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 Killing joke ft. Joker

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MessageSujet: Killing joke ft. Joker   Killing joke ft. Joker EmptyDim 3 Sep - 17:14


Killing joke


La révélation l’avait sonné pour autant qu’il fut surpris, au moins n’avait-il plus le choix désormais. Il ne pouvait plus nier la triste réalité qui s’imposait à son regard. Jason était de retour, Jason était vivant, Jason était le Red Hood. Jason tuait des gens. Jason était plein de haine. Jason le détestait. Ce n’était pas de la haine tourné vers lui qu’il avait ressenti mais plutôt envers tout son monde, envers ce qu’il représentait, envers ce passé qui était le leur. Jason avait tant de colère en lui, tant de rage. Rien ne pouvait le retenir de lâcher sa rage sur Gotham et ses criminels. Excepté lui, le Batman.
Jamais il n’aurait cru avoir à protéger les criminels de cette ville, mais au fond, ce ne serait pas la première fois. Il avait sauvé la vie de bien des hommes de mains qu’un chef mafieux soupe au lait aurait assassiné sans son intervention, il avait offert une seconde chance à plus d’un, il avait même payé les soins de certains de ses plus vicieux et mortels ennemis. Mais encore jamais n’avait-il songé au Joker ainsi, à sauver le Joker. Jason ne lui pardonnerait jamais s’il savait à quoi il pensait à cet instant. Sauver le Joker du Red Hood. C’était ironique à souhait, c’était poilant si l’on voulait, si l’on avait ce type d’humour. Indéniablement, le Joker allait en rire, le Joker allait se foutre de sa gueule. Mais qu’importait ce que Jason en penserait, qu’importait les rires à vous glacer les veines du Joker, tout ce qui importait c’était de ne pas laisser ce sang là sur les mains de son fils.
Jason était habité par la rage, il ne savait pas ce qu’il faisait. Bruce espérait pouvoir le ramener sur le droit chemin, pas maintenant, sans doute pas demain non plus, mais un jour. Et il espérait que ce jour là, il n’y aurait rien pour entaché sa conscience. Il savait que Jason serait capable de le tuer, et il l’avait vu combattre sur ce toit, il l’avait vu bouger, moins précis que Tim, moins adroit que Dick, mais chaque coup qu’il portait faisait mal. Plus encore que lui même ne faisait mal. Avec une telle haine, une telle rage, il pourrait bien le tuer. Le Joker était tout puissant dans ses plans machiavéliques mais il n’était pas intouchable. Il n’avait pas la parano géniale d’un Black Mask ni le réseau étendu d’un Pingouin. Si ses plans fonctionnaient à chaque fois c’est parce qu’ils étaient imprévisibles. Mais au repos, il était aisé de lui tomber dessus.
Les night club aux couleurs pêchues sont toujours les QG des barons du crime, étonnamment ils ne s’en cachent même pas. C’est presque s’ils ne se la jouent pas à la Scarface en alignant les billets et la drogue avec quelques armes juste pour se la péter. Bien sûr que tout cela faisait parti d’un tout, d’un spectacle, d’usage dans un milieu où le moindre signe de faiblesse était fatal. La chauve souris débarquant et ruinant votre petite sauterie en était un. Surtout s’il vous embarquait sous les yeux médusés de vos lieutenant. Harley Quinn allait probablement se lancer à leur poursuite, mais ils seraient déjà loin. Harley pouvait être dangereuse, mais sans le Joker ou Poison Ivy elle l’était nettement moins. Le Batman était de toute façon déjà parti, disparu, avec le clown.
Evidemment, la Bat-cave c’était bien le dernier endroit sur terre où emmener le Joker. Jason savait parfaitement comment s’y rendre, et Alfred serait si furieux à la vue du type qui à leur dernière rencontre lui avait tranché la main par pur sadisme qu’il avertirait probablement Jason du dernier coup de folie de son maître. Batman avait prit alors la liberté d’improviser. La grotte où s’était trouvé la toute première Bat-cave était inutilisée, encastrée dans des armatures en métal l’empêchant de s’effondrer définitivement. L’incendie qui avait ravagé le manoir et les multiples attaques subies avait contraint le Batman à déplacer son antre, juste quelques mètres plus loin. Mais l’important est que l’accès était coupé, et que personne ne songerait à les chercher ici.
Attaché comme une saucisse, il avait collé son embarrassant colis sur l’un des piliers et l’y avait enchaîné sans s’embarrasser de prendre des gants. Il n’avait pas l’intention de bien traiter son invité. Ce dernier avait droit à visiter sa toute première antre, c’était déjà plus que ce qu’il avait eut l’intention de lui offrir jusqu’à présent. Grumpy, le Batman n’avait desserrer ses mâchoires depuis qu’il avait embarqué le Joker. Il s’attachait à sa tâche en silence ignorant les regard que lui jetait sa Némésis.
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MessageSujet: Re: Killing joke ft. Joker   Killing joke ft. Joker EmptyLun 18 Sep - 18:50

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  The serenity of suffering •••S’afficher, jouer des mécaniques, prouver qui est le plus fort. Ainsi était le monde du crime, un monde parallèle à la vie de tous, personne ne pouvait s’imaginer cet univers parallèle qui grouillait comme une fourmilière juste à côté de chez vous. Ils sont là, dans ce quartier qu’on catégorise comme ‘mal fréquenté’, on raconte que la racaille du coin y crèche et y tabasse des innocents juste pour quelques dollars. Ils sont dans ces bars aux devantures clignotantes à ma vitesse des coups de feu qui hantent les rues les plus sombres. Personne ne sait ce qui se passe dans ces coins là de la ville et au final, personne ne veut le savoir.

Le problème qui régnait à Gotham City, c’était que la gangrène du crime avait rongée aisément les domaines dits ‘sains’, ceux en qui on peut normalement croire. La police était polluée de flics véreux, les tribunaux était envahis de juges qui acceptaient pot-de-vin, enveloppes et demoiselles de charme, les experts psychiatres prenaient la carte bleue, les gardiens de prison arrivaient à un point qu’on pouvait sortir pour le prix d’un sandwich. C’était la clef de la réussite de la criminalité à Gotham, elle s’était glissée partout.

Cette soirée là était d’un banal à en mourir, un vieux bar miteux promettant drogues et autres misères, quelques mafieux attablés autour d’un poker, une strip-teaseuse qui se déhanche sur la table des mises, certains messieurs se permettant même de critiquer la vue. Quelques petits noms de types louches murmurés, on aperçoit des minois qui ont fait les tabloïds dernièrement pour meurtres et trafics. Ce n’est pas le barman et son cigarillo en bouche, essuyant machinalement ses verres de whisky qui ira les dénoncer, ce sont ses clients préférés. Cet endroit était protégé de toute intervention de la police et rares étaient les types en collants qui venaient se frotter à ce genre de boui-boui malfamé. Tout le monde était armé et surtout, une certaine unité s’était créée entre les criminels, cependant il y avait une personne avec qui il était difficile de savoir comment réagir tant lui-même était imprévisible. Attaquez-le et il casse les deux bras avec une assiette, menacez-le et il vous raconte une blague de mauvais goût, essayez de le tuer et il vous rira au nez.
Ce soir, le Joker s’était invité dans cette petite sauterie où il n’avait pas vraiment l’habitude de se mouiller, se baigner dans la crasse n’était pas dans ses activités favorites et, même s’il avait des alliés de taille, ce n’était pas en débarquant à l’improviste dans des bars miteux qu’il se les faisaient.

Ce soir il était juste décidé à taper la causette avec les mafieux ici présents pour une histoire de territoire. Dieu que ça l’ennuyait ce genre de blabla, maintenant il n’avait même plus besoin de montrer ses talents de magiciens, ses adversaires se faisaient dessus juste en attendant sa voix grinçante, il avait donc choisi de venir seul, sans Harley parce qu’elle était tout bonnement inutile dans quatre-vingt dix sept pourcent des cas, ses sbires l’avaient suivi juste pour prendre un verre.

« Oh oh mais que vois-je ? Mes chers camarades, le groupe de fan numéro un de Tony Montana ! » Tout sourire et les bras grands ouverts, il s’installe en embarquant une chaise d’une table voisine, se calant entre deux barons de la pègre. Celui de droite n’a pas l’air commode, c’est un type de la pègre nippone tatoué jusqu’aux oreilles tandis que son voisin, plutôt typé italien semble tout droit sorti d’Harvard.
Le melting-pot, c’est génial.
Tout le monde s’était crispé, personne n’avait répondu par autre chose que des soupirs de soit-disant désespoir. Le criminel au costard prune zieutait les cartes de ses camarades, haussant parfois les sourcils, vantant le choix de jeu ou au contraire, annonçant la perte imminente.
« Ah, allons, je ne suis pas là pour vous apprendre à jouer au Poker, tout le monde sait que je détiens la carte qui conclu la partie ! » Il balance sa carte fétiche et, comme si tout n’était qu’une mise en scène, lorsque la carte s’étale sur la table suintante de billets et de jetons le front du Joker vient violemment s’écraser contre le bois. Ce ne pouvait être qu’une personne et, Dieu qu’il était jouissif de savoir que c’était lui.

Quand le Joker ouvrit les yeux, c’est avec excitation qu’il constata la présence du Chevalier Noir juste en face de lui qui semblait vaquer à ses petites occupations du parfait justicier ronchon. Le criminel observa la pièce, il n’y avait personne d’autre qu’eux deux, pas de Robin, pas de Nightwing, pas de Gordon, pas d’Alfred, personne. Ils n’étaient que tous les deux dans un lieu plutôt inhabituel.

« Un dîner aux chandelles, hm ? Oh mon doux Batou, une lettre et quelques pétales de roses m’auraient suffis plutôt que venir me chercher par la peau des fesses. »
Il se met à rire. « Tu m’as fait une bosse. » Son rire résonne toujours plus. « Que me vaut cette invitation en cette humble demeure ? Tu veux me taper ? Me demander si c’est moi qui ai fait pété un immeuble à East End la semaine dernière ? Eh bien, étonne-toi mon petit, je suis innocent. » Ce rire qui ne cessait de grincer.

Il l’avouait, la situation était inhabituelle au possible. Le Chevalier Noir avait pour habitude d’attaquer directement et d’avoir la tendance à l’humiliation publique notamment lorsqu’il s’agissait d’être un criminel dans un troupeau de tueurs. Or, le Joker se retrouvait isolé en tête à tête avec sa Némésis. Que lui voulait-il ? Au fond le Joker n’en avait que peu à faire, c’était une manière insolite de se retrouver avec lui afin de l’agaçer.
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MessageSujet: Re: Killing joke ft. Joker   Killing joke ft. Joker EmptyMer 11 Oct - 22:45


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Peau des fesses. Le Joker avait compris le sens de cette mascarade. Il n’était pas ici pour jouer aux invités surprises et déguster le délicieux ossobuco de Alfred. Mais, bien qu’il soit évident qu’il n’allait pas être soigné aux petits oignons, il ne pouvait s’empêcher de rire. Le rire sonnant comme un hurlement de lunatique avait de quoi vous faire grincer des dents. Chez Batman, ce rire avait cessé de lui évoquer des frissons glacés même s’il hantait encore ses cauchemars. La mort de Jason n’était pas si lointaine. Et la simple présence du clown du crime à ses côtés, dans son dos, avait de quoi lui donner des envies de meurtre. C’était d’ailleurs la raison de sa présence ici. Les envies de meurtres. Pas les siennes, à ce niveau là, Bruce avait appris à se contrôler la première fois qu’il avait observé l’assassin de ses parents. Lorsqu’il avait décidé non pas de prendre sa vie mais de s’assurer qu’il soit livrer à la justice et finisse en prison, il était devenu le Batman. Il n’avait pas encore le costume, ni même les petits oreilles de chauve souris, mais déjà, il avait fait son choix. Il avait décidé de quel genre de justice il donnerait, il livrerait à Gotham. La pervertie, la ténébreuse, la licencieuse, la cité de tous les vices. Bien sûr, le discours de Jason résonnait encore à ses oreilles, bien sûr qu’il se demandait encore s’il avait fait le bon choix. Surtout en ces temps sombres où la justice semblait n’avoir plus aucun sens et où des individus comme le Joker pouvaient tuer un gamin et s’en sortir, indemne. Ou presque.

Batman se retourne brusquement. Il fixe d’un œil torve son éternel ennemi, sa Némésis, son horrible reflet déformé dans le miroir. Il savait que c’était lui qui avait créer cette difformité, cette abomination, cette hantise, ce cauchemar absolu. Il le savait parce que le Joker lui avait un jour rappelé, qui il avait été. Batman pensait que c’était un énième mensonge, une nouvelle manière de le torturer, et puis il s’était souvenu, du masque rouge, du regard effrayé de ce pauvre type, et de la cuve, cette immense et grande cuve. Quel idée avait-il eut de se réfugier dans une usine de produits toxique. Et pourquoi s’était-il hissé là haut. Pourquoi avait-il reculé de frayeur devant le chevalier noir. Pourquoi avait-il glissé. Batman savait pourquoi. Parce que Gotham créait chaque nuit des abominations comme lui, comme le Joker, ou comme lui-même, comme un orphelin se déguisant en chauve souris pour combattre le crime. Un jour la mascarade prendrait fin. Il l’espérait. Quand il observait la Bat-family, à l’exception de Jason, tous semblaient sain d’esprits. Ce n’était pas Gotham au cœur sombre qui les avait forgé, ce n’était pas la vengeance qui les poussait à combattre le crime, c’était un idéal poursuivit. Mais le jour où lui et son vieil ennemi prendrait leur retraite n’était pas encore arrivé. « Tu ferais mieux de la fermer Joker. » gronda le chevalier noir en s’accrochant à cette image d’un avenir plus lumineux. « Ne me fait pas regretter d’épargner ta misérable existence. »

Misérable. Bruce avait conscience d’être tout aussi ridicule que son ennemi de toujours. Le Joker s’était emparé de ce titre, fièrement presque. Comme si tout cela l’amusait. A l’écouter, tout était une plaisanterie infinie sans conséquence. La mort des autres l’amusait, l’arrachait à son chaos perpétuel intérieur, à un mortel ennui peut-être. Bruce ne voulait pas savoir. Il ne voulait même pas essayer de s’imaginer quelles sortes de pensées pouvaient tourner dans la tête du Joker. Il était suffisamment dingue, pas besoin de rejoindre le Joker dans un niveau supérieur de dinguerie.

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MessageSujet: Re: Killing joke ft. Joker   Killing joke ft. Joker EmptyMar 14 Nov - 21:17

The Killing Joke
 The serenity of suffering •••Le criminel rit, la gorge déployée, sa main veut se claquer contre sa cuisse mais les liens qui le retienne l’en empêche. Bien que la situation soit particulière, le psychopathe ne semblait pas vraiment s’inquiéter de ce qui se passait ou de ce qui allait se passer, pour lui, rien n’était un réel danger et si danger il y avait, il n’en avait pas peur. La folie. Voilà le mot qui serait inscrit sous son affreux portrait s’il était un carte de tarot, chaque parcelle de son cerveau était rongée par la folie. Il n’avait peur de rien car il ne craignait pas la mort, il ne souffrait pas car la douleur lui était inexistante. Le Joker était un être complexe qui ne ressentait plus, il connaissait seulement l’amusement, la distinction du Mal, l’attrait pour la violence et un cruel manque de remord. L’instabilité de cette homme était ce qui faisait de lui l’un des plus grands criminels des États-Unis d’Amérique, rien n’avait de valeur à ses yeux, à part peut-être l’homme qui lui faisait face : Batman.

C’était comme un frisson. Ce que ressentait le Joker pour Batman était une sorte d’amour dégueulasse, son corps réagissait comme un coup de foudre dès qu’il le croisait : la montée d’euphorie, les tremblements incontrôlés, le sentiment de joie effervescent, les sueurs et la sinistre fascination. Si le criminel n’était pas un tueur en série doté d’un esprit malade, il serait le petit ami idéal tant son amour est profond. Mais la façon d’aimer du Joker le poussait à commettre des choses irréparables, il brisait tout ce qu’il trouvait sur son chemin afin de toucher sa némésis. Le Joker n’était que le sombre reflet du Chevalier Noir, l’un était souffrant d’une dépression visible, l’autre ne pouvait s’empêcher de rire aux larmes chaque demie-heure. L’un était l’incarnation du sérieux, l’autre n’était que le Malin dans le corps d’un homme. L’un combattait les gens comme l’autre. Ainsi était la relation entre les deux hommes : voués à s’entre-tuer alors que l’un à des principes, l’autre n’a qu’à s’en délecter, cherchant toujours plus à le briser, à lui faire commettre l’irréparable.

Le Joker terminait difficilement de rire, lorsque le Chevalier gronda, ce dernier gloussa jusqu’à ce qu’il ajoute qu’il l’épargnait. Ce fût d’un énième fou-rire qu’il répondit, son buste se pencha en avant, la bouche grande ouverte et les larmes au bord des yeux faisant dégouliner son maquillage grotesque. Sa voix grinçante résonnait dans toute l’entre mais ne faisait même plus frisonner son camarade, lui n’était pas atteint par ce genre de choses futiles, lui était bien au-dessus de tout ça, bien au-dessus des autres. Sûrement était-ce pour cela qu’il le fascinait, un être qui surplombait le reste de la plèbe locale ne pouvait qu’attirer intérêt et envoûtement. « Oh, excuse-moi chéri. Ai-je bien entendu ? Épargner ? » il rit de nouveau. « Je ne me savais pas en danger, voyons. Un gars comme moi, en danger ? Sais-tu qui je suis ? » Il plisse les yeux et se redresse. « Je suis le Joker. » Puis il éclate de rire de nouveau, rien de tout ce cirque était à prendre au sérieux, lui ne se sentait pas en danger et si c’était le cas, c’était plutôt à la personne qui lui courait au train qui devait s’inquiéter.

Alors plusieurs questions arrivèrent dans l’esprit sadique de l’assassin, déjà, pourquoi vouloir sauver une personne comme lui ? Etait-ce parce que le sens de la justice de notre bon Chevalier avait déraillé ? Au point de vouloir vraiment sauver tout et n’importe quoi ? Est-ce qu’il avait peur qu’on lui vole son méchant préféré ? Est-ce qu’au fond, Batman aimait sincèrement le Joker ? Est-ce que c’était un ami du justicier qui voulait la peau du criminel et, en tant que bon samaritain, notre héro ne voulait pas que ce dernier ai du sang sur les mains ? Ou peut-être qu’il s’ennuyait. Non, un justicier ça ne s’ennuie jamais. Un justicier qui en plus vit à Gotham ne sait même pas ce que le mot ‘ennui’ veut dire. Le plan du Joker allait maintenant d’être de savoir ce que son meilleur ennemi lui voulait et, pourquoi est-ce qu’il tient temps à le protéger.

« Mais allons Batou, confie-moi tes craintes. Tu as peur que je ne sache pas me débrouiller tout seul ? Tu veux me cacher dans ton lit ? Oh. Si tu savais comme j’en rêve. Nos corps, l’un contre l’autre, à se raconter nos journées sur du Mike Brant. » Son sourire s’étire, ses mains son totalement détendues et rien ne semble témoigner d’une once d’angoisse. « Oh, mais peut-être que c’est parce que il y a encore ta petite Barbara. Eh eh. Qui veut faire la maligne à venir passer le bonjour à tonton Joker ? Oh tu as raison, cette petite à vraiment de mauvaises idées ! » Si c’était encore elle, décidément il fallait qu’elle calme ses ardeurs..
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MessageSujet: Re: Killing joke ft. Joker   Killing joke ft. Joker EmptyDim 17 Déc - 20:15


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Le Joker était fou. Il n’y avait aucun doute là dessus. Pourtant, sa folie grotesque avait quelque chose de soigneusement étudiée, de parfaitement huilée et souvent, était accompagné d’un machiavélisme et un esprit froid stratège d’autant plus inquiétant qu’il s’accompagnait de cette folie. Le Joker était imprévisible, à priori. Pourtant, Batman le connaissait maintenant assez pour comprendre son fonctionnement. Plus la situation était tragique, plus il s’épanouissait. Mais le chaos qu’il voulait répandre répondait à un ordre logique, et lorsqu’il s’agissait d’appliquer un de ses plans machiavélique, le Joker pouvait parfaitement faire preuve d’une froide intelligence. Il était un psychopathe de haut degré. Batman avait suffisamment étudié la psychologie pour pouvoir faire le portrait de son éternel ennemi, mais il savait que l’inverse était tout aussi vrai. Le Joker savait comment il fonctionnait, il connaissait ses failles et savait parfaitement les exploiter. Entre eux, c’était devenu un jeu sadique et mortel qui entrainait dans leur sillage des dommages collatéraux, comme Harley ou Jason.

Batman aurait aimé pouvoir faire taire le rire du Joker comme il aurait aimé pouvoir éloigner à tout jamais son mortel ennemi. Mais c’était quasi impossible. Il avait bien tenté, de multiples méthodes qui toutes avaient échouées. Le Joker était comme la mauvaise herbe, il ne cessait de revenir encore et encore. Laisser Jason opérer sa sombre vengeance serait peut-être la solution. C’était tentant. Comme il était tentant d’injecté une dose mortelle de tranquillisant au Joker. Tentant de le faire taire à tout jamais, ce rire angoissant qui vous remuait les entrailles et réveillait les squelettes enfermés dans le placard. Tentant d’annihiler le seul être capable de le rendre dingue, de le faire enrager comme personne. Même Bane n’y était parvenu. Bane l’avait brisé, de bien des manières, mais Bane ne s’était jamais attaqué à sa santé mentale ni à sa famille. Bane était froid, pragmatique. Le Joker était intime, comme un baiser mortel, comme un virus pandémique, comme des morpions.

Ecouter le Joker c’était comme écouter le crissement d’un rasoir sur un os dénudé. Ses paroles avaient le parfum d’un venin mortel, d’un arsenic bien dosé dans un verre de Chardonnay. Il y avait quelque chose de faux dedans, de mortel et d’assassin. Batman serrait les dents, faisant crisser ses mâchoires l’une contre l’autre, serrant les poings. Le Joker faisait naître chez lui des envies de meurtre avec autant d’efficacité que Catwoman le faisait bander. Il se demanda si le planquer ici n’était pas finalement une mauvaise idée. Avec Jason de retour parmi les vivants, le souvenir de ce qu’avait fait le Joker n’en était que plus vivace, et l’envie de l’étrangler de ses propres mains le saisit au trippes au point qu’il cru rendre son diner sur les genoux du clown du crime. La simple évocation de Bab’s le rendit ivre de rage. Il ne se retient plus, et le poing décolla pour atterrir dans le visage barbouillé du Joker. Le sang gicla, inondant en partie le poing ganté du chevalier noir.

« Ne prononce pas son prénom. Ne parle jamais d’eux. » grogna-t-il. Ses yeux brûlant de fureur se posèrent sur le clown ensanglanté. « Ne crois pas que tu sois à l’abri ici. Je ne veux pas que le Red Hood ne se salissent les mains avec ton sang empoissonné. Cela ne veut pas dire que je ne déciderais pas de le devancer, et lui couper ainsi, ta gorge, sous le pied. » Enlevez l’herbe et mettez la gorge à la place, l’image devenait plus claire. Le chevalier noir tremblait de fureur mais ne comptait cependant pas mettre ses menaces à exécution. Il l’avait laissé vivre toutes ces années ce n’était pas pour faiblir maintenant, dans cette vieille cave humide qui l’avait vu connaître ses premières heures de gloire de justicier. Il ne laisserait pas au Joker ce plaisir, de le voir chuter.

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