Lucky people. [Aspen et Felicity]

L’ex-assassin ne s’était pas trompé : cette femme était intelligente et avait tout de suite compris ce qu’il faisait, c’est à dire écrire des lettres invisibles sur le sol, afin de pouvoir communiquer ensemble sans faire le moindre bruit. Une fois le plan partagé avec son compagnon d’infortune, celui-ci se mit en place, sans trop de problèmes. La jeune femme attrapa un petit objet et le lança ; le bruit attira l’un des criminels à leur recherche dans une certaine direction et la binoclarde prit l’initiative de se charger du, présentement, petit solitaire qui était à leur portée. Un espèce de tuyau  en main, cette dernière frappa la tête du brigand sans y mettre toute sa force. Un adversaire d’éliminé. Ils se réfugièrent derrière un meuble, une commode et observèrent leurs ennemis cracher leur agacement et leur colère : la situation risquait de tourner en leur défaveur si ces trois survivants n’étaient pas mis au tapis dans les minutes qui suivent. Bien sûr Aspen, lorsque sa camarade était partie se charger du gaillard, avait préparé la suite du plan et savait déjà comment faire un strike sans ameuter de (très peu) probables renforts. Tandis qu’ils s’acharnaient à détruire toutes les cachettes potentielles, la jeune femme à la queue de cheval "écrivit" ceci sur le sol :

« Tu as une idée, maintenant ? »

Le garçon à la tête aux boucles brunes sourit et hocha celle-ci. Il expliqua alors à Felicity la suite de son plan… une stratégie dangereuse, en particulier pour lui : il irait au front et s’occuperait d’attirer l’attention de deux de leurs adversaires et, bien sûr, de les mettre hors d’état de nuire. Pendant ce temps, la jeune femme se chargerait du dernier combattant debout qui, théoriquement, essayera de venir en aide à ses petits camarades. Ne permettant pas à son compagnon d’infortune d’exprimer un possible désaccord, l’apprenti héros se glissa hors de sa cachette et s’aventura en terrain miné pour enfin accorder un amical croche-pieds à l’un des gangsters enragés en exploitant la luminosité défaillante de cet entrepôt. Petite cerise sur le gâteau : un mignon, riquiqui coup de poignard, trouvé dans ce bordel à bricoles, pour garder sa victime à terre quelques instants. Un projectile trouvé sur place pour briser l’une des ampoules qui se situaient au dessus de leurs petites caboches. Un avantage certain, à présent, pour l’ancien assassin qui profite de l’obscurité pour se charger de sa seconde cible.

« Qu’est-ce qui se passe, les gars ?! » cria le troisième, qui n’arrivait plus très bien à discerner ses camarades dans l’obscurité qui grandissait à chaque projectile lancé contre une ampoule.

L’unique chose qu’il pouvait identifier étaient les cris des deux autres criminels, le poussant à baisser sa garde pour tenter un sauvetage. Soudain, le monde devint incroyablement trouble et sourd tandis que le bruit de quelque chose tombant contre le sol résonna dans la tête du pouilleux gangster. C’était lui qui était tombé par terre… mais ça, il n’avait pas réellement eu le temps de s’en rendre compte.

Quand il fallait agir, l’hésitation pouvait être la pire des ennemies et ça, l’ex-assassin et jeune apprenti héros le savait très bien pour avoir survécu toute son enfance durant. Il ne comptait donc pas permettre à son alliée du moment de le freiner dans ses actions : cela n’aurait pour conséquences que des choses de mauvaise augure. Bien sûr, Aspen se doutait que la jeune trentenaire ne serait pas particulièrement ravie d’être ignorée comme ça et il acceptait les futures réprimandes qu’il recevrait. Le jeune homme avait agi rapidement, vite et avec précision, car si une seule fausse note avait eu le malheur d’être jouée… la Grande Faucheuse se serait fait un plaisir de venir leur montrer le chemin vers l’au-delà. Il accordait une certaine confiance, grandissante, à l’adresse de Felicity et il avait bien raison de le faire, de croire en elle : elle n’était peut-être pas une guerrière, mais elle avait une tête et ça suffisait amplement. Une fois les derniers adversaires au tapis, la blondinette n’attendit aucun signal pour attraper la main du garçon afin de le tirer, avec elle, hors de l’entrepôt. Une fois à bonne distance de ce nid de guêpes (qui n’étaient pas aussi élégantes que les vicieuses créatures jaunes et noires que nous citons présentement), les deux jeunes inconnus reprirent doucement leur souffle. Aspen avait probablement un point de côté, car il ressentait un faible picotement. Malheureusement, sa perception de la douleur étant plutôt bancale, il se retrouvait dans une fâcheuse posture, ne sachant pas quoi en penser. Peut-être que l’un des mafieux du dimanche avaient réussi à le blesser ? Il s’empressa de vérifier si c’était quelque chose de grave ou quelque chose d’anodin. Rien. Probablement une petite crampe de rien du tout. Enfin, une plaie de plus ou une plaie de moins… de toute façon, Terre-4 lui avait déjà laissé quelques- beaucoup de cicatrices.

« Aspen. Je-... m’appelle A- Aspen. » répondit le jeune homme.

Il ne parlait pas encore très bien. Mais il avait tout de même évolué, de ce côté-là, depuis son premier jour en dehors de la Ligue des Assassins. Ce n’était pas encore tout à fait ça, mais il faisait quelques progrès qui se remarquaient petit à petit, de plus en plus. La jeune femme, que l’adolescent connaissait à présent sous le nom de Felicity, lui proposa de se diriger vers une autre femme, plutôt proche de leur position, afin de peut-être découvrir où ils se trouvaient à présent. Il se doutait presque, à l’environnement et à la dégaine qu’avaient les gangsters qu’ils ont affrontés, qu’ils n’étaient plus sur Terre-4. Les lieux étaient trop propres, trop paisibles comparés aux champs de batailles et aux camps de réfugiés de cette autre réalité. Mais pourquoi pas ? Soudain, la binoclarde s’arrêta et se tourna vers lui. Elle redressa ses lunettes en lui adressant ces mots :

« Sache que je déteste qu’on prenne des décisions sans me laisser mon mot à dire. Heureusement pour toi que tu es en un seul morceau sinon... » commença-t-elle sans terminer sa phrase.

« Désolé. » s’excusa sincèrement l’apprenti justicier, ne sachant pas avec exactitude si la jeune femme avait entendu cet unique mot, presque soufflé entre ses lèvres.

L’inconnue que Felicity voulait aborder se rendit bien assez vite compte que le duo venait dans sa direction, probablement pour lui poser des questions. Aspen pouvait le voir dans sa posture : il n’était pas aussi doué que sa sœur pour lire le langage corporel alors il se contentait très souvent des traits du visage… pourtant, le corps tout entier de la femme exprimait une compréhension parfaite de la situation à venir, mêlée à une confusion présente depuis un petit moment déjà. Elle était encore plutôt effrayée. C’était presque certain, à 100 % qu’elle avait vécu un enfer là-bas. Mais elle était enfin libre. Enfin, libre de ce monde en guerre. Le jeune homme en conclut qu’ils n’apprendraient rien ou pas grand-chose en abordant cette parfaite inconnue. Mais bon. Peut-être que ce que recherchait vraiment cette Felicity, c’était un contact humain, concret, réel. Tout le monde avait traversé un cauchemar, une guerre, la Mort elle-même.

« Beau. Ton prénom est beau. Et rare, je ne le connaissais pas. » lui répondit la jeune femme.

Un pareil compliment ne pouvait être que valorisant et celui-ci arracha un maladroit sourire à Aspen : ce dernier aimait beaucoup son prénom… en vérité, il l’adorait. Après tout, ses parents l’avaient choisi, non ? Et c’était donc pour lui la plus belle preuve d’amour et le meilleur cadeau qu’ils pouvaient lui offrir. La seule chose qu’ils avaient pu lui offrir à vrai dire. Si seulement il pouvait savoir à quel point ses parents l'avaient trouvé encombrant, gênant. Si seulement il pouvait savoir que cette identité lui avait été donnée par la sage-femme qui était venue assister sa mère lors de l’accouchement. Si seulement il savait… mais il n’en savait rien. Absolument rien. Il ne savait rien de ses parents biologiques, ni de comment il avait pu se retrouver sous la tutelle de Ra’s Al Ghul et de la Ligue des Ombres.
Mais était-ce si important qu’il connaisse la vérité ? À ses yeux, ses parents n’étaient probablement plus de ce monde depuis bien longtemps. C’était le passé… Aujourd’hui était le moment dont il fallait se soucier. Ce fut pris dans ses pensées qu’il répondit à la jeune femme blonde lorsque cette dernière lui fit une petite remontrance à propos de son comportement, quelques minutes auparavant. Il n’avait pas remarqué que cette dernière, quelques secondes avant cette remarque, s’était sentie tentée de l’interroger sur ses difficultés vis-à-vis du langage verbal. Il s’excusa sincèrement en se rendant compte qu’aux yeux de quelqu’un qui ne le connaissait pas, cette situation ne pouvait qu’être terrifiante : un gamin se jetant dans la brume épaisse du danger sans laisser la moindre possibilité à son compagnon d’infortune de donner son avis sur la question.
La trentenaire ne semblait pas décidée à lui en tenir rigueur jusqu’à la fin des temps. C’était plutôt gentil de sa part, surtout lorsque le garçon se rappela qu’elle avait elle aussi vu et vécu l’enfer de Terre-4. Qu’elle avait elle aussi essayé de survivre à l’intérieur de cet ouragan plein de sang, de larmes et de cendres. De tenir bon quand le monde s’effondrait littéralement sous ses yeux. Il n’avait pas vraiment pris cela en compte : pris en compte ce qu’elle pouvait ressentir en ce moment même et il se sentit affreusement coupable. Beaucoup plus qu’avant.
La déduction du jeune homme s’était révélée juste ; la femme avec laquelle Felicity et lui avaient parlé n’en savait pas plus qu’eux deux réunis.

« Il y a un cyber-café ! Viens, je sais y faire avec les ordinateurs. On pourra peut-être en savoir plus sur où on est. » s’exclama la binoclarde de trente ans.

« Un- quoi ? » marmonna Aspen, se résignant à suivre la jeune femme dans ce truc-café ou cyber-machin.

Les lieux n’étaient pas particulièrement peuplés : quelques personnes ici et là, encore secouées par l’atterrissage et toutes aussi confuses les unes que les autres. Un espèce de soupir, un peu grognon et désespéré… C’était Felicity. L’ex-assassin se tourna dans sa direction et s’approcha de l’écran en fronçant les sourcils. Il pointa du doigt la petite icône indiquant qu’aucune connexion internet était disponible. Il ne dit rien, mais son regard posait la question : « C’est quoi ça ? Ça veut dire quoi ce petit symbole ? ».

« C’est simplement un café où l’on peut utiliser des ordinateurs. Tu n’en as jamais vu ? » demanda la jeune femme aux lunettes rectangulaire.

L’ex-assassin se contenta d’un simple signe de tête afin de signifier que non, il n’en avait jamais vu mais son regard pétillait de fascination et exprimait une curiosité des plus sincères : il voulait en savoir plus. Il voulait comprendre et apprendre. Alors le jeune homme suivit la conseillère en informatique tout en évitant soigneusement le regard de certains individus se trouvant en ces lieux et lorsque cette dernière jongla sur le bureau de l’ordinateur avant de finalement s’avouer vaincue, il s’était contenté d’observer un long moment l’écran avant d’interroger Felicity sur la signification de chaque symbole affiché en pointant un doigt de gamin intrigué. Le premier symbole était une sorte de bille qui expulsait semble-t-il des parenthèses qui grossissaient au fur et à mesure, le tout brisé par une petite croix rouge.

« Cela veut dire que l’ordinateur est pas connecté à Internet. Donc, on ne peut pas faire de recherches sur cet endroit. » expliqua la trentenaire avant de se redresser pour vérifier si tous les autres ordinateurs étaient hors-service.

Et ils l’étaient. Tous sans exception. Mais Aspen était bien trop obnubilé par cette machine inconnue… il essayait de comprendre son fonctionnement et- ce n’était pas du tout comme un téléphone ou une tablette, ni même une télévision : pourquoi il y avait autant de symboles ? Pourquoi des boutons partout ? Et pourquoi cette flèche ne bouge que lorsqu’il utilise cette chose bizarre qui ressemble à une caricature de souris ? Pourquoi tout devait être si compliqué- un énorme sursaut. La voix de Felicity l’avait pris au dépourvu mais sa proposition était bienvenue et ainsi débuta un petit cours d’informatique plutôt intéressant, Aspen devait bien l’avouer.
La jeune femme était très claire, n’omettait pas le moindre détail et se révélait capable d’une douceur, d’une délicatesse et d’une patience que l’ex-assassin admirait. C’était rassurant : elle l’aidait sans le brusquer et réexpliquait lorsqu’il ne comprenait pas… ça lui rappelait Cassandra. Elle lui manquait terriblement, mais il avait bon espoir ! Ils se reverraient ! En tout cas, il était vraiment agréable de se retrouver en lieu sûr, loin des explosions, des effusions de sang et des coups de feu à tout va. Un silence presque impeccable, fracturé de petits murmures interrogatifs qui venaient soit de lui, soit des pauvres malheureux qui étaient aussi confus et perdus que Felicity et lui.
Une bonne petite heure s’était certainement écoulée avant que Aspen ne propose à Felicity d’explorer un peu plus en profondeur des environs : avec un peu de chance, les panneaux ou même un plan de ville pourrait leur permettre de déterminer leur localisation précise. C’était en tout cas quelque chose qui pouvait fournir quelques indices, si la réponse n’y était pas.

Une ville, Dover, dans l’État du Delawere : ils étaient à une trotte de Star City qui semblait être, en déduisit l’apprenti héros, l’endroit où vivait normalement la trentenaire lorsqu’un extraterrestre mégalomaniaque ne ressentait pas la soudaine envie de téléporter tout un joli monde dans une réalité alternative. Et lorsque les journaux confirmèrent sa théorie, le jeune homme afficha un fébrile petit sourire… Enfin chez soi. Mentalement, il sautait- non ! Bondissait de joie.

« Cassie ! Cassie ! Je- dois-… Cassie ! »

Il avait réalisé que s’il était revenu sur cette bonne vieille Terre-1, alors sa grande sœur devait forcément être quelque part dans le coin. Elle ne pouvait pas être bien loin, si ? En tout cas, il ressentait le violent besoin de la retrouver afin de pouvoir la serrer dans ses bras. Et que dire de son ami Wally ? Aspen n’avait pas eu le temps de le réconforter- ou d’essayer de le réconforter, qu’ils avaient été séparés sans autre forme de procès.
Gigoter ? Il le faisait et il sautillait même, sur la pointe des pieds tout en tirant sur les pans de la chemise de la jeune trentenaire. Il répétait incessamment le nom de sa sœur, avant de prononcer également celui de son ami, espérant peut-être que Felicity soit capable de décoder le message qu’il essayait de faire passer. Peut-être les connaissait-elle ? Après tout, Cassandra et Wally étaient des héros et peut-être qu’elle en était une ou bien qu’elle en aidait un ! En tout cas, il continuait de tirer sur le tissu des vêtements de la binoclarde en criant encore et encore les deux prénoms, comme un disque rayé qui passait en boucle le même extrait. Et ce ne fut que lorsque la question la plus logique à poser le fut que Aspen cessa sa répétition A-B afin de pouvoir y répondre.

« Gotham ! Gotham ! J- J’a-… Habiter ! Gotham ! » répondit-il sans éluder ou donner plus de clarifications. Clair, mais flou en même temps. Ce n’était pas son intention cependant.

La petite boule d’énergie qu’était devenu l’ex-assassin, en se rendant compte qu’il allait pouvoir retrouver ses proches et les réconforter, fut stoppée net par un jeune homme. Ce dernier avait l’air perdu… mais pas confus comme l’étaient ceux qui avaient été envoyés sur Terre-4. Oh ça, non ! Non. Il n’avait aucune trace de traumatisme, comme s’il avait été mis sur pause, ici même. Et ça, c’était véritablement la chose la plus bizarre qu’il avait pu voir depuis qu’il était revenu chez lui, dans son monde : est-ce que l’extraterrestre là-haut, dans l’espace, avait figé la planète entière lorsqu’il avait envoyé tout ces gens dans l’autre réalité ? Il n’était pas au courant de tout, mais Aspen en savait assez pour être capable de penser que si quelque chose s’était passé sur Terre-1, alors cette force supérieure venue des étoiles était forcément responsable.

Comme vous le savez chers lecteurs, une compagnie rassurante et réconfortante serait toujours une chose que tout être vivant serait capable d’apprécier… même les individus possédant un cœur de pierre. Ou qui prétendraient en avoir un. Cette présence presque maternelle était quelque chose que l’ex-assassin appréciait vraiment- Non. Pas maternelle. Fraternelle ? Aspen n’était pas véritablement capable de déterminer s’il ressentait un lien particulier à l’égard de Felicity Smoak, puisque ce dernier n’a jamais pu avoir l’occasion de connaître le bonheur d’une famille unie, l’amour d’une mère et l’autorité d’un père ; il avait été vendu à un très jeune âge pour devenir une arme agissant au nom de Ra’s Al Ghul et de tous les grands maîtres de la Ligue des Ombres.
Mais ce que le jeune homme était capable de dire de la relation naissante entre lui et la trentenaire, c’était qu’elle était très positive. La blondinette à lunettes était une mentor, une personne rigolote et pas aussi sotte que seraient capables de penser certaines mauvaises langues. Elle était peut-être maladroite mais elle était intelligente, courageuse et tout ce qui manquait à ce portrait, c’était un peu plus de confiance en soi… Car oui, Felicity Smoak était une âme qui empestait l’amie parfaite, loyale et qui répondrait toujours présent peu importe la situation catastrophique dans laquelle vous vous seriez fourré. Les gens qui faisaient partie de son cercle intime avaient une chance infinie d’être en compagnie d’une source de lumière aussi pure et douce.
Et- oui. Même si Aspen Carlyle était heureux de savoir qu’il allait bientôt rentrer chez lui, qu’il allait pouvoir très vite revoir sa grande sœur et la serrer dans ses bras… être en mesure dans les prochains jours de prendre des nouvelles de Wally et de s’assurer que tous ces proches allaient bien (ce qui ne faisait pas un grand cercle de relations à vérifier), Aspen était un peu triste car rentrer chez lui signifiait dire au revoir à cette personne extraordinaire qu’il avait rencontré. Alors certes, ils ne s’étaient pas rencontrés suite à de joyeux évènements et les conditions de cette dernière n’étaient pas particulièrement glorieuses ou charmantes non plus- mais il ne regrettait pas avoir rencontré Felicity Smoak et ne voulait en aucun cas perdre contact avec la jeune trentenaire. Alors lorsque la voiture fut louée au concessionnaire le plus proche et qu’ils furent installés à l’intérieur du véhicule, il demanda des moyens de garder le lien entre eux : numéros de téléphones et coordonnées personnelles du même style. Il ne regrettait pas le moins du monde cette rencontre. Et lorsqu’il rentrerait à Gotham, Cassandra allait entendre parler de cette conseillère informatique pendant quelques jours et ce, assez régulièrement. Très régulièrement.