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 "Confessions to a nearly dead man" - (solo)

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Seraphine Magpie


Seraphine Magpie

independent soul

Messages : 590
Date d'inscription : 29/02/2020
Face Identity : Selena Gomez
Crédits : Lovebug / Tumblr et #Moi
wainting for -money- hapiness
Age du personnage : 26 ans
Ville : Gotham
Profession : Antiquaire
Compétences/Capacités : "Confessions to a nearly dead man" - (solo) A413e4bac195ed69337608bd46d1d245

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Visions

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Psychométrie : Capacité d'extraire des souvenirs et des émotions d'objets et d'êtres humains
• Plus l'objet est en contact avec son propriétaire, plus elle peut en tirer des informations
• Un contact avec autrui, court, lui permet au mieux de déceler une émotion. Il lui faudra entre 5 et 7 minutes pour remonter jusqu'aux premiers souvenirs
• l'extraction des souvenirs provoque chez elle un flash qu'elle arrive parfois à cacher mais qui lui est difficile de contenir lorsque l'image est pénible à encaisser

Hiro

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Situation Maritale : Célibataire









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MessageSujet: "Confessions to a nearly dead man" - (solo)   "Confessions to a nearly dead man" - (solo) EmptyJeu 14 Mai - 23:55

Confessions to a nearly dead men   × (ft. HIRO) SERAPHINE





Retour de New Themiscyra : Fin Mars - Début Avril 2020

Quinze jours avaient passés avant que Seraphine ne regagne finalement Gotham, après un long périple loin d’être ennuyeux depuis le Japon. La jeune femme qui s'extirpait de son taxi, encore en vrac de son voyage, jet laguée et fatiguée n’avait cependant aucune envie d’aller directement jusque chez elle. C’est avec un pas décidé qu’elle gravit les marches de l’hôpital, l’air préoccupé, au bord du gouffre. Est-ce qu’elle trouverait quelqu’un, chambre 216 ? Son pas était soutenu mais elle ne courrait pas, elle était terriblement inquiète, mais elle ne le montrait pas. Ses démons avaient toujours été terriblement bien cachés pour la plupart, et c’est lorsqu’elle entra dans l'ascenseur de l’hôpital sans demander l’avis aux infirmières qui ne la connaissaient que trop bien, qu’elle plongea dans une profonde panique. Le cliquetis froid et anxiogène des portes qui se refermait lui avaient glacés le sang tout à coup. Elle ne voulait pas trouver un lit vide, pour rien au monde elle ne le permettrait et elle parcourait l’hôpital toute une année s’il le fallait pour s’assurer de trouver cet homme qu’elle venait voir. Un étage, puis le deuxième, et quand la cage de fer s’ouvrit, et le quitta en courant, traversa le couloir en glissant sur ses baskets neuves dans un crissement désagréable sous le regard médusé des soignants et des patients. La chambre 216 était fermée, et c’est face à elle que Seraphine se planta, toute transpirante, les traits tirés et le coeur battant. Ses gants fins se froissaient au creux de ses poings serrés et elle fronça les sourcils, décidée. Elle enclencha la poignée et ouvrit.

La fenêtre entre-ouverte agitait lentement le rideau blanc de la chambre aseptisée. Le vase habituellement garni était vide, puisque Seraphine avait toujours été la seule à le remplir. Un vent frais s’engouffra jusque dans la porte ouverte, agita la tignasse de la brune, caressa ses joues, sécha les larmes fraîches qui perlaient au coin de ses yeux et la dépassa. Elle eut cette curieuse sensation d’étreinte, comme si on lui passait au travers. Mais le sentiment était loin d’être triste. La jeune femme, la main toujours sur la poignée avait la sensation qu’on lui souhaitait la bienvenue.

Il était là, comme s’il n’avait jamais bougé, et c’était probablement le cas. Ces six mois de gel ne marqueraient jamais son existence, lui pour qui la vie avait été mise sur pause depuis un bail déjà. C’est sur des genoux gélatineux et fragiles que s’appuya Seraphine pour faire quelques pas avant de tomber dans ce fauteuil usé par ses nombreuses visites. Il avait dû prendre la poussière tout ce temps.

L’antiquaire n’avait jamais tant eu peur de la mort, mais savoir qu’elle aurait ou disparaître sur Terre-4, le laissant s’éveiller, peut être, un jour, sans point de repère, sans plus personne pour l’attendre la terrifiait au plus au point. En fait,chaque effort, chaque bouffé d’air dans cet enfer plein de cendres, elle l’avait fait pour lui revenir. Seraphine aurait vraiment regretté mourir dans ce monde parallèle et disparaître pour toujours des radars de sa terre. Qu’aurait-il pensé ? “Elle m’a abandonné”. Seraphine aurait tant voulu qu’il se fâche, qu’il lui dise quelque chose, en vain. Lui crier dessus aurait été une réaction en soit. Mais ce courant d’air amical la fit craquer. Seraphine qui ne pleurait jamais, laissa se déverser ce torrent de larmes. Douleur, joie, peine, tout y passait et elle se retrouva le front contre son bras chaud, relié par des fils, à déverser cette rivière salée sur sa peau fine. Quand elle leva les yeux sur son ami pour détailler ce visage aux traits fins, cette figure sans âge, l’apaisement qu’elle y vit la glaça. Elle ne pouvait, résollument s’y habituer malgré le fait qu’elle connaissait cette expression de calme par coeur, elle n’avait pas changé toutes ces années.

Il lui sembla qu’il était pareil à Blanche Neige dans son cercueil de verre, ne vieillissant plus mais conservé pour toujours. Comme mort, mais en fait vivant. Cela avait cette chose de frustrant avec le coma : être sans cesse sur la corde raide, un seul pas peut déterminer le tout : soit la vie, soit la mort. Son proche ne réagissait plus, et elle ne savait pas s’il réagirait de nouveau un jour. Elle allait à sa chambre comme on va voir un défunt au cimetière, mais, lui était bien vivant. En témoignait ce souffle régulier qui s’égarait ça et là dans les cheveux de l’antiquaire. Il était comme dans un long sommeil, mais il était là.

Seraphine finit, peu à peu par se calmer. Prenant sa main dans les siennes, reniflant un peu. Il fallait bien qu’elle lâche ses mains pour se moucher un jour ou l’autre et ce qu’elle fit, pudiquement malgré tout. Elle était toujours sur son 30 et 1 quand elle lui rendait visite, et là elle ne ressemblait à rien. Seraphine jeta son mouchoir et ôta un à un ses gants, glissant une main froide dans la sienne et caressant sa joue de l’autre. Elle s’était rendue compte, depuis qu’il était dans le coma, qu’il lui était illisible. Un peu tard pour le découvrir, mais par politesse elle n’avait jamais voulu dépasser cette sphère de confiance qui s’était enveloppée autour d’eux depuis leur rencontre :


Je suis rentrée, très cher, murmura-t-elle.

***

A l’autre bout de la pièce, il l’observait. Assis sur le rebord de la fenêtre, les bras croisés, ses cheveux longs retombant sur ses sourcils contraints dans une expression peinée. Hiro, depuis qu’il avait cette forme, ne pouvait ni parler ni pleurer, son visage était figé comme sous un masque de marbre et la moindre distorsion faciale lui coûtait en énergie mais il n’avait pu retenir celle là. La frustration était toujours plus dense au fil des années et il n’avait de tout façon pas pu s’y accoutumer, comme pour lui le temps était distendu, impalpable, transparent, intouchable. Aussi intouchable qu’elle l’était elle, avec cette distance qui les séparait comme un voile fin mais opaque. S’il avait pu, il aurait hurlé. Mais hurler ne servait à rien : il était à mille lieues d’elle et jamais sa voix ne pourrait l’atteindre. Il avait bien essayé, à s’en faire brûler les méninges même mais jamais elle ne l’entendait. Il avait voulu l’effleurer, mais elle ne sentait rien. Pourtant, plus tôt, quand il s’était jeté dans ses bras, quelque chose s’était produit, quelque chose de différent. Seraphine avait tendu les mains, il en était convaincu. Elle avait rendu les armes, pour la première fois depuis longtemps. Elle avait vraiment du avoir très peur. Et, alors qu’il caressait sa tête à présent, revenu s’asseoir près d’elle, il concentra tous ses efforts. Dans les plis du drap bleu, enfoui dans une main détendue, un léger spasme secoua l’index d’Hiro.


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