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 Running before time took our dreams away || John

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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

hero of earth

Messages : 8494
Date d'inscription : 11/09/2018
Face Identity : Alex Daddario
Crédits : jae.d-nguyen.ajay
Running before time took our dreams away || John Tumblr12
Age du personnage : 35 ans
Ville : Gotham et le monde
Profession : Mago, coleader flippée de la JLD
Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités : Running before time took our dreams away || John Tumblr19
Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

Running before time took our dreams away || John Matteo10

phone + a summary + heaven is beautiful + magic piew piew fingers + magic trick + not magic + teamwork

Running before time took our dreams away || John Tumblr24

MEET THE SQUAD
+ Hellblblblbl
+ Ghost cookie point
+ One chimp to rule us all
+ Voice of Cassandra
+ Gone, gone, the brain of Jason
+ The mom we don't deserve
+ Angel without Buffy
+ I would marry her
+ Organic certified
+ Not Harry Potter
+ Trust her, she knows
+ He's just here to piss John off
+ Nobody likes him. Seriously
+ He left John alone with the box
+ Comic relief. Or not
+ You take him, you take his ex.
+ Cute box of terror
+ The only brain of the family
+ He will hug you to death
+ The one who's never invited

Rules of magic to Misty Kilgore
- nothing is what it seems
- learn to fool the experts
- if you can't keep it down, don't bring it up
- always keep at least one card up your sleeve

remember john
remember what
that I love you
Running before time took our dreams away || John 7550d7f632e0a4785ab63db9136ed7bfe807a003

Running before time took our dreams away || John Sansre10
Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









Running before time took our dreams away || John Empty
MessageSujet: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptySam 16 Jan - 20:24

Running before time took our dreams away
Le Vesuvio n'avait pas changé, enfin c'est ce qu'elle croyait. Vu de l'extérieur, il était toujours aussi ringard et bariolé, avec des épaisseurs d'affiches colorées annonçant tout et n'importe quoi collées contre les vitres et dissimulant l'intérieur, le nom du bar écrit en énorme en lettres malformées et son trottoir usé par le piétinement de générations de clients restant à l'extérieur pour fumer ou boire, et ce depuis les années cinquante. L'intérieur était également fidèle à lui-même, surchargé en décoration surannée, mal éclairé et bondé. Il y avait un étage qui rappelait les anciens saloons, et pas un centimètre de mur n'était épargné là encore par les affiches, ou les morceaux d'affiches à moitié arrachées, annonçant des shows, des concerts et des spectacles dont certains étaient passés depuis plus de cinquante ans. En cherchant bien, Zee savait qu'elle aurait pu trouver le visage de son père caché sous d'autres tracts venus le recouvrir depuis. Et le sien également. Dans le fond de la salle, presque sous l'escalier menant à l'étage, une petite scène était improvisée les soirs de spectacle, comme celui-là. Elle avait à peine la place de faire trois pas en largeur mais cela lui suffisait pour ce qu'elle avait prévu, c'est-à-dire rien de très clinquant. Back to basics. Ce qui l'avait poussée à venir ici, elle le savait désormais. Au début elle avait eu un peu honte, et s'était crue atteinte d'un mauvais accès de nostalgie régressive. Cet endroit, elle l'avait détesté pendant longtemps. Mais elle l'avait adoré, également. Et elle avait décidé de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain, et d'arrêter de s'interdire des choses au prétexte qu'elle y avait autant de mauvais souvenirs que de bons. C'était le premier endroit où Nick l'avait emmenée après qu'ils soient partis de Gotham, et le premier endroit où elle avait des spectacles seules en public, devant moins de cent personne. C'était aussi là que John les avait trouvés, attiré par elle ne savait quelle force - encore aujourd'hui, elle ignorait ce qui le motivait à l'époque. Le patron n'était plus le même qu'à l'époque mais il travaillait déjà comme videur et avait tout de suite reconnu Zee, laquelle passait à San Francisco à la demande de sa manager pour une interview. Une fois libérée de ses devoirs, elle était revenue ici, poussée par une envie étrange. Après quelques minutes de parlotte avec le nouveau patron, ils étaient tombés d'accord pour qu'elle fasse quelques tours le soir même, rien de très impressionnant. Juste de la magie comme elle en faisait à l'époque et comme les gens ici en voulaient. Des habitués des lieux, certains qui étaient venus plus jeunes, la plupart simplement désireux de boire dans un lieu pas trop éclairé et au son du doux brouhaha des conversations.

C'était drôle comme, quelques minutes encore avant son passage sur scène, elle était persuadée qu'elle n'y arriverait jamais. Qu'elle n'arrêterait pas de chercher Nick des yeux, qu'elle ne pourrait pas se détendre, que sa mémoire l'empêcherait de faire ses tours. Mais une fois devant le public, à peine quelques dizaines de personnes, elle n'y pensa plus. Elle avait d'autres problèmes, après tout, depuis ce temps-là, ce temps révolu, sur lequel elle avait tiré un trait net et efficace. Elle se changeait les idées autant qu'elle tentait de changer celles des gens ici, elle essayait de ne pas s'inquiéter pour John, parti en Angleterre quelque temps plus tôt. Ils faisaient chacun ce qu'ils avaient à faire. Le monde, après Brainiac, semblait au bord du gouffre, mais entre les murs de ce bar, c'était comme si le temps s'était arrêté. Alors pourquoi pas ? Pourquoi ne pas s'amuser un peu ? Son passage sur scène était bientôt terminé. D'un geste des mains ouvertes vers les clients du bar, elle remplit leur verre de l'alcool qu'ils étaient en train de boire, générant des hourras ravis. « C'est ma tournée ce soir ! » Elle adressa un clin d’œil au patron qui avait lâché un cri aussi de peur qu'elle ait directement prélevé l'alcool dans ses réserves. Ce soir, c'était de la magie pour les grands, pour les gens qui ne croyaient pas en la magie mais qui lui faisaient malgré tout bon accueil, dans cette ville qu'elle avait tant aimée. Elle joignit le pouce et l'index et souffla dans le cercle ainsi formé. De la fumée jaillit doucement d'entre ses doigts et courut sur le parquet usé du bar. Les lumières clignotèrent et elle se redressa avec un sourire mystérieux. « Laissez-moi vous parler à présent d'une bonne amie à moi nommée Helena Blavatsky. Laissez-moi vous parler des secrets de la création des hommes et des dieux du Livre de Dzyan. Souhaitez-vous entendre cette histoire ? » Derrière elle, de la fumée, se dessinèrent lentement les silhouettes de créatures difficiles à identifier, qui bougeaient lentement en même temps qu'elle parlait d'une voix basse et pourtant audible dans tous les recoins du bar. Elle aimait bien raconter des histoires, qu'elles soient vraies ou un peu romantisées. Elle n'avait jamais rencontré Helena Blavatsky mais son père parlait souvent avec elle dans ses rêves, en tout cas c'était ce qu'il avait prétendu pendant des années. Dans son dos, une silhouette à la forme vaguement humanoïde se détacha, faite de fumée, et entreprit de déambuler entre les clients comme si elle cherchait quelque chose. « Il y a longtemps, longtemps, longtemps, saviez-vous qui régnait sous les cieux ? Les dieux se morfondaient, et ils cherchaient des compagnons de jeu. Savez-vous... »

Personne ne saurait jamais ce que les dieux il y avait longtemps, longtemps, longtemps, avaient voulu faire pour arrêter de s'ennuyer, car à ce moment-là elle vit un projectile lui arriver droit dessus. « Ferme ta gueule, la sorcière ! » Ce fut plus la violence des propos qu'autre chose qui la fit se figer. Le verre tomba à ses pieds sans l'atteindre mais elle sentit l'alcool qu'il contenait lui éclabousser le visage. Il y eut un blanc assez gênant dans la salle et la voix hurla de nouveau : « Au bûcher ! » Un tabouret de bar s'écrasa sur la scène et elle recula d'un pas. Les autres clients se mirent à brailler et ce fut le chaos. Zee dissipa la fumée d'un geste et resta plantée là à scruter l'assistance. Elle avait entendu parler de ce genre de choses ces derniers temps. C'était autre chose de le vivre, et encore, ce n'était pas grand-chose. Malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de serrer les poings. Jamais, il y a quinze ans, quelqu'un aurait fait ça ici, dans ce bar. Jamais elle n'aurait cru entendre et voir une chose pareille. Jamais elle ne s'était sentie aussi confuse sur scène, aussi. Si son père avait vécu pour voir ça, il en aurait été atterré. Dans le chaos - y en avait-il d'autres dans le bar ? -, elle vit un homme s'approcher d'elle dans les dernières brumes magiques qu'elle avait dissipées, serrant une bouteille brisée entre ses doigts. Zee leva la main, mais le sort qu'elle s'apprêtait à lancer mourut sur ses lèvres. L'homme la regardait, les yeux écarquillés, le menton tremblant, s'accrochant à son arme de fortune comme à une bouée. Il était peur. Peur d'elle. Il était terrifié. Comment est-ce qu'elle était censée arranger les choses ? Comment est-ce qu'elle était censée lui en vouloir ? « T... tu vas crever ! » Et tout ce qu'elle trouva à répondre, ce fut : « Oh... » Elle para son coup en bloquant son poignet avec le sien, puis lui faucha la jambe et il s'écrasa par terre en clignant des yeux. Elle le regarda, les yeux baissés vers lui. « Pourquoi ? » Ben oui, pourquoi ? Sincèrement, pourquoi ? Le type ne répondit pas et se releva d'un bond. Il n'avait pas lâché sa bouteille et elle songea qu'il devait la considérer comme son seul moyen de se défendre contre elle. Elle leva les mains en signe de défaite alors qu'il lui fonçait de nouveau dessus. Elle n'avait pas envie de jouer à ce jeu-là.  

Codage par Libella sur Graphiorum - Art (c) Priscilla Petraites
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John Constantine


John Constantine

independent soul

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Face Identity : Matt Ryan
Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa)
Running before time took our dreams away || John 4yJkA2m
Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : Running before time took our dreams away || John 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

Running before time took our dreams away || John ESXru4E

"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

Running before time took our dreams away || John W9uAU1i

Running before time took our dreams away || John 30ae37c27616373b20034d9ce37b6c58035eba23

"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

Running before time took our dreams away || John 6c11e93a97cae60307dc5669cb069eabed308b6e

"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

Running before time took our dreams away || John 7dda805dd115e47d68e72e5c3f9c35b4833eb3bd

"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptyMer 27 Jan - 21:05


running before time took our dreams away


L’avion s’était posé à San Francisco trois jours plus tôt – et ça n’était que ce soir qu’il s’était décidé à sorti de l’ombre proverbiale pour faire son grand retour dans le monde des vivants. Look out Heaven, look out Hell, Johnny Constantine is back in town. Fraîchement revenu de son escapade dans les tréfonds de ses turpitudes familiales, c’était dans un nouveau voyage down memory lane que John s’engageait en venant fouler les rues vibrantes et lumineuses de San Francisco ; puisqu’en ce début d’année, les voies de la synchronicité semblaient décidées à lui faire faire face à un marécage de souvenirs disparates, qui était-il pour résister ? Les mains enfoncées dans les poches de son imperméable qu’il refusait d’enlever malgré les températures relativement douces pour la saison, clope au bec malgré les regards de travers que lui lançaient les jeunes shootés aux smoothies trois-légumes et autres influenceurs Instagram peu désireux d’ingérer une surdose de nicotine sortant d’autre chose que leurs cigarettes électroniques, John avait passé un peu de temps à déambuler, sans but réel, à s’imprégner de l’atmosphère de cette ville qu’il n’avait jamais comprise, mais pour laquelle il avait malgré tout développé un attachement curieux. Et puis, elle était arrivée en ville. C’avait commencé comme une caresse à la surface de son cœur, une brise à peine perceptible ; et puis, dans un semi-sommeil béat d’une sieste en plein milieu d’après-midi, il avait cru apercevoir les traits de son visage se dessiner en filigranes sous ses paupières. Un sourire s’était dessiné sur ses lèvres ; il n’était donc pas le seul à céder à l’appel de la nostalgie, hein ? Il ne lui avait pas fallu longtemps, ni faire beaucoup d’efforts, pour confirmer que Zatanna était de passage en ville, et qu’elle avait momentanément posé ses bagages au Vesuvio – où serait-elle allée d’autre, hein ? Ces murs un peu délabrés, cette décoration et cette atmosphère qui ne s’étaient jamais adaptés aux turpitudes du monde moderne, ce linoléum qui avait accueilli le son de leur pas autrefois et en portant encore les échos, de quand ils étaient trois – même John se laissa aller à un élan de nostalgie en se glissant subrepticement à l’intérieur de l’établissement, bien décidé à surprendre sa compagne en s’invitant à son petit show improvisé. Un retour aux sources, débarrassés du fantôme de leur troisième larron. Sagement attablé à l’ombre d’un pilier, un peu en retrait, avec pour seul compagnie une pinte de bière, John ne perdait pas une miette du spectacle – victime plus que consentante dans cette étrange répétition de la soirée fatidique qui avait scellé leur rencontre. Pas de Nick Necro, cette fois – mais une Zatanna Zatara toujours aussi époustouflante, et un John Constantine toujours irrémédiablement suos el emrahc.

Un charme hélas vite mis à mal par la bêtise et l’ignorance de ses congénères, visiblement. Tout se perdait, décidément – fut un jour où n’importe quel magicien valant son pesant de cacahuètes pouvait se produire sur scène et réjouir les foules sans trop avoir à s’inquiéter, peu désireux de se poser trop de questions qu’était le public, mais visiblement, cette tendance-là avait changé, depuis quinze ans. Rien qui ne le surprenne guère, hélas, avec les gros titres récents et le sentiment anti-super grandissant, mais c’était une chose de savoir ses semblables idiots, et une autre d’être témoin direct de l’aisance avec laquelle ils l’assumaient, leur bêtise. Et une autre encore de les voir la déchaîner sur sa princesse qui parle à l’envers. Rapidement, John scanna la salle du regard à la recherche d’une brillante idée pour remédier à la situation. Se jeter tête la première dans la bagarre, il préférait encore le faire en dernier recours – principalement parce que Chas n’était pas là pour assurer ses arrières, et que Zee savait mieux se battre que lui de toute façon. Et surtout, parce que même elle n’avait pas l’air d’avoir franchement envie de répliquer à ces provocations. Pour leurs retrouvailles après ses quelques semaines d’absence, il n’avait que modérément envie de s’attirer ses foudres avec un petit numéro malvenu de chevalier servant brutal à gros muscles non-existants. Allons John, c’est l’heure d’être malin, un peu – et qui dit malin, dit évidemment tricherie. Avisant sa pinte vide sur la table, John s’en saisit et s’approcha de la scène, feignant de se joindre à la foule qui s’échauffait déjà, avançant dans la lumière ; jusqu’à accrocher le regard de Zatanna. Sourire en coin assorti à la cigarette encore éteinte qui y pendait, il lui adressa un clin d’œil, déjà ravi d’avance de sa supercherie. Inapproprié, au vu du contexte ? Sûrement. Mais ça n’était pas leur premier rodéo, ça ne serait pas le dernier – et maltraiter des imbéciles qui écoutaient leur trouille plutôt que leur bon sens, ça n’était pas ça qui allait l’empêcher de dormir.

Parfait petit comédien, John se joignit à deux autres types qui grimpèrent sur scène en soutien, visiblement, au premier ; non sans négligemment déposer son verre vide derrière les pieds du premier assaillant, toujours armé de sa bouteille brisée. « Fais gaffe mon pote, on sait jamais avec ces gens-là. » intervint-il en empêchant sa future victime de trop s’avancer, vrai bon gars qu’il était. Obéissant aux encouragements de John, et à un instinct de recul sur lequel Constantine avait compté, le fier bonhomme recula d’un pas… et sentit le sol se dérober sous lui alors que son talon roulait sur le verre vide. Tout son corps décrivit un arc de cercle presque parfait avant de chuter lourdement en arrière, en plein dans les pattes de ses deux autres camarades qui se prirent tout son poids dans les genoux. Patatras ! Telles des quilles humaines, tout ce beau monde se ramassa avec fracas sous les « ooooh » et « aaaaah ! » du reste de l’assemblée qui, au choix, se précipitait pour constater les dégâts, ou reculait pour éviter de se transformer en dommage collatéral – rapport à la bouteille brisée que l’autre nouille agitait encore dans tous les sens en vociférant, à moitié sonné par sa chute spectaculaire. Satisfait du résultat, John profita du fait que plus personne ne faisait attention à lui, ou à Zee, pour se glisser auprès d’elle, puis glisser son bras sous le sien. « Mademoiselle. Est-ce que je peux vous emmener boire un verre ? » demanda-t-il, sourire de sacripant pendu aux lèvres et étincelle de malice dans les yeux. Ah, qu’il était bon d’être de retour et de retrouver un semblant de quotidien à peu près habituel. Après ces dernières semaines, cette petite incartade avait des airs de véritables réjouissances. « Mais ailleurs. On s’entend à peine discuter, ici. Le Vesuvio, c’est plus ce que c’était. » « Hey, t’es avec elle ?! » Ah. Perfectif, Sherlock. « Empêchez-les de partir ! » « Ben vas-y toi ! » « Quoi ? Pourquoi t’es monté si t’y vas pas ?? » Un œil attentivement fixé sur les pignoufs derrière eux, John se permit de soupirer en secouant la tête. Même les caïds, c’est plus ce que c’était. Sans plus leur prêter attention, John reporta le regard sur sa compagne. Dommage pour sa performance. Dommage pour cette soirée. Mais est-ce qu’il était vraiment utile de s’attarder en compagnie si pitoyable. « Tu les feras pas changer d’avis ce soir, chérie. Autant qu’on aille chercher un peu de tranquillité ailleurs, non ? »

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Zatanna Zatara


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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptyLun 1 Fév - 22:42

Running before time took our dreams away
Peut-être était-ce parce qu'elle ne s'attendait pas du tout à le voir qu'elle ne repéra pas John tout de suite. Et peut-être aussi était-ce parce qu'il savait se faire discret quand il le voulait, même à ses yeux à elle. Par le passé, il avait toujours su disparaître de son champ de vision même quand elle le cherchait du regard, même quand elle voulait le voir encore un peu avant qu'il ne disparaisse. Oui, John Constantine savait s'effacer du monde et même de l'attention de ceux qui l'aimaient et elle avait la paix avec ça depuis bien longtemps, parce que quelque part, elle savait que même si elle ne le voyait pas, il était souvent là, à l'observer. Quand c'était elle qui s'approchait de lui, il la voyait toujours où qu'elle soit et quand bien même elle aurait voulu se dissimuler, ils étaient ainsi. De sorte que, alors que le type brandissait sa bouteille en bredouillant, l'air dépassé par la situation qu'il avait lui-même créée sous le coup de la colère et de la peur, le regard de Zee dévia soudain par-dessus son épaule et elle le vit. Depuis combien de temps il était là, elle n'en savait rien, mais avant même de réaliser qu'il était réellement là, elle songea qu'elle aimait l'idée qu'il ait pu la regarder sans lui dire qu'elle était là. Avant, elle y voyait un moyen de fuir chez lui, mais c'était quand elle n'était jamais sûre de le revoir un jour. Quand il était parti il y avait quelque temps après avoir appris la mort de son père, elle n'avait pas douté une seconde qu'elle le reverrait, et ça changeait tout, aussi simple que ce soit. Elle retint son souffle une seconde, laissant la sensation de joie et de soulagement l'envahir. Pas parce qu'il était venu à sa rescousse, mais parce qu'il était revenu, tout simplement, et que c'était ce à quoi elle s'attendait, comme si dorénavant, tout était plus facile entre eux. Elle suivit des yeux son petit manège, alors que deux autres types étaient venus soutenir le premier, lequel n'avait clairement aucune intention de lui abattre son tesson de bouteille dans la figure, sinon il l'aurait fait depuis longtemps. Elle devait probablement s'estimer heureuse. Elle avait entendu d'autres histoires aux fins plus terribles. Malgré tout, la frustration et, oui, un peu la honte, la faisaient trembler légèrement. Elle était presque contente que son père soit mort pour ne pas avoir à assister à une telle époque. Mais les gens, justement, étaient le fruit de leur époque, et quelque part, peut-être récoltaient-ils tous les fruits de ce qu'ils avaient semé, d'une façon ou d'une autre. Pas assez à l'écoute, pas assez justes, pas assez équitables dans leurs actes, tous, ils avaient probablement contribué à créer ce nouveau monde.  Elle esquissa un sourire et s'avança d'un pas vers son agresseur alors que John lui adressait la parole, faisant doublement sursauter le pauvre type qui soudain se voyait agressé sur deux fronts, et en quelques secondes, il était par terre avec ses deux copains.

Zee laissa le bras de John s'enrouler autour de sa taille, savourant sa présence solide et tangible à ses côtés et ignorant les récriminations des trois idiots. Elle fit une petite moue désolée. Non, ce n'était plus ce que c'était, contrairement à ce qu'elle avait voulu croire. Il n'avait pas fallu plus que quelques insultes pour que le bar se transforme en arène de combat. Certains en étaient venus aux mains, mais la plupart s'étaient lancés dans d'ardents débats et certains arguments, sans pitié pour les « méta-humains », quel que soit le sens qu'ils donnaient à ce terme, étaient plutôt nauséabonds. Comme toujours, il suffisait d'un seul abruti clamant haut et fort son avis pour que la parole se libère. Elle s'écarta de John et laissa la magie exploser dans ses veines. « POTS ! » C'était presque un cri du cœur, quelque chose qui avait besoin de sortir, et aussitôt, le temps se figea dans le bar. Un silence de plomb s'abattit dans la pièce désormais peuplée de statues les bras levés, la pinte devant la bouche, le sourire aux lèvres ou le poing levé, mais en tout cas, tout le monde s'était figé. Dehors, les ombres des passants allaient au ralenti comme des fantômes et si quelqu'un avait tenté de rentrer dans le bar, le temps aurait tellement ralenti sans qu'il ne s'en rende compte qu'il aurait mis des heures à franchir le pas de la porte.

Zee se retourna vers John et lui sauta au cou, embrassant son menton rêche, cramponnée au col de sa chemise froissée. « Bienvenue chez toi. » Non pas que « chez lui », ce soit ici, ou même San Francisco. Elle n'était même pas sûre qu'il considère sa Maison comme un foyer, mais elle voulait qu'il se sente chez lui quand il était avec elle. « Tu as l'air en meilleure forme que la dernière qu'on s'est parlé. » Dans d'autres circonstances, elle lui aurait ressorti ses textos bourrés, mais les circonstances, justement, n'appelaient pas la plaisanterie. Elle lui saisit la main et l'entraîna hors du bar, et pendant quelques secondes, ils durent slalomer entre les statues humaines, dont le hiératisme leur donnait une apparence tout sauf humaine, justement. Il en fallait peur changer des gens en ordinaire en quelque chose d'effrayant. Vu comme ça, elle pouvait comprendre qu'ils aient peur d'elle. Même si, dans ces moments-là, c'était elle qui aurait presque pu avoir peur d'eux. Quand ils franchirent la porte, l'air se fit brièvement plus lourd et légèrement picotant, puis une fois à l'extérieur, tout revint à la normale. Elle colla son front à la votre du Vesuvio pour voir le temps avait repris son cours à l'intérieur, on ne savait jamais de quoi elle était capable, des fois, mais oui, tout semblait aller bien, les gens avaient repris leurs conversations animées et le patron était en train de manutentionner prestement le type à la bouteille qui n'allait pas tarder à se faire jeter dehors. Elle soupira et se tourna vers John. « On marche un peu ? Tu n'as pas oublié les rues de cette ville, j'imagine. En tout cas, moi je l'aime toujours autant. » Avec tout ce qu'il s'y était passé, ils auraient été en droit de ne plus jamais vouloir y mettre les pieds l'un et l'autre, mais elle n'y pouvait rien, cet endroit restait une de ses villes préférées, et le Golden Gate Bridge et ses grandes tours de métal où se poser pour contempler le paysage, l'un de ses endroits préférés au monde.

La soirée était déjà bien entamée et on était en janvier, mais pourtant il faisait bon dehors. « Tu veux me dire comment ça s'est passé, là-bas ? » Elle n'allait pas le forcer, évidemment. Il y était allé parce qu'il avait ses raisons d'y aller. Et ce n'était pas comme s'il revenait d'un tour du monde. Il n'y avait pas trente-six façons de passer un enterrement. « Cheryl et Gemma vont bien ? Chas était là ? » Il fallait bien un enterrement pour que John Constantine aille rendre visite à sa sœur... Quand à Chas, la question était rhétorique, en tout cas Zee n'imaginait pas une seconde qu'il ne soit pas passé à un moment ou à un autre pour poser sa grosse paluche sur l'épaule de John et grogner quelques mots maladroits. Et si finalement, il ne s'était passé que ça, alors ça aurait presque été une belle occasion pour eux de tous se revoir, malgré l'absence, ou la présence, du mort au milieu. Aaaah, dans ces moments-là, l’Écosse lui manquait énormément, et elle eut une pensée pour leur caravane d'emprunt. Quelqu'un d'autre avait dû y élire domicile, désormais, et c'était tant mieux, mais ça la rendait nostalgique. Elle passa à son tour un bras autour de la taille de John, glissant une main dans la poche de son trenchcoat. « Ça fait beaucoup de changements d'un seul coup... » Le père de John mourait et les gens se mettaient à détester la magie... Même San Francisco ne pouvait rien contre l'amertume, des fois. Elle soupira de nouveau. Elle allait appeler sa manager pour lui demander de ne pas lui prévoir de spectacle tout de suite, juste au cas où. Finalement, elle leva le visage vers lui pour planter ses yeux dans les siens. « Tu vas bien ? » Elle lui sourit, pour lui montrer qu'elle, elle allait bien, oui, bizarrement, ou logiquement puisque le temps faisait toujours son œuvre, en tout cas sur elle.

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John Constantine


John Constantine

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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptySam 20 Fév - 21:41


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Chez toi, chez lui, chez nous – Zatanna pouvait considérer son pari tenu, son anglais revêche et mal rasé n’aurait pas pu rêver meilleur retour, ni meilleur accueil, ni plus forte impression d’être de retour exactement là où il était censé se trouver. N’étaient-ils pas nomades dans l’âme, tous les deux, propriétaires de manoirs dans lesquels ils ne passaient que quand ils n’avaient rien d’autre à faire, vagabonds le reste du temps, à se laisser porter là où le vent voudra bien les mener ? Enfant du spectacle pour l’une, gamin fugueur pour l’autre ; ils s’étaient bien trouvés, le jour où leurs pas les avaient tous les deux menés au Vesuvio. Revigoré, lui, il l’était certainement, maintenant qu’il avait laissé la grisaille de Liverpool et le poids insoutenable de ses fantômes derrière lui – au moins pour le moment – pour retrouver le bleu de ses yeux et le son de sa voix à elle, qui étaient d’ailleurs les seules choses sur lesquelles il parvenait à se concentrer, alors même qu’ils slalomaient entre diverses statues humaines ; John Constantine était un homme avec des priorités bien établies, et elles incluaient rarement de se soucier du sort d’une bande d’imbéciles qui, au fond, apprenaient une leçon bien nécessaire. Ne pas casser les pieds de la maîtresse de la magie, à moins d’être prêt à en payer les conséquences. Et encore, sympa, les conséquences, comparé à ce que d’autres de leurs collègues leur auraient infligé. « Je te suis jusqu’au bout du monde. Ou jusqu’au bout de la ville, comme tu préfères. » rétorqua-t-il tranquillement, en se laissant embarquer dans cette petite balade improvisée ; San Francisco était peut-être loin de son palmarès de ses coins préférés à lui, mais Zee avait toujours été profondément attachée à cette ville pleine de lumière et de couleurs, ce qui lui suffisait largement pour se convaincre de rester et d’en profiter avec elle. Ce serait comme au bon vieux temps, pas vrai ? A l’époque bénie où, fraîchement libérés de l’influence néfaste de Nick, ils avaient eu cette ville et le monde rien qu’à eux, sans avoir à se soucier de rien que de déambuler au gré de leurs envies, de bar en bar, d’hôtel en hôtel, de ville en ville, main dans la main. C’était là, qu’il était chez lui ; lorsque leurs deux paumes se soudaient l’une à l’autre, lorsque sa bouche rencontrait la sienne – mais chaque chose en son temps. D’abord, promenade ; comme si le monde s’était remis à tourner à l’endroit, comme s’ils n’avaient à se soucier de rien.

Très content de son sort, John passa son bras autour des épaules de sa princesse, ravi de jouer aux siamois dans la rue assez vaste pour le leur permettre sans jouer des coudes avec les autres passants ; et même l’évocation de Londres, de Liverpool, et de l’enterrement de son père, ne parvinrent à effacer son sourire satisfait de ses lèvres pour une fois dépourvues de cigarette. Sous les lumières nocturnes de San Francisco, la présence chaleureuse de Zee contre lui suffisait à repousser la noirceur qui aurait pu tenter de se faufiler pour gâcher leur soirée ; même en parlant ouvertement des sujets qui fâchent. « Cheryl et Gemma vont… comme elles peuvent. Cheryl continue comme une vraie soldate, comme d’habitude. Gemma est triste, mais elle est solide, cette gamine. Et la présence de Tefé lui a offert une distraction bienvenue. » Il lui avait dit, pour Tefé, quand il l’avait harcelée de sms sous influence, non ? Peut-être. « Chas a eu un empêchement pour l’enterrement, mais on s’est rattrapés à Londres, avant de reprendre l’avion pour les States. Il t’embrasse, d’ailleurs. » Enfin, il l’avait peut-être formulé autrement, mais vu la quantité d’alcool qu’ils avaient ingérée, tous les deux, leur méthode préférée pour oublier ensemble leurs emmerde respectives, les détails lui échappaient un peu. John baissa les yeux pour rencontrer ceux de Zee, tous grands, tous bleus, tous chargés d’un sourire qui ne manquait jamais de lui faire tourner la tête, et qu’il lui rendit en déposant un baiser sur son front. « Ca ne peut qu’aller, quand tu me regardes comme ça. » Et c’était vrai, en plus. Il avait touché le fond à Londres, et à Liverpool, en plongeant les mains dans la crasse que constituait la mort brutale de son père, mais maintenant que la machine était lancée, maintenant qu’il était de retour et l’avait retrouvée, elle, ça allait… mieux. Bien mieux. Un constat aussi inattendu que précieux et dont il espérait bien qu’il allait durer. Et elle, avec son sourire accroché aux lèvres, il comprit que ça allait aussi, malgré ce qu’il venait de se passer, malgré ce monde qui menaçait encore de partir en vrille. Elle était inébranlable, sa sorcière courage ; ou plutôt, même quand elle pliait, elle ne cédait jamais. Avec un peu de chance, avec le temps, elle pourrait même déteindre sur lui, qui sait.

« J’ai consulté le rapport d’autopsie de mon père. Définitivement un meurtre, mais je suis à peu près certain que pour une fois, y a rien de surnaturel ou de mystique dans cette histoire. » Il n’avait rien détecté sur le corps, rien dans le rapport n’indiquait quoi que ce soit qui aurait pu révéler une possession ou une malédiction, et il n’avait rien remarqué dans la maison familiale qui aurait pu indiquer une quelconque intervention magique ou diabolique. C’était au moins ça, maigre consolation. Ou pas. « Pour une fois, le problème est cent pour cent humain. Les flics soupçonnent un règlement de comptes, mais le vieux n’avait pas tellement de dettes ni d’ennuis avec la racaille locale… » Et lui n’y croyait absolument pas. Un instinct, comme un murmure à son oreille, comme si le monde cherchait à lui souffler une réponse ; et jamais John n’ignorait un avertissement pareil. « L’autre hypothèse, c’est un tueur qui a émergé il y a quelques temps. Les journaux l’ont surnommé ‘le Family Man’. Un fou furieux qui s’en prend à des familles entières. Enfin, si c’est lui, Cheryl et Gemma sont revenus à Gotham avant-hier… » Donc elles devraient être en sécurité. Alors qu’il formulait cette pensée dans son esprit, un frisson, léger, mais glaçant, remonta le long de son échine ; et pendant un bref instant, l’expression de John se figea sur son visage. C’était quoi ça ? Son esprit qui lui jouait des tours, à imaginer ce qu’il aurait pu se passer si elles étaient restées ? Ou un autre avertissement ? Non, stop – arrête tes conneries, Constantine. Même si c’est bien ce dingue de Family Man, il n’allait pas s’emmerder à traverser la moitié du globe pour retrouver ses prochaines victimes. Aucune chance. Aucune. « Il va se faire discret le temps que l’agitation se tasse. Je vais patienter un peu aussi, puis je retournerai là-bas lui mettre la main dessus. Les flics sont pas foutus de trouver quoi que ce soit de concret. Et il est hors de question que ce salaud se balade tranquillement avec la mort de mon père sur la conscience, en cherchant ses prochaines victimes. » De n’importe qui d’autre, il aurait attendu des récriminations, des avertissements, des ‘mais non t’es fou’. Mais Zee, c’était comme Chas ; elle savait mieux que personne, peut-être même mieux que Chas, de quoi il était capable. Et aussi à quel point il était têtu. John resserra un peu son emprise sur les épaules de sa chère et tendre. Les voilà tous les deux orphelins, donc. Deux orphelins dans San Francisco – mais tant qu’il l’avait encore, elle, tout allait bien. Tout irait bien. « En attendant, j’ai bien envie de profiter de San Francisco. Et de toi. » Comme si son père, paix à son âme, allait l’empêcher de penser à ses priorités ; à savoir, elle.

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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptyDim 28 Fév - 8:26

Running before time took our dreams away
Marcher dans les rues de San Francisco la nuit, entourés des autres oiseaux de nuit habituels dans cette ville qui comme toutes les autres ne dormaient jamais, au bras de l’homme qu’elle aimait et qui l’aimait en retour, et avoir une conversation presque normale, enterrements et réminiscence de gueules de bois mis à part, voilà qui lui semblait encore presque anormal, mais elle s’y faisait vite, à ce quotidien-là. Non pas qu’ils étaient vissés l’un à l’autre vingt-quatre heures sur vingt-quatre, mais dans cette nouvelle vie, elle savait désormais qu’elle le retrouverait, le soir, ou le lendemain soir, ou un autre soir, et encore, et encore, et que, s’ils tenaient leur promesse tous les deux, cela n’aurait pas d’autre fin que leur mort. D’un point de vue extérieur, ils n’avaient rien de différents des autres couples qui déambulaient dans les rues, ce qui l’amusait follement, et ce qui en disait long sur ce qu’était la « normalité ». Qui savait après tout quelle existence menaient ces autres couples autour d’eux, après tout ? Ils n’avaient pas le monopole de la bizarrerie. Juste celui de cet étrange cocktail qui avait été leur marque de fabrique et le serait probablement à jamais : naïveté, mensonge, espoir infini et un soupçon de crétinerie. Elle sourit à l’évocation de Cheryl et à la vie que cette femme menait envers et contre tout. Peut-être que la présence de John plus souvent à ses côtés lui faciliterait les choses ? Mais peut-être pas, après tout. C’était ce qu’avait voulu Zee sans se l’avouer pendant des années, et peut-être était-ce aussi le cas de Cheryl et Gemma, et de John, d’ailleurs. Eux seuls le savaient mais en cette seconde, Zee eut cette impulsion bizarre, cette envie de parler à Cheryl et de tout lui raconter, et de lui demander ce que elle, elle voulait. La magicienne ne ferait certainement pas de la rétention d’exorciste anglais, quoi qu’il en soit.

Elle coula un regard en coin quand il parla de Tefé et se demanda comment ça s’était passé. Compte tenu des sms qu’il lui avait envoyés, probablement super bien. Et donc, cette enfant continuait peu à peu d’être officialisée dans le monde. Zee prit quelques secondes pour y réfléchir et en vint à la conclusion qu’elle n’était pas plus pressée que ça de croiser la route de cet antéchrist version jeune femme. Tout était bien ainsi, si tout était bien pour John. Elle n’en demandait pas plus. Quant à Chas, ah ! en réalité, elle n’avait pas pu s’empêcher de l’appeler après avoir reçu les textos de John, et il lui avait dit lui-même qu’il n’avait pas pu aller à l’enterrement, d’un ton pas du tout désolé au demeurant, cela dit elle rit intérieurement en apprenant qu’ils s’étaient quand même retrouvés à Londres. Elle se hissa sur la pointe des pieds en tirant sur le bras de John pour l'attirer à elle et poser ses lèvres sur les siennes. « Moi aussi je l’embrasse. Transmet-lui ça de ma part la prochaine fois que tu le vois. » Ils descendaient l’avenue Broadway tranquillement, et doit devant eux s’encadrait entre les façades des immeubles une tache sombre sur laquelle flottait quelques lueurs alors qu’ils approchaient du front de mer. Tout était si éclairé dans la ville qu’on ne se serait pas cru après minuit, mais à un moment de la journée unique, ni jour ni nuit. Elle réfléchit aux paroles de John, d’abord secouée par les démarches seules qu’il avait entreprises plus que par les résultats qu’il avait obtenus. Cela dit, son hypothèse sur un tueur en série était glaçante. Elle le sentit se tendre contre elle et capta son expression furtive. Elle ne savait que trop bien que les intuitions de John étaient souvent les bonnes, et qu’il était inutile de chercher une autre réponse, ou même des mots de réconfort. Un tueur qui s’en prenait aux familles… Et qui s’en était pris à la famille de John, il y avait là-dedans une ironie cruelle. Elle qui n’avait plus de famille de sang depuis longtemps à part un cousin qu’elle voyait trop peu, cela faisait des années qu’elle avait cessé d’idéaliser ce concept, la famille de sang. Surtout depuis qu’elle avait trouvé ce dont elle avait besoin auprès de la Justice League Dark. Mais en ce qui concernait les Constantine, c’était encore un tout autre niveau de complexité, et pourtant il y avait quelque chose de simple qui subsistait entre ses survivant, c’était l’amour sincère qu’ils se portaient. Et ça, n’importe quel idiot pouvait le comprendre. Cela donnait une idée du degré de folie et de cruauté de ce tueur-là.

« Si elles le souhaitent, elles peuvent venir vivre au manoir de mon père. C’est un peu lugubre et il y a toujours quelques fantômes qui traînent mais je peux faire en sorte qu’aucun humain n’y rentre. » Bon, bien sûr, ce n’était pas une solution à long terme, et puis à moins de rester enfermées dans le manoir, ça ne protègerait pas en permanence Cheryl et Gemma. Mais Zee pouvait sans mal leur proposer une chambre ou deux vu la taille de la vieille bâtisse. Et bien sûr, John n’allait pas rester les bras croisé à attendre que ce type recommence. Elle savait qu’il ne fallait pas y voir là un accès de super-héroïsme, un besoin de défendre les anonymes potentiellement futures victimes de ce cinglé. Cette idée le révoltait bien sûr, elle le savait. Mais il voulait se venger, pour une raison qui dépassait l’amour filial classique qui liait un fils à son père compte tenu de la relation qui avait uni ces deux-là. Il était en colère, elle le sentait, et c’était aussi un peu d’égoïsme qui l’animait, au nom de qui, de quoi, lui seul le savait, ou peut-être même pas. « Mh… Tu as un mauvais pressentiment, hein ? Cette histoire est horrible. Tu penseras à prendre Chas avec toi le moment venu. Il n’y a que lui qui saura te garder envie à défaut de t’empêcher de faire tout ce qu’il ne faut pas faire. » Elle n’avait pas hâte que ce moment arrive, même si elle lui faisait confiance. John contre un tueur ? Ça finirait mal, forcément, ce serait moche et probablement terrible, et la partie la plus sombre de son être espérait forcément que ce serait pour l’ennemi que la fin serait écœurante, tout en sachant que de ce voyage-là, John reviendrait une fois de plus atteint, une partie de son âme déjà malmenée en moins. Un flash de téléphone portable scintilla depuis l’autre côté de la rue et elle enfouit son visage dans le trenchcoat de John. « Et tu n’as qu’un mot à dire pour que la JLD s’en mêle. »

Quand elle releva la tête vers lui, ses yeux avaient pris une teinte marron clair, comme ses cheveux. Elle n’avait pas forcément envie de voir la tête de John recouverte de pixels en première page de magazines people, ça lui ferait trop plaisir. Quant à son vœu pieux, la JLD au secours de Constantine, c’était presque une blague, en tout cas elle l’avait dit en souriant et avec soulagement, à la fois parce que c’était vrai, et aussi parce que c’était faux. En tout cas, toute la JLD n’irait certainement pas se porter à son aide, et en plus, avec quelles conséquences ? Elle leva le nez vers un immeuble qu’ils étaient en train de longer et attira son attention en pointant son toit du doigt. Il y avait des millions d’années, dans une vie quasi antérieure, un jeune homme avait eu la mauvaise idée d’embrasser une jeune Zee sur ce toit, laquelle avait eu la mauvaise idée de lui rendre la pareille, et ce souvenir lui fit battre le cœur comme si elle avait dix-huit ans à nouveau. Même si, comme souvent en ce qui les concernait, la joie était souvent entremêlée avec la peine, parce que ce moment avait achevé de sceller le destin de leur relation avec Nick. Ils arrivèrent sur une des jetées du front de mer, tout en bois et éclairée au point qu’on avait l’impression de s’avancer au-dessus de ténèbres profondes. Elle s’appuya sur la rambarde en fer et se pencha au-dessus de l’eau. « Tu t’en es bien sorti, John. » Elle lui sourit, en croyant à peine ses oreilles, de ce qu’elle lui sortait. Mais mince, c’était vrai. Il avait perdu son père, dans des circonstances affreuses, il s’était retrouvé à l’enterrement, face à sa sœur et sa nièce, avec sa progéniture surprise à la remorque, et puis il était revenu ici, jusqu’à elle, et il semblait aller aussi bien que possible. « Et si je comprends bien, on a un peu de temps avant que tu ne repartes à la poursuite d’un monstre à visage humain. Et moi… » Elle écarta légèrement les mains. « Tu as vu ce qu’il s’est passé au Vesuvio. Ça arrive de plus en plus souvent. Il y a des rumeurs qui courent sur des groupes organisés et financés par des particuliers, voire des États… Je pense que je vais fourrer mon nez dans cette histoire. Je ne supporte pas l’idée que dans le futur, les gens cessent de s’émerveiller des choses qu’on peut faire et se mettent à avoir peur de nous. C’est trop cruel. » Même si, si ces mêmes gens l’avaient vu sur Terre IV, ils auraient eu raison d’avoir peur. Mais heureusement pour sa santé mentale, c’était plus le souvenir de son père que celui de Nebiros qui ne cessait de la hanter. Son pauvre père… C’était presque une bonne chose qu’il soit mort plutôt que de voir ça.

Constatant qu’ils étaient seuls sur la jetée, elle reprit son apparence normale avec un petit geste de scène, le même que Giovanni en son temps, puis elle tendit les bras vers John. Cela leur laissait un peu temps pour profiter l’un de l’autre avant que le devoir ou autre chose ne les fassent prendre à nouveau deux chemins différents. Elle se pressa contre lui, écouta le battement de son cœur, sa musique préférée depuis que Rosie et elle avaient extrait ses fesses d’Anglais de l’enfer. Puis elle entendit quelqu’un se racler la gorge et se retourna avant de se figer, mortifiée. Debout sur l’eau à quelques mètres d’eux se tenait la silhouette légèrement translucide de Giovanni Zatara, en tenue de magicien de scène complètement incongrue ici. Depuis sa mort, il avait la fâcheuse tendance à lui apparaître ici et là, mais le plus souvent, c’était elle qui faisait ça, c’était la simple manifestation de son esprit à elle, dans les moments où son esprit flanchait – ou dans ses pires cuites. Cette fois, elle n’était pas bourrée et se sentait bien, mais elle avait peut-être un peu trop pensé à lui à cause de ce qui s’était passé au Vesuvio. Elle recula d’un pas et sentit John contre son dos. « Désolée, il s’invite toujours là où il ne faut pas. » Cela lui valut un regard sévère de son père et elle se mit à douter, alors. Est-ce que c’était vraiment elle qui faisait ça, ou bien est-ce que son père était réellement là ? En de rares occasions il avait bel et bien échappé à sa prison infernale pour venir à elle, et en général, c’était pour la sermonner, même dans la mort il ne pouvait pas s’en empêcher. « John », fit le fantôme avec des glaçons dans la voix. Puis il tourna son regard vers elle et son regard fixe s’anima avec tendresse. « Zee… Tu sembles enfin aller mieux. » Alors, elle sut qu’il était vraiment là – surtout quand de nouveau, le regard du plus grand magicien du monde en son temps se mit à faire la navette entre elle et John. C’était tout eux, ça. On aurait pu croire que les pères morts seraient un soulagement pour leur tentative de couple, mais nooooon, cela aurait été trop simple. Le père de John se faisait assassiner sauvagement et entrouvrait une porte sur quelque chose de mauvais et de menaçant, et le sien n’oubliait pas de se ramener pour leur faire le coup de la confrontation père-petit copain comme si elle avait quatorze ans. Elle désigna bêtement John du doigt. « C’est surtout grâce à lui. » Elle ne pouvait empêcher sa voix de trembler d’émotion, mais Giovanni, fidèle à lui-même, n’était pas là pour chouchouter sa fille. Elle se retint d’ajouter : « Avoue que c’est mieux que le dernier type avec qui tu m’as vue ! », c’est-à-dire Nick, parce que son père avait zéro humour. En même temps, il lui en aurait fallu beaucoup pour étreindre John et lui donner des claques dans le dos vu ce qu’il s’était passé lors de la dernière rencontre entre ces deux-là. Alors, elle faillit se mettre à rire. C’était trop absurde, au point d'en devenir drôle, beaucoup plus en tout cas que les derniers jours faits d'enterrement ou de jets de bouteilles pendant ses spectacles.

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Running before time took our dreams away || John 4yJkA2m
Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : Running before time took our dreams away || John 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptyDim 28 Mar - 3:07


running before time took our dreams away


Tu t’en es bien sorti, John. Quelques mots qui résonnèrent comme musique à ses oreilles, lui si friand d’approbation et qui pourtant faisait tout pour ne surtout jamais en recevoir. Perpétuel contestataire trop heureux de se positionner en antagoniste et donner des coups de pieds dans les multiples fourmilières qui se dressaient sur son chemin, ravi de partir du postulat que ce qu’il faisait brosserait de toute façon tout le monde dans le sens du poil, parce que moins on en attendait de lui, moins il pouvait décevoir. Pourtant, il y avait quelque chose de terriblement réconfortant dans les paroles de Zatanna. Peut-être était-ce parce qu’ils parlaient de quelque chose de bien plus personnel qu’une énième fin du monde, ou une énième bourde du club des collants rayés à rattraper à la volée ; peut-être parce qu’elle le connaissait trop bien pour ne pas voir que cet étrange noyau appelé famille, tout biscornu et cassé qu’il était, reposait entre ses mains comme une fragile boule de cristal qu’il avait laissé tomber trop souvent et qu’il essayait, pour une fois, de maintenir en place au beau milieu d’une tempête sans nom. Et si lui ne s’en sortait pas trop mal dans les turpitudes mouvementées de son existence, il semblait bien qu’elle n’était pas en reste, elle non plus. Les actions du Peuple avaient beau lui hérisser le poil, un peu trop réminiscents des British Boys et autres groupuscules à l’idéologie vaseuse auxquels il avait pu se frotter dans une jeunesse plus téméraire, il n’avait évidemment pas pris le temps de se pencher sur la question de plus près – mais évidemment que Zatanna n’allait pas rester les bras croisés, hein ? Pas quand les leurs étaient menacés, pas quand le mot différence était passé à travers un nouveau prisme pour le tordre et le déformer et le recracher comme synonyme de peur et de haine ; un éclat d’admiration parfaitement assumé passa dans ses yeux, et c’est plus que volontiers qu’il l’accueillit contre lui, à nouveau elle-même, en refermant ses bras sur elle pour presser un baiser dans ses cheveux balayés par le vent marin. « Et tant que Zatanna Zatara aura son mot à dire dans cette histoire, la cruauté n’aura aucun repos, c’est ça ? » plaisanta-t-il, à moitié seulement. On ne plaisantait pas avec les convictions et la droiture de Zatanna ; même lui, le cynique patenté, n’avait aucune intention ni envie de la contredire. A lui le pessimisme crade et le renoncement. A elle la volonté et la force de faire une différence dans ce fichu monde. « Tu t’en sortiras très bien aussi. Et ça n’est pas moi qui pourria t’aider à redonner de l’émerveillement aux gens, mais si t’as besoin de quelqu’un pour se salir les mains avec ces groupes organisés ou ces financements, mon carnet d’adresses et mon bras long sont les tiens. » promit-il. Qu’il était bon, d’enfin s’accorder ; qu’elle était délicieuse, cette harmonie de deux êtres que tout oppose mais qui font le choix de se compléter. Si seulement ils avaient fait ce choix plus tôt, ils se seraient sûrement épargnés quelques années de maux de têtes et de crises de larmes – mais hé, mieux vaut tard que jamais, comme dit le sage.

Un raclement de gorge – plein de jugement et de réprobation, et John ne connaissait qu’une seule personne, dans cet univers et dans tous les autres, capable de lui donner cette distincte impression sans dire le moindre mot. John se figea à son tour, son visage reflétant la plus parfaite surprise sur ses traits fatigués ; cigarette au coin du bec en tomba de ses lèvres pour aller pathétiquement s’écraser sur les planches de bois de la jetée. « Zee ? Mon syndrome du survivant et ma culpabilité rampante me font encore halluciner des trucs, ou y a vraiment ton père qui flotte devant nous ? » demanda-t-il, les yeux fixés sur l’ahurissante apparition en chapeau haut de forme qui se pavanait devant eux. Peut-être était-ce en ce moment la saison pour les enfants de régler leurs comptes avec leurs pères – ou plutôt, pour les pères de régler leurs comptes avec leurs enfants. Un père pitoyable et fracassé qui convoque son fils prodigue sur le vieux terreau familial à l’occasion de sa propre mort pour le forcer à examiner de près le tableau mal fagoté de leur héritage gangrené ; un père bien mieux réussi, aimant et moralisateur ainsi qu’un père devait l’être, fauché par un vaurien qui avait l’audace d’entraîner sa chère petite fille, plus que consentante, dans toutes ses emmerdes. Vraiment, elle était là, l’équipe de champions que John aurait préféré ne jamais avoir à imaginer de sa vie. Ses yeux glissèrent du père à la fille, s’adoucirent en l’entendant prendre ainsi sa défense – ha, prends ça, Zatara. Et au vu du regard que lui lança l’ectoplasme du magicien, il se demanda même pendant une seconde s’il ne s’était pas exclamé ça à voix haute. Oups.

Un frisson remonta le long de l’échine de John en sentant le regard sévère de Zatara le transpercer de part en part, à peu près convaincu que si le bonhomme en avait eu le pouvoir, il se serait fait un plaisir de le jeter par-dessus la balustrade et directement dans la mer d’une formule à l’envers bien placée, sans déranger un poil de son impeccable moustache. Difficile de le blâmer, certes, quand les hurlements de Sargon et de Zatara lui-même continuaient de hanter ses nuits et de résonner dans un coin de son crâne toute la sainte journée au point de faire partie des meubles musicaux qui constituaient la normalité de son psyché fracturé. Mais tout de même, il s’était au moins un peu racheté depuis, non ? « On a loupé la fête des pères et vous venez râler en votre nom et en celui de mon vieux paternel, ou quoi ? » « Oh je me doute que les crapules dans ton genre n’ont que faire de ces réjouissances, Constantine, mais rassure-toi, vous en avez encore pour quelques mois. » rétorqua Zatara, cinglant à souhait. « Quant à ton père, je n’ai pas eu le plaisir de croiser sa route, mais je crains bien avoir entendu les bruits de couloirs à son sujet. Je suis navré. » Dans la poitrine de John, quelque chose s’affaissa. Maigre consolation, Zatara avait l’air sincèrement navré – autant qu’il pouvait l’être pour un Constantine, en tout cas. « Vous n’êtes pas venu offrir vos condoléances, j’imagine ? » « Non, effectivement. Je suis là parce qu’une fille a parfois besoin de son père – et pour me permettre de dispenser un ou deux conseils. » Nous y voilà, songea John ; et il glissa un nouveau regard à Zee, et se permit, paternel ou non, de glisser une main dans la sienne. Si Giovanni Zatara se manifestait devant eux, que ce soit par sa volonté propre ou celle de sa fille, ça n’était pas par hasard. Même lui n’était pas assez borné pour l’envoyer paître dans ces conditions. « Tous les deux vous embarquez dans deux chemins qui diffèrent de ceux que vous empruntez habituellement. Vos adversaires n’useront pas des armes que vous connaissez. Vous ne traiterez pas avec des magiciens, ni même avec de la magie. Cela peut donner l’impression que ces combats seront plus faciles à mener, mais je vous conjure de faire attention à ce sentiment trompeur. Ces gens à qui vous avez affaire… sont d’un autre calibre encore. » John n’aurait su dire ce qui l’alarmait le plus. Les paroles de Zatara, ou sa mine sombre qui, il le savait d’expérience, ne présageait rien de bon. A nouveau, John tourna le regard vers Zatanna. Qu’était-il en droit de dire, lui, à l’homme qu’il avait condamné à mort et à la damnation éternelle par excès de vanité. Il n’y avait qu’elle qui pouvait tirer de ce étrange fantôme tout ce qu’il y avait à en tirer – si tant était qu’il n’était réellement pas le produit de son imagination en mal de réconfort en ces temps troublés.

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Zatanna Zatara


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Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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MEET THE SQUAD
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+ I would marry her
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+ Not Harry Potter
+ Trust her, she knows
+ He's just here to piss John off
+ Nobody likes him. Seriously
+ He left John alone with the box
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+ You take him, you take his ex.
+ Cute box of terror
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- nothing is what it seems
- learn to fool the experts
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Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptyDim 11 Avr - 13:06

Running before time took our dreams away
« Papa, maman, voici mon petit ami. Petit ami XYZ, voici mes parents. » Voilà un truc qu’elle n’avait jamais eu à faire, dans cet univers ou dans un autre. Elle ne pouvait pas prétendre être soulagée que ses parents soient morts mais au moins, au moins elle n’avait jamais eu à vivre ce moment de malaise absolu qui semblait être une des pierres blanches de l’existence de quelqu’un vivant une vie normale. De toute façon, même si son père avait vécu assez longtemps, elle ne lui aurait pas fait ce coup-là – ni à lui ni au petit copain XYZ. Elle s’était enfuie après tout, avec le tout premier homme dont elle s’était entichée, sans une parole pour Zatara et encore moins des présentations en bonne et due forme, alors… Et puis d’abord, nul besoin de présentations. Tout le monde savait parfaitement qui était qui dans cette histoire, qui avait fait quoi, aussi. Alors il ne restait plus que le rire, un rire un peu nerveux, qui dévala brièvement ses lèvres avant qu’elle réussisse à l’étouffer d’un geste de la main. Elle savait ce que son père pensait de John. Il n’en pensait déjà pas moins avant de mourir et il était certain que son avis ne s’était pas amélioré vu les circonstances de sa mort, mais même sans ça, elle était sûre que son père n’aurait pas aimé John parce qu’il voyait en lui des choses qu’elle-même avait décidé d’ignorer. De là à dire que Zatara en savait plus sur John qu’elle, il n’y avait qu’un pas, qui était peut-être facile à franchir, mais elle savait que ce n’était pas tout à fait ça. Non, ce n’était pas que son père et John avaient leur propre jardin secret, dont elle serait exclue. C’était probablement que Zatara portait son attention sur des choses qu’elle-même ne remarquait pas, consciemment ou non. Ou bien peut-être qu’elle avait tort, parce qu’après tout, le monde de la magie était petit et tout le monde se connaissait, d’une manière ou d’une autre. N’empêche que les paroles de John lui firent l’effet d’un petit coup de poing à l’estomac parce que, bien sûr qu’elle n’y avait pas pensé du tout mais… son père à lui aussi était probablement en enfer. Comme Zatara. Ce qui prouvait l’absence de règles des enfers et plus généralement de la mort, du moins d’un point de vue humain. Oui, tout ça était incompréhensible pour un être humain lambda, mais quelque part, faisait douloureusement, ironiquement sens, pour quiconque avait déjà franchi ce voile qui séparait le monde des vivants à celui, sans limite, où Thomas Constantine et John Zatara partageaient le même destin après la mort.

Son père, bien sûr, confirma les propos de John, et Zee s’en voulut de ne même pas avoir songé à cette éventualité, qui n’en était pas une, qui n’était en fait qu’un simple fait indéniable. Elle se prit à penser à la discussion qui s’ensuivrait si leurs pères se croisaient au détour d’un couloir infernal… Le père de John était tout ce que le sien n’était pas, et inversement, qui plus est. Cela en disait long sur la personne qu’était John Constantine, alors, puisque aujourd’hui il était à ses côtés à elle. Okay, secoue-toi, ma fille, ne laisse pas ces deux-là se lancer dans une conversation que tu regretteras bientôt d’avoir entendue. John, bien sûr, était passé en mode full sarcasmes, comme un mécanisme de défense, et après tout c’était un peu de ça dont il s’agissait, si ce n’était que tout ça glissait sur Zatara comme l’eau sur les plumes d’un canard. Son père n’était pas invincible, la preuve, mais il était complètement immunisé à toute forme d’humour, du plus fin au plus gras, en passant par celui tout à fait exaspérant pour quiconque le subissait, de John Constantine. Elle sentit la main de John se glisser dans la sienne et leva les yeux vers lui, avant de regarder son père avec le sourire le plus mature et le plus responsable dont elle était capable, en mode « je sais ce que je fais, papa », ce qui lui valut un regard de sa part qu’elle ne connaissait que trop bien. Il lui faisait confiance tout en étant certain qu’elle allait faire une connerie à un moment, tout en ayant foi en elle pour s’en remettre, tout en étant malheureux de la voir faire les mêmes erreurs, tout en étant soulagé qu’elle soit heureuse, tout en étant inquiet pour elle. Oui, ce genre de regard-là. « Tu sais, un jour j’ai bon espoir que ce soit ma mère qui s’invite à un de nos rendez-vous. Je suis sûre qu’elle, elle t’adorerait. » Elle n’en savait rien en fait, elle ne l’avait pas assez connue pour savoir ce que Sindella aurait pensé de John.

Un grondement se fit entendre du côté paternel et Zee lui lança un regard d’excuse. En ses parents, parfois, elle voyait son avenir avec John. Si parfois Zatara avait pu venir à elle, elle savait que Sindella et lui ne s’étaient jamais revus dans la mort, et qu’ils ne se reverraient jamais. Où que soit sa mère, si seulement il restait quelque chose d’elle, ce qui les séparait tous les deux était trop vaste et trop infranchissable, et en quelque sorte, si elle-même parvenait à ne pas s’auto-envoyer en enfer à sa mort, ce qui n’était pas tout à fait gagné, Zee savait que le même destin les attendait, John et elle. Parce qu’en ce qui le concernait, il n’y avait aucun doute qu’il suivrait les traces de son propre père en enfer. Elle écouta donc la dispense de sagesse paternelle – il n’y en avait pas beaucoup des gens qui avaient la chance plus ou moins relative de se faire sermonner par leur père même après la mort. Et bien sûr, ce furent des paroles d’inquiétude qui franchirent ses lèvres. Elle rendit son regard à John. En quelque sorte, ce dernier était pour elle une source d’inquiétude permanente. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, que ce soit pour lui ou à cause de lui, elle s’inquiétait sans cesse. Et il semblait qu’elle-même représentait la même chose pour son propre père. Était-ce donc à cause d’elle qui ne trouvait pas la paix ? Pendant une seconde, elle eut dix ans à nouveau, puis se secoua. Plus encore après ces dernières années, elle ne pouvait plus se cacher derrière une immaturité qui avait été bien pratique pour échouer dans tout ce qu’elle avait tenté d’entreprendre – y compris sa relation avec John.

Elle s’envola et lévita doucement au-dessus de l’eau jusqu’à son père. Elle put sentir sa présence tangible avant même de se réfugier dans les bras qu’il lui tendit. N’était-ce pas extraordinaire, la magie, ou la chance, ou la nature, ou l’ordre bizarre des choses de ce monde ? Elle avait la chance de pouvoir serrer son père dans ses bras même après sa mort. « Tout ira bien, papa. John en sait autant sur la pourriture humaine que sur les démons. » Si, si, c’était un compliment. « Mais c’est pour toi que je m’inquiète. » Zee sourit contre lui. Ah bon ? Il avait dit « vous ». Son avertissement s’adressait à tous les deux. Elle le sentit soupirer. « Ce n’est pas tant pour lui que je m’inquiète que pour les problèmes qu’il va t’apporter. » Elle s’écarta d’un pas sur l’eau pour lui lancer son plus intense regard moralisateur. « J’ai appris que le plus dur n’est pas de toucher le fond mais d’en sortir. Et cette leçon-là, c’est de lui que la tiens. » Zatara regarda John comme si ce n’était pas du tout ce qu’il aurait voulu entendre et Zee se rendait bien compte qu’il n’avait pas tort. Tous les pères voulaient entendre que leur fille avait appris à remplir une déclaration d’impôts ou à changer un pneu crevé du monospace grâce à leur mari plutôt qu’à s’extraire de ténèbres psychologiques infâmes par des acrobaties morales discutables, mais les choses étaient ainsi et il ne pouvait pas y faire grand-chose – il était mort. Malgré tout, elle ne supportait pas l’idée qu’il ne soit pas en paix à cause d’elle. Qu’il ne soit pas en paix à cause de John, oh well, elle ne pouvait rien y faire. Elle le serra à nouveau contre elle, plus fort. « Je vais bien. Mieux que bien. Je sais qu’on va au-devant de déceptions et de prises de conscience douloureuses, enfin surtout moi. Mais c’est justement pour ça qu’il est l’homme parfait pour être à mes côtés. Même si je n’oublie jamais tes enseignements, papa, tu le sais. Il est mon arme, et tu es mon bouclier. Je vous aime tous les deux. »

Un nouveau grognement, un peu moins colérique, se fit entendre, et elle le sentit perdre de sa substance et passer à travers elle pour réduire la distance entre eux et John. Elle le suivit, avec un peu moins d’angoisse que deux minutes plus tôt. Zatara fixa John d’un air entendu, quoi que ça signifie en l’occurrence. « Il y a une place spécialement dédiée à un certain homme en enfer. Ne laissez pas cet homme s’approcher de ma fille tant qu’il est en vie. » Zee savait qu’il était inutile qu’elle lui demande de développer sa pensée. Ces paroles-là, qu’elle l’accepte ou non, elles étaient pour John. Quoique sous-entende ce « tant qu’il est en vie » – quoi, est-ce que Zatara comptait s’occuper de son cas une fois que le « certain homme » serait en enfer ? Pfff, les hommes… Et de qui parlait-on exactement ? Est-ce que c’était elle qui était devenue un ectoplasme ? Des fois, de très rares fois, elle se faisait cette réflexion : son père et John se ressemblaient, ils partageaient certains croisements cosmiques de leurs personnalités. « Ne le menace pas comme ça, papa… » Autant prêcher dans le désert. « Bien sûr que c'est une menace. » Et voilà. Et ce n’était pas parce qu’il était mort que c’était une menace en l’air. Elle reprit la main de John et leva les yeux vers lui. « Pas de bagarre. Vous aurez tout le temps pour ça un jour. » Il y avait des choses comme ça qui auraient pu, qui auraient être drôles si elles n’avaient pas été aussi tragiques. Elle voulait alléger l’atmosphère, mais elle n’était pas sûre qu’elle y soit arrivée ainsi. Même si de toute façon, elle était sûre que d’eux trois, il n’y avait qu’elle qui se torturait l’esprit avec cette histoire d’aller-simple de John en enfer à sa mort. Encore une fois : ugh, les hommes. Enfin, ces hommes-là. Et voilà, elle finit par sourire malgré la gravité absurde du moment. Sincèrement, elle n’aurait pas échangé sa vie en cette seconde contre quoi que soit. Elle les aimait tant tous les deux, après tout.

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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptyMar 8 Juin - 3:00


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Il y devrait sûrement y avoir quelque chose de surréaliste, dans cette rencontre impromptue ; mais quand le surréaliste se mêle aussi aisément au quotidien, qu’est-ce qui compte encore comme réaliste et ce qui ne l’est pas ? La mort n’est jamais une fin définitive pour les gens comme eux, pour Zatara peut-être encore moins que les autres. C’était peut-être même pour ça qu’elle était aussi terrifiante. Les mains enfoncées dans les poches de son imperméable, clope nerveusement accrochée au bec, John observe, de loin, la touchante réunion père-fille, trop éloigné pour attraper chaque mot de leur échange, assez proche pour vaguement comprendre que c’est entre autre de lui que ça discute, à grands renforts de froncements de sourcils paternels et tentation de réassurance de la fille. Est-ce que John peut vraiment l’en blâmer, le vieux père, hein ? C’est de sa faute s’il n’est plus qu’un ectoplasme, assez tenace pour voyager entre enfer et monde des vivants quand la fantaisie lui prend, visiblement – sa faute aussi s’il brûle en enfer en compagnie des pires crapules que l’humanité ait jamais eu le bonheur de produire, des démons les plus cruels jamais nés des abysses, et des pauvres hères les plus malchanceux qui étaient tombés du mauvais côté de la barrière. Typiquement, Zatara lui-même. Est-ce que c’aurait été plus facile, s’il avait disparu pour de bon, après sa mort ? Si ni lui ni Zatanna ne l’avaient plus jamais revu, si la mort avait vraiment marqué un point final à son existence, plutôt que le début d’une longue hantise ? Ni pour elle, ni pour lui, la mort d’un proche ne signifiait ne plus les compter dans leur quotidien. Parfois, ça avait ses avantages. D’autres fois – le plus souvent – ça lui donnait envie de plonger la tête la première dans une bouteille et n’en jamais ressortir. Les yeux de John se reportèrent à nouveau sur le père et la fille. Est-ce que ce sera pareil, pour son père à lui ? Thomas Constantine passera-t-il son éternité de tourment à agoniser dans les flammes de l’inferno en prenant de temps en temps le temps de passer de l’autre côté et rappeler à son fils ce qui l’attend, dans cette vie et la suivante ? Avec nettement moins de bienveillance que Zatara, ça, il n’en doute pas une seule seconde. John tire sur sa cigarette, exhale sa fumée dans l’air. Allons, stop. Inutile de penser à ces futures réjouissances maintenant. Que Thomas Constantine profite un peu de son séjour chez Lucifer, avant de revenir hanter son fils chez les vivants.

Sentant une présence hostile s’approcher, John est tiré de ses pensées, échine raidie par la soudaine proximité de ce fichu ectoplasme moustachu qui se ferait sans doute un plaisir de lui tirer les oreilles si ce n’était pas de l’énergie gaspillée pour rien – et lui retourne son regard inquisiteur et peu amène. Peu amène, mais entendu. Un éclair de surprise passe dans les yeux de John, qui ne s’était pas attendu à ce que le vieux Zatara ne le sollicite de sitôt, encore moins pour lui confier la protection de sa fille ; mais la surprise laisse rapidement la place à la compréhension, et, jamais homme à laisser passer une occasion de se redonner contenance, John tira une bouffée de nicotine de sa cigarette et la souffla, aimablement, au visage de ce cher fantôme. Qui ne sent de toute façon rien. « Oui oui oui, je sais. C’est marrant cette manière que t’as de sortir de ton trou et de me solliciter quand d’un seul coup les scrupules peuvent passer au placard, hein ? » John ignore le regard chargé de dagues que Zatana darde sur lui. C’est vrai qu’ils se ressemblent au moins sur ce point, pas vrai ? Le grand Zatara a beau être un modèle et un monument dans le monde de la magie, il n’a jamais été le dernier à se salir les mains quand la situation l’exigeait – en particulier quand il s’agit de protéger sa précieuse fille. Peut-être que John a juste l’honnêteté d’assumer cette approche alors que ce brave Zatara a réussi à convaincre tout le monde qu’il a encore des principes et des scrupules. Enfin, avait. Une main se glisse dans la sienne, et John se désintéresse de son bourreau pour regarder sa princesse, évidemment exaspérée par leurs échanges de basse-cour et menaces joyeusement échangées comme d’autres échangent une poignée de main. « Tu noteras que c’est lui qui a commencé. » A-t-il l’audace de préciser, passant délibérément outre la noirceur indiscutable de ce charmant échange. Oui il finirait en enfer, lui aussi. Oui, Zatara aurait alors toute latitude pour faire de son éternité de tourments une éternité de tourments bien pire encore que prévu. Autant en rire qu’en pleurer tout de suite, pas vrai ?

« Tu sais ce qu’on dit, princesse, faudrait pas que les bonnes habitudes se perdent. Une visite de ton père sans menaces, c’est ça qui aurait été louche. » Et que John n’en rajoute pas encore une couche par-dessus, ça aussi, c’aurait été louche ; c’est donc à cœur joie qu’il s’en donne, lâchant la main de Zee pour glisser son bras autour de sa taille et l’attirer contre son flanc, un petit sourire chenapan accroché aux lèvres. Les yeux plissés de Zatara et sa moue désapprobatrice lui arracheraient presque un rire moqueur, s’il n’était pas persuadé de finir au fond de la baie s’il se laissait aller à ce niveau d’insolence. Soit. Trêve, armistice, en attendant les prochaines retrouvailles en bonne et due forme. Dans ce monde ou dans l’autre. Finalement, l’ectoplasme oscille, comme la flamme d’une bougie à l’agonie, et Zatara se tourne à nouveau vers la prunelle de ses yeux. « Mon temps est écoulé. Au revoir, ma petite fille – prends soin de toi. » Un visage pris entre les mains paternelles, un baiser, ou simulacre de baiser sur le front ; John se tenant sagement au silence pendant ce bref échange. Et, comme il était venu, Zatara disparu du monde des vivants. « Toujours aussi sympathique, ton daron. » commente-t-il en coinçant à nouveau sa cigarette entre ses lèvres ; avec, pour une fois, une voix pratiquement dénuée de moquerie. D’un pirouette, il la fait pivoter pour l’avoir face à lui, ses bras noués autour de sa taille dans une puérile tentative de la garder prisonnière ; ses yeux fouillant les siens, leur bleu qu’il connaît par cœur, chaque recoin et des très légères pattes d’oies que ses sourires ont imprimées aux coins de ses yeux, à la recherche d’une confirmation que, il l’espère, tout va bien. « Je m’attendais pas à le voir sortir de nulle part comme ça. Ca faisait combien de temps qu’il ne t’était pas apparu ? » Les fantômes, ça va et ça vient dans leur hantise, mais ça prend toujours les vivants de court. Surtout ceux qui ont, ou pensent avoir quelque chose à se reprocher dans leur trépas. Est-ce qu’elle s’en veut toujours, elle, ou est-ce qu’elle a vraiment, complètement réussi à se débarrasser des résidus de culpabilité qui n’avait jamais été la sienne ? Qu’est-ce que ça lui fait, à elle, de revoir son père ? Autant de questions, surtout la dernière, qui se pressent contre son crâne, cherchent à forcer le chemin de la sortie, à être formulées à voix haute – et toutes, il les étouffe, les unes après les autres. Plus tard. « Il a pas complètement tort, ceci dit. Les choses vont se gâter avec ces excités du bulbe. Non pas que tu sois très en danger, avec ce dont tu es capable, mais l’ambiance risque quand même de craindre un peu. » Les incidents se multiplieront. Les victimes aussi. Peut-être devraient-ils invoquer une réunion à l’Oblivion Bar, après tout. Juste pour couvrir leurs arrières. « Maintenant que je suis revenu, qu’est-ce que tu dirais de revenir à la Maison du Mystère ? Sans pression hein, si t’as tes représentations… » Et puis, elle sait très bien se défendre d’elle-même. Si John avait une once d’honnêteté dans le système, sans doute avouerait-il que c’est lui, qui aimerait renouer avec sa compagnie, avec elle, dans cette maison refuge qu’il vient lui aussi tout juste de retrouver. Heureusement, elle le connaît assez pour lire ses suppliques de gamin capricieux et pot-de-colle à travers ses faux-semblants, pas vrai ? « La porte t’est grande ouverte quand tu auras l’envie d’y poser tes bagages quelques temps. »


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Zatanna Zatara


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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptyVen 25 Juin - 20:24

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Qu’aurait-il fallu qu’elle fasse pour rassurer son père, qu’elle se trouve un banquier ou un directeur d’entreprise, du genre à toujours boutonner le dernier bouton de sa chemise, à rentrer tard tous les soirs après une dure journée de labeur, un type ennuyeux mais inoffensif ? Quelqu’un qui n’était pas de son monde, aux côtés de qui elle aurait dépéri, pour qui elle se serait forcée à être moins elle-même, moins brillante, moins puissante, moins effrayante, aussi, bref, moins qu’elle-même ? Elle y avait pensé, évidemment. Après sa rupture avec John, alors qu’elle faisait encore le deuil de son père et qu’elle pensait aux dernières années qu’elle avait vécues comme les pires erreurs de sa vie. Même si Zatara n’était plus là, elle avait essayé de vivre comme il aurait voulu qu’elle vive. Elle finissait toujours par parler de choses trop étranges, ou par utiliser sa magie de manière trop visible, ou par se moquer de façon un peu trop piquante, et elle avait fini par reconnaître les signes – le malaise qui s’installait en quelques heures seulement, les regards fuyants, les coups d’œil jetés sur la montre… Elle avait fini par s’isoler et se replier sur elle-même et il avait fallu une invasion extraterrestre pour la faire sortir de cet état de « normalité » qu’elle pensait être ce que son père voulait et pour croiser des gens extraordinaires qui l’avait poussée à trouver des alliés et, ultimement, une nouvelle famille. Alors oui, John et son père ne s’appréciaient pas, mais elle pouvait décider que c’était leur problème, et pas le sien. Elle, elle les aimait tous les deux, et elle savait qu’ils l’aimaient, elle. Et oui, John était en quelque sorte responsable de la mort de Zatara. Mais avec lui, elle n’avait jamais ressenti le besoin d’être moins que ce qu’elle était. Il n’avait jamais eu peur d’elle, n’avait jamais attendu d’elle qu’elle fasse montre de moins de force ou de puissance que lui. C’était même l’inverse, ce qui était un autre genre de problème, mais bref. Forces et faiblesses, il acceptait tout, sans que cela ne semble le déranger. C’était ça plus que n’importe quoi d’autre que Zatara aurait dû vouloir pour elle et cela la peinait qu’il s’y refuse mais elle savait qu’il avait des circonstances atténuantes. En premier lieu, celle d’avoir perdu la vie à l’occasion d’un plan établi par John. Mais elle avait bel et bien fui le domicile paternel pour se jeter dans les bras de Nick, pour commencer. Elle avait plus d’une fois commis des erreurs contre lesquelles il l’avait pourtant avertie plus d’une fois. Elle était allée à l’encontre des enseignements qu’il lui avait prodigués. Bref, Zatara n’avait pas toujours tort. Peut-être même qu’il n’avait pas tort de s’inquiéter à cause de John. Mais il ne pouvait rien y faire et Zee ne comptait pas lui rendre la vie – enfin, la mort – plus facile sur ce point très spécifique.

Elle souffrait juste un peu de savoir qu’il s’inquiétait. Et elle s’inquiétait plus pour son père que pour John. Il n’y avait qu’à le voir qui ne sourcillait même pas face au plus grand magicien de monde – mort, encore une fois, certes, mais tout de même. D’une certaine manière, ce serait un genre de huitième cercle des enfers pour eux deux quand ils se retrouveraient dans la même cellule infernale à ne jamais être d’accord sur rien. Elle retint son souffle quand son père annonça qu’il devait partir et leva bêtement les mains pour les poser sur les siennes quand il l’embrassa sur le front ; elle ne sentit rien en vérité et ce fut cela qui l’attrista plus que n’importe quoi d’autre. Elle ressentait toujours une joie presque déplacée quand elle revoyait son père après sa mort, mais à quel prix quand ensuite il fallait à nouveau se dire adieu ? Il ne faisait que lui donner envie de le revoir à nouveau sans être certaine qu’il réussirait encore à franchir le voile qui les séparait. Dès qu’il disparut, elle se jeta dans les bras de John comme une gamine et essuya ses larmes sur sa chemise avant de laisser échapper un grognement. La dernière fois… La dernière fois… « C’était en enfer, annonça-t-elle d’une voix étouffée. Quand on est venues te chercher avec Rosie. » C’était grâce à lui qu’elle avait réussi à arracher Rosie et John à leurs terreurs paralysantes. Elle se décolla de lui avec soupir. « Je n’ai pas envie de me battre contre des humains. Je n’ai pas envie de me servir de la magie contre eux. C’est un problème qui devrait se régler de manière humaine. » Elle n’irait pas tendre l’autre joue, mais enfin quand même, elle ne pouvait pas non plus leur faire tomber des éclairs dessus ou les enterrer vivants, ou encore les transformer en grenouilles… Urgh, elle détestait vraiment cette ambiance, c’était presque plus insupportable qu’une bonne vieille menace intergalactique.

Elle jeta un regard en coin à John, retrouvant le sourire. « J’ai envie d’y retourner. Ça m’a manqué de ne pas y être, et mes lapins s’amusent comme des petits fous chez toi. » Elle se remit en marche sur la digue, en direction de la ville, laissant les eaux sombres derrière eux, passant machinalement le bras de John autour de ses épaules. « Mais si on y va, ce n’est pas pour nous cacher, n’est-ce pas ? » C’était moins une question qu’une affirmation. Même si cela lui fit automatiquement penser à tous ceux qu’elle avait rentrés dans cette forêt humide d’Écosse. Ces derniers temps, c’était ce genre de souvenirs-là qui l’assaillaient, à parts égales avec ceux que Nebiros lui avait laissé en héritage. Ce n’était pas désagréable. « Et puis j’ai trouvé un livre intéressant sur les anciens Homo magi la dernière fois dans une des bibliothèques, je n’ai pas encore eu le temps de le lire mais il y a tout un passage sur leur exil dans plusieurs dimensions. Et j’ai promis à Orchid de l’aider à réparer la fontaine qui fuit de partout. » Et même qu’elle avait sa propre brosse à dents dans la salle de bains à côté de celle de John, et tout ça. Elle lui adressa un sourire malicieux puis la réalité la rattrapa. « Et toi, qu’est-ce que tu comptes faire ? Tu vas rester dans le coin quelque temps où tu dois encore régler des choses vis-à-vis de ton père ? Tu sais que tu peux prendre tout le temps dont tu as besoin. » Elle balaya du regard la rue animée dans laquelle ils s’étaient engagés. Des gens ordinaires, qui soudain s’étaient transformés en autant d’ennemis potentiels. Quelle pénible époque. « Je parie que tu l’avais vu venir. Ces histoires de Peuple et cette façon qu’on les humains de nous décevoir par leur bêtise… » Eh bien, il était anglais, après tout. Même si en la matière, être américaine n’était pas mieux – ni pire. Les humains, quoi.

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Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptyMar 12 Oct - 2:44


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Un problème qui devrait se régler de manière humaine. Là-dessus, il n’aurait pas pu être plus d’accord avec elle. Les problèmes magiques requièrent des solutions magiques – et encore, n’a-t-il pas fait son pain de résolutions plus humaines que nature pour savamment éviter l’ardoise salée que la magie invite inévitablement ? – et les problèmes humains requièrent des solutions humaines. Dans la théorie, c’est aussi simple que ça. Dans la pratique, ils se doutent bien tous les deux qu’à la première opportunité, il sûrement humain, trop humain, justement, de vouloir chercher la solution de facilité. Une marée humaine de terroristes anonymes s’élève sous le nom unifié de Peuple, et c’est automatiquement vers le gang de capes et collants qu’on se tourne, est-il prêt à parier. Quel bonheur, songe-t-il, de ne pas faire partie de ce monde-là. Not my scene. Et quel bonheur, et soulagement, de constater que Zatanna est lui sont, pour une fois, exactement sur la même longueur d’ondes. Bizarrement, ça l’étonne beaucoup moins que ça n’aurait dû. Quand on roule sa bosse depuis aussi longtemps qu’elle, forcément, une certaine lassitude s’installe ; une certaine prudence, aussi. Elle aussi, elle ne connaît que trop bien le prix qui accompagne les entreprises dans lesquelles ils s’aventurent d’habitude. Le regard de John s’attarde sur elle pendant un temps, se demandant si ça lui coûtait, de se déclarer hors jeu pour cette fois, ou si, vraiment, elle choisissait de passer son tour avec une touche de soulagement et un haussement d’épaules. C’est frustrant, hein, parfois, de rester sur la touche. Surtout quand on se sait visé, dans le collimateur de ces fous furieux ; même lui, ça le démangeait, quand il entendait les horreurs qu’ils pouvaient bien déblatérer à longueur de journées, ces zozos-là. Alors Zee, toujours prête à voler au secours de la veuve et de l’orphelin… Un sourire vient gracier ses lèvres alors qu’elle s’empare d’autorité de son bras pour le passer autour de ses épaules. « Nous, fuir ? Pas notre genre. Mais non, pour cette fois, je pense que t’as parfaitement raison. C’est pas notre combat, et c’est mieux comme ça. » Et si en plus ça faisait des lapins et des magiciennes heureux, alors là, c’était vraiment le comble de l’euphorie. « Ooh je me souviens de ce bouquin. Pourquoi celui-là en particulier ? » Une part de lui se demande si elle poursuit encore la piste de sa mère – la quête de ses origines maternelles, aussi nébuleuses que bourrées de légendes. En voilà une, de cause qui valait la peine de s’y dévouer, ça, c’était certain.

Aaaah réalité, réalité, si elle pouvait rester au placard celle-là, de temps en temps. Quelle pénible époque, comme elle dit. Les foules hostiles, ça, il connaît bien – les démons, les vrais, les menaces occultes, tout ce que le revers du monde a de plus laid et de plus terrifiant à offrir, tout ce que l’humanité a de plus dégueulasse et honteux à se balancer à la tronche, c’est bon, il connaît par cœur. Mais ce qui est arrivé à son père ? La froideur clinique de l’assassinat, les tréfonds les plus rationnellement humains desquels tirer la violence ? Ca c’était nouveau. Et terrifiant, tout à la fois. « Je peux pas me permettre de prendre mon temps. » répond-il avec un soupir résigné, resserrant un peu plus son emprise sur les épaules de sa princesse qui parle à l’envers. « Mon pauvre vieux père est l’une des dernières victimes en date d’un fou furieux que la presse britannique a surnommé le Family Man. Un tueur en série qui sévit en Angleterre depuis quelques mois déjà. » Super réjouissant, comme sujet de discussion, hein. Et bizarrement dissonant aussi – ce genre de truc, c’est plutôt du ressort de Batman, d’habitude. Pas le leur. La crasse humaine, ça les connaît, mais… différent. Manifestée à travers tout un tas de saletés surnaturelles qui ont au moins le mérite de prendre le contrôle, de servir d’intermédiaire, tant et si bien qu’au final, ils n’ont pas tellement à l’affronter directement. Parfois, même John en vient à plaindre Batman et ses semblables humains, trop humains. Mais peut-être qu’inversement, Batman et ses semblables les plaignaient eux, qui avaient à gérer la version sublimée et extrême de tout ce que le monde pouvait compter de plus terrifiant et viscéral. John retient un soupir – philosopher, une façon comme une autre d’éviter de pense d’un peu trop près à tout ce merdier, pas vrai ? « Le Peuple et leurs lubies vont devoir attendre, ou quelqu’un d’autre va avoir besoin d’intervenir. Celle-là, je botte en touche. Mes affaires de famille ont priorité. » Qu’il confirme sans l’ombre d’une hésitation – et au fond, et même pas si au fond, il sait déjà que Zee comprend sa décision. Voire même, l’approuve sans hésitation non plus. Elle aussi, elle sait ce que c’est, une famille qui lui file entre les doigts sans parvenir à la retenir – sans doute même qu’elle le sait mieux que lui.

Et c’est bien parce qu’elle le sait mieux que lui, qu’il décide qu’il est temps de lui partager ses plans (toujours foireux, jamais sans audace) pour remédier au problème. Une douce lumière de début de coucher de soleil baignant les rues de San Francisco, John laisse son bras glisser des épaules de Zee à sa taille, puis glisse sa main dans la sienne pour l’entraîner vers la plage, que les touristes commencent à déserter pour aller dîner. John Constantine déteste toujours autant le sable – mais en bonne compagnie, à la lueur de la nostalgie de Sumatra, il en devient à peu près supportable. « J’ai peut-être un plan pour l’arrêter avant qu’il ne s’en prenne à une autre famille – ou à la mienne. » Ses doigts se resserrent délicatement autour de ceux de sa princesse gothique, sentant ses yeux d’aiguemarine sur lui. « C’est un peu dingo comme plan, mais pas le choix. On n’a pas affaire à nos ennemis habituels, il faut bien changer d’arsenal. Et pour ce coup-là, je pense que je vais avoir besoin de tes contacts. Plus particulièrement, que tu en touches deux mots à quelqu’un dans la bat-family. N’importe qui fera l’affaire… mais j’ai besoin de faire un séjour à Arkham. » Oh, qu’elle n’allait pas l’aimer, ce plan ; croisant déjà un regard qu’il devine désapprobateur, John se hâte de rectifier le tir : « Pas pour longtemps ! Mais j’ai besoin que le Family Man me pense hors course. Le type est redoutablement malin, et terriblement orgueilleux : il en profitera pour tenter d’agir et me porte le coup de grâce en s’en prenant à Gemma, Cheryl, ou Chas. Mieux, il est pas impossible qu’il infiltre Arkham pour contempler son œuvre. Dans le premier cas, ils seront tous les trois sous protection magique, et je n’aurais plus qu’à sortir pour le cueillir tout frais. Dans le second cas, je saurai même à quoi il ressemble avant que qui que ce soit ne soit en danger. » Venant de la bouche de n’importe qui d’autre, le plan serait complètement foireux. Venant d’eux, de gens comme eux, avec leurs ressources ? S’échapper d’Arkham Asylum, tendre un piège à un bête humain, il n’y avait sûrement rien de plus facile. Pour une fois, la victoire était garantie. Le tout était de s’assurer qu’elle serait propre, la victoire. Délicatement, John porte ses mains au visage de Zee, encadre le joli ovale entre ses doigts ; un jour, promis, il arrêtera de lui demander des faveurs. Mais celle-là, quand même, elle est un peu particulière. « Je demanderai à Boston de garder un œil sur Chas et les filles, mais j’aurais besoin de toi pour tout mettre en place – y compris pour avoir un raccourci lorsqu’il sera l’heure de lui mettre la main au collet, à ce fou furieux. T’en dis quoi ? Tu voudrais bien rendosser le costume d’héroïne pour m’aider à débarrasser le monde d’un dingue tout ce qu’il y a de plus humain, pour une fois ? » Malgré la colère bouillonnante qui ronronne encore, quelque part tout au fond de sa poitrine, John s’autorise un demi-sourire. « Ca nous changerait. »

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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptySam 30 Oct - 18:36

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« Son auteur prétend avoir connu des descendants d’Arion, alors même si ce bouquin ne peut pas avoir écrit il y a plus de trois ou quatre cents ans, je me dis que peut-être, je trouverai des traces de sa famille », répondit-elle, ignorant à dessin son premier commentaire. Elle savait que ça lui plairait, à John, qu’elle pose telles limites au problème du Peuple. Il ne se sentait que rarement concerné par les problèmes des hommes et probablement que celui-ci ne l’intéressait pas beaucoup non plus, puisque ça ne changerait pas sa vie de toute façon. Et elle, cela faisait depuis cette horrible grotte glaciale qu’elle avait cessé de vouloir l’obliger à se mêler de toutes les menaces contre l’humanité. On avait vu ce que ça donnait quand il le faisait. Bien sûr elle préférait que ça vienne de sa propre initiative, puisqu’elle savait, elle, qu’il était quelqu’un de relativement bien. Mais d’eux deux, elle semblait être la seule à le savoir – d’eux deux, et même d’eux tous, les êtres humains. Elle ne dit rien alors, ne dit pas que, plus que lui probablement, elle se considérait aussi humaine que n’importe quel membre du Peuple, et que si elle comptait sur la police et surtout la justice humaines pour s’occuper du cas de ces cinglés, elle se considérait aussi comme étant une part du problème, voire de la solution. Peut-être qu’ils récoltaient ce qu’ils avaient semé. Elle savait bien, et John aussi, que le héros ordinaire ne pouvait pas sauver tout le monde. Et que cela créait forcément des frustrations. Y avait-il seulement une solution à ce problème, elle en doutait. En tout cas, elle avait cessé d’essayer de la chercher, cette solution, parce que ça la rendait malade. Mais, au-delà des terroristes intolérants et violents, elle pouvait imaginer un part de la population simplement effrayée, épuisée aussi par toutes les menaces auxquelles ils avaient dû tous faire face ces dernières années. On voulait de coupables, dans ces moments-là. Et c’était facile d’accuser ceux qu’on considérait comme plus forts que soi. Parmi tous ces gens qui se laissaient attirer par les sirènes du Peuple, il y avait forcément des traumatisés, des victimes, des personnes tout simplement terrifiées par un peu de magie… et elle voulait leur en vouloir, mais elle n’y arrivait pas. En revanche, oui, elle en avait un peu peur, parce qu’elle savait comment pouvaient être les foules, et à quelles extrémités elles pouvaient arriver, dans un accès de rage aveugle.

Mais elle ne dit rien, et leva le visage vers John en pendant à sa mère, une étrange association d’idées, antinomique au possible – John ne l’avait jamais connue, même elle l’avait à peine connue, mais des fois elle jouait au jeu des « et si » : « Et si maman avait vécu assez longtemps pour connaître John ? » Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était plus posé cette question. Elle esquissa une grimace en apprenant qu’un tueur en série avait été surnommé Family Man, tu parles d’une ironie. Je suis désolée, John. Une pensée juste, pour ne pas casser ce moment entre eux, mais qui, elle le savait, effleura malgré tout John. C’était une chose de perdre son père, et c’en était une autre de le perdre parce qu’il s’était fait assassiner. Un genre de violence qui dépassait Zee, même après tout ce temps, même après cette toute cette vie déjà vécue. Et puis, une autre pensée, plus sombre, plus déterminée, aussi. Bien. En vérité, le Peuple aurait dû être la dernière des priorités de tout le monde. Ou du moins, il n’était pas question de ne pas vivre normalement à cause de ces fous, et surtout, de ne pas faire ce qu’ils faisaient de mieux : sauver des gens, mettre des tueurs hors d’état de nuire. Le choix de John était aussi naturel que celui de Superman qui aurait eu besoin de dire à voix haute que ce n’était pas à cause du Peuple qu’il allait arrêter de détourner des météorites fonçant sur la Terre. Et de toute façon, qu’auraient-ils bien pu faire ? C’était, encore et toujours, aux hommes de neutraliser ce qu’eux-mêmes avaient créé, et cela se ferait à tous les niveaux de la société et par le biais de tous les médias et vecteurs humains possibles et imaginables, de la salle de classe aux cercles de paroles ou elle ne savait pas quoi. Et puis, cela aussi elle ne le dit pas, mais cela la touchait que John prononce de telles paroles. Sa famille d’abord. Sa famille. Elle savait qu’il n’était pas seul, mais lui se voyait souvent très seul, qu’il y croit, ou qu’il se l’impose pour des raisons qui lui appartenaient et qui lui facilitaient la vie, bonnes ou mauvaises. Mais pas cette fois. Elle déposa un baiser sur le dos de sa main pour manifester son soutien.

Et puis, elle laissa échapper un petit rire silencieux, parce qu’il venait de dire qu’il avait un plan, et même, un plan un peu fou, et si ça ce n’était pas le signe que la Terre continuait de tourner dans le bon sens… Puis elle cessa de rire d’un coup et fronça les sourcils, sa bouche s’arrondissant déjà pour émettre une objection, mais il ne se laissa pas avoir et elle dut patienter avant de protester. « Je ne sais pas quoi en penser. J’apprécie que pour une fois, tu veuilles la jouer en équipe, mais Arkham, John ? Tu sais comment c’est, là-dedans. Ce monstre n’aura même pas besoin de venir t’y chercher pour qu’il t’arrive malheur. Comment est-ce que tu comptes survivre là-dedans plus d’une journée ? » Cela avait beau s’appeler « asile », personne n’était dupe sur ce à quoi servait Arkham. Oh, dans le tas, il y avait bien quelques pauvres âmes perdues, elle se rappelait comment à une ou deux occasions, elle avait trouvé enfant un type caché dans les buissons de son jardon donnant directement sur le fleuve et, en face, l’île abritant Arkham. Elle se rappelait la fermeté avec laquelle son père livrait le fuyard à la police et comment alors elle lui en voulait toujours, le trouvant sans cœur. Mais Arkham, ce n’était rien moins qu’une prison pour les criminels les plus ingérables de la ville, et même souvent du pays. Et John voulait aller s’enfermer de lui-même là-dedans. Non, c’était de la folie, et tandis qu’une partie d’elle réfléchissait déjà à qui elle pourrait demander ce service, et à la façon dont elle pourrait aménager des voies de sortie à John pour lui permettre de mener son plan à bien, l’autre partie refusait d’accepter. Elle l’observa d’un œil un peu mauvais alors qu’il l’obligeait à le regarder, et surtout, ne lui laissait quasiment pas le choix. Parce que bien sûr, que, qu’elle aide ou pas, il allait le faire.

« Je sais exactement qui peut te faire rentrer à Arkham avec un faux dossier, un faux crime sur le dos et un faux numéro de prisonnier. Et qui peut même diffuser l’information pour qu’elle parvienne aux oreilles de ton type. Et tu sais très bien que ce ne sont pas quatre murs et quelques gardes surentraînés qui m’empêcheront de te trouver là-dedans. » Donc, en gros, l’affaire était pliée. La seule chose qui l’empêchait d’accepter son plan tout de suite c’était qu’il était effectivement fou, et il le savait, mais elle avait besoin qu’il sache qu’elle le savait aussi – même si ça aussi, il le savait. En fait, rien qu’en le lui disant, il lui forçait la main, mais en même temps, il n’était pas question qu’il fasse ça sans son aide… Bref, elle soupira de frustration. « Je vais t’aider parce que j’ai peur pour toi et qu'il n'est pas question qu'il s'en prenne à ta famille. Je ne doute pas une seule seconde que tu feras ce que tu dois faire si tu mets la main sur ce Family Man, je te fais confiance. » Elle, elle préférait se concentrer sur comment faire en sorte que John ressorte en vie de ce plan. Il saurait faire en sorte de protéger Cheryl, Gemma et Chas, sans compter Boston. Quant à elle, elle réfléchissait déjà à comment faire en sorte que John ne soit pas complètement livré aux bêtes d’Arkham. Elle recula d’un pas pour se dégager de son étreinte et le défia du regard. « Comment est-ce que tu comptes survivre là-dedans ? Je t’écoute. » Une chose était sûre, elle ne demanderait pas son aide à Bruce. Elle était sûre que la seule idée de John enfermé à Arkham ferait fleurir sur ses lèvres un léger sourire de contentement.

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Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptyMar 21 Déc - 0:10


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Oui, bon, okay. Dit comme ça, peut-être que son plan pouvait paraître complètement fou et insensé, carrément pas prudent, et franchement suicidaire, du genre qu’on mentionne entre deux pintes après l’énième verre de trop, comme une mauvaise idée à laquelle personne n’accordera jamais de crédit : ‘hé, et si on s’infiltrait à Arkham ?? Ce serait marrant, nan ?’. Excepté qu’évidemment, il est très sérieux, et que du coup, ça n’est pas marrant du tout. Et que ça n’est pas du point de détail. Il avait promis, il n’y a pas si longtemps que ça, de se tenir à peu près à carreau et d’arrêter de tenter le diable (figurativement et littéralement). Mais les rouages dans son cerveau ne peuvent s’empêcher de tourner à toute allure, poussés par l’urgence, de couper au plus court, au plus efficace, et par conséquent, au plus dangereux. C’est plus fort que lui. Force de l’habitude, force de l’urgence, qu’importe, le résultat est le même. John Constantine reprend les combines, et c’est Zatanna, une fois de plus, qui se retrouve obligée d’endosser le rôle ingrat de celle qui doit lui demander s’il a bien réfléchi à ce dans quoi il s’embarque. Mais, si autrefois il se serait contenté d’un sourire insouciant et inconscient, d’un haussement d’épaules, et de quelques paroles rassurantes pas rassurantes du tout, cette fois, il sait bien qu’il doit faire mieux. Elle a raison, après tout. Arkham n’est peut-être pas l’Enfer, mais pour certains, c’en est pas loin – et ça n’est pas parce que tous les démons de la planète n’y ont pas leurs quartiers que ça en fait une promenade de santé pour lui. Il existe des démons d’un autre genre – bien plus humain, bien plus pernicieux. Le Family Man en est la preuve vivante. Et c’est bien pour ça que John veut s’assurer de le mettre hors d’état de nuire une bonne fois pour toutes : et quel meilleur piège, pour un monstre, qu’une autre antre à monstres ? « Je sais. C’est une idée foireuse, mais toute cette situation est encore plus foireuse. Ce type n’a l’air d’obéir qu’à ses impulsions et son égo. Il cherche à humilier ses cibles en assassinant leurs proches, en les plongeant au plus profond d’un sentiment d’impuissance – tu penses qu’il résisterait à la tentation de me voir au fond du pire trou de Gotham pendant que lui aurait les mains libres de finir le travail ? » John, lui, est persuadé que non. Et s’il y a bien une chose qu’il connaît bien, c’est la tentation de céder à ses vices et à la vanité – et les erreurs fatales qui en découlent.

Et Zee s’inquiète, évidemment, et évidemment aussi, Zee répond à l’appel. Les épaules de John se détendent, malgré le pincement de culpabilité qu’il porte au cœur. C’est un peu facile de se dédouaner, quand on sait pouvoir compter sur un soutien inconditionnel, même quand elle désapprouve et soulève une multitude d’objections toutes plus sensées les unes que les autres. Mais au moins ils sont d’accord : cette idée est complètement dingue, et il ne devrait pas le faire, mais il le fera quand même. La différence, c’est que cette fois, elle l’accepte, et que lui, n’a pas tellement l’intention de se jeter dans la gueule du loup sans plus de préparation que ça. « Je n’ai pas l’intention de prendre plus de risques que nécessaire. » Qu’il affirme en gardant les yeux sur elle alors qu’elle s’éloigne – bon d’accord, elle a pas l’air contente, quand même. Understandable. Raison de plus pour assurer sur le côté mûrement réfléchi de l’affaire, Constantine. « Du moment que je peux entrer par la grande porte et que la nouvelle arrive à ses oreilles, c’est tout ce dont j’ai besoin. Je doute qu’il patiente longtemps avant de chercher à venir contempler ça de ses propres yeux. Encore moins si c’est un de ses crimes à lui, qu’on me met sur le dos. » refléchit-il à voix haute. « Une fois à l’intérieur… » Car c’est ça, la partie qui l’intéresse, elle. « J’ai survécu plusieurs années à Ravenscar, dans un état bien plus pitoyable qu’aujourd’hui. Les médecins et le personnel, je saurai les gérer. Les fous furieux en blanc et en uniforme, c’est les mêmes d’un asile à l’autre. » La pointe d’amertume sur sa langue trahit tout le bien qu’il en pense, du personnel soignant et pénitentiaire. « Quant aux patients… C’est la même chanson que partout ailleurs. Si je veux avoir la paix, va falloir que je me mette le haut de la chaîne alimentaire dans la poche. Les Mr Freeze, les Harvey Dent, et autres Scarecrow – tous aussi cinglés les uns que les autres, mais encore capables de raisonner et de marchander. J’évite le Joker, évidemment, et je montre aux autres décisionnaires du cirque que j’ai plus de valeur vivant que mort. C’est pas si différent de ce que je fais d’habitude finalement, si ? » Seulement, avec des humains, cette fois. Parfois bien plus imprévisibles qu’un Nergal ou un Etrigan.

« Je serai pas complètement tout seul. Je compte demander à Swamp Thing de garder une pousse ouverte à l’intérieur, histoire de garder un œil sur moi. Et si ça craint trop, ou que je finis ans le pétrin avant de voir le Family Man, je te fais signe pour que tu me téléportes hors de là. Promis. » Au moindre vrai risque, il dégage. Elle est nouvelle celle-là, tiens. Les yeux accrochés aux siens, John laisse échapper un soupir désolé. Une fois de plus, il l’embarque dans ses histoires impossibles, sans lui laisser le choix. Mais c’est seulement parce que lui non plus, il a l’impression de ne pas avoir le choix. Les gens qui n’ont pas le choix prennent des voies radicales pour couper au plus court et endiguer la catastrophe. Ils sont passés par là avant, tous les deux. « Dans le meilleur des cas, ce type tombe droit dans le panneau. Avec un peu de chance, il ne ressort même pas d’Arkham. Dans le pire des cas, je me volatilise avant que ça ne tourne trop au vinaigre. Je sais que c’est complètement dingue, mais je te jure que j’essaie de jouer la carte de la prudence, cette fois. » Ca aussi, c’est nouveau, de l’implorer tout en la mettant un peu devant le fait accompli – il n’y a pas si longtemps, il aurait été plus vindicatif. Mais à circonstances exceptionnelles, réactions exceptionnelles. Ils ont trop vécu, trop traversé pour qu’il puisse se permettre de se lancer dans cette nouvelle folie avec le moindre regret. « … si t’as un autre plan, honnêtement, je suis preneur. Ca m’enchante pas de te demander ça, ni d’aller m’enterrer à Arkham, plutôt que de partir prendre des vacances à Sumatra ou ailleurs avec toi pour oublier à quel point le monde part encore à la dérive. » L’admission a au moins le mérite d’être honnête ; yeux baissés, mine de chien battu résigné. La paix, ça n’est clairement pas fait pour eux. Ils le savent, mais les piqûres de rappel sont tout de même violentes. « Mais je vois pas quoi faire d’autre. J’ai tout essayé pour le pister, à part vendre mon âme. Je savais que t’apprécierais encore moins. Tous les autres moyens humains et à peu près sûrs, j’ai tenté. Ce gars est plus insaisissable que de la brume. Je vais encore tenter une dernière chose pour resserrer la piste, mais pour le coincer pour de bon, il faut que je l’attire dans un piège. Sinon, il frappera encore… » John relève les yeux, à la recherche de ceux de son inénarrable partenaire. « … ça sert à rien de te dire que ce sera la dernière fois, pas vrai ? » Parce que les ennuis les talonneront toujours de près. La différence, c’est s’ils choisissent de faire front ensemble, ou séparément, en priant de loin pour la survie de l’autre.

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MessageSujet: Re: Running before time took our dreams away || John   Running before time took our dreams away || John EmptyLun 3 Jan - 20:58

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Plus John essayait de la rassurer et plus Zee s'inquiétait, évidemment. Le portrait qu'il lui faisait de ce tueur en série ne faisait rien pour l'aider évidemment, même si, chose rare, la menace semblait simplement et horriblement humaine. Ou bien peut-être était-ce cela qui lui laissait un sentiment de malaise. Elle avait confiance en John quand il s'agissait de veiller sur lui-même. Il avait un côté auto-destructeur, évidemment, mais se faire détruire par les autres, ça non, ce n'était pas son genre. Le jour où il mourait, ce serait probablement par sa propre faute, par sa propre volonté ou ses excès, mais se laisser tuer par quelqu'un d'autre... il y avait peu de chances. Malgré tout, elle aurait préféré, quelque part, que son ennemi soit une entité magique quelconque. Elle avait le sentiment qu ça aurait été plus facile pour lui. Même s'il connaissait parfaitement les plus sombre méandres des plus dégoûtantes des âmes humaines. Il était dans son monde ici aussi, les sorciers ou les simples humains. Il s'en sortirait, sauf s'il se laissait atteindre en plein cœur par tout ce qui le fragilisait parfois. Il n'était pas sans cœur, et il n'était pas invincible, contrairement à ce que son existence semblait laisser penser. En tout cas, elle, c'était ainsi qu'elle le voyait, depuis toujours, même quand ils étaient plus jeunes. Elle avait toujours ressenti le besoin de vouloir le protéger sans jamais vraiment y arriver ni même réussir à trouver les moyens d'y arriver, parce qu'il s'en était toujours sorti par lui-même, mais à quel prix ? Et à présent, il avait affaire à quelqu'un qui s'attaquait à sa famille. Ce n'était pas rien. C'était peut-être le biais par lequel on pouvait mettre à terre John Constantine. Elle espérait que non mais elle s'inquiétait, évidemment.

Quand le mot franchit les lèvres de John, elle détourna les yeux. Ravenscar n'était pas un bon souvenir pour elle, même si ce n'était rien à côté de lui. Elle pouvait mettre ce qui s'était passé sur le compte de la jeunesse, ou de la naïveté, des attentes déçues, de sa souffrance de l'époque, qui l'avait rendue aveugle à sa souffrance à lui... Et là encore, au lieu de la rassurer, cela ne fit que l'angoisser un peu plus. Comment pouvait-il donc se servir de cet épisode de sa vie pour plaider sa cause, là, tout de suite ? Elle avait envie de le secouer par le col ; il n'y avait que lui par tirer une expérience utile de cet horrible moment. Elle laissa échapper un léger gémissement, mais de toute façon il avait pris sa décision, de toute façon il agirait, avec ou sans elle, et pour cela au moins, elle respectait sa démarche, et oui, elle serait là, cette fois, pas comme à Ravenscar, quand elle lui avait tourné le dos. « Je sais. Je m'en rends compte. Même si tu fais ça à ta façon tordue... Il n'y a rien de prudent dans ton plan, mais ça aurait pu être pire. Et ça me rassure que tu aies demandé son aide à Alec. J'ai confiance en lui pour veiller sur toi. » Et si ça, ce n'était pas une chose incroyable à dire ! Et ça ne voulait pas dire qu'elle n'avait pas confiance en John lui-même. Juste que, elle le savait, lui était capable d'oublier sa propre sécurité, alors que Swamp Thing tiendrait exactement sa parole, ni plus ni moins. Elle lança un regard défait à John, le drapeau blanc, la reddition. « Tous mes meilleurs plans impliquent que tu restes chez toi en attendant que je livre ce type à la police. Mais je sais très bien que ma façon de faire ne ferait qu'aggraver les choses en plus d'être inefficace. Je le sais bien, maintenant. » Et John le savait aussi. Elle voulait encore prétendre que faire ce qui était juste était toujours faire ce qui était bien, mais elle était revenue de ça depuis quelque temps. Cela la faisait encore plus souffrir qu'avant. « Et puis je ne peux pas t'empêcher de t'occuper de lui. Je ne veux pas que tu le fasses parce que ça va te faire du mal, mais tu souffrirais encore plus de ne pas le faire. » C'était tordu et malsain, et cet aspect de lui, elle ne ferait jamais la paix avec, mais c'était son problème à elle, en quelque sorte.

Elle laissa échapper un soupir, puis finalement, esquissa un sourire. Il faisait des efforts. Exactement comme elle l'attendait de lui depuis toujours. Et elle aussi devait en faire, même si cela lui paraissait injuste, dans cette situation précise : il lui proposait un compromis qu'elle ne pouvait pas accepter, parce qu'il avait raison et que, si elle n'était pas prête à localiser l'assassin dans la seconde et à le pulvériser aussitôt, alors elle n'avait pas de meilleur plan que le sien. Elle se jeta sur lui pour l'entourer de ses bras et enfouir son visage dans sa chemise et le serrer contre elle comme si c'était la dernière fois qu'ils se voyaient, un peu drama queen sur les bords, certes, sauf qu'en vérité, à chaque fois qu'ils se quittaient pour vaquer à leurs occupations magiques ou personnelles, elle n'était jamais vraiment sûre qu'ils se reverraient - vieux réflexes. « Je ne veux pas que tu le fasses. » C'était pour le sport, vu qu'il le ferait quand même, et qu'elle lui avait tacitement dit qu'elle allait le laisser faire. Mais elle ne voulait pas quand même qu'il le fasse, ça ne changeait rien. « Tu ne pars pas tout de suite, n'est-ce pas ? Oublie Sumatra, ramène-moi à la maison et reste avec moi, ce soir. » Elle releva la tête pour lui sourire. Elle aurait bien le temps de le recouvrir des pieds à la tête de petits sorts de protections divers et variés sans qu'il s'en rende compte. C'était tout ce qu'elle pouvait faire pour l'aider, laisser un peu de sa magie en lui, pour que où qu'il aille, il puisse être protégé.

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