka bon marché, une prostituée entre deux clients qui le regardait d'un air aguicheur et un mec qui monopolisait la carafe de café et à l'air un peu cinglé. La joie. Il allait retourner à sa bouteille quand un bruit attira son attention. Il tourna légèrement la tête et une jeune femme fit son apparition, cheveux noirs, un air fragile, vulnérable, comme une allumette qu'on pourrait briser d'un mouvement brusque, drôle d'apparition à une heure aussi tardive, Slade eut un sourire amusé, il y avait de drôles d'oiseaux par ici.

Il la sentit progresser dans son dos et heurter son sac, un peu lent à répondre, ce dernier chut de la chaise avec un bruit métallique sonore, Slade serra la mâchoire, bravo pour la discrétion, il posa son œil valide dans le regard de la nouvelle venue. Il ne semblait pas agressif, c'était lui qui avait bêtement laissé un sac aussi long dépasser, bon il n'avait pas prévu de mouvement dans sa zone à vrai dire, il arbora donc un léger sourire et mit sa main devant lui en signe d'apaisement.

-Mes excuses mademoiselle, mon sac traînait ici.

Il se baissa pour le saisir par la hanse et le mettre droit, un nouveau bruit métallique se fit entendre, mieux valait qu'elle en soit pas du genre fouineuse, en tout cas elle n'avait pas l'air d'un flic. Il se releva pour lui tendre la main, politesse de base devant les inconnus, Slade restait vieux jeu.

-Je me présente, Slade Wilson je vous offre quelque chose pour me faire pardonner?

Ça aussi c'était de la courtoisie de base. Son ton était calme et ne cachait aucun sous entendu.

"Lost in Transation"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith

Aujourd’hui encore, au milieu d’une nuit assombrie de cette sinistre couche de nuage, je m’étais éveillée dans un sursaut aussi désagréable qu’habituel. Les cauchemars rendaient mes nuits impossibles, j’étais condamnée à cette insupportable insomnie. Me dirigeant vers le frigo, j’y sortis une canette de Monster pour l’engloutir comme si la soif était à son paroxysme, sans me soucier des quelques gouttes qui coulaient le long de ma lèvre inférieure et qui venaient s’écraser sur mon t-shirt. Jetant ma canette dans la poubelle avec une précision impeccable, mais à laquelle je ne m’étais guère souciée dans l’instant. J’enlevai ce t-shirt, ce pyjama improvisé, pour me diriger vers la salle de bain munie d’une simple petite culotte. Il ne fallait pas trop déconner avec ça, je ne dormais pas avec un soutif à la con qui me compressait déjà cette foutue poitrine en journée. Une douche froide pour bien finir de me réveiller, je détestais ça honnêtement, mais ici, dans ce quartier pourri, l’eau chaude était faite à la casserole et je n’avais pas trop le temps pour ça.

J’étais sortie aussitôt prête de mon appartement, me dirigeant vers le premier bar qui ferait mon bonheur. Je ne voulais clairement pas me rendormir, pas après ce cauchemar. Je me demandais en premier lieu comment il m’avait été possible de sombrer dans le sommeil cette nuit-là. Entrant dans le bar, il était vraiment miteux, je me demandais même comment un lieu de beuverie pouvait autant sentir la pourriture. Je pouvais dès le premier coup d’œil observer cette insalubrité évidente, mais merde, je n’en avais rien à foutre. Oui. Il fallait que je puisse vider une bouteille ou deux pour oublier ce rêve perverti par l’horreur d’un souvenir lointain. Inattentive, je percutais un objet et au vu de la douleur que je ressentis à la jambe, c’était métallique. Me frottant à l’endroit où là douleur se manifestait désagréablement, l’homme s’excusa. « Ce… Ce n’est rien vieux, c’est moi qui ne regardais pas où j’allais. » Ne cherchant pas midi à quatorze heures, je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort, j’avais soif de Whisky. Oui, monsieur.

Cela dit, je reportai aussitôt mon attention sur l’homme lorsqu’il se présenta et surtout, lorsqu’il présenta son désir de m’offrir quelque chose. Comment dire, je n’ai pas beaucoup fric et s’il peut m’avancer un verre ou deux, pourquoi pas, j’ai envie de dire. « Whisky, pour moi. Je vois que vous avez déjà la bouteille en plus. » Annonçais-je alors tout en lui serrant la main et m’installant à la suite juste à ses côtés. Je levai la main pour obtenir un verre de la part du barman.

Code by Sleepy

L’œil de Slade ne le trompait pas, la gamine était visiblement en petite forme, les cernes visibles à son œil entraîné et l'air assez bizarrement d'avoir traversé l'enfer. Elle était jolie mais ne semblait pas être une prostituée du quartier, pourtant elle ne semblait pas avoir l'esprit tranquille, ne restait pus qu'à espérer que ses soucis restent hors de ce bar, il avait vu assez d'action pour la journée avec cet abruti de Killer Croc qui lui avait compliqué la tâche en tentant d'ouvrir le foutu camion blindé à main nue. L'inconnue ne se présenta pas plus, prudent de sa part dans ce quartier, elle devait être du coin, Slade n'avait pas ce genre de préoccupation, et puis bon, partager son whisky ou le descendre seul... le choix était vite fait, il s'ennuyait sec et cette pauvre jeune fille avait visiblement besoin de se changer les idées. Quand elle posa son regard sur le whisky, elle sembla jeter son dévolu dessus, Slade claqua de la langue avec appréciation, il aimait être accompagné quand il buvait et l'inconnue était présentable au moins, contrairement aux autres blaireaux qui traînaient à cette heure.

Il fit signe au barman qui apporta un verre supplémentaire. Slade se saisit de la bouteille et en versa une généreuse portion dans l'imposant récipient, il reposa avec calme la bouteille et se saisit de son verrs au retour qu'i porta à ses lèvres. Le défaut du facteur régénérant était une tolérance bien supérieur aux effets de l'éthanol, Slade avait du mal à vraiment se saouler quand il était dans ce genre d'instant pas très passionnant. Il jaugeât un instant sa compagne de levée de coude, elle ne payait vraiment pas de mine, mais sa vie semblait complexe à en juger par son air fatigué. Il se risqua à un début de discussion, il fallait que son esprit travaille un peu.

-Vous vous risquez à sortir à cette heure? Sans vous vexer, vous n'avez pas le type local.

"Lost in Transation"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith

Voilà qui était parfait, boire un bon coup pour faire disparaître ce qui hante les esprits tourmentés. Installée bien confortablement, comme si j’étais dans ma propre piaule, j’observais mon verre se remplir délicieusement. Dieu a créé l’univers et le Whisky, Amen ! Le verre en main, je ne me fis guère prier pour le porter à ma bouche et laisser ma gorge s’embellir dans cette sensation de brûlure pas si désagréable que ça. Je pourrais passer ma vie dans cette position, tant qu’il est possible de m’enivrer, de perdre toute notion du temps, d’échapper à la réalité, aussi bien qu’à ses songes. L’homme à mes côtés semblait, à première vue, plus ou moins avoir franchi la quarantaine, mais son regard semblait appartenir à un homme qui en avait trop vu dans sa vie. J’imaginais que c’était le lieu idéal pour les gens paumés comme nous qui ne demandaient rien d’autre au monde, que le fait qu'en leur foute royalement la paix, juste le temps d’une bonne gorgée enivrante.

« Disant que je ne me soucie pas trop de l’heure à laquelle je sors. » Avais-je dit, mon regard était rivé sur la liqueur, cet élixir de délivrance, lui qui avait le pouvoir de m’arracher à cette monotonie morbide. Je désirais être loin et c’était ma porte de sortie pour fuir cet état, et ce, pour atteindre le nirvana. « Il s’avère que je ne suis pas d’ici, du moins depuis peu. » Avais-je rajouté avant de m’enfiler à nouveau une gorgée sans la moindre grâce, sans la moindre vacation à être modérée. J’étais de toute façon ici pour me défoncer jusqu’à ne plus savoir comment je m’appelle. Le meilleur moyen d’échapper aux rêves et surtout à ses cauchemars, c’était de laisser ce qu’il y avait dans mon récipient me bousiller le foie bien comme il faut. Et encore une fois, que Dieu Bénisse le Whisky, Amen. Je fixais à nouveau l’homme, qui avait un genre d’aura de vétéran autour de lui, comme une auréole obscurcie par les terribles événements de la vie, cette chienne.

« Vous aussi, vous ne m’avez pas l’air du coin. »

Code by Sleepy

Voilà une descente que peu voudraient remonter à pied, Slade devait reconnaître que si elle ne payait pas de mine, la jeune fille savait s'occuper de son verre comme si il s'agissait de petit lait, le mercenaire savait apprécier un bon compagnon de boisson et visiblement la petite savait y faire, ce pauvre verre n'avait aucune chance. Il eut un petit sourire et poussa la bouteille entre eux, elle saurait s'en occuper seule visiblement. Sa réponse indiquait clairement une certaine prudence, un trait que Slade appréciait habituellement, mais qui rendait Faith légèrement suspecte à ses yeux, même si il se doutait qu'il ne risquait rien, avec ou sans son équipement, rien qu'à son aspect physique, mais les metahumains pouvaient faire de gros dégats avec ou sans musculature et il n'apprécierait pas que Falcone pense s'en sortir en le descendant, car une chose était sûre... ça ne prendrait pas. Pour l'instant il ne s'inquiétait pas vraiment de toute façon, elle n'avait montré aucune réelle trace de duplicité à son égard à l'instant, il n'avait aucune raison de s'en faire. Elle rebondit immédiatement sur sa question, visiblement elle avait aussi noté qu'eux deux sortaient un peu du lot ici.

-Je ne reste pas longtemps. Qui le voudrait?

Gotham restait un trou puant ou le crime régnait en maître, qu'un tel lieu ais donné naissance à autant de criminels particulièrement "haut-en-couleur" était un bon indicateur, ils avaient le seul asile psychiatrique pour déments à super pouvoir du pays après tout, c'était plutôt parlant. Slade n'avait aucun amour pour cette ville, il haïssait les criminels du coin, les justiciers du coin et même l'architecture générale. Cet endroit faisait mourir les rêves et les espoirs des gens dans un torrent de violence et de folie, les gens avaient raison de se tirer en masse du coin, chaque année voyait son lot de folies nouvelles. Il se servit une bonne gorgée de whisky, laissant les aromes enflammer sa bouche.

-Les plantes ont du mal à prospérer dans l'obscurité.

Il y avait ça aussi, ce temps nuageux quasi perpétuel, pas étonnant que les gens fassent la tronche.

"Lost in Transation"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith

« Moi ! » Avais-je alors répondu, mon regard planté dans mon vers comme si j’y avais trouvé un intérêt tout particulier autre que la délicieuse liqueur qu’il contenait. Oui, je faisais partie de ces nombreux dérangés et imbéciles heureux qui appréciaient cette foutue ville à la con. Évidemment, je n’étais pas une idiote décérébrée au point d’y tolérer la criminalité qui jouissait entre ces rues, pas non plus fanatique pour baver devant des mecs en collant qui jouent au Power Rangers la nuit tomber. Très peu pour moi ces conneries que pouvaient chier cette ville. Si j’appréciais la ville, c’est davantage pour l’anonymat que l’on pouvait y trouver. Oui. Personne ne connaissait le miracle de Portland ici, personne ne me regardait avec angoisse ou fascination. Je n’étais qu’une pauvre timbrée sortant à des heures inquiétantes pour s’enfiler une. On n’attendait rien de moi et je n’attendais rien de cette ville.

« On ne me fait pas trop chier dans cette ville. » Ironique, non ? Vu la sale réputation que se trimbale cette saloperie de Gotham. Pourquoi je voudrais la quitter et prendre le risque de me perdre dans ces autres villes mielleuses, mais envahit par plus de méta-humains dont les pouvoirs leur montent à la tête. J’ai plus de chance d’être victime d’un de leurs monstrueux dommages collatéraux, que de tomber dans une simple fusillade en coin rue. Lorsqu’il annonça que les plantes ont du mal à prospérer à cause de l’obscurité, je lui lançai un regard en coin avant d’attraper la bouteille et de me resservir. Il l’avait mis gentiment entre nous, une invitation qui ne pouvait guère me passer au travers du museau. Oh ça non, mon vieux. Il n’y avait jamais de jour assez chanceux pour que ce geste me paresse anodin ou dépourvu d’un certain sens. Et si ce n’est rien de ça, un simple hasard… Eh, bah, écoutez, j’étais ravie de lui en inventer de sens, moi, à ce geste.

« Je ne vous pensais pas amoureux de la nature. » Répondis-je sans trop de sérieux, mais pas non plus avec un excès d’humour foireux. Le ton de ma voix transpirait d’ailleurs d’indifférence. « Pourquoi vous fatiguez-vous à vous perdre dans ce coin pourri, si vous n’appréciez pas la vue ? Moi, j'ai au moins l'excuse de vivre ici. »

Code by Sleepy

Slade considérait Faith, visiblement la petite en avait gros sur la patate. Dieu savait ce qui pouvait faire apprécier le "calme" de gotham. Il était vrai que les gens s'y préoccupaient de leurs affaires et vous foutaient la paix, mais il fallait vraiment vouloir se planquer pour apprécier ce genre de qualité. Il n'était pas homme à juger cependant, à l'heure ou ils sirotaient ce fabuleux whisky, le F.B.I tentait toujours de lui mettre le grappin dessus, il leur souhaitait bonne chance, il avait des "amis" haut placé dans le gouvernement qui s'assuraient de son invisibilité totale aux yeux du public, tout le monde avait des secrets, et ceux que connaissait Slade avait de quoi faire tomber des têtes. Il compatissait avec cette pauvre gamine, elle devait vraiment avoir la trouille pour se cacher ici, il lui fit un sourire chaleureux, elle devait vraiment se sentir seul pour traîner avec un vieux borgne, lui aussi d'ailleurs. Rose et lui n'avaient pas été en contact depuis un petit moment, sa fille lui manquait cruellement et il sentait son instinct paternel réveillé par la jeune fille. Il vida son verre peu après elle avant de se resservir lui aussi, Faith semblait si fragile avec ses yeux fatigués qu'il sentait presque de la peine à son égard. Cet alcool commençait à l'affecter il semblerait. Son œil se posa sur elle quand elle commença à investiguer un peu plus sur sa personne. Ce qu'il faisait ici? Impossible de lui révéler sans la mettre en danger, il choisit d'esquiver en soutenant son regard.

-Je n'aime pas particulièrement la nature. Je suis juste poète amateur à mes heures perdues.

Il eut un petit rire, si il y avait bien un art qu'il maîtrisait au dessus de tout les autres, c'était celui de la guerre. Deathstroke, le Terminator, destructeur de régime, assassin des puissants, des prix élevé pour un service garanti.

-Je suis ici pour affaire, j'ai des affaires dans le coin, et je m'assure de leur bon fonctionnement. A l'évidence je ne possède pas cet endroit.

Le patron lui jeta un regard noir qu'il ignora royalement, il était vrai que les locaux avaient du mal à faire les fin de mois, alors rénover ce taudis? Dire qu'avec une petite fraction de 'argent que Sade recevrait ce soir il pourrait transformer cet endroit en salon de luxe servant les alcools les plus raffinés. Enfin, si c'était pour se faire attaquer par un gang local ou un criminel quelconque en quête d'argent facile, ça ne valait pas vraiment la peine n'est-ce pas? Cette vile étouffait les rêves des gens dans une insomnie morbide et putride, les relents fétides des déjections que voilait bien produire ce cloaque immonde masquaient toute chance de salut. Pauvre petite, vraiment, il descendit une bonne part de son verre.

-Vous êtes curieuse pour quelqu'un dont je ne connaît pas le nom mademoiselle.

Son oeil pétilla de malice et un sourire malicieux indiquait qu'il n'en avait pas grand chose à faire en réalité, il avait de jolies histoires pour satisfaire sa curiosité et tenir toute la nuit. Il termina d'une rasade ce qu'il restait du verre et claqua la langue avec satisfaction.

"Lost in Transation"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith

J’étais épuisée, au bout d’un gouffre dont le fond était l’infini néant. M’y jeter me permettrait de me laisser bercer par ce doux sommeil que mon corps désirait tant, mais que mon esprit redoutait pour les cauchemars qu’il allait y trouver. Alors, j’étais à un pas du vide entre désir et crainte de me jeter, de m’endormir. Cette indécision me frustrait autant qu’elle épuisait ma motivation, mon humeur et évidemment, mon côté social en était grandement impacté. Je ne tenais en cet instant à rien faire d’autre que m’assommer par l'ivresse, perdre connaissance, ainsi que je le veuille ou non, l’alcool me fera tomber dans ce vide redoute, mais sans plus le craindre. Trop bourrée pour pouvoir rêver de quoi que ce soit. C’était principalement ma seule excuse pour justifier ma présence ici, en plus du fait que l’alcool n’était pas trop cher dans le coin vu la merde recyclée qu’il nous servait. Soyons honnête, je n’étais pas venue pour me faire des amis, personne ici ne venait pour faire ce genre de rencontre.

Tous ces connards de premières qui se pointaient dans ce bar, étaient tout comme des âmes en peine et quête d’un moyen de fuir juste le temps d’une nuit, cette réalité profondément merdique. Je ne sais pas ce qu’il foutait ici, lui, mais j’étais persuadée qu’un homme heureux n’avait rien à foutre dans un endroit comme celui-ci. Quoi que, dans la débauche, je trouvais moi-même mon bonheur par ici, ce serait donc quand même un peu orgueilleux de ma part que de croire que j’étais la seule ainsi. Mais cela ne restait finalement qu’un point de vu personnel, car si je trouvais mon bonheur dans un endroit comme ce bar, ou dans une ville comme Gotham, c’est que j’étais emmerdée par une problématique me collant au cul. Ouais. Je ne me voilais pas la face, je n'étais pas heureuse et je ne connaissais pas assez le réel bonheur pour le comparer à celui, pathétique, que j’éprouvais en m’enfilant ces quelques verres les uns après les autres.

Je souris brièvement lorsqu’il se décrit plutôt comme un poète, un sourire d’ironie… Il n’avait pas non plus l’air d’être épris de l’art de l’écriture et des lettre. Mais bon, l’habit ne faisait guère le moine parait-il, et chacun était libre de se défoncer à la passion qu’il voulait, je préfère encore le cannabis pour ma part. Il continuait sur sa lancée et aimablement, il répondait à mes questions. Sympa le gars, j’ai envie de dire, même si l’on était un peu en droit de se demander quel genre d’affaire avait lieu dans l’East-End, la partie de Gotham où se rassemble la raclure de la pire espèce après Arkham. À sa critique à peine dissimulée, c’est moi qui, cette fois étouffe un petit rire. Je le fixe à moi tour de mes yeux noisette qui devaient paraître incroyablement noir sous la faible éclairage du bar. Je lui annonçais alors... « Ce n’est pas de la curiosité, je fais juste la conversation, l’ami. » Autrement, si je pouvais me contenter de boire dans mon coin, je le ferais sans en ressentir une forme de solitude ou culpabilité.

Mais il n’était pas question que je manque de respect à ce point à une personne qui m’offrait gratuitement une collation. En effet, je m’imaginais bien éduquée, même si j’étais une amnésique et une Junkie de Gotham. « C’est Mathias. » Lui indiquais-je l’un de mes prénoms et c’était tout ce qu’il avait besoin de savoir à mon sens.

Code by Sleepy

Slade écouta ce qui se présenta à ses oreilles un peu comme des excuses décontractées, dieu seul savait ce que Faith pouvait fuir à une heure pareille, un petit ami violent? Elle ne se couvrait pas assez d'un point de vue vestimentaire ou maquillage pour qu'il manque une blessure et elle ne semblait pas particulièrement effrayée, les valises sous les yeux pouvaient être annonciatrices d'un enfant, mais il n'y avait pas ce teint significatif des parents épuisés psychologiquement, ni d'odeur particulière malgré l'absence notable d'artifice sensé camoufler ces fortes odeurs, insomniaque? Ils préféraient habituellement végéter devant de minables et insipides programmes nocturnes ou des jeux vidéos abrutissants, elle n'était pas non plus assez athlétique pour s'essayer au métier de justicier masqué visiblement, mystère mystère. Elle en donnait assez peu, préférant profiter de l'opportunité de boire à l'oeil, Slade se sentait presque mal pour elle si ce n'était que pour vivre ici, elle n'avait pas toute sa conscience en paix. On aurait dit une fugueuse, un de ces gamins qui traînaient dans les rues à l'affût d'une opportunité de se remplir le ventre ou les poches. Sa réponse lui tira presque un rire, Mathias, un nom de garçon, inutile d'être le meilleur détective du monde pour savoir que c'était un mensonge éhonté. Ça et le mercenaire savait quand on essayait de le prendre pour une bille, il avait 70 ans et avait survécu à un certain nombre de trahisons, il ne lui en voulait pas, à qui pouvait-on se fier dans e coin? Après tout lui aussi jouait double jeu sans sourciller, mais lui camouflait une activité criminelle, qu'avait-elle à cacher? Il espérait bien démêler un peu plus le puzzle.

-Vous sifflez avec moi ce whisky correct, vous n'êtes pas habillée comme une escort, je suis un pauvre vieux borgne dans un bar miteux, j'essaye de savoir à qui j'ai affaire. Ne vous inquiétez pas, je suis aussi tendu que vous, je le dissimule juste mieux.

Deathstroke pouvait voir clair à travers le masque faussement décontracté de la jeune fille. Elle flippait grave et ne pas savoir pourquoi titillait sa curiosité et sa paranoïa latente, avec les bons mots, qui sait? Il vérifia qu'aucune oreille indiscrète ne captait leur conversation. Il se pencha un peu vers Faith, avec calme.

-Ce quartier abrite de drôles d'oiseaux n'est-ce pas? Un genre de best-off du reste, je vous rassure il ne viendront jamais ici sauf si c'est pour tous nous tuer, car notre ami derrière le comptoir travaille pour la mafia, il as un burner derrière le comptoir pour appeler ses "protecteurs", juste à côté du canon scié, le fana de café as commis un acte violent il y as quelques heures si j'en crois le sang sur le col de son t-shirt, la prostituée n'arrête pas de me fixer en espérant que j'ai de a thune à perdre et vous essayez d'apprendre au vieux singe à faire la grimace Mathias. Dites donc au vieux borgne étrange ce qui vous amène a une heure aussi tardive, car ce n'est pas le charme des lieux.

Il se redressa un peu, remplissant leurs verres pour terminer la bouteille et faisant signe au patron d'en apporter une autre.

-Qui sait, je peux peut-être vous aider.

"Lost in Transation"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith

Il semblerait au rire du monsieur, qu’il n’était pas tellement convaincu par le nom que je lui avais donné, l’état lui-même n’était pas convaincu par le prénom que j’avais choisi, c’était après tout un nom masculin et guère mixte. Mais de toute façon, qu’est-ce que ça pouvait me foutre que ça m’allait ou non, Ni Mathias, Ni Faith, et pas même Cross étaient mon nom parce que grâce à cette foutue amnésie, je ne connaissais pas mon véritablement nom et prénom, putain de bordel de merde ! Quelle solution il me restait que de choisir ce qui me venait à l’esprit au moment de me refaire une nouvelle identité, je n’avais pas vraiment le droit de garder ‘’Jane Doe’’, surtout depuis que les légistes avaient finalement remarqué que je n’étais pas un simple cadavre, mais bel et bien une jeune femme plongée dans le coma lorsque les autorités m'ont trouvé. Mais je n’avais que faire qu’un étranger me prenne au sérieux ou non, dans un bar comme celui-ci.

Je veux dire, demain, ce type ne va pas payer mon loyer, ni même me faire un gosse pour entretenir une belle vie de famille à la con, je ne tiens pas à lui et lui ne tient pas à moi, deux étrangers. Oui. Demain, je serais dans un autre bar à siroter un petit jus de mal-être sans que je me souvienne de cette rencontre, car ce n’était rien d’autre qu’une rencontre sans aucune importance. Et Dieu sait qu’il n’y avait rien de bien important dans ce monde à mes yeux pour le moment, pas même ces personnes possédant des capacités hors du commun. Et puis monsieur semblait devenir plus entreprenant en cherchant à m’analyser tel un psychologue, je souriais presque d’ironie. « Quoi, c’est la première fois que vous voyez une gothique dans un bar ? » Je n’étais pas une escorte, c’est certain, mais c’était pourtant simple à voir à qui il avait à faire. Une simple gothique paumée, qui veut juste boire avant de retourner s’effondrer chez elle, dans ce coma éthylique tant recherché.

L’homme se pencha vers moi avant de commencer à me décrire ses observations, j’avais encore assez de lucidité pour m’interroger et me demander d’où il sortait toutes ces informations. S’il disait vrai, et juste dans le cas où il disait vrai, qui pourrait être capable d’une telle analyse aussi précise d’une simple observation. Peu importe son âge avancé, l’expérience n’était pas suffisante pour avoir ce genre de compétence, mais un flic n’était pas capable d’une telle intuition. Car ce n’était là que de l’intuition, des hypothèses sans preuve de ses dires. Mais moi, je n’aimais pas ça malgré tout, car ce type me semblait soudainement dangereux. J’avais beau être indifférente au fait de vivre ou de fréquenter des lieux peuplés de personnes dangereuses, certes, mais tout allait bien tant qu’on ne cherchait pas à porter son dévolu sur ma personne. Lorsqu’il termina, j’étais déjà en train de fouiller mes poches pour y sortir ce porte-monnaie vieux d’une semaine, mais qui avait déjà l’apparence d’un objet ayant une dizaine d’années.

À sa dernière phrase, peut-être réellement empreint d’une bonté sincère, je déposai sur la table des billets, le prix de la bouteille qu’il m’avait offerte. « Seul Dieu peut me venir en aide ! Ça, c’est pour la bouteille ! » Lui dis-je avant d’inviter le barman à me donner une autre bouteille pour moi-même, je la boirais chez moi. « Mais merci d’avoir proposé quand même. » Rajoutais-je alors que je payais la seconde bouteille, prête à me barrer.

Code by Sleepy

Sa petite démonstration semblait avoir eut son petit effet car le visage de Faith sembla se décomposer, Slade s'en moquait car si il ne doutait pas de ses intentions, il avait toujours du mal avec son manque d'honnêteté qui le titillait un peu. Elle sembla soudain prise de panique, il n'avait peut-être pas eut entièrement tort en pensant qu'elle était poursuivie, peut-être par quelque chose, difficile à déterminer. Elle lui faisait de la peine à vrai dire, Rose avait eut du mal dernièrement quand à ses origines Hmong, un hobby qu'il avait encouragé pour qu'elle commence à prendre son envol au lieu de lézarder comme une mollassonne. Ce monde était cruel et elle devait commencer à agir si elle ne voulait pas qu'il le bouffe. Mathias ou peu importe était son nom semblait en tout cas avoir besoin d'aide, il ne l'arrêta d'abord pas, sirotant son verre calmement alors qu'elle commençait à montrer les premiers signes de panique. Le laissant continuer alors qu'elle déposait au final bien plus d'argent qu'il ne le fallait pour la bouteille surestimant sans doute un peu son prix, il eut un sourire quand elle affirma que seul dieu pourrait lui venir en aide, comme si les entités supérieures de ce monde en avait quoi que ce soit à faire de ce qui se passait ici bas autre que leurs propres petits jeux. En tout cas, ça semblait confirmer ce qu'il pensait sur sa fuite. Son œil ne la lâchas pas alors qu'elle appelait le barman et préparait de quoi payer la seconde bouteille, le tenancier s'avança avant de croiser e regard de Slade qui le pétrifia sur place. Sa voix se fit entendre, grave et sérieuse.

-Gardez votre argent. Et vous amenez une autre bouteille.

Le barman s'exécuta et Slade fixa Faith de son œil valide, il ne semblait pas agressif, simplement autoritaire, toute trace de menace restait cependant absente de son regard quand il l'observait. Il se tenait droit face à elle, ses mains en évidence autour de son verre, il lui fit un sourire réconfortant en lui faisant signe de s'asseoir.

-Vous m'êtes sympathique jeune fille, je peux voir que visiblement il y as quelques démons dans votre placard qui vous tracassent donc je vais aller droit au but. Je suis prêt à vous venir en aide contre ce qui semble vous persécuter, mon métier est de m'assurer que les nuisibles dans le genre de ce qui vous court après se retrouve effacé de la surface du globe.

Il se saisit du sac de sport au sol qu'il posa sur le comptoir, le meilleur moyen de convaincre la clientèle potentielle était encore de lui montrer le sérieux de la démarche, il l'ouvrit un peu pour lui montrer discrètement le masque distinctif, si elle suivait un peu les infos, impossible de manquer le tueur recherché activement par le FBI et aussi insaisissable que meurtrier, il avait même son propre fan club sur le net, comme certains super-héros. Il ne s'en vantait pas non plus, cela pouvait parfois le faire passer pour ce qu'il n'était pas : un vantard. Il observa l'argent qui était toujours sur la table et leva les yeux au ciel en poussant les billets vers elle après avoir refermé le sac.

-Vous avez besoin d'aide, alors expliquez-moi ce que je peux faire pour vous.

"Lost in Transation"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith

Quelle était donc cette peur qui m’habitait soudainement ? Pourquoi avais-je l’impression que le monde épiait le moindre de mes mouvements ? Pourquoi mon cœur se resserrait aux paroles de cet homme quant à l’idée que je pouvais être persécutée ? Qu’est-ce qu’il cherchait ? À quoi jouait-il à vouloir aider une inconnue qu’il ne connaissait que depuis cinq minutes, ? De l'argent ? Je suis fauchée. Non, je n’avais rien à foutre de qui il était et des services qu’il pouvait me proposer. J’en avais rien à foutre qui était le gérant de cette stupide propriété et avec quelle mafia il bossait. Je voulais juste me défoncer sans qu'on me fasse chier. Je veux oublier mes cauchemars, non les affronter. Et comme pour montrer son imminence importance, il dénia me montrer son sac comme si une révélation allait créer en moi un déclic d’illuminé en pleine transe, après sa petite dose de cocaïne. Pas chance, en plus d’être tombé sur celle qui à le moins besoin de ses services, il est tombé sur une amnésique qui n'a pas assez de sous pour s’offrir ne serait qu’un téléphone.
Il n’y a pas plus déconnecté que moi et le seul moyen pour moi que j’ai de m’informer sur le monde, c’est quand je squatte un bar avec une télé. Sauf que bah... Je ne viens pas dans un putain de bar pour me siroter une chaîne d’information, je viens me défoncer et c’est tout. Mais cette façon qui avait d’analyser, le fait qu’il n’est pas totalement tort sur moi, mais qui prend la situation de la plus mauvaise des manières, le contenue de ce sac qu’il pense que je vais reconnaître sans aucune autre forme d’indice. J’imagine bien qu’il soit connu. Mais ça n’allait pas, je n’aimais pas ça. Car il me révélait sans doute quelque chose qui pouvait en temps normal causer ma perte. Je connaissais son visage après tout et maintenant, je connaissais son alter-égo. Je le sentais grandir en moi cette détresse, mais surtout cette colère qui me rangeait les entrailles comme si des milliers de vers en dévoraient chaque paroi organique, il n'avait pas à me soumettre à la vérité sans mon consentement.

« Seriez-vous capable d’attraper le vent, d’éviter que la pluie n’atteigne le sol, d’empêcher le soleil de se coucher. » Lui dis-je métaphoriquement, mais c’était là une vérité pas loin de la mienne. Le ton de ma voix était excessivement plus élevé, alors que les regards se portaient sur nous, je ne m’en sentais guère gênée. « Je n’ai besoin de personne, je ne veux l’aide de personne, car personne n’a été là quand j’en avais besoin ! J’emmerde ceux qui essayent aujourd’hui de jouer les bons samaritains à deux balles. C’est trop tard, allez vous faire foutre maintenant. » Je regarde le barman, puis ces putains et leurs clients. « Allez tous vous faire foutre, je vous emmerde tous ! » Criais-je alors que plus la colère montait, plus je sentais un vertige s’emparer de moi sous cette adrénaline perturbante, enivrante. Tandis que les lumières commençaient à clignoter anormalement. Les chuchotements vinrent progressivement hanter mon esprit, me forcer à boucher mes oreilles de mes mains sans succès de les ignorer.
Puis, je fus envahie d’images de souvenirs nouveaux… Je m’entends prononcer une phrase dont le langage étrange et inconnu m’échappait, je me voyais à nouveau amené à cette cérémonie noire, dans cette forêt angoissante. Avant même que je m’en rende compte, je récitais déjà cette phrase. « մահվան աստվածուհի Իմ անունը Ահմանեթ է » Je ne remarquais même pas le ton anormalement désincarné de ma voix... Peu après ces mots, les lumières s’étaient soudainement mis à briller si fort qu’elles en brisèrent leurs ampoules. J’avais un mal de crâne insupportable, mon cœur battait dans ma poitrine bien trop vite. J’étouffais à présent, comme si j’étais écrasée par l’océan lui-même. Je courus alors vers la sortie, profitant de cette obscurité. Une fois, dehors, la pluie m’accueillit sous son averse. Je répétais, incrédule, cette phrase dans ce langage que je semblais connaître, comme ci cette dernière était ma langue natale. La douleur ne voulait désormais plus me quitter, les chuchotements ne cessaient plus. C’était de sa faute… Il les avait fait venir, ces démons que je gardais dans mon placard.

Code by Sleepy

Lost in translation

Feat Slade Wilson & Faith Cross

La dame ne semblait pas convaincue, ce qui était étonnant, elle sembla soudain très cruelle, le considérant presque comme un criminel de bas-étage, elle ne devait vraiment pas savoir qui il était pour prononcer de tels mots. Aucun ennemi n'était invincible, il en était la preuve vivante, les plus puissants avaient suppliés qu'il les épargne, des personnes qu'on penserait invincibles, intouchables, qui se pensaient de cette catégorie, aucun ne lui avait résisté. Il trouverait le moyen de faire toute ces choses si il s'y mettait, tel était le génie absolu du genre humain dont il était un représentant augmenté, un fier témoignage de ce que l'humanité pouvait atteindre. Slade savait ce qu'il valait, et aucune menace ne l'effrayait, l'homme d'acier en personne ne pourrait espérer s'offrir un morceau du Terminator si ce dernier s'y mettait vraiment. A chacun ses faiblesses, et comme l'enseignait Sun Tzu, les faiblesses de l'ennemi devaient devenir vos forces, c'était ainsi qu'on triomphait, qu'il triomphait, qu'il écrasait sans pitié chacun de ses adversaires. Et qui que soit ou soient ce qui la pourchassait, ils n'était que du petit lait face à quelqu'un de son calibre, de ça il était sûr. Il pouvait venir à bout de n'importe quelle menace. La suite était un peu plus vexante, mais il avait entendu bien pire dit de lui, ce qui était peu dire car on l'avait vraiment traité de tout les noms, surtout son ex femme. La jeune fille semblait faire une crise de panique, rejetant son entourage immédiat, Slade porta le verre à ses lèvres avec calme, un simple non aurait suffit.

C'est là que tout devint vraiment bizarre. les lumières se mirent à clignoter, un peu à la manière d'un film d'horreur, il conserva un visage impassible alors que le barman cherchait son canon et que tout le monde flippait sévèrement, difficile de ne pas penser la jeune fille responsable, et elle l'était, dans un sens. Le monde occulte était un belle petite salope ouverte à tout un tas de possibilité, et Slade s'y était frotté bien plus qu'il ne l'aurait souhaité ou voulu. Ce monde était empli de mystères et i y avait dans cette ville un belle concentration de pratiquants haut en couleur des savoirs, notamment magiques et démoniaques, qui constituait ces formidables disciplines. Il sentit ses cheveux se dresser sur sa tête, ok, c'était intéressant, mais il allait lui en falloir plus. Il pourrait appeler ce mercenaire de John, il aimait l'argent et l'alcool autant que lui même si leurs visions étaient divergentes. Il pourrait lui en dire plus pour la bonne somme, qui disait que Slade ne faisait pas la charité. Elle était trop paniquée pour l'instant, cachant ses oreilles, Slade tira un couteau du sac qu'il lança sur le barman, plantant sa main sur le fusil qu'il s'apprêtait à saisir en lui arrachant un juron furieux. Comme si il allait laisser ce gros abruti rameuter les flics avec un tir paniqué, vraiment pas malin ce mec. Faith sembla ralentir sa transe et entama d'entamer une phrase dans un genre d'arménien. Slade avait pas mal bourlingué et pouvait reconnaître cette langue comme si la connaissait, sa prononciation était parfait en tout cas, il pourrait la répéter à Wintergreen pour qu'il fasse des recherches, ce vieux renard trouverait sans doute des infos que John ne connaissait même pas. Le mercenaire fit un sourire ravi, merci mademoiselle, il finit son verre.

L'explosion des ampoules ne troubla pas Slade qui garda l’œil sur l'objectif, observant la brune s'enfuir à toute jambe, joignant la pluie très british de cette partie de l’Amérique, il termina son verre avec calme sous les hurlements du barman et a fuite paniquée des clients, le Falcone apparut à ce moment là, Slade lui fit un petit signe, après un bref échange, il récupéra sous paiement en liquide et prit la fuite, il savait ou était parti la jeune fille, ne restait qu'à la suivre. Il atteignit une ruelle et se servit d'un pistolet grappin, car batman était décidement un mec visionnaire, pour gagner la hauteur, la demoiselle était rapide, mais sous cette pluie, elle serait ralentie, contrairement à Slade qui l'avait déjà repéré. Ses deux sacs à bout de bras, il entama une course sur les toits, observant régulièrement des pauses pour s'assurer de ne pas perdre sa trace. Il devait en savoir plus, il contacta Wintergreen à qui il répéta mot pour mot l'intégralité de la phrase le laissant faire quelques recherches. Lui avait à faire.

@Faith Cross"Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux." Sun Tzu

Awful

"Lost in Transation"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith

Oui, ils étaient-là… Ces démons que je gardais dans mes placards ou que je tentais souvent de noyer dans ma baignoire rempli d’alcool. Elles, ces infâmes images d’une horreur absolue qui semblaient être là des souvenirs d’une vie lointain et horrible que mon âme avait cherché à enterrer en vain. Les mains contre mes oreilles, je voulais ne plus entendre ces chuchotements, celles de ces chants tribaux qui accompagnaient ces vibrations rythmées qui en émanaient de ces tambours nocturnes et horrifique. Je me voyais inévitablement marcher vers ces silhouettes dansant autour d’un immense feu en plein milieu d’une forêt elle-même dévorée par l’obscurité. Je chuchotais encore ces mots dans ce langage inconnu. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Je n’en avais aucune idée, je comprenais encore moins la raison pour laquelle je prononçais ce charabia dans ce souvenir, et ce, en avançant vers le sabbat de ces étrangetés hystériques, enivrées par leur perverse transe.
Me forçant à ouvrir de nouveau les yeux, je portais alors mon regard vers les cieux, désormais immobile, je fixais ce ciel sombre qui s’illuminait quelquefois sous le jaillissement si aveuglant de ces éclairs. Je laissais mes sens bercer par cette averse : me concentrant sur les gouttes qui s’écrasaient sur ma peau, écoutant le son de celles qui se fracassaient sur le sol, prêtant quelquefois attention aux grondements du tonnerre. Oui. Et peu à peu, mes pensées s’éloignèrent de ces images, de ces chants, de ces tambours. Oui. Peu à peu, je refermais à nouveau le placard avec les démons à l’intérieur. Payer un tueur, pourquoi faire, hein ? Pour qu’il égorge quelques souvenirs cauchemardesque envahissant ? Aussi facile que d'empêcher la pluie de tomber. Ce type ne pouvait rien pour moi, seul dieu pouvait m’aider à affronter les horreurs qui habitent mes pensées. Mon calme, enfin revenu dans mon cœur, je me frottais les bras ayant soudainement pris conscience de ma fragilité face à cette pluie glaciale.

Merde… Je ne savais pas ce que je voulais faire à présent. Ce qui était certain dans cette histoire, c’est que pour le moment, je n’allais plus retourner à ce bar-là. Putain, je me demandais d’ailleurs en y repensant, qu’est-ce qui s’était passé avec ces ampoules. Je veux dire, je n’avais pas trop fait gaffe à ce qui se déroulait avec mon pétage de plomb. Si j’avais profité de la situation pour m’éclipser, je n’avais pourtant rien saisi des événements qui ont causé cette coupure soudaine. L’autre chose dont j’étais certaine, c’est que je ne pouvais pas rentrer comme ça. Je ne voulais pas prendre le risque de m’endormir en étant encore si sobre, je risquais de rêver et de me rappeler à nouveau de ces souvenirs si horripilants et angoissants. Je marchais alors en direction d’un autre bar, ce n’était pas ce qui manquait à East-End, Dieu merci. Je fouillais mes poches pour voir ce qui me restait comme sous, j’avais au moins assez pour une bouteille. « Je vais vous prendre cette beauté-là. » Dis-je en désignant le Whisky si proprement entreposé.
Lorsqu’il déposa la bouteille et qu’il me demanda s’il devait me ramener un verre. Je me contentais de déposer l’argent sur le comptoir avant d'embarquer mon bien. « Gardez la monnaie. » Crachais-je avant de sortir du bar et prendre cette fois la direction de chez moi.

Code by Sleepy

Lost in translation

Feat Slade Wilson & Faith Cross

Faith progressait dans les rues avec calme désormais, elle avait eut aussi peur que les clients du bar visiblement, ce qui excluait définitivement tout mauvais intention de sa part, pourtant, la phrase prononcée restait ancrée dans son cerveau au fer rouge, Wintergreen lui signala par message qu'il devrait contacter un spécialiste de la magie car les résultats de ses recherches le menait sur des sites dont le contenu dépassait sa compréhension, aucun des deux membres de l'équipe n'avait frayé avec ce domaine pour dire vrai, seulement à l'occasion et jamais pour vraiment en apprendre plus si ce n'était les moyens de lutter contre. Le fer brut et les miroirs avaient de bons résultats, mais si ce dont il devait s'inquiéter était un peu plus ésotérique que de la simple magie il préférait le savoir à l'avance, ce ne serait pas son premier rodéo avec ce qu'il y avait au delà de la perception humaine, et il ne parlait pas des aliens. Mieux valait faire montre des plus grandes précautions et se payer le meilleur dans telle situation. John Constantine était le choix évident, il le chercha quelques instants avant de le trouver sur... Craiglslist, Slade inspira un grand coup devant un tel gâchi et devant le tarifs tellement bas qu'on eut dit ceux d'un charlatan avant de taper rapidement un message à l'attention de cet homme au savoir immense et à la capacité innée pour se mettre dans des ennuis pus gros que lui. Tout cela ne sentait pas bon.

Faith entra dans un autre bar, faisant l'achat d'une bouteille avec fort peu de délicatesse à en croire le visage estomaqué du tenancier à sa sortie, sur une échelle de scours, Slade sentait l'odeur de cannabis sortant de la fenêtre mi ouverte derrière lui, ou habite-tu mystérieuse inconnue? Rien ne s'était passé cette fois-ci en tout cas, quelque chose de lié aux émotions? Raven avait ce genre de pouvoirs aussi, elle était liée à un tyran et conquérant interdimensionnel : tryggon, quelque chose de semblable? Difficile à dire dans le cas présent tant qu'il n'en savait pas plus, mais i sentait que tout cela promettait d'être passionnant, difficile pour lui de rationaliser son action présente, surtout après le rejet clair qu'il avait reçu, mais ainsi étaient les jeunes, ils refusaient la sagesse des anciens et Slade avait du temps à tuer de toute façon.

Elle erra encore un peu dans les ruelles avant de rejoindre un immeuble, Slade attendit de la repérer dans un apaprtement avant de se rendre dans l'immeuble d'en face, il était trempé jusqu'aux os sous la pluie de Gotham et il devait trouver un abri, heureusement les apparts abandonnés ne manquaient pas dans le coin et il ne tarda pas à arriver à une fenêtre qu'il brisa pour entrer dans les lieux, ça sentait la poussière et le renfermé, parfait. I déposa ses affaires et entama son travai d'observation en observant de temps à autres son portable, attanedant une réponse de John, dans les ombres, il était indétectable, et il avait du matériel d'observation nocturne et thermique pour observer ce qui se tramerait là dedans.

@Faith Cross"Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux." Sun Tzu

Awful

"Lost in Transation"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith

Une fois chez moi, j’observais un moment mon salon, restant un moment immobile, bouteille à la main. Je la trouvais appréciable cette solitude retrouver, fermant les yeux un moment juste le temps de laisser tomber ma veste sur le sol. Je déposais ma bouteille sur une table, allant dans ma salle de bain pour me rincer le visage. Je contemplais un moment mes yeux couleur miel et les cernes qui se dessinaient vulgairement en dessous d’eux. J’attrapai l’une des boîtes de médicament soigneusement entreposé dans le placard juste au-dessus du lavabo. J’avalai aussitôt deux comprimés, glissant à travers ma gorge à l’aide de l’eau que je buvais directement au robinet. M’essuyant dans un mouvement sans grâce, la lèvre et la joue que l’eau avait humidifié, je ressortis de la salle de bain en prenant soin de déboutonner mon jean que je laissais aussi tomber au sol. Attrapant ma bouteille, j’allumais en passant le lecteur CD que j’ai pu acheter à un pauvre SDF pour que dalle.

Il voulait se faire de l’argent en vendant des babioles encore en état de fonctionner, trouvé certainement dans des déchets. Tandis que moi, j’avais besoin d’un lecteur pour écouter les vieux CD qu’on m’avait offert à la sortie de l’hôpital, c’était tout bénef. Je mis le son assez fort pour que je n’ai plus attendre ces connards de voisins au-dessus qui s’envoyaient fougueusement en l’air et sans aucune retenue pour les meubles qui devaient constituer leur appartement. Cette histoire me rendait verte, un jour, si j’en aurais le courage ou même la motivation, je monterai leur dire de baiser moins fort, car le volume est excessivement fort dans le coin. Déboutonnant mon bas, je retirai mon jean pour me promener en petite culotte désormais, pas de soutif aujourd’hui, tout ce qu’il y a de plus confortable, et ce, sans lâcher la petite beauté entre mes mains. C’était mon élixir de la soirée et j’espérais qu’il me fasse sombrer dans un trou sans rêve.

Ouvrant alors la bouteille en me laissant tomber sur le canapé, je prie une longue gorgée au point d’en sentir brûler ma gorge. « Oh Shit ! Hallelujah ! » Soufflais-je bien heureuse sur mon trône d’agonie en reprenant ma respiration, toussant quelquefois. Je portais mon regard sur la fenêtre, avec tout ça, j’avais oublié de fermer les rideaux. Non pas que j’étais pudique, mais je n’avais pas besoin qu’un type poste mon tatouage dans mon dos sur le net et cri sorcière inutilement pour faire le buzz sur son blog à la con. Je fermai alors le rideau peu après avoir jeté un dernier coup d’œil sur la rue déserte comme si soudainement ce quartier était une ville fantôme. Retournant à mon canapé, j’engloutissais tranquillement cette bouteille qui ne demandait qu’à être vidée par mes soins. La musique m’enivrant autant que la liqueur épanchait cette soif éternelle d’ivresse. En à peine une heure, la bouteille était pratiquement vide, glissant entre mes mains pour rouler sur le sol, j’étais déjà loin à travers les abysses qui s’en venaient avec le sommeil.

Code by Sleepy

Lost in translation

Feat Slade Wilson & Faith Cross

Slade entama d'installer son matériel, caméra à vision thermique, caméra à vision nocturne, matériel d'écoute... le casque dans ses oreilles semblait lui renvoyer des bruits d'ébats sexuels venant assez sensément des foutus voisins de l'étage supérieur, il laissa le matériel tourner et enfila sa tenue de combat, ces abrutis ne risquaient pas de lui gâcher la surprise, la petite routine de sa cible serait enregistrée par les caméras de toute façon, il aurait des éléments plus intéressants une fois tout récupéré. Il était invisible, une ombre parmi les ombres, alors qu'il sortait de nouveau, la vision de la jeune fille en petite tenue lui fit espérer que les caméras enregistraient bien, vu le physique elle aurait probablement un ou plusieurs tatouages aidant Wintergreen à retrouver sa trace et à lui donner des réponses. Il enjamba la fenêtre et entama son ascension sur les escaliers de secours, il se fit rapide, inutile de gâcher du temps, il avait embarqué quelques caméras espions et micro espions, de quoi s'assurer une bien meilleur compréhension de ce qui se déroulait dans l'appartement, il ne comptait pas se contenter du minimum vital déjà installé, son casque lui passa le feed du thermique, le couple de l'étage du dessus batifolait avec passion, dommage qu'ils ne pratiquent pas cela le bon soir, son grappin mécanique traversa la rue et s'agrippa au sommet du bâtiment d'en face, le tractant sans mal et avec rapidité jusqu'au toit d'en face. Il entama sa descente, le couple semblait déterminé à se donner toute la nuit, d'un mouvement habile de son couteau à lame Bowie, large et parfait pour une telle opération, il ouvrit la fenêtre, le couple était en plein ébat, il souleva avec patience et lenteur la battant à coulisse et sortit un Berretta équipé de silencieux de son étui, le mercenaire tira deux coups et le couple s'effondra sur la table qu'ils malmenaient un tâche rouge dont s'échappait du liquide tout aussi rouge entre les deux yeux pour chacun. Il entra dans l'appartement en rangeant son arme dans l'étui et s'approcha de leurs corps, sortant des Serflex d'une poche il entama de les ligoter et de les mener vers le lit avant de les y déposer maladroitement et sans grand ménagement, malgré les apparences il ne les avait pas tués, les balles qu'il venait d'utiliser étaient recouverte d'un gel anesthésiant ultra puissant, ils semblaient mort d'une balle entre les deux yeux, de quoi tromper un observateurs non averti, mais n'importe avec trois neurones pourrait se rendre compte qu'au lieu de mortes, les victimes de ce gel étaient plongées dans un profond coma. Il se réveillerait dans 8 heures avec une grosse migraine et pleins de questions, mais au moins ils fermaient leur tronche.

Son travail n'était pas terminé cependant, il sortit une mini perceuse et se fit attentif, la jeune fille semblait vaquer à ses occupations pour le mouvement et le bruit des rideaux se fermant lui parvint, il faudrait donc ranger la vision nocturne, en espérant qu'elle ait capté quelque chose d'intéressant avant ça., il sortit une mini perceuse à moteur silencieux et déplaça un meuble pour faire un trou dessous, y glissant une première caméra au niveau de l'entre sol, il gardait le thermique en visuel pour s'assurer de rester dans l'ange mort, inutile de se montrer pour l'instant, même la poussière ne serait pas un soucis, la perceuse était équipée d'un système d'aspiration qui prenait la moindre trace de sciure ou autre élément pouvant trahir ses caméras. Il installa aussi quelques micros et fit une vérification sur son HUD, il avait couvert tout l'appartement avec chaque pièce sous deux angles opposés, rien ne pouvait lui échapper, les caméras était disposées dans des coins, il remit les meubles en place peu à peu, sans un bruit avant de ressortir, il entama de descendre d'un étage supplémentaire au niveau de l'escalier de secours, la pluie était toujours aussi violente, à croire qu'elle ne souhaitait pas faiblir, il prit position à côté d'une des fenêtres de l'appartement, dans l'attente de son sommeil prochain. Les caméras ne mentaient pas, l'ivresse la gagnait lentement mais surement et elle finit par s'écrouler sur la canapé. Slade décida d'attendre encore un peu, voire si la cible ne se doutait pas de quelque chose et lui tendait un piège, on ne savait jamais, après ça, il aurait tout loisir de fouiner durant son sommeil.

@Faith Cross"Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux." Sun Tzu

Awful

"Lost in Transation"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith

J’étais nerveuse et je n’arrivais pas à empêcher mon pied de s’agiter sous son bureau. Je n’aimais pas trop son regard, il me fixait avec un air supérieur qui ne me plaisait pas. Son silence était désagréable, oppressant, frustrant… Me lançant encore quelquefois ces regards qui me détaillaient de haute en bas, alors qu’il lisait entre temps un dossier que m’avait fourni l’état pour d’éventuel entretien de ce genre. Son index rencontrant sa langue afin d’adhérer à la feuille et ainsi de pouvoir tourner les pages, j’avais horreur de ça… Je n'avais pas besoin l’ADN de cette enflure sur mon dossier, je sentis ma patience prendre un coup, j’avais déjà besoin de prendre le voile. L’atmosphère autour de lui me donnait la gerbe, c’était en réalité un putain d’effort que de rester assise droite sur mon siège et tenter de garder un sourire jovial comme on me l’avait conseillé. Mais lui ne faisait aucun effort pour respecter mon entreprise sociale.

Il fit tousser sa voix avant de fermer le dossier et de tapoter ce dernier sur son bureau. « Votre situation est sans précédent, vous avez toute ma sympathie, madame... » Commença-t-il et aussitôt mon sourire forcé disparu progressivement, je commençais à être habituée à ce genre de discours hypocrite pour comprendre que le ''mais'' n’était jamais trop loin. Commençant avec des compliments et quelques mots doux pour faire passer la pilules et pour paraître moins rude par la suite. Mon regard avait déjà quitté son regard alors que je remettais ma veste sur mes épaules. « Mais... » Je le coupais dans son élan, arrachant de ses mains mon dossier que je récupérai avant de me diriger vers la sortie de son bureau. Je n’adressais aucun regard aux autres trous du cul qui attendaient en costard cravate dans cette salle d’attente merdique. Quelle idée sublime j’ai eu que d’attendre trois heures ici, alors que j’aurais pu profiter de ces heures pour déposer mon CV dans quatre ou cinq autres boîtes.

Une fois à l’extérieur, je sortis un bon vieux Marlboro et plus tard, avec l’ambition de me faire un joint plus tard. Allumant ma clope déjà logée en bouche, son bout s’illumina sous l’inspiration de sa nicotine remplissant mes poumons. Je levais alors le regard vers le ciel recouvert d’un océan de nuage gris, je sentais déjà la pluie s’annonçait. Décidément, la mauvaise météo avait élu résidence dans cette ville aussi sombre qu’immense. La fumée quittait après quelque longue seconde mes poumons et mes lèvres dans un souffle limpide. Je fixais les gens autour de moi, vivant leur quotidien, cette banalité à laquelle j’aspirais. Si je n’avais pas ce tempérament auto-destructeur, peut-être marcherais-je avec la même insouciance que tous ces gens à la con. Finissant ma cigarette, je la lâchai au sol avant de l’écraser sous ma semelle. Jetant un dernier regard au ciel, je m’en allais, disparaissant vers l’inconnu… Que j’aimerais dire cela, c’est poétique, dramatique et putain, ma vie est un drame. Et si j’allais la chanter d'un bar pour me défouler.

Code by Sleepy

Lost in translation

Feat Slade Wilson & Faith Cross

Le travail d'observation était un travail épuisant, outre le fait qu'il consistait principalement à faire l'activité la moins passionante qui soit sur terre, à savoir attendre, c'était une tâche qui pouvait rendre cinglé bon nombre de personne, après tout on parlait bien là de rester sans bouger le cul vissé sur une chaise inconfortable à regarder des écrans de contrôle. Il eut cependant droit à de belles images grâce aux caméras espion, un tatouage absolument gargantuesque qu'il dut recouper morceau par morceau, ce dernier étant la plupart du temps pas entièrement visible ou pas sous l'angle parfait. Un travail minutieux qu'aucun logiciel ne pouvait faire avec autant d'efficacité que son propre cerveau, il pris toutefois l'aide de Wintergreen et son cerveau académique afin de compiler avec lui, il eut cependant au bout de quelques heures un résultat des plus décents. Une image relativement claire d'une oeuvre qui n'avait rien d'anodine, dire que ça foutait une peur bleue au mercenaire aurait été sans doute un peu en dessous de la barre, mais il restait confiant. Il avait de toute façon des gens à voir, des préparatifs à faire et une certaine somme d'argent à récupérer auprès des mafieux locaux. Gros programme en perspective, le soleil se levait à peine quand il retira la dernière caméra, les deux compagnons improbables avaient de lourdes journées devant eux, il observa les deux tourtereaux de la veille, encore endormis et poussa un petit rire avant de se mettre rapidement et de manière habile quelques postiches avant de quitter le bâtiment avec toutes ses affaires ni vu ni connu, le gardien sembla même le confondre avec un autre résident et lui fit un salut enjoué auquel il répondit le plus naturellement du monde comme si il avait vécu ici depuis toujours. D'un geste et hurlement expert il attira l'attention d'un taxi.

En entrant à l'intérieur, il fut accueilli par une forte odeur de cendrier et d'alcool, dieu que les standards du quartier étaient bas, mais il allait encore un peu devoir fréquenter toute cette racaille gothamite car sa prochaine destination n'avait rien de plaisante, mais avant ça, il fallait faire quelques préparatif, après tout il ne s'attaquait pas au premier venu, un simple ganger local sans importance ni pouvoir réel. Le danger était tout autre cette fois-ci, il aurait besoin d'un équipement spécial. Le taxi prit la route vers son hôtel, il gardait toujours cette petite surprise en cas de danger trop... présent ou peu habituel, surtout depuis son petit face à face avec Siobhan McDougal aka la banshee, les mages pullulaient dans le coin visiblement et il devait soit ne pas être au courant et être tenu à la page immédiatement, soit au courant et dans ce cas cet enfoiré lui devait 20.000 dollars, mais bon, ça c'était un tout autre sujet dont ils allaient devoir parler en tête à tête. Une fois arrivé à son hotel, il remonta dans sa chambre pour y trouver ce qu'il cherchait. Ses mains se posèrent sur les verrous de l'imposante mallette qui se déverrouilla avec un clic sonore à la lecture de ses empreintes. Le couvercle s'ouvrit avec un petit bruit de piston pour y révéler son armure en Nth Metal, voilà des lustres qu'il ne l'avait pas utilisée, mais là, son port allait se révéler nécessaire.

@Faith Cross"Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux." Sun Tzu

Awful

Contenu sponsorisé

» Fancy meeting you here || Faith
» Faith Cross ¤ Le grimoire
» Your heaven's a lie || Faith
» bloodlust (ANDREW & FAITH)
» once upon a nightmare (TRACY & FAITH)