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 Sapphire [SOLO]

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Anonymous


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MessageSujet: Sapphire [SOLO]   Sapphire [SOLO] EmptyMar 4 Avr - 20:38

PART 1: CRYING LOVE
L'amour est une fumée formée des vapeurs de soupirs : Purifié, c'est un feu dans les yeux des amants. Agité, une mer nourrie des larmes des amants ; et quoi encor ? La folie la plus sage. Le fiel qui nous étouffe, la douceur qui nous sauve. Δ Shakespeare.



Shakespeare a toujours été un de mes écrivains préférés. Quand on est issu d’une famille anglaise, lire le plus grand dramaturge de sa langue est une étape obligatoire. J’avais lu bon nombre de ses œuvres : Hamlet, Macbeth, Otello… Mais je ne me retrouvais qu’en Roméo & Juliette. Les vers de cette tragédie semblaient avoir inspiré ma vie à de nombreuses reprises de ma rencontre avec Floyd à la tragédie de la perte d’Edward.

William Shakespeare avait écrit un poème sur les deux amoureux, qui doit… non… qui est mon poème préféré :

« Il aimait la mort, et ses sombres promesses,
Avenir incertain d'un garçon en détresse,
Il voulait mourir, laisser partir sa peine,
Oublier tous ces jours à la même rengaine... »


Mon époux, où plutôt mon ex-époux, a toujours un rapport particulier avec la mort. Bien qu’il n’ait jamais désiré mourir, je l’imagine parfois comme la faucheuse guettant sa prochaine victime. Floyd était un tueur, ce n’était pas seulement son métier, c’était aussi sa passion. Et dans les sombres parties de son cœur, il n’avait jamais ignoré le fait qu’il aimait plus la mort qu’il ne m’avait jamais aimé.

« Elle aimait la vie, heureuse d'exister,
Voulait aider les gens et puis grandir en paix,
C'était un don du ciel, toujours souriante,
Fleurs et nature, qu'il pleuve ou qu'il vente. »


Juliette. Bien que je ne me retrouve pas toujours en elle, je dois avouer que nous avons en commun la même passion dévorante pour la vie. Rien ne peut me rendre plus heureuse que d’aider autrui, c’est pour cela que je suis devenue infirmière pour analyste pour la police. On m’avait toujours enseigné de croquer la vie à pleine dent et je m’étais toujours appliqué à mettre en œuvre cet adage. Même aujourd’hui après tout ce qui était arrivé dans ma vie.

Mais un beau jour, la chute commença,
Ils tombèrent amoureux, mauvais choix,
Elle aimait la vie et il aimait la mort,
Qui d'entre les deux allait être plus fort? »


Ce beau jour fut notre rencontre. Peut-on vraiment se dire après quelques années qu’il aurait été plus bénéfique pour sa propre vie de laisser mourir un homme. Je me le demande encore, car si je n’avais pas décidé de sauver Floyd Lawton dans cette sombre ruelle de Gotham, alors jamais je n’aurais été autant confronté à la mort ou à la tristesse. Un cœur brisé est plus dure à réparer que toutes les autres attaques physiques. Et le mien était en mille morceaux.

« Ils s'aimaient tellement, ils auraient tout sacrifié,
Amis et famille, capables de tout renier,
Tout donner pour s'aimer, tel était leur or,
Mais elle aimait la vie et il aimait la mort... »


A partir de là, mon histoire diffère de celle de Juliette. L’amour ne peut pas être si pur que celle d’une pièce de théâtre dramatique. Floyd n’avait pas abandonné la mort et je n’avais pas abandonné la vie. Mais nous avions accepté une nouvelle idée : celle de l’amour. Il m’aimait, il aimait la mort. Je l’aimais et j’aimais la vie. La vie que je chérissais tant et qui au fil de quelques mois avait pris forme en Edward. Ce petit garçon si avide de liberté, de rêve, de force et de vitalité. Ce petit garçon qui courait tout le temps, qui s’émerveillait devant des ballons dans le ciel ou qui ne pouvait s’empêcher de sauter dans une flaque d’eau.

« Si différents et pourtant plus proches que tout,
Se comprenant pour protéger un amour fou,
L'un ne rêvait que de mourir et de s'envoler,
L'autre d'une vie avec lui, loin des atrocités... »


Mais la vie de famille n’avait pas durée. Un soir, un mot m’attendit sur la table de la cuisine. Il aimait la mort plus qu’il ne m’aimait moi-même ou n’aimait notre enfant. Floyd décida de partir avec la mort pour nous laisser avec la vie. Je ne compris que trop tard que son choix n’avait pas été si égoïste. Il n’était pas parti pour son autre amour, il était parti pour protéger ce qu’il avait bâti.

« Fin de l'histoire : obligés de se séparer,
Ils s'étaient promis leur éternelle fidélité.
Aujourd'hui, le garçon torturé vit pour elle,
Puisque la fille, pour lui, a rendu ses ailes... »


Il vit alors que je suis morte. Il vit sa vie au côté de sa bien-aimée la mort. Alors que ma joie de vivre s’est perdue quand le petit garçon est parti. Floyd n’avait rien pu faire pour sauver notre fils. Torturé. Battu. Violé. Tué. Un garçonnet de dix ans vivant tant d’horreur à cause de l’amour de son père pour une entité… un concept… une illusion. L’enfant avait dû se sentir abandonné face aux horreurs qu’il avait endurées. Et je n’avais pas pu l’aider moi non plus. Je n’avais pas eu d’arme pour défendre l’amour que j’avais pour mon fils. Il était mort et j’en avais perdu mes ailes. Je n’avais plus envie de voler pour savourer les plaisirs de la vie. La part de moi-même qui était dévouée à la vie s’était gelé, je ne vivais plus que pour l’amour.

L’amour pour un homme que je ne pouvais avoir, mais que je désespérais d’aimer. Mais surtout l’amour d’une mère pour son fils mort, un amour que je ne pouvais plus prodiguer qu’à quelques mots écrit sur une tombe.

Je pris la couronne de fleur blanche que j’avais faite de moi-même avec les fleurs du jardin. Edward avait toujours aimé plus que de raisons les roses blanches du jardin, il se plaisait à les regarder fleurir, naitre quand il était petit. Je vins poser l’ornement sur la pierre de granit grise qui représentait à la surface de la terre son corps. Et je relisais encore les quelques mots écrits dessus :

Edward James Lawton
16 juin 2007 – 25 aout 2014
A notre fils bien-aimé

A genoux sur le sol gelé d’un cimetière de la ville de Gotham, j’ai les larmes qui me brûlent les yeux. Mon fils me manque tellement. Je le revoie tous les jours dans mes souvenirs. Je le peins matin et soir, l’imaginant dans des aventures qu’il aurait dû vivre. Il aimait la vie, il aimait la mort, j’aimais la vie. Sans Floyd Lawton, Eddie ne serait pas mort. Sans Floyd Lawton, Eddie n’aurait jamais vécu.

Alors que je me noie dans les larmes d’un amour perdu, une lumière rose traverse le ciel. Je relève mon regard vers cet éclat brillant qui semble changer de trajectoire et venir dans ma direction.

« Il aimait la mort, elle aimait la vie,
Il vivait pour elle, elle aimait pour lui »

© GASMASK
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MessageSujet: Re: Sapphire [SOLO]   Sapphire [SOLO] EmptyMer 12 Avr - 19:26

PART II : THE RING
Three rings for the Elven-kings under the sky,
Seven for the Dwarf-lords in halls of stone,
Nine for Mortal Men, doomed to die,
One for the Dark Lord on his dark throne
In the land of Mordor where the Shadows lie.  Δ J.R.R. Tolkien



Les anneaux ne sont pas toujours un bon présage. John Ronald Reuel Tolkien nous l’a prouvé dans son œuvre épique du Seigneur des Anneaux. Le pouvoir que peut renfermer un si petit objet n’est pas toujours de bon augure et le porteur n’en retire aucune gloire mais du malheur. Un autre anneau, symbole de désastre, est connu dans la culture universelle. Celui du mariage… Ce fin liseré de métal doré que l’on se fait passé au doigt par un autre individu en gage d’amour fidèle et éternel. Affabulation !

Mon regard embrumé par les larmes se perd dans la nuit de l’hiver de Gotham. Il suit une ligne lumineuse qui traverse les cieux. Une comète pensais-je pendant un instant. Fallait-il faire un vœu ? Je n’ai pas vraiment le temps de me poser la question que je vois l’étoile filante changer de direction. Mon esprit pragmatique de scientifique s’éveille alors. Mes pleurs s‘arrêtent comme si on avait appuyé sur un interrupteur. Et je suis la lumière des yeux. Sa trajectoire est aléatoire et plus elle se rapproche, plus je vois que sa couleur est étrange. Et plus elle se rapproche, plus j’ai le sentiment qu’elle vient pour moi. Le point rosé aussi brillant qu’une étoile dans le ciel noir vient bien pour moi. En tout cas, il vient vers moi et je n’ose pas bouger. Face à la tombe de mon fils, je ne fuis pas, j’attends qu’il vienne.

Néanmoins je me sens dans un état contradictoire. J’ai peur. Je suis intriguée. Je suis triste. Je réfléchis. Que dois-je faire ? Mes sentiments ont raison de moi et de mon esprit. Je suis bloqué. Je ne comprends pas. Mon cœur veut pleurer, mon cerveau veut penser, le reste de mon corps veut fuir. Courir. Aussi vite que je peux ! Mais tout cela prend beaucoup trop de temps pour que toutes les parties de mon être se coordonnent. Et à partir du moment, où j’ai le sentiment de fonctionner de nouveau, alors il est trop tard. Car ce qui venait du ciel ce tient devant moi.

Un anneau.
Rose.
Qui scintille.
Je tends ma main.

Je me sens comme dix ans plus tôt quand Floyd Lawton, apprenant que je portais son enfant, avait demandé ma main. Il avait passé à mon annulaire une simple bague faite d’or. Sans fioriture. D’une simplicité parfaite. Je n’avais jamais aimé tout ce qui tapait à l’œil alors j’avais aimé l’anneau qu’il avait choisi. Ce petit instant de la demande en mariage m’avait empli de joie. Et en cet instant, dans le cimetière de Gotham City, alors que je passais l’anneau rose à mon doigt, je ressenti le même bonheur prendre possession de moi.

Alors la lumière de l’anneau commença à se rependre, devenant de plus en plus intense. Lentement, elle prit possession de moi comme un cocon m’entourant de lumière. Omnibulé par ce qui m’arrivait, je ne cherchais pas à aller contre la volonté de l’anneau, car j’avais le sentiment qu’il me testait. J’aurais pu l’enlever, l’emmener au laboratoire et l’étudier. Cet objet était assurément d’origine extraterrestre. Mais les sentiments que j’avais ressenti en passant l’anneau était si vif que je n’avais pas envie de me détacher du bien-être qu’il m’avait emporté. Alors quand il eut fini de m’envelopper de son aura, je sentis mes pieds quitter le sol.

Je fus envoyé dans l’espace tel un missile. En quelques secondes, je quittais l’espace terrestre. Voir la Terre au-delà de ses limites humaines était un spectacle magnifique. Mais je ne pus en profiter car l’anneau m’emmena plus loin encore, plus vite encore. Si vite que j’en perdis la conscience. L’univers défilait sous mes yeux et j’étais incapable de l’analyser. Etait-ce dû à la vitesse ? Aux émotions ? Au choc ? Mais je ne vis jamais ma destination finalement, je tombais de sommeil avant d’atteindre le lieu où m’emmenait l’anneau rose.

© GASMASK
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MessageSujet: Re: Sapphire [SOLO]   Sapphire [SOLO] EmptyMar 13 Juin - 16:54

PART III : ZAMARON
Life without love is blasphemy.  Δ Mantra des ZAMARONS



Tout est… rose !

J’ouvre les yeux pour la première fois et voici ma première réflexion. Le plafond est rose, les murs sont roses, même la roche sur laquelle je repose est rose. Enfin pas tout à fait ! Si j’y regarde de plus près, cet environnement est plutôt un agencement de ton violacée. Jusqu’à ma tenue…

Que m’arrive-t-il ? Ou suis-je ? Que fais-je ici ? Pourquoi ces couleurs ?

J’ai peur, je ne comprends pas ! Je panique et des pas se font entendre !
Je me laisse tomber de ma stèle, mais mon corps est lourd de douleur. Le voyage sans doute… Je viens de traverser l’espace, ça alors ! Ou bien était-ce une hallucination ? Dans tous les cas, mon corps me crie son mal-être, quelque fut le voyage, il ne l’a pas apprécié. Je décide de contourner ma couchette pour me cacher de l’autre côté, quel que soit mon ravisseur, je ne veux pas qu’il me retrouve ici, dans une posture aussi affaiblie. Alors que je me glisse derrière la couche rose, je réalise que ce dernier est transparent… non ! Pas transparent, mais translucide ! Je passe ma main dessus pour caresser la lisse surface… d’un cristal. Mon lit n’était pas de pierre mais de minéral… comme tout ce qui m’entoure ! Les pas se font plus persistants et je n’ai nulle part où me cacher !

Je tente de me relever, mais avant même que je ne parvienne à tenir debout, une jeune femme se tient dans l’entrée en sautillant d’un pied sur l’autre. Elle détonne dans ce décor monochromatique. Bien qu’elle soit acculée d’un vêtement aux mêmes teintes que le mien, elle est différente. Sa peau un d’un bleu si clair, qu’en la voyant, je me crois pendant un instant dans Avatar, le chef d’œuvre de James Cameron. Même si elle est différente d’un Na’vis de Pandora, par sa taille, sa couleur, son visage… je ne peux pas m’empêcher d’y songer, car si je me rappelle bien, il y a encore quelques heures j’avais eu la vision de traverser l’espace dans une bulle rose.

Ooooh j’y crois pas…. Tu es enfin réveillé ! Tu sais que tu as du battre des records de transe pour un nouveau membre du corps. On a bien cru que l’on allait devoir te placer dans un cristal de conversion, car on croyait que tu avais un problème. Même si les anneaux ne se trompent jamais, on a quand même eu un doute. Oooooh et puis tu es si jolie ! On ne s’attendait pas à voir une seconde humaine débarquée un jour sur Zamaron. Tu sais après Carol… On a rarement deux gardiens pour un même secteur. Mais à croire que l’amour à désespérément besoin d’être défendu dans le secteur spatial 2814, ou bien que l’amour y est plus fort qu’ailleurs. J’adore la Terre et ses habitants, ils sont si différents des êtres des autres planètes. Sur Lartnec, la planète d’où je viens, le spectre émotionnel est beaucoup moins développé que dans ton monde. Oooooh mais j’oublie toutes mes règles de la bienséance : Je m’appelle Miri Riam, Star Sapphire du secteur spatial 1852. Bienvenue !

Je devais avouer que la jeune femme venait de me clouer sur place. Elle avait parlé à une vitesse effarante, sans que j’ai le temps d’enregistrer la moindre de ses paroles. Elle se tenait maintenant presque au-dessus de moi en me tendant une main. Je devais avoir l’air d’une biche prise dans les phares d’une voiture en cet instant. J’ignorais que les humains et les Na’vis pouvaient se comprendre, en tout cas ça n’apparaissait pas dans le film.

Susan Lawton, Staar Sapphires du secteur spatial 2814. Puis je me tus, je ne comprenais pas comment ces paroles mettaient venues. Mais comment ? Que…. Pourquoi j’arrive à te comprendre ? Demandais-je innocemment.

L’anneau, voyons. C’est grâce à lui que l’ensemble des Star Sapphires et des autres corps parviennent à communiquer les uns avec les autres. C’est un peu comme notre… comment vous appelez ça les humains…. Ah oui… la tour de Babel ! L’anneau est une tour de Babel galactique ! Sinon… tu vas prendre ma main, parce que je me sens un peu idiote, là !


Prendre la main de Miri fut comme sceller un pacte avec la nouvelle vie que m’offrait l’anneau violet de l’amour. A ses yeux, je venais d’accepter d’être l’une des leurs, mais il était compliqué d’accepter de devenir quelqu’un de nouveau. Ce ne fut que des jours plus tard, quand elle me fit découvrir la planète Zamaron et les femmes qui l’habitaient, quand elle me montra comment l’anneau fonctionnait et quels étaient les limites de son pouvoirs, qu’elle essaya de me faire comprendre pourquoi elle était là.

Love conquers all. Peu importe qui l’on est et d’où nous venons, l’amour fait partie de chacun d’entre nous, Susan. Peu importe nos actes, l’amour est plus important que le reste. Car il est l’un des sentiments les plus extrêmes et universelles du spectre émotionnel. Et même lorsque l’on perd l’amour de sa vie, il faut se dire que…

Que l’amour ne meurt jamais ! C’est cela que tu veux dire, Miri ?

Je pense que c’est la définition de l’amour qui te correspond, en effet. Tu as perdu ton fils, mais au fond de toi… tu l’aimeras toujours !


© GASMASK
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