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 Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John

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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

hero of earth

Messages : 8494
Date d'inscription : 11/09/2018
Face Identity : Alex Daddario
Crédits : jae.d-nguyen.ajay
Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 Tumblr12
Age du personnage : 35 ans
Ville : Gotham et le monde
Profession : Mago, coleader flippée de la JLD
Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités : Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 Tumblr19
Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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phone + a summary + heaven is beautiful + magic piew piew fingers + magic trick + not magic + teamwork

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MEET THE SQUAD
+ Hellblblblbl
+ Ghost cookie point
+ One chimp to rule us all
+ Voice of Cassandra
+ Gone, gone, the brain of Jason
+ The mom we don't deserve
+ Angel without Buffy
+ I would marry her
+ Organic certified
+ Not Harry Potter
+ Trust her, she knows
+ He's just here to piss John off
+ Nobody likes him. Seriously
+ He left John alone with the box
+ Comic relief. Or not
+ You take him, you take his ex.
+ Cute box of terror
+ The only brain of the family
+ He will hug you to death
+ The one who's never invited

Rules of magic to Misty Kilgore
- nothing is what it seems
- learn to fool the experts
- if you can't keep it down, don't bring it up
- always keep at least one card up your sleeve

remember john
remember what
that I love you
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Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









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MessageSujet: Re: Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John   Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 EmptyLun 28 Sep - 23:43

Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties
9d0f6f634d231eac3565ff13028a95c8ec1def3e.jpgIls flottaient, ils planaient, ils coulaient, ils se dissolvaient encore et encore et se reformaient encore et encore, et tout ça, c’était grâce à la magie et à la ley line. Et aussi aux substances probablement illicites qu’Errol leur avait fait avaler, mais ! là tout de suite, Zee ne s’était jamais sentie aussi bien. Seule, peut-être aurait-elle eu peur de ne pas pouvoir revenir. Peur de devenir accro à cette sensation, d’appartenir à la Terre elle-même. D’avoir été intégrée au grand courant de son existence, naturel, magique, mystique, physique tout à la fois. Oui, elle aurait pu se contenter de ça. C’était encore mieux que Sumatra, encore mieux que la Maison, encore mieux que la caravane dans la clairière pour quelque temps. Parce que, ici, c’était la complétude totale – puisqu’elle n’était pas seule. Ici, c’était la sécurité. Absolument rien du monde extérieur ne pouvait venir les tirer de là. Le choix leur appartenait et ils pouvaient choisir de marcher ainsi sur un tapis d’étoiles, de l’herbe liquide ondoyant doucement au-dessus de leurs têtes, pour l’éternité. Et se dissoudre dans ce courant de vie pure, et devenir Gaïa, et disparaître, sans avoir peur, sans avoir mal. C’était tellement tentant que c’en était un peu effrayant. Est-ce que c’était ça que Swamp Thing ressentait avec le Green ? John devait le savoir. Elle lui poserait la question. Plus tard, quand la chaleur bouillonnante qui l’habitait se serait enfuie, car pour l’heure, elle pouvait voir la magie à travers sa peau translucide, elle pouvait voir son visage, son propre visage, qui rayonnait tant qu’elle crut un moment voir Sindella et sa crinière de cheveux blonds. Ici, elle et sa magie ne seraient qu’un ajout naturel et bienvenu à ce qui s’y trouvait déjà. Bon, peut-être que la présence de John rendrait un peu Gaïa malade, mais jusqu’à présent, elle ne semblait pas s’en plaindre. Des pensées la traversaient comme des ondes douces et familières. Elle se sentait nécessaire sans savoir pourquoi, aimée sans savoir par qui, à sa place dans ce monde : pas en enfer, pas sur Terre IV et pas dans le giron de Nebiros mais ici, dans cet endroit précis et à cet instant précis. Elle avait l’impression d’avoir retrouvé son chemin et de s’être arrêtée à l’endroit exact où elle aurait dû être depuis longtemps, depuis le tout début si seulement… « Je suis là. » Elle comprit que c’étaient ses pensées à lui qui ricochaient sur les siennes, des choses qu’elle savait déjà mais pas lui, des peurs qui l’habitaient encore quand elle les avait déjà acceptées – quitte à abandonner l’idée de tous les deux ensembles. Mais voilà, il semblait qu’elle n’avait jamais réellement abandonné, en fin de compte, et les mots de John auraient pu être les siens – peut-être même que c’étaient les siens, parce que c’était cela qui lui faisait peur, aussi, cette personne qu’elle voulait qu’il soit et qui finissait toujours par s’enfuir… Mais sur la ligne de magie à laquelle ils étaient branchés comme deux petites piles électriques amoureuses et surchargées, cette vision était désormais dépassée, désuète, à peine croyable. Elle sentit le contact de ses lèvres sur les siennes et l’univers tout entier qui pendant une milliseconde tourna autour d’eux, puis elle inspira à fond, couchée dans l’herbe humide, les yeux écarquillés, le souffle coupé.

Elle essaya d’analyser les sensations qu’elle ressentait, là tout de suite, s’accrochant aux paroles de John. Ils avaient certes plus de points communs qu’ils l’auraient probablement voulu, ou même cru, mais ce n’était pas si mal, finalement. Ce n’était pas si mal qu’ils puissent combler des vides, aussi. Mais seuls, ça, non, ils ne le seraient plus jamais. Avec un certain vertige, elle en prit conscience, alors qu’elle l’avait déjà ressenti… là-bas, où qu’ils aient été. Même s’ils étaient séparés à nouveau, ils seraient ensemble, c’était dur à expliquer, et ça faisait un peu flipper, et ça promettait forcément des souffrances d’un autre genre – mais au moins, ça vaudrait le coup. Elle glissa les doigts entre les siens. « Gaïa nous est témoin. Moi aussi, je te fais cette promesse. Dans mon cœur, je ne t’ai jamais quitté, et avec ou sans drogue de ton pote hippie, je t’aime. » Même quand Nebiros, avec sa bouche à elle, avec ses mains à elle, avait failli le tuer, oui, du fond de sa prison, elle l’aimait ; même quand il lui avait planté cette lame dans le flanc, elle l’aimait. Mais ça n’avait plus l’air aussi fou et désespéré qu’avant, désormais. Quelque chose s’était mis en place, de magique ou de cosmique. Ou alors c’était la drogue qui rendait tout totalement normal. « Yo, les amoureux ! On se sent bien, non ? » Zee voulut sursauter alors que le visage hilare d’Errol apparaissait au-dessus d’eux, vraiment elle essaya, mais tout son corps était détendu, limite liquéfié, alors elle se contenta de hocher la tête. Et, oui, elle se sentait bien. Purifiée. Aussi incroyable que cela puisse paraître. Elle avait l’impression d’être arrivée au bout d’une route longue et difficile au bord de laquelle de nombreuses personnes avaient tendu la main vers elle pour qu’elle les effleure et profite un peu de leurs conseils, de leur aide, de leur force, de leur compréhension, de leur pardon – Teth-Adam, Damian, Kory, Boston, Rosie. Jusqu’à ce moment précis, avec John, le premier d’entre eux, et le dernier d’entre eux. Tout n’était pas effacé, mais son âme, elle le sentait, était débarrassée des derniers filaments poisseux de la présence de Nebiros. Ce que cela voulait dire le moment de sa mort venu, elle n’en savait rien et elle s’en fichait. Elle se sentait enfin seule, vraiment seule dans son esprit, le murmure rauque du démon balayé par la puissance de la ley line, son ombre vaporisée par l’énergie de la Terre elle-même. « Z’avez qu’à rester dormir là, c’est la suite royale. Demain, tout ira encore mieux, vous verrez. »

Le visage disparut et Zee roula sur le côté pour se servir de l’épaule de John comme d’un oreiller. « J’ai jamais été aussi stone, Constantine. Regarde ce que tu m’as fait faire, encore… Est-ce que tu cesseras un jour de me surprendre ? » C’est que ça en faisait, des émotions, pour une seule journée, une très longue journée, d’ailleurs, vu qu’ils avaient traversé plusieurs fuseaux horaires, sans parler de plusieurs plans d’existence. Elle leva son bras vers le ciel, levant celui de John en même temps, pour regarder leurs tatouages, qui n’avaient plus tout à fait la même tête, comme si Swampy en personne avait fait pousser des courbes et des déliés de manière anarchique au milieu des bons vieux symboles de magie noire de Nick. Elle faillit poser la question : est-ce que Nick l’avait senti, où qu’il soit ? Est-ce que désormais, c’étaient eux deux d’un côté, et lui tout seul de l’autre ? Et est-ce que c’était stupide de sa part de se sentir triste, pas pour elle, mais pour lui qui, en vérité, avait toujours été terrifié par la solitude ? Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, surtout de fatigue et d’émotions. Est-ce que John savait à quoi elle pensait, comme tout à l'heure dans la ley line ? Et si c'était le cas, de quoi est-ce qu'elle aurait peur ? Cette nuit, elle en était sûre, elle ne ferait pas de cauchemars. Elle laissa retomber leurs bras sur le torse de John. « Dormons un peu, d’accord ? Demain, on se choisira une caravane. Et au réveil, tu n’as pas intérêt à me faire le coup de l’amnésie éthylique. On a une trace indélébile du trip le plus chaleureux que j’ai jamais vécu. » Elle gloussa contre le col de sa chemise, puis se figea en sentant une caresse sur son front, comme une brume légère. Elle se redressa un peu, vacilla et chercha son père des yeux, mais il n’était pas là, évidemment. Et pourtant… « Tout ira bien », murmura-t-elle en reposant la tête contre l’épaule de John. Pour elle, pour lui. Son père le savait aussi, qui le lui avait fait comprendre à sa façon. Même quand tout irait mal, tout irait bien. Et maintenant, elle pouvait simplement fermer les yeux et ne surtout pas rêver, de Nebiros, de Nick, de Brainiac ou d’adolescents blonds à l’accent anglais courant dans la clairière en appelant John « papa » – non mais, vraiment, est-ce que John pouvait encore entendre ses pensées ? Oh, eh bien, tant pis, c'était une pensée légitime. Et puis, cette nuit au moins, tout irait bien.






Elle venait tout juste de fermer les yeux. La tête lourde, le cœur léger, l'âme en paix au moins pour cette nuit. Et ce fut un hurlement aigu qui l'arracha au sommeil d'une nanoseconde dans lequel elle venait de sombrer benoîtement. Elle se redressa en sursaut avec un « hun ? quoi ? » étranglé. Elle était toute nue à plat ventre dans l'herbe mouillée et glaciale, et face à elle, une petite fille de quatre ou cinq ans la regardait, hilare. Elle poussa un nouveau hurlement de joie et Zee crut que son crâne allait exploser. Elle rejeta le rideau de cheveux qui collait à son visage grâce au pouvoir magique de la bave qui lui maculait la joue droite et avisa John vautré à portée de bras. Elle tendit la main, agrippa sa chemise et tira dessus. « esimehC ed nhoJ ! » finit-elle par croasser, et encore, elle dut s'y reprendre à plusieurs fois pour bien articuler son sort, de sorte qu'à un moment, la peau de John prit une teinte rosée. Ladite chemise disparut de sur son propriétaire pour arriver dans sa main. Elle enroula ses fesses dedans et vit que quelques mômes plus loin couraient au milieu des menhirs dont une adorable gamine avec sa robe dix fois trop longue. Avec un effort, elle se rappela que c'était bien elle qui avait enlevé sa robe au cœur de la nuit et pas cette petite bande de voleurs. Elle rampa toujours à plat ventre jusqu'à John et le secoua par sa cravate, qui reposait désormais sur son torse nu, tel un chippendale anglais au teint un peu cadavérique, d'ailleurs pendant une seconde elle se demanda s'il était en vie. « John ! John ! John ! Jooooooohn ! JOHN ! JOOOOOOHN ! » Oh non, il n'était quand même pas mort pour de vrai, pas après toutes ces promesses de la veille, bordel ! Elle retomba sur le dos, parce que tout tournait, et elle crut que son crâne allait exploser. Elle laissa échapper une plainte. Nooon... ces choses-là ne lui arrivaient pas, à elle, jamais ! Enfin, quand elle se réveillait avec la gueule de bois, au moins, c'était dans un lit, mais là, ce n'était pas une gueule de bois, c'était... c'était une crise psychédélique de force dix. « Gneeeeeeh peux plus bouger... John... fais quelque chose... » Même le grand amour ne valait pas de payer un prix pareil. Enfin c'était ce qu'elle se disait en cette exacte seconde, alors qu'un goût métallique envahissait sa bouche et qu'elle s'attendait à tout moment à rendre à Gaïa ce qui appartenait à Gaïa et n'aurait jamais dû franchir les lèvres d'une petite gosse de riche citadine et trop sensible.

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Dernière édition par Zatanna Zatara le Sam 17 Oct - 0:10, édité 1 fois
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John Constantine


John Constantine

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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John   Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 EmptyDim 4 Oct - 19:53


hear no evil speak no evil and you won't be invited to cocktail parties


Ah oui, pour se sentir bien, ils se sentaient bien, là. Tellement bien qu’ils ne se sentaient même plus. John, en tout cas, avait l’impression d’avoir complètement perdu toute perception de son corps, fondu dans la terre sous son dos, et d’à la fois tout sentir au dernier degré – l’herbe sous sa peau, le tissu de sa chemise froissée, le poids de la tête de Zatanna sur son épaule, le parfum de ses cheveux ; les odeurs devenaient palpables, les sensations tactiles devenaient des couleurs, et lui coulait dans ce mélange impressionniste alors que dans le ciel, le noir de la nuit devenait une myriade de bleus, et les étoiles, d’immenses sphères de feu rouge et jaune et orange. Comme un tableau de Van Gogh devenu vivant, pulsant tout autour d’eux, les avalant dans son avalanche de couleurs impossibles. Fiou. Lui non plus n’avait jamais été aussi stone, tiens. « Si un jour j’arrête de te surprendre, faudra qu’on commence à se poser des questions. » soupira-t-il, parfaitement content de son sort. Weeee, leurs deux bras levés vers le ciel, tendus vers le firmament qu’ils pouvaient effleurer du bout des doigts, et pouf, qui retombèrent d’un seul coup comme un soufflé, les entrelacs sur leurs peaux chatouillant agréablement l’épiderme. Ca. Tout ça, c’était éphémère, mais que c’était parfait. Un petit avant-goût du paradis, auquel il n’aurait jamais droit. Mais s’il pouvait se souvenir de cette nuit, quand il croupirait en Enfer à y subir mille tourments, alors l’Enfer serait un peu plus supportable. Et elle, elle était bien, elle aussi ? Une poussée, à l’arrière de son crâne, comme un soudain instinct anxieux, le poussa à presser un nouveau baiser dans ses cheveux, comme en guise de réconfort, alors que tout allait bien, non ? Si ? Peut-être. Il perdait la boule. Ou c’était leur sceau qui réagissait joyeusement à la magie de Gaïa et brouillait encore un peu plus les pistes entre lui, et elle, et le monde, et le cosmos. « Comme si c’était mon genre, l’amnésie éthylique. » Bon d’accord, c’était totalement son genre. Y avait pas plus son genre que ça. Maiiiis promis, cette fois, il ne lui ferait pas le coup. Boum, une nouvelle bonne résolution sur sa liste ; on n’arrête pas le progrès. Un sourire flottait encore sur ses lèvres, alors qu’il sentait, lui aussi, le sommeil lentement venir alourdir ses paupières. D’accord, dormons. Juste quelques heures, pendant que les filaments de l’énergie de Gaïa régénérait leurs pauvres corps fatigués et fragiles et si minuscules dans l’immensité de l’univers. « Tout ira bien. » répéta-t-il à son tour, et il faillit même le dire à l’envers, tuot ari neib, mais il eut peur de provoquer le destin avec un sortilège corrompu, alors il se contenta de le penser très fort en se demandant si elle pouvait l’entendre quand même. Demain serait un autre jour. Un jour où ils ne se déchireraient pas, un jour où l’un ne partirait pas en claquant la porte au nez de l’autre. Pour une fois, il avait même hâte de se réveiller.

… et la prochaine fois, il y réfléchirait à deux fois avant de songer à ce genre de connerie. Il avait compris qu’il commençait à émerger quand le froid l’avait fait frissonner ; mais il tentait de se forcer à se rendormir, à retourner dans les limbes chaleureux et réconfortants du sommeil, comme un malheureux naufragé s’accrochant à son radeau. Et puis il ouvrit les yeux d’un coup, immédiatement agressé par la lumière du soleil, au moins autant que par la strangulation dont il était l’injuste victime à grands renforts de cravate, battant des bras pour se débattre contre la menace invisible, un démon quelconque sorti de l’enfer et… et arrêteeeeez de l’attaquer comme ça, HELP, songea-t-il, ou dit-il, ou appela-t-il, en se redressant d’un bond, sauf que son coude glissa dans l’herbe et il roula par terre avec un « aow » douloureux. « Zeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee s T OP. » s’étrangla-t-il, sa voix montant dans d’étranges aigus alors qu’il implorait son impitoyable bourreau. Gnnnnnn pourquoi il avait mal partout. Pourquoi il avait dormi dans l’herbe. Pourquoi le monde tournait-il aussi fort. Pourquoi son corps refusait-il de réagir. Pourquoi n’avait-il plus de chemise – hééééé sa chemise. « Elle est où, ma chemise ? » grogna-t-il en ouvrant les yeux, plissés, pour chercher Zee du regard. Resta un instant interdit. « Pourquoi c’est toi qui a ma chemise ? » Oh la belle voix rocailleuse de lendemain de cuite. « … et pourquoi t’es toute nue et pas moi ? » C’était pas l’amnésie éthylique là, quand même, si ? Ce serait vexant d’oublier ça. Par mesure de précaution, John vérifia quand même qu’il avait encore son pantalon – oui, tout allait bien. Les rires des enfants vrillaient dans son crâne comme autant de perceuses, et lui aussi se laissa lourdement retomber dans l’herbe alors que les fripouilles s’éloignaient en courant. « Hé, je t’ai dit que ça m’était arrivé aussi ? » articula-t-il tellement péniblement qu’en réalité, elle avait potentiellement juste entendu « hé, jedédiguefamféssi ? ».  Mais même son état ne pouvait pas lui faire oublier dans quel état Merc l’avait trouvé, avant de le guider jusqu’à la Freedom Mob. Putain, heureusement qu’elle était aux abonnées absentes, cette gamine. Elle aurait fait de sa vie un enfer. Quelle heure était-il ? Quel jour était-ce ? Où étaient-ils ? Sous son dos baignant dans l’herbe humide et glacée, il sentit les frissons de la magie de Gaïa, infiniment moins agréables en pleine redescente. Il allait choper la crève. Il allait gerber. Il allait faire les deux en même temps. Et à en croire les gémissements de Zee, elle n’était pas vraiment dans un état moins pathétique que le sien. « Toiiii fais quelque… chose. Backwards magic… oh bordel je veux mourir. » Ouaip, encore. Même l’enfer, c’était moins terrible que ça. Tout valait mieux que cette dégringolade humiliante. Peut-être qu’ils étaient trop vieux pour ces conneries. Le romantisme mystique, c’était bien cinq minutes, mais la prochaine fois, ils y réfléchiraient à deux fois, hein.

« Ouuuh j’en connais deux qui ont du mal, ce matin. » John s’efforça de rouvrir un œil – un seul, faut pas pousser non plus – et grogna en le refermant aussitôt. « Va te faire foutre avec tes rituels de Gaïa, Eddy. » Evidemment, l’amabilité matinale de John n’eut strictement aucun effet de dissuasion sur le brave homme, qui se contenta de rire ; et John grogna derechef en sursautant, en sentant un truc lourd et un peu râpeux lui tomber dessus. Consentant vraiment à rouvrir les yeux malgré la migraine qui lui vrillait déjà les tympans, il constata que le meneur du groupe avait eu l’amabilité de lui jeter une couverture dessus – et de faire de même pour Zee. « Je me suis dit que vous auriez froid. Les rituels ont tendance à… encourager un peu de désinhibition. On a tous envie d’avoir le moins de couches possible entre soi et la nature dans ces moments-là. » Tu parles. Il était juste venu se payer leur tête et dissimulait ses sombres intentions sous son baratin hippie, oui. Ou alors il avait vraiment eu pitié d’eux, comme pourrait bien le suggérer le mug brûlant qu’il colla sous le nez de John assis en tailleur à moitié enroulé dans sa couverture. Mug qu’il observa, quand même, d’un œil très suspicieux. « Café garanti sans substances ajoutées. Ca vous aidera à y voir plus clair. » Une tasse similaire fut tendue à Zatanna une fois qu’Eddy put poser les yeux sur elle sans impudeur, et il s’éloigna comme il était venu, en sifflotant, les deux mains dans les poches. Quelle audace, d’avoir l’air aussi en forme alors qu’eux étaient comme deux loques à l’agonie. Son café en main, John tourna la tête vers Zee, et laissa échapper un son qui devait être à mi-chemin entre le ricanement et le gémissement de souffrance. « Si tu voyais ta tête. » Si tu voyais la tienne, Constantine, mais il n’était pas du tout dans l’état de se regarder dans un miroir pour admirer ses cernes creusés, les brins d’herbe plantés dans ses cheveux en désordre, sa chaussure manquante et sa cravate pendouillant sur son torse. La vache, quelle redescente. Il se sentait vidé ; contraste déboussolant après le tumulte d’émotions, de couleurs et de sensations de la nuit dernière, ce matin, il était comme une coquille de chair complètement creuse. Complètement creuse, épuisée, nauséeuse, affamée, et frigorifiée. Et Zee n’avait pas l’air d’avoir encaissé le choc beaucoup mieux que lui. Hier, ils étaient au sommet du monde. Ce matin, au trente-sixième sous-sol. John s’ébroua en frissonnant, et se força à ingurgiter une gorgée de café. Hm. Okay. Pas trop mal. Peut-être pas une mauvaise idée, finalement. « J’arrive pas à croire que t’aies fait un spectacle d’exhibitionnisme pour des enfants. » lâcha-t-il, avant de manquer de recracher son café en rigolant comme un benêt très fier de sa blague. Mais c’était drôle, quand même. Un peu. « Comment on est encore en vie ? » Enfin, ça, c’étai discutable, parce que lui, il se sentait assez mort à l’intérieur. « On pourrait aller chercher – aller chercher une caravane libre. Mais si tu me vomis dessus, je t’abandonne dans l’herbe avec les enfants et Gaïa. » Ah oui, il avait de beaux jours devant lui, le romantisme. Même si, quelque part sous cette élégante – non – déclaration, il avait réussi à glisser une requête : trouver un lit chaud, à l’abri de Gaïa, de l’humidité et du froid, et se rendormir pour cuver le reste de toutes ces drogues dans ses bras. Comme ça, au moins, s’ils mouraient, ils mourraient dans de bonnes conditions. Dans les bras l’un de l’autre. Ou alors ils dormiraient pendant entre vingt-quatre heures, et c’était très bien aussi, d’après lui.

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Zatanna Zatara


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+ Organic certified
+ Not Harry Potter
+ Trust her, she knows
+ He's just here to piss John off
+ Nobody likes him. Seriously
+ He left John alone with the box
+ Comic relief. Or not
+ You take him, you take his ex.
+ Cute box of terror
+ The only brain of the family
+ He will hug you to death
+ The one who's never invited

Rules of magic to Misty Kilgore
- nothing is what it seems
- learn to fool the experts
- if you can't keep it down, don't bring it up
- always keep at least one card up your sleeve

remember john
remember what
that I love you
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Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









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MessageSujet: Re: Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John   Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 EmptyMer 7 Oct - 15:53

Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties
9d0f6f634d231eac3565ff13028a95c8ec1def3e.jpgTellement. De. Questions. Elle avait si souvent assisté aux réveils alcoolisés de John Constantine qu’elle n’y prêtait plus attention, mais maintenant qu’elle en était partie intégrante, elle voyait ça sous un nouveau jour. Et puis il faut dire qu’il savait varier les plaisirs, en la matière. Peut-être que ça dépendait du poison qu’il avait avalé la veille… En tout cas, pour une fois, c’était elle qui était à poil et, miracle, personne n’avait encore vomi. Autant de premières à marquer d’une pierre blanche. Enfin ou pas, vu que ça n’avait aucune importance. Elle pouvait à peine esquisser un geste, tout tournait autour d’elle, le ciel et la terre, mais de manière vachement moins mystique que la veille. Elle aurait bien voulu rire de la tête de John, mais elle se doutait qu’elle avait à peu près la même, sauf qu’en plus, à elle, ça ne lui allait vraiment pas au teint. Sans savoir pourquoi, elle se mit en devoir de lui répondre, comme si elle ressentait le besoin de faire la voix off d’une situation tout à fait évidente. « Elle est là, ta chemise, sur mes fesses. Parce que je suis toute nue. Et pourquoi suis-je toute nue ? Tu devrais le savoir mieux que moi. » C’est vrai, quoi, à quoi bon se rouler à poil dans une clairière si en fait ils avaient été trop bourrés pour en profiter, à moins que… C’était au-delà du tantrisme, ce qu’ils avaient vécu hier. Elle frissonna, autant de froid qu’à l’idée que les enfants aient pu assister à quoi que ce soit de perturbant. Même s’ils n’avaient pas l’air perturbés. On n’était pas à la ville, ici. Elle se traîna vers John alors qu’il continuait de gémir sans discontinuer. Elle trouvait incroyable qu’après tout ce temps et toutes ces cuites, il puisse encore souffrir de tels effets, mais justement, où serait l’intérêt, sinon ? Enfin, c’était ainsi qu’elle s’imaginait qu’il pensait. Et elle se donnait mal au crâne. Là-dessus, Eddy se pointa, deux mugs fumants à la main, et Zee laissa échapper un glapissement en se collant au dos de John, comme si elle avait encore quelques traces de dignité à sauver. Eddy semblait se ficher complètement de leur apparence, cependant. Ou alors, pour lui, c’était un mardi ordinaire.

Elle accueillit la couverture avec reconnaissance, et pendant que John et Eddy échangeaient des politesses, elle enfila la chemise de manière plus traditionnelle, puis s’enroula dans la couverture autant qu’elle put, ne laissant que sa tête dépasser, les cheveux en bataille, les yeux plissés, tenant son mug à deux mains à travers la couverture et reniflant son contenu d’un air soupçonneux. Mais dès qu’elle y plongea les lèvres, elle se sentit revivre. Deux secondes, jusqu’à ce que son estomac se rebelle et cette fois, elle n’y coupa pas, elle s’appuya sur un coude, assise par terre, et rendit à Gaïa un filet de quelque chose qui ne nécessitait aucune description. « Euuuugh… am etêt… nom ertnev… elueug ed siob, av ‘t en… aç ehcram sap… » Elle se redressa, bilboquet humain dans sa couverture, pour regarder le coupable tout désigné de cette affaire, lequel la regardait en retour avec la même tête de déterré et osa se moquer de la sienne. Elle n’eut cependant pas la force de rétorquer et se contenta de grogner, avant de rouler jusqu’à lui pour s’appuyer contre son bras et tenter à nouveau sa chance, prudemment, avec le café. La gorgée lui réchauffa les entrailles et eut la politesse de rester à sa place, au chaud dans son estomac. « Mmmh… » La fraîcheur du matin, l’humidité de l’air, la clarté du ciel, les souvenirs de la veilles : tout ça, petit à petit, apaisait son corps et son âme et l’aidait à lutter contre la migraine et l’impression qu’elle allait s’auto-digérer. Elle le laissa rire un moment, se rendant compte à quel point elle avait oublié qu’il pouvait rire ainsi : pas par sarcasme, pas pour blesser, pas pour dissimuler sa peine ou sa colère, mais simplement parce qu’un truc stupide l’amusait. « Je ne m’inquiète pas pour eux. Avec toi dans les parages, les gosses de ce campement ont dû en voir des pires. Probablement que la légende de tes fesses tatouées circule encore de génération en génération. » Comment est-ce qu’il aurait pu résister à l’appel des substances oniriques, pendant qu’il avait vécu là ? Il avait dû en connaître, des matins difficiles, et pour avoir elle-même été témoin de ce genre de réveil, elle ne doutait pas que les gens de la petite communauté avaient dû en voir de toutes les couleurs, littéralement parlant.

Elle sirota son café rêveusement. « Mmmh. » Ça allait devenir sa réponse préférée, dans les moments comme ça. Encore un moment indescriptible et dingue. En gueule de bois – et de pierre, et de métal, et de caoutchouc –, dans une clairière au fin fond des bois, la magie de la terre ronronnant sous leurs fesses, un café à la main… « Ce serait trop bête d’avoir survécu à tout… tout ce à quoi on a survécu jusque-là, pour ne pas voir le jour se lever aujourd’hui. Il y a des fois où j’ai regretté d’avoir ouvert les yeux à nouveau, mais pas cette fois. Je suis… parfaitement bien. » Enfin, façon de parler. La perfection ultime aurait été de ne pas souffrir ainsi. Elle lui donna un petit coup d’épaule en grondant. « Tu as vomi chez moi tellement souvent que tu me dois au moins… Oh, non, je ne veux pas avoir cette conversation. Allez viens, bougeons, ça va nous faire du bien. » Enfin, ça, c’était la théorie, mais dans l’esprit de Zee, ça semblait logique. Un corps sain, de l’exercice, bouger, la force de la volonté, mind over body et tout ça. La réalité, évidemment, était tout autre. Elle roula encore, vacilla, réussit à se lever, s’agrippa à son mug comme si lui-même ne dépendait pas uniquement d’elle pour survivre et, oui, sentit la nausée remonter, et crut pendant une horrible seconde qu’elle allait vraiment le faire, là, sur John. Il lui avait pardonné Nebiros, mais lui pardonnerait-il un truc pareil ? Elle s’immobilisa les yeux fermés. C’était une question de volonté, bon sang ! Un mensonge que n’importe quel poivrot balayait en riant, mais elle n’était pas encore assez avancée en la matière pour ne pas se voiler la face.

Elle voulut se baisser pour attraper John par le bras, interrompit son mouvement, et se contenta de lui tendre la main pour le hisser en position debout. Après plusieurs essais, pauses « mind control » et encouragements mi-énervés mi-compatissants, ils furent tous les deux debout. Tels les deux vieillards alcooliques du campement, songea Zee en vacillant entre les caravanes. « Je ne comprends pas… Ils ont tous bu et fumé les mêmes choses que nous, et fêté Gaïa comme nous, alors pourquoi est-ce qu’ils sont si fringants ? » Même les vieux, quoi. Elle regarda John des pieds à la tête, suspicieuse. « À les voir comme ça, on dirait que tu n’as pas encore atteint ta transformation finale. » Ici, on cuvait, oui, mais avec maturité, avec un sourire doux sur le visage et des gestes gracieux, comme cette femme qui les salua en étendant son linge, ou Errol lui-même qui leur beugla bonjour de loin avant de se remettre à couper des bûches à la hache. Elle se concentra sur les mobile-homes. Certains n’étaient clairement pas habités, du moins pour le moment. Pas abandonnés, en train de rouiller dans l’herbe, juste pas occupés pour le moment. Elle appuya doucement son mug contre la joue rugueuse de John, avant de lui effleurer le menton du bout des doigts en riant. « J’aime bien quand tu oublies de te raser. » Son regard fut attiré par une caravane colorée, même si la peinture était un peu fanée. Malgré tout, elle avait dû être glorieuse, fut un temps. « Dans laquelle est-ce que tu vivais, à l’époque où tu es resté avec eux ? Celle d'Errol ? » Elle avait du mal à imaginer une telle cohabitation. Assez sûre de ses pas, elle se décolla de lui pour aller caresser la paroi du mobile-home coloré et dut retenir la formule qui faillit franchir ses lèvres pour rendre au véhicule sa gloire d’antan. Ce n’était pas sa propriété, après tout. Elle sourit doucement en sentant le bois écaillé sous sa peau, puis leva les yeux vers l'homme de sa vie, présentement pas rasé, échevelé, des cernes sous les yeux et l'air d'être passé sous un semi-remorque. « Ils n'ont pas l'air de vouloir poser des questions, sur nous. Sur moi. Sur ce qui nous a amené ici. » C'est-à-dire la culpabilité, dans son propre cas, qui l'avait fait fuir loin, très loin, jusqu'ici. Il devait en fuir, lui aussi, John Constantine, des choses, quand il les avait trouvés. Si seul, alors... Que savait-elle de ce John-là ? Une certaine conversation de la veille lui revint soudain avec la force d'une brique dans la figure et elle eut sa réponse : elle ne savait pas grand-chose. « Ils ne t'en ont jamais posé non plus, j'imagine. » Elle sourit de nouveau. La vérité, c'était que parfois, il y avait des gens qui savaient, tout simplement, qui savaient sans rien avoir à demander.

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John Constantine


John Constantine

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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John   Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 EmptyMar 13 Oct - 21:11


hear no evil speak no evil and you won't be invited to cocktail parties


Le monde avait tangué la veille, le monde tanguait encore ce matin – mais pas de la même manière, et certainement pas pour les mêmes raisons. La nuit dernière, la planète toute entière avait vibré à la musique de la magie de Gaïa, le cœur de la terre battant sous leurs pieds comme des tambours de fête. Ils avaient dansé, et le monde avait dansé avec eux, dans une ronde ivre et hallucinée superbement ignorée du reste de l’humanité, qui ne remarquait jamais rien parce qu’elle avait désappris à voir. Ce matin, plus de danses cosmiques, plus de valses avec Gaïa : rien d’autre que la terre qui les attirait irrémédiablement vers elle, non pas pour les envelopper dans la douce enveloppe réconfortante de son énergie primale, mais plutôt pour les forcer à se prendre les pieds les uns dans les autres et s’étaler lamentablement dans l’herbe avec la grâce d’un hippopotame aveugle. Poussière, tu redeviendras poussière ; ivrogne baveux, tu redeviendras ivrogne baveux, semblait-elle plutôt leur dire, la bonne vieille Gaïa, qui devait bien se marrer maintenant qu’elle avait obtenu la révérence et la célébration qu’elle voulait. Ouais, ben qu’elle ne rigole pas trop, quand même. Sinon, il allait se faire un plaisir de rendre à la terre ce qui appartenait à la terre – à savoir le contenu de son estomac. Ce qui était finalement assez vexant, vu qu’ils avaient l’air d’être les deux seuls pignoufs à mal vivre leur lendemain de cuite et leur lendemain de trip. Agrippés l’un à l’autre comme deux âmes en peine, usant des merveilleuses lois de la physique pour s’appuyer l’un sur l’autre dans une admirable démonstration d’équilibre particulièrement précaire, John avait envie de rire en se rappelant leur folle jeunesse à San Francisco – et puis il n’eut plus envie de rire parce que rire dans ces conditions lui faisait mal au ventre. Autour d’eux, personne n’avait l’air de trop s’inquiéter de leur état, chacun s’attelant déjà à ses occupations de la journée. Lessive commune, s’occuper de son potager, méditer devant sa caravane, partir dans la forêt pour une prière druidique ou une autre ; des années avaient passé, les visages avaient changé, le décor aussi. Mais tout, absolument tout, là où ça comptait, dans l’essence et l’esprit même de la Freedom Mob, était resté parfaitement intact. Des visages sereins et souriants, une atmosphère légère, comme s’ils n’avaient absolument aucune idée de la merde noire qui se profilait là, juste au-delà de leur forêt ; ou alors comme s’ils s’en fichaient éperdument. Peut-être que c’était eux, qui avaient raison, dans leur insouciance réfléchie. Un stade ultime de transformation et de détachement, parce qu’il valait mieux crever heureux en acceptant son sort, que vivre dans l’angoisse perpétuelle en cherchant à éviter l’inévitable. Il y avait une leçon à tirer, de l’aisance de vivre de la Freedom Mob et de la Pagan Nation. Dommage qu’au cours de tous ces mois passés avec eux, il n’avait visiblement pas réussi à en retenir le moindre fichu iota.

Un sourire étira ses lèvres, au contact chaleureux du mug, puis des doigts de Zee contre sa joue – quelle chance il avait eue, que son type d’homme soit le genre mal peigné mal rasé, sinon il aurait eu du mal à lui faire son numéro de charme. Il la regardait encore, comme un amoureux transi un peu idiot – ses fonctions cérébrales au minimum syndical vu ce que son système essayait tant bien que mal de purger à l’heure actuelle – alors qu’elle se désintéressait de lui pour observer les caravanes. D’accord, ils se sentaient mal, ils allaient sûrement mourir d’un trip trop abrupt pour les deux vieux croûtons qu’ils étaient, mais il était quand même heureux, contre toute attente, d’avoir pu partager un peu de cette terre de paradis avec elle. C’était toujours un petit miracle, quand John Constantine prenait la peine de partager quoi que ce soit avec qui que soit. Tant qu’à faire, il préférait, de loin, que ce soit avec elle – pour toutes ces années qu’ils avaient passées à se repousser violemment l’un l’autre, par souci d’une préservation qui n’avait jamais fonctionné. « Je dormais dans une tente. Enfin, j’ai essayé. J’ai été inondé dès la première nuit parce que j’ai pas été fichu de creuser un truc pour drainer l’eau de pluie. » se souvint-il en ricanant de sa mésaventure – et après ce fiasco, il avait plus ou moins emménagé dans la caravane de Marj et Mercury, mais ça, il n’était pas sûr qu’il soit très malin de le lui dire. A son tour, John posa les yeux sur la caravane inoccupée devant laquelle leurs pas les avaient menés. Vieillotte, vintage, comme diraient les jeunes, un petit parfum de Woodstock un peu has been. Un peu comme eux, dans un sens. « Pas vraiment. Ils ont une philosophie de vie très ouverte et totalement inconsciente. Du genre on donne sa chance à tout le monde et on s’en fout si t’as été un tueur en série du moment que tu te conduis bien chez nous. » Bon d’accord, c’était un peu caricaturé comme portrait, mais vu les avis de recherche qu’il y avait eu à son nom à l’époque, ça n’était pas si éloigné de la réalité que ça. Ils avaient fini par découvrir le pot-aux-roses, évidemment – mais à ce stade, ils le connaissaient déjà assez pour avoir compris qu’il avait juste eu la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Comme toujours. « Ceci dit, si tu veux leur raconter qu’on est venus parce qu’on cherchait à échapper à la police de Las Vegas, tu peux. Vu la clique, je suis sûr que ça les fera rire et que tu gagneras quelques verres de plus sur la maison. » s’amusa-t-il – en sachant pertinemment qu’il omettait une part non-négligeable de l’histoire. Mais Nebiros ne les avait pas suivis ici, pas plus qu’il ne les avait suivis à Vegas. Il était de l’histoire ancienne, maintenant. Bon débarras. « On va voir ? » s’enquit-il, une lueur de vaurien dans le regard, avant de faire jouer la poignée de la caravane. Ouverte, évidemment. Rien n’était jamais fermé aux invités, ni dans la Freedom Mob, ni, visiblement, dans la Pagan Nation.

La lumière du soleil matinal filtrait à travers les vieux rideaux à moitié tirés de la caravane au papier-peint fleuri. Vieille caravane, mais pas vraiment abandonnée – la communauté avait l’air d’y faire régulièrement le ménage, probablement au cas où quelqu’un voudrait s’y installer un jour. Une odeur de vieux, un peu de renfermé malgré tout, l’odeur caractéristique de ces lieux qui restaient sans présence humaine pendant longtemps ; les lieux, comme les nouveaux occupants, devaient apprendre à s’apprivoiser, les uns les autres. Une rapide inspection des placards lui confirma que tout était vide, alors John reporta son attention sur le seul élément de l’endroit qui, dans son cerveau embrumé, présente à cette heure un quelconque intérêt : le lit. « Home sweet home. » lâcha-t-il en déposant son mug vide sur une table, avant de se laisser tomber sur le matelas – se fichant royalement de l’absence de literie. Aaaaah, joie, bonheur, félicité. John soupira d’aise, étendu comme une étoile de mer échouée sur la plage. « Je crois que je vais mourir. » geignit-il quand même, parce que la migraine, elle, refusait de cesser de battre contre ses tempes comme si des petits personnages démoniaques cognaient activement à l’intérieur de son crâne pour essayer de briser l’os. Ce qui, le connaissant, n’était pas si abject, comme concept. D’un geste de la main aussi vague qu’approximatif, il encouragea Zee à le rejoindre sur ce lit sans draps – ils avaient des couvertures, donc ils étaient des adultes fonctionnels, voilà ! – et soupira derechef. « Avant qu’on ne sombre dans le coma, on est d’accord qu’on ne racontera jamais la nuit dernière à Bobo, ni à Boston, ni à personne à l’Oblivion Bar, hein ? » Il n’avait aucune envie d’avoir à répondre à leurs questions, ni aux moqueries qui suivraient inévitablement. Puis, au-delà du ridicule, cette petite communauté de hippies, c’était son secret à lui. Un jardin secret bien gardé au-delà des forêts écossaises – et maintenant, c’était un jardin secret qu’il partageait avec la femme de sa vie, aussi agonisante soit-elle. Ca lui plaisait, l’idée de garder pour eux cette petite parenthèse de n’importe quoi, hors des ténèbres crasses qui venaient habituellement laisser leurs marques nauséabondes sur eux. « Peut-être qu’on avait trop pris l’habitude de Sumatra. C’est pas ça qu’ils racontent, dans les magazines ? Qu'il faut se renouveler pour maintenir la flamme ? » Ben voyons. Comme s’ils avaient un quotidien plan-plan et ennuyeux, eux. John tourna la tête pour contempler sa princesse à gueule de bois, et tendit la main pour lui caresser la joue – en essayant de ne pas lui mettre un doigt dans l’œil au passage. « Et Londres ? » demanda-t-il, en sautant allègrement du coq à l’âne sans prendre la peine de s’expliquer, suivant sans se poser de question le cheminement chaotique de ses pensées lancées dans leur cavalcade incompréhensible habituelle. « On devrait aller à Londres, un de ces jours. Avec Chas. On pourra te montrer nos vieux repères, nos bars fétiches, les salles où on a massacré les tympans de toute la scène punk de l’époque. » Mon dieu, qu’elle lui manquait, Londres, tout à coup. La savoir si proche, et pourtant si loin – l’élan dans sa poitrine était le même que celui d’un amant éploré pour l’objet de ses affections trop longtemps dérobé à son regard. Un jour, se promit-il. Un jour. « Au diable Ravenscar. J’ai pas envie que tout ce que tu connaisses de l’Angleterre, ce soit ce trou miteux. » Et surtout, il n’avait pas envie que les seuls morceaux d’Angleterre qu’il partage avec elle soient les plus douloureux, les plus pénibles, les plus révoltants. Il lui crachait dessus, son Angleterre natale – mais dans ce marasme suintant de classicisme, de racisme et d’égoïsme, il y avait aussi, quelque part très enfoui, des racines bien à lui, et quelques îlots de verdure qui valaient la peine qu’on s’y attarde. Et qu’il n’avait, pour la première fois de sa vie, plus vraiment de crainte de lui présenter.

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MessageSujet: Re: Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John   Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 EmptySam 17 Oct - 12:18

Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties
9d0f6f634d231eac3565ff13028a95c8ec1def3e.jpgImaginer John Constantine dormir sous une tente moribonde, dans un environnement humide et glacial, ça aurait pu paraître difficile, et ça ne lui avait probablement pas du tout plu, comme expérience, mais après tout, il était un spécialiste du squat de l’extrême. Il avait une gigantesque maison magique dont l’esprit se pliait en quatre pour lui et pourtant ça ne l’empêchait pas de dormir dans un caniveau, si tant est qu’on pouvait appeler ça dormir, ou dans un hôtel miteux, ou sur un canapé amical. On ne pouvait certainement pas le qualifier de bourgeois, ou même de petite nature, et en vérité, c’était plutôt de le voir dans la Maison qui semblait parfois incongru, plus que l’idée de lui sous une tente. Quoiqu’il en soit, il faut croire que les conditions de vie ici s’étaient améliorées pour lui puisqu’il était resté. Mais elle pouvait tout à fait le comprendre. Un an plus tôt, elle aurait continué à regarder tout ce qui l’entourait avec perplexité, incapable de l’imaginer vivre ici. Mais aujourd’hui, après Nebiros, après Terre IV, oui, elle pouvait comprendre la valeur de gens à la philosophie de vie totalement inconsciente. C’était bien au-delà du pardon, en vérité. Elle qui avait pardonné à d’autres plus d’une fois, des centaines de fois, même, n’arrivait pas à se pardonner à elle-même. Mais ici, cela allait au-delà de ça. Il s’agissait non pas de réduire les gens à leur plus terrible faute, mais de leur permettre d'exister à l’instant T. Ici, maintenant. Elle était arrivée parmi la communauté dans la peau d'une sorcière possédée et meurtrière, mais à la seconde où elle avait posé le pied dans cette clairière, cette cape d’obscurité étouffante lui était tombée des épaules, et ce n’était pas grâce à elle, mais grâce à ces gens, et à cet endroit, et à la magie de la terre qui palpitait sous la surface. Et elle savait, sans savoir réellement de quoi il retournait, qu’en arrivant parmi eux à l’époque, John avait dû ressentir la même chose. Parce qu’elle savait aussi que si lui ne voulait même plus essayer de se pardonner à lui-même, il avait besoin que de temps en temps, les gens, et la vie en général, lui foutent la paix, lui laissent le temps de souffler. C’était exactement ce qu’il avait pu faire ici, souffler. Elle en était sûre, parce que c’était ce qu’elle ressentait. Parce qu’ici, les regards ne vous transperçaient pas comme des poignards, les bouches ne vous demandaient rien, les mains ne se tendaient pas vers vous, avides, pour vous prendre quelque chose, vous supplier ou vous blesser. C’était une parenthèse. Mais c’était une parenthèse qui pouvait durer autant de temps qu’elle le voulait. Pour des raisons différentes de John à l’époque et probablement encore aujourd’hui, elle aussi repartirait. Mais pas tout de suite. Juste… pas tout de suite.

Elle suivit John avec l’étrange sensation de dédoublement qui la prenait parfois – souvent, comme un pressentiment, avec cette prescience dont elle était dotée. Mais cette fois, c’était l’inverse, et elle se sentait gamine, à courir après un gamin en train de rentrer pas tout à fait par effraction dans une caravane. Deux enfants, même si, enfants, ils ne se connaissaient pas, même si, à l’époque, jamais elle n’aurait cru un jour vivre tout ce qu’elle avait vécu, et cru que le prince charmant qu’elle s’imaginait alors, et qui ressemblait bien sûr beaucoup à son père, finirait par s’incarner dans la peau d’un Anglais tricheur menteur, fumeur et alcoolique. Mais c’était ça, le truc : dans ses rêves de petite fille, le prince se contentait d’être là, alors que l’Anglais l’aimait en retour, et ça, enfant, elle ne pouvait pas l’imaginer. Qu’on puisse l’aimer comme il le faisait, à en mourir, à en souffrir, à les faire souffrir tous les deux. Est-ce que c’étaient les adultes qui étaient bizarres, ou juste eux deux qui n’étaient pas doués ? Oh, elle connaissait la réponse à cette question. Elle promena le regard sur l’intérieur du mobile-home, qui semblait s’être figé dans le temps, glissant les doigts sur les placards, la table, tranchant doucement le rideau de poussière en suspension qui scintillait dans la lumière du soleil réchauffant les lieux. L’enfant qu’elle était, et qui regardait un peu trop la télé, aurait été déçue, elle qui s’imaginait vivre dans un château avec le service à thé qui chantait des chansons. Mais la Zatanna adulte trouvait cela parfait. Absolument pas ce qu’elle imaginait, même la veille encore, et c’était pour ça que c’était parfait. Mais c’était peut-être la gueule de bois qui parlait. Elle se sentait vaguement anesthésiée. Elle rejoignit John à pas prudent, le dos bien droit, le moindre mouvement de tête un peu trop brutal déclenchant de nouvelles nausées, et s’assit à côté de lui sur le matelas. « Pour leur dire quoi ? Que j’ai fumé une herbe inconnue, que j’ai dormi toute nue dans une clairière, vomi et pour finir, emménagé dans une caravane ? J’ai une réputation à conserver, moi. » Contrairement à lui, à peu de chose près. Ses histoires à lui n’étonnaient quasiment plus personne, dans leur petit cercle. Enfin, probablement qu’ils seraient étonnés d’apprendre qu’il avait une fille. Elle retint un gémissement et se renversa précautionneusement sur le dos, avec l’impression que sa tête allait se détacher de son corps si elle allait trop vite. La vérité, c’était qu’elle ne voulait pas parler de cet endroit, et de ce qu’ils avaient vécu. Elle ne voulait pas se servir de ces moments pour essayer de s’expliquer auprès des autres, même pour essayer de leur prouver qu’un John différent de celui qu’ils connaissaient existait, bien caché sous tout ce sarcasme et cet égoïsme. C’était pourtant l’argument parfait, mais elle préférait le protéger comme un secret. Même si elle parlait un peu trop facilement à Bobo et Boston.

Elle tourna la tête vers lui en même temps qu’il tournait la sienne vers elle et esquissa un sourire de travers. « Tu as péri par le flammes il n’y a pas si longtemps, et moi, j’ai essayé le coup du renouvellement, mais ça ne m’a pas trop réussi. J’aime bien l’idée qu’on s’ennuie un peu, pour changer. Ce serait bien. Et tellement inattendu. » Et inconcevable évidemment. Elle entrouvrit les lèvres, déjà prête à lui rappeler ce qu’ils savaient tous les deux. Il faudrait bien qu’ils rentrent. Elle, en tout cas, elle rentrerait. Comme un rappel cruel que certaines choses ne changeaient pas et que le naturel revenait toujours au galop. Heureusement, il parla avant elle, et elle tourna son regard vers le plafond de la caravane au-dessus d’eux. Quelqu’un y avait collé de petites étoiles et planètes en plastique qui brillaient probablement la nuit. « J’adorerais que tu me montres Londres. Je ne connais presque rien de l'Angleterre à part leur stupide Brexit. Mon père m’a emmenée dans les ruines d’une abbaye glauque tout au nord du pays, une fois, mais jamais à Londres. J’y ai donné quelques spectacles, mais je n’ai jamais visité la ville. J’avais toujours peur de tomber sur toi. Et je me disais que c’était impossible, et puis je me rappelais qu’avec toi, c’était plus que possible, et que probablement, c’est toi qui finirais par tomber sur moi. » Elle rit doucement. Ce n’était jamais qu’elle craignait de le revoir, c’était qu’elle craignait ensuite les cris et les coups au cœur qui accompagnaient toujours leurs retrouvailles – puisque celles-ci s’achevaient toujours par une séparation. « Fichus Anglais… Le fléau des petites Américaines naïves… Enfin, à part Chas, évidemment. J’aimerais beaucoup aller rendre visite à Chas, et voir Geraldine. Il a encore plein de choses à me raconter sur toi, a priori. » Et soudain, rien que de parler de lui, elle eut envie de le serrer dans ses bras. Chas avait été là même quand John avait été absent. Une étrange conséquence de leur rencontre, et de la présence de John dans leurs vies respectives. Même sans lui, Chas et elle avaient su rester en contact. Trop pleine des mensonges de John qui n’en étaient pas vraiment, ou de ses promesses qu’il ne tenait jamais ; prise dans le tourbillon Constantine, parfois, perdue, c’était vers Chas qu’elle s’était tournée, et lui, alors était un roc. Elle doutait d’avoir pu être d’une quelconque utilité pour lui. Pauvre homme.

Elle se releva, un peu trop vite, et laissa échapper un gémissement, puis se précipita dans la petite cabine de toilettes, et appuya même par réflexe sur la chasse d’eau pour couvrir d’éventuels bruits dégoûtants – par réflexe, sauf qu’il n’y avait pas d’eau, et qu’en plus, elle ne vomit pas, ce qui la rendit plutôt fière. Elle ressortit avec lenteur et fixa John quelques secondes avec l'air de remettre toute sa vie et ses choix en question, puis la vision de cet homme, qui avait l’air d’être passé dans un tambour de machine à laver, assis sur ce lit dans cette caravane, la fit éclater de rire. Bon sang, mais qu’est-ce qu’ils faisaient, tous les deux, hein ? « Je l’adore, ce mobile-home. On l’emprunte, d’accord ? Tout ce dont il a besoin, c’est d’un petit coup de chiffon. » Elle tendit les mains et entreprit de bredouiller quelques mots à l’envers : les fenêtres s’ouvrirent violemment pour aérer les lieux, les portes des placards aussi, des spirales de poussière et de toiles d’araignée s’envolèrent jusqu’à l’extérieur, et en guise de ménage, en vérité, il n’y avait pas grand-chose à faire, mais alors les couleurs passées des murs retrouvèrent leur lustre, la seule ampoule nue de la caravane clignota et s’alluma et le lit sur lequel était vautré John se souleva comme dans l’exorciste. Un jeu de draps jaillit d’un tiroir et entreprit de s’enfiler sur le matelas, recouvrant John au passage. Zee laissa échapper une exclamation étouffée et tira sur sa cheville pour l'arracher aux draps, lesquels continuaient de s’agencer impitoyablement. Toute la caravane tremblait comme un avion au décollage à présent, les portes des placards claquaient et l’évier cracha un peu d’eau couleur rouille. « potS, pots ! » Mais finalement, elle regarda, impuissante, le mobile-homme se contorsionner un peu, afficher de nouvelles couleurs, se doter brièvement d’une cheminée, puis d’une antenne parabolique, une gueule de requin apparut sur le devant, remplacée par des motifs de flammes, avant que le véhicule ne retrouve des couleurs un peu plus classiques. Pendant ce temps, l’antenne parabolique avait disparu mais le toit était désormais en pente et en tôle, avant d’éclater en une nuée d’oiseaux non identifiables, et finalement, la caravane retrouva son calme. Elle semblait en meilleur état, mais n’avait plus de toit du tout. Quelques gosses passèrent à l'extérieur en hurlant pour tenter d’attraper les oiseaux, qui volaient en rase-motte comme de grosses poules. Zee croisa les bras, la tête douloureuse, tapotant du pied sur le plancher. « Ça va aller. Je referai un toit quand les gosses auront attrapé tous les oiseaux. Il suffit juste qu’il ne pleuve pas d’ici là. » Et le soleil disparut derrière un gros nuage gris, le genre de ciel qu’on imagine facilement sous ces latitudes, de même que l’averse qui creva soudain la canopée, brutale et glaciale. La magicienne soupira et retourna s'asseoir sur le lit, un malheureux parapluie magique invisible au-dessus d’elle, qui laissait malgré tout passer un peu de pluie, qu’elle sentait rouler sur son visage et s’accrocher à ses cheveux. Errol passa en courant à ce moment-là et leva le pouce dans leur direction, hilare : « Super choix de caravane, les potes ! Comme au bon vieux temps ! » Zee décida de ne pas poser de questions. « Ça va bien se passer. Si tu me promets qu’elle n’est pas hantée par je ne sais quel esprit à qui tu dois de l’argent ou ton âme, on prends celle-là. Peut-être même qu’Alec viendrait boire un thé avec nous à un moment. C'est parfait ici, et je me demande bien ce qui a pu te pousser à revenir aux États-Unis, quand je vois ça. » Des gens bien, un endroit reculé, une forêt comme seul horizon, la magie de la terre, et le Green partout, où que le regard se porte. Ça ferait l'affaire, en guise d'avenir.

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John Constantine


John Constantine

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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John   Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 EmptyDim 25 Oct - 1:10


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Sur le papier, s’ennuyer était une idée brillante – dans la pratique, lorsqu’il s’agissait de Zatanna Zatara et John Constantine, mettre cette idée en application s’avérait infiniment plus compliqué qu’il ne semblait nécessaire, parce qu’ils semblaient avoir un talent indéniable pour transformer même la tâche la plus simple en aventure épique et potentiellement dangereuse. En tout cas, ce fut là la pensée qui traversa l’esprit de John alors qu’il se voyait attaqué par un ensemble de draps un peu défraîchi dans un mobile-home en pleine transformation digne de Mary Poppins sous LSD ; un glapissement peu élégant lui échappa alors qu’il manquait de s’étrangler avec sa cigarette, et de foutre le feu à la caravane, en dégringolant du lit quand Zatanna tira sur sa cheville telle le monstre sous le lit cherchait à tirer le gosse terrorisé dans son antre. Une exclamation de protestation plus tard quand son postérieur heurta le sol peu douillet du mobile-home, et John se hâta de ramper, à moitié nu, complètement paniqué, jusqu’aux pieds de la responsable de ce désastre à qui tout semblait complètement échapper. Hébété, l’homme qui avait défié enfer et paradis, l’homme qui avait ri à la face des plus vieux dieux et des démons les plus redoutables, l’homme capable de se sortir d’un tête-à-tête avec Satan d’une pirouette et d’un doigt d’honneur, assistant, impuissant et médusé, à la transformation improbable de cette caravane qu’ils avaient élue pour domicile temporaire et qu’ils avaient déjà réussi à ruiner en moins de cinq minutes. Spontanément, comme pour s’assurer qu’il n’allait pas décoller ou se transformer en n’importe quoi lui aussi, John s’accrocha à la première chose qui lui tomba sous la main, à savoir la jambe de Zee, pendant que la caravane achevait sa transformation de carrosse à citrouille. Et enfin, l’agitation commença à se calmer, le silence reprit peu à peu ses droits, si on omettait les croissements des oiseaux improbables pourchassés par des gosses riant aux éclats. Et le grondement de l’orage au-dessus de leur tête. Et les soudaines trombes d’eau qui s’abattirent sur eux. « Tu disais, chérie ? » ironisa John en relâchant sa chambre, sa cigarette désormais éteinte et tordue en deux toujours bravement accrochée au coin de ses lèvres. Bon. En voilà un bel échec. Peut-être qu’ils devraient vraiment arrêter les tentatives de vacances. Peut-être que c’était le cosmos qui leur envoyait un message. Ou Xanadu qui lui avait collé une malédiction, ou le mauvais œil, sur la tronche. Elle en serait bien foutue, celle-là.

A son tour, John se releva en chassant une plume d’oiseau de son épaule et retourna s’asseoir sur le matelas maintenant trempé pour venir se réfugier sous le parapluie magique. « Piss off, Errol. » grogna-t-il dans sa barbe sans lui adresser un seul regard, à ce grand dadais qui avait l’air de bien se marre. Il jeta sa cigarette éteinte et détrempée sur la table de chevet qui avait miraculeusement survécu au ravalement de façade et fouilla dans sa poche à la recherche de son paquet de Silk Cuts, qu’il sortit après quelques contorsions, plein d’espoir… pour ensuite balancer tout le paquet contre le mur, frustré et contrarié. Ecrasé, trempé, le paquet de Silk Cuts, aucune chance d’en sauver aucune. Bollocks. Heureusement, il restait Zatanna – Zatanna et son optimisme, Zatanna et sa détermination à leur accorder cette pause qu’en toute modestie, ils avaient largement méritée. « Jusqu’ici elle n’était pas hantée, mais maintenant que tu t’es occupée de la décoration, je ne garantis pas qu’un esprit ou deux d’anciens occupants ne viennent pas déposer une réclamation. » commenta-t-il en s’ébrouant comme un chien mouillé – brr, il faisait froid en Ecosse, sous la pluie, et sans vêtements. Pour y remédier, Jon joignit les mains devant sa bouche, comme pour les réchauffer, et souffla dedans en chuchotant une formule dont il avait oublié la provenance ; et de ses paumes naquit une petite boule de feu, grosse comme ses deux poings réunis, qui se mit à flotter tranquillement devant eux en émettant une chaleur salvatrice et une lumière réconfortante. « Parle pas trop fort, il risquerait de t’entendre, ce bon vieux légume. » Il n’avait même à peu près aucun doute que c’était le cas. Mais la perspective le fit sourire, sous ce parapluie magique, chiot humide blotti contre Zee dans une tentative un peu pitoyable de se réchauffer un peu plus. C’est vrai que ça faisait un bail qu’il ne l’avait pas vu, ce grand corniaud d’Alec. Ni Abby. Ni Tefé – non, stop, la crise existentielle parentale, c’était hier. « Mais j’ai peur que si tu l’invites, Errol ne se mette en tête de le fumer de la tête aux pieds. » Ha. Comme si ça ne leur avait pas traversé la tête, à eux. Mais après l’expérience de la veille, John était prêt à promettre de ne plus toucher à un seul joint de toute sa vie. Sans doute une autre de ses bonnes résolutions qui finirait dans le caniveau avant qu’il ait eu le temps d’éternuer.

Au moins, c’était vraiment un retour aux sources, quelque part. Dans une caravane ou sous une tente mal ficelée, ses tentatives de s’installer au sein de la Freedom Mob se soldaient visiblement toujours par un échec retentissant et très pluvieux les premières fois ; il fallait la mériter, sa place, dans cette troupe de rebelles pacifiques et illuminés. « Peut-être qu’on pourra le faire quand on en aura marre de rester ici, ce crochet par Londres. Ta manager sa faire exploser ta boîte vocale, mais tu pourras faire un ou deux shows improvisés dans les pubs de Camden ou du West End, faire le buzz parce qu’un chanceux ou un autre t’aura filmée et mise sur Youtube. Affaire réglée, et on pourra en profiter. » Ouiiii ils devraient un jour retourner aux Etats-Unis, ou à l’Oblivion Bar, mais il n’y avait aucune règle pour dire quand, comment, pourquoi. Enfin, le pourquoi, ils pouvaient s’en douter. Mais si ça pouvait être le plus tard possible, qu’est-ce que ce serait inespéré. John tendit les mains devant lui pour se réchauffer un peu plus auprès de sa boule de feu improvisée ; dehors, les enfants avaient commencé à rassembler les oiseaux, probablement persuadés qu’ils allaient pouvoir se constituer une superbe volière sous l’œil conciliant de leurs parents inconscients qui n’avaient pas l’air plus perturbés que ça par la caravane rénovée en arrière-plan. Ils seraient rappelés à leurs devoirs, un jour – mais pour l’heure, ils étaient tellement libres de toute responsabilités, tellement libres de toute attente d’autrui, qu’il avait presque l’impression qu’ils étaient de retour à cette époque bénie où le monde se limitait à eux deux, à Nick, et à leurs stupides aventures de jeunes magiciens inconscients prêts à conquérir l’univers. Oui, ils auraient sûrement mieux fait de se casser une jambe le jour où ils avaient décidé de suivre les enseignements de Nick Necro, mais tout de même, tout n’était pas à jeter, de cette époque. Ha. Allons, sois honnête, Constantine. Jamais de la vie il ne regretterait avoir suivi Nick, ni ses enseignements, ni son exemple.

Bientôt, un bruit attira son attention au-dessus de sa tête, et il leva les yeux pour contempler le toit qui se remettait tranquillement et progressivement en place – un peu de travers peut-être, un peu maladroitement, mais de bonne volonté et sans laisser trop de fuites. Bientôt, leur mobile home fut à nouveau protégé des intempéries – et avait toujours une sale gueule, avec sa tronche de requin géante, mais au moins, était à nouveau habitable. Enfin, le serait, une fois qu’ils auraient réussi à sécher toute cette eau ; alors, John attrapa délicatement sa petite flammèche entre ses mains à nouveau, et souffla encore dessus en murmurant une nouvelle formule. Et hop ! De ses mains s’échappèrent une nuée de petites flammèches, émettant une douce chaleur sans pourtant les brûler, qui vinrent paisiblement flotter juste au-dessus du matelas et des draps trempés, déterminées à sécher ce lit qui, aux yeux de John, constituait clairement la priorité. Et puis, c’était joli aussi, ces petites lumières rougeoyantes dans leur nouvelle caravane. « Pas si nul comme ambiance pour une pendaison de crémaillère, non ? » remarqua-t-il avec son sourire de travers habituel. « Nos préoccupations habituelles nous rattraperont en temps et en heure. Xanadu viendra frapper à notre porte, ou Swampy viendra nous chatouiller les pieds, ou Batman se tiendra debout à côté du lit pendant qu’on dort. Mais en attendant, on les oublie, on les laisse rattraper les pots cassés du reste du monde, et on reste dans notre coin en se faisant oublier. Deal ? » Peut-être qu’il ne devrait pas proposer de deal, mais celui là était parfaitement inoffensif, et garanti sans possession démoniaque à la clé. Alors peut-être qu’il valait bien la peine de tenter le coup. Ne serait-ce que pour voir s’ils en étaient capables.

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Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









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MessageSujet: Re: Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John   Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 EmptyJeu 29 Oct - 22:30

Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties
9d0f6f634d231eac3565ff13028a95c8ec1def3e.jpgQuand elle posa les fesses sur le matelas humide à côté de John, elle était un peu déprimée. Peut-être était-ce l’effet lendemain de fête, la gueule de bois ou le froid et la pluie. L’impression qu’elle ne revivrait jamais ce qu’elle avait vécu la veille, un tel bonheur, une telle unité entre tout ce qu’elle aimait sur Terre – la magie, John, le sentiment de sécurité. Alors qu’elle savait bien que l’avenir lui réservait encore autant d’épreuves de moments comme celui-ci, c’était une constante dans son existence, et dans l’existence de quiconque ayant un peu de magie dans les veines ou sur les lèvres. Peut-être était-ce son petit tour qui avait mal tourné avec la caravane, qui lui donnaient l’impression qu’ils démarraient du mauvais pied dans leur nouveau projet de se poser quelque temps ici. Comme un mauvais augure, comme si l’univers se moquait d’eux et de leur plan. Qui étaient-ils après tout pour mériter ça ? Mériter de profiter simplement du temps qui passait, en paix ? Je suis désolée, c'était une idée stupide, rentrons... Les mots tourbillonnaient déjà dans sa tête. C’était peut-être une idée stupide. Puis le cercle de ses pensées fut brisé par la petite sphère de feu qui apparut entre les mains de John et elle rapprocha les siennes, comme devant un feu de camp. Elle n’aimait pas l’échec. Elle n’aimait pas imaginer que leur micro rêve de rien du tout puisse être compromis, cela la faisait culpabiliser. Mais lui, eh bien, lui, il s’en fichait, non ? Elle avait trop l’habitude d’obtenir ce qu’elle voulait, et sa vie était facile, souvent grâce à sa magie. Mais elle pouvait se contenter de ça, aussi. Si ça lui convenait, et elle était sûre que ça lui convenait, qu’il n’avait jamais vraiment voulu plus, ni même eu plus que cela. Elle glissa les bras autour de la taille de John et posa sa joue sur son épaule avant de souffler doucement sur la sphère, faisant danser les petites flammes. « eL uef suon etibah… » murmura-t-elle tout bas. Il ne les consumait pas. Pour une fois. Ce n’était pas les flammes de l’enfer, les flammes qui réduisaient les corps des hommes qu’elle aimait en cendres. Elle laissa échapper un grognement à l’idée d’Errol fumant Swamp Thing. Franchement, elle n’était même pas sûre que le grand type survive à une telle épreuve, malgré sa longue expérience des produits illicites. La créature du marais était faite d’un bois étrange, après tout. Penser à lui rappela à la magicienne la discussion de la veille. Est-ce qu’elle serait capable de se comporter normalement devant Alec la prochaine fois qu’elle le verrait ?

Elle se concentra sur les paroles de John. C’était étrange : une projection dans le futur du futur, quasiment. Ils n’avaient même pas encore pu mettre en pratique leur idée de s’installer ici que déjà ils évoquaient l’après. L’après-après. C’était probablement la première fois. Avant, elle ne prévoyait rien avec lui, parce que leurs trajectoires ne se suivaient jamais. Et avant l’avant, elle était beaucoup trop jeune et naïve et amoureuse et enivrée de magie pour penser à un hypothétique futur qui allait plus loin qu’une journée. Donner un spectacle à Londres. Se produire dans des clubs underground, devant des petits publics, comme à ses débuts à San Francisco. Oui, cela lui plairait. Mais elle avait l’impression que tous les deux, à évoquer si loin l’avenir, ne faisaient que faire des vœux pieux. Entre eux et les pubs de Camden, il y avait… « On fera ça, oui. On le fera. Quand on en aura marre… si on en a marre… » Peut-être qu’elle aurait dû y mettre un peu plus d’ardeur. Mais la chaleur diffuse de la sphère de feu et du corps de John contre elle commençait à faire son effet. Si elle n’avait pas eu à maintenir leur parapluie magique de fortune, elle se serait bien rendormie. Le retour du toit du mobile-home la fit s’ébrouer, et elle dissipa son propre sort pour mieux voir John en action. Ses capacités étaient tellement éclectiques qu’il n’était pas rare qu’il fasse des choses qu’elle n’avait jamais vues. Elle aurait été bien en peine de définir en quelques mots la nature de ses pouvoirs. Puisqu’il apprenait tout, virtuellement, il aurait pu tout faire. S’il l’avait voulu. Elle tendit une main pour récupérer une petite flammèche juste au-dessus de la paume de sa main et sourit. « Pas si nul, non. Dommage qu’on n’ait pas grand-monde à inviter. » Les amis de John devaient se compter sur les doigts d’une main, et les membres de sa famille sur ceux de l’autre, et quant à elle, eh bien… On ne pouvait pas dire qu’elle avait été la meilleure des amies ces derniers temps. Elle faillit lui demander comment allait Rosalie alors que l’image de la petite sorcière lui traversait l’esprit, mais elle se retint. Cette pente-là était trop glissante encore. Viendrait le temps où elle aurait le courage de faire face à ceux à qui elle avait fait du mal. Et quant à savoir qui viendrait les arracher à leur petite retraite dans une forêt écossait, Zee ne savait sur quel cheval miser, mais elle était sûre que John tenait là un bon top trois.

Les petites flammes faisaient leur effet, mine de rien. Zee se releva, libéra celle qu’elle avait dans la main, et s’étira. Puis elle ouvrit quelques placards jusqu'à trouver quelques torchons propres pliés au fond de l'un d'eux. Elle en saisit deux, en déplia un qu'elle enroula autour des épaules de John, puis se mit en devoir de sécher ses propres cheveux avec le second, peu désireuse de réutiliser la magie pour le moment. « Est-ce que tu pourrais faire venir la Maison pas loin, qu’on puisse récupérer quelques affaires ? Parce qu’à part les vêtements qu’on nous a prêtés et nos habits du soir, on n’a rien du tout. Et puis il nous faut un peu de vaisselle, et de quoi manger, aussi. » Elle faisait les cent pas en lui balançant sa liste de course, puis se figea. « Ou bien est-ce que c’est tenter le diable ? Si tu retournes dans la Maison, le hasard trouvera le moyen de t’y garder, ou te rappellera que tu as mieux à faire. Mais est-ce que ce n’est pas trop abuser de compter sur les gens d’ici pour nous prêter des habits et nous donner de la nourriture ? » Elle repartit dans ses mini allers-retours. Au moins, elle se réchauffait. Puis elle se figea de nouveau. « C’est la première fois qu’on va vivre ensemble, toi et moi. Enfin je veux dire, quasi l’un sur l’autre. » Dans la Maison, c’était si grand, et c’était si facile de se perdre… Et puis l’un et l’autre avaient des vies tellement remplies que des fois, ils ne faisaient que se croiser. Mais cette fois, ils n’auraient d’autre à faire qu’être là. Et aucune pièce où se planquer. Elle le fixa pour voir sa réaction. Si tout d’un coup, l’horreur ou le regret envahissait son visage. Elle-même ne savait pas quoi en penser, puis un sourire se dessina lentement sur ses lèvres. « Comme on a grandi… » Et comme, en même temps, les mêmes pensées lui traversaient l’esprit que dix ans auparavant, dès qu’elle pensait à lui. Alors finalement, ce n’était pas si angoissant que ça. Elle s’appuya dos à l’évier. « Alors raconte-moi, de quoi est fait le quotidien, ici ? Il faut participer à la communauté, j’imagine. Je suis sûre que c’était ce que tu faisais quand tu vivais parmi eux. La lessive, ramasser du bois, couper du bois, stocker du bois, chasser, cueillir… » Elle rirait elle-même de cette liste non-exhaustive et qui lui correspondait si peu, à lui. Cela dit, il ne fallait pas non plus compter sur elle pour chasser.

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John Constantine


John Constantine

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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John   Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 EmptyVen 6 Nov - 1:57


hear no evil speak no evil and you won't be invited to cocktail parties


Pas grand monde à inviter, c’était le cas de le dire. Même s’il n’avait aucune peine à imaginer Chas venir se dorer la pilule quelques jours avant de décréter que la vie à la campagne, ça n’était vraiment pas pour lui, et de repartir aussi sec ; ou encore Cheryl et Gemma, incrédules et sans doute hilares si elles venaient à apprendre que leur frère et oncle préféré se reconvertissait en hippie logé dans une caravane avec potager, bien loin de ses sorcelleries et autres exorcismes habituels. Quant au reste… il n’avait pas revu Rosie depuis sa résurrection et était presque certain que s’il croisait à nouveau son chemin, elle n’hésiterait pas à le pulvériser sur place. Boston, peut-être, pourrait leur rendre visite. Et se payer leur tronche, lui aussi. Oui, non, décidément, personne à part ce bon vieux Swampy pour comprendre leurs envies de se mettre au vert. Le reste recevrait, au mieux, une carte postale. Réflexions fort sages que John s’apprêtait à partager avec Zatanna, quand il attrapa au vol l’expression mélancolique, et même un peu triste, qui teinta brièvement ses traits tirés de lendemain de cuite. Alors il tint sa langue, devinant sans le dire que l’ombre de Nebiros planait encore, fantôme douloureux lui rappelait qui avait eu le malheur de croiser sa route pendant ces longs mois de possession. Qui elle avait blessé. Qui avait perdu quelque chose, ou quelqu’un, par la faute du démon qui avait pris possession de son corps, de ses pouvoirs, de sa conscience et de son âme. La culpabilité portée en bandoulière, un poids lourd qui scie les épaules et fait courber le dos et, même quand il s’allège, frappe toujours derrière la nuque quand on ne s’y attend pas, juste quand on se pense enfin en sécurité, grâce à l’impulsion légère du détail le plus insignifiant possible. « Ce sera juste toi et moi alors. Tu verras, ce sera pas si mal. » commenta-t-il en se laissant retomber sur le matelas avec un soupir de contentement – et un frisson de quelqu’un à deux doigts de choper la crève de sa vie. Heureusement, Zee était repartie en exploration et lui offrit un torchon salvateur qui ferait fort bien l’affaire en attendant de trouver mieux, et dans lequel John s’enroula comme un bienheureux dans une couverture pelucheuse – les miracles de l’imagination, pour peu qu’on s’en donne la peine.

Enroulé dans son torchon comme un morceau de poulet dans un burrito, John haussa les sourcils en écoutant Zee lui exposer son cahier de doléances, avec autant de sérieux et une légère couche d’inquiétude comme s’ils risquaient vraiment de ruiner ces vacances improvisées en invoquant la Maison du Mystère pour récupérer quelques fringues. Bon d’accord, elle n’avait peut-être pas complètement tort de s’inquiéter – mais quand même, il estimait exercer un peu de contrôle sur cette baraque, non ? Un peu. Assez pour décider quand y entrer et quand en ressortir, quand même, non ? John se redressa sur le lit et darda sur sa princesse un regard moqueur et amusé. « Ils pourraient nous filer tout ça, mais honnêtement je préfère mes fringues à leurs trucs écolos qui grattent. Et je veux bien laisser le stock de gin à la Maison, mais je vais vite tomber en rade de Silk Cuts, et je doute qu’il y ait un Tesco dans les parages. » D’une pirouette bien moins élégante que ce qu’il avait visualisé dans sa tête, John se releva à son tour du lit, et rejoignit Zatanna. C’était vrai ça, dites. Première fois qu’ils allaient vivre ensemble. En dehors de la Maison du Mystère et ses huit mille couloirs qui donnaient l’impression de pouvoir y vivre sans jamais s’y croiser, ce qui n’était pas qu’une impression d’ailleurs. Et bizarrement, ça ne lui faisait même pas peur. Comparé à la perspective de la voir possédée par un démon ou rôtir en enfer, plus grand-chose n’était effrayant, dans leur quotidien. Alors, sourire de sale gosse aux lèvres, John s’approcha et passa ses bras autour de sa taille, faussement absorbé dans ses pensées – en pleine gueule de bois, des pensées, il n’en avait plus beaucoup, John Constantine. « Ca y est, on est enfin des adultes ? Bobo serait fier. » singea-t-il, avant de déposer un baiser sur son front. Des adultes, ou des grands enfants, au fond, est-ce qu’ils avaient vraiment besoin de s’en soucier ? Ils allaient enfin faire ce qu’ils s’étaient empêchés de faire pendant toutes ces années à force de se torturer l’un l’autre : exactement ce qu’ils voulaient, selon leurs propres termes, sans se soucier des conséquences ni de qui viendrait leur tirer les oreilles. Et ça durerait le temps que ça durerait, mais au moins, ce serait quelque chose, ce serait mieux que rien. Ce serait des souvenirs, qui voyageraient dans leurs rêves, et s’immortaliseraient sitôt que l’un d’eux remettrait les pieds dans la Maison du Mystère – comme un grand attrape-rêves qui garderait à tout jamais ce drôle de voyage en son sein, comme un joyau dans un écrin.

Aaah de quoi il était fait, le quotidien, ici ? John rit silencieusement, en l’écouter égrener une liste – plutôt très exacte – des contributions obligatoires au campement. « C’est ça, moque-toi, mais figure-toi que oui, je faisais la lessive, la découpe du bois, et toutes les corvées. Sauf la cuisine et le potager, parce que j’étais nul et qu’on m’accusait de tout foirer, donc on m’a banni des deux avant que je ne bousille tous les plants ou empoisonne tout le monde. » se souvint-il sans la moindre once de honte ni culpabilité. Il n’était pas fait pour la vie au grand air, ça n’était un mystère pour personne. Ni pour la Pagan Nation, ni pour la Freedom Mob, ni pour Zee – alors ces prochains jours, ou ces prochaines semaines, il allait encore probablement s’illustrer par son inadéquation complète, mais qui s’en souciait ? Pas lui. Probablement pas elle non plus. Ils feraient tâche dans le décor, mais ça ferait marrer tout le monde, ça les ferait marrer eux aussi, et ce serait parfait comme ça. Que ça faisait du bien, d’arrêter de se prendre au sérieux. Et lui, qu’il était content, d’arracher des griffes de l’enfer cette possibilité de tenter, avec elle, quelque chose d’un peu nouveau. Un dernier baiser sur le front, un autre sur les lèvres, et il relâcha sa taille pour s’emparer de sa main et la traîner dehors, contourner la caravane, et s’éloigner dans la prairie bordée par la forêt. « On récupère des affaires et on ressort. Ni la Maison ni Orchid n’y trouveront rien à redire, et on deviendra les fermiers hippies les plus ratés que cette communauté ait jamais vus. » Un bras autour des épaules de Zee, un claquement des doigts de l’autre : et là, au milieu de la clairière, une grand maison, un vieux manoir, vraiment, se matérialisa dans toute sa splendeur victorienne un peu irréelle et sa familiarité enchanteresse. Ils rentraient chez eux pour aussitôt en ressortir – mais parce que cette fois, ils allaient pouvoir essayer, enfin, de voir si chez eux, ça pouvait aussi être ailleurs que dans cette grande maison qui existait partout et nulle part à la fois, quelque part au-delà de la réalité. Si eux pouvaient exister dans la réalité, plutôt que de perpétuellement chercher à lui échapper. Et une fois dans la Maison, rien ne les retint – si la baraque elle-même, ni Orchid qui apparut à peine pour leur dire au revoir pendant qu’ils préparaient quelques affaires. Adieu imper et chemise, bonjour vieux jean et pull qu’il n’avait pas mis depuis au moins dix ans. Et lorsqu’ils ressortirent avec des fringues, des clopes, quelques pousses plus ou moins identifiées et identifiables de la serre, et Sting qui avait visiblement décidé de les suivre dans cette drôle d’aventure, John, lunettes de soleil sur le nez, s’empara de la main de sa princesse qui parle à l’envers. « Mais avant de nous mettre à ce potager, on est d’accord qu’on se recouche ? Je refuse de toucher à un terreau avant d’avoir au moins douze heures de sommeil de plus dans le système. » Minimum. Ca, et il espérait un deuxième réveil un peu plus doux que celui auquel ils avaient eu droit ce matin – pour démarrer leur deuxième chance du bon pied, et pour pouvoir lui rappeler, à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes, et du froid et de l’humidité, qu’il n’y avait bien qu’elle, dont il soit assez mordu pour se lancer dans des entreprises pareilles.

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MessageSujet: Re: Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John   Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties || John - Page 2 EmptySam 7 Nov - 13:15

Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties
9d0f6f634d231eac3565ff13028a95c8ec1def3e.jpgElle lui rendit son regard sardonique, parce qu’il fallait les voir, tous les deux. S’imaginer un encart de vie, entre deux jalons temporels, dans un endroit certes appréciable, mais qui, vraiment, leur correspondait si peu à l’un et à l’autre… Bien sûr que John ne pourrait pas se passer de ses clopes, et elle ? À peine les mots « trucs qui grattent » avaient franchi ses lèvres qu’elle s’était rangé définitivement à son avis, écolos ou pas. Elle était une fille de la ville et une fille habituée à vivre dans le luxe. Le changement ne la dérangeait pas, mais seulement quand il était inévitable. C’est vraiment, peut-être qu’ils pouvaient s’installer dans cette caravane en l’adaptant à leurs besoins, et vivre comme des coqs en pâte, en cachette. Mobile-home de hippie dehors, château à l’intérieur, en toute discrétion. Elle le regarda approcher, et savait déjà qu’il allait la prendre dans ses bras, et s’en réjouissait par avance. Avant, ce genre de pensées ne lui traversait pas l’esprit aussi spontanément. Il entrait dans sa vie, des fois ils retrouvaient leur ancienne dynamique et des fois non, et de toute façon, tout n’était jamais voué à durer, alors quand il passait à portée de bras, parfois, elle avait envie d’un geste d’affection. Puis elle se sermonnait – elle était quoi, une gamine, une princesse Disney attendant son prince, une femme qui croyait vraiment aux happy endings, avec lui ? Maintenant, cela aussi avait changé. Et le naturel avec lequel ce changement s’était opéré lui faisait peur des fois, mais la plupart du temps, lui indiquait simplement qu’ils avaient eu raison. Que c’était avant qu’ils avaient fait erreur, à lutter contre des choses qui étaient en eux et ne disparaîtraient jamais. Elle se blottit contre lui avec un bonheur tout simple et d’autant plus agréable qu’elle ne laissait plus aucune pensée s’immiscer entre leurs deux corps, désormais, dans ce genre de moment. Il la lâcherait, ou bien elle, mais, et alors ? Ce ne serait pas pour longtemps, cette fois. Ses lèvres remuèrent sur sa chemise, et elle sentit sa propre peau s’échauffer, un peu, mais assez pour la transformer en bouilloire humaine et leur apporter un peu de chaleur à tous les deux.

Elle leva le visage vers lui, tout de même, absolument étonnée par sa réponse. Vraiment ? Vraiment, il faisait tout ça ? Cela la fit rire, injustement, parce qu’après tout, pourquoi pas ? Mais non, non, elle n’arrivait pas à le visualiser en train de retrousser ses manches. Elle allait avoir l’occasion de voir ça dans les jours à venir, cela étant, et puis mieux valait qu’elle ne se moque pas trop non plus parce qu’elle aussi allait être amenée à faire tout ça, autant de choses faciles à effectuer avec la magie, mais elle ne comptait pas faire de la magie, pas pour des choses aussi simples. La décoration immonde de leur caravane était la preuve qu’il valait mieux qu’elle fasse une pause, avec ça. Ici, ce n’était pas le lieu pour les petits tours. « Je dois avouer que j’ai un peu hâte de te voir trancher des bûches à la hache en bras de chemise… Mais raison de plus pour faire appel à la Maison, alors. Je pense m’en sortir avec le potager, mais la cuisine, je ne sais pas faire non plus, et on ne voudrait pas se faire chasser d’ici trop tôt à cause de ce petit défaut qu’on a en commun. » Bon, eh bien ils tricheraient un peu, et alors ? Elle avait l’impression que ce serait mentir à ces gens si accueillants, mais elle savait aussi que ce genre de petits raccourcis n’était pas si grave. Tout n’était pas grave. Il y avait des choses bien plus terribles dans ce monde. Elle apprenait la relativité des choses. Ils sortirent de leur château pour que John en invoque un autre, et Zee entra dans la Maison avec toujours le même plaisir non dissimulé, et toujours cette petite sensation de culpabilité qui lui pinçait le cœur quand Orchid la regardait. Mais elle regardait John de la même façon, après tout, et malgré tout Zee n’avait jamais, jamais trouvé la porte de cet endroit close. Elle rassembla quelques affaires, des vêtements qui ne lui appartenaient pas, ni à John, des vêtements de personnes qui avaient un jour vécu ici, quelques décennies ou quelques siècles auparavant, et rit de leurs looks respectifs. Elle réussit à rassembler une petite trousse de soin, surtout des cachets contre le mal de crâne, à peu près autant qu’il en fallait pour remplir les bouteilles que John avait empaquetées.

Sting se portait volontaire pour les suivre, et elle perdit de longues minutes à caresser sa petite tête duveteuse. C’était hypnotique, carrément thérapeutique. Avait-il grandi ? Elle ne parvenait pas à le dire, mais ce n’était pas si important. « Ça te va bien, le jean vintage. Ça te donne un petit air Bruce Springsteen. » Et pas du tout Charles Ingalls. Elle-même avait délaissé à regret les cuirs et la résille, qui ne supportaient pas vraiment le climat écossais, au profit de jeans taille homme dont elle avait retroussé les jambes, de paires de collants épais et de plusieurs sweats à capuche au logo de différentes universités, dont l’origine lui était inconnue – qui, dans cette Maison, était allé à la fac ? Elle observa le tas de maigres affaires qu’ils avaient rassemblé dans le salon, pas grand-chose, en réalité. Puis elle déposa son téléphone portable sur la table la plus proche, avec un peu d’hésitation. Mais, elle le savait, s’il y avait un jour une urgence réellement absolue, la magie elle-même, et n’importe laquelle de ses connaissances, d’ailleurs, trouveraient le moyen de la contacter. Pour les autres, était-ce égoïste ? elle ne serait pas là. Elle leva le nez comme John reprenait la parole, et esquissa un sourire. « Tu as raison. Je crois qu’il est de notre devoir de faire honneur une dernière fois au confort d’un vrai lit. » Elle lui saisit la main au passage et l’entraîna dans l’escalier le plus proche, en espérant que ce qu’elle avait en tête suffirait à faire passer le message à la maison, à savoir qu’elle voulait une chambre. Ce n’était pas beaucoup demander, et c’était tout ce dont ils avaient besoin, et cela suffisait.

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