Are we still a family... [Feat. Arthur]

Tandis que le soleil se couchait sur Amnesty Bay, recouvrant la surface de l'eau d'une véritable œuvre d'art et de couleurs chatoyantes, tu sortais lentement la tête de l'eau. Il s'agissait là d'un spectacle que tu ne manquais presque jamais, tu ne pouvais t'en lasser. Cet harmonie parfaite entre le royaume de la surface et celui des profondeurs. C'était exactement ainsi tu voyais, que tu espérais l'avenir. Les Atlantes, les humains, les Amazones et tous les autres habitants ou visiteurs de cette Terre, main dans la main, pour la protéger. C'était loin d'être gagné bien sûr et dès que le soleil disparaissait à l'horizon, une lueur de désillusion traversait toujours ton regard noisette. Tu soupirais. Un jour, peut être... Mais comme ce n'était pas ni pour aujourd'hui, ni pour demain, tu te concentrais sur un autre objectif. Tu avais quelqu'un à voir. Quelqu'un que tu ne voyais plus assez à ton goût. Cela te chagrinait mais te mettait également profondément en colère. Entre un frère qui t'abandonne et prend la fuite... et un autre qui fuit ses responsabilités même s'il s'efforce de garder les apparences et de faire acte de présence... Tu te sentais bien seule Tula Marius. Seule dans ce vaste océan, dans cette vaste Cité ou autrefois, pourtant, tu te sentais si heureuse malgré les atrocités de ton père. Orm avait toujours été là pour te protéger et t'élever. Il avait fait de toi la femme forte et indépendante que tu étais aujourd'hui. Grâce à lui, tu pouvais te regarder dans un miroir chaque matin, sans avoir honte, sans rougir. Tu lui serais éternellement reconnaissante de tout ce qu'il avait fait pour toi et cela même s'il avait commis l'irréparable et d'innombrables impairs... C'était Orm et tu l'aimerais toujours, quoi qu'il arrive.

Cela t'attristait profondément de ne pouvoir ressentir la même allégeance et la même loyauté à Arthur. Lui aussi était ton frère mais vous n'aviez pas le même rapport qu'avec Orm. C'était très différent. Comme s'il y avait une barrière entre vous, une barrière que vous auriez mise là sans même vous en rendre compte. Pourtant tu l'aimais, ah ça oui, tu l'aimais ton autre frère, ton roi. Tu l'admirais même. Mais une partie de toi ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir. Il n'avait pas été aussi présent, ce n'était pas de sa faute, certes... Mais ton coeur de petite soeur en était tout de même meurtri. Puis il y avait eu cette guerre avec Orm. Il n'avait pas voulu t'écouter. Tu avais toujours l'impression que malgré ton rang, malgré tes progrès, il ne te prenait toujours pas au sérieux et cela t'agaçait au plus haut point. Puis il y avait eu toutes ces absences à répétition, ce simulacre de mariage avec Mera... Tu n'aimais pas ce qu'il se tramait derrière ton dos, tu n'aimais pas l'avenir sombre et trouble qui pesait au dessus d'Atlantis à cause d'une guerre entre deux frères. Une guerre qui aurait pu être évitée, une guerre qui pourrait encore être évitée. Tu prenais alors une profonde respiration en jetant un coup d'oeil au phare. Ce phare que tu regardais toujours avec beaucoup de bienveillance et d'affection car il était un peu le symbole d'Arthur. Ce frère que tu aimes malgré tout. Il était temps ce soir d'aller le titiller un peu, de lui dire ce que tu avais sur le coeur et surtout de renouer les liens bien effilochés, à ton plus grand regret. Telle une sirène des profondeurs, tu nageais avec grâce jusqu'à la plage. Tu sortais de l'eau telle une James Bond Girl à l'ancienne, celles du temps de Sean Connery. C'était bien involontaire de ta part, c'était bien le cadet de tes soucis de faire une entrée spectaculaire mais c'était ça, l'aura Atlante. Que tu le veuilles ou non, cela faisait parti de toi et au fond... ça ne te déplaisait pas tant que ça même si tu n'en abusais jamais pour flirter avec la gente masculine. Ça aussi c'était le dernier de tes soucis. L'amour, les hommes... Depuis Clark... Tu y avais renoncé.

Une fois sèche et habillée tu te rendais dans le fameux bar qui faisait, et tu comprenais pourquoi, la fierté de ton frère. Tu aimais tellement cet endroit, ce qu'il en avait fait. Tu t'y sentais chez toi. Tu esquissais un léger sourire en entrant car tu sentais déjà son odeur à lui, il était là, Arthur. Tu te faisais cependant discrète bien qu'il n'y avait aucun doute sur le fait que lui aussi est senti ta présence, même avec plusieurs verres dans le nez... Tu souriais encore à cette idée. Tu aimais ces moments de complicité avec Arthur, quand vous vous installiez au bar ou sur le sable avec un pack de bières ou une bouteille de whisky pour refaire le monde à deux. Cela faisait bien trop longtemps que vous n'aviez pas passé de si bons moments ensemble. Tu le regrettais sincèrement. Essayant de ne pas trop te faire remarquer, tu te faufilais parmi les clients pour aller t'asseoir à une table isolée, genre vieux polar des années 50... Malheureusement, pour la discrétion, ça allait être raté. Tu venais d'assister à une scène qui ne pouvait te laisser de marbre. Tu te devais de réagir, c'était plus fort que toi, c'était instinctif. Et cela n'avait absolument rien à voir avec ton rôle de Capitaine de la Dérive mais tout simplement avec ton côté féministe... légèrement sur-développé. Un espèce de sale porc complètement torché venait de mettre la main aux fesses à une des serveuses. Typique, cliché... et malheureusement ça existe encore et ça existera toujours. Tu avais alors vu rouge, ton sang n'avait fait qu'un tour. Tu t'étais précipitée vers la vermine, préservant ta prestance et ton calme atlante. Une clé de bras et un plaquage de visage dans une coupelle de cacahuètes plus tard, tu lui murmurais à l'oreille. « Tu vas immédiatement présenter tes excuses à la charmante demoiselle, payer une tournée à tous les clients du bar et disparaitre de ma vue avant que je ne décide de te plaquer autre chose. Et si jamais tu t'avises de remettre ne serait-ce qu'un seul pied ici, c'est la seule chose qu'on retrouvera de toi. »

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Alors que tu appréciais à sa juste valeur ce petit moment de divertissement dans ta vie bien trop sérieuse ces derniers temps, tu t'attendais à voir le grand frère débarquer. Il était certain qu'il ne resterait pas les bras croisés face à une telle scène. Tu le connaissais tout de même ton frère même si malheureusement tu étais moins proche de lui que de Orm... Tu le regrettais sincèrement parfois. Tu t'en voulais même. Comment pouvais-tu faire de préférence entre un frère et un autre? Peut être parce que tu devais tout simplement la vie à celui qui avait toujours été présent pour toi... et que tu ne devais rien à celui qui avait bien trop longtemps était absent. Arthur était rustre, Arthur était distant. Tu te demandais même parfois s'il te considérait vraiment comme sa petite soeur. C'était peut être cela la barrière que vous deviez franchir tous les deux. Trouver une complicité, créer un vrai lien. Tu espérais vraiment que cela arriverait un jour mais tu ne savais pas pourquoi tu sentais que malgré ta volonté et tes efforts, un jour, tu devrais faire un choix. Comme Mera. Il était évident que le mariage entre Arthur et Mera n'était que stratégie mais tu avais un temps eu espoir que finalement, un véritable amour naitrait de tout cela. Ne serait-ce pas la plus belle des issues? Quelle belle histoire à raconter à tes nièces et neveux... Mais le coeur de Mera était toujours tourné vers Orm, tu le sentais. Comme si elle ne pouvait s'offrir véritablement à Arthur. Tu la comprenais... Orm n'est pas un homme que l'on oublie facilement. En réalité, Mera et toi aviez beaucoup plus de points communs que vous ne le pensiez. Vous étiez toutes les deux déchirées entre deux hommes totalement opposés, deux hommes que vous aimiez sincèrement. Pas du même amour bien sûr. Il y avait le coeur pour Mera et le sang pour toi. L'un d'eux finirait fatalement par tout perdre. L'issue était inéluctable. Mais si Mera abandonnait Arthur pour Orm, aurais-tu la force de faire de même? Toi qui étais certaine de toujours choisir celui qui t'a élevé et sauvé des griffes de ton père... Maintenant, à y réfléchir de plus près, tu n'aurais pas le coeur à tourner le dos à Arthur s'il perdait aussi Mera. Tu ne pourrais le laisser seul. Mais tu ne voulais pas tourner non plus le dos à Orm... Un dilemme terrible que tu n'étais pas du tout impatiente de devoir affronter.

Arthur intervenait donc dans ta petite scénette contre cet imbécile aux mains baladeuses. Son intervention était légitime, après tout c'était lui le patron du bar. Tu n'étais pas étonnée. En revanche, ce qui t'avait étonné c'était cet imbécile qui demandait un coup de main à Aquaman. Tu lançais un regard amusé à ton frère. Il ne savait pas l'erreur qu'il venait de commettre celui là. Ouh... tu avais déjà hâte de voir le sort que ton roi lui réservait. Arthur s'approchait alors de vous, il posait sa main sur ton épaule, c'était agréable de sentir sa présence et ce lien qui malgré tous vos silences et vos absences existait bel et bien entre vous. Arthur t'avait tout simplement manqué. Il disait alors qu'il était content de te voir, tu esquissais un sourire taquin. Puis il te demandait deux petites secondes pour virer la vermine de son bar. Il ne fallait pas te le dire deux fois. Tu lâchais immédiatement ton emprise musclée sur l'enfoiré de pervers et tu faisais mine de faire une révérence pour laisser la place au grand roi d'Atlantis pour achever ton oeuvre. En deux-deux, l'homme valsait dehors comme une véritable poupée de chiffon, tu étouffais ton rire, tu ne voulais pas te montrer trop mesquine. Mais tu avais en tout cas adoré la scène. Il n'avait eu que ce qu'il méritait cet enfoiré. Arthur annonçait alors tournée pour tout le monde, bah fallait pas se gêner hein! C'était ton idée ça et c'est lui qui en tirait tous les lauriers et la gloire. Du Arthur tout craché. Tu faisais alors une mou agacée et blasée, histoire qu'il voit que tu n'avais pas trop apprécié qu'il te pique ta victoire. Le roi d'Atlantis... enfin le roi intermittent d'Atlantis revenait alors vers toi sous les acclamations de la foule. Et oh les gars, c'est moi qui ai fait tout le taffe, avais-tu envie de crier. Mais tu avais moins besoin de reconnaissance et d'attention que ton frère, alors tu laissais passer.

Tandis qu'Arthur te parlait, tu t'installais au bar. La serveuse que tu avais défendu t'offrais une belle choppe de bière fraiche. « C'est la maison qui t'offre tout ce soir ma belle. » Te disait-elle en te faisant un clin d'oeil qui ne laissait aucun doute. Elle préférait les courbes douces et harmonieuses des femmes plutôt que celles plus musclés et viriles des hommes. Tu étais flattée bien sûr mais tu n'étais pas de ce bord. Tu lui lançais tout de même un sourire amicale et chaleureux, tu n'étais pas du tout homophobe, au contraire, tu prônais la tolérance et la liberté. C'était juste qu'elle n'avait aucune chance avec toi la pauvre. Arthur te demandait alors si tout allait bien à Atlantis. Tu le regardais droit dans les yeux et prenais une bonne grosse gorgée de bière, tu adorais ce nectar créé par les humains. « Tiens, ça t'intéresse maintenant grand frère? Première nouvelle... » T'y allais pas de main morte, mais tu savais qui tu avais en face de toi et avec Arthur, pas la peine de tourner autour du pot, il fallait y aller franco, c'était ce que tu faisais, sans te faire prier. Jamais tu n'avais été impressionnée par un homme après la mort de ton géniteur. Qu'il s'agisse d'Orm ou d'Arthur, tu n'avais pas peur d'eux, de les affronter, de les confronter, si cela était nécessaire. Cela l'était pour toi ce soir.

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Tu étais venue avec les meilleures intentions du monde dans ce bar que tu ne connaissais que trop. Tu voulais voir un frère, tenter de resserrer les liens, de combler l'absence qui te pesait depuis trop longtemps sur le coeur. Mais il avait fallu qu'Arthur marche sur tes plates bandes, encore. Bien sûr c'était son bar et tu comprenais qu'il ait eu le besoin, le devoir, même d'intervenir. C'était tout à fait légitime et tout à son honneur. Mais il aurait tout de même pu te laisser terminer ce que tu avais commencé. Tu n'étais pas vraiment agacée finalement, tu étais plutôt blessée. Car encore une fois, tu étais réduite au rang de la petite dernière, celle que l'on ne prend pas au sérieux. Celle qui sert parfois quand on en a besoin et qu'on laisse de côté quand c'est terminé. Tu avais eu le sentiment qu'Arthur avait voulu s'imposer face à toi, qu'il t'avait coupé l'herbe sous le pied pour te remettre à ta place. Mais était-ce cela un grand frère? Tu étais déçue... Et ce n'était qu'un début, tu n'étais pas prête pour ce qui allait suivre. Effectivement tu avais lancé une petite pique avec ton grand frère mais c'était sans méchanceté, sans arrogance... c'était plus un appel à l'aide, un signal de fumée pour dire "et oh, je suis là, tu me manques". Mais bien sûr le grand roi Arthur l'avait pris d'une toute autre manière. Même une pique entre frère et soeur tu ne pouvais pas te le permettre. Il n'y avait aucune méchanceté ou manque de respect dans tes propos. C'était juste un message subliminale que tu voulais faire passer. Car tu pensais parler à ton frère et non à ton roi. Et en famille, on peut tout se dire non? Visiblement, pas pour Arthur. Tu n'étais qu'un sujet de plus pour lui, rien d'autre. Ton cœur en avait souffert, tu serrais les dents Tula Marius.

Immédiatement, il t'avait parlé d'Atlantis et non de toi, toi Tula, sa soeur, une personne à part entière qui mérite un minimum de considération. Considération qui était de plus en plus moindre ces derniers temps. Considération qui te poussait à te poser des questions sur ton avenir dans la belle Cité d'Atlantis. Puis sans même te laisser le temps de faire redescendre la tension avec un sourire ou une phrase plus amicale, il t'avait remise à ta place comme un vulgaire insecte. Il était ton roi, pas ton frère, ton roi. Ton regard devenait plus sérieux. Tu n'avais soudain plus envie de le taquiner ou renouer une certains complicité. Tu avais encore une fois été blessée. Non tu n'avais pas oublié qu'il était le roi d'Atlantis, et ça l'arrangeait bien que tu sois là quand il ne pouvait pas l'être, en revanche, il avait vite oublié que tu étais sa petite soeur, et tout ce que tu avais fait pour lui. Ce manque de reconnaissance et de considération te faisaient énormément de mal mais tu essayais de n'en montrer rien. Il insinuait ensuite que même s'il ne vivait pas au grand palais d'Atlantis comme toi, la petite princesse capricieuse et superficielle, il n'en était pas moins intéressé par le sort de la Cité. Il enchainait, il ne te loupait pas sur ce coup là. Tu le laissais faire. Au moins tu voyais son vrai visage et ce qu'il pensait vraiment de toi. Tu restais sagement à l'écouter ou plutôt à encaisser. Pire, il t'apprenait la vie maintenant... Il existait autre chose que la salle du trône! Mais pour qui se prenait-il à la fin, roi ou non, il n'avait pas le droit de te réduire à cela. Décidément, il ne te connaissait pas Arthur. Car justement, tu détestais les protocoles pompeux, les grandes réunions et bals dans la salle du trône. Tu préférais t'occuper de tes troupes, sillonner les mers et en apprendre plus sur les habitants de la surface. Mais encore une fois, il t'avait catalogué, toi petite princesse sans intérêt qui n'avait d'importance à ses yeux que lorsqu'il avait besoin de toi pour le remplacer.

Mais le pire restait à venir, voilà qu'il remettait carrément tes compétences de Capitaine de la Dérive en question. Là c'était la goutte qui faisait déborder le vase, mais tu n'en montrais rien, comme Orm te l'avait appris. Orm ton frère, celui qui a toujours cru en toi. Jamais il ne se serait adressé à toi comme cela, jamais il n'aurait mis en avant qu'il était ton roi avant d'être ton frère. Jamais il n'aurait remis en cause tes compétences sur une boutade, une pique entre frère et soeur. Tu n'avais prononcé nul mot jusque là, encore sous le choc de tout ce que tu venais de te prendre en pleine figure en un temps record. Tu te contentais alors de suivre Arthur. En passant devant lui, tu faisais une courbette. « Votre majesté. » Puis tu entrais dans la fameuse réserve où vous étiez enfin seuls. « Et bien, quel accueil. Moi qui étais venu boire un verre avec mon frère pour savoir comment il allait. Certes j'ai peut être été maladroite dans mes propos mais tu m'avais volé ma proie Arthur. Je n'ai fait que te piquer comme une petite soeur peut s'amuser à piquer son grand frère. Je ne le regrette pas, je sais ce qui tu penses réellement de moi désormais, mon roi. Dois-je toujours t'appeler ainsi maintenant? J'aimerais savoir pour ne plus commettre d'impair. Je pensais passer un moment agréable avec mon frère et je me retrouve remise à ma place par mon roi. Pas de soucis votre majesté. Vos désirs sont des ordres. » Tu faisais alors à nouveau une courbette. « Maintenant que les choses sont claires mon roi, je m'excuse pour mon ton désinvolte. J'espère que vous me pardonnerez et que vous ne me bannirez pas d'Atlantis. Quoi qu'au vu de mes piètres performances de Capitaine, c'est apparemment tout ce que je mérite. J'accepterai votre sanction sans broncher mon seigneur. Beaucoup d'hommes attendent de prendre ma place, je vous rends le commandement de la Dérive dès qu'il vous plaira mon roi. Et à titre d'information, je sais qu'il existe autre chose que le palais ou la salle du trône, si vous aviez pris le temps de me connaitre un peu plus comme une sœur que comme un sujet ou une capitaine, vous le sauriez. Si ma présence vous importune, je peux quitter les lieux sur le champ. Un mot de votre part mon roi et je m'exécute. »

Arthur avait été loin, trop loin. Tu étais blessée. Tu n'avais qu'une envie désormais, partir. Loin. Loin d'Atlantis? Loin de cette vie qui ne te convient plus?

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