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 in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)

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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) E86db7b6384cbb1db56ac8bc62cadc4dfcc46691

Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyJeu 26 Mar - 20:29


in the deep dark where we trod the buried grass


New Themyscira était un endroit horriblement bruyant. Trop de gens entassés les uns sur les autres dans les quartiers des réfugiés ou de la Résistance, le bruit incessant des conflits et des complaintes des blessés, des malades, des endeuillés et de ceux qui perdaient lentement la tête – c’était surtout ça, le souvenir que Layla en gardait, deux semaines après un retour aussi abrupt que le départ. La Laponie, en comparaison, est tellement silencieuse qu’elle en croirait presque être devenue sourde, si l’épais manteau de silence n’était pas brisé par le crissement étouffé de ses pas dans la neige alors qu’elle descend de la voiture tout-terrain de location. Pendant un instant, c’est le souffle coupé qu’elle admire le paysage, de hauts pins recouverts de neige, et une étendue blanche à perte de vue. L’air froid et vif a un goût de glace pure sur sa langue et d’électricité vivifiant dans ses poumons. Emerveillée par la beauté du paysage et ce déferlement de sensations à la fois nouvelles et familières, elle referme la portière derrière elle et fait le tour du véhicule pour rejoindre Floyd qui s’en extrayait à son tour. « On est arrivés. » annonce-t-elle, avec un sourire bien plus enthousiaste que ceux qu’elle avait eu de trop rares occasions d’afficher depuis deux semaines. La fatigue de ces pratiquement vingt-quatre heures de vol se faisait douloureusement ressentir dans ses pauvres muscles malmenés, mais le calme absolu qui régnait déjà autour d’eux, est comme un baume sur les plaies qu’elle n’avait pas encore pansées, et elle espère que Floyd en ressentira bientôt les effets, lui aussi. Pour eux deux, la route avait été longue, pour trouver ce petit sanctuaire loin de tout et surtout du monde. Mais pour lui, elle avait été particulièrement longue et éprouvante – et n’avait pas commencé à leur retour sur leur Terre.

C’était surréaliste, de se retrouver là, face à cette neige à perte de vue et le charmant chalet qui allait leur servir de point de chute pour la semaine à venir. Les deux dernières semaines n’avaient été qu’un long et tortueux chemin, dont elle portait encore les marques dans sa chair et dans son âme. Sa longue errance depuis l’Alaska jusqu’à la Californie. Sa confrontation musclée avec Anansi – sans l’intervention providentielle de Tefé, qui sait si elle serait encore là. Et le départ d’Orm. Dans l’incompréhension, la déception et la colère, et – stop. Ce n’est pas le moment de replonger. Pas quand elle avait déjà passé près d’une semaine à ressasser sa décision, bien consciente qu’elle avait pris la bonne, incapable quand même de ne pas s’en vouloir. Et évidemment, l’absence de Floyd, qui n’avait servi qu’à l’enfoncer un peu plus dans une spirale d’angoisse impatiente, à se demander où il avait bien pu réapparaître. Quelque part en sécurité, dans une grande ville ? Ou au milieu d’un nouveau danger, trop loin d’elle pour qu’elle puisse l’aider à s’en tirer ? Si tôt après leur duel avec Eddie, aussi – deux longues semaines, morte d’inquiétude, à tenter en vain de le localiser et le contacter par tous les moyens. Et puis, il avait réapparu. Epuisé, malmené, mais vivant et entier, et la frayeur avait laissé place au soulagement, et les nuages à un premier rayon de soleil. Elle le sentait sombre, Floyd, perturbé encore par leur terrible bataille avec Eddie (elle-même l’était encore, alors quid de son propre frère ?), et par son interminable périple depuis l’Afghanistan (l’ironie était cruelle) pour revenir jusqu’à elle. Alors, cette excursion s’était imposée d’elle-même. Un tuyau d’un pote à Victor, pilote de ligne à San Francisco, deux billets réservés à la dernière minutes sur un des unique vols affrétés en ces temps perturbés, tout comme le logement, et hop. Laponie, pays du Père Noël, et surtout, de la tranquillité et de la solitude absolue. Ils en avaient bien besoin.

« Ca valait le coup de plus sentir ses jambes pendant dix-neuf heures. » décide-t-elle en s’adossant à la portière, pour contempler à ses côtés leur refuge du bout du monde. Une cachette où se remettre de leurs émotions, se retrouver, mettre derrière eux la misère infâme qui leur collait encore aux basques. Certains trouvaient leur bonheur dans les hôtels en bord de mer, eux avaient déjà donné : à eux donc la Laponie finlandaise et ses déserts humains. Les températures aux alentours de zéro, la neige, le ski, les feux de cheminée, les randonnées au milieu des conifères et des glaciers. Et surtout, un repos largement mérité, et nécessaire, pour deux vieux soldats usés jusqu’à la moelle. Si c’était un rêve, surtout, qu’on ne la réveille pas. Elle détache son regard du chalet aux airs accueillants et chaleureux, pour le reporter sur le profil de son partenaire – son visage encore marqué par la fatigue et les coups d’Eddie. « Ca va ? Pas trop crevé ? » demande-t-elle en passant son bras autour de ses épaules pour glisser ses doigts dans ses cheveux. Allons, relativise, Layla. T’as la chance d’être au bout du monde avec l’homme que t’aimes, tous les deux en un seul morceau. Tout le monde n’avait pas été aussi privilégié. Loin de là. Eux, ils avaient la chance de pouvoir tourner la page, et passer à autre chose. Laisser New Themyscira derrière eux, dans la longue liste de leurs mauvais souvenirs, et se concentrer sur la seule chose qu’on ne leur avait pas encore permis de se donner le temps de construire : leur quotidien à deux. « On va explorer ? » propose-t-elle, abandonnant ses cheveux… pour ramasser un peu de neige sur le toit de la voiture et la glisser dans son col. Qu’au moins, ils démarrent ce séjour sur un éclat de rire, pour se débarrasser un peu plus du reste.


AVENGEDINCHAINS


Dernière édition par Layla Cook le Mer 6 Mai - 20:57, édité 1 fois
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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

Messages : 1764
Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyDim 29 Mar - 0:18


in the deep dark where we trod the buried grass


Qu'est-ce que quelques heures dans un avion après avoir affronté un frère sur New Themyscira et fait son grand retour en Afghanistan. Ouais, le hasard s'est bien foutu de ta gueule, et à ton réveil, t'as été le premier à ne pas vouloir y croire. Pourtant, tu le connaissais ce sable granuleux, cette chaleur lourde et pesante, et ces bruits mécaniques à hérisser les poils. Au cœur de la guerre, à nouveau, et cette fois, pas par choix. T'en avais terminé avec ça, être soldat faisait partie de ton passé, et voilà que le destin t'y as conduit à nouveau, comme une farce éternelle implantée dans ton adn. Quitter un champ de bataille pour en retrouver un autre, quelle ironie. Ou quel karma de merde, au choix. Sans ta partenaire à tes côtés, la lutte a été d'autant plus difficile à mener. Pendant ces trois derniers mois, c'est auprès d'elle que t'as appris à te battre, et à te reposer quand tout devenais trop étouffant. Si Layla n'avait pas été là dans ton face à face avec Eddie, tu ignores comment tu t'en serais tiré. Vous avez cette capacité à vous compléter, aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Ta moitié, à tous les points de vue. Alors en plus d'avoir été brutal, ton retour s'est fait en solitaire. Et sans l'aide des soldats américains, après avoir joué la carte fort utile du vétéran, sans doute y serais-tu encore, à lutter pour ta propre survie au cœur d'une guerre qui n'est plus la tienne. Le vol est finalement reposant, malgré sa longueur, car c'est la première fois en six mois que tu t'autorises vraiment à lâcher prise, sans avoir une oreille tendue à tous les azimuts, toujours à l'affut d'un danger potentiel. Aux côtés de Layla, tu commences doucement mais sûrement à retrouver la paix qui t'a été brutalement arrachée après avoir perdu une nouvelle fois Eddie. Un mal nécessaire, mais qui n'en reste pas moins toujours douloureux. Cette escapade en Laponie tombe donc merveilleusement bien, c'est exactement ce qu'il te fallait pour poursuivre la longue route du deuil. Et celle de votre histoire. Merveilleuse occasion pour vous (re)découvrir dans une normalité revigorante, perdus loin du monde, avec personne pour venir troubler votre espace d'intimité. Si ce n'est peut-être, quelques animaux sauvages curieux, agglutinés à votre baie vitrée – et pour ça, tu signes tout de suite.

Sous vos yeux, une immense étendue de blanc encore immaculée, perdue en plein milieu de la nature finlandaise. Il y a bien longtemps que tu n'avais pas posé les pieds dans un paysage aussi magnifiquement enneigé, et le charme opère tout de suite, te laissant ébahi par tant de beauté, et presque magiquement revigoré. Bénis sois Victor, l'endroit est à tomber, aussi bien le décor que votre chalet, mélange de modernité et de bois authentique. Un cocon chaleureux, une bulle incassable, tout pour être heureux à deux. Après être sorti de la voiture et d'un très long voyage, tu t'accordes quelques secondes de pure sérénité, fermant tes yeux pour apprécier pleinement le calme et l'air frais de la Laponie. Oublié les quelques coupures qu'arbore encore ton visage. Oublié ce long retour jusqu'à Morro Bay. Il ne reste que le meilleur, de maintenant et du reste à venir. « Je suis en pleine forme, t'inquiète pas. Et je vois pas comment ça ne pourrait pas aller, t'as vu où on est ? C'est complètement dingue. » Bon d'accord, peut-être que tu mens un peu quant à ta forme qui n'a clairement rien d'olympienne, mais vraiment, t'es persuadé que d'ici ce soir, tout sera complètement rentré dans l'ordre. Sa simple présence suffit déjà à t'apaiser, tout autant que ses caresses dans tes cheveux sont un réconfort inestimable. Bras autour de sa taille, regard perdu dans le bleu de ses yeux, tu sais que la semaine qui arrive sera l'une des plus belles de ta vie. Elle s'inquiète pour toi, Layla, et tu comprends pourquoi. Mais son périple n'a pas été moins périlleux que le tien, et tout ce dont tu as besoin pour récupérer, elle en a besoin tout autant que toi. Elle n'a pas à porter le poids sur tes épaules, le sien est déjà bien assez lourd comme ça. C'est elle qui a tiré sur Eddie. C'est elle qui a été attaqué en Alaska. Ce séjour, tu ne l'as pas plus mérité qu'elle. Et oui, t'as très envie d'aller explorer votre demeure temporaire, mais pas sans lui avoir volé un baiser. Enfin, c'est ce que tu voulais, jusqu'à ce que tu sentes le froid de la neige s’engouffrer dans ton col. La fourbe ! « Ah ouais, tu commences comme ça toi ! » Revanchard, comme toujours, tu formes une boule de neige que tu lui envoies dans le dos, sans aucune pitié, et avec pour seule autre réaction des éclats de rire sincères. Que ça fait du bien.

Tu te souviens de la soirée de vos retrouvailles, sur la plage, juste avant que vous ne rentriez chez elle, cette course-poursuite enfantine qui s'était terminée dans une étreinte salvatrice. Et bien cette fois, c'est un peu différent, car après avoir rattrapé la traitresse des neiges, c'est dans tes bras que tu la fais basculer, comme le ferait un époux qui porterait sa promise jusqu'à la chambre de la nuit de noces. Sauf que bon, vous êtes dans un schéma un peu différent, bien que l'idée de la nuit de noce reste de mise – enfin, pour ton plus grand plaisir. C'est qu'une fois à l'intérieur que tu l'autorises à se remettre sur ses deux jambes, où la pièce principale du chalet est déjà à couper le souffle. Une immense cheminée, une décoration à la fois sobre et parfaitement choisie, et cette baie vitrée, que t'avais déjà repéré dehors, qui vous offre une vue splendide sur le paysage extérieur. « Que c'est beau. » D'abord vous visitez, et ensuite tu iras récupérer les valises. Tel un gosse impatient, tu t'empresses de tout découvrir, allant même jusqu'à ouvrir les tiroirs, en quête de trésors cachés. Ecran géant, cuisine équipée, poutres apparentes, le mélange des genres est réussi. Vivement la suite de la visite ! « Au fait, tu me dois un bisou. Je sais que j'ai une sale gueule en ce moment, mais quand même. » Auquel elle a préféré lancer les hostilités, d'ailleurs, ce qui en serait presque vexant. Sourire aux lèvres, tu attrapes sa main pour monter à l'étage avec elle. La chambre, pièce maitresse de votre séjour de jeunes amoureux, et qui est évidemment tout aussi belle que le bas. La même vitre, bien que plus étroite, avec une ouverture bonus au plafond, probablement pour ne rien rater du spectacle du ciel étoilé.  « C'est encore plus chouette que notre suite au Blue Lagoon. » L'occasion de prendre votre revanche sur cette nuit qui ne s'était pas déroulée comme vous l'espériez. Nouveau décor pour une toute nouvelle vie. A deux. Toujours.
 
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Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ armes à feu et combat à mains nues
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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyMer 1 Avr - 19:36


in the deep dark where we trod the buried grass



Ouais, elle commence comme ça, elle. Sur de la chamaillerie, sur des éclats de rire, pour exorciser une bonne fois pour toutes l’horreur de ces six derniers mois, parce que maintenant qu’ils étaient revenus chez eux, il fallait bien passer à autre chose et se débarrasser de la chape de plomb si lourde qui avait si longtemps pesé sur leurs épaules. Les six mois à New Themyscira. Eddie. L’attaque d’Anansi. Le départ d’Orm. Layla s’estimait résiliente, mais même elle sentait bien qu’elle commençait doucement, mais sûrement, à user la corde jusqu’à la rupture. Ces quelques jours au milieu de nulle part, c’est aussi la chance de renverser la table et penser à autre chose que ses ruminations habituelles. Et ils ne sont là que depuis quelques instants, mais elle pressent déjà que la magie va opérer, en laissant échapper un glapissement hilare alors que ses pieds quittent le sol enneigé et qu’elle se cramponne au cou de son bourreau – ou prince charmant, dans un style un peu novateur – pour ne pas glisser de ses bras. Prince et princesse de la galère, oui ; mais maintenant qu’ils ont abandonné leur royaume de poussière et de désolation, il est temps de passer à autre chose. Ce séjour sans personne d’autre que la compagnie de l’autre, c’est aussi l’occasion d’ajuster leur toute nouvelle relation à leur monde à eux. Evidemment, Layla est ravie de cette chance qui a des airs de petit miracle dans leur quotidien compliqué – mais dans la pratique, comment passe-t-on de trois mois à tenter de construire un semblant de romance en temps de guerre, à bâtir les fondations d’une relation stable sans l’urgence de la fin du monde ? Elle n’en sait fichtre rien, la pirate des temps modernes. Mais, finalement, elle ne s’en inquiète guère, alors qu’ils entrent ensemble dans leur cachette loin du monde. Du calme, du silence et Floyd : il ne lui en faut pas plus pour se convaincre que tout se passera bien. Pour une fois.

Si elle accepte de le lâcher des yeux, c’est uniquement pour contempler à son tour la beauté simple et élégante des lieux, l’architecture toute de bois et de modernité qui lui plaît immédiatement. La grande cheminée accroche rapidement son regard aussi, les épais tapis sur lesquels elle a hâte de déambuler pieds nus, la cuisine flambant neuve, la petite terrasse qu’elle devine derrière la baie vitrée : le bonheur à la lapone, encore mieux qu’elle l’avait imaginé dans l’avion. « Magnifique. » lâche-t-elle en écho, un peu stupéfaite encore d’être là, vraiment là. C’est Floyd qui l’arrache à sa contemplation en l’entraînant par la main, et elle lie volontiers ses doigts aux siens en grimpant les escaliers quatre à quatre. « Quoi, t’as pas aimé la neige ? Le froid, c’est bon pour se remettre en forme, pourtant. » rétorque-t-elle ; tout en prenant, évidemment, bien note de sa requête, comme si ça n’était pas de toute façon dans ses plans. Et la chambre, évidemment, est aussi réjouissante que le reste de la maison. Un grand lit recouvert de plaids et couvertures cosy au possible, une salle de bains attenante, et cette baie vitrée qui allait même sur le plafond, à couper le souffle. Chaleureux. Grandiose. Il était là, leur antidote à toute la noirceur qui avait si bien tenté de les empoisonner. « On est encore dans les temps pour les aurores boréales, je crois. » remarque-t-elle en l’entraînant avec elle pour approcher la baie vitrée. Ils n’étaient pas si éloignés de la civilisation, mais de leur gîte, ils ne voyaient rien d’autre qu’une mer de conifères et de neige à perte de vue. Parfaitement seuls. Et toute cette neige, comme un immense manteau de fraîcheur pour apaiser des plaies trop nombreuses. De la neige jeune et vive, et de la neige plus ancienne, profondément enfouie à plusieurs mètres, mais non moins revigorante que les jeunes flocons ; elle est incapable de dire si cette sensation enivrante est un cadeau du Parlement ou son imagination qui s’emballe, mais elle se sentait déjà revivre.

« On sera bien mieux ici qu’à Morro Bay. On n’aura personne pour nous rappeler à quel point c’est le bordel partout, et personne pour nous solliciter. » Pas de Victor, mais surtout, pas d’Amanda Waller – à moins qu’ils ne jouent vraiment de malchance. Enfin un peu de paix, à son sens largement mérité. Détachant son regard du paysage époustouflant à l’extérieur, elle pivote sur ses talons et lâche la main de son partenaire pour passer ses bras autour de son cou, sourire mutin accroché aux lèvres. Il avait bien dit qu’elle lui devait quelque chose, non ? « Je suis contente qu’on soit là. » Un euphémisme, en réalité, mais Floyd avait toute l’expérience nécessaire pour les déchiffrer, ses euphémismes. Puis elle cède enfin à l’appel tentateur de ses lèvres, qu’elle capture des siennes sans se hâter, déterminée à profiter pleinement de ce luxe qu’était le temps et qu’ils avaient enfin arraché au reste du monde. Son cœur tambourinant joyeusement dans sa poitrine, elle le fait durer un peu, ce baiser – le premier qu’ils échangeaient loin du champ de bataille, ou sans l’urgence et l’anxiété des retrouvailles du retour. Un vent de fraîcheur, encore plus rassurant que le décor tout autour d’eux. Et quand elle consent enfin à le rompre, elle est bien incapable de réprimer un vrai sourire. « Tu me plais même avec ta sale gueule. » lâche-t-elle à voix basse, comme si quoi que ce soit d’autre pouvait les entendre, dans cette chambre qui ne donnait aucune autre envie que de se glisser sous la couette et profiter de la vue extérieure. De préférence, à deux, bien entendu. « Tu te rends compte que c’est la première fois qu’on est tous seuls, tous les deux ? Vraiment tous seuls ? » demande-t-elle, en écho à la même question qu’il lui avait posée, ce fameux soir de Noël, à New Themyscira. Et cette fois, pas de voisins, et pas d’adorable petite fille pour venir perturber leur tranquillité – évidemment que cette soirée avec Zoe avait été un vrai bonheur, mais pour cette fois, si elle pouvait égoïstement garder Floyd pour elle seule… « On va chercher les affaires et on s’installe ? J’ai horriblement besoin d’une douche après tout cet avion. Qu’on puisse profiter de notre soirée sans avoir à nous soucier de rien. » Une première soirée qui se voulait idyllique dans ce décor paradisiaque. Une première soirée à la hauteur de leurs attentes du Blue Lagoon, et bien plus encore. Débarrassés une bonne fois pour toutes de leurs doutes, de leurs questionnements, et des fantômes qu’ils se traînaient depuis trop longtemps aux pieds. Cette fois, aucun doute, tout irait bien, pour marquer le début de ce nouveau départ.


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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyVen 3 Avr - 0:04


in the deep dark where we trod the buried grass


Face à la baie vitrée, tu te laisses aller à la contemplation, sonné par le calme alentour, et comblé par la chaleur de ses doigts liés aux tiens. T'as du mal à y croire, à tout ça. A cet endroit loin de tout, et surtout de vos problèmes, qui vous offre une chance d'enfin vous attarder sur un nous qui commençait se faire désirer. T'es heureux de l'avoir trouvé sur New Themyscira, et de ne pas avoir perdu une seule seconde de plus à te priver de ses lèvres, mais votre quotidien n'avait rien de normal. Vous étiez en guerre, comme lors de vos six mois en Afghanistan, et le terrain était en conséquence peu propice à la découverte et l'exploration de votre nouvelle relation. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, dans ce chalet magnifique, parfait pour donner sens à votre couple. Jamais tu n'aurais pensé retrouver ce bonheur là un jour, celui d'être à deux, et de se sentir véritablement heureux aux côtés d'une autre personne. Après Susan, et le départ de Layla, tu pensais être condamné à une vie de solitude. Et tu t'étais presque fait une raison, estimant qu'il s'agissait là d'un simple retour de karma pour toutes tes erreurs commises. Pas d'amour pour Floyd Lawton, le soldat, le mercenaire, le fratricide et le pantin de Waller. Jusqu'à, évidemment, cette nuit à la fête foraine, où non seulement tu as retrouvé cette partenaire disparue, mais qu'en plus t'as senti la flamme reprendre de son éclat. Un espoir inespéré auquel tu t'es accroché, et qui vous a mené tout droit ici, à aujourd'hui, dans ce paysage de blanc immaculé, avec pour unique préoccupation d'établir un programme parfait pour vos journées. « Je crois qu'on l'a largement mérité. Entre le Blue Lagoon et New Themyscira, il était grand temps qu'on s'accorde une pause. Et une belle réussite. » Ou autrement dit, après autant d'échecs, de fantômes, de rencontres inattendues et d'ami méfiant, il vous fallait bien un endroit digne de rattraper le retard qui n'a découlé que d'autres que vous. Personne pour troubler votre tranquillité, aucune bataille à mener, en six ans, c'est peut-être bien la première fois que vous allez pouvoir réellement vous cacher dans une petite bulle de bonheur hors du temps, et de tous ceux qui d'une façon ou d'une autre, ont cherché à vous éloigner. En vain.

Bras noués à ton cou, elle est contente que vous soyez là, Layla, mais toi, c'est encore plus loin que les embuches récentes à votre relation que tu regardes et que tu constates tout le chemin parcouru. « Et moi je suis content que tu sois là. » Elle a tenu sa promesse, celle de ne plus jamais partir, et de rester coûte que coûte à tes côtés, pour le meilleur comme pour le pire. Après un appel tétanisant et de longues années d'absence, elle est là. Elle est enfin là. Terminé les tentes, terminé les virées dans le désert, terminé la douleur de son départ. Et aujourd'hui plus que jamais, tu sais qu'elle ne partira plus. Une page du passé qui se déchire définitivement du livre de votre histoire. Et une toute nouvelle qui s'écrit de vos lèvres scellées, se délaissant pour encore mieux se retrouver. Un baiser qui s'échange en dehors des ruines, loin des regards indiscrets, et libre d'être prolongé encore et encore, sans le moindre risque d'être brutalement interrompu. Un baiser qui recouvre aussi ta peau de centaines de frissons, alors que tu te refuses à être celui qui y mettra un terme. Sans aucun doute impliqué avec dévotion dans l'instant présent, mais avec l'esprit déjà projeté dans la prochaine étape de cette découverte sensuelle. Bouche bien trop tôt délivrée, souffle retrouvé, tu souris à l'évocation de ce sous-entendu devenu écho d'un jour pas si lointain. « Oh, je m'en rends bien compte, j'y pense depuis qu'on a mis les pieds dans l'avion. » Après une première tentative ratée – bien que cette soirée avec Zoe ait été un précieux cadeau – tu crains de ne plus pouvoir tenir encore bien longtemps. T'as besoin de la sentir contre toi, et d'être lié à elle dans la plus étroite intimité. Récupérer les affaires, prendre une douche, et profiter de la soirée, voilà un plan qui te va à merveille. Bien sûr que les aurores boréales c'est chouette, mais là tout de suite, elles ne sont pas ce qui te fait le plus envie. Et c'est sans cacher tes lubriques intentions que tu acceptes de te séparer d'elle, dans l'unique but de pouvoir accéder à la suite le plus rapidement possible. T'es un homme faible et amoureux, pourquoi prétendre te préoccuper d'autres choses que la découverte entière et impatiente de son corps, dont les lèvres ne te suffisent désormais plus.

Six ans. Six ans que t'attends ça, alors autant dire que les bagages n'ont jamais été sortis et montés aussi vite. Ton rangement est militaire : rapide et efficace. Fringues dans l’armoire. Produits d'hygiène dans la douche et sur le lavabo. Et... ah oui, c'est vrai que t'as ramené la fameuse boite de préservatifs du Blue Lagoon. Celle qui vous aura tant torturés, et qui enfin va avoir un autre but que celui de mutuellement vous charrier. « Regarde. » Tout sourire, tu lui montres le jadis objet d'une gentille discorde, pour le poser ensuite sur la table de nuit, symbole de votre victoire. Ce séjour est définitivement une revanche sur tous les précédents travers de votre belle mais frustrante histoire. Cette fois, c'est toi qui vient lui arracher un nouveau baiser – après tout, elle a dit que tu lui plaisais même la gueule cassée – tout en glissant doucement tes mains dans son dos. Une barrière de tissu que tu fais éclater aussitôt, bien déterminé à ne plus laisser qui ou quoi que ce soit se mettre sur le chemin qui vous mènera à la consommation de cette relation. Allez, plus qu'une douche chacun votre tour avant de commencer dignement cette soirée. Elle t'en voudra si tu repousses un peu le repas ? Ou l'observation des aurores boréales ? « Je te proposerais bien de venir avec toi, mais ce serait se gâcher un peu le plaisir. » Ce n'est que partie remise. Etre impatient, oui, mais faire les choses avec précipitation, non. Vous n'avez pas attendu autant de temps pour gâcher maintenant l'instant à coups de frénésie mal venues. Tu tiens à faire les choses bien, pour que tout soit absolument parfait. C'est ni plus ni moins ce qu'elle mérite, un amant avenant et dévoué. Bon, stop,. La douche. Maintenant. Même s'il va falloir qu'elle te ferme la porte au nez pour que tu acceptes de rompre tes multiples baisers.
 
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Layla Cook


Layla Cook

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Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyMer 8 Avr - 0:40


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S’il était un homme faible et amoureux, alors ils étaient bien assortis, parce qu’elle se sentait très faible et très amoureuse, elle aussi, sitôt que leurs regards se croisaient alors qu’ils défaisaient leurs affaires, nourrissant toujours un peu plus cette drôle d’atmosphère fébrile qui se chargeait d’un peu plus d’attente à chaque instant. Des papillons dans le ventre, le cœur qui battait un peu plus vite, alors qu’ils effleuraient du bout des doigts une nouvelle étape d’une longue histoire semée d’embûches. Quelque part, elle n’en revenait toujours pas. De l’avoir perdu, six ans auparavant, puis de l’avoir retrouvé alors que rien ne semblait le permettre. Du chemin parcouru, de cette flamme sous les cendres qui ne s’était jamais éteinte malgré l’absence, les épreuves, les années, malgré elle, même, d’une certaine façon, elle qui avait fait semblant, sans grande conviction, de pouvoir continuer sans lui. De leurs mains qui s’étaient retrouvées, hésitantes, dans cette maison hantée, pour ne finalement plus hésiter du tout quand ils avaient gravi les marches qui les avaient menés à cette chambre. Arrachée à ses pensées par la voix de Floyd, Layla releva le nez de son sac de voyage et, pendant une brève seconde, regarda la fameuse boîte avec surprise, avant de rire, incapable de contenir son hilarité. « Ah oui, quand t’as une idée, tu t’y tiens. » remarqua-t-elle, très amusée par ce rappel et cette promesse tenue – il l’avait bien dit, pour la prochaine fois. Et cette fois, il n’y aurait aucun besoin de la planquer au-dessus d’une armoire. Elle aussi reprit son rangement, bien décidée à en finir rapidement ; c’est vrai, six ans, ils avaient bien assez attendu. Et de mémoire d’adulte, Layla ne se souvenait pas avoir autant anticipé une soirée en tête-à-tête auparavant – un peu parce que ça faisait des mois qu’ils se prenaient les pieds dans le tapis, un peu parce que ça faisait six ans que cet amour au parfum de tout neuf attendait son heure, mais surtout, parce que c’était lui, et personne d’autre.

Voilà, affaires rangées, sacs remballés, et elle passait en revue la liste de ce qu’il leur restait à faire, quand elle se sentit soudain distraite par ce nouveau baiser – encore plus appuyé que le précédent, pour son plus grand plaisir, sans chercher un instant à réprimer les frissons presque électriques qui remontaient le long de son échine au contact des mains de Floyd sur sa peau nue. Un peu trop occupée à étirer ce moment autant qu’il lui était permis de le faire, pressant son corps contre le sien en guise d’encouragement, elle en aurait presque oublié la douche, s’il ne lui avait pas rappelé ce petit détail. « Hmmm, t’es sûr ? » le taquina-t-elle, en acceptant néanmoins de se détacher de lui le temps d’attraper ses affaires – tout ça pour se faire à nouveau kidnapper la seconde d’après, incapable de réprimer un sourire à chaque nouveau baiser volé alors qu’elle l’entraînait gentiment, par le cou, vers la salle de bain… pour finalement poser la main sur son torse et l’empêcher de la suivre un peu trop loin. « No spoilers, on a dit. » Et hop, elle se hâta de se faufiler à l’intérieur et de refermer la porte derrière elle. Fiou. Allez. Plus que deux douches. Un sourire un peu idiot aux lèvres, elle activa la douche, et entreprit de se déshabiller devant le grand miroir mural – et pour la première fois depuis sa visite à ses parents, Layla prit le temps d’inspecter son reflet. Un soupir saupoudré d’un brin de dépit lui échappa, à la vue des marques aimablement laissées par Anansi. Heureusement, elles cicatrisaient vite ; à peine sentait-elle un élancement de temps en temps. Même si elle aurait préféré s’en passer pour ce séjour. Tant pis.

Layla acheva de se débarrasser de ses vêtements de voyage, et entra dans la grande douche à l’italienne, ses muscles pétris de courbatures enfin détendus au contact salvateur de l’eau brûlante. Rien à voir avec le bien-être qu’elle avait expérimenté quelques jours plus tôt, dans une des sources chaudes naturelles de Sitka, où sa connexion au Clear s’était manifestée par elle-même, mais pour les circonstances, ça lui suffisait amplement. Juste ce qu’il fallait pour se mettre dans de bonnes dispositions pour le reste de la soirée. Elle repoussa ses cheveux de ses yeux, se baissa pour ramasser sa bouteille de shampoing… et fronça les sourcils. Sa plaie au mollet s’était rouverte ? Perplexe, elle inspecta sa jambe – et rapidement, bien trop rapidement, élucida le mystère. Oh non. Oh non.

**

Enveloppée dans sa serviette, le dos à la porte et les yeux fixés au plafond, Layla se demandait quel dieu ou quel esprit elle devait maudire pour cette nouvelle épine dans son pied déjà recouvert d’assez d’échardes pour reconstituer une table entière. Evidemment. Evidemment que rien ne pouvait aller comme ils le voulaient. Evidemment qu’il fallait un dernier pied de nez au moment où rien, rien à part peut-être une météorite n’aurait pu maintenant les empêcher de laisser libre cours à leurs sentiments, leurs envies, et leur amour qui n’avait plus envie de se contenter du minimum. L’abattement était bien la dernière chose qu’elle s’était attendue à ressentir pendant ce voyage, et pourtant. Et encore pire, maintenant, il fallait l’annoncer à Floyd. Se mordant la lèvre inférieure, elle étouffa un grognement de frustration, et se décida, à contrecoeur et un peu la mort dans l’âme, à entrouvrir la porte pour y passer la tête et les épaules. « Floyd ? » appela-t-elle. Nooooon elle ne voulait pas lui dire. Et, comédienne de pacotille qu’elle était, son appréhension était sûrement lisible à dix kilomètres sur son visage. Elle attendit qu’il se soit approché, l’aveu coincé dans sa gorge. Allez. De toute façon, c’était inévitable. « … est-ce que tu peux aller à la pharmacie, je m’attendais pas à avoir mes règles mais elles sont en avance, ou en retard, bref elles sont là, désolée. » Merci Brainiac et ces six mois de stress intense qui avait dû foutre en l’air son pauvre organisme. Vraiment, elle en venait à croire que la série noire ne s’arrêterait jamais.


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Floyd Lawton


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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyJeu 9 Avr - 23:38


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Est-ce que t'es sûr ? Avec les mains baladeuses et les lèvres audacieuses, non, pas vraiment. C'est ton corps tout entier qui appelle désespérément le sien, incapable de tenir un jour de plus sans en connaître les moindres détails – surtout les plus intimes. Six ans à serrer une ceinture qui n'avait rien de chaste. Point culminant d'une relation qui s'est faite trop longtemps désirée. Alors non, définitivement, tu n'es sûr de rien. Et quand elle t'attire vers la salle de bain, t'aurais été prêt à envoyer par la fenêtre ce qu'il te restait de patience, si elle n'avait pas mis elle un stop. Sourire aux lèvres, bien qu'un peu frustré, tu lèves les mains pour faire preuve de bonne foi. Okay, très bien, tu touches plus. Porte refermée, tentation éloignée, tu restes dans la chambre pour attendre ton tour. Allongé sur le lit, sage comme une image, tu tâches de faire taire la nervosité qui cherche à se faufiler entre l'excitation et la fébrilité. Comme un adolescent sur le point de le faire pour la première fois. Et peut-être que c'est un peu le cas, puisque chaque relation est différente, unique. Vous, d'autant plus, avez eu le temps de l'imaginer cette nuit là, au cours de ces nombreuses années à fantasmer des retrouvailles sûrement parfaites dans votre esprit un peu trop optimiste, mais sans trouver le courage de faire le premier pas en dehors de vos songes éphémères. Aujourd'hui, ça n'a plus rien d'un mirage d'une relation abîmée, mais bel et bien l'aboutissement d'efforts et de confessions qui auraient pu sonner plusieurs fois le glas de votre belle histoire. Belle, ça oui, et malgré les quelques faux pas qui ont parsemé sa marge. Une beauté qui va se transformer en apothéose cette nuit, sous une pluie de feux d'artifices, et pas une seule seconde tu ne prétends avoir d'autres intentions que celle de l'aimer pendant des heures. Aussi longtemps que ton souffle le permettra. Aussi longtemps que la lune brillera. Vous avez tant à rattraper. Tant à découvrir. Elle est longue, cette douche. Et elle sera longue, la tienne. T'as le cœur qui pleure de l'attendre, et le corps en ébullition à force de laisser voler tes pensées vers de lubriques contrées.

Elle t'appelle, Layla, et dès lors que tu te redresses, tu vois sur son visage que quelque chose ne va pas. Elle est accablée. Désespérée. Tout l’inverse de ce qu'elle devrait ressentir dans cet endroit paradisiaque avec enfin l'opportunité de profiter l'un de l'autre sans personne pour faire éclater votre bulle de jeunes amoureux. Okay, alors maintenant quoi ? Sa blessure qui lui fait mal, peut-être ? Le seul scénario acceptable dans ce qui doit absolument être une soirée parfaite, après toutes les embuches qui vous ont déjà bien trop écorchés. Inquiet, tu te lèves rapidement et te rapproches pour connaître la raison de ce dépit marqué profondément sur ses traits, tout en la redoutant horriblement. Ce qu'elle va t'annoncer, tu le sais, ne va pas te plaire. Alors tu serres les dents, attendant que le couperet tombe. Et quand il tombe, brutalement, tu restes figé, le regard fixé dans le sien, mais le corps incapable d'exprimer quoi que ce soit. … Ses règles ? C'est une blague, pas vrai ? Ça ne peut pas être autre chose, quelles sont les probabilités qu'après six ans d'attente, ce soit maintenant au tour de Mère Nature de vous mettre des bâtons dans les roues ? La vie ne peut pas être aussi cruelle, hein ? « Pardon ? » Qu'elle pardonne ton incompréhension, il y a encore quelques minutes t'étais pas loin de la prendre avec elle, cette douche, et là, soudainement, elle t'annonce que tu ne pourras finalement pas toucher à l'objet de toutes tes convoitises ? Respire, Floyd. Tant pis. Ce sera pour la prochaine fois. C'est en tout cas ce que tu te répètes inlassablement pour que l'idée te rentre dans le crâne. A force, tu finiras peut-être par l'accepter. Mais en attendant, c'est contre la porte en bois que tu viens frapper ton front de plusieurs coups de désespoir. « Okay. » Long soupire. Tu te sens vide. Vidé et terriblement blasé par l'acharnement de cette force toute puissante et beaucoup trop injuste. La pharmacie, d'accord. En espérant que l'air frais t'aidera à reprendre tes esprits, et surtout, à éteindre le feu qui brûlait déjà dans ton bas ventre.

C'est en pilotage automatique que tu te rends vers la supérette la plus proche, après avoir glissé quelques euros dans la poche de ton jogging. Effectivement, le froid calme tes ardeurs qu'il fallait urgemment éteindre, mais la frustration, elle, n'a jamais été aussi grande. Et tu devines qu'il en est de même pour elle, seule dans la salle de bain, face au miroir et à cette foutue fatalité. Bien évidemment, ça ne vous empêchera pas de passer de merveilleuses vacances, simplement, ce n'est pas exactement celles que t'avaient imaginées. Vous le méritiez, pour une fois, que tout soit exactement comme vous l'espériez. Mais non. Encore raté. Dans la petite supérette du quartier, tu te rends donc au rayon hygiène pour acheter l'indispensable à Layla, puis, le cœur lourd ayant besoin d'être allégé, tu récupères aussi plusieurs bouteilles d'alcool. Pour faire passer la pilule. Le combo des deux t'attire d'ailleurs un regard navrée et plein de sympathie de la caissière, réconfort que tu prends avec plaisir tant tu te sens encore abattu. « Ouais, la vie est dure parfois. » Mais faut aussi relativiser, qu'est-ce que cette nouvelle épreuve en comparaison de tout ce que vous avez déjà affronté ? Vous allez vaincre, comme toujours, et votre découverte ultime ne sera que d'autant plus belle. Ouais, t'essayes de voir tout du bon côté. Après tout, vous êtes dans un pays magnifique, en tête à tête, et rien ne pourrait réellement gâcher ça. Vous trouverez d'autres moyens de vous amuser, t'as l'imagination fertile quand il s'agit de tromper l'ennemi. De retour au chalet, tu remontes dans la chambre, puis frappes à la porte de la salle de bain pour lui confier le sésame. Ou plus justement, la boite des enfers. « J'ai ramené aussi quelques bouteilles pour plus tard. » Qu'elle saura apprécier tout autant que toi, t'en es certain. Avant qu'elle ne referme la porte, tu lui souris, soucieux de lui montrer que t'es évidemment profondément frustré, mais pas non plus dégoûté par la tournure des événements. C'est pas grave. T'es avec elle, c'est tout ce qui compte. Vous aurez d'autres occasions d'aller jusqu'au bout de cet amour.
 
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+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
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+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptySam 11 Avr - 16:26


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Au moins, elle n’était pas toute seule dans son désespoir et sa frustration – même si elle aurait préféré qu’il ne risque pas le dommage cérébral en cognant son front contre la porte de la sorte, mais au moins le message était clair. Sans surprise, ils avaient eu les mêmes idées, les mêmes attentes, la même impatience, et maintenant, ils avaient droit à la même déception. Toujours ensemble, toujours en équipe, même quand ils s’en passeraient bien. Et Layla s’en sentit d’autant plus mal et coupable, même si ça n’était pas vraiment de sa faute ni de son ressort, qu’il partit accomplir sa mission sans ajouter grand-chose, visiblement la mort dans l’âme. Et elle, elle resta là, toute seule dans sa salle de bains en refermant la porte derrière elle, avant de croiser le regard de son reflet dans le miroir. « Tu pouvais pas attendre une semaine, hein ? » maugréa-t-elle sans savoir si elle maudissait son corps, Mère Nature, Brainiac, ou les trois à la fois. D’accord, ni elle ni Floyd n’étaient des enfants de chœurs, mais est-ce qu’ils ne l’avaient pas un peu mérité, de profiter de ce séjour comme ils l’entendaient ? Tourner la page d’un nouveau chapitre de leur histoire, ne plus avoir à mettre de frein à des désirs qui s’étaient fait tellement évidents ces derniers mois, c’était tout ce qu’elle demandait, sans avoir à porter l’énième responsabilité d’un retard d’échéance. Layla médita un instant, ruminant sur ce nouveau coup du sort particulièrement injuste, puis laissa échapper un long soupir contrit. Tant pis. De toute façon, ils n’avaient pas d’autre choix que de composer avec. Et s’il y avait bien une chose à laquelle ils commençaient à être plus que rôdés, c’était faire contre mauvaise fortune bon cœur. Elle n’avait plus qu’à espérer qu’une petite balade dehors achèverait de convaincre Floyd de voir les choses sous cet angle, après un énième échec à la longue liste de leurs ratés plus ou moins spectaculaires.

Peinant encore à accepter cet état de fait, elle entrouvrit la porte à nouveau pour récupérer son achat avec un merciiii reconnaissant – peut-être qu’ils n’avaient juste pas de chance avec les boîtes, en fait, à méditer – et, aussi, arquer un sourcil avant de lui retourner son sourire, un peu piteuse et désappointée. Mais au moins, un peu moins au fond du trou que pendant son absence. « Je pense que tu peux même déjà en ouvrir une. » rétorqua-t-elle – oui l’alcool faisait définitivement partie intégrante de la célèbre stratégie contre mauvaise fortune bon cœur – avant de refermer doucement la porte derrière elle. Bon, la soirée ne se passerait pas comme prévu, mais elle se passerait quand même, et elle se passerait bien. Alors, plutôt que de ressortir chercher un jean et un pull, elle décida de s’en tenir à son idée première. Mère nature ou pas mère nature, il ne s’agissait pas moins de leur première vraie soirée de couple – ailleurs que sur une Terre dévastée par les conflits, évidemment – et, pour avoir longtemps attendu ce moment, elle avait envie de marquer le coup. De rendre à leur tout nouveau couple un semblant d’air de normalité dont ils avaient été si longtemps privés, en s’amusant maintenant à jouer les codes d’un processus de séduction dont ils avaient allègrement brûlé les étapes. Maintenant qu’ils avaient la certitude que ni la Suicide Squad ni personne d’autre ne constituerait une menace permanente, ils pouvaient prendre le temps de se plaire, et de se re-plaire, même si c’était un peu de la triche en sachant que la partie était déjà gagnée. Rapidement, Layla s’habilla, prit le temps de sécher sa longue tignasse blonde, et de se maquiller légèrement. Leurs plans étaient peut-être contrecarrés – mais hors de question qu’ils ne profitent pas de tout ce qu’ils avaient à découvrir d’autre.

C’est rassérénée qu’elle sortit de la salle de bains, vêtue d’une robe noire très simple, à manches longues, près du corps, et dont la coupe courte mettait surtout l’accent sur ses longues jambes d’athlète – le genre de tenue qu’elle n’avait à peu près jamais eu l’occasion de porter depuis leur rencontre il y a six ans, mais puisqu’il fallait une première fois à tout, elle avait décidé que cette soirée était l’occasion parfaite pour rectifier la trajectoire. Même sans finir par la retirer, cette robe, de la façon dont elle l’avait imaginé. « La place est libre. » annonça-t-elle en adressant un sourire à Floyd – un sourire qui voulait dire, pari relevé, s’il ne se laissait pas abattre par ce retournement de situation, alors elle non plus. Après avoir abandonné ses affaires de voyage sur son sac défait, elle pivota sur ses talons et rejoignit sa gueule cassée préférée, en glissant ses bras autour de sa taille. « Je sais que le monde est ligué contre nous, mais ce n’est pas une raison pour encore plus t’abîmer la tête. » remarqua-t-elle en contemplant son visage, qu’il serait quand même dommage de marquer encore plus. « J’ai un plan à te proposer pour rattraper le coup. » Parce que cette soirée serait la leur quand même, et sonnerait le tocsin d’un renouveau paisible et chargé de bons auspices. Dans ce décor paradisiaque, elle refusait qu’il en soit autrement. « Tu vas prendre ta douche, et pendant que tu fais ça, je nous trouve et nous réserve un restaurant pas loin, j’ai vu un guide de bonnes adresses en bas. Et après, on revient ici, et on ouvre une bouteille devant la cheminée, ou sous les étoiles. Ou les deux. » Et que le temps d’une soirée, ils effacent d’un coup d’éponge les douleurs de ces derniers mois. Pour retrouver leurs marques ensemble, et commencer le long processus de guérison. Pour une amitié sacrifiée à l’autel d’Amanda Waller, pour Eddie, pour toutes ces cicatrices encore à vif mais qui, soignées à deux, faisaient déjà beaucoup moins mal. « On va l’avoir quand même, notre séjour rien qu’à nous. Promis. » ajouta-t-elle sans chercher le moins du monde à ne pas se perdre dans ses yeux.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyMar 14 Avr - 21:38


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Avec ta gueule cabossée, vous avez vraiment des allures de Belle et de Bête. C'est en tout cas ce que tu te dis toi, quand tu la vois sortir de la salle de bain, parfaitement apprêtée, dans une robe magnifique qui te laisses un instant troublé. Layla, t'as plutôt l'habitude de la voir dans des tenues militaires ou des fringues de tous les jours. Des choses simples, qui n'enlèvent bien évidemment rien à son charme, mais incomparables à ce qu'elle porte ce soir. Et voilà que tu souris comme un benêt. Conscient de la chance d'avoir su ravir le cœur d'une femme comme elle. Tu la trouvais déjà fortement à ton goût la veste recouverte de poussière et les boots un peu abîmées, alors là, que dire ? « T'es belle. » Comme ça, simplement, parce qu'il n'y a pas d'autres mots pour décrire justement les battements erratiques de ton palpitant amoureux. Vous avez franchi une nouvelle étape, celle de la normalité, et peut-être bien la plus effrayante. L'adrénaline, la vitesse, l'hors du commun, ce sont des concepts que vous maitrisez à la perfection, après avoir écrit la première page de votre histoire pendant une guerre, puis l'avoir concrétisée dans une autre. Mais maintenant qu'il ne reste plus que vous deux, sans pluie de bombes ou d'ennemis qui veulent votre mort, comment vous allez vous en tirer ? Etes-vous réellement faits pour cette banalité ? C'est une question que tu t'es posée quand vous avez décidé de venir ici, mais désormais tu en connais la réponse, avec une certitude qui n'a d'égal que ton amour pour elle. Bien sûr que vous allez vous accoutumer à ce nouveau mode de vie. T'en es même déjà accro. N'avoir qu'à se soucier de son bien être, ou du nombre de bûches à aller couper pour la cheminée. Tu pourrais rester des mois et des mois dans cet endroit coupé de tout, car tu sais qu'il te faudra des années pour espérer seulement effleurer tout ce qu'il y a découvrir de ta partenaire.

Restaurant en tête à tête et quelques verres savourés dans cet endroit romantique ? Il te plait, le plan B. Ce n'est peut-être pas celui que tu espérais après avoir déjà passé six ans à attendre une évolution plus charnelle de votre relation, mais quand il s'agit de Layla, tu serais prêt à aller n'importe où pour faire n'importe quoi. Si sa présence est à tes côtés, alors tu seras forcément le plus heureux des hommes, c'est aussi simple et niais que ça. Un homme frustré, mais un homme heureux. « C'est un programme qui me plait bien. Même si te voir dans cette robe sans pouvoir l'enlever ensuite reste une petite torture. » Un dépouillement injuste que tu viens faire définitivement taire contre ses lèvres. Au moins, ce qui est certain, c'est que tu pourrais passer toute ta soirée à l'embrasser sans t'en lasser, et c'est plutôt une belle façon d'oublier un peu le reste, tout en te contentant déjà du meilleur. Etre privé ne veut pas forcément dire être sage, pas vrai ? « Et je vais savourer chaque seconde. » Allez, adieu cet énième échec, et bonjour à tout ce que vous allez pouvoir faire à la place. Manger au restaurant. Découvrir la région. Faire un tour en traineau. Dévaler les pentes. Peut-être que c'est pas si mal, finalement, de devoir décocher vos sessions au lit de la liste, ça vous laissera plus de temps pour le reste. Parce qu'en toute honnêteté, t'y aurais probablement accordé un peu trop d'énergie, au sport de chambre, au dépend des pistes de ski. Et que l'on te pardonne ta lubricité, mais tu penses l'avoir suffisamment muselée pour ne plus prétendre aujourd'hui ne pas encore être arrivé au bout de ta patience. « Bon, je file la prendre cette douche. » Dernier bref baiser sur ses lèvres, puis tu récupères tes affaires avant de t'enfermer à ton tour dans la salle de bain. L'eau sur ta peau, choisie volontairement un peu froide, te fait un bien fou. Aussi bien pour le corps que pour l'esprit. Tous les deux un peu trop échauffés, et qui avaient urgemment besoin d'être rafraîchis.

C'est toi aussi avec un bel effort vestimentaires que tu fais ton retour dans le salon. Bon, rien de bien extraordinaire, un pantalon noir, une chemise noire, et des chaussures de la même couleur. Sobre, mais classe. Une tenue qui s'accorde bien à la robe de Layla, dont les longues jambes incroyables n'ont toujours pas cessé de te faire tourner la tête. « Alors ? » Tu lui fais entièrement confiance, à ta partenaire, pour vous avoir trouvé le restaurant idéal pour ce premier vrai rendez-vous. Sans pression aucune. Enfin, si, quand même. T'es toujours un peu nerveux, parce que soucieux de tout faire pour que cette soirée soit aussi parfaite qu'elle puisse l'être. Et d'ailleurs, t'as un petit quelque chose pour elle, avant que vous ne partiez. « J'ai un cadeau pour toi. C'est vraiment pas grand chose, mais ça m'a fait penser à toi quand je suis passé devant. Et comme on a pas pu fêter ton anniversaire, je me suis dis que ce soir était la bonne occasion pour te le donner, et rattraper tout ça. » La petite boite que tu lui tends ne trahi en rien ce qui se trouve à l'intérieur. Mais qu'elle se rassure, tu la connais assez pour savoir ce qui serait susceptible de lui plaire. Ça n'a rien d'un bijou en or ou en argent qu'elle devra systématiquement enlever lors de ses excursions maritimes. Non, ce que t'as trouvé, c'est un bracelet de corde avec une ancre en guise de fermoir. Simple, mais qui lui correspond bien mieux qu'un cadeau hors de prix dont elle ne serait quoi faire. Maintenant, tu ne peux penser à la mer sans penser ensuite à elle. C'est son environnement, sa nature, même. Et puis, il y a cette ancre, symbolique d'une relation qui aura été longtemps malmenée par la houle, mais qui est désormais là pour durer. Elle n'ira nulle part. Toi non plus. Alors votre ancre, vous pouvez la jeter, et rester où vous êtes, ensemble, aussi longtemps que vous le pourrez. « Joyeux anniversaire un peu en retard. » C'est trop romantique ? Trop kitch ? Trop autre chose ? Mains dans les poches de ton pantalon, t'essayes de paraître flegmatique, bien que ce soit en vérité tout le contraire. Bon, il va définitivement te falloir un peu de temps avant de reprendre les habitudes de couple normal sans te sentir parfaitement ridicule.
 
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
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+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
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+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyVen 17 Avr - 18:09


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Boom, touché. Et c’est sans doute un peu ridicule à son âge, mais elle avait été un peu anxieuse, mine de rien, à se demander si elle allait lui plaire tout en sachant très bien qu’à priori, oui, elle arrivait à lui plaire – mais il y avait une telle différence, un tel grand écart, entre tout ce qu’ils avaient connu jusqu’ici, et tout ce qu’ils avaient commencé à toucher du doigt en à peine deux heures de présence dans ce chalet. C’en devenait rapidement vertigineux – et si lui avait dix ans d’expérience dans ses bagages, Layla aurait été incapable de se souvenir quand était la dernière fois qu’elle avait sciemment cherché à assurer autant sur tous les plans. Il était où, l’équilibre ? Elle avait oublié les étapes qui suivaient une séduction réussie, elle qui avait longtemps mis un point d’honneur à se désintéresser de ses relations avortées sitôt qu’elles prenaient un tournant trop sérieux. Mais un sourire, un compliment, un baiser volé, et Floyd réussissait à balayer ses angoisses d’adulte pas tout à fait fonctionnelle. Ce qu’ils allaient pouvoir construire exactement tous les deux, elle n’en savait rien – mais elle savait que c’était avec lui qu’elle voulait le faire, et ça lui suffisait amplement, pour le moment. Même si on leur mettait encore des bâtons dans les roues, même si son propre aveu d’amoureux frustré lui arracha un sourire contre ses lèvres – ça oui, ils allaient en profiter. Hors de question qu’il en soit autrement. Même s’ils devaient prendre tous les chemins détournés possibles et imaginables pour y arriver, Layla sentait qu’à eux deux ils auraient bien assez d’imagination pour pallier à ce qu’il pourrait leur manquer. « C’est ça, mets-moi dehors. » plaisanta-t-elle en le lâchant à contrecoeur – mais elle avait une mission, maintenant, alors elle consentit à le laisser se doucher pour s’atteler aux préparatifs de leur fameux plan B.

Quelques recherches dans leur nouveau salon et un coup de fil plus tard, elle venait tout juste de raccrocher quand Floyd réapparut dans la pièce, et elle releva les yeux de son guide marqué d’un coup de stylo et oublia momentanément ce qu’elle allait dire, trop occupée à admirer son partenaire et refuser de réprimer le sourire séduit qui vint ourler ses lèvres. « Alors je ne crois pas t’avoir déjà vu aussi élégant, et t’es beau, toi aussi. » Comment ça, ça n’était pas du tout la question ? « J’ai réservé, c’est à vingt minutes en prenant la voiture. On va tester la cuisine finlandaise. » Un drôle de pari, mais puisqu’ils avaient un historique clairement marqué par les défis en tout genre, interdiction de ne pas relever celui-là. Mais puisqu’ils parlaient de surprise, c’est l’expression qui se peignit sur son visage alors que Floyd confessait en avoir une pour elle – avant d’être remplacée par la curiosité, puis un sourire touché, et un peu amusé, lorsqu’elle sortit le bracelet de sa petite boîte. Comme toujours, il savait viser juste, Floyd. « Je l’aime beaucoup. Merci, partenaire. » sourit-elle en attrapant délicatement le col de sa chemise pour l’attirer à elle et le remercier à bouche contre bouche. Ca, c’était un exercice dont elle était à peu près sûre de ne jamais se lasser. « J’ai quelque chose pour toi aussi, mais c’est encore en préparation à Morro Bay. Tu l’auras la prochaine fois. » promit-elle, en maudissant un peu la lenteur inhérente aux lendemains de catastrophes planétaires. Mais elle n’avait pas oublié, elle non plus. Elle était même aussi nerveuse que lui, mais au moins, elle avait un délai avant de se jeter à l’eau. Elle laissa Floyd lui attacher son nouveau bracelet, et lui tendit son manteau pour sortir braver le froid lapon. « On y va ? »

Bras dessus bras dessous, ils avaient abandonné la voiture sur un parking et traversé la rue principale du village d’Ivalo pour pousser la porte du restaurant, déjà assiégé par les couples et les familles, mais suffisamment grand et espacé pour leur garantir un minimum d’intimité et de confort. Le serveur et son accent prononcé les mena à leur table, non loin d’une cheminée – Layla en venait à se demander si la Finlande était aussi le pays des cheminées – et juste à côté d’une belle baie vitrée donnant sur la rivière qui s’écoulait joyeusement en contrebas. Après quelques minutes à s’amuser à déchiffrer la carte avec l’aide de leur serveur, ils passèrent commande, accusèrent réception de leur bouteille de vin – après tout, ils avaient dit qu’ils en auraient besoin – et, une fois en tête à tête pour de bon, Layla fit doucement tinter son verre contre celui de Floyd. « A nous. » sourit-elle. « Et à notre premier vrai rendez-vous officiel. Même si on a dû aller jusqu’à l’autre bout du monde pour l’avoir. » Qu’elle avait été longue, la route parcourue – mais maintenant qu’ils étaient là, qu’est-ce qu’elle en avait valu la peine. Le menton dans la paume de sa main, elle n’avait plus aucun scrupule à le regarder, son amoureux, selon les mots de Zoe. « Est-ce que t’es nerveux, toi aussi ? » demanda-t-elle, peut-être un peu abruptement, un peu franchement, mais elle n’avait pas envie de tourner autour du pot indéfiniment. Et puisqu’ils s’étaient promis de ne plus se cacher quoi que ce soit, autant commencer quelque part. « Ca fait trois mois qu’on a décidé d’être ensemble, mais avec tout ce qu’il s’est passé, c’est comme si c’était vraiment notre première soirée. Et même là-bas, c’était difficile d’imaginer à quoi on pourrait ressembler une fois de retour. » Parce qu’essayer d’imaginer ce qui n’était alors qu’un hypothétique peut-être avait quelque chose de douloureux, ils avaient préféré vivre au jour le jour, sans faire plus de plans que nécessaire sur l’avenir. Et maintenant qu’il était là, l’avenir ? Il était plein de points d’interrogations – mais ils avaient pour eux l’avantage d’être des professionnels de l’improvisation, et malgré le changement radical de contexte, elle avait une entière confiance en Floyd, et en son goût de l’aventure, pour relever le défi avec elle, à leur façon : un peu n’importe comment, mais toujours à deux. « Est-ce que c’est le moment pour commencer, d’ailleurs ? Par exemple, te demander ce qui t’insupporterait dans ton couple ? Ou est-ce que c’est trop tôt pour ce genre de chose ? » demanda-t-elle, en croisant les mains sous son menton, une lueur malicieuse dans le regard. Elle n’y connaissait rien, au jeu du couple, alors autant mettre les pieds dans le plat directement, avec humour, pour ne pas gâcher leur soirée en y ajoutant trop de pression. Tant qu’ils pouvaient rire, rien ne constituerait de trop grand obstacle.

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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyDim 19 Avr - 20:35


in the deep dark where we trod the buried grass


Bingo, Lawton, tu viens de faire d'une pierre deux coups. Et peut-être même que ton allure marque encore plus de points que le cadeau improvisé de dernière minute, trouvé sur ton chemin retour d'Afghanistan. Rien de bien étonnant, tu n'as jamais été très doué pour trouver les présents idéaux, et nombre de fois Zoe et Susan s'en sont retrouvées désemparées à l'ouverture des paquets que tu leur tendais. Tu peux pas être doué dans tout, d'accord ? Chacun son domaine. Toi c'est de ne jamais manquer ta cible, d'être un matheux de compétition, d'autres c'est d'être bon pour dénicher le cadeau parfait. Mais elle sourit, Layla, alors c'est que tu ne dois pas être si mauvais que ça, finalement. Docile petit-ami, tu te laisses entrainer par le col, magnifiquement remercié d'un baiser que tu aurais aimé faire durer un peu plus longtemps. « Quoi ? T'as un cadeau pour moi et t'oses jouer la carte du suspense ? C'est moche. » Tu ne rigoles qu'à moitié, car ton incapacité à choisir correctement n'a d'égal que ton excitation à ouvrir les tiens. Et si celui-ci vient de Layla, tu sais déjà qu'il te plaira. Il y a bien longtemps que tu n'avais pas reçu quoi que ce soit de qui que ce soit, difficile donc de masquer tes traits enjoués de gamin la veille de Noël. Mais tu joueras le jeu, et prendras ton mal en patience jusqu'à votre retour à Morro Bay. Tout aussi impatient de découvrir le restaurant qu'elle a choisi, tu lui attaches son bracelet marin, avant d'embarquer ta veste, en route vers votre destination. Vingt minutes plus tard, vous entrez dans une vaste salle tamisée, bien remplie, où les effluves de chaque assiette déjà servies creusent encore un peu plus ton estomac – en pleine famine après les mets plus que moyens proposés par la compagnie aérienne. Dans cette normalité sidérante vous avez l'air tout aussi banal, et c'est un sentiment que tu caresses avidement, après avoir traversé tant de guerres et d'obstacles, que ce soit sur l'allée de votre histoire, ou celle de l'humanité toute entière. Ta seule préoccupation, ce soir, est de choisir un plat parmi la dizaine proposée par le serveur, tous plus alléchants les uns que les autres. Et oui, c'est toi le chiant qui met cinq minutes à poser plein de question pour être certain de faire le bon choix. Un premier plat finlandais, ça ne se choisit pas n'importe comment.

Le tintement de vos verres qui s'entrechoquent t'arrache un franc sourire, mais oui, tu ne peux le nier, tu te sens tout aussi nerveux qu'elle. Ton quotidien, avant de la retrouver, consisté à voyager aux côtés d'une équipe de criminels pour sauver le monde, chair à canon d'une sociopathe au complexe de Dieu prononcé. Ces cinq dernières années, t'as plus été Deadshot que Floyd Lawton, et quelque part, ça te convenait parfaitement ainsi. Sous le masque, la vie te semblait un peu moins difficile que découvert face au miroir. L'homme souffrait perpétuellement, perdu dans une existence en berne, mais le mercenaire, lui, gardait toujours l'esprit occupé. De quoi effacer pendant quelques heures les ratures sur l'ardoise du passé, tout en alimentant une dangereuse et logique dépendance à ton alter ego. Avec elle, ce n'est pas compliqué de s'en débarrasser, mais il n'empêche que tu ne sais plus bien ce que c'est que de se comporter comme le commun des mortels. D'être un homme amoureux, au restaurant avec celle qui l'aime, à planifier une nouvelle vie à deux, et non pas sur le terrain à te battre pour un monde auquel tu ne crois même plus. T'as l'impression que ton expérience de dix ans ne te sera d'aucune utilité ce soir, et c'est entièrement nu et fébrile que tu te présentes à elle, main tendue, pour l'emmener avec toi vers le grand et mystérieux voyage que ce sera votre relation. « Je suis super nerveux. » Et c'est sans artifice que tu lui avoues, de toute façon conscient qu'elle aurait fini par s'en rendre compte d'elle-même à un moment donné. Que ce soit par la faute de ton air un peu béat quand tu la regardes, parfois aussi subtil que le loup de Tex Avery, ou dans la trahison de cette jambe qui s'agite sous la table. Qu'elle se rassure, Layla, tu te sens terriblement bien. Et c'est précisément parce que tu te sens terriblement bien que tu ne sais comment canaliser ce bonheur inespéré. « Je crois que j'avais envie de ça depuis la fête foraine, et maintenant que c'est enfin arrivé, je me sens à la fois heureux, surexcité et plein d'appréhensions. C'est pas ma première relation amoureuse, mais honnêtement, c'est comme si. » Rien de plus normal, finalement, surtout pour un couple comme le vôtre qui aura tant bataillé pour en arriver là. Votre histoire est née il y a six ans, mais quelque chose de très particulier s'est passé lors de la soirée de vos retrouvailles, et que tu qualifierais, personnellement, de certitude à vouloir être avec elle, aussi longtemps que possible.

Elle commence fort, Layla, avec cette entrée peu commune et fracassante dans le vaste océan de votre nouvelle relation, mais qui t'amuse assez pour te faire rire de bon coeur. Ce qui t'insupporte, hein ? Voilà une question compliquée, qui demande un peu de réflexion. Alors tout en plongeant dans tes pensées, rembobinant la bande de ta propre vie, tu attrapes l'une de ses mains pour doucement la caresser avec ton pouce. « Ne pas me sentir à ma place. Ou avoir l'impression de trop en prendre. J'ai besoin de communication, de savoir ce que l'autre pense, ce qu'il ressent. Etre en couple, c'est être sur la même longueur d'onde, pas vrai ?  A quoi bon être à deux si c'est pour continuer d'envisager les choses égoïstement. » Sans être forcément tout le temps d'accord avec l'autre ou approuver toutes ses décisions, bien évidemment. Tout est une question de dosage. La communication et la confiance sont les bases d'une relation durable, et pour toi, l'absence de l'un ou de l'autre pourrait sonner le glas d'un avenir en commun. Mais tout ça, avec elle, tu ne sais que tu n'as pas à t'en faire. La confiance, vous l'avez depuis longtemps, grâce à ces mois à veiller l'un sur l'autre en terrain ennemi, et la communication, et bien, après l'épisode douloureux sur New Themyscia, où tu as appris la vérité sur Ocean Master, tu doutes que l'erreur ne se produise une seconde fois. Sur une note un peu plus légère, tu ajoutes : « Et j'aime pas être réveillé trop tôt. » Sale habitude d'un garçon célibataire depuis trop longtemps. « Enfin, tout dépend de comment on me réveille. » Sourire provoquant qui en dit long sur des arrières pensées qu'elle n'aura aucune peine à deviner. « Et toi ? Qu'est-ce que je ne dois surtout pas faire ? » Coupés par le serveur qui vous apporte vos plats, vous vous autorisez quelques secondes de dégustation avant de reprendre la discussion. Mon dieu, que c'est bon. La cuisine finlandaise est déjà totalement approuvée. « Tu te souviens qu'à notre rencontre tu pouvais pas me supporter ? Ce que t'étais ronchonne à cette époque. T'avais aucune envie d'être là, mais au final, c'est pas si mal ce que t'as trouvé, non ? » En l'occurence, toi, évidemment. Vous avez trouvé l'amour là où il n'aurait jamais dû avoir sa place, pour plein de raisons différentes, et ce soir, vous célébrez sa victoire.
 
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Layla Cook


Layla Cook

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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyMar 21 Avr - 23:44


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Il était beau, le souvenir de la fête foraine, et Layla sentit un nouveau sourire venir éclairer son visage alors que les images de cette improbable soirée dansaient dans sa tête avec la légèreté des ailes d’un papillon. Elles n’avaient pas été faciles de bout en bout, cette soirée et cette nuit, et elle se souvenait autant des rires que des larmes, mais si on lui posait la question aujourd’hui, et si on la lui reposait dans six ans, elle répondrait invariablement que cette soirée de retrouvailles était l’un de ses plus beaux souvenirs. Et indéniablement l’un de ses plus beaux souvenirs avec Floyd. Son départ d’Afghanistan aurait dû marquer un nouveau départ, mais il n’avait été que le début d’une interminable agonie, amputée d’un partenaire devenu comme un second poumon indispensable pour respirer. Cinq ans d’errance dans un état d’abrutissement douloureux, une anesthésie ratée, jusqu’à ce qu’il ne réapparaisse, miraculeusement, sur cette plage, et sur ce foutu ponton. Elle aussi, elle l’avait voulue, cette vie à deux, sans oser la formuler, sans oser l’extraire du typhon d’émotions et de bouleversements que son retour fracassant avait provoqué en elle. Elle non plus, elle n’avait pas voulu se contenter de ces rencontres inopinées et toujours trop courtes, mais il y avait tant eu à reconstruire, de leurs quatre mains déjà abîmées, qu’elle n’avait pas osé y croire trop vite. Mais Floyd était resté, lui aussi – sinon physiquement, au moins pour le reste. Il n’était pas reparti en lui prenant son oxygène. Il n’avait pas disparu en la laissant dans le froid et l’obscurité. Malgré les silences, même malgré son mensonge, même malgré la Suicide Squad, et tous les jours, cette dernière année, elle s’était prise à soupirer de soulagement chaque fois qu’elle avait eu de ses nouvelles, chaque nouveau jour où quelqu’un, ou quelque chose, n’avait pas réussi à le lui arracher. Et qui pouvait savoir combien de temps ils auraient encore ? Elle était là, leur seule incertitude – mais sa plus grande certitude, dans cette toute nouvelle aventure qui s’ouvrait devant eux, c’était qu’à partir de maintenant, chaque moment passé avec lui aurait la même intensité et la même beauté absurde que cette étreinte salvatrice sur la plage de Morro Bay. Cinq ans qui s’étaient écrasés et compressés en une seule seconde, et encore un an à retrouver leur équilibre alors que toutes les règles du jeu avaient changé. Et ils avaient gagné. Impensable, mais ils avaient gagné.

Oui elle commençait fort, mais les jeux et la compétition avaient toujours fait partie de leur dynamique, alors elle avait soupçonné qu’il ne s’en offusquerait pas, et elle avait eu raison, songea-t-elle avec attendrissement, sa main dans la sienne, alors qu’elle l’observait réfléchir avec son air très concentré. Et elle prit note dans sa tête, attentive pendant son énumération, prudente de ne pas l’interrompre non plus, et songeant que c’était une impression bien étrange, ce sentiment qu’ils maîtrisaient déjà tout ça et qu’en même temps l’apprentissage ne faisait que commencer. La communication, l’écoute, ils savaient indéniablement faire, et les secrets, ils avaient appris leur leçon, après Metropolis pour l’un, New Themyscira pour l’autre. Mais s’accorder assez place, mais aussi pas trop, négocier cet espace pour eux qui ont toujours été dans l’excès, comment est-ce qu’ils allaient s’y prendre exactement ? Est-ce qu’il y avait une différence, entre ce qu’ils avaient en Afghanistan, à New Themyscira, et ce qu’ils pouvaient maintenant avoir dans leur couple ? Tant de questions. Et encore si peu de réponses. Et ne pas être réveillé trop tôt – ah, oups, c’était bon à savoir ça – sauf sous certaines conditions, et elle lui rendit son sourire en coin provocateur. « Je note, alors. » répondit-elle simplement, d’une voix qui voulait dire qu’elle allait sérieusement se pencher sur la question. D’éviter de le réveiller trop tôt, mais aussi de la méthode à employer si cela s’avérait nécessaire, évidemment. La question lui fut retournée, mais elle retint sa réponse le temps que le serveur ne leur présente leurs plats. Et ce petit répit fut de bienvenue, pour lui donner le temps de réfléchir, elle aussi, parce qu’elle avait si peu vécu en couple qu’elle n’en savait fichtrement rien, de ce qu’elle supportait ou non. « Hm-hm, je suis toujours ronchonne. C’est juste que tu t’y es habitué. » rétorqua-t-elle. Elle avait une réputation à maintenir, après tout. Mais, incapable de tenir la façade, elle sourit de plus belle – depuis combien de temps, d’ailleurs, ne s’était-elle pas autorisé à se laisser aller à autant d’insouciance ? « Mais c’est vrai que j’ai eu beaucoup de chance. Et que si on me proposait de remonter le temps et d’avoir le choix entre finalement garder mon boulot ou me faire muter en Afghanistan, maintenant que je sais que c’était la condition pour te rencontrer, je ne changerais rien, pour rien au monde. » A part qu’elle aurait peut-être été moins chiante. Mais aucune garantie de ce côté-là.

« Promis, j’étais vraiment plus intraitable à l’époque qu’aujourd’hui. » Quoique, ça s’appliquait surtout à lui, ça. Les autres, ils y avaient encore droit. « Mais je t’annonce quand même tout de suite, au cas où tu ne l’aies pas déjà remarqué, qu’essayer de m’adresser la parole avant mon café matinal est une entreprise risquée. » Un trait de famille, paraissait-il. A croire que les Cook descendaient plus de l’ours que du singe. Si New Themyscira avait été une ambiance un peu particulière, il avait peut-être été assez observateur pour le remarquer avant. Et sinon, elle ferait de son mieux pour que ce ne soit pas trop brutal. « Maltraiter mes poules évidemment, strictement interdit, mais ça je sais qu’il n’y aucun risque. » Et en dehors de ça… « Un peu comme toi, j’imagine. Me sentir exclue de certains pans de la vie de l’autre sans qu’on en ait discuté. Avoir l’impression que l’autre cherche à me protéger alors que je n’en ai pas besoin. Ne pas être sur un pied d’égalité, en fait. » Comment ça pouvait bien se traduire chez eux, elle n’en savait rien encore. Peut-être, inévitablement, par la Suicide Squad, et par Deadshot. Elle ne voulait pas être laissée dans le noir sous prétexte de la préserver, alors qu’ils avaient déjà prouvé qu’ils étaient plus forts à deux. Qu’il ne veuille pas tout lui dire, d’accord – mais pas pour elle. Elle commençait à connaître Deadshot, le masque, le mercenaire, et elle ne voulait pas faire l’erreur de nier son existence en espérant qu’il disparaisse de leurs vies. L’expérience, après tout, leur avait bien prouvé que plus ils essayaient de nier une réalité, plus elle prenait de place, jusqu’à leur exploser à la figure. Floyd, elle l’acceptait, elle en était tombée amoureuse, dans sa totalité. Avec ses bagages, ses squelettes dans le placard, et avec Deadshot. « Au fond, sur New Themyscira, on n’a pas vraiment eu l’occasion d’agir autrement que comme des soldats. A part qu’on s’est beaucoup plus embrassés, mais… » Et une gorgée de vin pour oublier ce qu’ils auraient pu faire d’autre de peu conventionnel pour des soldats, s’ils avaient eu moins de malchance. « On a toute une semaine pour commencer à la trouver, notre longueur d’ondes. Et je commencerai en ne te réveillant pas trop tôt demain matin. » Finalement, elle n’était pas si difficile à supporter, la nervosité. Jamais auparavant Layla n’avait-elle été aussi soucieuse de ne pas faire capoter une relation, en se souvenant à peine du mode d’emploi – mais puisque c’était Floyd, finalement, si l’expérience de ces six dernières années se confirmait, ils n’auraient même pas tant besoin de réfléchir pour trouver leur harmonie parfaite. « Je pense qu’on va bien s’en sortir, en fait. » sourit-elle. Parce que c’était eux. Et que donc, tout irait bien.

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyDim 26 Avr - 14:15


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Elle te choisirait toi. Elle préférerait repartir en guerre que de devoir renoncer à votre histoire. Et c'est une dévotion que tu ne prends pas à la légère. Même si vous avez toujours eu cette tendance à couvrir les arrières de l'autre, protocole obligatoire pour la survie en terrain hostile, il semblerait qu'elle ne soit pas du tout atténuée aujourd'hui, malgré le retour à la vie civile. Vous continuez de procéder de cette façon, éliminant tout ce qui pourrait mutuellement vous nuire, et qu'importe s'il y a un prix à payer derrière. Et c'est à Ocean Master que tu penses en premier, amitié sacrifiée sur l'autel de votre amour, et qui illustre plutôt bien la loyauté absolue que vous avez l'un envers l'autre. Tu sais qu'elle souffre de sa soudaine absence, et que devoir renoncer à leur relation n'a pas été un choix aisé. Tu n'oses pas encore lui en parler, craignant de raviver des élancements dans sa poitrine qui n'ont pas lieu d'exister durant ces vacances, mais tu mesures pleinement l'impact de sa décision. Ce qui lui fait mal te fait mal par extension. Et si seulement tu pouvais changer les choses, faire en sorte qu'elle n'ait pas à devoir choisir entre lui et toi, tu le ferais sans hésiter. Voilà maintenant un an que t'as fait ton grand retour dans son existence, et si il y a bien une chose que tu te refuses catégoriquement, c'est de tout chambouler dans son quotidien sous prétexte de votre toute fraiche vie de couple. Avant toi, elle avait ses amis, elle avait ses habitudes, elle avait ses occupations, et tu le promets silencieusement d'éviter un maximum de venir perturber tous ces acquis. Le cas d'Ocean Master est particulier, car appartenant à la Suicide Squad vous prenez tous les trois des risques inconsidérés et qui ne valent pas la peine d'être envisagés, mais si tu en as l'occasion un jour, tu lui rendras son ami. Tu lui rendras tout ce à quoi elle a renoncé pour pouvoir vivre quelque chose avec toi. Votre histoire n'a rien de banale, ni de simple, et chaque jour tu te sens comblé d'avoir trouvé une femme capable d'affronter tes démons, et d'être prête à tout pour qu'ensemble, vous ayez une chance de recommencer votre vie à zéro. Une nouvelle page, une rédemption, qu'importe le nom que vous lui donnerez, tu peux lui assurer que tout ça en vaudra la peine, et qu'aucun sacrifice n'aura été vain.

C'est par amusement que tu lui as retourné la question, car tu le sais déjà, aucun de ses défauts ne pourrait prendre le dessus sur ses qualités. T'as attendu beaucoup trop longtemps d'être avec elle pour te préoccuper d'une mauvaise humeur matinale, ou de quelques quart d'heure de ronchonnement. C'est donc d'un grand sourire, entre deux coups de fourchette, que tu l'écoutes te dresser la liste de ce qui compte le plus pour elle dans un couple. « Tes poules c'est comme mes gosses maintenant. » Donc effectivement, aucun souci à se faire là-dessus. Même le poulet un peu demeuré que tu l'aimes beaucoup – et peut-être même plus que les autres. La suite, en revanche, tu y lis une certaine mise en garde. Ce qui serait anodin et très basique pour la plupart ne l'est pas vraiment pour vous. Se sentir exclue de ta vie, vouloir la protéger, tout ça, ce n'est pas qu'une simple théorie, mais une pratique que vous allez exercer au quotidien. Et la cause tient en deux mots : Suicide Squad. Ton métier, si on peut appeler ça un métier, est synonyme de danger permanent, et d'incertitude de rentrer en un seul morceau – ou même de rentrer tout court. Lutter contre des êtres qui font le double de ta taille, ou dotés de pouvoirs destructeurs, c'est ta routine. Une routine qui n'engageait que toi, avant que Layla ne prenne autant d'importance. Est-ce qu'elle essaye de te faire comprendre qu'elle est prête à entendre tout ce qui concernera la Suicide Squad ? Où tu vas aller, qui tu vas affronter ? Il semblerait bien. Finalement, vous faites bien d'en discuter maintenant, car ta première décision, sans y réfléchir véritablement, aurait été évidemment de lui en cacher le plus possible pour éviter de nourrir une source d’inquiétude que tu devines déjà énorme. « Ne pas chercher à te protéger, et ne rien te cacher, c'est noté. » Au moins, pour ce qui est de la communication, vous partez sur de bonnes bases.

Finalement, sans surprise, la nervosité disparaît petit à petit. C'est toujours comme ça, entre vous, ce qui est effrayant ne l'est que très brièvement, avant que le naturel de votre dynamique ne reprenne le dessus. Te voilà désormais parfaitement à l'aise. Passé l'appréhension de la nouveauté, il ne reste que le bonheur de partager ces nouveaux moments avec elle. Beaucoup embrassés ? Euphémisme. Et c'est d'un air volontairement voyou et provocant que tu l'observes, étendant tes jambes jusqu'à elle après avoir terminé ton succulent plat. « J'ai hâte de découvrir l'intrépide Layla Cook dans un quotidien qui la change complètement. Mais je m'inquiète pas, t'as toujours su parfaitement t'adapter. D'autant que là, logiquement, c'est pour quelque chose d'agréable, rien ne risque d'éclater. » Désamorcer une bombe, faire de la plongée, partir en mission pour Sea Shepherd, l'adrénaline, ça la connait. Elle fait partie de sa vie depuis longtemps. Mais elle a raison, maintenant que tout est rentré dans l'ordre, vous allez enfin pouvoir tester votre couple dans un contexte de presque normalité. Et si pour toi les automatismes risquent de revenir rapidement, qu'en sera t-il pour elle ? Tu peux faire des suppositions basées sur ce que vous partagez depuis ces derniers mois, mais il y a quand même une différence majeur entre s'apprivoiser, et concrétiser. « Un dessert ? » C'est en tout cas ce que vous propose le serveur venu vous débarrasser. Pas de bol, celui qui te fait envie ne se trouve pas sur la carte. En rupture pendant une semaine. Mais pas de quoi calmer tes ardeurs de jeune vaurien amoureux, alors doucement, tu viens caresser la jambe de ta partenaire avec ta chaussure. Parce que t'es pas foutu de contenir ce qu'elle suscite chez toi, mais aussi par pur amusement, en présence d'un serveur qui attend patiemment votre décision sans se douter de ce qui se trame sous la table. Et après hésitation, par excès de gourmandise, tu optes pour le dessert devenu la spécialité du restaurant. Pas ce que t'espérais, mais mieux que rien. Tu adresses un geste de la tête en guise de remerciement, avant de reporter toute ton attention sur Layla. « Tu peux me réveiller tôt, demain matin, on a un programme chargé. Je te laisse prendre les choses en main. » Difficile de garder ton sérieux avec autant de subtilité, et c'est d'une gorgée de vin que tu fais passer ton envie soudaine d'éclater de rire. Oui, le sous-entendu est plus qu'évident, mais personne a dit que t'étais un expert de la séduction. Tu fais de ton mieux après quelques années à l'arrêt.
 
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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyLun 27 Avr - 19:42


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Layla laissa échapper un soupir de soulagement presque imperceptible, les épaules plus détendues, lorsque Floyd acquiesça sans discuter à sa requête – anodine effectivement pour tout le monde, sauf pour eux. Eux, c’était tout autre chose encore, pour trouver cet équilibre entre trop en dire et pas assez, et peut-être l’épreuve à venir qui serait la plus ardue dans leur couple en devenir. La vérité faisait mal, et parfois l’ignorance était une bénédiction, et eux, ils n’avaient encore aucun moyen de savoir vraiment où ils se situeraient sur ce spectre épineux. Même dans son désir de vérité et de transparence, elle n’était pas complètement naïve : elle ne saurait jamais tout, et c’était sans doute mieux ainsi, mais cette conscience de l’importance d’un certain voile entrait en conflit direct avec son besoin de clarté, de savoir exactement où elle mettait les pieds, déformation professionnelle qui s’était ancrée au plus profond de son ADN. Et c’était difficile, de le mettre en veilleuse, quand c’était lui qui devait partir là où elle ne pouvait pas l’accompagner, en territoire inconnu tellement loin de sa vue à elle qu’elle ne pouvait qu’attendre dans le noir qu’il ne ré-émerge du brouillard. Alors la voilà, sa tentative pas très adroite de lui demander un compromis. Et ils auraient sans doute maintes fois l’occasion d’en reparler, d’ajuster leur course, mais au moins, ils pouvaient partir du même pied, surtout, ensemble. « Merci. » répondit-elle simplement – parce qu’elle savait que ça n’allait pas être facile pour lui non plus, mais ils le trouveraient, leur équilibre. Comme à chaque fois. Comme toujours. Il y aurait ce qu’il ne pourrait pas lui raconter parce qu’ARGUS lui imposerait le silence, il y aurait ce qu’il ne pourrait pas lui raconter parce que ce serait trop douloureux à mettre en mots, à partager, naturellement, tout ça, elle le comprenait. Elle l’accepterait. « Tout ce que je veux c’est que tu ne te sentes pas seul quand on est tous les deux. » ajouta-t-elle à voix basse. Voilà, c’était tout. Et ça prendrait le temps que ça prendrait, mais ils la trouveraient, cette façon inédite de donner un nouveau sens au mot ‘partenaire’. Une façon qui serait la leur, et qui rendrait les moments les plus difficiles de leur quotidien un peu plus supportables. Et elle laissa cette conversation-là s’achever là-dessus, tout à fait consciente d’à quel point il savait lire entre ses silences, ses contradictions et ses formulations pas toujours évidentes.

Ce petit point un peu délicat abordé et classé résolu pour le moment, elle releva les yeux sur son partenaire, qui lui donnait bien l’impression de lui lancer un défi, dans ses parole optimistes – et elle posa sa fourchette dans son assiette vide, et en posant le menton dans la paume de sa main, lui rendit son sourire provocateur. Elle aussi, elle avait hâte, maintenant que la nervosité et l’hésitation avaient chacune prouvé qu’elles n’avaient pas leur place ici – et peut-être qu’elles reviendraient plus tard, à d’autres moments, mais ce soir ? Elle n’avait aucune autre envie que celle de profiter pleinement de leur soirée dans la moindre raison de s’inquiéter ou de surveiller ce qu’il pouvait se passer dans leur dos. Un dessert ? Difficile de se concentrer dessus quand Floyd la prend  par surprise, manquant de peu de la faire tressaillir en laissant son pied remonter le long de sa jambe ; une petite traîtrise qui la força à se mordre l’intérieur de la joue pour ne rien laisser paraître devant le serveur, face auquel elle parvint à sauver la face en commandant la même chose – sans avoir la moindre idée de ce que ça pouvait être. « Subtil. » souffla-t-il à son infernal partenaire alors que le serveur s’éloignait, inconscient de ce petit conciliabule sous-table. Mais ces petits jeux de garnements, elle l’admettait volontiers, ce n’était pas elle qui allait s’en plaindre. Surtout pas après le coup du sort que leur avait réservé son corps. Et l’hilarité de Floyd était aussi contagieuse que son audace – oh ça oui, les champions de la subtilité, ça leur allait bien, tiens. Le réveiller tôt demain matin, hein ? Layla tendit la main pour attraper celle de Floyd sur la table, feignant un air songeur alors qu’elle laissait ses doigts glisser lentement le long de sa paume, remontant jusqu’à l’intérieur de son poignet. « Ok, je te réveillerai à l’aube, alors. J’ai bien quelques idées… » rétorqua-t-elle avant de sciemment accrocher son regard, un sourire félin au coin des lèvres. « Et c’est pas parce qu’on doit se lever tôt qu’on ne devrait pas prendre tout notre temps. » Subtilité ? Par la fenêtre. Mais ça, il devait bien s’y attendre : elle était incapable de résister sitôt qu’il lui lançait la moindre esquisse du début d’un jeu ou d’un défi. Et peut-être bien que c’était ça, leur incapacité chronique à abandonner quand l’autre était impliqué, qui assurait, et assurerait encore, l’indestructibilité de leur relation. Parfois pour le pire, mais, pour ce soir, uniquement pour le meilleur.

Leur dessert – finalement aussi réussi que le reste – achevé, vint l’heure de regagner leur chalet et leur solitude bénie. Après l’atmosphère tamisée et sophistiquée du restaurant, c’était le silence absolu de la nuit lapone, la chaleur du feu de cheminée, et les légers craquements du bois qui les attendaient pour leur première nuit de vacanciers. Avec un soupir de contentement, Layla abandonna ses talons dans l’entrée, et pendant que Floyd se débarrassait de ses affaires, elle alla jusqu’au plan ouvert de la cuisine, ouvrant les placards un peu au hasard jusqu’à y trouver deux verres, et une des bouteilles qu’il avait ramenées de son expédition du désespoir. « Un dernier avant d’aller dormir ? » proposa-t-elle en levant la bouteille de Jack Daniel’s dans une main, et les deux verres dans l’autre – ils en auraient bien besoin, tiens. Leur programme initial, après tout, n’avait jamais vraiment prévu d’aller dormir pour de bon, alors il fallait bien un lot de consolation. Et puisqu’ils avaient un superbe salon avec vue sur cheminée d’une part, vue sur la nuit d’autre part, autant en profiter. Sagement, elle attendit que Floyd aille prendre place sur le canapé, avant d’à son tour gagner le salon, déposer la bouteille sur la table basse, et lui adresser un sourire complice alors qu’elle s’arrogeait le droit de s’installer sur ses genoux. Le droit, parce que c’était lui qui avait commencé, au restaurant. Et que ça n’était pas parce qu’ils devaient rester vaguement sages qu’ils devaient se transformer en moines non plus. « J’appelle cette première soirée un succès. » affirma-t-elle en lui tendant son whisky. La fatigue des dernières vingt-quatre heures, enfin, commençait à s’installer, à peser sur sa carcasse un peu maltraitée, mais chaque minute qu’elle pouvait encore grappiller avant qu’ils ne décident de céder aux affres du sommeil, selon elle, en valait la peine. « Et donc. A Coast City, j’ai pu découvrir tes incroyables talents de surfeur et de beer-surfeur. Tu fais pareil avec un snowboard ? Ou à skis ? T’en feras aussi, si on en loue ? » demanda-t-elle à son petit ami – ouh que ça faisait drôle d’utiliser ce mot-là – son verre dans une main, l’autre bras autour de son cou. Sans neige, cette fois. Presque sage, elle vint déposer un baiser affectueux sur sa tempe, évitant soigneusement les traces de tuméfaction. « Quels nouveaux talents vais-je donc te découvrir, Floyd Lawton ? A part une précision redoutable à la bataille de boules de neige ? » Il y avait bien des talents qu’elle aurait voulu découvrir ce soir, mais visiblement, ces plans-là étaient remis à plus tard, donc autant se rabattre sur ce qui correspondait au thème de leurs vacances en pleine neige. Pour se préparer à une semaine pleine de péripéties, dans un élément dans lequel elle n’avait encore jamais eu l’occasion de le voir – et l’idée de la découverte la réjouissait d’avance.

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Dernière édition par Layla Cook le Mer 6 Mai - 20:55, édité 1 fois
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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

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Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptySam 2 Mai - 15:41


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Quelles étaient tes chances de trouver une femme prête à te soutenir sur tout, y compris la Suicide Squad et Deadshot ? Après n'avoir eu que la solitude pour seule compagne pendant cinq ans, te retrouver maintenant constamment accompagné de Layla est un virage serré et périlleux, mais que tu es ravi d'emprunter. C'était difficile, au quotidien, de traverser les épreuves sans personne à qui en parler. Car même si tu le ne montres pas, même si tu préfères l'oublier, il y a toujours cette bombe derrière ta tête qui pourrait t'ôter la vie à n'importe quel moment. Peut-être même maintenant, si Waller estimait votre équipe devenue obsolète, ou soucieuse de faire disparaître toutes les preuves de votre existence. Avant, ça ne t'aurais pas posé de problème, attendant la mort les bras ouverts, et n'ayant que faire de n'être qu'un pion sur un échiquier géant. Mais depuis que Layla a fait son grand retour, cette soirée là sur le ponton, ça te fait terriblement peur. Tu veux plus mourir. Tu veux vivre. Aussi longtemps que possible. Et avec elle. T'aimerais pouvoir t'arracher cette grenade miniature avec les doigts jusqu'à creuser ta propre chair, si seulement tu le pouvais sans risquer de te faire sauter en même temps, comme un parasite qui absorberait toujours un peu plus des parties de toi, et dont la simple présence, même discrète et silencieuse, suffirait à te rendre complètement dingue. C'est pas un travail, c'est de l'esclavage, mais en ayant trouvé cette nouvelle raison de vivre et de battre, t'as l'impression que c'est un peu moins difficile. Un peu moins douloureux. T'as quelqu'un auprès de qui rentrer après tes missions, une femme qui saura panser toutes tes blessures dans l'espace de ses bras, et qui soulage le poids du sacrifice que tu portes seul depuis bien trop longtemps. Et finalement, c'est bien plus que la plupart des autres membres de l'équipe. Ta chance est inestimable. Alors tu ne lui dis pas, à Layla, mais son soutien infaillible est terriblement précieux, et estimé à sa juste valeur. Mais stop, assez de vagabondage dans les sombres recoins de ton esprit, t'as déjà décidé que rien de tout ça n'avait sa place entre vous pendant une semaine. Et rien de plus aisé à écarter, quand ses gestes et ses regards semblent partager ton envie de jouer, en mettant toute précaution ou subtilité au placard. Quel bonheur, là aussi, d'avoir quelqu'un qui a aussi peu froid aux yeux que toi, sans jamais craindre d'aller trop loin. Il n'y a ni tabou entre vous, ni interdit. Et en plus des frissons qui jalonnent ta peau sous ses caresses, voilà que tu as soudainement chaud. Très chaud. Bravo, elle vient de rendre demain matin tout aussi intéressant que ce soir. Et t'as très très hâte de passer sous son expertise longue durée.

Home sweet home. Quelques bûches rajoutées dans la cheminée, veste accrochée au porte-manteau, et tu t'autorises à t'affaler lourdement dans le canapé après avoir profité d'un repas de prince. A défaut d'être rassasié d'autre chose, au moins auras-tu parfaitement mangé – on se console comme on peut. D'un geste de la tête, et d'un sourire évocateur, tu l'incites à ramener cette bouteille qui vous attend depuis tout à l'heure. Largement méritée, en plus d'aider à la digestion et à faire passer la frustration d'être privés de la suite du programme. Ouh, ouh, elle a pas peur des mains baladeuses, Layla, en s'installant sur tes genoux – d'autant plus après les sous-entendus glissés à table tout à l'heure. Mais t'apprécies l'imprudente initiative, toujours en demande d'un rapprochement de plus en plus étroit avec elle, pour combler ce que vous n'aurez pas cette semaine d'autres façons. Le verre dans une main, tu trinques à cette première soirée effectivement réussie. Quant à l'autre, sans surprise audacieuse, elle glisse sur la jambe de ta partenaire, caressant chaque parcelle de sa peau dénudée à ta disposition. Le terrain de jeu est malheureusement considérablement réduit, mais tu t'en contenteras pour l'instant. « Bien sûr que je vais en faire. Tu te souviens pas de ce que j'ai dit à Zoe ? Je peux tout faire. Tout. » Oui, évidemment qu'elle va y croire. D'autant qu'au fond de toi, t'espères secrètement qu'elle opte plus pour le snowboard que le ski. Parce que le ski, bon, on va dire que t'excelles pas dans le domaine. Mais bien trop fier pour avouer tes faiblesses – on se refait pas – tu la laisseras choisir ce qu'elle préfère, et tu t'adapteras ensuite. En priant pour ne pas être trop ridicule. « Et pour mes autres talents, tu verras bien, ce sera la surprise. » Faut bien garder un peu de mystère, ça fait aussi partie du jeu de la séduction. Et c'est à ton tour de venir déposer un chaste baiser, au creux de son cou. Un feu de cheminée, un verre de whisky, la femme que tu aimes, que demander de plus ? Hormis ce qui vous est encore interdit.

Mais si elle veut en savoir un peu plus sur toi, Layla, t'as quand même une idée. Le nouveau talent que t'aimerais lui montrer – en toute modestie – n'est pas possible présentement, et avant plusieurs jours, mais ça ne vous empêche pas d'apprendre à vous découvrir toujours plus, autrement que par vos corps. Tu prends tout d'elle, absolument tout. « J'ai une idée. Je vais t'avouer trois choses que tu ignores encore sur moi, et t'en feras de même. » Tout en dégustant plusieurs gorgées de Jack Daniel's, et sans cesser tes caresses sur sa cuisse, tu plonges dans les méandres de ta mémoire. Alors, qu'est-ce que tu pourrais lui confier et qu'elle ne sait pas encore ? En omettant, bien évidemment, tout ce qui ne serait pas assez léger pour le contexte de vacances dans lequel vous vous trouvez. Du bonheur et de l'amusent, rien d'autres. « J'ai failli tuer le Pape. Mais le contrat a été annulé à la dernière minute. » Anecdote qui t'arrache un sourire, à quel point ton karma aurait été catastrophique après ça ? C'est bien la preuve que tes contrats peuvent t'emmener loin, et à assassiner aussi bien des petites frappes que des personnalités prestigieuses. Et maintenant que t'y repenses, avec le recul, t'es quand même content de ne pas avoir été jusqu'au bout de ce boulot, malgré le gros pactole à la clé. « J'arrive pas à croire que je parle ouvertement de ça avec ma copine. » Ta copine. C'est déjà beaucoup moins étrange de le dire distinctement. Et en lui racontant sans honte tes anecdotes de mercenaire, tu réalises qu'elle est même bien plus que ça. Elle est ta moitié, sans aucune hésitation possible. Une relation comme la vôtre ne se trouve qu'une seule fois dans une vie. « J'ai une vision parfaite, 10/10 à chaque oeil, et pendant un temps, j'ai songé à devenir pilote. » Avant de te rendre à l'évidence, une vie calme et bien rangée ça n'a jamais été fait pour toi. Peut-être que t'aurais pu tenter ta chance après avoir quitté l'armée, mais t'avais besoin de plus. De danger, d'adrénaline, de sentir que ta vie ne tenait qu'à un fil. T'es comme ça, c'est ta nature profonde, et tu n'as aucune intention de la changer. Encore moins après avoir trouvé quelqu'un qui t'accepte tel que tu es, sans chercher une seule seconde à te remodeler. « Et pour finir, je suis pas un homme difficile. J'aime autant être en-dessous qu'au-dessus. » Evidemment, t'allais quand même pas lui confier trois faits sur toi sans en accorder un à tes préférences intimes. Et cette dernière confession, c'est en allant chercher un baiser sur ses lèvres rougies et au goût de whisky que tu la ponctues. Que c'est dur. Mais stimulant. Tu enserres ensuite sa taille de tes bras, tout en arborant un sourire malicieux. Comme ça, elle est déjà prévenue.
 
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Layla Cook


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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyMar 5 Mai - 19:52


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Bien sûr qu’elle y croit. Enfin, elle le croyait surtout capable de tout tenter au moins une fois dans sa vie – ce qui rentrait tout aussi bien dans les interprétations possibles de ‘je peux tout faire’, mais ça, Layla s’abstint bien de le dire à son partenaire, peu désireuse de froisser sa sensibilité de vantard confirmé, qui faisait autant partie de son charme qu’elle était distrayante. Bon d’accord, elle lui accordait sans doute beaucoup de passe-droits, à Floyd, comparé à ce qu’elle voulait bien accorder au reste de la population, mais elle avait abandonné l’idée de lutter contre ce biais cognitif il y avait déjà six ans. « C’est vrai, comment j’ai pu oublier ? » remarqua-t-elle tout de même, sourire amusé suspendu au coin des lèvres, qui se transforma en sourire attendri dès que les lèvres de Floyd vinrent à la rencontre de la peau de son cou, jamais réfractaire à ses démonstrations d’affection. Mieux encore, en demande constante, elle aussi, après six ans – six ans ! – à n’accepter qu’à moitié que la seule personne qu’elle voulait dans sa vie, c’était lui, un fantôme qu’elle avait abandonné en Afghanistan. Six ans à rattraper, ça en faisait, du travail, pour se convaincre qu’il était vraiment là, et qu’ils s’étaient vraiment lancés sur cette route hasardeuse ensemble. Finalement chaque baiser, chaque caresse, outre la manifestation évidente et naturelle de la musique produite par leurs deux cœurs à l’unisson, constituaient autant de pansements sur les blessures d’autrefois, autant de bulles de lumière pour chasser les ténèbres et les angoisses qui pourraient encore demeurer. Tant pis, s’ils ne pouvaient pas aller jusqu’au bout de ce qu’ils désiraient, elle se contenterait du reste, parce qu’elle avait été privée de tout trop longtemps. Dans un univers qui lui avait toujours échappé, qui lui avait toujours paru froid et impitoyable, c’était Floyd qui lui permettait d’y respirer à nouveau, au lieu de s’asphyxier comme un poisson jeté à la surface. Et en une journée seulement, elle avait même déjà l’impression de distinguer à nouveau les couleurs, elle qui ne fonctionnait qu’en nuances de gris. Alors une semaine ? Un mois ? Un an ? Quel poids elles pourraient bien avoir, la Suicide Squad, la menace de la bombe dans sa tête, la perspective de sa propre vie compromise, face à l’idée d’un avenir avec son frimeur de partenaire. Regarder de l’avant, elle n’avait jamais pris la peine de le faire – mais cette perspective était tellement plus attirante, maintenant qu’elle pouvait la distinguer dans les yeux chargés de malice de son partenaire.

Et puisque c’était l’heure des récits, Layla se détendit confortablement contre son partenaire, portant son whisky à ses lèvres alors que l’alcool, la fatigue, le frisson laissé dans le sillon de sa main sur sa jambe, et le feu de cheminée lui montaient à la tête dans un joyeux mélange un peu euphorique qui lui convenait à merveille pour cette première fin de soirée en tête-à-tête. Trois choses qu’ils ignoraient encore l’un sur l’autre ? Challenge accepted, comme d’habitude. Et elle faillit s’étrangler avec son whisky en retenant un fou rire, alors que tombait la première confession. « Le Pape ? » répéta-t-elle, incrédule. Pas catholique pour un sou, le sort du souverain pontife ne lui faisait ni chaud ni froid, mais imaginer Floyd au Vatican parce que quelqu’un avait décidé de s’en prendre à l’un des types les plus adulés de la planète… « Non seulement tu peux en parler à ta copine, mais en plus elle te réclamera les détails un jour. » rétorqua-t-elle, en riant encore silencieusement alors qu’elle portait à nouveau son verre à ses lèvres. Bon d’accord, rire de l’hypothétique assassinat du Pape, perpétré par son copain, c’était sans doute le comble du mauvais goût. Mais avec leurs vies pour références, difficile d’avoir le même sens de l’humour que tout le monde. Retrouvant un minimum de sérieux, elle écouta attentivement la suite, sourit en l’imaginant pilote de ligne – dans une réalité parallèle, peut-être l’aurait-il pu. « Tu peux toujours prendre des cours d’aviation. Et devenir pilote pour toi tout seul, si t’en as envie. » Oui, elle le voyait bien à bord de son avion, Floyd, à faire des cascades dans le ciel sans personne pour le surveiller, et elle remit en place un épi sur sa tête en souriant face à cette amusante vision imaginaire. Et enfin, dernière confession. Et, prise de court, elle arrêta de jouer distraitement avec les cheveux de son partenaire pour attraper son regard, et se fendre d’un rire franc avant de se voir réduite au silence dans un nouveau baiser. Mais quelle crapule, celui-là. « Tu n’es rien d’autre qu’un horrible tortionnaire, Floyd Lawton. » grommela-t-elle contre ses lèvres en feignant – sans succès aucun – de bouder. Les bras passés autour de son cou, elle s’autorisa à lui en voler un autre, de baiser appuyé, en guise de compensation pour le tableau qu’il lui avait laissé entrevoir, mais qui ne pourrait prendre corps avant quelques jours. Mais très bien. C’était soigneusement noté.  

Ca n’était sûrement pas la meilleure stratégie pour faire redescendre la fièvre ni calmer les esprits, mais elle s’autorisa quand même une nouvelle gorgée de whisky, avant d’émettre un ‘hmmm’ contemplatif, les yeux levés au plafond dans une attitude de réflexion. « A mon tour ? » Voyons, qu’est-ce qu’il ne savait pas encore, son copain ? « Pour fêter mes dix-huit ans, j’ai fait ma première traversée transatlantique en solitaire. Ca m’a pris vingt jours. » Et une baleine avait eu la bonne idée de venir effleurer son voilier d’un peu trop près, alors elle avait chapeauté au beau milieu de l’océan et s’était sentie bien maline à tenter de remettre le bateau à l’endroit à des centaines de kilomètres de toute terre ferme. Et, telle Christophe Colomb, elle n’était pas du tout arrivée là où elle avait prévu d’arriver – mais au moins, elle, elle avait accosté sur le bon continent. Que de bons souvenirs. Voyons, quoi d’autre ? Et est-ce qu’elle avait quoi que ce soit à raconter qui ne soit pas en rapport avec ses fichus bateaux, cette monomaniaque devant l’éternel ? « Des fois, je parle toute seule. Surtout dans le jardin. » avoua-t-elle avec une grimace coupable, mais amusée. « Comme je ne vois pas grand monde à part mes poules, j’ai peut-être fini par perdre la tête. » Rien de bien méchant, évidemment – juste une habitude prise en cinq-six ans, d’une femme qui préfère parler à des poules et des légumes qu’à des gens. Classe. Et comme c’était Floyd, maintenant, qui allait partager sa vie, autant qu’il soit au courant avant de se dire que sa copine virait zinzin. Et une dernière confession… un sourire malin accroché aux lèvres, elle se permit de promener des doigts curieux le long de son cou, et de défaire un bouton de sa chemise pour poursuivre son exploration presque pas sage le long de sa clavicule – mais se contenta de l’embrasser sur la joue pour rester à peu près raisonnable. Même si elle n’en avait aucune espèce d’envie. « Et je pense que les préliminaires, c’est au moins aussi important que le reste. » Aïe aïe aïe, ils étaient vraiment foutus, tous les deux. Heureusement, il y avait, malgré la frustration, quelque chose de grisant à se laisser l’un et l’autre entrevoir les prémices de cette prochaine étape qui s’était déjà trop fait attendre. « On se rend vraiment la vie compliquée, quand même. » remarqua-t-elle en finissant son verre de whisky – voilà, si elle était trop ivre pour se lever du canapé, au moins, elle serait trop ivre pour les mauvaises idées aussi. Parfait, ce plan. « Peut-être qu’on aurait dû prévoir encore plus de bouteilles. » Même si, tant qu’il était là, elle n’avait pas besoin d’alcool pour sentir la tête lui tourner. « Tu m’en raconteras d’autres, des anecdotes comme celle du Pape et de tes rêves de pilote, cette semaine ? » Parce c’était ça aussi, le but initial de ce petit défi. Combler les zones d’ombres, préciser encore le portrait de l‘homme qui partagerait maintenant sa vie, et qu’elle connaissait par cœur alors même encore qu’une infinité de détails lui échappaient. Des détails qu’elle avait bien l’intention de découvrir, un à un, et pendant le plus longtemps possible.

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptySam 9 Mai - 16:36


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Que serait ta vie sans une bonne dose d'adrénaline ? Alors peut-être que plus tard tu te reconvertiras effectivement en pilote un peu trop casse-cou. La notion de 'plus tard' est déjà étrange en elle-même, il y a encore un an de ça, elle ne faisait même pas partie de ton vocabulaire. Tu vivais au jour le jour, sans l'aspect philosophique et positif du carpe diem. Non, toi, t'ignorais si t'allais entrevoir ne serait-ce qu'un bout du lendemain. Paradoxalement, chaque lever de soleil était à la fois une victoire et une déception. Incapable de te projeter, car incapable de vivre réellement ta vie. Comme bloqué dans une boucle temporel qui te condamnait à la même journée, avec la même mission de la Suicide Squad, et exactement la même envie de tout foutre en l'air. Songer à ce que tu pourrais faire une fois devenu mercenaire à la retraite est donc une belle victoire sur ton passé de suicidaire, et tu la remercies chaque seconde de chaque jour pour tout ce qu'elle est parvenue à accomplir pour te tirer de ce nuage opaque de ténèbres. T'es un survivant, dans tous les sens possibles du terme. Vétéran de guerre, réchappé de la dépression, il ne te reste maintenant plus qu'à te débarrasser de cette bombe dans la tête. Et vous y arriverez. C'est ça aussi qu'elle t'a apporté, Layla, l'espoir. Rien n'a pu se dresser sur votre chemin depuis que vous êtes ensemble, et tu sais que quand viendra l'heure de l’insurrection, même Amanda Waller ne pourra rien contre vous. Mais il n'y a pas que l'avenir, dans un couple, il y a aussi le présent, dont tu profites allègrement, repoussant toujours plus les limites de votre patience mise à rude épreuve. Oh oui, t'es un tortionnaire, mais qu'elle se rassure, elle n'est pas la seule à souffrir de cette dernière confession. Grognement de frustration, encore, et probablement loin d'être le dernier. Il ne s'agit là que de votre premier soir, dans quel état vous allez finir ce séjour ? Heureux et comblés, ça c'est certain, mais pour ce qui est de votre libido malmenée, là, t'es beaucoup moins serein. Après quelques dernières gorgées de whisky, tu abandonnes ton verre sur un coin de la table, afin de pouvoir passer tes bras convenablement autour de la taille de ta partenaire, tout en la rapprochant encore un peu plus de tes lèvres. Voilà, comme ça, tu les auras à disposition plus aisément. « Tortionnaire mais aussi geôlier. » Mais ça va, elle devrait plutôt bien le vivre, cet emprisonnement dans l'espace de tes bras. Pour avoir été un prisonnier de Belle Rêve, tu peux lui certifier qu'elle s'en tire pas trop mal.

A son tour. Sourire aux lèvres, la chaleur du feu qui t'englobe, t'es prêt à entendre, avec beaucoup d'impatience, les petites anecdotes de Layla. Il est un peu moins palpitant que votre action et vérité dans la crique, ce jeu, mais il est également beaucoup moins risqué. Et avec la cocasserie de votre situation actuelle, c'est vraiment pas plus mal. L'esprit déjà en ébullition, pousser encore plus loin la séduction reviendrait à jeter de l'huile sur le feu. Oui, t'es un homme faible, qui ne sait ni s'arrêter, ni se contenter du minimum. Ce qui est, évidemment, un peu problématique. « Oh, wow. Impressionnant. » Ta surprise et ton admiration ne sont pas feintes, sa première confession te laisse presque bouche-bée. Tu le savais, qu'elle était capable de tout entreprendre, Layla, mais à un âge aussi jeune, et dans la solitude la plus complète, c'est pour le moins admirable, et presque hors du commun – ouais, pas franchement le genre d'activité que beaucoup d’adolescents souhaiteraient essayer. De quoi renforcer tout ce que tu pensais d'elle, et de ses capacités incroyable à toujours se surpasser. La seconde, elle, t'arrache un rire franc, imaginant parfaitement la scène : Layla, en train d'exprimer ses états d'âme à des poules soient complètement indifférentes, soient perplexes. « Mais nan, tu l'as pas perdue, ta tête. » Et après lui avoir attrapé doucement le menton, tu viens déposer un baiser sur ses lèvres. Tu sais à quel point la solitude peut être pesante, parfois, et vous pousser à la combler d'une quelconque façon. Même si Layla a choisi ce mode de vie à l'écart de la société, tu ne doutes pas qu'il lui arrivait de se sentir seule. Un problème désormais réglé. « Maintenant tu m'as moi, tu pourras me raconter tout ce que tu veux. Sauf si tes poules sont meilleures confidentes, je ne juge pas. » Nouveau rire, puis nouveau baiser, puisque incapable d'y résister. C'est dangereux, ce qu'elle fait, en laissant ses doigts un peu trop intrépides vagabonder sur ta peau, là où il existait pourtant une barrière de tissu rapidement retirée. Mais pire encore que ses caresses, ce sont ses mots qui te font frissonner. Et te voilà secoué par une nouvelle décharge de frustration. Et de désir. S'il te restait encore du whisky au fond du verre, sans doute te serais-tu étranglé avec. Alors à la place, tu réponds à cette ultime confession d'un rire, et d'un regard volontairement lubrique. « Oh. Nous sommes bien d'accord. » Toi aussi, t'en prends bonne note, impatient d'abandonner définitivement les mots pour te consacrer uniquement aux gestes. « Pas nous, des forces extérieures. Si ça ne tenait qu'à moi, ce serait déjà fait depuis longtemps. » Mais c'est pas vraiment une confession ça, non ? Sans petit fantôme jaloux, sans doute auriez-vous consommé cette relation dans la crique près de Coast City, à même le sable. Et cette idée n'aide pas à calmer tes ardeurs.

Tu te penches un peu vers la table, pour remplir vos deux verres déjà vides d'une nouvelle ration de Jack Daniel's, avant de reporter toute ton attention sur elle. T'as encore du mal à réaliser que toute une semaine se dessine devant vous pour apprendre à vous connaître sous plusieurs coutures différentes – sauf celle qui vous démange particulièrement là tout de suite. Demain matin, tu vas pouvoir te réveiller à ses côtés, les rayons du soleil sur la peau, et sans aucune crainte qu'un Atlante ou qu'une Amazone débarque. Ici, il n'y a plus aucune notion de danger, plus personne contre qui se battre, il ne reste que vous, simplement vous, et les prémices de votre couple. Une légèreté euphorisante et une simplicité galvanisante qui te font battre le cœur à toute vitesse. « Tout ce que tu veux. Mais c'est donnant-donnant. » Pour chaque anecdote que tu lui confieras, tu en exiges une d'elle aussi. C'est important l'équilibre dans un couple. Cette fois, sans aucune mesure, c'est cul sec que tu bois ton verre, pressé de t'en débarrasser pour t'adonner à ce qui te fait encore plus envie. Délicatement, tu descends le tissu de la robe pour dégager ses deux épaules, et tu t'arrêtes juste au-dessus de la poitrine, uniquement pour ne pas trop en dévoiler d'un seul coup. Ouais, tu sais être un minimum raisonnable. « J'ai plein d'histoires à te raconter. » Mais pas tout de suite. Là, tu préfères venir déposer plusieurs baisers appuyés sur sa peau dénudée. Hé, c'est elle qui a commencé en déboutonnant le haut de ta chemise, et tu lui as bien dit que c'était donnant-donnant. Concept qui s'applique aussi à ça. Même si t'as l'art et la manière de toujours tout décupler. La preuve, c'est sans aucune retenue que tu embrasses ses épaules et son cou, prenant soin d'éviter ses lèvres, par pure provocation. « Mais je crois que pour ce soir, on ferait mieux d'aller au lit. » Dis-tu, entre deux baisers, souffle saccadé, alors que tu es celui qui enflamme encore un peu plus le bûcher ardent de votre désir. Dormir est définitivement la seule alternative qu'il vous reste. Tu la connais assez pour savoir qu'elle est elle aussi plutôt du genre à renchérir qu'à jeter un seau d'eau glacée. Précisément ce que tu aurais pourtant besoin présentement.
 
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Layla Cook


Layla Cook

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Date d'inscription : 30/01/2019
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyMar 12 Mai - 22:02


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Maintenant, elle l’avait lui, et lui, il l’avait elle. La répétition toujours bienvenue de ce qui pourtant est passé, au cours de toute cette année qui semblait en avoir duré dix, d’espoir maladroit et fragile à certitude immuable. Finalement, ils n’avaient las retrouvé ce qu’ils avaient vécu dans le désert, ils s’étaient fabriqué mieux encore ; avaient laissé tout ce qu’ils avaient réprimé remonter à la surface et éclater au grand jour, avaient refusé de laisser une autre bombe les séparer, et avaient même tenu le choc face à une autre guerre et une autre planète. La promesse s’était transformée en constat, la solennité en légèreté, et elle rit de bon cœur face à l’évidente frustration de son partenaire – parfait, comme ça ils étaient deux. Et elle se demanda, en plissant des yeux à travers les vapeurs de l’alcool, si elle s’y habituerait un jour, à cette félicité presque indécente quand elle la comparait à la tragédie qui accablait le reste du monde ; peut-être même que c’était risqué, de s’y habituer, puisque jusqu’ici, c’était plutôt le reste du monde qui s’était amusé à les accabler. Mais non. Cette fois, ils tenaient leur revanche. Cette fois, c’était à leur tour d’accabler le reste du monde en résistant vaillamment à tout ce qui pourrait leur arriver dans la figure, en se redressant insolemment après chaque nouvelle chute, en crachant à la figure des gens comme Amanda Waller qui, drapés dans leur dignité hypocrite, décrétait qui avait le droit de vivre, plutôt que de survivre. Elle est heureuse, Layla, et puis plus tard, elle aura aussi la rage au ventre, et une fureur de vivre jusqu’au bout l’histoire qui déjà se dessinait sous ces prémices aventureux. Plus tard. Elle se doutait bien que tous les jours ne seraient pas aussi faciles que celui-là, mais si c’était le prix à payer pour ériger l’étendard de leur résistance, alors elle le paierait au centuple. Jamais elle ne s’était battue pour la moindre histoire, avant Floyd. Et elle avait sans doute choisi la plus difficile, mais elle avait aussi choisi la seule à en valoir la peine. « D’accord, donnant-donnant. » concéda-t-elle en s’emparant de son nouveau verre de whisky. Et pour l’instant, elle était parfaitement heureuse de son sort, malgré leur petite contrariété, buvant autant qu’elle le pouvait à la source de cette clémence bienvenue.

Les soldats avaient été remis au placard, mais pas les casse-cous qu’ils étaient – ceux-là resteraient toujours d’actualité, quoi qu’il arrive, et ce qu’elle ressentit, en sentant le tissu de sa robe glisser sur ses épaules, était comparable à ces décharges d’adrénaline que l’on ressent avant un saut de l’impossible, ou une cascade hasardeuse. Un sourire félin vint fleurir sur ses lèvres, presque tentée de lui faire remarquer que ça n’était pas comme ça qu’ils allaient s’épargner de profonds instants de contrariété, mais l’audacieux coupait déjà court à toute protestation qui aurait pu naître dans son esprit, et elle ferma les yeux pour profiter pleinement de chaque petit brasier que ses baisers faisaient naître sur sa peau offerte, au même rythme d’un cœur qui s’affolait à en exploser dans sa poitrine. Et à chaque fois qu’elle tentait d’aller chercher ses lèvres, il se dérobait, lui arrachant subrepticement un soupir insatisfait et galvanisé tout à la fois. Aller au lit. Ben voyons. « En voilà une bonne idée. » souffla-t-elle, elle qui aurait pourtant été tout à fait partante pour passer la nuit sur ce canapé à se soumettre à ces élans amoureux contournant l’interdit ; et elle s’esclaffa en réalisant le double-entendre de sa remarque. Ils étaient vraiment en train de perdre la tête, tous les deux. Fort heureusement, outre leur problème principale, elle sentait, pernicieux, un nouvel obstacle s’immiscer dans la partie : ses muscles éprouvés, ses paupières lourdes, la lourdeur de son propre corps alors qu’enfin, la fatigue des dernières vingt-quatre heures faisait un retour fracassant, sans doute encouragée par cette dose déraisonnable de Jack Daniel’s. Alors, après quelques instants à profiter égoïstement de cette douce ivresse, elle se dégagea furtivement pour prendre son visage entre ses mains et déposer sur ses lèvres un autre baiser chargé de whisky – plus affectueux, plus sage, désamorçage en douceur de cette escalade qui ne méritait pas de redescente brutale. « Gardons-en un peu pour la suite. » sourit-elle contre ses lèvres, avant de quitter ses genoux pour se relever et lui prendre la main, direction leur nid de tranquillité sous les étoiles. D’accord, la chambre ne revêtirait pas ce soir les fonctions qu’ils avaient espéré, mais cette première journée avait déjà dépassé toutes ses attentes sur tellement d’autres aspects, que finalement, elle en était à peine chagrinée. Et c’est presque sans regret qu’elle ouvrit la voie dans les escaliers jusqu’à leur chambre si loin du reste du monde que ce dernier pourrait bien voler en éclats, elle était à peu près sûre qu’ils ne s’en rendraient même pas compte.

Désireuse d’avoir un petit peu du dernier mot quand même, elle lui demanda, malicieuse, de bien vouloir défaire la fermeture éclair de sa robe, avant de s’esquiver dans la salle de bain pour se changer – ils l’avaient bien dit, pas de spoilers tout de suite, il fallait qu’ils s’y tiennent. Cinq minutes plus tard, débarrassée de son maquillage, et après avoir troqué sa robe contre un t-shirt et des sous-vêtements – puisqu’elle avait initialement prévu de finir sans rien du tout, ça lui semblait un bon compromis – lui libéra la place pour aller se glisser sous l’épaisse couverture avec un long soupir de contentement. Seigneur, elle n’avait pas réalisé à quel point elle était vraiment éreintée. La faute de Floyd. Et elle resta allongée là, immobile, les yeux rivés sur le ciel visible à travers la baie vitrée qui s’étendait jusqu’au plafond. Et déjà, elle devinait les merveilles qui les attendait, alors elle rongea son frein en attendant que son partenaire ait fini de se préparer aussi et lui adressa un sourire teinté d’impatience lorsqu’il reparu. « Viens voir. » lui glissa-t-elle, et elle attendit qu’il la rejoigne sous la couette pour se dévisser l’épaule et éteindre les lumières, les plongeant dans l’obscurité nocturne alors que leurs yeux s’ajustaient à la pénombre. Et rapidement, elles apparurent, les étoiles de Laponie, par milliers, un véritable plafond de diamants lumineux suspendu au-dessus de leurs têtes. Même au plus profond de ses escapades en Alaska, elle n’avait jamais rien vu de tel. Et dehors, elle entendait la neige chanter en silence, alors qu’elle se frayait un chemin sous les couvertures pour venir entourer son torse de ses bras. « Si on ne croyait pas encore à la magie, je crois que maintenant, on y serait. » chuchota-t-elle pour ne pas perturber le silence de la nuit plus que de raison. Détachant son regard du plafond transparent, elle se redressa momentanément sur un coude pour venir lui dérober un dernier, long baiser, au parfum de tranquillité, de sérénité, de beauté, et un peu de magie, aussi. « Merci pour aujourd’hui. C’était parfait. Et ça le sera encore. » Et avec un sourire, elle s’allongea à nouveau, vint se blottir contre lui avant de relever les yeux vers les étoiles, luttant avec peine contre le sommeil qui venait déjà alourdir ses paupières. « Je t’aime. Tellement. » Première fois depuis leur retour qu’elle le disait à voix haute ; elle l’avait guettée, son occasion parfaite, peut-être un peu trop pudique et réservée encore pour ne pas la réserver, sa déclaration à l’homme qu’elle aimait tant, pour ces moments un peu spéciaux. Elle y travaillerait – en attendant, elle n’aurait pas pu imaginer meilleur moment que celui-là.

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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyDim 17 Mai - 17:33


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Avec elle, t'en oublies que tout ça, cette légèreté naturelle, ces échanges complices, c'est un peu comme recommencer à zéro. Une nouvelle relation dans un environnement qui ne t'était plus du tout familier : prendre des vacances, envisager l'avenir sereinement, réapprendre à aimer, toutes ces banalités que tu ne pensais plus compatibles avec ta vie de mercenaire. Car quelle femme aurait été prête à accepter ton boulot ? Tu ne parles même pas de la Suicide Squad, qui t'a été imposée sans aucun autre choix, mais de ces contrats qui t'emmènent au quatre coins du monde dans l'unique but d'abattre des cibles humaines contre une belle somme d'argent. Tu sais que Layla a toujours eu une certaine tendance à flirter avec les lois, casse-cou et rebelle aux convictions bien affirmées, mais de là à accepter que son nouveau petit-ami ne forme qu'une seule et même personne avec Deadshot, c'était on ne peut plus inespéré. A moins que ? Le traumatisme d'après guerre, elle le ressent tout aussi profondément que toi, bien qu'il se concrétise d'une façon un peu moins extrême chez elle. Mais il est là, ancré au fond d'elle, se manifestant par ci par là, dans des gestes que nulle autre qu'un vétéran ne pourrait interpréter correctement. Elle a failli mourir, en plus d'avoir vécu l'enfer avant ça, de quoi laisser des séquelles irréparables, autant sur sa peau que dans son esprit. Alors, finalement, peut-être que tu es exactement celui qu'il lui fallait. Au-delà même de votre amour et de vos affinités évidentes depuis toujours, la paix que tu n'as pu trouver que dans ses bras, sans doute ne l'a t-elle trouvée que dans les tiens. Parce que vous êtes semblables, deux pièces qui ne rentrent pas dans le grand puzzle de l'univers, et qui cherchent inlassablement leur place dans une société qui ne veut pas d'eux. Vous êtes bizarres, vous êtes instables, vous êtes renfermés. C'est comme ça que l'on vous décrirez s'ils pouvaient passer du temps avec vous, deux rescapés qui ne savent plus comment vivre correctement. Mais, et alors ? Puisque ce soir tu en es plus certain que jamais, tu te fiche bien de ne pas réussir à t'épanouir dans leur monde, tant que tu te sens bien dans celui que vous avez construit. Comme un drap que tu recouvrirais au-dessus de vos têtes, autant pour la protéger que pour vous écarter de tout ce qui chercherait à vous approcher. Vous ne serez jamais comme les autres, elle l'avatar du Blue, toi le mercenaire de la Suicide Squad, mais quelle importance ? Séparément, vous êtes dysfonctionnels, mais ensemble, vous êtes magnifiques. Et ça, qu'importe ce que vous avez fait et ce que ferez encore, personne ne pourra vous le retirer.

Après t'être laissé entrainé dans la chambre – où malheureusement, la finalité ne sera pas celle escomptée – tu prends un malin plaisir à défaire tout doucement la fermeture de sa robe. C'est votre seul petit plaisir de ce soir, de cet ordre du moins, alors tu comptes bien en profiter un peu. Puis, tenue au sol, tu déposes un baiser sur son omoplate, avant de l'autoriser à s'éclipser dans la salle de bain. Seule. Profond soupire de lassitude face à une situation qui s'apparente de plus en plus à une énorme farce. Comment t'es censé te tenir tranquille après une telle soirée, hein ? Par chance, le voyage aura été fatiguant, et déjà, tu commences à te frotter les yeux pour lutter contre le sommeil qui t'assaille. A ton tour, tu vas te changer, optant toi pour un simple bas de pyjama, plus par souci de confort que quoi que ce soit d'autre. Un petit coup d'eau froide sur le visage – pour raison évidente – et un brossage de dents, puis hop, direction le lit qui t'appelle. A moins que ce ne soit Layla, allongée, et désireuse que tu la rejoignes rapidement. Elle n'aurai pas eu besoin de te le demander deux fois, et te voilà en train de te glisser dans les draps frais à ses côtés. Allongé sur le dos, l'obscurité qui règne dans la chambre, tu peux enfin contempler, juste au-dessus de vos têtes, une étendue de milliers d'étoiles. Wow. A ce niveau là, c'est même plus du romantisme, c'est de l'émerveillement total. Est-il seulement possible d'être plus heureux que tu ne l'es maintenant ? Ouais, tu penses ça souvent, mais avec Layla dans ta vie, t'as l'impression que chaque jour est plus fort et plus beau que le précédent. Une montée crescendo vers quelque chose que tu n'aurais jamais penser retrouver, ou même, que tu n'as jamais eu. « C'est magnifique. » Et elle est bien la seule raison qui te donne l'envie de détacher ton regard du ciel, et la seule capable de rivaliser avec la beauté du spectacle qui se joue sous vos yeux. Votre baiser de bonne nuit signe définitivement la fin des galères pour au moins une semaine, une chance et un privilège dont tu vas profiter aussi profondément que ta façon de l'embrasser. « C'est que le début. » Et tu ne parles bien évidemment pas que de votre séjour en Laponie, mais de tout ce qui vous attend par la suite. Tu sais que tout ne sera pas rose, que tout ne sera pas facile, mais qu'importe, puisque vous serez ensemble. Après avoir passé ton bras autour d'elle, paupières closes, tu souris en entendant cette ultime confession, avec toujours ce battement de cœur plus rapide chaque fois que les mots osent franchir la barrière de ses lèvres. Comme une douce mélodie que tu pourrais écouter toute ta vie. « Moi aussi je t'aime. » Tellement. Et bien plus encore.

***

La nuit est en train de tomber sur la Laponie, et c'est sur une version ronchonne de toi-même que la porte de votre chalet s'ouvre avec fracas. « La prochaine fois, je prends un snowboard. » Oh que oui t'es vexé, et t'estimes avoir de quoi. Combien de gamelles tu t'es prises, au cours de votre après-midi sportive sur les pistes ? Beaucoup trop pour les compter. Déjà, il aura fallu que t'apprennes à tenir correctement debout sur tes skis, sous le regard et les rires pas toujours retenus de ta partenaire. Ensuite, ta détente s'est transformée en succession ridicule de chutes toutes plus acrobatiques les unes que les autres. De quoi froisser ton ego masculin qui voulait impressionner sa copine, évidemment. Mais il va falloir te rendre à l'évidence, tu n'es vraisemblablement pas bon en tout. Tant pis. « Je crois que j'ai même pas pu descendre une piste sans me ramasser lamentablement la gueule. » Il fait du boudin, le mercenaire. Et c'est pour cette raison que la première chose que tu fais en arrivant, est de sortir deux verres pour terminer cette seconde bouteille de whisky déjà bien entamée. Hé, vous aviez dit que vous profiteriez à fond de ce séjour, et c'est exactement ce que vous avez fait. Vous voilà maintenant à la moitié de la semaine, et tout n'aura été que bonheur et enchantement, malgré ton incapacité à en mettre plein les yeux à Layla. Pas dans ce domaine, en tout cas. Heureusement, t'as été bien meilleur en batailles de boules de neige, et le bonhomme que vous avez construit tous les deux juste devant le chalet, ressemble effectivement à Batman. Des rires, des moments à deux, tout ce que tu attendais de cette pause largement méritée. Et aussitôt les premières gorgées de Jack Daniel's avalées, voilà qu'un sourire se dessine à nouveau sur tes traits auparavant vexés. T'es trop heureux ici pour t'apitoyer sur ton sort. « Je vais avoir quelques bleus, c'est pas glorieux. » Les blessures sur ton visages, elles, se sont largement atténuées ces derniers jours, et tu ressembles enfin à autre chose qu'un boxeur ou un mec un peu trop bagarreur. Même si c'est plus facile à assumer pour toi que d'être une calamité en ski. Tu lui tends son verre, à Layla, avant de trinquer, comme vous le faites à chaque fois. A vous, et à tout ce qui reste à venir. « Je crois que la gamine avec l'anorak rouge arrêtait pas de se moquer de moi. » Voilà, ça y est, toi aussi maintenant t'arrives à en rire, toujours blessé dans ton ego, mais pas suffisamment pour ne pas admettre que le spectacle devait être grandiose. « Comme par hasard, à chaque fois elle prenait les mêmes pistes que nous. » Et c'était pas pour te déplaire, parce qu'elle te faisait penser à Zoe, cette gamine. A peu près le même âge, mais surtout, la même espièglerie. Un jour, tu t'en fais la promesse, c'est à trois que vous partirez en vacances. Et avec un peu de chance, tu seras meilleur que tu ne l'as été aujourd'hui. Ou alors, vous opterez pour une île ensoleillé, moins risqué si tu veux impressionner les deux femmes de ta vie. « J'ai envie d'une douche chaude. » Pour une fois que ce n'est pas l'inverse. « Tu veux venir ? » Question très sérieuse bien que peu raisonnable, et comme d'habitude, posée le plus nonchalamment du monde. Tu commences à t'en foutre pas mal des surprises qu'il faut garder, voilà trois jours que tu te serres la ceinture, et bientôt, tu n'auras même plus assez de crans disponibles. Oui, on croirait presque que ta vie est très difficile à vivre.
 
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyJeu 21 Mai - 21:25


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Elle l’avouait, la femme de peu de foi qu’elle était s’était attendue à ce qu’une catastrophe ou une autre ne vienne crever leur petite bulle de bonheur dès le lendemain de leur arrivée. Depuis plus d’un an qu’ils s’étaient retrouvés, c’était un peu à ça que ressemblait chaque enchaînement d’événements dans leur quotidien mouvementé : quelques heures de tranquillité, quelques jours s’ils avaient de la chance, puis venait inévitablement le drame, quelque secret enterré ou quelque intervention extérieure qui viendrait s’écraser sur le territoire de leur intimité, les forçant à remettre à plus tard les travaux déjà compliqués d’une reconstruction aussi indispensable qu’elle était parfois fastidieuse. Mais pour une fois, l’univers lui presque se demander si elle n’avait pas tiré ses conclusions pessimistes un peu prématurément. Elle n’en avait rien dit à Floyd pour ne pas entamer sa bonne humeur et sa paix d’esprit bien méritée, mais elle l’avait attendu, ce coup de fil fatidique, cette attaque de Brainiac, cette invasion alien, tout et n’importe quoi qui mettrait un point final prématuré à leurs vacances. Mais non. Pour une fois, elle avait été mauvaise langue, la pessimiste notoire, et les heures, les jours s’écoulaient sereinement sans que rien ni personne ne vienne déranger le rythme nouveau de cette symphonie légère à deux voix. Alors, petit à petit, Layla se détendait, elle aussi, acceptait de baisser la garde, et d’enfin laisser le processus de guérison suivre lui aussi son cours. Un processus qui aurait dû commencer dès leur retour de New Themyscira, mais qui, seulement depuis qu’elle avait retrouvé Floyd, semblait s’être enfin mis en marche. Pendant les quelques semaines où il avait bataillé pour revenir d’Afghanistan pendant qu’elle accusait les multiples coups du retour seule chez elle, les premiers signes du poids des six derniers mois avaient commencé à se manifester – toutes les nuits, elle s’était endormie en sachant très bien qu’elle allait recevoir la visite cauchemardesque d’Eddie, et se réveiller en sursaut avec son sang encore sur les mains. Mais depuis qu’ils étaient arrivés dans leur retraite du bout du monde, Eddie ne l’avait gratifiée qu’une seule fois d’une visite nocturne, progressivement relégué au placard des squelettes qui la hanteraient toujours, mais ne l’empêcheraient pas de vivre. Ils étaient bien plus faciles à faire taire, ces maudits squelettes, quand elle n’avait qu’à tendre la main pour trouver celle de son partenaire et s’arracher définitivement au royaume des cauchemars pour s’ancrer dans la réalité paisible de sa présence.

En plus de la présence véritablement salvatrice de Floyd, elle devait bien admettre aussi que le décor environnant contribuait grandement à purger la noirceur de New Themyscira de son esprit. Elle aimait ses plages sauvages de Morro Bay, et ses îles environnantes, mais depuis combien de temps n’avait-elle pas eu l’occasion de se perdre dans d’immenses étendues de neige à flanc de montagne ? Bien trop longtemps, la voilà, la réponse honnête. Un grand manteau blanc qui ne recouvrait pas que la Laponie, mais aussi les plaies encore ouvertes de leur séjour, calmait les brûlures, apaisait la fébrilité des soldats toujours à fleur de peau. Mais n’empêchait pas, malgré tous ses bienfaits, les blessures à l’égo visiblement froissé de Floyd, qui avait malgré lui donné raison à sa fille. « Si tu m’avais dit que t’avais jamais fichu les pieds sur des skis, on aurait pu t’en prendre un plus tôt, de snowboard. » remarqua Layla en faisant un effort selon elle admirable pour ne pas – encore – lui rire au nez. Enfin, elle en plaisantait, mais il y avait du vrai, là-dedans, quand même. Elle, elle était partie du principe que, sauf avis contraire, il se débrouillait sur une paire de skis. Ca n’était qu’en arrivant en haut de la première piste qu’elle avait commencé à émettre des doutes, et que la débâcle s’était amorcée. Après avoir salué Snow-Bat, elle suivit son grognon préféré à l’intérieur, sourire aux lèvres – elle, elle était très satisfaite de sa performance, la native d’Alaska. Et puis, même si Floyd râlait de bon cœur, il n’avait pas l’air si malheureux que ça, si elle en croyait ce sourire qu’il affichait en se remémorant son autre bourreau miniature en anorak rouge, alors elle décida que finalement, il n’allait pas si mal, son égo. Avec un soupir d’aise, Layla se débarrassa de ses affaires de ski, avant de revenir vers son râleur et son Jack Daniel’s en s’étirant. « Demain on ira chercher des snowboards, et tu pourras nous en mettre plein la vue, à la petite fille et moi. C’est même toi qui pourras te payer ma tête. Il y a une justice, en ce bas monde. » Parce que mine de rien, elle avait passé tellement de temps sur des skis ou une planche de surf, en grandissant, qu’elle en avait négligé l’apprentissage de l’entre-deux. A elle de se ridiculiser dans la joie et la bonne humeur. « Et puis, je suis fière de toi quand même. Pour au moins avoir essayé. » Un verre de whisky, quelques mots d’encouragements qui en plus avaient le mérite d’être sincères, si ça ne suffisait pas à achever de le dérider tout à fait, le mercenaire bougon, elle ne savait plus quoi faire. Accoudée au comptoir, son verre à la main et son sourire attendri suspendu aux lèvres, elle songea qu’elle aurait bien aimé pouvoir le figer dans le temps juste un instant, ce moment où Floyd ne se souciait de rien d’autre que de rire de ses mésaventures et de l’hilarité d’une petite fille facétieuse. Oh oui, ils étaient bien, là. Et si ce n’était que le début, elle avait hâte de voir à quoi ressemblerait leur suite, après s’être autant fait attendre.

Une douche chaude, c’était effectivement une bonne idée, et – et un bref instant, son geste se suspendit dans l’air alors qu’elle portait son whisky à ses lèvres. Ah bon. C’était deux idées en une qu’il proposait, en fait, le petit malin, bien décidé à mettre en péril toutes les bonnes résolutions qu’ils avaient prises – et avaient un peu de peine à maintenir – depuis que Mère Nature avait eu l’amabilité de venir frapper à leur porte. Première semaine qu’ils passaient sels, complètement seuls, en couple, et ils n’avaient même pas le droit d’aller jusqu’au bout des possibilités offertes ; d’accord, ils avaient promis de bien se tenir, le premier soir, mais Layla devait bien l’avouer, elle aussi, la situation était indéniablement frustrante. S’endormir dans ses bras, c’était une chose, et une chose merveilleuse, mais après trois jours ? Ca n’était plus assez. Surtout quand les trois jours s’ajoutaient à déjà six ans. « Je savais que tu cèderais le premier. » Pas du tout, mais elle était contente qu’il l’ait fait – puisqu’ils étaient toujours prompt à tout tourner en compétition, pourquoi pas ça aussi, hein. « J’ai envie d’une douche chaude aussi, mais si c’est avec toi, c’est encore mieux. » Après trois jours à explorer les vastes étendues lapones, ils avaient un pue mérité de se livrer à un nouveau genre d’exploration – une exploration qu’ils avaient amorcée dans leur crique, et en arrivant en Laponie, mais à l’aube de laquelle ils avaient toujours été forcés de faire demi-tour, par la force des choses. Et cette fois encore, c’était un peu le cas. Mais peut-être un peu moins ? Sans se presser, elle glissa sa main dans la sienne et l’entraîna en direction des escaliers, puis à l’étage où, à travers la grande baie vitrée, le soleil couchant baignait la pièce d’une lumière tamisée et paresseuse semblable à l’ambre du whisky qu’elle avait toujours dans son autre main. Perdus hors du monde et hors du temps, et c’était très bien comme ça. « Tu sais que quoiqu’il se passe dans cette douche, on ne pourra pas aller jusqu’au bout aujourd’hui, pas vrai ? » demanda-t-elle, en jouant sagement avec ses doigts dans les siens. Qu’ils soient honnêtes cinq minutes, elle ne connaissait aucun couple qui ne profiterait pas de l’occasion pour détourner la douche de sa fonction première, alors eux et leur bagage ? Aucune chance de rester sages. « Je suis prête à prendre le risque, mais je ne t’en voudrai pas si tu changes d’avis. » Bon d’accord, elle était peut-être un peu hypocrite en lui laissant cette porte de sortie qu’elle savait très bien qu’il n’emprunterait pas (enfin, elle l'espérait très fort, maintenant qu'il les avait engagés tous les deux dans cette voie), mais c’était son job aussi, d’assurer ses arrières. « Et puis, promis, cette fois, pas de coup de genou intempestif. » ajouta-t-elle avec un sourire malicieux, avant de céder à la tentation et de se réhausser pour aller capturer ses lèvres des siennes - douche ou pas douche, cette habitude-là, elle ne s'en laissait pas, et moins encore quand son imagination s'aventurait un peu plus loin que l'immédiateté d'un baiser. Pas de coup de genou. Pas de fantôme. Rien qu’eux et leur insatiable curiosité de l’autre.

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptySam 23 Mai - 16:35

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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyJeu 28 Mai - 0:01

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyDim 31 Mai - 21:10

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyLun 1 Juin - 22:47

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Layla Cook


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Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyJeu 4 Juin - 22:05

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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyLun 8 Juin - 23:17


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C'est d'un sourire espiègle que tu te remémores vos instants hors du temps sous la tente, et où, il est vrai, tu t'adonnais parfois à un jeu dangereux. Mais encore une fois, tout était tellement abstrait   entre vous – ou plus justement inavoué – que tu ne pourrais être blâmé aujourd'hui pour l'audace dont tu faisais preuve hier, en te déshabillant sans aucune pudeur devant elle. C'est ce que tu aurais fait avec n'importe lequel de tes camarades, soldat habitué à une proximité inévitable avec les autres, et ne te souciant plus depuis longtemps de ton intimité. Même s'il est évident qu'avec elle, tout était différent, prétendre le contraire serait d'extrême mauvaise foi. Il y avait parfois ces instants de flottement qui trahissaient les mots que vous n'auriez jamais osé vous dire, et ces regards, qui eux, se révélaient miroir de ce qui se cachait encore timidement en vous. Vous aviez toutes les cartes en mains, mais plutôt que de les abattre vivement pour terminer la partie, vous avez sacrifié un morceau de vous même pour ne pas faire cruellement perdre les autres joueurs. Susan, en l'occurence, pas dupe une seule seconde, et qui n'a manifestée aucune surprise quand tu lui appris, sur New Themyscira, que Layla et toi songiez véritablement à construire quelque chose ensemble, comme l'on confierait l'inévitable. Et maintenant que tout a été mis au clair, aussi bien avec ta partenaire qu'avec ton ex-femme, tu te sens beaucoup mieux, esprit léger et tête reposée. Il n'y a plus de secrets, plus de faux pas à éviter, plus de sentiments profonds à museler. Vous êtes libres d'avancer sans personne pour vous accrocher les chevilles, poids que vous vous trainiez depuis six années, sans savoir comment vous en débarrasser, alors qu'il suffisait simplement d'avouer la vérité. Aux autres et à vous-mêmes. Car il ne s'agissait pas que d'une alliance retirée ou de retrouvailles inespérées, mais aussi d'admettre que pas une seule fois depuis votre votre séparation tu n'as songé à la remplacer. Même si tu l'avais voulu, jamais tu n'aurais pu. C'est comme ça, parfois, il y a des rencontres qui marquent assez pour que la distance ne soit qu'une source infinie de souffrance plutôt que de devenir la raison principale du détachement. Loin des yeux loin du cœur, qu'ils disent, et bien tu es la preuve même que l'adage n'est pas toujours vrai. Pas un seul jour, pas une seule minute, pas une seule seconde, tu n'as envisagé construire le reste de ton existence avec une autre femme que celle que tu tiens contre toi aujourd'hui. L'évidence, le destin, l'âme-soeur, peu importe comment l'on définit le lien qui vous unit, il y a déjà bien longtemps que tu le sais indestructible, et la retrouver a été pour toi l'équivalent d'une énorme bouffée d'oxygène après être resté des années la tête sous l'eau, toujours au bord de l’asphyxie. De béquille elle est devenue ta moitié, et ton monde qui tournait à l'envers  a enfin repris sa course dans le bon sens.

Les bras autour de la taille de ta prisonnière volontaire, tu te fais violence pour ne pas déposer des bisous sur sa peau, qui troubleraient sans aucun doute ta concentration – et la sienne. Elle a quelque chose à te dire, Layla, après l'euphorie d'une presque première fois plus que réussie qui débride forcément les pensées, alors tu l'écoutes attentivement, toujours soucieux de ce qui lui traverse l'esprit. Trop beau pour être vrai ? Machinalement, tu resserres un peu ton étreinte, comme pour lui promettre, encore une fois, et silencieusement, que plus jamais vous n'aurez à vous séparer. Toi aussi t'as encore du mal à croire qu'après toutes ces années d'absence douloureuse vous ayez enfin pu franchir le cap tant attendu, mais le temps où tu laissais les autres et la séparation abrupte et subie vous tenir à l'écart est désormais révolu. C'est vrai que vous revenez de loin, et c'est vrai aussi que tout est différent. Différent, mais mieux. Cent fois mieux. T'en oublies presque votre routine du désert, où toujours en alerte ou en mission, vous n'aviez pas vraiment l'occasion d'apprendre à vous connaître, hormis quelques moments salvateurs arrachés de force à un protocole très strict. C'était ça le plus frustrant, te sentir terriblement proche d'elle, vouloir l'appréhender de long en large et en travers, mais ne pas pouvoir pourtant partager quelques confidences, quelques anecdotes, et te contenter des brefs instants que le calme passager voulait bien vous accorder. Finalement, c'est surtout au cours de cette dernière année que vous avez brisé les barrières, et qu'enfin, tu as pu lui conter ta vie, comme elle t'a conté la sienne, avec vos joies et vos blessures. Vous n'avez pas eu besoin d’intimement vous connaitre pour tomber amoureux, mais tu chéris d'autant plus ces moments de complicité et de confessions pas toujours sur l'oreiller, car tu les as si longtemps ardemment désirés. « C'est pas trop beau pour être vrai, c'est exactement ce que tu mérites, et tellement plus encore. Je crois qu'il est largement temps qu'on réapprenne à être heureux, toi et moi. » Et qui pourrait ne se faire autrement qu'ensemble. Ce qui tombe plutôt bien, puisque votre engagement l'un envers l'autre est déjà total et absolu. Il y a eu bien assez d'épreuves, bien assez de cicatrices à essayer de refermer, maintenant, il est l'heure d'aller de l'avant, et toujours main dans la main, invincibles et inséparables. Puisque c'est à ton tour de profiter de caresses et d'attention, tu ne ronchonnes qu'à moitié quand elle s'extirpe de tes bras. La fleur de douche sur ta peau, le shampoing dans tes cheveux, tu t'amuses et te complais dans toutes ces nouveautés auxquelles tu te sens déjà accro. Que les douches suivantes vont te paraître tristes sans elle. « Rectification, qui aurait cru que ton don pour te foutre dans les ennuis jusqu'au cou nous conduirait là.  » Car c'est bien à cause de la présence d'Ocean Master chez elle que les trenchers ont attaqués Morro Bay, non ? Et sans cette petite colocation improvisée, jamais tu n'aurais retrouvé ton chemin jusqu'à chez elle. Une succession d'événements bien distincts et pas toujours reluisants qui auront quand même valu la peine, puisque c'est ce soir là que toute ta vie a changé. Pour le meilleur, cette fois-ci.

Tu viens maintenant toi aussi recouvrir ses cheveux de shampoing, avant d'y glisser tes doigts pour un massage crânien digne de ce nom. Et puisque l'heure est à la rétrospective de votre relation, tu y apportes ta propre contribution, en lui révélant ce dont elle se doutait peut-être, mais qu'il est bon d'avouer de vive voix : « Je crois que dans la grande roue j'avais déjà envie de t'embrasser. » Non, pas tu crois, t'en es sûr. Malgré les retrouvailles précoces et toute la route qu'il vous restait à parcourir avant d'envisager pouvoir réellement vous retrouver, t'en as eu envie très vite, sans grande surprise, soudainement accablé par ces nombreuses années de séparation et un besoin profond de rattraper le temps perdu. Tout en priant intérieurement que ta chance ne soit pas encore complètement passée, ou qu'aucun remplaçant à Susan n'existait – ce qui t'aurait sans doute brisé le cœur une seconde fois. Bien évidemment, aujourd'hui tu ne regrettes pas une seule seconde d'avoir attendu de dévoiler tes nombreux secrets et traumatismes avant de franchir un tel cap, pour être certain que son engagement auprès d'un homme aussi compliqué que toi à ses côtés ne soit pas trop hâtif. T'as eu peur, au début, horriblement peur d'être trop. Que tes bagages soient trop lourds et tes cauchemars trop imposants. Des doutes pourtant légitimes qui te paraissent absurdes maintenant que votre amour se révèle au grand jour, éclatant aussi haut et fort qu'un feu d'artifice le quatre juillet. Avec délicatesse, tu lui rinces ensuite les cheveux, prenant soin d'éviter que la mousse ne lui coule dans les yeux. « A partir du moment où on s'est rencontrés, j'ai été incapable d'en désirer une autre que toi. Cent pour cent véridique, je baratine pas. Et heureusement que j'ai fini par te retrouver, sinon j'aurais été sacrément mal barré. Tu m'as laissé dans une situation vachement compliquée. » Et ça aussi, c'est une vérité que t'as besoin de lui dire. Parce que oui, pendant ces cinq ans tu as eu des aventures avec plusieurs femmes, mais jamais, pas une seule, n'a su arracher ne serait-ce qu'un tout petit morceau de ton cœur. Déjà offert à cette partenaire partie trop vite, il ne restait plus rien à attendre de toi. Fidèle, sur cet aspect du moins, à un fantôme que tu n'étais même pas certain de revoir un jour. Une autre façon de lui dire combien tu as souffert de l'avoir perdue, mais aussi combien tu es heureux désormais d'avoir enfin comblé le trou béant dans ta poitrine. Un dernier baiser approfondi sur ses lèvres, puis il va falloir être raisonnable et quitter cette douche. Après avoir coupé l'eau, t'es le premier à sortir, attrapant une serviette posée près du lavabo pour la nouer autour de ta taille. « Bouge pas, mon amour. » C'est en saisissant la deuxième que tu te rends compte de ce que tu viens de dire pour la première fois de votre toute fraiche relation de couple, et très naturellement, finalement. Bon, voilà qui est fait, et bien plus tôt que tu ne l'aurais imaginé, mais est-ce réellement étonnant, quand tout se passe aussi merveilleusement bien entre vous ? Pas du tout caché derrière un sourire confus, le rouge évidemment monté aux joues, tu l'invites à te rejoindre, entourant son corps de la serviette chaude. C'est sa faute, t'as encore la tête dans les étoiles.
 
AVENGEDINCHAINS
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Layla Cook


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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyDim 14 Juin - 0:53


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Réapprendre à être heureux. Sur le papier, elle était bien, cette idée, elle était sympa, elle était alléchante, mais dans la pratique ? Elle aurait bien aimé qu’on lui donne un mode d’emploi, Layla, elle qui savait si bien inventer ses propres règles quand ça l’arrangeait, mais qui, parfois, s’avérait un peu trop protocolaire pour son bien – en particulier lorsqu’elle s’aventurait en terrain réellement inconnu. Réapprendre à être heureux, pour les gens comme eux, à quoi ça pouvait bien ressembler ? Les esquintés de la vie, ceux qui perdaient des frères et des enfants dans les pires conditions possibles, ceux qui passaient des années à lutter contre des titans tellement plus puissants qu’eux qu’ils n’y faisaient que de minuscules entailles, ceux qui vivaient au jour le jour en se disant que s’il n’y avait pas de lendemain, après tout, ça n’était pas si dramatique. Elle était heureuse, avec Floyd, évidemment qu’elle l’était. Ils avaient été profondément heureux, ce soir de Noël, d’abord à deux, puis avec Zoe. Puis, New Themyscira, Brainiac, le danger, avaient tous repris leurs droits, puis ils avaient été re-catapultés sur leur propre planète, puis elle avait dû passer plusieurs semaines sans avoir de nouvelles de son partenaire. Tout au long de sa vie, elle avait cru apprendre que c’était ça, le bonheur : rien de plus que des moments fugaces aux souvenirs desquels on s’accrochait désespérément pour ne pas trop sombrer quand les ténèbres faisaient leur grand retour, ou qu’on se souvenait de la cruauté du monde. Ce qu’il lui proposait, Floyd, allait à l’encontre d’à peu près tout ce qu’elle avait cru apprendre depuis des années. Ils avaient le droit, de se sentir tout le temps comme ça ? Enfin, tout le temps – la naïveté n’avait jamais fait partie de ses prérogatives, et elle n’était pas de celles ou ceux qui pensaient qu’avec une belle histoire d’amour, tous les ennuis disparaissaient. Mais faire de ce nous, de ce toi et moi, un bonheur à l’état permanent ? L’idée était révolutionnaire. Et terriblement séduisante. Tout ce temps, elle s’était persuadée qu’ils n’en avaient pas le droit, que ça n’était pas pour les gens comme eux, et d’un revers de la main, Floyd lui affirmait le contraire. Confirmait qu’elle avait le droit de prendre ses désirs pour des réalités, puisque leurs désirs, ils allaient pouvoir en faire des réalités. Et elle rit sous cape, en songeant que devoir ce bonheur qui prenait déjà ses aises à des Trenchers, était effectivement un comble. « Au moins on sait qu’on ne s’ennuiera jamais. » conclut-elle. Qu’elle était bien, cette légèreté. Qu’elle était bien, cette simplicité. Si c’était ça, être heureux, alors elle n’avait effectivement plus la moindre réserve. Ce nouveau défi qu’ils se posaient, elle était prête à l’attaquer dès maintenant, du moment que c’était main dans la main avec lui. Ils se tailleraient leur petit coin à eux dans ce monde sans merci, et ça leur suffirait. Un dernier baiser entre ses épaules, et elle consentit à se retourner pour profiter à son tour d’un dernier round d’attentions, la poitrine gonflée de plus d’optimisme qu’elle ne l’avait été depuis bien trop longtemps.

Les yeux fermés, avec tout du chat ronronnant en réponse à cette agréable sensation sur son crâne, l’aveu de Floyd lui arracha un rire silencieux – et un sourire attendri. Oh, comme elle s’en souvenait bien, de cette grande roue. De cette terrible bulle de silence, après avoir noyé dans la foule la cacophonie de leurs cœurs brisés qui les imploraient déjà d’au moins essayé de les réparer – le chagrin, les non-dits, palpables au point d’en devenir étouffants, oppressants, alors que pour la première fois en cinq ans, ils s’étaient vraiment retrouvés en tête à tête. Sans plus aucune distance pour les séparer, et une proximité tellement soudaine, et tellement débordante, qu’ils s’en étaient trouvés complètement démunis. Perdus dans un tumulte trop grand pour eux. Mais pas assez pour les briser tout à fait. « Je ne t’en veux pas d’avoir loupé le coche. Je l’ai raté aussi. » se contenta-t-elle de répondre ; ils le savaient tous les deux, il était encore trop tôt, à l’époque, tout en étant paradoxalement trop tard. Cinq ans de retard, et trop de questions restées sans réponse pour pouvoir sereinement les rattraper tout de suite. Elle aussi, elle avait été terrifiée. Elle aussi, elle s’était attendue au pire. Et finalement, ils avaient vaincu le pire, étape après étape. Floyd comptait plus que n’importe lequel des fantômes qu’il se traînait dans son placard, et que n’importe quel boulet qu’il se traînait aux pieds. L’eau chaude coulait dans ses cheveux, dans son dos, achevait d’emporter dans son sillage les confessions de Floyd, et Layla se retourna pour délicatement prendre son visage entre ses mains. « Et le karma étant parfois juste, j’ai jamais pu passer à autre chose non plus. C’était toi depuis le début. Ca l’a toujours été, et ça le sera toujours. » Et ça aussi, ils se l’étaient déjà dit, dans cette grande roue, et puis chez elle ; mais à l’époque, ils pouvaient encore se cacher derrière le rideau de leurs hésitations, de sentiments jamais formulés. Qu’il était bon, de réaffirmer ces vérités semi-avouées, et de savoir que, vraiment, ni les tempêtes ni l’absence n’avaient su entamer ce séisme fondateur, sur lequel ils pouvaient désormais se construire sans plus aucune crainte. Que ces cinq années n’étaient pas complètement perdues, puisqu’ils n’avaient jamais cessé de penser l’un à l’autre. Allez, un dernier baiser, qu’elle l’encouragea silencieusement à faire durer le plus longtemps possible, puis elle consentit à le laisser lui échapper, pour la bonne cause. Sans oublier de le suivre un peu des yeux, maintenant qu’elle avait le droit de le faire, et elle allait suivre le mouvement quand il lui intima d’attendre et… Et en fait elle ne suivit rien du tout, stoppée dans son élan. Et lui, visiblement, était aussi confus qu’elle. Ah. Elle avait bien entendu, alors ? Mon amour. Est-ce qu’elle rougissait, ou est-ce que c’était la vapeur de la douche qui l’ébouillantait encore ? Mon amour. Qu’elle devait avoir l’air fine, à piquer un fard et sourire bêtement comme une adolescente. Surtout après ce qu’il venait de se passer dans cette douche. Floyd pouvait au moins se rassurer : il n’était pas le seul à cet instant à avoir la tête qui tourne et le cœur qui fait des cabrioles.

« … ça y est, on en est aux surnoms, alors ? » ne put-elle s’empêcher de le taquiner, en se laissant envelopper dans la serviette de bain ; une tentative peut-être un peu maladroite, mais parfaitement sincère, de reconnaître et d’accepter ce nouveau petit pas en avant auquel ils ne s’étaient visiblement attendus ni l’un ni l’autre, et qu’elle ne savait pas vraiment comment gérer, mais qu’elle n’avait aucune envie de rejeter. C’était quand, la dernière fois que quelqu’un s’était permis d’user de semblables termes d’affection avec elle ? Oulà. Comme elle était incapable de conjurer une date, elle se dit que ça remontait à trop longtemps pour que ça ait de l’importance. Sa serviette nouée autour de sa poitrine, elle prit les mains de Floyd dans les siennes, pour déposer un baiser léger sur ses doigts et lui sourire en se laissant happer par ses yeux clairs. « J’ai hâte de t’en trouver un aussi. » Pas de ‘il faut que je t’en trouve un’, parce qu’elle savait déjà qu’il refuserait qu’elle se force à quoi que ce soit – mais elle en avait envie. Peut-être qu’il lui fallait plus de temps, peut-être qu’elle était un peu plus lente au démarrage, peut-être qu’elle était plus maladroite et moins assurée sur ses appuis, mais ils le savaient tous les deux. Une différence de rythme, peut-être, qui avait soulevé quelques questions, à New Themyscira ; aujourd’hui, c’était beaucoup plus sereine qu’elle l’abordait. Parce que même si elle était un peu plus lente, elle savait qu’elle avait envie d’apprendre et, à terme, de le rejoindre au même tempo. « Voyons, qu’est-ce que ce sera… » s’interrogea-t-elle en feignant une réflexion intense, sans lâcher ses mains. « Poussin ? Mon canard ? Mon sucre d’orge ? » énuméra-t-elle ; et évidemment, elle ne parvint pas à garder son sérieux plus de cinq secondes et demi, trop euphorique encore – on disait que l’amour rendait bête, peut-être bien qu’il y avait du vrai là-dedans, finalement. « Non, promis, ce sera rien d’aussi ridicule. Tu mérites mieux. » Il ne méritait que le mieux, Floyd. Relâchant ses doigts, elle porta une main à son visage, en effleurant les contours des doigts – oui elle était incapable de garder ses mains pour elle, non elle ne regrettait rien tant qu’il ne lui disait rien. Cinq ans, ça faisait beaucoup à rattraper. Pourquoi ne pas commencer maintenant ? « T’as raison, il est temps qu’on ré-apprenne à être heureux. On s’en est privés pendant longtemps, on l’a peut-être refusé à une époque, mais on est prêts. Et te l’entendre dire, c’est tout ce dont j’ai besoin pour savoir qu’on va y arriver. » Parce qu’elle en avait eu un aperçu, de ses démons, de ses malheurs ; de la douleur innommable qui avait accompagné chacun de ses pas depuis près de six ans, depuis Eddie et plus encore, et ça lui semblait important, crucial, même, de le reconnaître. De ne plus jamais avoir peur de ce qu'il trimballait derrière lui. Alors, que Floyd, qui avait traversé l’enfer, et y avait toujours un pied, exemple même de l’homme battu jusqu’à ne théoriquement plus pouvoir se relever, que son partenaire au bout du rouleau lui dise qu’il croyait assez en eux pour parler de ré-apprendre le bonheur ? De quelle autre motivation, de quelle autre garantie pouvait-elle avoir besoin ? « Et s’il y a le moindre moment où c’est un peu difficile de s’en rappeler, je serai là. » Ils tituberaient, ils trébucheraient peut-être. Mais à deux, ils s’en relèveraient toujours. Dans le désert, dans la neige, ou au bord d’une plage californienne, la Terre entière était désormais leur terrain de jeu.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyDim 14 Juin - 18:56


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Après cinq ans à te frayer un chemin pénible et tortueux à travers les ronces de la triste fatalité qui écorchaient ta peau, t'en as oublié ce que c'était, que d'aimer et d'être aimé en retour. T'as oublié aussi ce que c'était que d'être heureux et apaisé. Et après toutes les vérités difficiles déjà énoncées au cours de vos multiples moments passés ensemble, ils ne restent désormais plus que les plus belles, et dont il est tout aussi primordiale de parler. Parce qu'il y a eu beaucoup trop de non-dits et de sentiments étouffés par la raison, il est grand temps maintenant de briser les chaines du cœur et de le laisser s'exprimer librement, sans craindre que le courroux du karma ne vienne réclamer son dû. Il n'y a plus d'interdits, plus de tabous, plus d'ombre d'infidélité au-dessus de vos têtes. Tu n'as plus peur de lui avouer ce qui autrefois te faisait honte, bien trop conscient que malgré l'imperfection de votre relation, il n'y a finalement jamais eu quoi que ce soit qui méritait d'être muselé et balancé à la mer. Tout ce que t'as ressenti pour elle pendant six ans trouve enfin les mots et les gestes adéquats pour essayer, du mieux possible, de mesurer et lui avouer à quel point elle avait une place prépondérante dans ta misérable existence, même dans l'insoutenable distance. Que rien, pas une seule fois, n'a pu se dresser assez haut entre vous pour te donner l'envie d'abandonner. Même sans savoir si tu la reverrais un jour, tu n'as pas été capable de lâcher prise, chien enragé qui refusait de lâcher le bâton, ou déjà prêt à courir après en cas de nécessité pour le récupérer. Une réciprocité qu'elle te confesse elle aussi sans détour, et qui te réchauffe d'autant plus le coeur, maintenant que vous savez tous les deux que la place vacante laissée par l'autre n'a jamais pu être reprise, ou même envisagée. Une fidélité à toute épreuve qui n'avait peut-être aucun sens pour quiconque aurait essayé de comprendre, mais qui aujourd'hui vous renforce, et abat aisément les difficultés rencontrées après une pause aussi longue qui serait venue à bout de tant d'autres. Sans que cela ne soit facile, ça n'a rien eu de compliqué d'enfin vous aimer librement. Vous apprenez doucement mais sûrement à construire cette toute nouvelle étape, toujours avec votre propre façon de faire un peu particulière, mais avec une efficacité redoutable que personne ne pourrait vous enlever. Vous n'avez peut-être pas fait les choses comme tout le monde, dans un ordre chaotique et approximatif, mais qu'est-ce que ça change, dans le fond ? Surtout quand vous êtes frappés de plein fouet par cet amour intense et palpable qui efface le monde extérieur aussi aisément qu'une gomme sur une rature sur le papier. Tu n'as jamais cessé de penser à elle, elle n'a jamais pensé à toi, et tout ceci est bien la preuve que vous êtes exactement là où vous étiez censés être, dans les bras l'un de l'autre, les yeux plein d'étoiles, et avec une promesse d'un avenir bien plus brillant, largement mérité, après tout ce vous avez traversé durant l'absence de votre moitié. Tout est rentré dans l'ordre. Vous avez explosé les barreaux de votre prison personnelle, et c'est contre ses lèvres que tu goûtes enfin à cette nouvelle liberté.

T'as eu une relation de dix ans avec une autre femme, mais avec Layla, t'as quand même l'impression de tout reprendre de zéro, novice un peu confus et maladroit. Et ce surnom affectif, lâché sans crier gare, te laisse terriblement gêné face à elle et sa réaction un peu moqueuse, mais toujours pleine d'affection. Est-ce que c'est trop tôt ? Est-ce que c'est too much ? « Oh bon sang, arrête. » Les mains sur ton visage pour cacher ton rouge aux joues, tu n'as finalement pas d'autres choix que d'assumer ce que t'as dit quand elle s'en empare, pour y déposer un baiser réconfortant. Okay, ça va un peu mieux. Elle a le don, Layla, d'à chaque fois trouver comment parvenir à calmer tes incertitudes, qu'elles soient justifiées ou non. Une ribambelle de surnoms tous plus ridicules les uns que les autres, et voilà que tu ris toi aussi, pas franchement emballé par ces propositions, mais soudainement beaucoup plus à l'aise avec celui que tu as choisi pour elle. « Je préfère encore que tu m'appelles Floyd. » C'est drôle à quel point un prénom peu vite devenir impersonnel. C'est de cette façon que vous vous êtes toujours nommés, mais au stade de votre relation, tout n'est plus assez. Tout est trop peu. Ce n'est pas une surenchère, c'est un besoin véritable d’approfondir toujours plus ce qui vous lie. Elle est Layla, oui, mais elle est aussi ton amour. Et comme d'habitude, comme elle le sait déjà, tu n'attends absolument rien en retour. Vous avez déjà eu cette discussion, tu tiens fermement à ce qu'elle fasse les choses à son rythme, et uniquement quand elle en ressentira l'envie. Il n'y a pas de réciprocité obligatoire, tout se fera en temps et en heure. Aucune pression. Aucune obligation. Après un moment très intime sous la douche, vous vous êtes attaqués ensuite à un autre aspect de la relation, et toi aussi, t'aimerais pouvoir y apporter une belle conclusion, pour bien terminer cette magnifique expérience qui te donne déjà l'envie de recommencer. Goût de pleine satisfaction, mais aussi de trop peu, toujours à cause de ce temps perdu – à moins que ce ne soit qu'une excuse. Tu profites de la douce sensation de ses doigts sur ta peau, puis à nouveau, tu fracasses la pourtant maigre distance entre vous en la serrant dans tes bras. Besoin aussi vital que celui de respirer. « T'es ma seule évidence, ma seule certitude et ma seule constante. Et les moments potentiellement difficiles dont tu parles, je sais déjà qu'ils le seront uniquement quand je serai loin de toi. Pour le reste, j'ai peur de rien. » Car le désavantage d'une telle proximité, c'est malheureusement de mal vivre la distance. Surtout dans un cas comme le vôtre, où après l'avoir trop subie, vous refusez de la voir à nouveau vous séparer trop longtemps. Mais pour cette fois, au moins pour cette fois, tu préfères penser aux futures retrouvailles qu'aux futures séparations. Un verre choisi à moitié plein, et comment pourrait-il en être autrement, la femme de ta vie contre toi.

C'est maintenant  habillé, vêtu d'un bas de jogging et d'un t-shirt, que sur le lit, allongé et tête posée sur les cuisses de Layla, vous regardez un documentaire sur la vie sous-marine. Merci National Geographic d'occuper votre soirée purement détente, encore un peu sous l'émotion de votre rapprochement tant attendu sous la douche. Vous avez un temps songé à aller manger dehors, avant de finalement opter pour du popcorn et la télévision en guise de divertissement, histoire de calmer définitivement les battements forts et interrompus de votre palpitant. Et si jamais tu n'avais imaginé un jour t'intéresser autant aux océans, tu te révèles très impliqué à chaque fois qu'un prédateur s'apprête à attaquer sa proie innocente, et tant pis pour la crédibilité du redoutable Deadshot. « Oh non, je peux pas regarder. » Vite, pourvu que le crabe échappe à l'ombre qui le guette dans les eaux, prête à bondir pour en faire son goûter. Un univers pas vraiment inconnu, mais pas vraiment connu non plus, qui fait désormais intégralement partie de ton quotidien, depuis que Layla est devenue un avatar du Clear – pas de raison que tu aies le monopole des activités farfelues. Un concept qui t'échappe encore un peu, mais sur lequel tu n'hésites jamais à la questionner, à la fois soucieux de cette ignorance qui t'empêche de réellement comprendre où elle se rend et ce que cela implique, et véritablement intéressé par tout ce qui la touche de près ou de loin. Ses passions et son passif concernent les océans, alors c'est tout naturellement que tu fais preuve de bonne volonté pour en apprendre le plus possible sur son deuxième environnement. « T'as déjà assisté à un truc comme ça ? Et t'arrives à laisser faire en te disant que c'est la nature, ou t'as envie de sauver les petits crabes qui vont se faire bouffer ? » Question très sérieuse que tu lui poses en te redressant pour mieux pouvoir la regarder. Tout ce qui se trouve là-dessous est à la fois fascinant et terrifiant. Tant de mystères, tant d'énigmes, si bien que toi aussi t'aimerais pouvoir un jour voir tout ça de tes propres yeux. Bon, peut-être pas partir à la chasse au mégalodon, mais au moins découvrir tout ce que vous voyez là dans le documentaire, les poissons bizarres, le magnifique corail, et pourquoi pas une épave de bateau. « Tu m'emmèneras plonger un jour ? Pour que je puisse voir ? » C'est devenu naturel de planifier votre avenir ensemble, que ce soit de simples sorties en mer ou des promesses un peu plus lointaines, en plus d'être constamment demandeur quand il s'agit d'en apprendre plus sur elle. Et puis, tu n'y tiens plus, sage jusqu'à présent car happé par la télé, il a suffit d'un seul regard échangé pour que tu te rapproches, afin de pouvoir l'embrasser un peu partout sur le visage et dans le cou, drogué en manque avec besoin pressant de sa dose. « C'est en attendant que la séquence horrible se termine. » Lui souffles-tu, avant d'attraper ses lèvres. Toutes les excuses sont bonnes, même si tu n'en as plus besoin. Etre amoureux suffit à tout justifier.
 
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Layla Cook


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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptyMer 17 Juin - 0:07


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Ils étaient bien, là. Tellement bien que Layla en aurait bien voulu avoir des superpouvoirs qui permettent d’arrêter le temps plutôt que d’entendre des voix des abysses dans sa tête, juste histoire de pouvoir étirer un peu à l’infini ce moment de pure détente qu’ils s’octroyaient dans leur cabane secrète au milieu de la forêt lapone. Avaient-ils, en six ans d’existence commune, jamais eu droit à un tel moment, où tout allait si fondamentalement bien qu’ils auraient presque pu croire être passés dans une autre dimension ? Elle, elle était à peu près sûre que c’était le premier. Un t-shirt et un short en guise de pyjama, la tête de Floyd sur les jambes, Layla ne faisait à peu près aucun effort pour se concentrer sur le documentaire malgré les explications palpitantes du narrateur, bien plus intéressée qu’elle était par l’observation attentive et amusée des expressions qui passaient sur le visage de son partenaire – qui lui était totalement happé par ce qu’il se passait à l’écran. Un sourire attendri aux lèvres, les doigts qui remontaient du cou de son amoureux (merci Zoe) à ses cheveux avant de repartir en sens inverse, Layla se laissait, très volontiers, envelopper dans cette atmosphère de bien-être qui avait un goût de nouveauté aussi inattendu qu’agréable. Au dehors, la neige continuait son murmure mélodieux, et Layla sentait, comme elle sentait désormais beaucoup de choses, comme des flocons frais et doux se poser avec délicatesse à la surface de son esprit, avant de se dissoudre dans ce petit morceau de Clear qu’elle avait ramené à la surface. C’est drôle, elle en avait même le goût sur la langue. Et elle avait beau se creuser la tête, elle n’avait pas souvenir d’avoir jamais fait l’expérience d’un tel sentiment de plénitude et de sérénité que maintenant, alors qu’ils profitaient du calme après la tempête qu’ils avaient libérée dans la salle de bains. Un petit, mais ô combien précieux exemple, du bonheur auquel ils avaient le droit d’aspirer, désormais. Maintenant que tous les secrets étaient sortis, exposés à l’air libre, maintenant que l’anxiété des premiers pas laissait la place à la tranquille certitude qu’ils trouvaient leur rythme, petit à petit, sans se presser. Qu’elle lui semblait loin, cette nuit fatidique à New Themyscira, où elle avait failli tout gâcher quelques heures à peine après avoir arraché à la guerre leur premier baiser. Et finalement, ça n’était pas si loin, et ils n’en étaient qu’à leur première semaine ensemble dans ce tout nouveau contexte, loin d’une énième fin du monde, mais elle s’appliquait, l’élève studieuse. A apprendre comment ça fonctionnait, un nous qui n’était pas juste deux personnes co-existant côte à côte, à partager ses pensées, ses doutes et ses certitudes, au lieu de tout garder pour elle, même quand elle était certaine de pouvoir gérer seule – surtout quand elle était sûre de pouvoir gérer seule, en fait. La leçon avait été amère, mais apprise. Peut-être qu’il faudrait du temps, avant de voir des résultats, mais elle était patiente. En attendant, ils pouvaient bien profiter de leur sérénité durement méritée.

A l’écran, un malheureux petit crabe cherchait à fuir l’ombre menaçante d’un poulpe particulièrement affamé, et Layla eut bien du mal à ne pas éclater de rire face au cri de cœur de son mercenaire préféré, visiblement très attaché au sort du petit crabe. Oui, décidément, son regard attentif et son attitude émerveillée de petit garçon incrédule la passionnaient bien plus que le documentaire – ravie de découvrir, à couvert, ces nouveaux côtés de son partenaire qu’elle ne connaissait pas encore, et qu’en son opinion tout à fait impartiale elle trouvait terriblement attachants. Elle lui avait toujours connu un côté facétieux, mais le saisir dans un moment aussi léger, le danger à des milliers de kilomètres de ses pensées ? Elle en demandait encore. Sans ses soucis, sans ses défenses habituelles. Aussi se contenta-t-elle d’un ‘maiiiis’ dépité lorsqu’il se redressa, s’arrachant à ses caresses et ses observations de la plus haute importance, dépit qui s’envola bien vite alors qu’il lui posait ses questions les yeux dans les yeux. Et cette fois, elle ne put s’empêcher de rire pour de bon. « Il faut bien qu’ils se nourrissent, ces pauvres poulpes ! Ils n’ont pas le luxe de devenir végétariens et de manger des algues, eux. » Mais la prochaine fois qu’elle croiserait un crabe en danger, elle savait déjà qu’elle ne pourrait plus ne pas intervenir. Pour la bonne cause. Et c’est un grand sourire qu’elle lui adressa, à son partenaire soucieux, ravie de sa requête aussi bienvenue qu’inattendue. L’emmener en plongée ? Et comment. « Bien sûr que je t’emmènerai. On a encore plein de criques à visiter, près de Morro Bay. La prochaine fois on emmènera des masques et des tubas, ou la totale combis-bouteilles d’oxygène si tu te sens d’humeur aventureuse. » C’est vrai, pourquoi se contenter des poissons colorés tout près de la surface s’ils pouvaient déjà s’aventurer du côté d’une ou deux des épaves de navires du coin ? Et c’est plus ravie encore qu’elle se laissa dévorer de ses baisers, ses rires pour seule protestation et ses bras passés autour de son coup en guise d’encouragement. « Mais qui t’aurait cru si sensible ? » rit-elle, avant de se voir réduite au silence de la plus agréable des façons imaginables. Mais oui, à bas les excuses, songea-t-elle en lui rendant son baiser de bon cœur. S’il était accro, elle ne valait pas mieux ; et il était peut-être trop tôt pour l’affirmer, mais elle était déjà certaine que jamais, absolument jamais, elle ne ressentirait le moindre effet de lassitude ni d’overdose. Elle était amoureuse, elle n’y pouvait rien, et à chaque nouveau baiser, c’était comme si elle tombait amoureuse à nouveau. Dans leur petite bulle du bout du monde, où elle avait le droit de vraiment découvrir, sans pression de catastrophe imminente ni de secrets bien cachés, ce que c’était, d’aimer sans retenue, et d’être aimée sans retenue en retour. Finalement, c’était un peu une découverte. Et elle n’aurait pas pu rêver meilleures circonstances, ni meilleur partenaire pour cette aventure-là.

Lorsqu’enfin ils acceptèrent de ralentir la cadence, elle lui arracha un dernier baiser, puis déposa un bisou sur son épaule avant d’y caler sa tête, confortablement installée contre son partenaire et les oreillers, prêtant enfin un minimum d’attention au documentaire. « C’est bon, c’est des baleines maintenant, tu peux regarder. Ca risque rien, ces bêtes-là. » A part les humains, évidemment – saloperies que c’était. Oh, aller voir des baleines, ça aussi elle pourrait l’y emmener, un jour, et elle rajouta ça à la liste de leurs projets, grands ou petits, qu’ils commençaient doucement à lister avec grand sérieux pour leur avenir commun. Mais évidemment, ces projets de plongées, de sorties en bateau, ça supposait d’attendre qu’il ne revienne à Morro Bay, ce qui, avec ses missions de la Suicide Squad, pouvait aisément se compter en semaines. Voire en mois, comme l’avaient confirmé les mois écoulés depuis leurs retrouvailles – même si au début, il était plus difficile de justifier des allers-retours constants entre chez elle et Gotham. Une perspective d’attente qui était loin de la réjouir ; mais ça n’était pas le moment de remuer le négatif. « Si tu veux faire de la vraie plongée, on ira t’équiper pour de bon, la prochaine fois que tu viendras. Avec le chaos que Brainiac a laissé derrière lui, je doute que les touristes se pressent dans le lagon, on aura la paix pour te remettre en selle et aller découvrir des coins sympas. » promit-elle, évidemment ravie par la perspective de voir moins de monde envahir ses plages. Mais quand même. Qu’elle était frustrante, cette perspective de l’attente indéfinie, parce que la Suicide Squad, parce qu’il habitait à l’autre bout du pays. Au-delà de leurs plans immédiats, elle avait vraiment quelque chose de douloureux, cette distance. Et, une pensée en entraînant une autre, elle finit par relever le nez vers lui, pendant qu’à l’écran, un jeune phoque avait trouvé refuge sous l’immense nageoire d’une baleine blanche pendant que celle-ci repoussait patiemment un requin sacrément vexé de voir son casse-croûte lui échapper de la sorte. « Depuis plus d’un an qu’on s’est retrouvés, j’ai jamais été te voir à Gotham. Même avec six mois sur une autre planète, c’est un peu la honte. » D’accord, elle connaissait la réputation de la ville, et pour se changer les idées, Coast City et ses environs étaient sans l’ombre d’un doute plus indiqués, mais tout de même. Elle n’avait pour ainsi dire aucune idée d’à quoi ressemblait le quotidien de Floyd, quand ils n’étaient pas ensemble, à part les quelques bribes qu’il avait bien voulu lâcher par-ci par-là. Il ne s’en était jamais plaint, avait même l’air de largement préférer passer du temps en Californie, mais qu’en était-il vraiment ? Cette question, elle s’était prise à se la poser un peu plus régulièrement ces derniers jours. Qu’est-ce qu’il laissait derrière lui, à chaque fois qu’il venait la rejoindre à Morro Bay ? « Je ne sais même pas ce que tu fais, quand on n’est pas ensemble et que tu n’es pas en mission. La dernière fois que je t’ai posé la question, c’était le lendemain de nos retrouvailles. » Autant dire qu’il avait volontairement occulté quelques éléments, à l’époque. « Ou alors tu préfères te concentrer sur le documentaire ? » Parce que bon, même si elle avait une arrière-pensée, avec ses questions, elle n’avait pas non plus envie de ruiner l’ambiance. Elle pourrait bien attendre un peu un moment plus propice.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: in the deep dark where we trod the buried grass (floyd)   in the deep dark where we trod the buried grass (floyd) EmptySam 20 Juin - 23:30


in the deep dark where we trod the buried grass


Il t'est arrivé, souvent, d'être chamboulé et craintif des changements survenus dans la vie de Layla. Attentif et intéressé chaque fois qu'elle te parle du Clear et du Parlement des Vagues, ces deux pôles devenus fondamentaux dans sa vie restent encore un gros point d’interrogation pour l'homme pourtant habitué à l'inédit. T'as croisé toutes sortes de créatures et d'étrangetés au cours de tes missions de la Suicide Squad, mais cette étrangeté là est bien trop personnelle pour qu'elle s'efface la nuit tombée. Ce n'est pas une simple anecdote que tu oublies ou que tu lui racontes une fois que tu l'a retrouvée à Morro Bay en guise de résumé de tes journées, c'est quelque chose qui la concerne directement, qui a changé complètement son existence, et qui pourrait aussi changé la tienne. T'oses pas lui dire que parfois t'es terrifié par l'idée qu'elle te soit enlevée par cette force étrangère, bien trop peu informé sur le sujet pour l'aborder sereinement. T'as même été jusqu'à aller chercher des informations dans les dossiers de Waller, en quête de réconfort et de vérités à lui apporter. En vain. Encore aujourd'hui, après plusieurs discussions profondes sur le sujet, et un sincère intérêt non feint pour tout ce qui touche de près ou de loin à la mer et ses secrets, tu n'as toujours pas trouvé de réponses assez satisfaisantes pour lever tes doutes et tes incertitudes. Est-ce qu'un jour ils pourraient te l'enlever ? Est-ce que tu devras te battre pour la garder à tes côtés ? Et est-ce qu'elle pourrait, de son plein gré, préférer l'océan à votre vie de couple ? Tout en ayant entièrement confiance en elle et en votre amour fusionnel, tu sais que rien n'est impossible. Ta vie a été échelonnée d'étapes traumatisantes où tout s'est soudainement écroulé, et s'il venait à arriver le même scénario avec Layla, tu sais déjà que cette fois tu ne t'en relèverais jamais. Alors oui, tu tentes du mieux que tu peux, et ce soir à travers ce reportage, d'apprivoiser ce monde inconnu qui te fascine autant qu'il te terrifie. Parce qu'il fait partie d'elle. Parce qu'il fait partie de vous. Et que tout te paraît un peu moins terrible quand ça se résume à un petit crabe le long des récifs. « Je veux la totale, emmène-moi où tu veux. » Parce que tu serais prêt à la suivre n'importe tout. Et comme à chaque fois depuis que vous êtes dans cet endroit magique, les quelques terreurs qui menacent de te prendre à la gorge disparaissent aussi rapidement qu'elles sont venues. Il n'y a aucune place pour les peut-être, il n'y a que les certitudes. Et des certitudes, vous en avez des centaines, à commencer par ce goût de toujours qui n'a de cesse de croitre entre vos lèvres. Dès que tu l'embrasses, il y a cette vague d'émotion intense qui te transporte et qui te donnerait presque l'envie de devenir un naufragé en permanence échoué sur une île déserte, et avec évidemment, sa seule compagnie, à vivre d'amour et d'eau fraiche.

Elle a raison, peut-être bien que t'es sensible. Mais t'as plutôt l'impression que c'est simplement des barrières qui se baissent. Avec elle, tu n'as pas à porter de masque ou à prétendre n'être qu'un soldat contraint d'emprisonner son cœur pour s'efforcer de ne plus rien ressentir. C'est tellement facile d'être toi-même quand elle est là et qu'elle te couvre de toutes les attentions possibles et imaginables. Des caresses dans les cheveux, un baiser déposé sur l'épaule, tout t'incite à plus de vulnérabilité sans crainte de ce qu'elle pourrait penser de cette facette plus... humaine. Sûrement même enfantine, trop tôt privé de beaucoup de choses, et contraint de grandir trop vite. Aux côtés de Layla tu te redécouvre dans ta totalité, l'équilibre est retrouvé, et bon sang ce que ça peut faire du bien. Et puisque c'est au tour des baleines, t'acceptes de te remettre assis correctement pour poursuivre le documentaire, un bras passé autour d'elle quand elle pose sa tête contre toi. « Et n'oublie pas qu'on doit aussi retourner à la crique. » Pour finir ce que vous n'avez pas pu terminer la première fois, sans personne pour vous empêcher d'aller jusqu'au bout de vos sentiments et de votre désir. Un sourire tendancieux qu'elle ne pourra pas voir mais qu'elle devinera sans aucun doute. Ce n'est qu'une question de mois avant qu'elle ne te connaisse déjà par cœur. « J'ai hâte que tu me fasses découvrir tout ça. » Tout ces projets prochains qui vont également devenir une source d'espoir quand tu seras plongé au milieu du chaos. Une promesse que même le pire prendra fin, et que tu n'auras ensuite qu'à prendre un avion pour retrouver la femme que tu aimes. Vous irez faire de la plongée, vous irez surfer, et surtout, vous vous aimerez comme vous vous aimez aujourd'hui, toujours dans la perspective de construire un avenir solide ensemble, après tant d'années à l'avoir seulement imaginé.

Et voilà qu'arrive sur le tapis un sujet que vous n'aviez encore jamais abordé, ou que très brièvement. Ta vie à Gotham ? Oh, elle n'a rien d'aisée à raconter ou d'agréable à écouter. Cette ville, tu la détestes du plus profond de ton âme. Elle t'a pris un frère, elle t'a pris un fils, et tu refuses que Zoe et Layla soient les prochaines sur la liste de cette cité malade et nauséabonde qui semble toujours réclamer un dû trop chèrement payé. Si elle t'avait proposé de venir te voir au cours de vos mois à vous retrouver, jamais tu ne l'aurais accepté. Tu ne veux pas qu'elle y mette les pieds, sachant très bien qu'elle ne supporterait pas tout ce béton et toute cette pollution, ton amoureuse de la nature. Mais aussi parce qu'au fil du temps et des gamelles, ton appartement s'est transformé en un lieu emprunt d'une multitudes de mauvais souvenirs profondément ancré dans les murs. Des bouteilles vides d'alcool, un flingue sur le parquet, un frigo vide, et un lit toujours défait. Voilà ce qu'elle aurait trouvé. Rien que tu n'as envie de lui montrer. « Tant mieux, y a vraiment rien à voir à Gotham. » Une guerre de pouvoir et de territoire qui se joue chaque nuit, où les dommages collatéraux sont synonymes de familles détruites au nom d'une folie qui n'a de sens que pour ceux qui en sont habités. Bien sûr, ce serait hypocrite que de te prétendre différent de ces criminels, puisque toi aussi tu embrasses la morale douteuse de cette ville qui t'a abrité pendant des années, et qui a fini par déteindre assez sur toi pour te transformer en l'un de ses enfants soldats. Deadshot est une partie de ta personnalité borderline qu'elle a accepté, mais ça ne veut pas dire pour autant que tu dois la lui imposer. Et Deadshot, tristement et paradoxalement, appartient lui aussi à tout ce que tu détestes à Gotham. Ils ont choisi le pouvoir, toi t'as choisi l'argent, mais dans le fond, vous êtes tous semblables. Est-ce que tu peux oser lui dire, à Layla, que quand vous n'êtes pas ensemble tu n'es pas grand chose ? Pour ne pas dire rien. Et que ta vie se met entre parenthèses chaque fois que t'es contraint de t'éloigner d'elle ? « J'ai pas vraiment de vie, à Gotham. Depuis qu'on s'est retrouvés, tout ce que j'aime faire chez moi c'est préparer mon sac pour retourner à Morro Bay. Là-bas j'ai moins l'impression d'être Deadshot. C'est tout ce que j'ai été pendant cinq ans, et je t'avoue que ça fait du bien d'enfin redevenir Floyd Lawton. Autre chose qu'un criminel et un raté. » Une dualité intérieure très réelle et bien distinctive. Il y a l'homme que tu es sur le terrain quand tu exécutes un contrat, et l'homme amoureux qui retrouve goût à la vie. T'as une forte préférence pour le second, car même si l'adrénaline t'est vitale, l'amour qu'elle te porte écrase absolument tout le reste.

Il y a bien une dernière vérité que tu dois lui avouer, mais n'ayant pas sa place ici ce soir, tu la laisses muette jusqu'à la prochaine opportunité. Le beau, juste le beau, hors de question de gâcher cette atmosphère légère et salvatrice. Elle veut savoir ce que tu fais quand elle est pas là ? Très bien. Délaissant le pourtant passionnant documentaire, tu incites ta partenaire à venir s'assoir sur toi, pour pouvoir t'amouracher encore un peu plus de chaque trait de son visage, que ce soit avec ton regard ou avec le bout de tes doigts. « Alors, je me lève, plus ou moins tard selon l'heure de mon vol pour Coast City. Ensuite, je prends un énorme bol de céréales parce que c'est à peu près la seule chose que j'achète quand je vais au supermarché. Je vais sous la douche, je t'écris quelques messages pour m'assurer que tu passes une bonne journée, et ensuite tout dépend de mon humeur. Je nettoie mes flingues ou je vais taper dans un sac de boxe. Et surtout, j'attends avec impatience que l'heure défile. Je pense à toi, tout le temps. Genre, chaque seconde de chaque minute de chaque heure. Je pense au moment où je vais enfin pouvoir te retrouver, te prendre dans mes bras et t'embrasser. » Voilà exactement en quoi consiste tes journées à Gotham, attendre de la rejoindre. Tout sourire, tu déposes un baiser sur sa joue avant de conclure : « Quand on n'est pas ensemble, j'attends juste qu'on le soit à nouveau. » Malheureusement, les visites de Zoe sont bien trop peu nombreuses pour te donner l'envie de rester là-bas une fois tes missions terminées. Contrairement à Layla tu n'as pas de camarades à retrouver ou une passion à exercer. Tout n'a de sens qu'avec elle. Et ça n'a rien de triste, au contraire, c'est juste une nouvelle preuve d'à quel point t'es heureux et amoureux.
 
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