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 (flashback) You've got all the answers I've been looking for. [Clark]

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Anonymous


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MessageSujet: (flashback) You've got all the answers I've been looking for. [Clark]   (flashback) You've got all the answers I've been looking for. [Clark] EmptyLun 10 Avr - 17:46

You've got all the answers I've been looking for.


Il y a cet instant au milieu du chaos où tout s’arrête, où le temps se suspend, où je ressens une violente douleur au niveau de ma cage thoracique, sous mon cœur, et la douleur est telle que j’en ai le souffle coupé, que je me fige sur place, portant ma main droite à mon flanc, mes doigts se crispant contre l’armure que je porte. Une partie de mon cerveau a bien conscience qu’autour de moi, les gens courent, hurlent, pleurent, que certains attendent que moi, je leur vienne en aide, mais je suis pétrifié dans la douleur qui m'oppresse, qui est en train de me broyer moi, en miettes. C’est inimaginable. Indescriptible. C’est en tout cas excessivement violent. Je tombe à genoux mais je ne sens pas véritablement le sol, je ne ressens physiquement que cette douleur infâme au creux de mes entrailles. Puis, quelques instants plus tard, parmi les hurlements, j’en perçois un davantage que les autres et il me faut quelques instants pour comprendre que c’est moi qui hurle de cette façon, que c’est ma voix qui s’échappe de ma gorge avec autant de violence que la douleur est violente. C’est mon hurlement qui me fait reprendre pieds avec la réalité et cette réalité est immonde, impensable, intolérable : je suis seul. Elle est morte. Je me plie en deux, mes mains s’écrasent au sol, faisant voler au passage le béton en éclats et mon front se pose contre le bitume. Je serre les poings, ils s’enfoncent dans le sol, je m’enfonce dans le sol alors que je me crispe de tout mon corps, alors que les larmes brûlent mes paupières fermées. Ma bouche est ouverte mais plus aucun son n’en sort : le hurlement se fait à présent muet car je suis physiquement incapable d’émettre le moindre son en cet instant. Incapable. Elle est morte. Qui ? Ceux qui nous attaquent. Comment ? Je ne sais pas car je ne l’avais pas imaginé possible, elle qui était invincible. Était… Je cogne contre le sol, envoie valser davantage de béton autour de moi, incapable de me soucier de ceux qui sont autour de moi. Je ne suis focalisé que sur elle et rien que sur elle. Elle est morte. Mon âme a été scindée en deux au moment où j’ai ressenti le choc de sa mort et l’autre partie de mon âme a été réduite en miette l'instant d'après. Elle est morte.

Elle.
Est.
Morte.


« On a besoin d’aide ! S’il vous plaît ! »

Je sens quelque chose sur mon épaule et mon corps entier se crispe. Il n’y a que mon visage qui quitte le sol pour se tourner lentement dans la direction de la voix qui vient de me parvenir. Une jeune femme, en larmes, en sang, qui a sa main posée sur mon épaule. Je cligne des yeux, l’observe silencieusement et doucement, avec lourdeur, avec le poids de la douleur et de l’horreur qui pèse à présent sur mes épaules, je me redresse. J’observe autour de moi, éteint. Totalement éteint.

« S’il vous plaît ! » qu’elle réitère et je reporte mon regard vide sur elle.

Je suis mort.
Je suis mort quand elle est morte.

Une détonation, un cri, la jeune femme s’accroche à moi. Il me faut encore quelques instants, quelques secondes avant de reprendre pleinement conscience de mon corps entier, avant de reprendre pleinement pieds avec la réalité de la situation. J’attrape la jeune femme et l’emmène dans un endroit sûr. Les gestes qui suivront seront mécaniques, automatiques, générés par le devoir que j’ai d’aider les autres et non pas par envie de le faire comme ça a pu être le cas avant. Avant ça. Puis c’est la fin des combats. La fin du chaos. La fin. Le calme. Et ce calme me renvoie à ce que j’ai perdu. Je déambule entre les décombres, les larmes traçant des sillons clairs sur mes joues noircies par la saleté. Je la cherche. Désespérément, je la cherche. Je voudrais pouvoir voir son corps. Je voudrais pouvoir la serrer au moins une fois dans mes bras, rien qu’une seule fois. Lui dire que je l’aime. Lui dire à quel point elle m’a tant manquée durant tous ces siècles. Lui dire à quel point je regrette de ne pas avoir été lui parler plus tôt.

« Je regrette tellement… » je souffle tout bas avant de m’asseoir sur la carcasse d’une voiture.

J’abandonne. Juste… J’abandonne. Je baisse la tête, mes épaules sont secouées de sanglots silencieux puis ce choc me fait sursauter. Je me redresse, abîmant un peu plus la carcasse au passage tant je me relève vite et avec force. Je porte ma main à mon cœur. Encore un choc. Puis un autre. Quelques secondes plus tard je ferme les yeux, un sourire vient étirer mes lèvres. Je ne sais pas comment, je ne sais pas qui a fait ça, mais elle est là. Elle est vivante. Son cœur bat, c’est certain.

« Diana… »

Je lève mon regard vers le ciel et adresse un « merci » silencieux à tous les Dieux et Déesses qui peuvent m’entendre.

Elle est vivante.
Et je suis vivant.

-|-|-

Il est très difficile de réussir à suivre Superman. Très, très difficile. J’ai beau avoir été béni par les Dieux, à bien des égards je ne lui arrive pas à la cheville. Ses capacités sont telles qu’il m’est difficile de parvenir à mes fins : l’arrêter et lui poser les questions que je souhaite lui poser. Il a fallu que j’en pose à d’autres des questions, à des gens qui étaient là ce jour-là, à des blessés, des rescapés qui ont assisté à la scène, et ces gens ont tous confirmé que c’est bien Superman qui a ramené Wonder Woman à la vie et qui l’a emmenée. Où ? J’ai ma petite idée mais je n’en suis absolument pas certain et il est seul à détenir ces réponses dont j’ai tant besoin. Je veux la retrouver. Je veux la voir et je ne veux pas attendre plus longtemps. Alors oui, j’ai cette idée folle de réussir à coincer l’Homme d’Acier entre deux sauvetages pour pouvoir lui poser mes questions. Je suis conscient qu’il ne sera pas forcément prêt à me répondre, je suis conscient que même si j’arbore mon arme et arbore mon arc, il n’aura pas forcément confiance en moi dès les premiers mots échangés. Ce qui m’attend, c’est une véritable épreuve mais je ne peux pas faire autrement : je refuse d’attendre plus longtemps. J’ai besoin de savoir. Alors je guette, j’écoute davantage les informations, je suis sur le qui-vive et arrive ce moment où un immense incendie est incontrôlable par les pompiers et il va intervenir. Il va forcément intervenir. Je n’hésite pas, je ne peux pas me le permettre, et j’enfile mon armure, prends mon arc avec moi et fonce jusqu’à l’incendie. Pénétrer à l’intérieur du bâtiment m’est impossible car je n’ai pas son invulnérabilité alors j’attends dans les environs. Je guette. Je le guette, lui, et je le vois sortir des gens de l’immeuble, je le vois sauver des vies encore et encore, et je le regarde faire avec beaucoup d’admiration, avec autant d’admiration que je regarde faire Diana. Regardais… Je secoue la visage, sors les idées noires de mon esprit et me concentre sur ce qu’il se passe. Vient le moment où tout le monde semble être sorti, où les gens le remercient et où il s’élève dans les airs pour s’éloigner. Je plie les jambes, et d’un bond, je rejoins l’immeuble suivant pour me rapprocher de lui avant qu’il n’use de sa super-vitesse pour s’éloigner.

« SUPERMAN ! » je hurle.

Ma voix porte assez, sans aucun doute. Choisira-t-il de s’arrêter et de m’accorder ces quelques secondes dont j’ai besoin pour attirer son attention et le faire rester avec moi sur ce toit pour discuter ?

Je l’espère.
Vraiment.
Car il est mon dernier espoir.




(c) sweet.lips


Dernière édition par Jason Faust le Sam 27 Mai - 10:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (flashback) You've got all the answers I've been looking for. [Clark]   (flashback) You've got all the answers I've been looking for. [Clark] EmptyMer 26 Avr - 18:25

Jason Faust & Kal-El


« Ne craignez rien, accrochez-vous à moi, je vais vous sortir de là, » dis-je à la famille terrorisée recluse toute entière dans un placard. La fumée était opaque, les flammes léchaient les murs et le plafond, les installations électriques ne cessaient de griller et d’attiser ces dernières de manière exponentielle. N’importe qui aurait été aveuglé par tant de fumée. Pourtant, je voyais naturellement bien du fait de mes super-sens. J’attrapai les deux enfants en pleurs dans mes bras, laissant les parents s’agripper à mon cou et mes bras comme ils purent. En une seconde je fus dehors avec eux, sans laisser le temps à la chaleur de les atteindre du fait de la super-vitesse dont je me servis. Je les déposai auprès des ambulances et pompiers, avant de repartir à l’intérieur de l’immeuble en feu. Inlassablement je sortis chaque être vivant, humain comme animal, de cet enfer. J’usai de mon souffle pour aspirer tantôt les flammes, tantôt l’oxygène d’une pièce afin de ne pas créer d’appels d’air dévastateurs, que je libérai une fois le sauvetage effectué. Mon expérience dans ce genre de situation était grande. Je ne comptais plus combien d’incendies, d’accidents de la route, de navires pris dans des tempêtes maritimes, d’avions en chute libre et autres catastrophes, j’avais pu gérer depuis que j’avais décidé de faire quelque chose de ma différence. Parfois je réussissais à les sauver tous, parfois non. Chaque vie que j'entendais s'éteindre, chaque coeur qui cessait de battre et d'être perçu par ma super-ouie, était une blessure qui m'était infligée. Je ne parvenais jamais à rester imperméable, à bloquer ma compassion souvent bien trop grande. Mais je continuais. Je le devais. D'autres vies nécessitaient d'être aidées, soutenues, sauvées, tant bien que mal. Je n'avais pas le droit de ralentir, jamais.

Vérifiant une dernière fois dans l'immeuble que plus aucune personne ne s'y trouvait, je demeurai un instant au coeur des flammes, insensible à leur incandescence. Mais ici au moins, je pus le temps de quelques secondes, me reposer, non pas physiquement, mais moralement. Dehors déjà les pompiers et citoyens rassemblés aux abords du lieu, applaudissaient mon intervention. Mais je percevais aussi les murmures, les questionnements, les évocations de mon combat contre Arès à Gotham, et dont les images d'une grande violence avaient fait le tour du monde. Je ne doutais pas que Luthor se chargeait de graisser généreusement la pattes des médias pour qu'ils relancent la polémique du contrôle des méta-humains. J'avais commis l'erreur de laisser ma colère et ma peur guider mes actes contre le Dieu de la Guerre. J'avais effrayé des gens en voulant pourtant les protéger. Moi-même je ne m'étais pas reconnu, du moins pas entièrement. Mon intention avait été de sauver Diana, de sauver les habitants de Gotham, mais ma façon d'intervenir avait été malhabile et les justiciers allaient en payer le prix. "Il a failli tuer un Dieu... et si un jour il agissait contre nous ? On fera comment pour l'arrêter ? Il pouvait pas tuer Batman mais si un jour il abandonne sa règle d'or hein ?" Cela me peinait de voir que quoi que je fasse, il y avait toujours matière à remettre en question mon dévouement, ma volonté de bien faire, voire mon appartenance à cette planète. Pour beaucoup, j'étais des leurs lorsque j'aidais, mais je redevenais un immigré extraterrestre dès que les choses se compliquaient. Et Luthor jouait sur cette scission je le savais.  

Essayant de ne pas laisser mon inquiétude pour Diana, toujours entre la vie et la mort sur Themyscira où je l'avais laissée, m'envahir plus que nécessaire, je terminai mon intervention pour totalement éteindre l'incendie et faciliter le travail des pompiers. Je ne m'attardai pas auprès de la foule soulagée, préférant rejoindre les nuages dénués d'oppression et de mensonges. Voler était et serait toujours le meilleur moyen pour moi d'apaiser le poids qui pesait sur mes épaules au travers du symbole que les gens avaient décidé de faire de moi, et sur lequel ils reposaient tant de leurs espoirs, autant que de leurs rancoeurs. Un équilibre difficile à garder, mais je ne pouvais une fois encore pas rechigner à la tâche. Trop de vies en dépendaient.

« SUPERMAN ! » Poings levés devant moi alors que je reprenais la voie des airs, je stoppai net mon ascension à l'entente de mon nom. Je repérai aisément la silhouette tournée vers moi, debout sur l'un des toits près duquel j'étais passé. Beaucoup de gens tentaient de m'interpeller, ou d'interpeller n'importe quel justicier qu'ils croisaient, mais celui-ci était habillé bien différemment des citoyens lambdas de Metropolis. Son arc, son armure, sa posture, tout chez lui indiquait une prestance sortant de l'ordinaire sur laquelle j'eus sur le moment du mal à mettre un nom. Pourtant, quelque chose chez cet homme me paraissait comme familier. N'aurait-il pas été un homme que je l'aurais sans nul doute relié aux Amazones de Themyscira rien que par les gravures fines de son armure. Mais il n'y avait pas d'hommes chez ces guerrières de renom.
Intrigué, je descendis vers lui, m'arrêtant pour léviter à quelques mètres seulement du toit. Avec les événements, j'avais appris à me méfier, d'autant plus avec Luthor qui envoyait régulièrement des méta-humains pour me tendre des pièges. Et je ne parlais même pas des anciens groupements extrémistes anti-méta post-invasion de Zod qui s'étaient armés pour me faire la peau, à moi comme autres autres. « Bonjour, » dis-je en le scrutant intensément, cherchant à deviner avant l'heure ce qu'il pouvait bien me vouloir. « Etrange armure que vous portez-là... Est-ce qu'on se connaît...? » Non, vraiment, quelque chose même dans son regard, dans ses traits, me titillait. « Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous aider ? » ajoutai-je. Je préférais aller droit au but. Dans la majorité des cas, on appelait Superman parce qu'on avait besoin d'aide, rarement pour autre chose, aussi était-ce devenu évident pour moi de poser cette question et de la proposer le plus naturellement du monde. "Superman, j'ai besoin d'aide, ma fille a été enlevée..." "Superman, je vous en prie, mon mari n'est pas rentré à la maison, aidez-moi..." "Superman, vite, un ouvrier veut se suicider du haut de cet immeuble..." Si je pouvais me rendre utile, je n'hésiterais évidemment pas. Je portais cet uniforme kryptonien pour cela après tout,  pour autrui, et je le portais fièrement.

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