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 When I'm gone [PV Analia Jones]

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Klaus Jones


Klaus Jones

independent soul

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Date d'inscription : 13/01/2020
Face Identity : Asa Butterfield
Crédits : Me, myself and I
When I'm gone [PV Analia Jones] Source
Age du personnage : 21
Ville : Metropolis
Profession : Arme vivante
Affiliation : ex-ARGUS
Compétences/Capacités : When I'm gone [PV Analia Jones] 823685507759c453e553632ae931b2bcb09a489c
-Cyborg alimenté par un cœur à fusion froide
-Protocoles d'assassinat et d'infiltration
-"Camouflage" civil
-Vibrolame
-Mode "overdrive" boostant les performances au détriment de l'intégrité structurelle
-Esprit fragmenté
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MessageSujet: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptySam 18 Jan - 13:51

Le poing métallique frappa sa mâchoire avec violence, suivi rapidement par son jumeau de chaire au niveau de sa tempe. Klaus recula de quelques pas, sonné par les coups, sa vision était trouble, il entendait un genre de sifflement aigu qui couvrait le bruit ambiant. Le grillage derrière lui s'agitait alors qu'un petit groupe frappait dessus de ses mains. L'arbitre, ou plutôt le garde, de cette rencontre croisa son regard et sembla concerné, mais Klaus ne comptait pas abandonner aussi facilement, ses poings se levèrent à temps pour encaisser le premier assaut, il repoussa le genoux de son adversaire qui prenait la direction de ses côtes avant de contre attaquer. Ses poings furent pris d'un gargouillis immonde alors que sa chaire se déplaçait en même temps que ses os. Klaus ne cherchait la subtilité et le bloc de chaire orné de bouts d'os formé par son poing droit frappa d'un coup direct qui rencontra le bras bardé de metal de son adversaire dans un crissement aigu, Klaus avança, bloquant de son pied celui de l'adversaire pour l'empêcher de reculer, ses deux poings fondirent tel un déluge sur son flanc, le faisant ployer sous la violence de l'attaque, sa main se reforma pour saisir le haut du crane pour l'amener à son genoux avec un craquement sinistre, laissant metalic arm au sol face au berzerker, le pauvre gamin mettrait du temps à se remettre de celle-là, son front était enfoncé et un gros hématome se formait. Klaus sortit du ring sous les hourra de la foule déchaînée, récupéra son du pour le combat et rejoignit la base, pas d'info ce soir, les gros bonnets s'intéressaient à d'autres villes pour le moment, il lui faudrait bientôt bouger, pourquoi pas une petite visite à ce Wally West.

Il arriva à la base, son facteur régénrant était aussi à bout que lui ce soir et il avait encore de nombreuses marques de son combat précédant, arcade ouverte tenue par des agrafes temporaires, œil gauche enflé et rougit, tempe ouverte elle aussi, Klaus portait rien que sur son visage les traces de sa nuit et il passa les guardes sans un mot, rejoignant directement sa cellule grâce à son passe magnétique, ses pas résonnant des des couloirs vides et sombres, éclairés par des veilleuses au sol comme dans un hôpital. Il avait toujours trouvé cela reposant, apaisant même, il avait connu ça toute sa vie, même si de temps à autre une nouvelle aile d'ajoutait au bâtiment ou qu'on réaménageait les salles, rentrer à la maison, le sentiment de bien-être qui s'accompagnait de l'entrée dans cet univers coupé du monde extérieur si turbulent était comme une bouffée d'oxygène. Il badgeât à l'entrée du lieu de résidence de sa famille, N2 et N3 dormaient visiblement à point fermé dans leurs cellules à en croire le retour vidéo devant leur chambrée, mais la lumière d'un portable était visible chez N4, sans doute ce maudit monsieur West.

Il ne dit d'abord rien et entra dans ses quartiers, sortant un nécessaire de premier soin pour terminer le travail commencé dans les vestiaires. L'aiguille rejoignis le fil et perça sa peau tout juste nettoyée avec un tampon imbibé d'alcool à 90°, la douleur était intense et il dut se concentrer pour faire l'opération seul. Une fois sa tempe refermée, il pianota sur la tablette pour alerter Analia qu'il voulait la voir immédiatement, déclenchant une alerte sonore dans ses quartiers. Il attaqua son arcade en attendant l'arrivée d'Analia.
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptySam 18 Jan - 14:23







When I'm gone

Je respirais profondément en regardant mon portable. Pas de nouvelle de Wally ou quoi. J’évitai de trop lui parler, de peur que Waller tente un truc. Ou mes frères. Je regardais surtout une vidéo sur mon portable avec mes écouteurs. Je ne savais toujours pas à quel point je pouvais être sensible aux bruits… Mais je voulais éviter d’entendre des choses venant de la chambre de N°2 la nuit… Une live datant de 2015 d’Halsey avec sa chanson Hold me Down. Elle aussi j’aimais bien écouter sa musique. Elle était hyper cool… Ce n’était presque pas juste… J’aimerais aller la voir en concert. Mais déjà que la plupart de mes sorties étaient liées à du scolaire ou à rester devant le laboratoire pour que je prenne l’air. C’était encore pire depuis que N1 m’avait vu avec Wally. De temps en temps je levais le regard vers la caméra… Même dans la salle de bain nous n’avions aucune intimité. Et ça me pesait de plus en plus.

Je montai le son de la musique. Je savais que je devais faire attention pour ne pas me déclencher des acouphènes… Mais j’avais besoin d’étouffer le son et les voix de mes pensées. Elles aussi me rendaient dingues. La musique n’était qu’une vibration de l’air… Une simple onde d’air, et pourtant, elle était aussi apaisante qu’un massage… New Americana. Je fermais les yeux et roulais sur le dos en levant le portable devant mes yeux. Est-ce qu’inspirer de la nicotine pouvait procurer le même effet de détente sur le corps qu’un bon morceau de musique ? Est-ce que c’était aussi tout un rituel ? Je balançais légèrement la tête de droite à gauche au rythme de la musique en détaillant Halsey. Est-ce que cela m’irait bien les cheveux courts et bleus ? Je tirais une mèche devant mes yeux. Autant garder mon roux. Ce n’était pas en prenant une autre couleur de cheveux que je serais quelqu’un d’autre. D’ailleurs… C’était quoi l’identité ? Officiellement, moi j’étais Analia Jones. Mais on ne m’appelait presque jamais ainsi. Sauf dehors… N°4. C’était ce qui me définissait bien sûr. Je soufflais à nouveau. Mon cerveau s’emballait sur ses réflexions tout seul.

L’alerte me fit sursauter brusquement. Putain ! Je me frottais les yeux avant de regarder l’alerte. N°1 me demandait. Fais chier… Je coupais mon portable avant de me lever et repousser les draps qui glissèrent sur ma peau. D’un geste j’allumais la lumière. J’hésitais vraiment à dire que je dormais… Mais il me connaissait assez pour savoir que j’avais des nuits complètes d’insomnie… Puis s’il m’appelait ainsi… c’était que c’était urgent. Puis ça serait mentir de dire que l’alarme pouvait pas réveiller un mort. Désolé Halsey… J’adore tes concerts… Mais on me réclame. Je coupais rapidement l’alarme avant de m’observer dans le miroir. Celui derrière la caméra devait se rincer l’œil : je dormais uniquement nue depuis des années. J’enfilai vaguement un pantalon fourni par ARGUS avec le haut et la veste par-dessus. Par sûre que N°1 tolère que je me balade à poil. Ça serait marrant comme question à lui poser. En plus d’un « Qu’est-ce que j’ai fais pour mériter que tu me sonnes à trois heures du matin ? »

Je soupirais à nouveau longuement avant d’attraper mon badge et de le passer devant le lecteur avant de sortir dans le couloir en enfonçant mes mains dans mes poches. Je jetais un œil à mon portable avant de le passer en mode avion pour être tranquille. Je m’arrêtais devant les quartiers de N°1, j’avais volontairement mis plus d’une quinzaine de minutes à arriver, alors qu’en deux j’aurais dû être là. Mais il était tard et je lui en voulais de m’avoir obligé à quitter un moment musique. Je frappai deux coups avant de passer ma carte devant son lecteur pour rentrer. Je refermais la porte derrière moi et l’observai avec attention. Il était salement amoché… Est-ce qu’il m’avait appelé pour l’aider à le soigner ? Nan, il y arrivait très bien tout seul. Je gardais mes poings dans mes poches.

« Tu m’as appelé N°1 ? Tu veux de l’aide pour te soigner ? T’étais en mission ? »


Je ne surveillais pas mes frères comme eux pouvaient le faire… Je ne savais pas toujours si c’était de la jalousie, de l’affection… Ou un autre truc… Enfin, il n’y avait pas toujours de quoi être jaloux. Je fixais N°1 en plissant légèrement les lèvres, contrariée. J’aurais aimé rester dans mon lit à écouter ma musique. Peut-être que j’aurais réussis à m’endormir après quelques autres musiques ? Je soupirais un peu en m’appuyant contre le mur.
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptySam 18 Jan - 15:14

La porte de sa cellule s'ouvrit, Klaus avait demandé depuis longtemps à ce qu'elle ne comporte aucun mur, même la partie salle de bain qu'il occupait désormais était ouverte sur le reste, il trouvait ça plus pratique et il aimait l'idée de pouvoir tout surveiller en permanence au sein de son espace personnel. Il ne regarda pas Analia entrer, il n'aimait pas qu'elle le voit blessé et puisse le penser faible ou inférieur à quoi que ce soit, il était le gardien, le protecteur, celui qui protégeait les autres du danger, tout blessure pouvait remettre cette image en doute car elle faisait montre d'un manquement de sa constitution, de sa solidité, de sa capacité à encaisser, mais ce soir ce n'était pas important, ce soir il y avait des choses dont ils devaient parler de manière sérieuse. Klaus sentait la bombe comme si elle était portée à blanc dans sa nuque, vissée contre sa colonne vertébrale comme une tumeur qui allait l'achever à tout instant, sa main passa sur la zone, ils n'avaient pas le droit de fuir, ils appartenaient à ARGUS et au gouvernement, il étaient destinés à accomplir de grande chose ici, et il devait s'en assurer personnellement, son regard était pour lui-même concentré sur les points de suture qu'il effectuait sur son arcade, il ne savait pas vrtaiment pas ou commencer avec N4, elle avait toujours été la rebelle, la tête dure, celle qui refusait de marcher au pas. N2 avait eut une mauvaise influence sur elle sans doute, mais lui n'avait jamais remis en cause le fait que leur avenir soit ici, et analia avait envie de libertée, de voler les cheveux au vent comme lui l'avait fait avant d'être trahi. Qui savait ce que feraient ceux de dehors à une jeune fille aussi ingénue. Ça pour le coup c'était sa faute, il l'avait toujours beaucoup trop protégée du monde extérieur de peur qu'il la fascine comme ses frères avant elle, résultat, ARGUS avait décidé de lui donner un semblant d'éducation classique au lieu de s'en remettre aux éducateurs du centre et tout ses efforts avaient été vains. FOX News n'était plus le seul reflet immonde de la société et elle s'entichait d'un des abrutis qui peuplaient ce monde imparfait.

-Assieds-toi N4.

Leurs numéros étaient devenus plus que de simples désignations, ils étaient devenus la hiérarchie effective de cette famille, une hiérarchie mise à mal par sa sœur et ses élans de petite rebelle en culotte courte. Il finit son oeuvre et sortit un pack de glace du congélateur qu'il appliqua sur son œil avec une grimace.

-Tu ne dormais pas, tes cycles de sommeil son important à ton développement. Je peux savoir ce que tu fait?

Il traina des pieds jusqu'à une chaise face à la sienne et alluma l'ordinateur sur la table en face d'eux, attendant l'ouverture pour entrer le mot de passe.

-Toujours en contact avec... comment c'était? Waldo? Walrus? Je t'ai déjà dit que les garçons du monde extérieur ne pensaient qu'à profiter des filles comme toi.
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptySam 18 Jan - 16:07







When I'm gone

Je détaillais en silence mon frère jusqu’à ce qu’il m’ordonne de m’asseoir. Je retiens un long soupire. Pourquoi je ne pouvais pas rester dans ma chambre tranquille ? Il fallait que N°1 me casse les pieds quand j’étais tranquillement en train d’écouter de la musique pour m’apaiser. Il savait pourtant que j’avais besoin de mes moments tranquilles où je pouvais être dans mes rêves. Je restais une bonne dizaine de secondes immobile avant de m’asseoir lentement en face de lui. Je ne savais toujours pas ce qu’il voulait réellement… Il n’aurait pas pu me laisser tranquille. Je croisais les bras sur ma poitrine, refusant de communiquer. Mon moment musique, c’était très important. Je soupirai à sa remarque sur mon cycle de sommeil. Est-ce que je lui sortais un truc de type N°2 ? Ou j’étais totalement honnête ? Autant être honnête, mais je ne pus m’en empêcher :

« Tu dis pas ça à N°2 quand il reste debout jusqu’à deux heures du matin. Je regardai un concert live d’une artiste. C’était mon moment musique. »

Je détournais à nouveau les yeux vers son ordinateur quand il l’alluma. J’aimais bien les ondes électromagnétiques, c’était presque apaisant pour moi. Pas autant que les ondes musicales, enfin sonores dans la musique, mais oui. Je soupirais longuement à sa remarque sur Wally avant de me lever. Je n’aimais pas spécialement rester assise, surtout quand il me regardait ainsi. Je m’appuyai à nouveau sur le mur. Non, j’obéissais souvent, mais là ça me fatiguait. C’était comme ça.

« Wally, N°1, et tu le sais très bien. Des filles comme moi ? Tu en connais beaucoup des filles comme moi ? Qui ont été créé à partir d’un mélange d’ADN, élevé en cuve et qui vivent en laboratoire ? Si oui, dis-moi, parce que je n’en suis pas au courant. »

Je fronçais les sourcils en l’observant avec attention. C’était sans doute pas très gentil de ma part, mais c’était vrai, je n’étais pas stupide. Il n’aimait pas Wally. Je me souvenais bien de la fête foraine. Il ne s’était rien passé, on avait juste fait quelques manèges rien d’autre. Ah si, il m’avait offert un chocolat chaud. Ça c’était bon. Je croisais à nouveau mes bras sur mon torse.

« N°1, il ne s’est rien passé et tu le sais très bien. Déjà de une c’était pas prévu et de deux on a juste fait quelques manèges. Et t’as même été là pour écourter le truc.»

Je remuais le nez, peu contente de la situation avant de passer une main dans mes cheveux. Puisqu’il fallait à mon tour attaquer pour être tranquille d’une manière ou d’une autre, je m’en foutais, je voulais juste retourner dans ma chambre.

« Je peux te sortir la même chose pour tes cycles de sommeils en plus. Toi tu reviens de dehors complètement déglingué en plus. »

Je n’étais pas stupide, il avait beau régénérer vite, il pouvait être blessé. Moi aussi tu me dirais. Je fermais les yeux avec un long soupir en regardant le plafond, je n’avais pas envie d’être là… J’avais envie d’être à nouveau dans ma musique, rien de plus. Ma musique c’était une bulle de protection. Ça, ou le chocolat et les séries… Chacun son truc quand on ne supportait pas sa propre existence.

« C’était tout ce que tu voulais savoir ? Je peux retourner dans ma chambre ? »

Je me demandais si lui aussi avait une seringue emplie de tranquillisant sur lui ou pas loin… Le nombre de fois où on m'en avais planté dans le cou pour me calmer…
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptySam 18 Jan - 23:18

When I'm gone
N4 faisait encore et toujours sa gamines. Klaus soupirait intérieurement, malgré son QI ultra développé, son comportement surprotecteur avait sans doute participé à en faire une enfant gâtée, ça et ses pouvoirs démesurés dans leur famille, elle lui tenait bien plus tête que les autres, à croire qu'après N2 il avait perdu le truc, ce qui n'était bon pour la survie d'aucun d'entre eux, mais ça bien sûr elle ne pouvait pas le comprendre, seules comptaient ses hormones bouillonnantes et ce beau garçon qu'elle venait de croiser et qui lui avait offert un chocolat chaud, la belle affaire, pour tout ce qu'elle clamait de maturité, elle n'en avait absolument aucun trait. Le simple fait qu'ils aient cette conversation en était l'exemple parfait et complet, encore une fois ils devaient remettre les pendules à l'heure par ce qu'elle ne faisait preuve d'aucun respect pour les procédures de sécurité les plus élémentaires concernant le programme. Tout ça pour se cacher derrière son moment musique, elle le croyait né de la dernière pluie visiblement, ho oui lui aussi avait écouté des tonnes de musiques pus jeunes, épiant les allées et venues des gardes pour mieux se faire la malle, et lui n'avait pas à sa disposition les formidables capacités de sa sœur. Elle ne tarda pas à encore lui rejeter la faute dessus, à le critiquer lui, dieu qu'il était devenu compliqué de faire entendre raison à Analia quand elle tapait sa crise d'ado, elle se repliait sur elle même et le rejetait, que les dieux lui donne la patience de ne pas s'emporter. Il resta silencieux durant tout son petit exposé, tapotant sur son ordinateur pour vérifier ses dossiers, cherchant les résultats qu'il avait demandé au service informatique.

-Je te dirais quand repartir.

Il retourna l'ordinateur portable face à Analia pour qu'elle puisse constater le contenu de l'écran, un dossier d'ARGUS sur Wally West, des comptes de réseaux sociaux et autres suivis de facture en tout genre.

-Pour commencer, tu sait très bien de quoi je parle N4, tu es une jolie fille, mineure de surcroît, dois-je te rappeler les statistiques de disparition des -18, ceux qui ne sont pas diffusés au public? Tu fait courir un risque au projet et à ce jeune homme par la même occasion, ARGUS s'intéresse à lui, comme tout ce qui gravite autour de toi jusqu'à la fin de nos jours.

Sa main ferma brutalement l'ordinateur portable, son torse se pencha au dessus et son regard à l’œil tuméfié fixa celui de Analia. Elle pensait que tout cela était un jeu? Qu'il s'amusait à éclater les bouches de pauvres mecs qui avaient juste envie de manger? Heureusement qu’elle ne savait rien de ce qui se passait réellement ici, elle était loin d'être prête à quoi que ce soit et 'insistance de Waller commençait à les lui hacher menu. Comme si le fiasco avec l'archer vert n'était pas suffisant.

-Je suis un agent opérant, je met ma vie en danger pour une opération secrète qui as pour but d'arrêter des grosses opérations criminelles. N2 fait partie d'Apache Cry avec moi également, toi tu es encore en formation, et de ce que je vois, tu n'est pas prête d'aller sur le terrain, c'est un honneur qui se mérite, pas un droit de naissance. Surtout si tu fait confiance à des individus de son calibre.


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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyDim 19 Jan - 9:07







When I'm gone

Je sortis calmement mon portable pour lui jeter sur les genoux. Il pouvait jeter un œil : aucune conversation SMS aujourd’hui, ou même hier. Il y avait juste Youtube et mes applications de musiques. Je serrai les dents pour éviter de m’énerver. Je préférais me repasser en boucle dans ma tête des musiques d’Harlsey. C’était plus… facile pour moi, pour rester calme. Il avait encore osé fouiller dans la vie de priver de quelqu’un… J’étais même sûre qu’il avait un dossier sur chacune des personnes de ma classe. C’était sûr… J’avais tellement de lien avec eux que… Et avec ce que disait N°1, je me sentais encore plus prisonnière d’ARGUS. Même pas le droit d’avoir des relations sociales avec d’autres… Il ne savait pas pour Wally, qui il était vraiment. Je serrais la mâchoire à nouveau en retenant du bout des lèvres un soupir. J’étais pas prête à aller sur le terrain ?

« Et peut-être que je le serais jamais. »

Sifflais-je finalement en le fusillant du regard. Je n’aimais pas tuer, je n’aimais pas le fait d’être « juste un soldat ». Encore et toujours, c’était pareil. Je n’avais aucun contrôle. Et ça m’angoissait terriblement. Peut-être que désobéir c’était aussi une manière pour moi de me rassurer, de me dire que malgré tout ce que je faisais, tout ce qu’on me faisait faire… J’avais un contrôle, sur moi, sur ma vie. Enfin, rien que quelques secondes. Je remuai à nouveau les mâchoires sans rien dire avant d’inspirer profondément. Peut-être oui que je ne serais jamais prête, ou je ferais volontairement de ne jamais l’être. Je savais que je serais un gâchis et ils feraient tout pour que je sois opérationnelle. Et avec ce que je venais de dire, N°1 allait mettre les bouchées doubles. Je détournai à nouveau les yeux en observant l’endroit. Je refoulais encore une fois ma colère. C’était comme une grosse boule que j’avais dans la gorge et que j’avalai avec difficulté. Je détournai à nouveau les yeux.

« Tu refais à Wally ce que t’avais fait à Jordan. Y a deux ans. »

Jordan avait été un garçon de ma classe, je ne lui avais jamais parlé, à part les politesses de bases, mais lui avais décidé de me coller au train pour je ne sais quelle raison. Je levai les yeux vers la droite du plafond. Là où était la caméra. Je détestais ça. Être en permanence surveillée… Ça aussi ça me rendait dingue. Je sentis les ondes électromagnétiques glisser sur ma peau… Plus discrètes elles étaient plus dur, mais tout aussi fascinante à manipuler. Qu’est-ce que ça ferait si je faisais entièrement tout griller… Mmh… Faudrait éventuellement que je teste un jour… Enfin, je faisais ça, j’étais dans la merde. Allez… On allait rendre les armes pour pouvoir rentrer dans ma chambre. Et peut-être reprendre ma musique…

« Qu’est-ce que je dois te promettre de faire Klaus pour que tu me fiches la paix et que je puisse rentrer dans ma chambre ? »

J’insistais sur son faux nom en soutenant son regard, les bras toujours croisés sur mon torse. Je savais très bien ce qu’indiquait mon langage corporel, peut-être même que j’en rajoutais d’une manière ou d’une autre. C’était aussi pour moi une protection de garder les bras croisés contre moi en soutenant son regard alors que lorsqu’il parlait je regardais en haut et à droite. Cela voulait clairement dire que j’étais ennuyée.
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyDim 19 Jan - 16:26

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N4 ne comprenait pas ce qu'était le devoir, elle ne pensait qu'à s'amuser quand ils étaient nés pour soigner un monde malade et imparfait, pour aider à y maintenir l'ordre et la loi, pour en chasser les menaces les plus importantes. Ils étaient uniques, des êtres sans défaut créés pour être le modèle du maintient de l'ordre dans le futur. Cadmus avait fait des miracles depuis les débuts du projet "Enfants Terribles", il étaient des croquis qui ouvraient la voie au futur, mais pour le moment, ils devaient accomplir leur tâche, c'était plus qu'un destin, c'était un sacerdoce qu'ils se devaient de suivre diligemment. ARGUS était la seule chose positive, la seule vraie force du bien dont ce monde avait besoin, il y croyait avec chaque fibre de son être et que sa soeur ne puisse partager sa vision le rendait malade. Il passât sa main sur la nuque, là ou la bombe se trouvait, ce tic nerveux lui revenait alors que sa sœur répliquait, continuant de se sous-estimer alors qu'avec quelque efforts elle serait prête pour ses 18 ans, comme le programme d'ARGUS le prévoyait à la base, lui faisant figure d'exception car il avait passé jeune les tests finaux, une raison supplémentaire pour les éviter à sa fratrie autant que possible, N3 devait bientôt les passer d'ailleurs. Elle continuait sur sa lancée, remettant ce petit merdeux de Jordan sur la table, ce pot de colle ne lâchait pas N4 et voulait toujours la voir après les cours, ouais, il avait bien fait de le faire expulser celui-là.

-Bordel N4, c'est pas la question! Le projet est secret défense, tu comprends ce que ça veut dire? Les civils ne doivent rien savoir, c'est pas comme si ce bâtiment manquait de gens, ou ARGUS d'agents.

Elle répliqua avec son faux nom, le nom donné par ARGUS, le nom d'un ancien nazi scientifique sur le projet. Ses sourcils se froncèrent et il senti une immense peine en lui, le manque de respect profond dont venait de faire preuve sa petite sœur venait de le toucher au plus profond de lui, comme un poignard chauffé à blanc dans les intestins, et ça lui était déjà arrivé. Il eut un mouvement de recul et sentit un tremblement dans sa main droite posée sur sa jambe en dessous de la table, il prit froidement l'écran de l'ordinateur et le tourna vers lui, laissant le silence planer alors qu'il se remettait du choc, sa gorge était sèche et toute la douleur des coups revenait, l'adrénaline avait totalement déserté son système, il avait froid et les poils de ses bras se levèrent. Il garda malgré tout son calme pour sa sœur, il n'aimait pas s'énerver devant elle.

-Je ne veux pas de promesses vides. Je veux que tu comprennes ce que nous faisons ici.

Son regard fixait désormais l'écran, il ne voulait pas croiser son regard et craquer, faire preuve de faiblesse, il ferma le dossier sur Wally et ouvrit celui de sa mission en cours.


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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyDim 19 Jan - 16:54







When I'm gone

Je restais de marbre face à la colère de mon frère. Je ne répondis que par un hochement de tête avant de porter un coup. Discret simple. J'ignorais vraiment pour les autres, mais moi j'aimais mon prénom. Je plantai mon regard sur N°1. Les cours de lecture de langage verbal. J'aimais bien ça. Et je venais de le rendre très mal à l'aise. Je notais la crispation de sa mâchoire, les poils dressés de ses bras... J'avais touché un endroit précis. Et je sentais que demain j'allais déguster à l'entrainement. Et pas qu'un peu. Ce n'etait pas très... Grave. J'avais l'habitude. Au début je me donnais à fond. En permanence pour tout... Puis face au manque d'encouragements de chaleur ou quoi... Petit à petit j'avais baissé les bras. Je n'y arrivai plus à me donner à fond. Pourquoi faire ? Oui c'était mon boulot... Mais je n'y arrivais plus à faire toujours mieux. C'était plus simple de toujours faire " C'est trop dur" Ou un faux " Je n'y arrive pas". Je voulais juste que tout s'arrête d'une manière ou d'une autre. Je détournai les yeux avant de soupirer longuement. Encore des promesses. Et je savais que je ne partirais pas d'ici sans qu'il me les ait arraché. Et je devrais les tenir. Je tendis juste la main et observai la cicatrice la plus récente. Je finis par baisser la tête et les épaules, vaincue.

« Désolé N°1... C'est bientôt mes règles et j'ai mes hormones qui font de la merde... Je sais très bien pourquoi on est ici... Et tout ce que ça implique... Je le comprends... »

Et c'était vrai, j'avais réellement bientôt mes règles. Ou alors c'était en plus signe d'une crise de nerfs qui allait bientôt exploser. Docile je reviens m'asseoir en face de mon frère aîné et cherchai son regard avant de laisser tomber. Toutes nos discussions c'était pareil ou presque... Je faisais dix minutes ma maligne puis je cédais encore et toujours. Ça me rongeait d'être aussi faible... J'imaginais que c'était aussi une manière de me protéger et de rendre l'enfermement plus supportable ? Je ne savais vraiment pas. Je tendis la main à N°1 avec un air désolé des plus sincères.

« On fait la paix ? Je n'aime pas être fâchée avec toi. »

Je ne pouvais pas promettre de faire des efforts, je n'y arrivais plus c'était trop dur d'en faire pour juste en faire... Juste un petit regard et un vague signe de tête. Moi je ne pouvais plus. Ce n'était même pas amusant pour moi. Mon regard se posa sur la caméra à nouveau avant de se baisser sur mon portable toujours sur les genoux de N°1.

« Je t'écoute N°1... Qu'est-ce que tu souhaites que je fasse... »

Autant que j'en étais capable et que cela était possible... Je ne pouvais pas faire des miracles ni même me couper les bras ou quoi... Je regardais mon frère avec l'impression d'etre une coquille vide.
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyDim 19 Jan - 17:39

When I'm gone
Encore et toujour des excuses, lui ne s'en était jamais cherché, on réussissait ou on échouait, et Analia aimait l'échec ce derniers temps, elle ne finissait rien, abandonnait tout. Klaus en avait assez de cette comédie, même si elle le servait dans un sens, car la pression mise sur ses épaules était immense, insoutenable et pesait chaque jour un peu plus. On le bombardait de questions sur sa sœur, sur le développement de ses pouvoirs comme si il était un foutu expert. des metahumains, les scientifiques la soumettait à des programmes qui changeaient régulièrement et il ne parviendrait pas longtemps à les empêcher de passer au stade supérieur avec l'hypnoendoctrinement. Une des dernière inventions pour forcer les gens à se montrer coopératif, on brisait l'esprit d'une personne pour le remodeler avec quelques changements mineurs comme une loyauté sans faille à un objectif. Ceux qui ressortaient de là n'étaient jamais vraiment les mêmes et Klaus refusait que ça arrive à sa sœur, il les tuerait tous avant que cela n'arrive. Il la regarda en coin, il n'aimait pas la voir triste, mais si seulement elle faisait un petit effort elle comprendrait que sa place était une bonne place, que leur but était noble et nécessitait juste quelques sacrifices, pas horribles au vu du chaos qui régnait dehors. Cadmus était un lieu paisible et sécurisé ou ils pouvaient vivre en toute sérénité.

-N4, je veux juste que tu accepte qui nous sommes, ce que nous représentons pour le monde là dehors. Ces gens sont perdus, nous aurons tout le temps de les connaître une fois que nous les aurons corrigés, que nous aurons amené la paix et l'ordre. Ton rôle dans tout ça est crucial, tu sera la meilleure d'entre nous, ne va pas le gâcher dans les bras d'un minable.

Il déposa le téléphone sur la table avec lenteur et délicatesse, le poussant jusqu'à elle.

-Je ne t'en veux pas. Je ne peux pas t'en vouloir.

Il avait été comme elle fut un temps après tout, lui aussi avait voulu savoir ce qui se cachait là dehors, quelles merveilleuses promesses et aventures pouvait renfermer ce monde scintillant à leur fenêtre. Des idiots, des traitres, des charlatans en tout genre, des incapables notoires et des fous costumés. Quel beau tableau de l'humanité, il ravalait son dégout chaque jour en sachant qu'ils allaient tous les sauver, tous jusqu'au dernier, qu'ils le veuille ou non, qu'ils acceptent sa famille ou non, ils aideraient ces cancrelats car tous n'étaient pas immondes.

-Tu es ma sœur, et comme tout bon frère je dois te montrer le chemin.

Il lui fit un petit sourire en la regardant dans les yeux, ça oui il aimait sa soeur. Il lui fit signe de partir et de retourner à ses quartiers, l'observant s'éloigner avec un pincement au coeur, qui savait combien de temps il lui restait vraiment derrière les reffes et les opérations, il devait recevoir un nouveau rein demain d'ailleurs, cette opération serait sans doute un calvaire infâme. Elle était presque sur le pas de la porte.

-Tu oublie quelque chose.

Il pointa le sac militaire encore tâché de sang, son sang principalement. Il contenait un pot de Nutella grand format et du pain brioché.

-Je comptait te les donner demain, mais puisque que tu es réveillée.

Il pianota sur l'ordinateur.

-Bonne nuit.


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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyDim 19 Jan - 20:07







When I'm gone

Je restai silencieuse face au discours de mon frère. Il avait raison… Je supposais. On me le répétait tout le temps… Alors au bout d’un moment… Ça devait être vrai… Je supposais. On ne pouvait quand même pas me mentir aussi longtemps ? Pas depuis dix-sept ans… Même si je n’étais pas heureuse de cela. Je récupérais mon portable pour le glisser dans ma poche en soutenant le regard de N°1. Je ne disais plus rien, j’écoutais en silence. Pour une fois. J’eus un petit sourire à sa remarque sur le rôle du frère. Faire peur au moindre homme qui s’approchait à moins de dix mètres de sa petite sœur… C’était aussi son rôle je supposais. Mais je lui souris quand même sans rien dire de plus. Je finis par me lever après un hochement de tête. Je restai surprise quand il me rappela. Je baissai les yeux sur le sac et plissai le nez en voyant le sang. Je le tirais et l’ouvris. J’eus un large sourire en voyant le nutella et la brioche. Je m’approchai de N°1 pour lui faire un bisou sur la joue.

« Merci N°1, bonne nuit ! »

Je filais dans ma chambre avec mon butin et m’installai à mon bureau. J’ouvris le pot avant de m’installer devant mon ordinateur pour regarder la suite des concerts d’Halsey. Je me fis une tartine et la savourai en regardant l’ordinateur s’allumer avant que je ne lance le live. Il fallait l’avouer, j’avais un centimètre de chocolat sur ma brioche. Mais c’était tellement bon ! J’adorais ça ! Je me contrôlais et cachai vite le pot et le reste du pain pour ne pas tout avaler tout de suite. Et je finis par m’endormir sur le clavier de mon ordinateur. Je baillai en entendant le réveil sonore de l’endroit.

Je regardais mon ordinateur. Le Générique de… De quoi ? Club Dorothé ? Comment j’en étais arrivée là ? Aucune idée. Enfin, je l’éteignis, me nettoyais, et rangeai un peu ma chambre avant de sortir avec une nouvelle musique en tête. J’étais complètement décalé, mais ce n’était pas très grave. Je filais prendre mon petit-déjeuner, après ma tranche de brioche au nutella, avec les trois autres frères. Je me sentais bien aujourd’hui. Allez pour faire plaisir à N°1 j’allais m’entraîner durement !

Salle d’entraînement. J’observais mes adversaires du jour et fis mon échauffement sérieusement, à nouveau pour la première fois depuis des mois. Sûrement. Je ne faisais plus d’effort depuis longtemps. J’observais mes adversaires avec le rythme de Keny Arkana La Rage dans la tête. Et pour une fois je me donnais à fond. Et mes adversaires ne s’y attendaient visiblement pas du tout puisque je les mis au sol sans attendre. Je n’étais pas la plus forte, je n’étais vraiment pas aussi forte que N°2 ou même N°1 dans ce domaine. Moi, mon truc, c’était l’agilité et la vitesse. Et pas la force brute. Je ne pouvais pas faire mieux. D’une torsion sèche je déboîtais l’épaule d’un soldat qui retient un hurlement de douleur. Le scientifique m’observa et hurla à mes frères :

« Putain ! Lequel d’entre vous a filé du sucre ou du chocolat à N°4 ! Vous savez qu’elle n’en a pas le droit ! »

Je bondis sur mes pieds et détournai les yeux en me grattant la tête sans savoir si j’allais encore une fois me faire gronder ou non… J’avais l’impression d’avoir fait une bêtise.
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyLun 20 Jan - 19:27

When I'm gone
Il savait que tout ça était pour elle barbant au plus haut point, qu'au plus profond d'elle-même N4 souhaitait autre chose, quelque chose qu'elle pensait mieux pour elle, elle était attirée par les lumières de la ville comme lui aussi l'avait été. Quelle ironie tout de même que la dernière hérite des vices du premier, cet attrait inexplicable pour une douce illusion qui n'attendait qu'à les piéger dans ses puissantes serres, les mener plus bas que terre, leur montrer le vrai visage cruel et malsain de l'humanité, l’égoïsme, la cupidité, l'envie. La famille était tout ce qu'ils avaient vraiment ici bas après tout, si il devait continuer à menacer des petits abrutis pour que cela ne change pas, il le ferait sans soucis et sans remord. Il ne sentait presque plus rien, ses nerfs finissant de lâcher ces derniers jours, sans doute ce qui lui avait donné la victoire, mais demain il devrait passer un check up plus complet et se lever tôt, comme chaque jour. Il vérifia ses informations sur le cercle de combat local, il devait toujours identifier l'organisateur, mais il semblait pour l'instant insaisissable, planqué derrière ses bookmakers et ses lieutenants qui servaient de façade, à croire qu'il ne se pointait nulle part et n'en avait pas besoin. Il décida de remettre cela à plus tard et partit se coucher, s'enroulant dans le drap avant de s'endormir du sommeil du juste.

Il se réveilla le lendemain à 5H, l'alarme matinale de sa cellule se déclencha et cinq médecins firent leur entrée, il prit place sur le bord de son lit et les vit commencer à l'ausculter sans ménagement, parlpant ses blessures, retirant les points qu'il avait fait pour les remplacer par d'autres soins, l'un d'entre eux se plaignait de ne pas avoir été prévenu plus tôt, Klaus ironisa en lui expliquant qu'il ne s'était pas spécialement caché ce qui lui valu un regard noir et une aiguille enfoncée "maladroitement" dans le bras, cet abruti devrait pourtant savoir que ça ne lui faisait presque plus rien, il grimaça pour la forme et sentit le liquide pénétrer son système, activant son facteur régénérant avec une décharge de protéines, il sentait ses blessures se refermer un peu plus, mais il en aurait pour encore quelques heures avant de retirer les attaches temporaires remplaçant désormais les points, un plateau apporta son repas du matin, un genre de pâte qu'il entreprit de mâcher, un composé nutritif sans le moindre goût capable de le remplir jusqu'au repas de midi bourré de médicaments pour éviter tout rejet des implants, les médecins partaient alors qu'il venait de finir, il prit un douche rapide, mit un jogging vert fluo et entama de se diriger vers la salle d'entraînement. Il devait remettre son corps au travail pour accélérer le processus d'ingestion de ce qu'il venait d'ingérer. Il entama rapidement de s'entraîner sur de sac de frappe, faisant des petits bonds tout en frappant.

Il en était aux haltères quand il entendit un bruit au loin, un cri, quelqu'un se plaignait que sa sœur ait eut accès au Nutella et au pain brioché. Il fit son entrée dans la sale ou un scientifique était rouge sous l'effet de la colère, en débardeur et la veste de jogging enroulée autour de la taille couvert de sueur, il regarda le jeune homme, un petit nouveau, parfait. Il s'approcha dans son dos et tapota dans son épaule, le jeune homme se retourna avec surprise et N1 saisit son col.

-Je suis responsable, un soucis.

Il avait au moins 8 ans de plus que lui, mais il tremblait.

-Le programme as encore changé? Dites à Waller de revenir quand il sera fixé... Si elle daigne remettre les pieds ici un jour.

Il le relâcha, ce sale avorton se permettait de faire le malin sous leur toit? Pitoyable, voilà un moment que son travail à ARGUS lui assurait un minimum d'influence, il entendit des pas derrière lui, des gardes... dommage, il aurait aimé lui foutre un peu plus les chocottes, ses prérogatives avaient toujours leurs imites, surtout depuis le programme Chemwarrior.

-N4, prépare toi pour l'entrainement!


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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyLun 20 Jan - 20:16







When I'm gone

Je levai les yeux en voyant N°1 entrer dans la salle. Ah… J’allais encore en prendre pour mon grade ? Ou pas cette fois ? Ah non pas cette fois au vu de la main de N°1 autour du col du scientifique. Je restai silencieuse face à sa menace et eu un petit sourire à sa remarque sur Waller. Elle ne venait jamais… C’était tant mieux, je ne la supportais. Je posais mon regard sur les gardes qui arrivaient et avançais d’un pas, prête à défendre mon frère. C’était toujours étrange ces liens entre nous… J’avais du mal à suivre parfois mes propres sentiments, mais pour l’instant avec N°1 et les autres c’était OK. Je soutiens son regard et me mis en garde face à lui avec un sourire :

« OK ! »

Et autant dire que je mangeai avec vigueur le sol et les poings de N°1. Mais pour une fois depuis plusieurs mois, je ne demandais pas d’arrêter après trois manches, mais je continuai malgré la douleur des coups. On se retenait, histoire de ne pas se tuer, mais… quand même, on se faisait mal. La cloche de midi signa l’arrêt de l’entraînement du matin. Je filai boire longuement avant de fier mon frère aîné avec attention avant de froncer les sourcils.

« J’ai vraiment même plus le droit à du chocolat ? »

Déjà que ce qu’on mangeait ressemblé à de la pâtée pour chat. J’étais sûre que le chat de N°1 adorai ça. Moi le chocolat c’était mon petit plaisir. Avec parfois des biscuits. C’était mon petit plaisir. J’espérais juste qu’on ne fouille pas ma chambre pour récupérer le pot que N°1 m’avait donné. Puis personnellement je ne sentais pas le changement avec ou non du chocolat ou du sucre. Je mangeais vaguement du bout des lèvres notre repas goût « Coton lessive des dieux » laissant même la moitié tellement ça me donnait pas envie. Matin entraînement, l’après-midi aussi pour mes frères… Pour moi c’était cours de chinois. Pas que je n’aimais pas ça… Mais c’était barbant… Pour le repas du soir je laissai à nouveau la moitié dans l’assiette avant d’aller jouer un peu avec le chat de N°1, enfin, surtout le caresser cinq minutes avant d’aller lire dans ma chambre. Et je m’endormis sur mon livre.

Je sentis le tuyau dans la gorge et le bruit des machines autour de moi, la pression du liquide autour de moi était immense. Je sentis quelque chose se planter dans mon cou, dans mes nerfs. Je voulus hurler mais le tuyau s’enfonça plus loin dans ma gorge

Je me réveillai en hurlant de terreur comme à chaque fois que je faisais ce rêve. Je bondis sur mes pieds, allumant la lumière au passage, avant de me précipiter dans la salle de bain pour y vomir tripe et boyaux. Je regardai autour de moi, totalement paniqué. Mon cerveau hésitait encore en sommeil et réalité. Tout ce que je savais c’était qu’il fallait que je sorte. Mon cerveau disjoncté complet et je me mis à frapper dans le mur de ma chambre de toutes mes forces, comme-ci avec mes petits poings j’aurais pu creuser un trou. Mais je ne pouvais même plus dire où j’étais ou qui j’étais. J’étais juste en panique et la sensation du tuyau dans ma gorge ne me quittait pas. Il me fallait de l’air.
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyVen 24 Jan - 2:25

When I'm gone
Il observa le scientifique terminer de se ratatiner en s'éloignant, les gardes semblaient se calmer dans son dos et il décida de laisser couler. Inutile de créer des ennuis pour ce minable, en tout cas il ne risquait pas de lui causer des ennuis outre mesure après cette petite démonstration, il resterait planqué dans le labo bien sagement et ne se mêlerait plus de leurs affaires ce qui était déjà bien plus que largement appréciable les scientifiques vétérans du projet, les seuls qu'il respectait encore un peu, se faisaient plus rare à mesure qu'ils intégraient d'autres programmes du gouvernement, leurs nombre décroissant était une des innombrables mesquineries de Waller qui voyait un semi-echec dans le projet, mais il avait le temps devant lui et pas cette vieille sorcière qui finirait bien par dégager un jour ou l'autre, il savait que le temps était de son côté. Il fallait dire que madame Waller enchaînait les échecs, sauf avec sa petite suicide squad, sa bande de barjots  qu'elle envoyait sur ses missions les plus sensibles d'un point de vue moral, une belle bande de dégénérés ceux là, comme si des criminels pouvaient remplacer des agents du gouvernements, avec les moyens à leur disposition pas étonnant qu'ils s'en sortent bien, avec le bon financement et les bons scientifiques, "Enfants Terribles" aurait put devenir bien plus, mais non, 4 individus avaient été jugé suffisants, ou peut-être trop nombreux vu le développement de leur psychologie.  Tous à leur manière, la vie dans un laboratoire les avait lentement mais sûrement broyés et remodelés dans une image qui manquait d'humanité. Peu importait il était temps de se mettre au travail.

Les assauts s'enchaînaient sans relâche, aucun d'eux ne retenait ses coups, pour lui c'était plus facile d'encaisser avec son système nerveux en dégénérescence, si il sentait encore les impacts et les chocs, la douleur était une autre affaire, son corps était totalement insensible sur une grande partie, ce qui l'empêchait d'ajuster ses coups quand il souffrait d'un handicap, aggravant les blessures mêmes mineures, heureusement leur facteur régénérant faisait le travail, mais surmener ainsi ce dernier n'était pas bon et sans les ajustements dans ses traitements ce dernier fonctionnerait moins bien aujourd'hui, il était déjà occupé à régénérer des organes en dégénérescence constante, le changement de son foi par un exemplaire sain cloné était prévu pour cet après-midi d'ailleurs, cet exercice avant l'opération n'était pas conseillé, mais son corps compenserait très vite les pertes dues à l'entraînement. Une fois terminé, il se dirigeât vers sa gourde de liquide nutritif et en pris une bonne rasade, la question de Ana lui tira un sourire.

-Ils te diront quoi manger une fois le programme fixé, pas avant. D'ici là, mange ce que tu veux.

Il essuya la sueur qui le recouvrait des pieds à la tête en se dirigeant vers leur cantine, le repas n'était sans doute pas au goût de N4, mais cela valait mieux que les saletés du monde extérieur dont sa sœur raffolait, sans goût mais sain, enfin, presque dans son cas car sa part était bourrée de médicaments, en vu de l'opération à venir notamment, il n'aimait pas passer sur le billard, mais c'était devenu un mal nécessaire, sa sœur ne savait pas bien évidement, seul N2 savait qu'il subissait des opération régulières, à vrai dire il avait même réussi à le cacher aux autres membres de Apache, il devait faire paraître que tout se passait bien pour que le programme ChemWarrior n'attire les suspicions de personne dans ARGUS, tout le monde devait penser que tout cela était parfaitement sécuritaire, ce programme étant destiné à être étendu et aucun doute ne devait paraître chez les potentiels agents concernés. Un autre secret, un autre fardeau à porter chaque jour, il sourit à sa sœur qui parait pour ses cours, lui n'avait jamais accroché qu'à ceux de combat, mais sa sœur était faites pour tous les surpasser et elle devait approfondir bien plus de domaines que ses aînés. Il fut mené au bloc pour y subir l'opération, presque bénin à ce stade, il en était à son deuxième cœur remplacé depuis le début des programmes, ses reins étaient changés tout le trois mois et ses poumons avaient été touchés une fois aussi. L'opération prit cependant un bon moment et les médecins ayant largement surestimés les doses de calmant par rapport à son facteur régénérant, il ne reprit conscience qu'aux alentours de 23H, il éloigna les infirmiers et regagna ses quartiers dans l'immense complexe.

Il passât devant les cuves ou ils étaient nés, dire qu'ils y avaient passé 5 ans, le temps de se développer un minimum et commencer l'entraînement, plongé dans un liquide nutritif qui avait activé leur potentiel metahumain tout en faisant grandir leur corps, parfois il se demandait combien d'essais avaient raté avant que N1 puisse sortir sain et entier. Il arriva rapidement aux quartiers, leurs cellules, Analia était réveillée, mais pas sur son portable, plutôt comme réveillée et en panique. Il fronça les sourcils et passa sa carte magnétique contre le dispositif d'ouverture, la porte s'activa dans un bruit de chuintement pneumatique.

-N4?

Il pénétra dans la chambre sans allumer la lumière, inutile d'agresser ses rétines et il était encore un peu blanc après l'opération.

-Un soucis?


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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyVen 24 Jan - 12:05







When I'm gone

Quand j’étais petite, jusqu’à mes sept ans peut-être, quand je faisais des cauchemars aussi violents j’allais voir N°1 dans sa chambre et je finissais ma nuit avec lui. Puis cela avait été encore un temps N°2 puis plus rien, je restais souvent celle dans ma chambre à essayer de me calmer. Mais là mon cerveau venait de disjoncter complètement et était en panique. Je ne savais plus quoi faire, tout ce que je voulais c’était sortir le plus vite possible… L’air frais les étoiles… tout cela. Il fallait que je sorte avant qu’il nous remette dans les tubes avec le tube dans la gorge. C’était bien pour ça que j’essayais d’une manière ou d’une autre, quitte à forer le passage pour y arriver. Je sentis le sang maculer mes mains rapidement.

Le bruit d’une porte qui s’ouvre me fit tourner la tête et je vis N°1 sans pourtant être capable de le reconnaître. Tout ce que je savais c’était que je ne devais pas lui faire du mal. Mais il était devant la sortie… Je le regardais sans le reconnaître, je voyais j’entendais la voix ordonner à N°1 de reculer et de se mettre à couvert. Que j’étais en panique. Je voyais mon frère, mais mon cerveau court-circuité toutes les informations, sauf celle purement animal. Tout ce que je voyais c’était un obstacle devant la sortie. Passer sans le blesser. C’était juste une consigne qui se grava dans mon esprit. Je penchai la tête sur le côté avant de m’élancer vers lui. Je bondis, non pas pour l’attaquer, mais pour passer par-dessus son épaule.

Je roulai sur le sol froid de l’endroit avant de me tourner vers la sortie du couloir. À ma gauche, il n’y avait qu’un mur, à ma droite les chambres de mes frères et une sortie. Je pourrais tout détruire, mais d’abord : je partais. Je me mis à sprinter dans le couloir, toujours pieds nus et en pantalon de pyjama, le goût de l’acide gastrique en bouche. Je posai la main sur l’ouverture de la porte et forçai l’ouverture avant de continuer ma course. Je m’arrêtai dans une glissade en voyant les soldats devant moi. J’en entendis aussitôt derrière moi. Sortir. Maintenant.

Je vis l’un des regards des hommes, un gars de quarante ans sûrement, sur moi. Je le pris aussitôt en cible mentalement. Seringues. J’en vis une dans la main d’un des hommes, j’allais les massacrer. Eux… Mon cerveau m’indiqua que j’avais le droit. J’ouvris la bouche et poussai un ultrason puissant histoire de, si je ne les tuais pas, les assommer au moins pour passer rapidement. Bouchon d’oreille, ça ne servait à rien. Ils avaient prévu le coup… Putain, bien c’était parti pour la force.

J’avais beau être forte, l’entraînement d’aujourd’hui, la panique et mon manque de nourriture avaient sapé en partie mes forces et eux étaient entraînés, avec plus d’expériences que moi du moins, et plus frais. Ils réussirent à me plaquer fermement au sol avant que je ne me prenne deux coups de poing en pleine figure, histoire que je finisse d’être à moitié sonnée et de sentir une piqûre dans mon cou. Le liquide glacé se glissa dans mes veines et mon corps se relâcha alors que je sombrais dans l’inconscience.

Je sentis quand même qu’on me manipulait sans pouvoir rien y faire, j’entendais des voix parlant d’un poids inférieur à ce qui devrait être de trois kilos… Je rouvris les yeux dans une pièce toute blanche. Salle de privation sensorielle. J’y allais assez de force pour qu’on m’y isole. Je soupirai un peu en notant que j’étais soigneusement attachée… Et j’avais mal à la tête… Putain qu’est-ce qu’il s’était passé hier soir ? J’avais la mémoire complètement en vrac. Et une sale envie de vomir. J’entendis la porte s’ouvrir et je fermais les yeux en attendant qu’on m’injecte je ne savais quoi. Ou peut-être qu’on venait me chercher ? Je ne savais pas… J’avais envie de voir mes frères…
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-Protocoles d'assassinat et d'infiltration
-"Camouflage" civil
-Vibrolame
-Mode "overdrive" boostant les performances au détriment de l'intégrité structurelle
-Esprit fragmenté
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptySam 25 Jan - 21:12

When I'm gone
L'intérieur de la chambre était entièrement plongé dans l'obscurité, les veilleurses en bas des murs n'éclairaient que faiblement, un silence étrange accueilli sa réponse, des pas précipités se firent entendre dans le couloir. Une petite équipe de gardes et de scientifiques avançait, il devait se passer quelque chose. On lui ordonna de reculer, si ces abrutis pensaient qu'il allait obéir sagement et courber l'échine alors que c'était la période de repos, ils se mettaient le doigt dans l’œil jusqu'au cou, c'est alors que son regard passât sur le moniteur à côté de la porte, la vision nocturne montrait clairement sa sœur qui l'observait avec des yeux rendus encore plus flippants par la teinte verdâtre de la vision nocturne, tels les yeux d'un démon, elle semblait prendre une décision. Il prit une grande inspiration calme alors qu’elle s'élançait en avant, il n'attendit pas de savoir ce qui se passait ou même de le comprendre, son entraînement pris le dessus et il fit un pas de côté, une ombre furieuse passa devant ses yeux et effectua son atterrissage dans la gigantesque salle commune entre leurs chambres.

Elle sembla prendre conscience de son environnement comme si elle n'avait pas passé toute sa vie ici avant ce soir. La panique gagna lentement N1, cela ne promettait rien de bon, les gardes avaient sortis des matraques électriques modèles gros animaux, visiblement ça ne plaisantait pas ce soir, rien d'étonnant si on considérait que sa sœur semblait avoir perdu pied de manière totale et absolue, il restait silencieux en observant la scène, inquiet au plus haut degré de ce qui pouvait bien se passer, si l'émotivité avait toujours été une grande question chez sa sœur, jamais elle n'avait perdu pied à ce point, ces sautes d'humeur commençaient à devenir problématiques et Klaus savaient ce que le programme prévoyait en cas d'élément ingérable, on avait pas gardé ces cuves pour la décoration, Klaus savait que lui aussi pouvait un jour y retourner, le jour ou les drogues de combat auront ravagé ses cellules grises et qu'il sera plus dément que jamais. Le jour ou son corps terminerait de le lâcher avec son esprit, les scientifiques disaient qu'ils maîtrisaient la situation, mais N1 sentait son corps partir en lambeau, même en temps normal, les glandes produisaient des produits nocifs pour son corps, des rejets accidentels dus au fait que cette technologie n'avait encore rien de sûr ni de définitif, après tout, il se trimballait bien avec un implant vertébral sensé permettre aux scientifiques de se tenir au courant, ça aussi ce n'était pas de la décoration.

Ils faisaient un cercle autour d'elle et un médecin fit son approche, une seringue en main, N1 s'appuya sur le mur derrière lui en les regardant faire, un puissant son s'échappa d'elle, le forçant à se boucher les oreilles, ce qui n'était pas un soucis pour les gardes déjà équipés en conséquence, la seringue se planta et le corps de sa sœur sembla tel un pantin désarticulé qui s'effondra au sol, une dose adéquate donc. Il les observa saisir N4 comme un sac à patate pour l'amener vers les salles de privation sensorielle, il emboita le pas du petit groupe, silencieux et ruminant son angoisse de la suite. Il allait falloir discuter très sérieusement du programme qu'on faisait suivre à sa sœur, car les effets de l'inconstance de ce dernier commençait à le faire ressentir lourdement. Il resta donc toute la nuit de l'autre côté de la glace sans teint aussi blanche que les murs de la cellule d'isolation. Klaus connaissait bien cette pièce aussi, il avait quelques séjours plus jeune. Quand sa sœur se réveilla enfin, il l'observait de l'autre côté de la vitre, elle semblait à moitié perdue et à moitié consciente, il passa sa main sur le contrôle de la vitre teinté qui redevint transparente.

-Une bonne nuit?


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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptySam 25 Jan - 21:54







When I'm gone

Je sentis les sangles se défaire de mes poignets et de mon corps. Libre. Je me redressai avant de me tourner en entendant la voix de N°1. Je me tournai vers la paroi de verre et baissai les yeux. Je frottais mes poignets avant de glisser un doigt dans ma bouche. Je mettais mordue la langue et les joues à sang durant cette nuit. Je me pris la tête entre mes mains en fouillant dans ma mémoire… C’était quoi cette nuit ? Je fouillai dans mes souvenirs… C’était tellement flou… Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Je fermai étroitement les yeux en essayant de rassembler mes souvenirs. Mon corps était lourd… Je touchai mon cou… Piqûre ? Qu’est-ce que j’avais fait ? Je Finis de vérifier mentalement mon corps. Je m’assis très lentement en récupérant mon équilibre, et mon estomac. J’allais éviter de vomir… Par contre… Il faisait froid dans cette chambre… J’attrapai le drap pour me couvrir aussi bien du froid que ma nudité.

Je me levai lentement avant de m’approcher de la vitre et de poser ma main sur la vitre en regardant N°1 dans les yeux. Qu’est-ce que j’avais fait cette nuit ? Je secouais la tête avant de baisser les yeux, malade de ce que j’avais pu faire. Je posais mon front contre la vitre en regardant vers le bas.

« Non… J’ai l’impression qu’un troupeau de buffles m’est passé dessus… Est-ce que j'ai blessé quelqu'un ? »


Je sentis les larmes me monter aux yeux et je me laissai glisser au sol en remontant mes genoux contre ma poitrine. Je me sentais horriblement mauvaise… nulle… Et inutile. Pourquoi j’étais encore là ?! Pourquoi on… Je posais ma tête sur mes genoux en retenant mes larmes. Je ne voulais pas craquer.

« N°1… Pourquoi je suis la plus mauvaise du groupe ? Hein… Pourquoi je suis toujours à la traîne, pourquoi je pète des câbles pour rien ? Pourquoi je suis le canard boiteux ? Pourquoi je peux pas être forte comme vous trois ? Hein… Pourquoi je suis un échec ? »

Je me recroquevillais sur moi-même en contenant mes émotions. À chaque fois c’était pareil… J’étais l’échec du programme, tout ce que j’avais pour moi c’était une puissance… Le reste tous mes frères me battaient à plat de couture, je savais que ça ne servait à rien, que je ne servais absolument à rien. Je reniflai.

« ET si Green Arrow avait eut raison ? Que je sers à rien ? Que j’ai pas ma place ici… »

Je repensais à notre dernière sortie, au fiasco. Je savais très bien que je ne pourrais jamais vivre une vie normale… Je finirais dans les tubes… À service de cellule souche ou je ne sais quoi. J’en avais marre d’aucune stabilité autour de moi, mon programme changeait tous les deux jours, je savais que les injections changeaient aussi toutes les semaines, voir heure… Je soupirai longuement.

« Je veux juste… un peu… un peu de stabilité… Comme avant »

Je toussai pour repousser les sanglots en continuant de serrer le drap autour de moi et en regardant mes genoux. Je me sentais seule et perdue dans tout ce qu’on m’imposait de faire… Quand j'étais plus jeune… je me souvenais pas de crise aussi violentes…
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyMer 29 Jan - 1:06

When I'm gone
N1 observa sa sœur se lever en silence, visiblement elle portait les séquelles de sa brève escapade de la veille et ce n'était pas très joli à voir, ils avaient sans doute eut la main un peu lourde avec le tranquillisant, mais avec eux c'était un mal nécessaire, entre le facteur régénérant et les diverses capacité à leur disposition, il était impossible de prendre des gants ou de faire les choses à moitié, il n'y avait qu'à voir les seringues prévues pour pénétrer sa peau ultra-dense, de belles saloperies avec système de forage à pointe en diamant intégré il préférait les normales, moins de souffrance. N4 confirma son état après s'être relevée, enroulée dans un drap pour lutter contre le froid ambiant, un froid prévu justement pour calmer les gens et les mettant dans un petit état de catatonie par manque de chaleur. Une cryothérapie en plus léger accompagné de stimuli visuels dans les plafonniers à base de couleurs apaisantes. Pas étonnant qu'ils soient tous complètements détraqués au vu des expériences menées sur eux, cette pièce devait en être à sa cinquième version, se servir d'eux comme cobaye était vu comme une solution idéale pour encore mieux rentabiliser l'investissement, après tout les glandes biomécaniques dans son corps produisant les drogues de combat étaient une technologie encore peu fiable et les scientifiques travaillaient déjà sur une 2éme version. Difficile de dire combien de temps encore son corps tiendrait, combien d'opérations et de transformation il pourrait supporter, le but final était d'éviter ça, mais quand on as une personne capable de se régénérer sous la main pourquoi ne pas en profiter après tout. Waller de son côté opérait sans doute par pure roublardise et sadisme, cette vieille peau acariâtre ne méritait que le mépris de toute façon.

-Non, les gardes ont réagit avant que tu puisse faire de vrais dégâts.

Il aurait sans doute apprécier qu'elle les blesse un peu plus, mais le complexe avait été prévu pour tenir en cage 4 dangereux méta-humains plus instables les uns que les autres tout en leur laissant une certaine liberté de mouvement, ce qui n'était pas une mince affaire, il avait vu plusieurs fois l’impressionnant arsenal de leurs geôliers et le craignait à très juste titre. La suite du discours de sa sœur manqua de lui provoquer une crise d'urticaire, elle continuait de se laisser emporter par la négativité alors que ses frères étaient un challenge, une épreuve à dépasser et à surmonter, des corps supplémentaires dans son chemin vers une puissance supérieure. N1 aimait sa très chère petite sœur plus que tout et la voir se dévaloriser était une véritable torture qui le rendait moins triste qu'énervé, N2 avait compris lui, il avait transformé ses faiblesses en force et aujourd'hui il pouvait battre son aîné dans un domaine ou il avait souvent dominé, le corps à corps pur. N4 devait prendre conscience de ceci et accepter qu'elle était destinée à surpasser ses frères, car elle était la plus puissante d'entre eux, celle qui finirait par les mener à son départ. Cette pensée le remplissait de mélancolie, seul N2 savait que son pronostique vital s'aggravait et cela le tuait de ne pouvoir le dire aux autres, pour les garder en sécurité dans le programme, pour que jamais ils ne se détournent de CADMUS et d'ARGUS. Sa voix était empreinte d peine et de colère mêlée.

-Tu ne comprends pas N4, ce n'est pas à propos de nous, c'est à propos de là dehors. Ces gens sont malades! Corrompus et vils! Nous sommes leur avenir, leurs sauveurs, c'est nous qui mèneront la marche du renouveau. Ce n'est pas un choix que l'on fait, c'est un honneur, le programme n'est qu'un inconvénient sur la route.

Il s'arrêta pour ne pas en dire trop, ho oui il avait des plans grandioses pour le projet, il fallait juste qu'il se contente de garder la tête froide, et espérer qu'il aurait le temps d'agir.

-C'est dingue que tu ne veuilles pas l'enregistrer.



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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyMer 29 Jan - 11:43







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« Pardon grand frère… »

C’était la seule chose que je fus capable de dire face à son laïus. J’avais du mal à croire que j’allais sauver qui que ce soit… J’étais capable de rien sans mes frères… Un avenir… Déjà que j’ignorais si je pouvais concevoir des enfants avec tout ce qu’on me mettait dans les veines ou si on ne m’avait pas tout retiré à un moment ou un autre… Quoi que… J’avais mes règles tout ça… Donc je devais bien tout avoir dans le bon ordre et dans le bon sens. Mais vraiment… Est-ce que je pourrais guider… Être une sauveuse ? J’avais un doute. Mais j’imaginais que si… Que si N°1 y croyait… Je devais lui faire confiance, plus que tous les autres scientifiques… Il y avait aussi Lucian qui avait promis de me sortir d’ici… Mais si dehors les autres étaient malades ? C’était étrange ce monde qui m’attirait et pourtant N°1 affirmait qu’il n’y avait rien à sauver. Je me mordis les joues et le goût du sang se répandit à nouveau sur ma langue. Je préférais me taire, je ne disais que des bêtises.

J’attendais en silence qu’on me sorte de là en restant dans mon obscurité : les yeux fermés, repliés sur moi-même. J’aurais presque voulu me boucher les oreilles. Mais pourquoi faire ? J’attendais simplement sans plus bouger, sans même pleurer. Ça ne servait à rien, ça ne changeait pas la situation. J’attendais simplement qu’on vienne me chercher. J’espérais voir N°1 pour lui faire au moins un bisou… Mais je n’étais pas sûre qu’on me laisse voir mes frères. J’eus un long soupir avant de rouvrir les yeux en entendant la porte s’ouvrir. Je posai mon regard sur le scientifique, le même jeune qui avait interdit que je ne mange du chocolat, il était escorté de deux soldats… lourdement armé. Je me redressai lentement avant d’obéir en silence en cherchant du regard N°1 derrière la vitre.

Je suivis le scientifique toujours enroulé dans mon drap en regardant devant moi. Je sentais l’énergie des matraques derrière moi. Un coup seul coup dans les reins me projetterait au sol et me sonnerait pendant les quelques secondes nécessaires à l’injonction d’un calmant. Obéir… Au moins je ne souffrais pas. Si j’obéissais… On me laisserait tranquille. Et plus j’étais tranquille… peut-être que j’aurais moins d’injection… Si je finissais vite ce programme… je pourrais être utile… Comme N°1 à qui je fis coucou derrière la vitre. Douche, j’enfilai les vêtements prévus, restai de marbre face à la prise de sang ainsi qu’aux commentaires acerbes de l’homme. Cause toujours tu m’intéresses…

Je regardai mon repas et retiens un nouveau soupir avant de l’avaler lentement. Toujours l’impression de manger un pâté au coton, mais soit… Je l’avalais sans broncher et jusqu’à la dernière bouchée, c’était vraiment pas bon. Mais il fallait être sage pour avancer. Enfin… j’avais l’impression. Et en regardant l’heure je me rendis compte que j’étais exactement dans les temps pour rejoindre l’entraînement matinal. C’était partit comme tous les jours… Je me fis mentalement une promesse : si je voulais que ça s’arrête… Je devais travailler plus, me dépasser tous les jours… Je jetai un œil aux caméras avant de reporter mon attention sur les adversaires.

« C’est partis… Devenons meilleure. »
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MessageSujet: Re: When I'm gone [PV Analia Jones]   When I'm gone [PV Analia Jones] EmptyMar 4 Fév - 14:10

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Des excuses, encore et toujours, il avait beau savoir qu'elle faisait de son mieux, il trouvait que comme toujours sa sœur abandonnait trop vite. Il n'avait pas eut autant de soucis avec N2 d'aussi loin qu'il pouvait se souvenir, c'était ridicule il n'avait rien changé, qu'est-ce qui avait cloché? N3 s'était déjà montré peu réceptif mais elle c'était une catastrophe, ceci dit, il ne pouvait lui en vouloir entièrement, l'inconsistance de son programme se reflétait d'une certaine manière dans son comportement de la veille, mais il ne supportait pas qu'elle ose douter d'elle-même, de sa capacité à opérer pour le bien commun. Ils étaient les premiers après tout, il fallait s'assurer qu'ils ne seraient pas les derniers, qu'ils ne tomberaient pas dans l'oubli et ça passait par la réussitte et l'excellence, par une amélioration nette et visible de chaque génération de Jones. Analia était déjà la quatrième et elle n'exploitait rien de son énorme potentiel, Klaus avait dut être augmenté pour suivre le rythme. Chacun des doutes de sa sœur était sa certitude, chacun des obstacles qu'elle voyait étaient des tremplins qu'elle devait emprunter sans peur. Ses yeux se posèrent sur elle avec calme, elle n'avait pas encore la maturité, mais ça viendrait, il devait juste tenir un peu plus longtemps, quelques jours de plus, quelques mois, tout ce qu'il pouvait sauver avec son corps mourant était une bonne chose pour le futur de sa famille. Tout ce poids, toute cette pression sur ses épaules, il se sentait fatigué, mais il n'avait pas le choix.

-Ce n'est rien, tu feras mieux la prochaine fois.

Presque une promesse, ils avaient à faire. Il disparu en la laissant à elle-même, sa sœur avait besoin de réfléchir à tout ça de son côté, de trouver un peu de clarté dans le tumulte intérieur qu'elle traversait. Il gagna sa cellule et prit une douche, il avait à faire dans les prochains jours. Son enquête l'amènerait à Gotham, une grosse semaine de travail l'attendait là-bas, les cercles de combat locaux étaient visiblement au goût du pingouin qui voulait ouvrir les siens et étouffer la concurrence, ARGUS avait besoin d'en savoir plus et c'était à lui de s'en charger car ils n'avaient aucun enquêteur pour cette affaire là bas. Retourner à Gotham depuis sa rencontre musclée avec Zatanna Zatara ne lui plaisait pas forcément, mais c'était son devoir.

Son sac avait été lavé, il y mit quelques affaires et passât en revue ses billets d'avion, frais de missions et chambre de motel pour la durée du séjour, tout avait été fait hier, fausse identité habituelle, le berzerker s'exportait un peu visiblement, il s'attendait à quelques guet-apens, beaucoup de combats étaient truqués ou "influencés" peu avant le premier coup de poing, ne rien boire qui ne vienne pas d'une bouteille fermée donc, et même là préférer ce qu'on as acheté en magasin, ces gens étaient d'authentiques malades prêts à tout pour quelques billets, des sauvages à peine civilisés, indignes de confiance. Il ne risquait pas de se faire avoir par une de leur petite stratégie minable. Son sac sur l'épaule, il entama la longue traversé des couloirs avant de prendre le taxi qui l'eménerait à l'aéroport, il ne savait jamais si il reviendrait donc il prenait soin de bien enregistrer les visages, d'avoir un dernier regard pour sa sœur, savoir qu'elle faisait de son mieux, qu'elle n'abandonnait pas. Il n’oubliait jamais tout ça, et alors qu'il prenait les airs, ses seules pensées étaient pour elle et le reste de leur famille.



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