Messages : 1154 Date d'inscription : 30/01/2019 Face Identity : Mary Elizabeth Winstead. Crédits : chataigna & ROGERS. Age du personnage : 33 ans. Ville : Ermite en cavale. Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard. Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire. Compétences/Capacités :
Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.
US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle
Battered and wrecked, I come to you first.
Green & Clear, trees and waves rising.
The Child.
Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.
Un mois. Elle avait compté, en faisant des encoches sur la crosse de son revolver à chaque nouveau jour qui passait sur cette maudite Terre. A chaque fois qu’elle ouvrait les yeux après une nuit bien trop courte pour compter comme telle. Un mois, qui avait bien failli tourner court dès son arrivée, larguée au milieu d’une bataille entre ce qu’elle avait plus tard compris être des Amazones et des Atlantes. Par quel miracle avait-elle survécu et échappé à leur attention, elle n’en savait rien, si ce n’était qu’apparemment, elle savait toujours courir vite et trouver les planques les plus improbables pour échapper à un carnage certain. Puis elle avait découvert le métro sillonnant les sous-sols de New Themyscira, et avait retrouvé cet hurluberlu de leprechaun, pour un temps. Le temps de retrouver ses esprits, le temps de comprendre ce qui leur arrivait, le temps de se préparer au pire. Lorsque leurs chemins s’étaient séparés, elle n’avait rien d’autre avec elle qu’un vieux gilet pare-balles et deux armes de la première guerre mondiale – mais c’était mieux que rien. C’était assez pour survivre, les premiers temps, pour se défendre en repartant à la recherche de son partenaire, dont la disparition avait bien failli la précipiter dans un dangereux abîme de panique. Failli. Mais c’était à croire que la seule alternative valable à son absence était la solitude, et sitôt abandonnée à son sort, c’était comme si un interrupteur s’était activé. Des vieux réflexes qui remontaient à la surface, parce que cinq ans de vie civile ne suffisaient jamais à tuer le soldat qui portait toujours la guerre en lui. Et une mentalité, surtout, qui se refusait viscéralement à perdre le contrôle, ou à abandonner son sang-froid coutumier au profit du désespoir. Elle ne pouvait pas se le permettre. Pas tant qu’elle n’aurait pas la certitude que Floyd n’était pas là dehors, quelque part. Il saurait très bien se débrouiller seul dans cet enfer de destruction, mais s’il était bien là, ils seraient bien plus forts à deux, comme ils l’avaient si souvent été sur le champ de bataille. En attendant, il fallait prendre son mal en patience, et se montrer plus coriaces que les dangers alentours : Atlantes, Amazones, résistants, et les innombrables problématiques d’une ville en ruines où régnait la loi du plus fort la plus absolue. Et quand on n’était pas la plus forte – et même très loin de toucher le sommet de la chaîne alimentaire – il n’y avait aucune autre option que celle de se montrer plus coriace.
Un mois après son arrivée à New Themyscira, Layla déambulait prudemment le long de la Tamise, gardant un œil attentif sur les flots calmes au fond desquels elle savait quels dangers pouvaient rôder. Elle avait troqué les armes datées de Keyvan sitôt qu’elle était tombée à court de munitions, piquant sans scrupules le fusil d’assaut Colt M4A1 et les munitions d’un pilleur entre les yeux duquel elle avait dû coller une balle de 1911 au cours d’une rencontre musclée. Dans une planque désertée en vitesse, elle avait trouvé son pistolet, des fringues usées et poussiéreuses mais bien plus pratiques que ce qu’elle portait en arrivant – sans doute des restes d’équipement de pompier, à en juger par la robustesse du pantalon et des rangers. Et depuis, elle ne s’était fixé que deux objectifs : survivre, et retrouver son partenaire. Trente jours plus tard, elle semblait avoir maîtrisé un objectif, mais l’autre restait toujours un échec. Les mains fermement posées sur le fusil d’assaut passé en bandoulière autour de son cou, elle s’arrêta un instant, ses yeux rivés sur les flots en contrebas du quai. Il n’y avait pas que la disparition de Floyd qui l’inquiétait. Elle fronça les sourcils, attentive à cette curieuse sensation qui refusait de la quitter depuis qu’elle s’était réveillée dans ce décor apocalyptique, et qui en devenait obsédante sitôt qu’elle s’approchait un tant soit peu de l’eau. Un frisson qui parcourait sa peau, un goût amer et salé au fond de la gorge, quelque chose qui venait déranger l’ondée calme et lisse de son esprit. C’était de l’eau de mer, qui courait dans les profondeurs de la Tamise, désormais. Elle n’avait aucune idée de comment elle l’avait su avant même de voir la Tamise, mais elle l’avait su. Et cette eau de mer était malade. Ca non plus, elle ne savait pas comment elle le savait, mais elle le savait, c’était tout. Elle le ressentait dans la nausée qui la prenait inévitablement quand elle s’approchait trop près, comme à cet instant, avant qu’elle ne se détourne en fronçant le nez. Quelque chose a empoisonné le Blue. Cette déclaration sortie de nulle part, qui s’était imposée dans son esprit comme une évidence aussi sûre que le soleil qui brille et la gravité. Et ne pas savoir comment, ni pourquoi elle savait tout ça, la frustrait au plus haut point.
Mais ces mystérieuses convictions avaient beau ne pas avoir d’explication à ses yeux, elle n’avait pas moins décidé d’y prêter attention, d’où sa présence en ce qu’elle savait être un terrain ennemi. Quelque chose avait empoisonné le Blue, et ce Blue corrompu avait donné naissance à quelque chose de bien trop dangereux – qui en plus avait l’air déterminé à lui faire la peau, à elle, depuis qu’elle avait eu le malheur de croiser sa route. Layla leva les yeux sur l’imposante Tour de Londres, visible à quelques centaines de mètres de là, et reprit sa marche en quittant les quais pour retourner s’enfoncer dans les ruelles de la ville. Quelques dizaines de minutes plus tard, arme au poing et à pas de velours, elle grimpait lentement les marches d’un vaste immeuble désaffecté qui faisait face aux fortifications atlantes. Trop loin pour qu’ils la repèrent, assez proche pour qu’elle en ait une bonne vue d’ensemble. C’était les Atlantes qui perturbaient l’eau – qui d’autre ? Mais il fallait qu’elle comprenne comment. Elle était en poste de surveillance depuis une bonne heure, à observer les allées et venues des troupes, quand quelque chose – un bruit ? un pressentiment ? un instinct de soldat ? – la poussa à faire volte-face, son fusil braqué devant elle ; et elle retint son doigt sur la gâchette au dernier moment. Une femme se tenait là, devant elle, et elle n’avait aucune idée de comment elle avait pu ne pas l’entendre arriver. Pas une Atlante, visiblement. Sinon, elle se serait déjà fait embrocher manu militari. « T’es qui, toi ? » marmonna-t-elle en détaillant la nouvelle venue de bas en haut. « Tu ressembles pas à une Amazone. » Trop petite, comparée aux guerrières qu’elle avait aperçues en prenant soin d’éviter leur chemin – sans compter le style vestimentaire. Une autre pilleuse ? Une survivante ? Un éclat dur et méfiant dans le regard, Layla ne bronchait pas, mais fut frappée par l’air de noblesse qui émanait de cette parfaite inconnue, comme une anomalie dans ce décor apocalyptique. Et quelque de chose de félin dans son visage, et d’animal dans son allure – animal, voilà, c’était le mot, sans la connotation péjorative qui allait usuellement avec. Sauvage. Indomptable. Une prédatrice, bien plus qu’une proie. Et qu’est-ce que c’était que ce sentiment, vague, ténu, mais bien réel, de familiarité, qu’elle éprouvait en la regardant, alors qu’elle était sûre de n’avoir jamais croisé sa route ? « … survivante de Londres ? Ou égarée de Terre-1 ? » demanda-t-elle, en baissant imperceptiblement le canon de son arme.
Messages : 1154 Date d'inscription : 30/01/2019 Face Identity : Mary Elizabeth Winstead. Crédits : chataigna & ROGERS. Age du personnage : 33 ans. Ville : Ermite en cavale. Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard. Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire. Compétences/Capacités :
Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
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+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
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US Navy-EOD Veteran
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+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle
Battered and wrecked, I come to you first.
Green & Clear, trees and waves rising.
The Child.
Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.
Une goutte d’eau qui termine sa chute dans l’étendue – et l’ondée immobile en est perturbée, striée de vaguelettes qui, avec assez de temps, pourraient peut-être devenir de véritables tsunamis, à l’image de celui qui avait tout ravagé sur cette planète. Il suffisait d’un rien pour déchaîner les plus grandes tempêtes, un changement de courant, un changement de température dans l’air, et les éléments se déchaînaient avec passion ; et face à l’inconnue qui venait de se matérialiser devant elle, Layla, aux aguets, se demandait si c’était là l’un de ces moments où tout bascule. Son fusil encore braqué sur la nouvelle venue, elle avait bien du mal à rester concentrée sur sa cible, son attention aussitôt distraite par tous ces instincts encore inconnus et déconcertants qui se bousculaient dans tout son être. Curieusement, elle songea que cette impression ressemblait étrangement à ces moments, en mer, sur un bateau, où elle sentait le vent tourner. Elle avait toujours eu un sixième sens, pour ce genre de chose. La pression de l’air qui change, un frisson qui remonte le long de l’échine, la chair de poule qui court sur sa nuque et sur ses bras. Tout autant d’indices qu’elle avait appris à ne jamais ignorer, qu’elle soit en mer ou sur terre – mais jamais encore n’avait-elle ressenti un tel déferlement à cause d’une personne, plutôt qu’une véritable tempête. Ses prunelles bleues fixées sur l’inconnue, elle baissa son arme de quelques centimètres encore. C’était pas normal, si ? Cette sensation de familiarité, qui la saisissait à la gorge rien qu’en la regardant – comme si elle était supposée se lever et aller la saluer en la prenant dans ses bras, ce qui n’avait aucun sens, puisqu’elle ne l’avait jamais vue auparavant. Si ? Tout se bousculait dans sa tête, déchirée entre mille émotions contradictoires, auxquelles elle n’avait aucune explication rationnelle. Et faisait-il soudainement plus humide, dans cette pièce vide et désaffectée ? Layla avait l’impression, inexplicable, dérangeante, d’être soudain consciente de tout – l’humidité de leurs respirations, l’eau qui gouttait du plafond, la pluie qui menaçait de tomber à tout instant sur la ville en ruines. Et un écho, distant, profond, qui résonnait des abysses directement dans son esprit, comme autant de bulles éclatant doucement à la surface de sa conscience. Red, red, red. Elle. Red. Dans sa poitrine, son cœur accéléra. Red. Sans qu’elle ne sache pourquoi, elle savait que c’était important – crucial, capital, même. Une nouvelle à célébrer. Une réunion à sceller, plutôt qu’une rencontre.
Et l’inconnue ouvrit la bouche, et sa voix résonna aux oreilles de Layla comme à travers l’eau limpide d’une crique, pure, envoûtante, et elle dut lutter contre elle-même pour ne pas immédiatement laisser ses défenses s’effondrer comme château de cartes. Il y avait un fil invisible, tendu entre elles, auquel elle avait bien du mal à résister. Et tout cet inconnu, à dire la vérité, l’inquiétait terriblement. Que lui arrivait-il ? Est-ce que c’était la séparation avec Amy, qui la faisait lentement mais sûrement sombrer vers de nouvelles profondeurs ? Ou est-ce que le Parlement des Vagues lui avait fait quelque chose, lors de leur expédition, avec Tefé ? Ou était-ce simplement ce nouveau monde, cette autre planète dans laquelle elle se sentait lâchée dans la plus grande solitude ? Et elle, cette femme, quel était son rôle, dans tout ça ? A nouveau, la comptine obsédante résonna dans sa tête, et toujours cette couleur, red, red, red, la couleur du danger, la couleur de la passion et de la vie, qui se superposait à l’inconnue – une invitation, une confirmation, une promesse sans mots. Et enfin, suspendue à ses lèvres, Layla finit par abaisser son arme tout à fait, canon pointé vers le sol, prête à le relever d’un instant à l’autre ; mais vaincue, aussi, par l’aura hypnotisante de cette femme dont elle ignorait tout, et qui, pourtant, la regardait elle aussi comme si elles se connaissaient déjà. « Changer de planète, ça me paraît être un peu plus qu’un simple imprévu. » marmonna-t-elle en se relevant lentement. Elle se sentait comme un animal pris au piège, incapable de déterminer si elle était ou non en danger. Cette parfaite inconnue qui lui inspirait spontanément un tel respect, une telle reconnaissance mutuelle ; tout son être se révoltait face à tant de facilité, elle qui distribuait sa confiance au compte-goutte et la gardait jalousement, comme pour l’avertir d’un piège sournois, et pourtant, une autre part d’elle-même, dont il lui semblait qu’elle venait tout juste de prendre conscience, lui hurlait qu’elle venait de trouver quelque chose de très important. Et que laisser cette chance lui filer entre les doigts ne serait rien de moins qu’un désastre. Pendant un bref instant, elle resta en équilibre sur le fil. Au croisement des chemins. Consciente, intimement persuadée, que quelle que soit la décision qu’elle prendrait à cet instant, rien ne serait plus jamais pareil.
« … je m’appelle Layla. » lâcha-t-elle enfin, presque sans s’en rendre compte. Ploc, une autre goutte qui s’écrase dans l’immensité de l’eau. C’était presque grisant, cette sensation, comme si deux pièces d’un puzzle se mettaient enfin en place. Un sentiment d’inévitabilité, contre lequel, pour une fois, elle n’avait pas réellement envie de lutter. Elle était venue mener l’enquête sur les Atlantes et ce qu’ils infligeaient au Blue de ce monde – est-ce que cette femme avait quoi que ce soit à faire avec cette histoire ? Non, elle n’était pas liée au Blue (mais qui lui soufflait ça ?), mais liée à elle, invariablement, inexplicablement. Et elle en avait presque le vertige. « Quel est ton nom ? » demanda-t-elle, avant d’ajouter, presque comme si les mots s’échappaient d’elle sans qu’elle ne puisse les retenir. « Red, red ,red. C’est tout ce que j’entends depuis que tu es apparue. Qui es-tu, vraiment ? » Quelque chose d’important se jouait entre ces quatre murs. Elles auraient pu être n’importe où ailleurs, toutes les deux, ça n’aurait eu aucune importance : perdue dans cette multitude d’impressions différentes, Layla en oubliait presque l’horreur qui les attendait encore au-dehors, Londres en ruines, la guerre, leur Terre perdue. Est-ce qu’elle ressentait la même chose, cette femme au port de tête félin, à la prestance d’une lionne ? « Je suis venue ici pour les Atlantes. Je pense qu’ils ont fait quelque chose à l’eau de cette planète – je ne sais pas encore quoi, mais… » D’un vague geste de la main, Layla désigna la Tour de Londres, visible à travers la fenêtre sans vitre. Comment pouvait-elle seulement expliquer ces convictions intimes à cette inconnue, alors qu’elle ne les comprenait pas elle-même ? Perdue, confuse – obligée de se raccrocher à la seule certitude qu’elle avait raison et devait suivre ce que lui dictait son instinct. « Je ne sais pas qui tu es, mais je ne suis venue chercher d’ennuis à personne. Seulement des réponses. Si c’est de ça que tu es venue t’assurer… » Parce qu’elle avait su où la trouver, n’est-ce pas ? Son apparition lui semblait tellement délibérée, tellement réfléchie – elle ne lui était pas tombée dessus par hasard. Cette femme savait ce qu’elle faisait là. Ce qu’elles faisaient là, peut-être. Et il ne tenait qu’à elle de commencer à jeter la lumière sur ce toute cette confusion pouvait bien signifier.
Messages : 1154 Date d'inscription : 30/01/2019 Face Identity : Mary Elizabeth Winstead. Crédits : chataigna & ROGERS. Age du personnage : 33 ans. Ville : Ermite en cavale. Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard. Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire. Compétences/Capacités :
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
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+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.
US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
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Battered and wrecked, I come to you first.
Green & Clear, trees and waves rising.
The Child.
Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.
Vixen. Mari. Aucun de ces deux noms ne lui rappelait quoi que ce soit, et pourtant, c’était comme si deux fils s’étaient reconnectés. Un nom associé à un visge, associé à une voix, associé à une aura, à défaut de trouver un autre mot, et elle n’était pas sûre de toute façon qu’il y ait un autre mot pour définir ce que dégageait Mari, à laquelle elle semblait si réceptive. Deux noms, dont un surnom, un monicker – est-ce que Mari, sur leur Terre, était une de ces superhéroïnes ou justicières masquées qui bottaient le train aux envahisseurs de l’espace et autres menaces qui échappaient à la compréhension des pauvres gens normaux comme elle ? Les doigts de Layla se crispèrent sur son arme, comme par réflexe – ces derniers temps, ses nouvelles fréquentations faisaient qu’elle avait développé une méfiance naturelle et somme tout salvatrice envers ces prétendus justiciers. Mais ici, dans ce décor apocalyptique, est-ce que ça comptait vraiment, ou est-ce que les cartes avaient été redistribuées ? Pour la première fois depuis son arrivée, elle se demanda si les gens comme Superman avaient eux aussi été catapultés sur cette Terre, et si c’était le cas, ce qu’ils fabriquaient au lieu de les renvoyer chez eux. Mais Mari était peut-être l’une d’entre eux, ou peut-être pas, et quelque chose lui soufflait, dans l’écho aquatique qui avait l’air de refuser de quitter son esprit, que ça n’avait aucune importance. Que Mari était plus, infiniment plus que ça, et que ces considérations n’étaient que perte de temps pour elles et ce qui les attendait. Mais depuis quand est-ce qu’elle raisonnait comme ça, elle ? En prophéties personnelles sorties de nulle part dans son esprit comme des bulles apparaissant à la surface dans l’écume de la mer ? Layla sentit un frisson remonter le long de son échine. Qu’est-ce qu’il était en train de lui arriver.
Et Mari de reprendre les présentations, et la liste de titres qu’elle lui déroula lui donna le vertige, tant et si bien qu’elle arqua un sourcil pour le moins perplexe, avant d’afficher la stupeur la plus parfaite. Déesse de la faune ? Reine des terres ? Rien que ça ? Ca existait vraiment alors, les dieux ? Toute à sa surprise, Layla détailla Mari de haut en bas – c’était peut-être ça, si elle était vraiment une déesse, qui expliquait l’impression forte qu’elle dégageait au premier abord. Et pourtant, elle avait cette impression, tenace, qu’il y avait quelque chose d’autre encore. Ambassadrice du Red, avait-elle dit. Comme le Green ? Et le Clear ? Et comme pour confirmer son pressentiment, un nouvel écho résonna dans son esprit, clair, distinct, cristallin. Le Red, le Green, le Blue, c’était bien ça, et un éclair de compréhension traversa les yeux clairs de Layla alors qu’elle laissait tout à fait reposer son fusil contre un mur. « M’aider ? M’aider à quoi ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils. Est-ce que tout ça voulait dire que Mari était comme Tefé, ou comme Swamp Thing, une championne choisie pour défendre… pour défendre quoi, exactement ? Le Green correspondait aux plantes, le Blue à l’eau et la mer – que pouvait bien représenter le Red ? Elle avait tellement de questions – et comme si Mari lisait dans ses pensées, ce qui, à ce stade, ne l’aurait pas étonnée outre mesure, elle répondit à moitié à ses questions… et en créa une multitude de nouvelles dans la foulée. « Pardon ? » Potentiel ? Pouvoir ? Non. Non, il devait y avoir erreur sur la personne. Elle n’avait pas de pouvoir, pas de potentiel, elle n’était qu’une pauvre fille perdue sur une planète inconnue et décidée à retrouver son partenaire d’un côté, et en découdre avec les Atlantes d’un autre pour…
Du plafond humide, une goutte d’eau se détacha, et alla s’écraser sur sa nuque. Une goutte solitaire – mais sitôt qu’elle entra en contact avec son épiderme, Layla eut l’impression que c’était son corps tout entier qui réagissait, parcouru d’une ondée fraîche et électrisante ; et pendant une brève seconde, une seconde suspendue dans l’air, que son esprit quittait brièvement son corps pour se démultiplier, et se propager dans toutes les gouttes, tous les sillons humide du bâtiment. La puissance de l’impression lui coupa le souffle ; mais elle passa aussi vite qu’elle était venue, la laissant le souffle court et le cœur battant à tout rompre devant Mari, qui, elle, n’avait pas l’air le moins du monde perturbée. La main légèrement tremblante, elle passa ses doigts sur son cou, avant de les porter devant ses yeux. « … tu sais ce qui m’arrive, alors ? » demanda-t-elle, en reportant son regard clair sur son énigmatique compagne. Oui, elle savait, elle savait forcément, parce que le Blue, le Green, le Red, tout ça était connecté, c’était bien ça qu’elle lui disait à demi-mot, non ? Pendant un instant, un bref instant encore, elle hésita. Puis, elle décida d’envoyer voler tous ses instincts habituels, ses réserves, ses barrières, pour faire confiance à une intuition plus profonde encore, qu’elle ne s’expliquait pas encore, et qu’elle n’avait pas le temps d’analyser en profondeur. Il y avait une urgence, dans ce monde, en elle, entre elles, et pas de temps à perdre. Mari affirmait qu’elle était là pour l’aider à trouver des réponses – et envers et contre toute sa nature, Layla avait une envie irrépressible et indéfectible de la croire. Même si c’était de la folie. « D’accord. Je vais te dire ce que je sais, et tu vas me dire si ça a le moindre sens pour toi. Parce que moi, j’ai beau chercher, j’ai l’impression de tourner en rond. » Elle prit une longue inspiration. Un mois qu’elle n’avait pratiquement pas adressé la parole à âme qui vive – alors parler de son étrange état, c’était encore une autre paire de manches. « C’est pas seulement l’eau qui est malade sur cette planète – c’est le Blue, le Blue tout entier. Je ne sais pas comment ils ont pu s’y prendre, mais je sais que les Atlantes dans cette fichue forteresse sont les responsables. D’une façon ou d’une autre, ils le manipulent et le font plier selon leurs propres desseins. Et le dénaturisent, et le corrompent, et le tuent petit à petit. » expliqua-t-elle à Mari, avant de lui faire signe de la rejoindre près de la fenêtre pour lui désigner la tour de Londres d’un mouvement du menton. « Peut-être de la magie, ou une science atlante quelconque, j’en sais rien. Mais ça vient de là. Je ne saurais pas te dire comment je le sais mais… je le sais. » Elle soupira, et tourna la tête vers Mari, sondant son expression. « Je le sens. » Les appels au secours du Clear, qui pulsaient à travers la Tamise, à travers chaque goutte d’eau. Elle les entendait. Ou peut-être que c’était autre chose, mais elle aurait été incapable de les interpréter autrement. Et bizarrement, elle n’avait pas l’impression d’hésiter – tout était tellement confus sur cette planète, mais curieusement, dans son esprit, malgré toutes ses interrogations, tout était tellement clair. Peut-être parce qu’elle était enfin séparée d’Amy… peut-être à cause d’autre chose. « Sur notre planète, la veille de notre téléportation, ou deux jours avant, j’ai voyagé dans le Blue, pour aider une morte à enfin reposer en paix. » admit-elle, sans entrer dans les détails. Il ne servait plus à rien de déranger les morts, désormais. « Quand j’en suis revenue, c’est comme si… comme si tout avait changé. Comme si moi, j’avais changé, et que le Blue ne m’avait pas quittée. Et comme on est sur la mauvaise planète, c’est pas comme si je pouvais y retourner pour leur demander ce qu’il m’arrive. » conclut-elle sur un soupir, en se laissant aller contre un mur, bras croisés et yeux posés sur Mari. Mari qui avait les réponses. Ou au moins, des débuts de réponse. Ce qui serait déjà bien plus que tout ce qu'elle avait pu espérer. « Et toi ? Ca a commencé comme ça aussi, ton histoire avec le Red ? »
Messages : 1154 Date d'inscription : 30/01/2019 Face Identity : Mary Elizabeth Winstead. Crédits : chataigna & ROGERS. Age du personnage : 33 ans. Ville : Ermite en cavale. Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard. Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire. Compétences/Capacités :
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.
US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
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The Child.
Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.
Layla ouvrit de grands yeux stupéfaits, alors que dans le dos de Mari s’étendirent soudain deux grandes ailes, d’un blanc immaculé, qui lui firent penser à des ailes de colombe. Damn. Elle ne blaguait vraiment pas, alors. Comme hypnotisée, elle s’approcha doucement, ses yeux bleus détaillant ce petit miracle de magie, car elle n’avait pas encore d’autres mots pour s’expliquer ce phénomène, et elle tendit la main pour presque effleurer du bout des doigts les plumes délicates de chaque appendice. Déesse de la faune, avait-elle dit. C’était donc ça, le Red ? La faune, le règne animal, le vivant, peut-être ? Et elle revenait à la charge, la déesse, affirmant vouloir l’aider à prendre son propre envol, et Layla croisa son regard et le sonda, l’espace d’un instant. Alors comme ça, Mari croyait réellement qu’elle cachait un potentiel similaire ? Un pouvoir dont elle-même n’avait pas encore conscience, ou à peine ? Qu’elle aussi, avec un peu d’encouragements, arriverait à accomplir pareils exploits ? La main de Layla retomba à son côté alors que, songeuse, elle retournait à son poste d’observation près de la fenêtre, pendant que Mari poursuivait son discours. Elle non plus, ne connaissait guère les mystères insondables du Blue – mais au moins semblait-elle avoir été à sa place, un jour. Confuse. Perturbée. A la croisée des chemins. Ce n’était ni en mentor ni en prophète que Vixen se présentait à elle, mais comme un exemple et une épaule alliée. Et ça, ça la mettait vaguement plus à l’aise. Elle en avait assez de se faire trimballer de droite à gauche ; mais ce que Mari lui proposait, malgré une certaine fatalité dans ses paroles, c’était de reprendre, enfin, le contrôle de l’ouragan. Un vœu qu’elle formulait depuis des mois, non, des années, et pour lequel elle luttait désespérément chaque jour, bec et ongle. Mari, peut-être, venait de lui proposer une clé qu’il lui avait manqué pour redevenir celle qui dictait les règles. Toutes deux debout près de la fenêtre, elles contemplaient la Tour de Londres, les drôles de sœurs. Et Mari, sans rien demander en échange, et avec une sincérité dont Layla ne douta pas un instant, lui proposa son aide dans son entreprise pratiquement suicide. Quelle curieux sentiment, cette confiance quasi-aveugle de Vixen, alors qu’elle-même ne comprenait pas encore ce qu’elle était en train de vivre. Et pour la deuxième fois de sa vie, Layla accepta de faire confiance à l’inconnu. De ne pas connaître chaque variable de sa situation, mais d’en savoir suffisamment pour s’aventurer dans la gueule du loup, en compagnie d’une alliée inattendue, et tout aussi prête qu’elle à montrer aux Atlantes de quel bois elles étaient faites. Et qu’on ne dérangeait pas le Blue, ou la nature, sans en payer les conséquences, eux qui auraient dû le savoir mieux que quiconque.
**
Elles avaient attendu la tombée de la nuit, avant de sortir sous le couvert de l’obscurité. Quelques heures d’observation leur avait appris à quelle régularité les troupes effectuaient leurs patrouilles, et les deux complices avaient su calculer leur moment pour se faufiler en toute discrétion à l’intérieur des hauts murs de la forteresse. Avec ses pouvoirs, Mari n’avait aucun mal à se faire discrète – mais Layla, elle, se devait d’être particulièrement prudente. Avec leur ouïe surdéveloppée, les soldats atlantes n’auraient aucun mal à l’entendre, si elle ne faisait pas attention. Concentrée sur leur tâche, elle s’astreignait à se souvenir des conseils que son partenaire lui avait un jour prodigués sur le champ de bataille, des astuces de tireur d’élite pour maintenir son rythme cardiaque aussi bas que possible. Des fois que les Atlantes entendent ça, aussi – ce qui, d’après ce que son cher colocataire lui avait un jour dit, était plus que possible. Silencieusement, Layla en tête et Mari sur ses talons, elles avancèrent dans les couloirs éclairés par des torches, sans aucune idée d’où elles allaient, si ce n’était là où l’instinct de Layla leur disait d’aller. Elle n’avait jamais visité la Tour de Londres auparavant, mais elle était à peu près sûre qu’elle n’était pas censée être aussi… humide. Des filets d’eau perlaient des murs, et à même le sol avaient été creusés comme des canaux permettant à des courants d’eau de circuler à travers toute la forteresse. Un peu plus loin, elle découvrirent même des salles entières transformées en piscines d’eau de mer, ou creusées de canaux plus large et menant tout droit dans la Tamise. Toute la Tour respirait Atlantis, l’eau, et la mer. Et pourtant, à part les Atlantes eux-mêmes, il ne semblait y avoir aucune sortie de vie dans cet endroit, pas même de vie aquatique. Quel genre de gens sont devenus les Atlantes de cette Terre ? Layla se retourna brièvement pour regarder Mari, se demandant si elle avait la même impression qu’elle. Mais ses réflexions furent interrompues lorsqu’au détour d’un nouveau couloir dans le dédale de la Tour, elles débouchèrent sur ce qui ressemblait à une salle de garde – et des voix leur en parvinrent avant qu’elles ne puissent en voir les propriétaires. Layla fit signe à Mari de s’arrêter. Leur première rencontre hostile. Prudemment, elle recommença à s’approcher, genoux fléchis et pas légers, et elle se risqua à un bref regard à l’intérieur, avant d’échanger un regard avec sa compagne. « Deux. » articula-t-elle en silence, tout en mima le chiffre de sa main. Et ils n’avaient pas l’air décidés à partir, et elles n’avaient pas d’autre choix si elles voulaient progresser. Il allait leur falloir être rapides, et discrètes. Un baptême du feu. Un premier test. Et bizarrement, Layla avait la nette impression que ce n’était que le début.
Messages : 1154 Date d'inscription : 30/01/2019 Face Identity : Mary Elizabeth Winstead. Crédits : chataigna & ROGERS. Age du personnage : 33 ans. Ville : Ermite en cavale. Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard. Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire. Compétences/Capacités :
Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.
US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle
Battered and wrecked, I come to you first.
Green & Clear, trees and waves rising.
The Child.
Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.
Il y avait comme un air de déjà-vu à toute cette étrange situation – à l’exception près que la dernière fois qu’elle s’était aventurée au cœur d’une fourmilière ennemie, c’était au milieu du désert d’Afghanistan, pas dans une forteresse, et la fourmilière en question était tenue par des humains, pas des Atlantes. Le combat était équilibré, alors, et aujourd’hui, il ne l’était plus. Ou peut-être que si. Elle n’en savait rien encore. Dans la théorie, les Atlantes comptaient parmi les meilleurs combattants du monde, mais dans la pratique ? Dans la pratique, les deux qu’elles avaient en face d’elle évoluaient maintenant à la surface, et elle se souvenait bien de la lourdeur des Atlantes qui avaient combattus sur la plage de Morro Bay, lors de l’invasion des Trenchers. Ceux-là seraient-ils mal à l’aise aussi, sur la terre ferme ? Ou avaient-ils eu le temps de s’habituer à un type de terrain radicalement opposé à leur terrain de jeu habituel ? Layla se mordit la lèvre inférieure en ravalant ses multiples questions, sentant la présence de Mari dans son dos. Et elle, son acolyte inattendue, de quoi était-elle capable, exactement, outre se faire pousser des ailes ? Layla la contempla à nouveau un bref instant ; elle qui s’était savamment gardée de trop de révélations, mystérieuse Vixen qui prenait le parti de lui révéler sa vraie nature au compte-goutte. Il y avait quelque chose de grisant, dans cet élan commun qui les poussait à se serrer les coudes en silence alors qu’elles venaient à peine de se rencontrer ; alors elle choisit d’écouter cet élan, plutôt que de s’inquiéter de la folie de ce qu’elles faisaient. De toute façon, elles n’avaient plus le choix, maintenant.
Layla retint un hoquet de surprise sitôt que Vixen disparut, soudainement invisible à son regard, et ce n’est qu’en regardant avec une attention qui faillit lui coller une migraine qu’elle distingua, à peine perceptible, les mouvements de la silhouette de sa nouvelle alliée qui se fondait avec son environnement. Incroyable. Soudainement, son optimisme en cette entreprise de dingue revint au galop : les Atlantes avaient beau être des combattants hors pair, Mari avait l’air d’avoir assez d’atouts dans sa manche pour les prendre à revers. Elle avait été dingue, de se dire qu’elle pourrait mener sa mission à bien seule. Peut-être qu’elle devrait remercier les dieux, ou quelles que soient les forces qui régissent leurs destins, de l’avoir mise sur sa route – peut-être le Blue, peut-être le Red, peut-être les deux. Deux forces de la nature réunies dans un but commun. Finalement, même si elles devaient y rester, peut-être n’y avait-il pas de façon plus épique d’apporter un point final à l’absurde conte de son existence. Mari lui avait fait signe, avant de disparaître – elle à gauche, Layla à droite. Parfait. Lentement, sans faire le moindre bruit, Layla tira de sa ceinture le couteau à cran d’arrêt que Keyvan lui avait donné un mois plus tôt. Jamais elle ne réussirait à percer la peau d’un Atlante, mais si Mari lui offrait la distraction nécessaire, elle avait peut-être une autre ouverture. Tout n’allait être qu’une question de timing.
Il fallait agir vite et bien si elles ne voulaient pas rameuter toute la garnison, alors elle attendit que Mari fasse le premier geste ; et en un instant, ça y était, et le soldat de gauche était aux prises avec son adversaire. Celui de droite, alerté par cette agitation soudaine, fit un geste pour porter secours à son camarade. La voilà, son ouverture. Genoux fléchis, Layla se faufila dans la pièce à la vitesse de l’éclair et bondit sur le dos de son adversaire, nouant un bras autour de son cou et ses jambes autour de son armure pendant que sa main libre et armée vint, sans hésitation, se planter fermement dans le tuyau qui se faufilait dans son dos et alimentait son casque en eau. D’un coup sec et précis, elle sectionna le précieux conduit, cette véritable artère dans son armure ; pris au dépourvu, le malheureux se débattit contre la furie fermement accrochée à lui alors que l’eau qui lui permettait de respirer quittait progressivement son casque. Mû par un instinct de survie, sans doute, il recula à grands pas avant qu’elle n’ait le temps de lâcher son perchoir, et bam, lui écrasa la colonne vertébrale contre le mur, poussant Layla à se mordre la langue jusqu’au sang pour retenir un grognement étranglé. Mais il était déjà trop tard – pour lui. Il asphyxiait, battait des bras, et commençait déjà à chercher à s’éloigner pour plonger la tête dans un des canaux qui parcourait la pièce et les couloirs, et ignorant la douleur dans son dos, Layla profita de son égarement pour attraper la lame électrisée à la ceinture de son adversaire et lui bondir à nouveau dessus. La lame s’enfonça partiellement dans l’armure inondée, incapable de percer sa peau, évidemment ; mais l’électricité, elle, se chargea largement de faire son office. Des étincelles jaillirent dans tous les sens, pendant que le corps de sa victime était secouée de spasmes, et enfin, il s’écroula au sol, tenta encore de ramper avec un râle, et s’immobilisa tout à fait, succombant à l’asphyxie. Le souffle court, Layla se redressa et ramassa son couteau pour faire volte-face et chercher Mari du regard. « Je l’ai eu. Mari ? » appela-t-elle en se retournant, remontée à bloc – et prête à faire face à tous les Atlantes de cette fichue planète aux côtés de sa nouvelle amie.
Spoiler:
N'hésite pas si tu veux que j'écrive plus pour te donner plus de matière à répondre, je voulais pas contrôler Mari à ta place
Messages : 1154 Date d'inscription : 30/01/2019 Face Identity : Mary Elizabeth Winstead. Crédits : chataigna & ROGERS. Age du personnage : 33 ans. Ville : Ermite en cavale. Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard. Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire. Compétences/Capacités :
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
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+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.
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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.
Sa lame atlante encore en main, Layla s’autorisa à soupirer de soulagement en constatant que Mari allait parfaitement bien, et s’était débarrassée de son adversaire en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Un point pour l’équipe des infiltrées en pleine mission suicide, alors. Peu encline aux démonstrations de joie dans la victoire quand il s’agissait de défendre sa vie au prix de celle des autres, elle observa les deux carcasses à leurs pieds, le rush d’adrénaline se dissipant doucement dans ses veines. D’abord les Trenchers, maintenant des Atlantes plus brutaux et meurtriers que ceux de leur Terre – finalement, elle n’avait pas l’air d’avoir perdu tous ses réflexes de ses années d’armée, si elle réussissait à survivre aux menaces assassines des profondeurs. Ou alors, elle avait beaucoup de chance. Probablement un peu des deux. Sans s’attarder plus longtemps sur leur prouesse, elle glissa prudemment sa nouvelle arme dans sa ceinture après avoir récupéré son fourreau assorti sur un des deux cadavres. Chanceuse, parce que ces Atlantes-ci n’avaient pas l’air beaucoup plus à l’aise sur la terre ferme que ceux qu’elle connaissait. Chanceuse, parce que sans Mari, elle n’aurait eu aucune chance. Mari, dont la métamorphose, alors qu’elle posait enfin les yeux sur elle, la frappa de stupeur. « Waow. » souffla-t-elle en assimilant la peau étonnamment verte, la chevelure et les yeux d’un rouge tirant sur le violet sombre et profond, et ces étranges symboles sur sa peau… d’accord. Maintenant, Layla pourrait définitivement se vanter d’avoir vu à quoi ressemblait une déesse à son état naturel. Même si cette seule pensée lui donnait encore le vertige, quelque chose dans l’aura de Vixen la persuada instantanément que c’était ça, cette apparence, qui seyait à la protectrice du Red qu’elle était. Comme si, plus encore, elle reconnaissait cette femme qu’elle rencontrait pourtant pour la première fois aujourd’hui, comme si cette nouvelle apparence s’apparentait à une évidence.
Une évidence réciproque, visiblement, à en juger par la facilité avec laquelle Vixen semblait vouloir clore cette distance entre elles – Layla faillit reculer instinctivement lorsqu’elle tendit la main vers elle, mais se força à rester en place, consciente de ses habitudes de chat sauvage qui n’avaient pourtant, quelque part, pas lieu d’être avec cette femme qui lui avait si vite accordé sa confiance, guidée par des puissances supérieures qu’elle ne comprenait pas encore, mais dont elle commençait enfin à prendre pleinement conscience. Le sang du pauvre atlante était encore chaud et poisseux sur sa joue, et elle songea qu’il avait la même consistance que le sang humain, puis chassa cette pensée de son esprit pour se concentrer sur leur mission. « Merci. J’ai loupé le spectacle, mais vu l’état du tien, je regrette. » Peut-être qu’à leur prochaine rencontre avec des ennemis, elle aurait ce luxe. Si elles ne se faisaient pas exterminer avant comme les intruses qu’elles étaient. Et maintenant ? Utiliser son pouvoir, son instinct – si ce premier mot sonnait toujours étrangement à ses oreilles, cette fois, elle prit la décision ferme de ne pas chercher à s’y opposer. Quoiqu’il arrive, quoiqu’il se soit passé, il n’y avait plus de doute possible quand à une étrange et inexplicable connexion entre son esprit et le Blue – peut-être seulement de cette Terre, peut-être aussi de la leur. Elle n’avait plus qu’à la suivre sans se poser de questions. « Alors allons-y. Par là. » intima-t-elle à sa sœur d’armes en l’entraînant dans un nouveau corridor qui s’aventurait plus loin encore dans les entrailles de la forteresse. Il fallait qu’elles soient rapides. Le reste des troupes ne tarderait sans doute pas à découvrir les cadavres de leurs camarades – et sitôt que serait sonnée l’alerte, elles seraient dans de beaux draps.
Dans le couloir étroit, cette fois, Layla n’hésita pas à laisser sa main glisser le long des murs ruisselant d’eau salée mêlée de l’eau de pluie qui s’abattait régulièrement sur New Themyscira. Un mélange anormal, une eau qui n’aurait pas dû se trouver là, et le criait de toutes ses gouttes à son interlocutrice inattendue en glissant sur ses doigts sur sa paume, sur son bras. C’était un appel à l’aide. Avec toute la véhémence d’un élément que personne n’avait réussi à entendre avant elle. Et plus sa peau restait en contact avec l’eau, plus elle avait l’impression de sentir sa conscience s’étirer et s’étendre, de goutte en goutte, de molécule d’eau en molécule d’eau, cette eau déplacée et souillée et à l’agonie, et elle se demanda si c’était ça que ressentait Tefé, ou même Swamp Thing, lorsqu’ils tombaient sur de la végétation décimée par les Hommes. Avec Mari pour assurer ses arrières, elle n’hésitait plus à laisser cet ‘instinct’, comme sa nouvelle amie l’appelait, prendre le dessus et guider entièrement tous ses sens. Il la tirait dans une direction, un fil d’Ariane invisible, alors qu’elle sentait l’influence néfaste, quelle qu’elle soit, s’intensifier dans l’eau à chaque nouveau mètre parcouru. Elles approchaient. Il leur fallut se cacher pour éviter des patrouilles, mettre un autre garde hors d’état de nuire, et finalement, elles parvinrent à une salle vide dont la fenêtre donnait sur la vaste cour intérieure de la Tour. « On est proches. Très proches. » annonça-t-elle à Mari à voix basse, en fouillant la pièce du regard – en son centre, un large bassin d’eau salée, peut-être pour permettre aux gardes de reprendre leur souffle entre deux patrouilles ? Peu importe. « Je vais essayer un truc. » Rapidement, Layla se débarrassa de ses armes à feu et les laissa sur le côté du bassin, avant de se glisser dans l’eau. Wow. Même le simple fait de se baigner n’avait plus du tout la même sensation. Mais elle n’avait pas le temps de s’attarder dessus – si le simple fait de toucher l’eau lui permettait de voir plus de choses, peut-être qu’être submergée… Layla prit une longue inspiration, puis ferma les yeux. Et petit à petit, elle n’eut plus conscience de rien, en dehors de l’eau qui embrassait sa silhouette, et de son esprit qui se dissolvait dedans. Une main accrochée au rebord pour ne pas couler par accident, elle lâcha complètement prise, laissa son esprit se fondre au cœur de chaque goutte d’eau, puis chaque particule d’humidité, gigantesque réseau qu’elle n’avait jamais soupçonné et pourtant tellement riche dans cette forteresse à moitié aquatique, et dans lequel elle se sentait ne faire plus qu’une avec son unité parfaite. Et peu à peu, des images se dessinèrent dans son esprit, et elle se saisit de cette nouvelle piste que l’eau semblait vouloir lui présenter. Elle n’était plus dans cette salle avec Mari – son esprit ne l’était plus, en tout cas. Et en même temps, il l’était encore. Il était partout. « Les Atlantes… leurs mages ont trouvé un moyen de cadenasser le pouvoir du Blue et l’utiliser à leur guise. C’est bien plus que leur hydrokinésie habituelle. C’est… c’est l’essence même de l’eau qu’ils veulent contrôler. » articula-t-elle à voix haute pour informer Mari de ses découvertes, sans même savoir si elle était encore là. Layla fronça les sourcils, remonta le long d’un filet d’eau et se glissa à l’intérieur d’une nouvelle salle. « Ils sont dingues… l’eau peut accepter de se laisser manipuler, mais ils veulent en devenir les maîtres. Jamais le Blue ne les laissera faire. » ajouta-t-elle avec dans la voix une pointe de mépris dont elle ne savait si elle, ou le Blue, en était la source. « Là. Trouvé. » Elle rouvrit les yeux, et se hissa hors de l’eau – et chancela sur ses appuis alors que son esprit se séparait un peu trop brusquement du Blue. Oups. Erreur de calcul. « Dans la tour, là-bas… » dit-elle à Mari en essayant d’ignorer son vertige un peu honteux, en pointant du doigt une autre tour de garde visible par la fenêtre. « C’est là qu’ils gardent l’artefact qui leur permet de contrôler l’eau et en faire toutes sortes d’armes – des faux élémentaires, que sais-je encore. Par contre, pour y entrer sans se faire remarquer… » Layla reporta son regard sur Mari. Elle, elle saurait sans doute. Non ? « … je suis ouverte à toutes les suggestions. »
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+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
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Attendre ici pendant que Mari faisait diversion ? Layla faillit s’y opposer, peu désireuse de se séparer de son équipière à un moment aussi critique, mais elle se força à se raisonner, à se taire. A faire confiance. Elle avait plutôt l’habitude de la jouer en solo, Layla, même lorsqu’elle tentait de se fondre dans un équipage, et malgré le lien évident et particulier qui s’était imposé entre elles, elle n’aimait pas l’idée de ne plus avoir sa nouvelle alliée dans son champ de vision. Non pas par crainte d’un coup de poignard dans le dos, mais et si quelque chose tournait court ? Ca n’était pas un manque de confiance en Mari, c’était un manque de confiance en ce que le Red et le Blue, apparemment, avait tissé entre elles, parce qu’encore trop récent, trop soudain, trop rapidement mis à l’épreuve. Et pourtant, il le fallait bien. Elle n’avait jamais eu qu’un partenaire, en qui elle avait eu une confiance pleine et entière à en fermer les yeux au milieu d’un trou noir, s’il le fallait. Mais ce partenaire-là, elle le cherchait encore – alors il fallait bien qu’elle se fie à Mari, à son jugement, et à la certitude qu’elles se retrouveraient au bout du tunnel. Ravalant ses réserves, Layla hocha brièvement la tête. « Bonne chance. » ajouta-t-elle à voix basse, et Mari disparut avec la rapidité et la discrétion d’un chat, pendant qu’elle restait planquée derrière sa meurtrière à attendre son fameux signal. Très vite, le silence retomba sur la forteresse, et le seul bruit qui parvenait à son oreille, répétitif et rassurant, était celui de l’eau qui s’écoulait un peu partout entre ces murs de pierre. Et depuis sa cachette, elle attendit, patiente, la main sur le pommeau de cette drôle d’épée dérobée qui constituait désormais sa seule véritable défense contre… ce qu’elle allait bien pouvoir rencontre sur la route.
Et soudain, un rugissement tel qu’elle n’en avait jamais entendu fit vibrer les murs moyenâgeux de la forteresse, envoyant une décharge glacée le long de son échine ; un rugissement monstrueux sorti tout droit des entrailles de la terre et des plus caverneuses des montagnes tout à la fois. Interminable, et bientôt complété par le martèlement des bottes des soldats sur le sol. Prudemment, incapable de résister à la curiosité, elle se redressa de quelques centimètres, risquant un coup d’œil au-dehors… « Oh putain. » souffla-t-elle, les yeux écarquillés de stupeur. Un dragon. Un putain de dragon. Et elle aurait immédiatement fait demi-tour, appelé Mari pour tout annuler et se barrer d’ici le plus vite possible, si elle n’avait pas été interpellée par les curieuses couleurs, vertes et pourpres, des écailles de la bête fantastique – et plus encore par cette impression de déjà-vu qu’elle ressentit en posant les yeux dessus. Mari. Mari s’était transformée en dragon. Layla en oublia de respirer, stupéfaite devant la tempête de flammes que sa nouvelle amie semait sur son passage – et ça fonctionnait, contre toute attente, elle voyait les Atlantes sortir précipitamment de leurs tours et quitter leurs postes pour gagner la cour pour organiser la riposte improvisée. Un oiseau, un petit rouge-gorge, vint se poser sur le rebord de la meurtrière. Layla lui adressa un bref regard – et comprit le message. Sans plus attendre, elle bondit sur ses pieds et disparut à son tour dans un corridor, ne suivant plus nulle autre guide que la voix de l’eau qui s’exprimait dans chaque goutte qu’elle sentait s’écraser sur le sol de pierre, même si c’était de la folie, même si c’était comme avancer à l’aveuglette. Mari avait raison. Elle n’avait plus le luxe de s’accrocher à ses certitudes habituelles.
Les couloirs étaient déserts, les pièces qu’elle traversait, abandonnées à la va-vite, preuve du bien-fondé du plan de Mari. Elle n’avait plus qu’à gagner la tour le plus vite possible, entrer, s’emparer de l’artefact, et ressortir. En théorie, facile. Dans la pratique, elle avait passé trop de temps sur le terrain pour se laisser bercer par la douce illusion de la facilité. Elle dévala les escaliers en colimaçons quatre à quatre et poussa la porte qui menait dans la cour à la volée, s’estima heureuse que les soldats lui tournent le dos, concentrés qu’ils étaient sur la menace du dragon au-dessus de leurs têtes qui foutait le feu partout, et dégaina son pistolet pour faire sauter le verrou de la tour d’un coup de crosse. Pistolet rengainé, elle se faufila dans la tour, sortant la lame électrisée de sa ceinture, tous sens aux aguets, et plus elle avançait, plus elle était frappée par l’atmosphère étouffante de l’endroit. Un poison qui envahissait l’air humide, une énergie, à défaut d’un autre mot, qui endolorissait ses muscles et lui faisait crisper la mâchoire. Elle était vraiment tout proche. Il y avait quelque chose qui irradiait au centre de cette tour, qui faisait du mal au Blue, et qui lui faisait du mal à elle. Elle serra les dents, et poussa une dernière porte, les battements du cœur du Blue pulsant à ses oreilles alors qu’elle découvrait, enfin, le cœur de toute cette sombre entreprise. Et manque de chance, elle n’était pas seule. Elle n’avait pas le temps d’hésiter : ils étaient trois, deux soldats et un type en robe – un mage, peut-être ? – et elle profita de la surprise générale pour bondir sur le soldat le plus proche et glisser sa lame électrisée dans le col de son armure, et l’astuce fonctionna à nouveau. Pendant que sa victime convulsait furieusement dans ses bras, l’autre soldat ouvrit le feu, et elle pivota en grimaçant pour utiliser le cadavre comme bouclier humain. Vite, vite vite, un plan : là. L’artefact. Elle n’avait aucune idée de ce que ça pouvait bien être, cette étrange pierre bleutée irradiant d’une lueur faible et pâle, mais c’était ce truc-là, qui empoisonnait le Blue. Et ils étaient encore deux, face à elle. Tant pis. Elle allait devoir prendre le pari. Maintenant son bouclier contre elle, elle leva le bras, et de toutes ses forces, jeta son arme directement sur le mage Atlante, le seul à ne pas porter d’armure. La pièce de Keyvan lui porta-t-elle chance ? Plus que probable. Miraculeusement, la lame alla se ficher directement dans l’épaule du magicien, qui laissa échapper un hurler de douleur alors que l’électricité le jetait par terre, et sans perdre un instant de plus, Layla jeta sa victime de côté et fonça droit vers l’artefact ; blam, une explosion l’interrompit dans sa course et la projeta contre un mur adjacent, vaguement consciente que le soldat venait d’essayer de lui tirer dessus avec son fusil à plasma. Merde. Sonnée, le cœur tambourinant dans sa poitrine, perturbée par la voix insistante de l’eau qui s’acharnait à parler au-dessus du reste et à la déconcentrer, elle tenta le tout pour le tout, et tendit la main vers un cours d’eau qui s’écoulait au milieu de la pièce. Peut-être que… mais non. « Merde ! » jura-t-elle, avant de se précipiter pour bondir de côté et éviter un nouveau tir dévastateur. Super. Parmi les talents bizarres qu’elle avait ramenés du Parlement des Vagues, il fallait croire que le contrôle de l’eau n’en faisait pas partie. Merci pour le mode d’emploi, hein ! Ignorant son pauvre corps perclus de douleurs, elle se saisit de son pistolet et le déchargea furieusement sur son adversaire, se fichant pas mal des balles qui lui ricochaient dessus – elle n’avait aucune chance de le battre. Il fallait juste qu’elle le déconcentre assez pour se rapprocher de l’artefact, et … bingo ! Une dernière balle raya le casque de l’Atlante, le désorientant une brève seconde, et Layla sauta sur l’occasion pour s’emparer de l’objet de sa convoitise. « Ne la laisse pas s’échapper ! » s’étrangla le magicien en la pointant du doigt, alors qu’elle se carapatait déjà en courant. « Mari ! » appela-t-elle en ignorant ses poumons brûlants, et très vite, de nouveaux tirs de plasma firent sauter des pans entiers de mur autour d’elle. Distance, il fallait qu’elle mette de la distance entre elle et ce… « ARGH ! » Juste au-dessus de son épaule. Le tir était passé juste au-dessus de son épaule, mais c’était assez pour lui brûler sa fragile peau d’humaine. La prochaine fois, il ne la louperait pas. « Vixen, il faut qu’on parte maintenant ! » Enfin, Mari n’aurait aucun mal à s’échapper si elle le voulait. C’était elle, évidemment, qui s’était fourrée dans les ennuis jusqu’au cou. Superbement.