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 and suddenly the whole world changes (Manuel&Donna) [FLASHBACK]

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MessageSujet: and suddenly the whole world changes (Manuel&Donna) [FLASHBACK]   and suddenly the whole world changes (Manuel&Donna) [FLASHBACK] EmptyDim 2 Juil - 14:08

and suddenly the all world changes


Je relevais la tête lentement. Devant moi des passants qui me contournaient comme de l’eau coulant sur une roche. Je capte quelques visages qui semblent me regarder avec interrogation. Ma tête continue de se lever. J’aperçois la circulation des voitures, les feux de signalisation, puis les façades vitrées des buildings, les logos en haut de ces derniers et enfin… enfin le ciel. Je souris. J’inspire une grande bouffée d’air frai avant de rebaisser la tête sur ce que je tenais entre mes deux mains : un plan de la ville et de ses transports en commun. Et… je n’avais aucune idée d’où je me trouvais. C’était vraiment pas mon truc les transports en commun. Et déjà que j’avais beaucoup de mal avec ceux de Métropolise, ceux de Central City ressemblait drôlement au labyrinthe de Dédale. Sauf que je n’avais pas de fils d’Ariane pour retrouver mon chemin. A vrai dire, étant venue à Central City pour la voir, j’aurais bien aimé que Iris soit mon fil d’Ariane en chair et en os mais il se trouvait que mon amie avait un travail auquel elle se devait d’être présente pendant que moi j’apparentais la ville. Et plutôt que de marcher et de me laisser porter par mes pas comme j’aimais tant le faire, j’avais décidé de me rendre à un lieu précis : le muséum d’art de Central City. Je connaissais celui de Metropolis mais pas celui de Central City. Et avec mon amour de l’art, c’était inacceptable de ne pas encore avoir visiter tous les muséums de ce pays. Après, au vu de ma difficulté à me rendre en métro à celui de Central City, je commençais à comprendre pourquoi je ne l’avais pas encore fait. Je m’étais probablement perdue en essayant et avait préféré oublié consciemment ce souvenir là. Mais bon, j’étais une grande fille n’est-ce pas ? Du haut de mes cinq millénaires, j’étais ce que l’on pouvait appeler une adulte, même si ma gaminerie pouvait être déroutante à l’occasion. Profitant donc d’être une adulte, j’arrête une passante dans la rue. Excusez-moi. Je cherche à me rendre au muséum d’art… Souriante, la jeune femme me répond très rapidement. Je lui demande de m’indiquer la route sur le plan, sans prendre les transports en commun parce que j’avais vraiment pas envie de retourner dans ces souterrains. Je souris et remercie la jeune femme avant de partir dans la direction qu’elle venait de m’indiquer. Je tournais à la première rue ce qui me permit de découvrir un nouveau paysage qui s’offrait à moi. Encore une fois je m’arrêtais et la foule me contournait telle l’eau contourne un rocher. Mais cette fois-ci je n’étais pas perdue et je ne baissais pas les yeux sur mon plan. Non j’observais le paysage qui s’offrait à moi avec un sourire doux sur les lèvres. Splendide. J’attrapais mon appareil photo dans mon sac à dos et je le levais devant mon visage. Visant, j’immortalisais le paysage devant moi. Je répétais l’opération assez souvent sur le chemin. Passionnée d’art oui… et l’art, la beauté peuvent se retrouver partout et même dans les rues de Central City. Je suis toute souriante, bercée par ma passion, quand je finis par arriver devant le muséum. Enfin… Je sortais mon téléphone de ma poche pour en couper le son, respect pour le lieu. Et je rangeais mon plan dans mon sac avant de rentrer dans ce bâtiment, splendide, des étoiles dans les yeux comme celles sur mon costume. Je levais les yeux vers la voute qui nous surplombait tout en avançant au milieu de la foule. Me méfiant de ne cogner personne, consciente qu’ils auraient plus mal que moi, je continuais d’observer l’architecture tout en me dirigeant dans la file d’attente pour prendre des tickets. Quel lieu magnifique… Parfois, je me demandais, je m’interrogeais. L’architecture… est-ce que cela pourrait me plaire comme domaine ? Aurais-je du talent dans celui-ci ? Les images de Themyscira, ma maison, défilaient ensuite devant mes yeux et je savais que je n’étais pas faite pour l’architecture. Je savais que je ne pourrais jamais ériger un bâtiment suffisamment beau pour me convenir sans avoir l’air ridicule à côté de ceux qui avaient peuplé la quasi-totalité de ma vie. Une légère déception devant cette conclusion m’empara alors que je rebaissais les yeux pour regarder autour de moi. Je ne sais pas si c’était cette déception qui me donna cette vision de la pièce ou si c’était simplement mon instinct de guerrière qui me dictait cela mais je savais une chose : quelque chose étaient entrain d’arriver. Je remarquais des personnes qui quittaient le bâtiment lentement mais avec un air paniqué sur le visage. Je remarquais l’arme à la ceinture de l’une des personnes leur faisant signe de sortir. Je regardais mon appareil photo dans ma main et mon reflexe fut de basculer mon sac pour essayer de le ranger. Mais je savais bien que j’en aurais pas le temps. Tout comme je savais que Donna Troy n’aurait pas le temps de s’effacer au profit de Troia dans cette situation. Tout comme je sentais cette inquiétude monter en moi en voyant le visage de cet enfant de quelques années debout à côté de moi et qui tirait sur le tee-shirt de sa mère pour avoir son attention. Puis le calme relatif de la pièce implosa. Instinctivement, je repoussais le petit garçon et sa mère derrière moi. Attention à vous ! Je sentis la panique gagner la pièce quand les portes se claquèrent. Ce fut d’abord du bruit, trop de bruit. Un coup tiré dans les airs. Pourtant rapide habituellement dans ce genre de situation, je ne sus ce qui se passait réellement. Un braquage ? Mais comment peut-on braquer un muséum ? J’entendis le mot CIA sortir de la bouche d’un jeune homme aux cheveux bruns légère bouclés. Je posais mes yeux sur lui alors qu’il venait dans ma direction.
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MessageSujet: Re: and suddenly the whole world changes (Manuel&Donna) [FLASHBACK]   and suddenly the whole world changes (Manuel&Donna) [FLASHBACK] EmptyJeu 6 Juil - 12:19

And suddenly the whole world changes
Where is the real me? I’m lost and it kills me inside. I’m paralyzed


La pulpe de tes doigts agrippe fermement le gobelet de café duquel émane un fumet âcre et amer. Le carton épouse ta paume et tu peux sentir la chaleur se répandre jusque dans ton bras, même si la manche épaisse de ton manteau le recouvre déjà. Ta main relève le gobelet à hauteur de ton visage et tu l’apportes alors à tes lèvres craquelées. Le liquide brûlant glisse sur ta langue, cette fragrance caractéristique embaumant contre ton palais, avant de couler dans ta gorge. Tu tressautes sous l’assaut en fermant les yeux. Savourant l’instant, l’or noir qui te réchauffe doucement en même temps que les rayons du soleil qui parcourent ta peau. Il fait bon et tu soupires d’aise en rabaissant ton gobelet. Tes doigts se replient contre le carton tandis que tu regardes l’heure sur ta montre à ton poignet. Ta pause se termine prochainement et tu pinces les lèvres devant cette constatation. Tes pas foulent les pavés alors que tu déambules dans les rues, retournant à ton poste. Il ne te faut pas bien longtemps pour y parvenir, mais tu préfères toujours traîner et prendre ton temps. Apprécier les petites choses avant le grand retour. Ainsi tu finis par arriver dans le hall au bout d’une dizaine de minutes, grimpant les marches des escaliers pour te rendre dans ton bureau. Tes collègues ne sont pas encore tous arrivés, et tu les envies silencieusement en t’installant confortablement. Tu déposes le gobelet contre la table en métal et fouilles dans tes tiroirs pour y retirer le dernier dossier en date. Celui-ci est plutôt officieux, étant donné qu’il concerne l’un de tes clones. Tu n’en as pas vraiment parlé plus que cela à tes collègues même s’ils sont pertinemment au courant pour ton cas. De toute manière, tu préfères t’en occuper tout seul. Après tout c’est devenu ton problème à partir du moment où tu leur as tourné le dos. Il ne revient qu’à toi de remettre les choses en ordre avec eux. Mâchouillant distraitement ta lèvre inférieure, tu tapotes tes doigts sur le dossier, te tâtant pour l’ouvrir. Tu n’as pas peur de ce que tu vas y trouver, de toute manière tu connais déjà les faits. Tu es juste déçu et attristé que tu en sois arrivé là, à devoir combattre tes clones, mais surtout toi-même au travers d’eux. Tu soupires en te frottant les yeux et à cet instant, tu souhaites pouvoir ressentir leurs émotions et voir avec leurs yeux pour tous les retrouver bien plus facilement. Mais tout ceci n’est qu’une chimère, un rêve qui s’écoule comme de la fumée entre tes doigts qui fendent l’air.

Quelques heures plus tard, alors que tu t’es décidé à ouvrir le dossier et étudier à nouveau les pistes possibles, tu aperçois un de tes collègues arriver vers toi, tout essoufflé. Tu le regardes en fronçant les sourcils, l’ombre d’un sourire étirant ton visage. Qu’est-ce qu’il t’arrive vieux? Tu lui lances sur un ton léger en te recalant sur ton siège. Ton dos s’affaissant contre le dossier tandis que tu croises les bras sur ton torse. Il s’arrête juste devant toi, les joues rouges et le regard perdu. Il ne dit rien tant il galère à respirer et te tend juste un bout de papier, arraché sur l’un des calepins des standardistes. Tu plisses les paupières en t’avançant sur le bureau, décroisant tes bras. Tu attrapes du bout des doigts le papier et le déplie, ton regard scrutant la feuille noircie par l’encre sombre. Le temps semble s’arrêter alors que tu lis ces lignes. Ton sang ne fait qu’un tour et pulse à tes tempes, l’écho se répercutant dans tout ton être. Ton regard se lève de lui-même pour s’ancrer dans celui embué de ton collègue. Tes lèvres entrouvertes, tu cesses pourtant de respirer, soufflé. Tu te redresses d’un coup, ton siège raclant contre le sol. Attrapant tes affaires, tu refermes ton dossier, le balançant dans ton tiroir et contournes ton bureau. Ton collègue te suit à la trace et vous filez tous les deux à l’armurerie. Une équipe se met en place et tu t’actives, enfilant un gilet pare-balles, tes protections et tes Rangers. Tu fouilles dans ton sac à dos, vérifiant que tout ton équipement soit bien présent et le balances sur tes épaules. A la dernière minute, tu rejoins tes collègues pour récupérer ton arme et la glisse dans son holster contre tes côtes. Un des armuriers te file également un couteau que tu fourres entre ta peau et l’une de tes Rangers. Grimpant ensuite dans le fourgon, tu te laisses entraîner avec tes camarades jusqu’au lieu où l’un de tes clones vient tout juste d’être repéré. Même si tu veux faire ça tout seul tu ne peux rejeter l’aide de l’organisation. Après tout, ils sont dangereux et à toi tout seul, tu ne peux pas grand chose contre eux. Tes camarades élaborent un plan d’attaques, que tu écoutes attentivement. Tu remercies silencieusement tes collègues, ravalant la boule dans ta gorge tandis que le stress résonne en toi par écho. Tu inspires doucement, reprenant contenance. Tu te dois de rester droit et professionnel. Tes traits deviennent plus sombres et tu fronces les sourcils, pinçant les lèvres, appréhendant tout le long du trajet.

Sortant du fourgon, tes pas claquent sur le sol alors que tu coures à l’intérieur. Tu files en premier au travers de la foule qui se met à courir à contre sens. Il a déjà frappé et tu rages en te faufilant à l’intérieur. C.I.A., RENDEZ-VOUS ET SORTEZ CALMEMENT. Tu jures attrapant ton communicateur, appuyant sur les boutons pour booster le signal. LES GARS, ÉVACUEZ LES CIVILS! Tu n’es pas arrivé assez tôt pour t’en occuper tout seul avant qu’il ne commette l’irréparable. Tu n’entends pas tes collègues au travers de la foule mais tu t’en fiches, tu veux juste le trouver. Tu n’as pas d’autres choix que de l’arrêter mais peut-être que tu peux encore lui parler et le faire changer d’avis. Tu n’y crois pas trop et tu souffles en agrippant ton arme fermement entre tes doigts. Avançant à nouveau dans le muséum d’art, tu gardes le canon abaissé vers le sol, tout en te faufilant plus loin dans le hall. Les portes claquent et tu peux voir certains de tes collègues s’occuper des civils, d’autres aller encore plus loin que toi. Ton regard embrase la salle et s’arrête sur un groupe de trois personnes. Deux femmes et un enfant. Un coup de feu résonne alors et ton sang se glace dans tes veines. Il n’y a personne pour les protéger. Alors tu suis ton instinct et bien vite, tu te retrouves face à eux, pour les faire sortir. Même si tu veux retrouver ton clone, tu as des priorités à respecter. Tu t’agenouilles devant eux, ton arme toujours abaissée, avant de risquer un coup d’oeil alentours. Tes camarades sont dans le même état et tu en entends certains hurler un peu plus loin dans le musée. Tu grimaces et détournes ton visage pour te concentrer sur les civils. Ça va aller, ne vous en faîtes pas. Suivez-moi, je vais vous faire sortir de là. Tu apposes ta paume sur l’épaule de l’enfant et le pousses en avant tandis que tu te redresses. Tes pas glissent sur le marbre alors que l’une des femmes s’accroche au petit. Tu les suis doucement sans te retourner, protégeant leurs arrières. Une fois à l’extérieur, tu les observes s’évanouir dans la foule et c’est à cet instant que tu tiltes. L’autre jeune femme n’est pas avec eux, ni à tes côtés. Tu fermes rapidement les yeux, fronçant les sourcils en jurant. Eh merde… Tu retournes alors à l’intérieur, arme au poing et parcours les diverses salles imprégnées de tableaux et sculptures en tous genres, sans y prêter attention. L’histoire défile sous tes yeux et tu ne la regardes même pas. Elle s’épanche autour de toi sans que tu ne le remarques. Ta respiration est lourde, mais mesurée tandis que tu passes au travers des âges et époques en changeant de pièce. Tu espères que l’autre femme a pu s’en tirer sans trop de dégâts, mais cette pensée t’effleure seulement, trop occupé que tu es à retrouver ton clone et à le raisonner, coûte que coûte.


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MessageSujet: Re: and suddenly the whole world changes (Manuel&Donna) [FLASHBACK]   and suddenly the whole world changes (Manuel&Donna) [FLASHBACK] EmptyMar 11 Juil - 1:11

and suddenly the all world changes


Pourquoi les hommes sont-ils capables du meilleur comme du pire ? Pourquoi les hommes aiment-ils tant détruire ce qu’ils ont mis tant de temps à construire avant cela ? Deux questions que je me pose depuis une dizaine d’années et auxquelles je n’ai toujours pas trouvé de réponses. J’avais demandé son avis à Steve sur la question, à beaucoup de reprise, mais il n’avait jamais trouvé de réponses qui me convenait. Et aujourd’hui, alors que le silence explosait dans le hall de ce muséum, je continuais de me poser cette question là. Parce que je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas ce besoin qu’avait les humains à la violence. A vrai dire, j’ai conscience de ne pas être la personne la mieux placée pour parler. J’aimais me battre, ce n’était nouveau pour personne. Du moins pour personne qui connaissait l’amazone, parce qu’il était vrai que la petite photographe n’était pas connue pour cela. J’aimais me battre, j’adorais cela. J’adorais le shoot d’adrénaline qui gagnait mon corps. J’adorais sentir mes muscles se tendre et se détendre au combat. J’aimais même encaissé les coups. Mais je ne me battais que contre ceux qui le cherchait ou contre ceux qui savaient se battre. Je me battais avec mon corps et non avec une arme à feu. Je protégeais ceux qui en avaient besoin, ceux qui eux ne pouvaient pas se battre. De part ça, je différais de bien des hommes et de celui qui venait de tirer en l’air, créant la panique dans le muséum. Je regarde la scène, impuissante. Je vois des gens hurler et paniquer. Je les sens paniquer, leur panique tentant de m’envahir sans réussir. Je vois ceux qui courent vers la sortie. Je vois ceux que je pense être des représentant de l’ordre essayer de nous évacuer. Je me sens tellement impuissante en civil au milieu de cette foule qui aurait besoin de mon aide. Je n’ai pas mon lasso, je n’ai pas mon costume, pas même une dague sur moi. Je me sens étrangement nue de leur absence, et totalement démunie. Un cours instant d’égarement j’ai l’impression de ne servir à rien, de ne rien pouvoir faire. Une impression stupide, je le sais tout de suite. Je suis Donna de Themyscira. Toute civile que je puisse être à cet instant, je ne suis pas impuissante. Toute désarmée que je puisse être, je ne suis pas inutile. Mes sourcils se froncent un cours instant et, alors que quelques secondes à peine se sont écoulée depuis le début de l’incident même si elles m’ont paru durée une éternité, j’attrape l’enfant prêt de moi et sa mère pour les mettre à l’abri derrière un porte brochure. Je les force à se baisser. Vous serez moins en danger. Et paradoxalement, je reste debout. Je n’ai pas mes bracelets de soumissions sur moi, je suis vulnérable. Mais je reste debout. Parce que je l’ai vu. Il vient vers nous et j’incline la tête. Ce visage… Il vient à peine d’entrer dans le muséum, criant fortement qu’il était un agent de la CIA et de se rendre à quiconque était là. Et pourtant j’ai l’impression de l’avoir vu, il y a à peine quelques minutes. L’avais-je croisé dehors ? Je n’en avais aucune idée. J’observe les traits de son visage, notant leur finesse et régularité. Puis j’entends un autre coup de feu et prise d’un instinct de survie que même les guerriers ont : je m’accroupis. J’entends les sirènes du muséum s’enclenchait alors que l’agent arrive à notre hauteur. Ca va aller ? Je me retiens de sourire. Je vois le petit garçon et sa mère le suivre docilement. Oui ça ira… Je me redresse à mon tour et alors que je m’apprêtais à le remercier, mon regard capte un autre visage à l’extrémité de mon champ de vision. Son visage… Comment… Il est là devant moi, me tournant le dos pour nous évacuer et il est aussi là, l’air beaucoup plus moqueur, une arme à la main, se dirigeant vers les salles du muséum. Comment ? Sans trop y réfléchir, d’un pas léger pour ne pas faire de bruit, je me glisse à sa suite dans la pénombre des pièces du muséum. Les bruits que l’on fait sont couverts par les alarmes mais je n’ai aucun mal à le suivre. Comment ? Central City. La ville des meta-humains. Je devrais arrêter de me poser ce genre de question. Iris m’avait assez parlé de ce qui se passait dans sa ville, et des articles qu’elle faisait dedans, pour que je sache. Articles. Iris. Mon appareil photo toujours à la main, je le soulevais pour essayer de photographier ce qui se passait sous mes yeux. Mais il se trouve que cela fait un léger bruit n’est-ce pas ? Est-ce ça qui m’a vendu ? Aucune idée. Je redresse la tête avec une certaine provocation quand il se tourne vers moi et me pointe de son arme. Toute sourire, moqueuse, je lève aussi le bras et pointe le viseur de mon appareil sur lui. Lentement et délibérément, j’appuie sur un bouton et le flash se délenche. Souriez, vous êtes filmés. Pris en photo et non filmé mais c’est pareil dans ce cas. J’incline la tête alors que certaines insultes sortent de sa bouche. Il lui ressemble mais il est différent de l’agent de la CIA. Il a quelque chose dans son expression de différent. Travaillent-ils ensemble ? Ou l’un contre l’autre ? Je n’en sais rien. Espèce de sale petite put… Je serais toi, je finirais pas cette phrase. Une colère monte en moi. Autant pour ce qu’il a dit que pour ce qu’il a fait et que pour cette toile déchirée que je viens d’apercevoir dans un coin de la pièce. Est-ce lui qui a fait cela ? Ou quelqu’un d’autre ? Un complice ? Je n’en sais rien. Je n’en ai cure. Je suis à visage découvert, je suis désarmée mais je ne peux que difficilement retenir l’envie de lui coller mon poing dans la tronche. Ah oui ? Qu’est-ce que tu vas faire ? Me prendre en photo ? Te réduire en bouille de mes deux mains ? Non, je savais gardé mon calme mieux que cela. Je le vois lever son flingue vers moi et je ne sourcille pas, ne lui donnant pas se plaisir. Je n’ai pas mes bracelets de soumissions. Cette phrase tourne dans ma tête. Mais je ne risque rien non ? Du moins je ne crois pas. Il a tiré en l’air et non dans la foule. Et au lieu de tirer sur les agents de la CIA, il a profité de la panique pour venir dans le muséum. Il n’est pas là pour blesser qui que ce soit. Il est là pour les œuvres d’art. Désolé ma jolie, mais tu ne m’es d’aucune utilité, vivante. Je cligne des yeux. Peut-être ai-je fait une erreur en supposant qu’il n’était pas venu pour blesser qui que ce soit. Je cligne des yeux alors que j’entends tout d’un coup, surprise, le coup de feu partir. Je n’avais pas cru qu’il ferait cela. Mais avant que je ne puisse même réfléchir à esquiver je sens que l’on me pousse sur le côté. Instinctivement, je ne résiste pas et je me laisse tomber, voyant mon appareil photo glisser sur le sol en marbre de la pièce. J’ai failli… j’ai failli ne pas bouger. Cette personne ne m’aurait pas poussé, je n’aurais surement pas réagi à temps pour bouger. Et cette balle qui ricoche contre le mur aurait été pour moi. Aurais-je survécu à ça ? Ne se serait-il pas arrangé pour être sur que personne ne me trouve à temps ? Tant de questions qui se bousculent dans ma tête alors que je touche le sol avec une violence non prévue. Mes os tremblent et je ressens une forme de douleur. Je roule sur le côté et observe mon sauver, celui qui m’a poussé, celui qui vient de me sauver la vie en m’évitant de me prendre une balle. C’est lui. Ce même visage avec une bonté que je n’ai pas décelé sur l’autre. Ce visage en colère. Ce visage qui vient surement de me sauver la vie. Merci.
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MessageSujet: Re: and suddenly the whole world changes (Manuel&Donna) [FLASHBACK]   and suddenly the whole world changes (Manuel&Donna) [FLASHBACK] EmptyDim 23 Juil - 20:08

And suddenly the whole world changes
Where is the real me? I’m lost and it kills me inside. I’m paralyzed


Tu déambules au travers de ces salles imposantes, tes rangers crissant contre le marbre immaculé. Ton souffle erratique glisse sur tes lèvres alors que tu peux sentir ton cœur pulser au travers de tes côtes. Il cogne contre ta cage thoracique en un battement puissant, l’écho de ses répercussions se répandant au fond de ton corps. Ces vagues se crashent brutalement en toi, faisant picoter ta peau. Le bout de tes doigts te démange tandis que tu enserres plus fermement l’arme dans tes paumes. Ta respiration se bloque un court instant alors que tu débarques dans une pièce. Tes collègues hurlent entre eux mais tu ne les entends pas. C’est comme si un écran de fumée opaque flotte autour de ton crâne, t’empêchant d’entendre ces bruits si caractéristiques. Comme l’alarme qui en temps normal doit te vriller les tympans, au point que tu grimaces. Tu as de la chance dans ton malheur, ce barrage auditif, cette accalmie te permet de mieux te concentrer. Tu soupires doucement, passant devant tes collègues, ton regard perçant scrutant la pièce. Une fois assuré que le danger n’est pas présent, tu te détournes et continues ton avancée, l’adrénaline pulsant dans tes veines. Ce bruit sourd cogne à tes tempes et tu sens ta gorge s’enserrer, ta langue s’alourdir. Par la peur, peut-être, mais aussi par l’appréhension. Tu ne sais pas de quoi ton clone est capable et tu espères vraiment ne pas arriver trop tard pour le stopper. Tu clignes des yeux, pinçant les lèvres en quittant la pièce. Secouant doucement la tête, tu retires une de tes mains pour la passer sur ton front, essuyant les quelques perles salées dues à ton acharnement et tes efforts. Tu aimes mieux éviter de devoir le faire en plein combat ou en pleine négociation. En un battement de cil, tout peut changer. Ravalant difficilement ta salive, tu reposes ta main sur ton arme et reprends ton chemin, l’écho de tes pas se répercutant sur les murs de pierre du musée.

Les lumières clignotent au dessus de ta tête, et tu remarques du coin de l'œil quelques bribes de lueur rougeâtres. L’alarme n’est pas seulement auditive mais bien visuelle, et ainsi, tu te stoppes quelques secondes, le regard ancré sur l’ampoule scintillante. Plissant doucement les paupières, tu émerges lentement. Le voile opaque qui entoure ton esprit semble se dissiper et tu peux à présent entendre parfaitement l’alarme. Elle agresse tes oreilles, les décibels oppressant tes tympans et tu grimaces en reprenant ta route, le souffle court. T’engouffrant dans une des salles du musée, tu peux distinguer des éclats de voix tout près de toi. Tu t’avances doucement vers eux, remarquant bien que ce ne sont pas tes collègues en train de sauver des civils, mais plutôt une sorte d’altercation. Plissant les paupières, tu finis par émerger de la pénombre. Cet espace clair-obscur qui te cache du regard des autres. Sauf que lorsque tes iris pétillants se posent sur eux, une boule se forme au creux de ta gorge et tu te figes instinctivement. La jeune femme d’avant se trouve là, juste devant toi. Tu as cru l’avoir sauvé juste avant, pensant l’avoir sorti du pétrin. Mais non, elle s’y engouffre encore plus. Tu sens la colère s’emparer de toi, alors qu’elle t’as sensiblement trahie auparavant. Cette émotion se fige sur tes traits, laissant ton visage imprégné par la haine s’assombrir. Tu te sens pourtant pris au dépourvu, le stress coulant en toi et l’inquiétude transcendant ton être entier, tandis que tes iris glissent sur la silhouette qui lui fait face. Oh non…

Écarquillant les yeux, le cœur figé et la respiration coupée, tes bras tombent le long de ton corps, frôlant tes flancs alors que tu t’élances. Tu as pigé son stratagème et la manière dont il tient son arme en dit long sur ses intentions. Tes muscles sont tendus par l’adrénaline même lorsque tu plonges sur la jeune femme, et tu percutes ses flancs brusquement. La collision avec son corps résonne au même instant que l’arme de ton clone. La balle vient de s’échapper du canon alors que tu t’écrases au sol. Tu la sens frôler ta jambe, mais surtout, tu sens bien le choc de l’impact. Muscles endoloris, membres tremblants, tu te redresses tant bien que mal. Attrapant la femme par les épaules, tu l’entraînes avec toi derrière une des colonnes du musée, la mettant en sécurité. Tu grimaces en t’accroupissant à ses côtés, tandis qu’elle te remercie. Sa voix est douce, et légèrement fébrile. Elle semble calmer les palpitations au creux de ta cage thoracique. Inspirant rapidement, tu ancres ton regard dans le sien, ses iris brillants doucement alors que ton souffle glisse sur tes lèvres. Tu te perds un court instant, contemplant son visage, avant que ton clone ne réplique une remarque déplacée. Tu soupires et lèves les yeux au ciel, ta voix perturbant l’atmosphère. Ne bougez surtout pas d’ici, je m’occupe de lui.

Ainsi, tu agrippes à nouveau ton arme fermement, te redressant tandis que tes rangers glissent sur le marbre. Un crissement retentit au moment où tu confrontes ton clone et ce dernier arbore un sourire carnassier sur ses lèvres. Tu serres les dents, la colère reprenant peu à peu du terrain. Tu la sens pulser en toi, vrillant tout ton être. Tes poings enserrent la crosse si fortement, que ta peau pince, elle tiraille sans que tu ne le remarques. Face à face, canon contre canon, te voilà finalement devant l’un de tes clones les plus belliqueux. Son goût de la mise en scène te fait bien chier, tu préfères lui parler plutôt que de lui foutre du plomb partout dans la peau. Mais la situation laisse à désirer et c’est presque la seule solution qu’il te reste. Il relance sa diatribe, prétextant que tu ne lui as plus donné de nouvelles depuis longtemps. Quel trou du cul celui-là… Il t’exaspère, cette manie de vouloir tout contrôler l’obsède et t’ennuie, et la queue de détente démange contre la pulpe de tes doigts. Tu as bien envie de lui en ficher une dans la main pour qu’il arrête ses conneries mais tant qu’il n’ose pas faire un pas de plus tu te l’interdis. Et il semble comprendre puisqu’il reste à sa place. Arrête-toi, tu es fini. Fini? Non, j’ai encore beaucoup de marge de manœuvre. Tu soupires en grinçant des dents. Tu veux quoi, qu’on en finisse une bonne fois pour toute? Tu sais ce que je veux, Originel… Ce qu’on veut tous.

La tension est palpable et l’atmosphère est lourde, oppressante autour de toi. Tu sens tes muscles s’engourdir, malgré cette chose qui te tiraille le ventre. Plissant les paupières, tu le scrutes de ton air le plus noir possible. Tu veux vraiment aider tes clones à aller mieux, à trouver une solution. Le poids de leur perte est devenue insupportable et tu te sens redevable envers eux. Mais en face d’un de tes clones armés, tu ne peux pas vraiment laisser parler ton cœur, ou tes états-d’âme. La contradiction est pesante et embrume ton esprit, si bien que tu remarques un peu trop tard qu’il vient de s’approcher. Tu sursautes subrepticement, avant d’ancrer tes pieds plus fermement au sol, levant bien les bras pour viser ton clone. Tu l’as en ligne de mire mais tu te refuses de lui tirer dessus, malgré tes incessantes demandes. ARRÊTE-TOI TOUT DE SUITE. STOP! RECULE! Il continue d’avancer et tu grimaces de plus en plus, serrant la mâchoire au point de te faire mal. Il ne t’écoute pas cette fois, mais s’arrête tout de même. Une vague floue et colorée attire ton regard et tu clignes des yeux, la respiration hachurée. Quelque chose semble l’avoir arrêté dans sa tentative. Ou plutôt, quelqu’un. La jeune femme de tout à l’heure a réussi à le stopper, et tu lui dois sûrement la vie. Vous êtes quittes. Pour l’instant.


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