Diana ne dort pas. Ou plutôt elle ne dort plus, depuis que le Syndicat du Crime a fait un entrée remarquée dans leur monde. Une poignée de semaines à peine après leurs fiançailles, une nouvelle menace plane au dessus de leurs têtes comme une épée de Damoclès. C'était trop parfait, trop beau pour être vrai. Impossible pour eux de nager dans le bonheur aussi longtemps qu'ils le voudraient. Cette version maléfique de la Ligue de Justice a mal choisi son moment pour venir troubler la Terre. Peut-être plus mal encore que Jason ne l'imagine. Les derniers jours ont été éprouvants, l'absence de Diana s'est faite ressentir. Réunion d'urgence à la Tour de Garde, chasse au Syndicat, conférence de presse à l'ambassade... La menace est réelle, peut-être est-ce même la pire depuis Darkseid. Encore une gifle pour Diana, qui malgré tous ses efforts pour garder la tête haute commence sérieusement à en avoir assez. D'abord Gotham, puis les dieux, et maintenant le Syndicat du Crime. C'est à croire que l'univers tout entier a décidé de se liguer contre la Terre. C'est ennemi, après ennemi. Cet enchaînement n'est pas sans lui rappeler le mythe de l'hydre – coupez une tête et deux repoussent. Toutes ces préoccupations empêchent Diana de trouver le sommeil, elle dort à peine, et son sommeil est léger et agité. Il n'y a qu'entre les bras de Jason qu'elle trouve un peu d'apaisement et il est généralement de courte durée, son esprit l'entraîne ailleurs, vers un futur un peu plus joyeux, mais déjà assombri par la présence de ces criminels venus d'un autre monde. Elle a été soulagée, un instant, de constater l'absence d'une Diana dans l'équipe du Syndicat. Avant de comprendre avec horreur ce que cela veut certainement dire. Elle n'a pas eu envie d'y songer davantage, alors à peine rentrée chez eux elle s'est complètement abandonnée à l'étreinte rassurante de son fiancé, pour oublier, pour se rassurer. Tant qu'il est là, la Terre continuera à tourner. Réduire le monde à une seule personne pour pouvoir mieux le sauver. Diana n'a pas réellement dormi, elle a vaguement somnolé après que Jason se soit endormi, pour éprouver le besoin impérieux de se lever, le cœur au bord des lèvres, pour se précipiter dans la salle de bain. Ce matin là, comme bien d'autres matins avant celui là. Et quand elle revient dans la chambre, hagarde et un peu pâle, Jason est – évidemment – réveillé et il l'attend, redressé sur le lit avec un air inquiet sur le visage que Diana s'efforce d'ignorer avant d'aller le retrouver. « Bonjour, mon amour. » Elle va l'embrasser, premier réflexe de toute nouvelle journée. Pour se rappeler que quoi qu'il arrive dans les prochaines heures, c'est l'amour qui a donné le ton du jour. « Je t'ai encore réveillé ? Je suis désolée, j'ai manqué de discrétion. » La faute à l'urgence – certaines choses ne peuvent malheureusement pas attendre. Diana soupire en se blottissant dans ses bras, les sourcils froncés à cause d'un léger vertige qui semble ne pas vouloir se dissiper. Elle le sent nerveux, alors elle anticipe et répond à la question qu'il est sur le point de lui poser. « Je vais bien, ne t'en fais pas. » Tellement bien qu'elle sait qu'elle risque de devoir se lever précipitamment une nouvelle fois d'ici peu. Mais elle va bien... Merveilleusement bien, n'est-ce pas ?
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Jason Todd
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
When it's you and I, the world didn't even stand a chance.
Ce matin encore, ton sommeil est léger, et il te suffit de la sentir sortir du lit pour que tu finisses pas ouvrir les yeux. Ta main glisse le long du matelas, où sa place est vacante. Tu n'as pas besoin de réfléchir bien longtemps pour deviner où elle se trouve. Dans la salle de bain. Encore. Tes sourcils se froncent, tandis que tu attends qu'elle te revienne. Ces derniers jours sont redevenus compliqués. Pas entre vous, non, entre vous tout va pour le mieux. Vous songez au mariage, vous réfléchissez à l'aménagement de la nouvelle chambre, toutes ces choses qui préparent votre avenir et te font sourire. C'est le monde qui va mal. Une nouvelle menace plane sur vos têtes, dangereuse et impitoyable. Le Syndicat du crime, copie conforme de votre Justice League. A une exception, leur Diana, ce qui n'est pas pour te rassurer. Des criminels qui veulent prendre possession de la Terre, ambition malheureusement commune et peu originale. Après les aliens et les Olympiens, voilà maintenant les mondes parallèles. Ne serez-vous donc jamais tranquille ? Y aura t-il donc toujours une planète à sauver de sociopathes destructeurs ? Tu redoutes déjà l'instant où il faudra faire front, où elle se lancera dans le combat pour tous vous protéger. C'est peut-être horriblement égoïste à dire, mais toi, ce qui te préoccupe le plus dans ce nouveau chaos, c'est la protéger elle. Tu es fatiguée, épuisé, de serrer les dents à chaque fois qu'elle s'élance dans le combat. Chaque fois qu'elle se prend un coup, ton cœur menace de sortir de sa cage thoracique. C'est un supplice, que tu supportes difficilement. Après Gotham, après Hera, tu es de moins en moins enclin à la laisser partir. Tu sais que c'est son rôle, sa responsabilité, et qu'elle ne peut se contenter de regarder ses amis se battre sans rien faire, mais chaque fois, t'as énormément de mal à la laisser partir. Quand elle revient enfin dans la chambre, tu ne peux que constater sa pâleur. Celle de quelqu'un de malade. Le problème, c'est que Diana n'est jamais malade. Depuis que tu la connais, tu ne l'as jamais vu avoir un rhume, ou quoi que ce soit d'autre. « Bonjour, princesse. » Tu lui rends son baiser, malgré l’inquiétude qui t’assaille. Celle qu'elle ne peut ignorer, et que son attitude faussement sereine ne peut cacher. « C'est pas grave. » Ce qui l'est, c'est ses ruées vers la salle de bain. T'es crispé, agité par cette situation que tu ne comprends et ne maitrise pas, mais tu t'efforces de te détendre quand elle se blottit dans tes bras. Il faut profiter de chaque instant ensemble, oublier que dehors il fait bien noir. Tu caresses affectueusement son bras, son épaule, et remonte jusque dans ses cheveux. Elle ne te dira jamais que ça va mal, alors du mieux que tu le peux, tu essayes de l'apaiser. « Tu ne m'as pas l'air bien, Diana. » Quoi qu'elle te dise, elle ne t'ôtera pas de la tête l'idée que quelque chose ne va pas. Le problème, c'est que tu n'arrives pas à déterminer quoi. « Dis-moi ce qui se passe, s'il te plait. » Elle n'a pas le droit de te laisser dans le flou. Tu n'es pas idiot, tu sais qu'elle ne tombe jamais malade. Et si elle n'a aucune idée de ce qui se passe, qu'elle te l'avoue au moins. Mais qu'elle ne prétende pas que tout est normal, alors que vous savez très bien tous les deux que ce n'est pas le cas. Tu embrasses son front, tes doigts parcourent sa peau à chaque endroit qui leur est accessible, et tu resserres un peu ton étreinte. « Est-ce que plein de bisous pourrait aider ? » Tu es finalement trop heureux, pour laisser l’inquiétude prendre complètement le dessus. Tu l'aimes, chaque matinée à ses côtés est un instant que tu chéris, et ce matin ne sera pas différent des autres. Tu refuses de laisser quoi que ce soit gâcher votre bonheur.
Elle ne veut pas l'inquiéter, mais elle sait qu'il n'est pas dupe. Ils se connaissent trop bien pour pouvoir parvenir à se cacher quoi que ce soit, tous les efforts du monde n'y changeront rien. Elle est nerveuse, Jason est tendu, Diana devine aisément qu'il ne tiendra pas bien longtemps avant de lui demander ce qui ne va pas. Parce qu'il s'inquiète, comme toujours lorsqu'elle est concernée. Difficile d'ignorer les les changements, difficile d'ignorer les danger qui planent au dessus d'eux. Diana voudrait juste pouvoir profiter d'un peu de calme et de paix avant de devoir retourner à ses obligations. Elle ne sait pas de quoi cette nouvelle journée sera faite, peut-être sera-t-elle celle où le Syndicat du Crime passera à l'attaque, celle où on va lui annoncer qu'ils ont commencé à éliminer des membres de la Ligue... Diana vit dans l'angoisse d'entendre l'alarme de la Tour de Garde sonner dans l'appartement, et l'un de ses amis lui annoncer un drame. Avec Jason les choses sont simples, elle n'a pas peur, elle se sent protégée et en sécurité. Elle aimerait ne pas avoir à porter le poids du monde sur les épaules, ne pas se demander quelles horreurs vont lui tomber dessus à peine les yeux ouverts. N'avoir à se préoccuper que du petit-déjeuner, comme le font les gens normaux, se préparer pour une journée ordinaire sans se demander si elle rentrera chez elle vivante et entière. Elle soupire doucement, incapable de se résoudre à répondre à question qu'il lâche enfin. Ce qu'il se passe ? Elle sait et elle ne sait pas, elle n'est pas certaine. Inquiète à l'idée d'avoir la confirmation de ce que son sixième sens lui hurle, parce que le moment semble terriblement mal choisi, tout en sachant parfaitement que ce ne sera jamais le bon moment si elle y pense ainsi. « Tu sais bien qu'il n'y a pas de maux que tes baisers ne puissent guérir. » Diana sourit en relevant le visage vers lui pour qu'il puisse l'embrasser, puis elle se redresse pour pouvoir laisser ses mains glisser sur son corps, en faisant de son mieux pour faire fi de ses tracas. L'échappée est de courte durée cependant, elle s'écarte presque brusquement, plus blême que jamais. « Je... Une minute, donne moi une... » Minute ? Diana ne termine pas sa phrase, elle plaque une main sur sa bouche et se précipite une fois de plus aux toilettes. Ce n'est pas très séduisant, mais c'est bien mieux que l'alternative. Plutôt que de le rejoindre ensuite, elle retourne dans la salle de bain, fait couler l'eau dans le lavabo pour se rincer le visage, tenter de se rafraîchir. Elle soupire, longuement, la tête entre les mains, et ne se redresse pas quand Jason la rejoint. « Je vais bien... Je vais bien, je t'assure... » Elle lève la tête, croise son regard dans le miroir. Et son propre reflet, pâle, des cernes violettes sous les yeux, le teint légèrement verdâtre. Oh, oui, indéniablement, elle va bien. Elle secoue doucement la tête avant de se retourner en passant une main dans ses cheveux. « Écoute, je... Je vais bien. Simplement, je... J'ai un doute. » Ce n'est pas très clair, comme explication. Alors elle ouvre le tiroir du meuble juste derrière elle, et en retire un test de grossesse. Il n'aurait pas pu tomber dessus seul, après tout quelle raison aurait-il eu de mettre son nez dans le tiroir où sont rangés ses rouges à lèvres et autres accessoires typiquement féminins ? « Je crois que je suis enceinte. » Voilà, c'est dit. C'est l'explication la plus logique, la seule explication. Diana n'est jamais malade. Elle ne peut tout simplement pas l'être, sa nature l'en empêche, la préserve de toutes les maladies, du simple coup de froid jusqu'au pire des cancers. Elle a eu cinq mille ans pour s'habituer à son corps, apprendre à le connaître. Difficile à partir de là, de ne pas faire le rapprochement entre ses nausées matinales, sa fatigue chronique, ses vertiges... Et une grossesse. « Il faut juste que je... Fasse le test, je suppose. Mais je suis à peu près certaine que c'est... Inutile. Je ne peux pas tomber malade. Il n'y a qu'une seule chose qui puisse me mettre dans un tel état. Je vais le faire, mais je... Je crois que je suis enceinte. »
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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Tu attrapes ses lèvres, et fais glisser ta main jusqu'à sa joue. T'aimerais que ce soit vrai. Que tes baisers suffisent à faire taire tous ses tracas. Et même si c'est ce que tu es désespérément en train d'essayer de faire, tu sais qu'il faudra bien plus pour lui faire sortir le Syndicat de la tête. Et … autre chose ? L'étreinte n'est que de courte durée, puisque brusquement, elle se détache de toi et porte sa main contre sa bouche. « Diana ? » Tu te redresses en fronçant sévèrement les sourcils. Comment ne pas t’inquiéter, alors que ses nausées sont de plus en plus fréquentes ? Elle quitte le lit pour se presser dans les toilettes et la salle de bain. Perdant patience cette fois, tu te lèves à ton tour, enfile un boxer, et va aussitôt la rejoindre. S'en est trop pour que tu puisses prétendre que tout va bien. Tu vois son reflet dans le miroir, jamais tu ne l'avais vu le teint aussi malade, les yeux aussi rouges. « Arrête de me dire que tu vas bien ! » Tu es lassé de ce petit jeu. Comment peut-elle te faire croire ça, alors qu'en l'espace de vingt minutes, tu l'as déjà vu deux fois prendre la fuite vers les toilettes en urgence. Qu'espère t-elle comme réaction ? Evidemment que tu te fais du souci, quand celle que tu aimes et qui n'est jamais tombée malade, semble subitement prise de nausées harassantes et d'origine inconnue. Tu croises les bras, attendant maintenant une réponse claire et précise, puisqu'elle semble en avoir une. Quand elle ouvre le tiroir, pour en sortir un test de grossesse, ton regard se fixe dessus, hypnotisé. Et paralysé, par tout ce que cela sous entend. Enceinte. Diana est enceinte. Enfin, peut-être enceinte. Mais sûrement enceinte quand même. L'information te fracasse l'esprit, et tu ne parviens pas à trouver les mots. Tu ne sais pas quoi dire. Tu ne bouges même plus, le temps de comprendre ce qui est en train de se passer. Diana est enceinte. Tu te répètes cette phrase une vingtaine de fois dans la tête, comme si ça allait t'aider à mesurer l'importance de la nouvelle. « Putain ... » Ceci n'est pas un putain qu'est-ce qu'on va faire, mais un putain c'est génial. Sauf que tu ne parviens pas à aller jusqu'au bout de ta pensée. Tu te sens prêt à être père, malgré la pression que cela risque d'engendrer, mais aussi tôt ? Maintenant ? C'est inespéré. C'est un cadeau, le plus beau que tu n'aies jamais eu. Pourtant, avec vos écarts quant à la protection lors des rapports, c'est presque un miracle que ce ne soit pas arrivé avant. Quand tu redresses ton regard vers elle, il est déjà un peu embué de larmes. « Tu-tu es enceinte ? » Tu t'appuis sur le rebord du lavabo quelques secondes, pour reprendre tes esprits, et t'empêcher de complètement vaciller sous l'excitation. « Il faut que tu fasses ce test. » En vérité, tu essayes de contenir ton émotion fulgurante, au cas où le test sortirait négatif. Mais tu doutes que ce soit un succès. Maintenant que la perspective d'être parents devient très réelle, te la voir arrachée serait douloureux. Et oui, peut-être que ce n'est pas raisonnable avec l'arrivée du Syndicat, mais il n'y aura jamais de bon moment. Il y aura toujours des menaces à gérer, des ennemis à combattre, des gens à protéger. Vous ne pouvez plus vivre en dépendant de tout ça. Il est grand temps de vivre pour vous, qu'importe ce qui peut bien se passer dehors. « Oh, il faut peut-être que je sorte, pardon. » Tu te racles la gorge, un peu perdu, et sors de la salle de bain pour lui laisser son intimité. Regagner la chambre est un supplice. Les minutes te paraissent une éternité. Tantôt les cent pas, tantôt assis sur le lit la jambe qui s'agite, tu ne parviens pas à garder ton calme. Tu pourrais hurler. De joie, ou de déception, tu devrais bientôt le savoir. Tu le veux ce bébé. Tu le veux vraiment. T'as l'impression d'attendre depuis une heure, quand enfin elle sort de la salle de bain. Tu te sens mal, subitement pâle, redoutant le verdict. « Alors ? » Pitié, tu as attends d'avoir cette chance depuis tellement longtemps.
Diana croit être enceinte. Une formulation pleine de précautions, mes des précautions certainement inutiles. Parce qu'elle sait pertinemment qu'elle ne peut pas être simplement malade, elle n'est même pas sensibles aux poisons. Il n'y a qu'une seule chose qui puisse expliquer son état, une seule explication logique. Et c'est effrayant, terriblement effrayant. Cet enfant ils le veulent, mais si vite ? Si vite, alors que certains couples mettent des années avant de parvenir à concevoir ? Et alors qu'une menace aussi terrible plane au dessus d'eux ? Pour un millier de raisons, Diana est perturbée, effrayée. Tant et tellement qu'elle n'a pas encore osé songer à la nouvelle avec bonheur. C'est important pour elle, pour Jason, pour eux. « Peut-être. Je suis peut-être enceinte. » Elle ne parvient pas à se convaincre de la réalité de la chose, c'est presque trop beau pour être vrai. Évidemment, la nouvelle retourne Jason, qui a soudain besoin de s'appuyer contre le lavabo pour ne pas vaciller. Oui, il faut qu'elle fasse ce test, ce petit bout de plastique plein de prouesses scientifiques détient la réponse à la question qu'ils se posent tous les deux – et qu'elle connaît déjà en fin de compte, mais il leur faut une preuve physique, quelque chose à regarder. Diana envie tout à coup Kal et ses capacités, d'un seul coup d'œil elle aurait pu s'en assurer, et rien qu'en tendant l'oreille elle aurait pu percevoir les battements d'un cœur minuscule. Elle parvient tout juste à hocher la tête bêtement quand Jason sort de la salle de bain, pour lui laisser un peu d'intimité le temps qu'elle fasse le test. Elle lit les instructions rapidement au dos de la boite et se lance, le cœur serré par l'angoisse. En attendant le résultat, Diana s'assoit sur le rebord de la baignoire, c'est tout juste si elle parvient à se retenir de casser le test en le serrant trop fort entre ses doigts. Ce sont les minutes les plus longues de sa vie, elle peut entendre Jason tourner en rond dans leur chambre. Et puis, le verdict. Diana se lève d'un bond pour quitter la salle de bain, la porte manque de sortir de ses gonds quand elle la claque. Jason est pâle lui aussi, inquiet, nerveux, impatient, elle a l'impression de voir un millier de sentiments différents sur son visage. Il attend le verdict, mais Diana est elle aussi envahie par les émotions, à tel point que les mots restent bloqués dans sa gorge, pendant un instant elle ne parvient pas à articuler correctement. Elle doit prendre une profonde inspiration, fermer les yeux quelques secondes pour parvenir à prendre ses esprits. « Je suis enceinte. Je suis enceinte, Jason. » Plus de doutes, plus d'incertitudes. Ce qu'elle savait déjà, le test de grossesse le lui a confirmé. Ils ont désiré ce bébé plus ardemment que n'importe quoi d'autre et le voilà, il est là. Encore invisible, trop petit pour être perçu, mais il est là. Diana est tellement émue que les larmes roulent sur ses joues sans qu'elle ne puisse rien faire pour les retenir, et elle n'essaie même pas. Ce sont des larmes de bonheur. Elle sourit, et se rapproche de Jason pour prendre son visage entre ses mains. « Nous allons avoir un bébé... Nous allons avoir un bébé, Jason. » Elle est partagée entre l'envie de pleurer de joie et celle d'éclater de rire. Ses émotions font les montagnes russes, mais il n'y a a rien de négatif dans cet enchaînement. « Tu vas devenir papa. » Et elle... Elle va devenir mère. Après des années, des siècles à rêver d'un enfant, son vœu le plus cher est sur le point de se réaliser. Elle est enceinte, elle porte leur bébé. À côté de cela, rien n'a a moindre importance. Et rien ne pourra en avoir davantage.
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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Le temps s'est arrêté. Vous vous observez, mais la réponse peine à sortir. Oui ou non ? Enceinte ou pas enceinte ? Tu entends presque ton propre cœur battre dans la poitrine, comme les basses d'une stéréo, et tes jambes commencer à ne plus supporter ton propre poids. T'as même cessé de respirer. Tu n'as jamais été aussi proche de faire un malaise, toi le colosse presque inébranlable. Il n'y a que Diana pour faire de toi un homme comme les autres. Votre avenir se joue ici. Dans cette chambre. Il dépend d'un petit bout de plastique. D'un ou deux traits. Quel bonheur ce serait, que de devenir parents. Toi qui a été baladé de déceptions en déceptions. Qui n'a jamais eu la chance d'avoir une véritable famille. Et Diana, qui attend depuis des siècles, d'avoir enfin droit à cette magie. Cet enfant est ardemment désiré. Il se doit d'exister. Tu te rapproches, ton torse se soulève puissamment, et enfin, le verdict tombe. Oui, elle est enceinte. La pression accumulée depuis ces dernières minutes retombent, et il te faut t'assoir sur le lit pour encaisser. Le visage entre tes mains, une vague de joie s'empare de tout ton être. Les larmes commencent à couler. C'est réel, pourtant tu peines à croire que c'est vraiment en train de se réaliser. Ce rêve que tu pensais inatteignable. D'abord Diana, que tu aimes comme un fou, qui a accepté de devenir ta femme. Et maintenant ce bébé, le votre, fruit de votre amour. Quand tu te relèves, tu essuies tes yeux qui te brouillent la vue. T'as réussi. Tu t'es débarrassé de tes démons, de tes traumatismes. Elle t'a sauvé des abysses, et maintenant tu nages en plein bonheur. Cette seconde vie est une bénédiction. Trouver ton âme-soeur et avoir un bébé avec elle, que pouvais-tu espérer de plus ? Le reste ne compte plus. Tu oublies tout. « On va avoir un bébé ? » Plus de larmes. Toujours plus d'euphorie. Ton sourire s’agrandit, en miroir du sien. Tu vas être papa. Ce mot est précieux. Papa. Il représente tout ce que tu rêvais de devenir un jour. Un papa et un mari. Cet enfant n'est pas encore né, mais tu sais déjà que tu lui donneras tout, sans retenue. Tout ce qui t'a manqué, lui l'aura. Et cent fois plus encore. « Je vais être papa ... » Tu répètes ses mots, parce que tu es pour le moment incapable d'exprimer les tiens. L'émotion est trop vive, ta voix en est enrouée. Tu finis par la prendre dans tes bras, pour la serrer fort. Aussi fort que tu le peux, sachant pertinemment que tu ne lui feras aucun mal. « Je t'aime. Je t'aime tellement. » Ce cadeau qu'elle te fait est inestimable. Et tu as hâte de continuer ton chemin à ses côtés. Cette nouvelle vie qui a commencé le jour où vous vous êtes retrouvés sur un toit de Gotham. Deux âmes qui n'en font plus qu'une, et qui vont en créer une autre. « ON VA AVOIR UN BÉBÉ. » Tu cries de joie, la soulève en riant. « Notre famille Todd ! » Elle sera parfaite. Une mère parfaite. Tout autant qu'elle est déjà une fiancée parfaite. Le renard en peluche sera bientôt dans ses bras. C'est incroyable. Quand tu relâches finalement ton étreinte, c'est pour mettre ta main sur son ventre. Tu ne peux plus t'arrêter de sourire. Impossible. Elle a face à elle l'homme le plus heureux du monde. « Je peux déjà le sentir ? Quand est-ce que je pourrais le sentir ? C'est trop tôt, hein ? » Tu sais bien que non, mais là tout de suite, tu n'es plus sûr de rien. T'as tellement envie de partager avec elle les joies de la grossesse. Bien sûr, il y a ces moments pénibles, comme ces nausées dont tu connais désormais l'origine et qui te paraissent moins inquiétantes, mais il y aura aussi les premiers coups, son ventre qui va s'arrondir, et tellement de choses encore. Huit mois qui seront déjà incroyables à vivre. Avant l'arrivée officielle de votre petit bébé. « Et tu penses que plus tard il pourra m'entendre ? » Ta naïveté n'est pas feinte. Tout ce que tu sais de la grossesse, c'est ce que tu as vu dans les films. Tu n'as aucune idée de comment tout va se dérouler, mais t'as terriblement hâte que tout commence.
C'est inespéré. Est-ce un miracle ? En tout cas, c'est le leur. Ils ont de la chance, de ne pas avoir eu à attendre des années pour que leur désir d'enfant se concrétise. C'est fait, il est là. Encore minuscule, imperceptible, mais il est là. Diana ne parvient qu'à acquiescer avec un sourire quand Jason répète ce qu'elle lui a dit, trop émue pour lui répondre. Elle a comme un vertige, mais rien à voir avec les symptômes de sa grossesse. C'est l'émotion, la réalisation soudaine que leur vie va changer radicalement, qu'après une éternité à attendre elle va enfin réaliser son rêve et devenir mère. Devenir mère en portant l'enfant de l'homme quelle aime plus que n'importe qui d'autre sur cette Terre. Diana enlace Jason étroitement quand il la serre dans ses bras, elle l'aime tellement que les mots lui manquent pour exprimer à quel point. Ce bébé ajoute une nouvelle dimension à leur relation, encore une, peut-être plus importante que toutes les autres. Il n'est pas juste sa moitié, son fiancé, il est le père de son enfant. Qu'existe-t-il de plus fort que cela ? Probablement rien. Elle éclate de rire quand il la soulève, ivre de bonheur, elle aussi complètement submergée par la bonne nouvelle. Tellement qu'elle en oublie les menaces extérieures, pour ne songer qu'à ce moment qui n'appartient qu'à eux. Personne ne leur arrachera cet instant, il est trop mérité. Sa main rejoint celle de Jason sur son ventre, et elle secoue doucement la tête, sans cesser de sourire. « C'est encore beaucoup trop tôt, même moi je ne sens encore rien... Dans quelques mois, il va falloir être un peu patient... Je sais bien que ce n'est pas ton point fort, mais j'ai bien peur que tu n'aies pas le choix cette fois-ci. » Quelques semaines, quelques mois, le temps que le bébé grossisse suffisamment pour qu'elle puisse le sentir, le temps que son ventre s'arrondisse. Oh, elle a hâte elle aussi, mais contre la nature ils ne peuvent rien faire, et certainement pas précipiter les choses. Diana n'en a de toute façon pas envie, elle veut profiter de chaque seconde de sa grossesse, pleinement et entièrement. « Si mes souvenirs sont bons, les bébés perçoivent les sons tardivement... Il faudra que je vérifie, tout ça... C'est aussi nouveau pour toi que pour moi. » Bon, peut-être moins pour elle que pour lui. Mais uniquement parce qu'elle a côtoyé des femmes enceintes, et parce qu'elle en est elle-même une. En règle générale, un homme qui ne s'apprête pas à devenir père ne sera pas très renseigné sur le sujet... Et Jason n'a pas eu une vie facile, quel intérêt aurait-il eu à s'intéresser de près au déroulement d'une grossesse ? « Mais tu pourras le sentir bouger, et il sentira quand tu chercheras à communiquer avec lui et... Oh, par les dieux, j'ai du mal à réaliser... » Diana secoue doucement la tête, incrédule, un peu secouée, et glisse ses deux mains sur le bas de son ventre. « Je suis enceinte... Je suis enceinte. » Là, sous ses mains, il y a leur bébé. Tout petit, mais déjà adoré, tellement désiré. Et d'un coup, Diana éclate de rire, tellement fort qu'elle doit se raccrocher aux épaules de Jason pour ne pas vaciller. « Oh, pardon... Pardon, mais je viens de réaliser quelque chose, je me sens tellement bête ! » Il lui faut quelques secondes pour retrouver son calme, le rouge lui est monté aux joues. « Je viens de comprendre quelque chose, c'est tellement ridicule... » Elle fait légèrement pression sur les épaules de Jason pour qu'il s'asseye au bord du lit, et elle va prendre place sur ses genoux. « Tu sais... Il y a quelques jours, quand je suis partie en mission avec Kal, et que je suis rentrée si nerveuse... Nous traquions ce que nous pensions être une piste du Syndicat, elle s'est avérée fausse, mais ça ne nous a pas empêchés de tomber sur une poignée d'ennemis... Tu me connais, j'étais prête à en découdre, épée et bouclier en mains... Sauf qu'à chaque fois que je faisais le moindre geste, Kal usait de sa super-vitesse pour me déplacer, m'empêcher de donner ou de prendre des coups. C'était tout sauf subtil, j'étais furieuse. Tu nous aurais vus... Je suis parfaitement capable de me défendre, et après ce qu'il a vu à San Francisco... Le pauvre, je l'ai incendié quand nous sommes rentrés à la Tour de Garde. Je comprends mieux pourquoi il ne disait rien et souriait... » Du Superman tout craché. Surtout, ne pas laisser la femme enceinte faire quelque chose de dangereux. Bien vu, et bien joué. « Je vais devoir contacter la Ligue, vite. Leur dire que je suis en congé maternité à partir de maintenant et pour une durée indéterminée. » Diana sourit, avant de chercher ses lèvres pour l'embrasser. Le monde va devoir oublier Wonder Woman pour un temps. Tant pis si cela paraît égoïste, tant pis si le moment apparaît terriblement mal choisi. Ce bébé, leur bébé, est sa nouvelle priorité. Il n'est pas question, une seule seconde, de faire quoi que ce soit qui puisse mettre en danger cet enfant. Il est bien trop précieux, bien trop important pour eux. Plus important que quoi que ce soit d'autre.
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
When it's you and I, the world didn't even stand a chance.
Le sale môme. Le rebelle. Le délinquant. Celui sur qui personne n'aurait misé quoi que ce soit. Pas un seul jeton. Pas une seule poignée de cartes. Et pourtant. C'est toi le premier à surpasser la noirceur de ton âme. À ne plus te faire bouffer par le passé. Tu t'es laissé porter par un sentiment plus beau que la vengeance. L'amour. Celui que Diana te donne tous les jours sans limite, et celui que tu lui offres en retour. Cet enfant est la consécration de toute cette lutte acharnée contre les tourments. Un rescapé de la guerre. Une guerre contre toi-même. L'homme brisé s'est retrouvé, a rassemblé les morceaux, et tant qu'elle sera à tes côtés, il ne craindra plus rien. Ta propre naïveté te fait sourire, conscient de ne pas y connaître grand chose en bébés. Faut dire que tu ne pensais pas y arriver un jour. A force de voir ton image dans le regard des autres, t'as fini par croire que c'était réellement toi. Et que jamais tu ne trouverais une femme qui te ferait l'honneur d'être le père de ses enfants. Celle qui était un coup de cœur adolescent est devenue celle que tu vas épouser. Quelle belle revanche sur la vie, et sur tous ceux qui n'ont jamais cru en toi. Pour la première fois depuis de très longues années, tu es fier de toi. Fier de ce que tu es, fier de ce que tu accomplis, et fier d'avoir Diana à ton bras. « J'irai me renseigner un peu sur Google. » Google, ton meilleur ami. Celui qui t'a aidé à te sortir de quelques pétrins. Comme quoi faire lors d'un premier rendez-vous. Quel repas idéal préparer pour une soirée romantique. Un peu tout et n'importe quoi. Chaque fois que la situation t'échappe. Elle a raison, toi qui est de nature impatiente, devoir attendre que votre bébé grandisse, pour que tu puisses le sentir et lui parler, risque d'être compliqué. Mais ça ne t'empêchera pas de profiter de chaque seconde de la grossesse, et à compter de maintenant. Tu poses tes mains sur son visage et lui souris, les yeux plein d'étoiles, quand tu réalises qu'elle a autant de mal que toi à y croire. Oui, elle est enceinte. Et vous méritez ce bonheur. La souffrance a déjà joué une trop grande part dans votre histoire, il est temps de vivre pleinement, sans entraves, sans embûches. Comme votre séjour en Norvège. Où vous étiez seuls au monde, loin de tout. Là, vous êtes à Métropolis, mais la sensation est la même. Dehors, rien n'est existe. « T'es enceinte, mon amour. Tu seras bientôt maman. » Tu répètes tout pour toi également. Comment tout peut être à la fois très réel et digne du plus beau des rêves ? Quand elle éclate de rire, tu t'écartes un peu, mais toujours un immense sourire aux lèvres. « Quoi ? » Tu t'assois sur le lit et passe ton bras autour de sa taille pour la maintenir sur tes genoux. Puis tu hoches de la tête, oui, tu te souviens bien de la mission avec Superman d'il y a quelques jours, et qui comme toutes les autres, a été trop longue à tes yeux. Mais tu dois bien l'admettre, et ce malgré ton rapport compliqué à Kal El, que tu es soulagé de le savoir aux côtés de Diana. Tu sais qu'il la protégera coûte que coûte, elle et le bébé. Et visiblement, il l'a déjà fait, avant même que vous n'appreniez la nouvelle. « Il savait déjà. » Trop d'ego pour le remercier, tu ne lui en es pas moins reconnaissant pour autant. Il tient à elle, et il ne laissera jamais rien lui arriver. Tes doigts glissent sur sa cuisse en guise de caresse, incapable de l'avoir si proche de toi sans en profiter. Et comme si elle devinait ton envie de proximité, elle se penche pour pouvoir t'embrasser. Un baiser que tu fais volontairement durer, rattrapant ses lèvres chaque fois qu'elle cherche à s'éloigner. « Tu sais ce que j'ai envie de faire à la Ligue, au Syndicat et à tous ceux qui n'ont pas cru en nous ? » Tu lèves ta main, et dresse le majeur en guise de réponse. Ton rire est celui d'un adolescent fier de sa bêtise. « Il va falloir que je surveille mon langage et mes gestes quand le bébé sera là, pas vrai ? » Avant qu'il ou elle ne finisse par choper les mêmes mauvaises habitudes que son papa. Doucement, tu la fais retomber sur le matelas, ton corps au-dessus du sien. T'as tellement hâte qu'ils apprennent la nouvelle, et que vous puissiez enfin vivre une vie normale. Enfin, presque. Tu te doutes que ce ne sera pas aussi simple avec le Syndicat sur Terre. Mais tu préfères ne pas penser à ça maintenant. Aujourd'hui ce n'est que bonheur et félicité. Rien d'autres n'a sa place. Tu l'embrasses à nouveau. Toujours avec cette même difficulté de te retirer. « On va préparer le petit-déjeuner ? Avant que je ne perde le contrôle et que je ne te laisse plus te relever. » Et pour appuyer le sérieux de ton avertissement, tu déposes une multitude de bisous sur son visage. Léger et heureux.
Ce bébé, c'est une lueur d'espoir au milieu d'un chaos interminable. C'est fou, c'est dangereux, peut-être même insensé, mais peu importe. Peu importe, c'est le rêve d'une éternité qui se réalise enfin. Dans quelques mois, Diana pourra serrer son bébé contre elle, ce bébé si ardemment désiré et attendu. Elle ne sait même pas comment elle pourra continuer à être Wonder Woman après être devenue mère, ni même si elle en aura seulement envie. Avec le Syndicat du Crime dans la nature, raccrocher l'armure si tôt semble encore un peu prématuré, mais il ne sera pas non plus question de mettre leur bébé en danger. Le reste de la Ligue saura, comme Kal, pourquoi elle ne prendra pas part aux affrontements. Tout ce qu'elle espère, c'est qu'ils comprendront aisément, aucun n'étant parent à l'exception de Bruce. Bruce, qui approuvera certainement, car après tout c'est l'enfant de son fils qu'elle porte. Elle éclate de rire face à la bêtise heureuse de Jason, toujours amusée par ce que certains pourraient qualifier d'une attitude grossière. « Hm, oui, je crois qu'il faudra faire un peu attention... Et éviter de laisser traîner nos armes partout, pour ne pas lui donner de mauvaises habitudes trop tôt. » Si d'apparence leur appartement est banal, il suffit de prêter attention aux détails pour réaliser que ce n'est pas le cas. Une cartouche de munitions par ci, une épée par là... Une décoration assez singulière, et pas vraiment faite pour un enfant. Ils basculent ensemble sur le matelas et échangent un nouveau baiser, Diana se sent plus légère que jamais. Légère et heureuse, parce que cette merveille nouvelle éclipse toutes les mauvaises autres. « Toi, m'empêcher de me relever... ? Non, vraiment, ça me semble improbable... Ça n'arrive jamais ! » Sauf chaque matin de chaque jour de chaque semaine. Elle profite allègrement des baisers qu'il fait claquer sur sa peau, trop heureuse pour vouloir le repousser tout de suite. Elle est enceinte, ils vont avoir un bébé, devenir parents, se marier... Diana a du mal à le réaliser. Toutes ces choses que le commun des mortels perçoit comme étant ordinaires mais qui sont pour eux du domaine de l'extraordinaire. Un an plus tôt, elle n'osait même pas espérer toutes choses. Mais Jason les lui a servies sur un plateau d'argent, le plus naturellement du monde. Il lui a rappelé que malgré toutes ses responsabilités, elle aussi a le droit de vivre et d'être heureuse. Elle prend son visage entre ses mains pour l'embrasser et ce n'est pas un jeu, c'est un baiser plein d'intensité, un merci exprimé du bout des lèvres. « Jason, je ne sais pas si tu réalises réellement l'importance de ce que tu viens de me donner... » Elle a beau s'être expliquée un certain nombre de fois, nul mot ne saurait dire avec exactitude ce qu'elle ressentait lorsqu'elle lui exprimait son désir d'enfant, impossible de retranscrire l'intensité de ses sentiments. Exactement comme quand elle lui dit qu'elle l'aime. Les mots sont beaux, mais ils manquent parfois de poids quand les émotions sont à ce point intenses. « Ce n'est pas juste un bébé, c'est tellement plus... » Faire des enfants, en fin de compte, ce n'est pas bien compliqué. Combien de parents ne s'aiment pas vraiment, combien de bambins sont considérés comme des accidents ? Pour eux, c'est différent. Ce n'est pas l'aboutissement non désiré d'une étreinte sans lendemain, ce n'est pas un fardeau à assumer, ce n'est pas un acte banal. « Ce bébé... C'est notre bébé. Un peu de toi, un peu de moi... Un peu de nous, mêlés à la perfection pour donner naissance à un nouvel être. » L'expression "le miracle de la vie" prend tout son sens. « Je ne t'ai rien dit, j'avais peur, mais pendant un temps, j'ai cru... J'ai pensé que nos gènes n'étaient peut-être pas compatibles. Parce qu'après tout ce temps sans faire attention à quoi que ce soit, rien... » D'abord parce qu'elle était censée être une poupée d'argile, ensuite parce qu'elle est une déesse et malgré la population de demi-dieux. Des doutes, vicieux et irrationnels, qui ont persisté un moment. « C'était idiot. Même la mort n'est pas parvenue à nous séparer. Rien ne le peut. » Leur bébé est bien là, ils ont encore gagné cette bataille. Et ils gagneront toutes celles à venir.
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Aujourd'hui, rien qu'aujourd'hui au moins, t'aimerais passer une journée normale à ses côtés. Trainer au lit sans se soucier de l'heure, prendre le petit-déjeuner, une douche ensemble. Puis plus tard boire un verre sur la terrasse. Ou aller se balader main dans la main au parc de Métropolis. Toute cette banalité qui ne l'est pas pour vous. Votre banalité, c'est de sauver le monde. Et t'en es fatigué. Peut-être le serais-tu un peu moins, si vos instants de bonheur n'étaient pas tous gâchés par de nouvelles catastrophes imminentes. Si de temps en temps, vous aviez le droit de vous retrouver sans avoir à vous soucier du reste de la planète. Même votre rendez-vous au restaurant a été fiasco – bien que brillamment rattrapé par la suite. Vous êtes en train de vivre un des plus beaux jour de votre vie, et il est hors de question que qui que ce soit vienne interférer dans votre petite bulle de bonheur. Ce moment n'appartient qu'à vous. Elle t'embrasse, tu réponds avec vigueur, laisses tes mains vagabonder sur son corps. Tu ne peux te contenter de ses lèvres, quand elle t'offre sa fougue dans un baiser. Et lorsqu'il se rompt, tu conserves une certaine proximité, pour pouvoir détailler les étoiles qui brillent dans ses yeux. Une pureté et une légèreté incroyables. Toi non plus, tu n'es pas certain de mesurer ce qui se passe à sa juste valeur. Il est encore trop tôt, tu dois te répéter inlassablement cette même phrase. Elle est enceinte. Ce n'est pas un rêve. Dans quelques mois, votre bébé sera là. Mélange de vos êtres, symbole de votre amour. Plus elle t'en parle, plus t'as à nouveau les larmes qui te montent aux yeux. Et tu les auras probablement pendant encore un bon moment. Parce que t'es heureux, tout simplement. De toute ta vie, tu n'avais jamais pleuré de joie. En quelques semaines d'intervalles, c'est arrivé deux fois. Quand elle t'a dit oui, et aujourd'hui, quand elle t'a annoncé la merveilleuse nouvelle. « Ce n'était pas idiot, Diana. » Vous n'en avez pas l'air quand on vous regarde, mais vous êtes très différents elle et toi. Tu es un simple humain, et elle est mi-amazone mi-déesse. Elle a raison, vos gênes auraient pu être incompatibles, vous condamnant à ne jamais avoir d'enfants. C'était une possibilité, très concrète. « Quand on désire réellement quelque chose, il y a toujours la peur qui s’immisce. Qu'elle soit rationnelle ou pas. Avant de t'embrasser, j'ai passé deux mois à me torturer l'esprit. Je me suis posé une centaine de questions, passant en revue toutes les raisons pour lesquelles tu aurais pu me repousser. » Cette période te semble si lointaine désormais. Toutes les incertitudes se sont fracassées contre sur cette évidence qui est la votre. « Maintenant ça me paraît stupide, mais à l'époque ces peurs étaient très réelles. » Jusqu'à ce que les sentiments vous poussent l'un vers l'autre, définitivement. Tu souris, attendris par tes propres craintes lointaines. Si elle savait, à quel point tu la voulais, tout en ayant peur du rejet. Ton regard a croisé le sien sur ce toit, et il était trop tard. Plus de marche arrière. Tu ne pouvais que tomber fou amoureux de cette femme. Qui sans hésiter t'as tendu la main. Aujourd'hui tu crois tellement fort en vous, que pour toi cet enfant ne pouvait qu'exister. T'as perdu beaucoup trop de temps à te persuader qu'elle ne voudrait pas de toi, alors qu'elle s'est révélée être la femme de ta vie. Tu ne commettras plus l'erreur de douter de la force de votre lien. C'est plus qu'une simple histoire d'amour. Vous êtes liés par quelque chose qui ne s'explique pas. Tu le sens au fond de toi. « Regarde ce que tu as fait de moi, Diana. » Tes doigts caressent sa joue, ses lèvres. « Un mari et un père. » Toi, celui qui était voué à une sombre existence. Tu n'as désormais plus à rougir, plus à te remettre en question. Elle t'aime, pour ce que tu es. Et grâce à elle, tu es exactement l'homme que tu rêvais de devenir. « Ce bébé c'est tout ce que tu as dit, et plus encore. » Trop pour que tu puisses tout énumérer. « C'est la consécration de tout ce que tu m'as déjà apporté. Quand tu m'as accepté pour ce que j'étais, je me suis accepté moi-même. Mes nuits ne sont plus peuplées de cauchemars et hantées par des fantômes. J'ai arrêté de survivre pour cette vengeance, j'ai commencé à vivre pour toi. Pour nous. » Et maintenant elle porte votre bébé. « Cet enfant est une bénédiction, un miracle. C'est tout ce que j'ai toujours voulu, et je l'aime déjà d'un amour fou. Mais le plus beau cadeau que la vie m'a offert, c'est toi. » Elle, ta partenaire. Ta princesse. L'amour de ta vie. Ton âme-soeur. La mère de ton bébé. Tout.
Diana pourrait passer des heures et des heures avec Jason sur leur lit que ce ne serait pas assez. Ce matin, elle a envie d'être une femme comme les autres, profiter uniquement de son fiancé et de la bonne nouvelle qu'ils viennent d'apprendre. Elle est enceinte, ils vont avoir un bébé, c'est réel. Malgré tous ses doutes, toutes ses appréhensions, ils ont réussi à concevoir cet enfant qui viendra bientôt concrétiser leur rêve de fonder une famille. En moins d'un an, tout a changé. Sur ce toit de Gotham, Diana n'a pas envisagé que Jason puisse être l'amour de sa vie. Et pourtant à présent qu'elle y songe, quelque chose est immédiatement passé entre eux, quelque chose d'indescriptible et d'inédit, qu'elle n'a pas su comprendre tout de suite. Un cri du cœur qui reconnaissait sa moitié égarée. « Il faut bien avouer que je ne t'ai pas facilité la tâche, en ne remarquant pas tes avances, et en les ignorant par la suite... » Ils en rient à présent, mais la situation était loin d'être aisée. « Mais tu sais, je crois que tu aurais pu m'embrasser immédiatement sur ce toit, les choses n'auraient pas été si différentes. Mais nous aurions gagné un peu de temps. » Elle rit doucement en se souvenant de cette fameuse nuit où tout aurait pu basculer si elle n'avait pas été appelée en urgence par la Ligue. Le lendemain, la tension avait été trop insoutenable pour qu'ils puissent continuer à se résister. Ont-ils grillé quelques étapes ? Peut-être, mais qu'importe. Après cette nuit, ils ne se sont plus quittés. Tout a été naturel, comme une évidence. Sans cesser de sourire, elle laisse ses doigts glisser doucement le long de son dos, une caresse simple mais pleine de tendresse. « Je n'ai pas fait de toi un mari et un père, Jason. Tu l'as fait. » Il a encore bien trop tendance à occulter ses propres prouesses, à douter de lui. « C'est toi qui a décidé de laisser Gotham de côté pour te consacrer à nous, à moi. C'est toi qui m'a convaincue que nous avions le droit d'avoir un bébé. Toi encore qui m'a demandé de t'épouser alors que je ne songeais même pas au mariage, tant cette institution m'est étrangère. Et techniquement parlant... » Elle ne peut s'empêcher d'éclater de rire avant de lui voler quelques baisers rapides. « C'est toi qui me l'a fait, ce bébé. Donc en fin de compte, tu as fait de moi une future épouse et une mère. » Ils se sont sauvés mutuellement, mais Diana préfère insister lourdement sur l'importance de Jason dans l'avènement de leur histoire. Elle lui a tendu la main, elle l'a guéri, aimé, compris, protégé. Oui, mais qu'a-t-il fait en retour ? Il a aimé la femme en laissant la justicière de côté, il lui a offert tout l'amour dont elle avait désespérément besoin, il lui a ouvert la porte donnant accès à ses rêves alors qu'elle la croyait verrouillée. Il a été là pour elle à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, l'a aimée comme personne avant lui. Elle caresse sa joue, attendrie par ses paroles. Elle est la plus belle chose qui lui soit arrivée. Que répondre à cela ? Sinon que c'est réciproque, qu'elle a l'impression de réapprendre à vivre depuis qu'il est entré dans sa vie, qu'il lui a appris à aimer ? Diana prend une profonde inspiration et soupire tout bas. « Tu as parfois une telle façon de me regarder... C'est à la fois enivrant et... Effrayant. » Elle secoue doucement la tête, peu certaine d'être claire. Ce n'est pas de lui qu'elle a peur. C'est de l'intensité de leurs sentiments qui lui échappent parfois tant ils sont illimités, incompréhensibles même pour eux. Aimer comme ils s'aiment, ce n'est pas humain. Encore moins divin. Jason l'aime. Jason l'aime. Au point de pouvoir tuer père et mère pour elle, au point de pouvoir mettre le monde à feu et à sang pour la protéger. Au point de faire absolument tout et n'importe quoi. Ce qui l'effraie ? C'est d'être capable de faire exactement la même chose pour lui. De pouvoir sacrifier tout et tous pour un seul être. Sans se poser la moindre question. C'est terrifiant parce que cela va à l'encontre de tout ce pour quoi elle se bat depuis des années. Et pourtant, c'est un fait, indéniable. Diana pourrait survivre à la perte de l'univers tout entier, pourvu qu'il lui reste de Jason. Mais le perdre lui ? Ce serait simplement insupportable. « Je ne pensais pas qu'il soit possible d'aimer quelqu'un comme je t'aime. Je ne pensais pas être capable d'aimer qui que ce soit comme je t'aime. Je ne pensais pas avoir à ce point besoin de l'être. » Elle l'attire contre elle pour l'embrasser. Une énième baiser, encore différent de tous les autres. Il n'y a pas d'impression de répétition ou d'habitude dans leur façon de s'embrasser, jamais. « C'est toi, ma bénédiction. C'est toi, mon miracle. Tu es tout ce dont j'ai toujours rêvé et davantage encore.»
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Le mérite qui te revient, c'est de t'être battu. Battu pour obtenir tout ce que tu désirais. Que ce soit elle, ou cet enfant, même quand tout te portait à croire que tu n'y parviendrais jamais, tu t'es acharné. Deux mois à essayer d'attirer son regard, tout en étant un piètre séducteur. Malgré les apparences que tu as toi-même bâties, tu n'avais aucune foutue idée de ce que tu faisais. Quand il s'agit de sexe, c'est simple, il n'y a pas à réfléchir longtemps, il y a moins de réticence sans l'engagement. Mais toi, tu voulais tout d'elle. A commencer par son cœur. Séduire Wonder Woman, le challenge était titanesque. Pour l'enfant, là aussi, ça a été un gros coup de poker. Tu ne sais rien des bébés, rien de la paternité. Pourtant, t'étais prêt à sacrifier beaucoup pour avoir cette chance d'apprendre. De porter votre enfant contre toi, reconnaître sa mère dans son sourire, et toi dans son regard. Finalement, et malgré tout ce que tu as enduré au cours de ta vie, que ce soit à Gotham ou à travers le monde, ton combat le plus important c'est celui que tu as mené pour devenir mari et père. Ce bonheur que tu éprouves aujourd'hui, il t'a demandé beaucoup de temps, beaucoup de patience, et beaucoup d'espoir. Tu n'oublieras jamais d'où tu viens. Toutes ces nuits dans le froid, la faim qui te tenaille, sans savoir où aller. Mais ta place est désormais ici, à Métropolis, auprès de celle que tu aimes. Tu n’appartiens à nulle part ailleurs. Toutes ces années à ne pas savoir qui tu étais réellement. L'enfant des rues. L'orphelin. Le fils adoptif. Le justicier. Le hors-la-loi. Ce sont toutes tes identités, toutes font parties de toi. Désormais tu es le fiancé d'une femme, père de son enfant à venir, et tu sais que c'est ce que tu es réellement. Tu t'es trouvé, quand tu l'as trouvé elle. Enfin. « J'ai hâte de te reconnaître en lui. Ou elle. Peu m'importe le sexe, je veux juste qu'il porte tes traits. » Et tu t'imagines que c'est l'inverse pour elle, qu'elle préférerait te voir à travers lui. C'est ça aussi, l'amour. Mais vous devriez être tous deux satisfaits. C'est un mélange équitable de vous qui va grandir peu à peu dans son ventre. Ventre que tu commences déjà à sans cesse caresser. « Tu portes notre enfant, je crois qu'il n'y a pas de plus belle preuve d'amour. » Tu comprends ce qu'elle veut dire, quand elle te parle de cette façon que tu as de la regarder. Tu t'en rends bien compte. Chaque fois que tu poses tes yeux sur elle, tu es frappé par sa beauté. Frappé par tes sentiments. Elle te coupe le souffle, chaque jour, et ce depuis vos retrouvailles. Et tous ceux à venir. Tu l'aimes. Comme un fou. Mais même lui dire que tu l'aimes n'a plus vraiment de sens. Ce n'est pas assez fort. Il n'existe aucun mot dans le dictionnaire de la langue anglaise pour décrire ce que tu ressens. Peut-être y en a t-il un en themyscirien ? C'est exaltant, de l'entendre dire à quel point elle est amoureuse de toi. De mesurer l'impact de son amour, bien que tu sois probablement loin du compte, tout comme elle le serait pour toi. Vous avez ce besoin d'exprimer vos sentiments, tout en sachant pertinemment que ce ne sera jamais assez. Tu approfondis son baiser, porté par la joie que te procure sa nouvelle déclaration. Tu ne comptes plus combien il y en a eu depuis que vous êtes ensemble, mais à chaque fois, c'est une explosion de bonheur dans ta poitrine. « Tu sais ce qui est le plus dingue dans tout ça ? C'est que dans dix ans, même si ça nous paraît inconcevable, je suis certain qu'on s'aimera encore plus. » Tu la regardes, intensément, sans véritablement cacher la petite idée que tu as derrière la tête, puis la soulève soudainement dans tes bras. « Bon, le temps que je t'ai accordé pour aller prendre ce petit-déjeuner est écoulé. » Tu ris, joyeux, et bien décidé à profiter de cette effervescence. Une fois dans la salle de bain, ta destination, tu tournes le robinet de la douche, et t'y engouffres, encore vêtu de ton boxer, et elle de sa tenue légère. Quand l'eau s'abat sur votre peau et vos vêtements, tu la reposes par terre, sourire aux lèvres. « Je t'ai dit que je te laisserais plus partir. » Tu te rapproches, et l'embrasse tout en la poussant contre la grande paroi de la douche. Finalement, c'est même mieux que le petit-déjeuner.
Plus tard, Diana se posera un millier de questions. Comment compenser son absence dans la Ligue, alors que la menace est plus réelle que jamais. Comment parvenir à éviter le Syndicat du Crime, pour ne pas mettre en danger le bébé. Comment aider ses amis sans prendre de risques inconsidérés. Comment, comment, comment... Plus tard. Elle est trop occupée à se perdre dans le regard de Jason pour y songer. La réalité viendra gâcher leur bonheur bien assez vite, comme elle s'acharne à le faire depuis le début. Elle veut oublier le monde encore un peu, avant qu'il ne les rattrape inévitablement, mais peu importe. Son monde à elle, c'est lui. N'est-ce pas Kal-El qui lui a un jour dit que parfois, pour avoir envie de sauver le monde, il suffit de le réduire à une seule et même personne ? Une philosophie simple, mais terriblement efficace. Jason a révolutionné son existence, son univers, il est devenu l'astre autour duquel elle gravite, incapable d'échapper à l'emprise qu'il a sur elle – elle n'a de toute façon même pas envie d'essayer. « Ce bébé sera parfait quoi qu'il arrive. » Évidemment, elle veut qu'il lui ressemble. Fille, garçon, peu importe, il aura les traits de son père, peut-être un peu des siens également, il sera la combinaison parfaite de leurs deux êtres. La main de Jason glisse sur son ventre et elle y pose la sienne également, déjà impatiente de le voir s'arrondir. Elle suppose que cela ira vite, sa musculature sèche à cet endroit fondra rapidement pour s'adapter au bébé. Elle profite allègrement du baiser qu'ils échangent, parfait mélange de tendresse et de passion, difficile d'y mettre un terme. « Bien sûr que nous nous aimerons davantage encore. C'est l'évidence même... Je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, encore et encore et encore. » Ce n'est pas rien qu'une hypothèse, c'est un fait. Diana continue à être surprise par l'intensité des sentiments qu'elle éprouve à son égard, elle a parfois l'impression que son cœur risque d'imploser, incapable de contenir tout cet amour. « Quoi ? Je suis privée de petit-déjeuner ? Empêcher une femme enceinte de manger pour deux, Jason Peter Todd, vous devriez avoir honte ! » Elle éclate de rire quand il la soulève dans ses bras, et devine sans mal leur destination. La salle de bain, plus précisément la douche où ils entrent habillés – encore qu'on ne puisse pas réellement parler de vêtements quand il ne s'agit que d'un boxer et d'une nuisette. L'eau chaude commence à couler, la soie colle à sa peau, Diana sourit. « Tu dis cela comme si j'avais eu envie de m'échapper... » Pas un seul instant, pas une seule seconde. Il l'embrasse et elle recule, bientôt son dos rencontre la paroi de la douche, il coince son corps du sien et la dernière chose qu'elle ferait est s'en plaindre. Bien au contraire, elle laisse ses mains glisser sur ses épaules, ses bras, son torse, avant de finalement s'arrêter sur ses hanches pour le débarrasser de son sous-vêtements, avant de nouer ses bras autour de son cou pour l'attirer davantage contre elle. Cette faim dévorante ne la quitte jamais, elle n'en a jamais assez. Quand elle s'écarte finalement, elle prend soin de déposer une multitude de baisers sur son visage. « Est-ce que c'est tout ça que font les gens normaux ? » Quand ils sont libres de s'aimer, sans interdits ni obligations ? Profiter le plus simplement du monde de la vie, sans se poser de questions, sans craindre le lendemain ? Diana aimerait tellement que ce soit leur cas. Que le bonheur de cette journée ne soit pas terni par quoi que ce soit. Qu'elle puisse être comme n'importe quelle femme enceinte, n'avoir à s'inquiéter que du bien-être de son bébé, et pas de celui du monde entier. « Que font-ils quand ils savent qu'ils vont avoir un bébé ? » Ils préparent sa chambre, achètent ses vêtements. Mais quoi d'autre ? Diana n'a jamais fait attention à ces traditions, persuadée qu'elle ne ferait que se faire du mal inutilement. Mais la voilà enceinte, et elle doute que les habitudes du monde moderne soient les même que sur Themyscira. « Vous ne faites pas de sacrifices aux déesses de la fertilité et de la maternité, n'est-ce pas ? » Diana reste sérieuse un instant, avant d'éclater de rire. « Je plaisante. Les animaux sont en sécurité chez moi. » En revanche, les Amazones font de nombreuses offrandes aux déesses, les naissances étant rares sur Themyscira, bien moins communes que dans le monde des hommes. Chaque enfant est un petit miracle, le leur tout particulièrement. Diana se hisse sur la pointe des pieds pour poser son front contre le sien, tandis que ses mains caressent doucement et tendrement sa peau. « Jason, je... J'aimerais t'épouser. Pas dans des semaines, des mois... Maintenant. Rien que toi et moi. Peut-être... Faire quelque chose de grand un peu plus tard, quand tout sera terminé... Mais je ne suis pas certaine de pouvoir attendre tout ce temps pour t'appartenir officiellement, et pour que ce soit clair aux yeux de tous. »
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
When it's you and I, the world didn't even stand a chance.
Comment pourrais-tu avoir faim d'autres choses que de ses lèvres. Quand elle t'embrasse, c'est une explosion dans ton bas-ventre, et le cœur qui s'affole. Doux, tendre, passionné, fougueux, qu'importe la façon, tu ne parviens qu'avec une grande difficulté à te détacher d'elle. Tu pourrais passer des heures, à simplement jouer avec sa bouche, caresser sa langue. Tout autant que ces longs moments où endormie, tu profitais de chaque seconde accordée pour observer son visage, et doucement le caresser sans la réveiller. C'est ça aussi être amoureux. Se contenter de peu, de presque rien, mais en faire quelque chose d'incroyablement exaltant. Plaquée contre la paroi, tu intensifies le baiser, tandis que ses doigts se hâtent de t'ôter ton boxer. Dernier rempart avant la nudité totale. Tu fais de même avec sa nuisette, t'efforçant à rompre le baiser pour l'en défaire, déjà excité par la perspective de cette douche partagée. Ses questionnements freinent ton élan, mais ne perturbe pas ton enthousiasme. Sourire scotché aux coins des lèvres, tu crains de n'avoir de réponses concluantes à lui offrir. Tu n'as jamais eu de vie normal. Des parents dévorés, élevé ensuite par le milliardaire Bruce Wayne avant de devenir son apprenti contre le crime, la mort puis la résurrection, et cet entrainement tout autour du monde pour apprendre à être un redoutable guerrier. Il n'y a jamais eu de place pour la normalité. Avant elle, tu n'avais jamais pris de douche avec qui que ce soit. Rien à envisager, aucun espoir de banalité. « Je ne sais pas ... » Que font-ils ? Ce qui est certain, c'est ce qu'ils ne se posent jamais ce genre de questions. Tout se fait naturellement. Tout leur est donné, acquis. « … des sacrifices ? » Pendant un temps, tu fronces les sourcils, avant de comprendre la plaisanterie. Tu as encore beaucoup de choses à apprendre sur les coutumes de Themyscira. Comment t'imaginais-tu, quand tu te voyais père, dans tes rêves les plus fous ? Attentionné, autant envers l'enfant qu'envers celle que tu aimerais. Disponible pour son éducation et son apprentissage. Epuisé, mais terriblement heureux. Et tu sais que la réalité ne sera pas différente de la chimère. Qu'elle sera même encore plus belle. « Je pense qu'ils préparent tout avant l'arrivée du bébé. Mais aussi qu'ils profitent de chaque instant. Ils doivent marcher dans les rues, sans pouvoir s'empêcher d'imaginer leur futur enfant gambader à leurs côtés. Chercher le parc parfait où l'emmener. S'impatienter des premiers coups de pieds. » Tu le sais parce que c'est déjà ce que tu fais. Inconsciemment ou non. Quand elle pose son front contre le tien, tu lui voles un baiser. Tu te sens terriblement bien. Si bien qu'il t'est impossible d'envisager la menace extérieure. Elle n'existe soudainement plus. Mais c'est un sentiment dangereux. La chute va être rude. « Tu veux qu'on se marie ? Maintenant ? » Tu ne caches pas ta surprise, pris de court par ce qu'elle te confie. Mais plus tu y réfléchis, plus tu trouves cette idée sensée et tentante. Tu te noies un instant dans son regard, voyant déjà en elle ta femme. Ta femme. C'est une appellation inédite qui te fait envie. Elle a raison, pourquoi attendre ? Toi aussi, tu veux sceller cette appartenance. Tu veux porter l'anneau qui t’unira pour toujours à elle. « Faisons-le. Aujourd'hui. » L'euphorie te gagne. Tu peux te trouver un costume, et tu sais qu'elle possède déjà sa robe. Il ne vous reste plus qu'à choisir des bagues et à trouver quelqu'un de disponible pour vous marier. Juste vous deux. Elle et toi. Le monde pourrait s'écrouler, que rien ne vous empêcherait de vous épouser. « Diana Prince, je veux que ce soir tu sois ma femme. » Quelle journée parfaite. Un enfant à venir, et un mariage. N'est-ce pas là la plus belle journée de toute ta vie ? Emu, tu plonges ton visage dans son cou, que tu parsèmes de quelques baisers. De simples baisers qui deviennent de plus en plus appuyés, fiévreux. Si tout doit être idyllique, t'aimerais continuer sur cette lancée. Tu ne caches pas ton désir, dévorant sa peau sans répit. « Mais avant, est-ce que tu veux bien m'accorder encore quelques minutes en tant que fiancée ? » Ou un peu plus. Avant même d'attendre sa réponse, tu la saisis sous les cuisses et la soulève. Son dos contre la paroi et ton bassin entre ses jambes que tu maintiens contre toi, c'est d'elle tout entière que tu as envie. Ta fiancée qui va devenir ta femme.
Diana n'est pas de nature impatiente. Bien au contraire, la patience fait partie de ses principales qualités, ce que Jason n'ignore pas. Mais cette fois, elle n'est pas capable d'attendre. Elle n'a pas envie d'attendre. Des semaines, peut-être des mois, pour organiser un grand mariage auquel convier leurs familles et leurs amis. Qui organiserait un mariage alors qu'une menace sans précédant menace le monde ? Qui jugerait cela approprié ? Diana n'a pas pu se consacrer à ces préparatifs autant qu'elle l'aurait aimé. Sa robe, c'est bien l'unique chose qu'elle a, et uniquement parce qu'Etta a insisté pour l'emmener la choisir. Et puis, l'arrivée du Syndicat, l'obligation de mettre de côté toutes ces choses pour jouer son rôle de Wonder Woman. Enquêter sur les desseins de leurs ennemis, les traquer, organiser la défense de la planète... Toutes ces choses, qui ne font pas bon ménage avec un mariage, ni même une vie privée. Se savoir enceinte va changer beaucoup de choses. Il ne sera plus question de prendre es risques inconsidérés, d'approcher les combats sereinement. Si elle est pratiquement invulnérable, leur bébé est encore trop fragile pour l'être et ne le sera pas avant de longues années. Un mauvais coup pourrait avoir des conséquences terribles et rien que d'y songer, Diana se sent pâlir. Non, hors de question de faire quoi que ce soit de dangereux, à présent. En revanche, ils peuvent se marier. Elle veut prendre son nom, devenir sa femme officiellement aux yeux de la loi. Elle sait à quel point tout cela est important pour lui. C'est sa revanche sur la vie, et puisqu'il lui a fait le plus beau cadeau du monde en lui faisant un enfant, elle veut lui faire celui-ci. Et l'idée de partager ce moment quasiment seuls, dans une intimité presque totale, a un petit quelque chose de terriblement grisant. Évidemment, ils auront leur grand mariage, leur grande cérémonie, leurs dizaines d'invités... Mais d'abord, rien qu'elle et lui. Quand elle voit la joie sur son visage, elle sait que c'est la bonne décision. Elle n'aime rien de plus que de le voir heureux, lui qui a tant souffert pendant toute sa vie. « Jason, Todd, ce soir je serai ta femme. » Aucun doute n'est permis. Diana commence déjà à songer à cette organisation de mariage accélérée, mais Jason ne lui en laisse pas beaucoup le temps. Très vite, ses baisers sur la peau de son cou deviennent plus appuyés, plus demandeurs. Il est toujours ainsi avec elle, plein de dévotion et de désir, et elle le lui rend bien. Leur alchimie est totale, sur tous les points. Elle rit doucement quand il la soulève et se mord la lèvre, à la merci de la même envie dévorante que la sienne. « Tout ce que tu voudras, mon amour. » Elle l'embrasse, longuement et amoureusement avant que leur union ne soit totale.
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« Mhm. Mhm... » Assise à la table du salon, une tasse de thé déjà froide devant elle, cela fait bien dix minutes que Diana acquiesce par monosyllabes aux paroles d'une Etta surexcitée à l'autre bout du fil. Parfois, elle est obligée d'éloigner le téléphone de son oreille tant son amie monte dans les aigus. Etta Candy, la solution à tous ses problèmes administratifs depuis qu'elle a fait son entrée dans le monde moderne. S'il y a bien une personne qui sait vers qui ils doivent se tourner pour se marier dans la journée, c'est elle. Sauf que, elle l'a déjà perdue dans une montagnes d'informations dont Diana ne sait pas quoi faire. Dieux merci, Etta finit par lui dire qu'elle s'occupe de tout, et lui répète une dernière fois le plus important avant qu'elles ne raccrochent toutes les deux. Un immense sourire sur le visage, Diana s'empresse d'aller enlacer son fiancé – qui ne l'est apparemment plus pour très longtemps. « Etta s'occupe de tout organiser. D'après elle, on risque de se battre pour avoir le privilège de marier Wonder Woman... Autrement dit, ma notoriété va enfin nous être un peu utile. » Elle rit doucement, exaltée, et dépose un rapide baiser sur ses lèvres. « Elle va nous trouver quelque chose loin des yeux et des oreilles indiscrètes, où nous pourrons profiter du moment. » Elle prend son visage entre ses mains et caresse ses joues avec tendresse. « Elle s'occupe également de toute la paperasse à laquelle je ne comprends absolument rien. Tu verras, Etta est un peu magicienne. » Quoique Diana puisse lui demander, elle est toujours prête à l'aider, sans rien demander en retour. Ce sont les personnes comme elle qui ont aidé Diana à aimer l'humanité. « Il y a juste un petit détail à régler... Par hasard, est-ce que tu aurais un témoin sous la main ? J'ai bien peur que cette formalité ci soit impossible à éviter. » Sans témoins, le mariage ne sera pas validé aux yeux de la loi. Et c'est bien la dernière chose qu'ils souhaitent.
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Jason Todd
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Simplement vêtu d'un pantalon, tu te prépares un sandwich en guise de petit-déjeuner, après cette nouvelle dépense intense d'énergie, tandis que Diana s'attèle à l'organisation du mariage avec Etta. De loin, tu suis la conversation, sourire aux lèvres chaque fois que tu entends la voix de la secrétaire hurler à travers le combiné. Il semblerait qu'elle soit presque aussi excitée que vous. Presque. Puisque difficile de l'être plus que tu ne l'es. Depuis que vous avez pris la décision de vous marier aujourd'hui, ton esprit est en surchauffe. Quoi porter ? Où aller chercher les bagues ? Dans quel endroit organiser la courte cérémonie ? Des dizaines interrogations parasitent ton esprit. Mais tu n'as jamais été aussi heureux. Ce soir, la femme que tu aimes sera officiellement devenue ton épouse. Et d'ici quelques mois, votre famille s'agrandira. Vous serez bientôt trois. Trois pour une nouvelle vie qui s'annonce plus belle que toutes les autres. Après avoir dévoré ton encas – non, non, t'es pas un glouton, la faute à ton métabolisme – Diana semble en avoir finalement terminé avec Etta, et c'est rapidement qu'elle te rejoint. Rares sont les avantages d'être sous le feu des projecteurs, tant mieux si pour une fois, cette célébrité va vous permettre d'accéder à ce que vous désirez. Malgré l'empressement, tu veux que les choses soient bien faites. Que ce mariage soit valide, et qu'elle se souvienne comme d'un merveilleux souvenir ce moment particulier que vous allez partager. Vous dire oui, pour toujours. T'es soulagé de savoir que quelqu'un de confiance et compétent va gérer les procédures administratives. Car que ce soit en matière de bébé ou de mariage, tu n'y connais rien. La faute à ces rêves qui n'étaient finalement rien de plus que des rêves. Avant que Diana n'en fasse une réalité. « Etta est merveilleuse. » Ainsi, vous allez pouvoir vous occuper du reste sans stresser sur les démarches à suivre et à exécuter en urgence. Au delà de son alter égo, son statut d'ambassadrice devrait également vous ouvrir quelques portes. Mais malheureusement, malgré l'efficacité légendaire d'Etta, elle ne pourra pas trouver ton témoin à ta place. « Euh … Je l'ignore. » Tu l'ignores, parce que tes rapports avec ta famille sont plus qu'houleux. Tantôt calmes, tantôt destructeurs. Quand il s'agit de la Batfamily, t'as toujours l'impression de naviguer sur une barque en pleine tempête. Sur qui peux-tu réellement compter ? A qui pourrais-tu confier cet honneur et ce privilège ? Il n'y a qu'un seul nom qui te vient en tête. « J'imagine qu'Alfred accepterait de le faire. » Tu sais qu'il acceptera, mais tu n'es pas pour autant serein. Depuis ton retour, vous n'avez pas eu le temps de discuter tous les deux, de parler de tout ce qui est arrivé depuis, et de ce come back surprise qui l'a probablement perturbé lui aussi. Ne serait-ce pas un peu impromptu ? Qu'importe, tu n'as pas d'autres choix. Hors de question de faire appel à tes frères ou à Bruce. Tes bras autour de la taille de Diana, tu prends le temps de l'embrasser avant de te résigner à passer ce coup de fil délicat. Assis sur le canapé, le téléphone à ton oreille, ta jambe commence déjà à trembler de nervosité. « Allo ? Alfred ? C'est Jason. » Tu serres les dents, la situation est terriblement confuse. « Non, non, c'est à vous que j'aimerais parler. » Un bref silence s'installe, avant que tu ne reprennes la conversation. « Voilà, j'imagine que vous êtes au courant pour mes fiançailles. Et avec Diana, nous venons de prendre la décision de nous marier aujourd'hui. » Nouveau silence. Puis sincères félicitations qui te redonnent le sourire. « Ce sera une petite cérémonie, avant celle que nous organiserons un peu plus tard. Quand tout sera redevenu plus calme. Si je vous appelle Alfred, c'est parce que j'ai besoin d'un témoin, et que j'aimerais beaucoup que ce soit vous. » Il ne met que quelques secondes à accepter, avec entrain qui plus est, et c'est heureux et rassuré que tu échanges un regard avec Diana, qui a probablement entendu son enthousiasme à travers le téléphone. « Merci beaucoup, ça compte énormément pour moi. Je vous rappellerai un peu plus tard pour vous donner l'heure et l'adresse. Encore merci Alfred. » Quand tu raccroches, t'es ému par les propos du majordome. Cet homme qui a tout fait pour que tu te sentes chez toi au manoir. Qui a tout fait pour te sortir de la délinquance. « Il a dit qu'il était très fier, et qu'il serait honoré d'être mon témoin. » De simples mots, presque banaux pour les autres, mais qui signifient tellement pour toi. « Fut un temps, il était persuadé qu'il finirait par venir me chercher en cellule. Et aujourd'hui il va assister à mon mariage. » Quel chemin parcouru. Alfred est fier de toi, mais tu l'es toi aussi. Tout ça grâce à la merveilleuse femme que tu vas épouser.
Bénie soit Etta Candy. Combien de fois a-t-elle sauvé Diana de démarches administratives auxquelles elle ne comprenait rien, parfaitement étrangères à ce système qui n'existe sous aucune forme sur Themyscira ? Dans le monde moderne, il faut des papiers pour absolument tout et rien, tout est contrôlé et enregistré, à tel point que c'en est presque effrayant. Mais Etta a toujours la solution à tout, un miracle sur pattes pour l'Amazone. Diana ne sait pas par quel miracle elle va parvenir à leur organiser une cérémonie de mariage à la dernière minute, mais elle lui fait entièrement confiance. Il n'y a qu'un détail potentiellement gênant, cette histoire de témoins. Facile pour Diana, c'est Etta qui apposera sa signature sur les documents officiels – tâche qui reviendra ensuite à Donna et à Clark – mais les choses risquent d'être un peu plus compliquées pour Jason, puisque ses relations avec les membres de sa famille et ses amis le sont tout autant. « Alfred ? » Elle répète le nom du majordome de Bruce avec une certaine surprise, avant d'acquiescer avec un sourire. Alfred est l'une des rares personnes à ne pas avoir blessé Jason d'une façon ou d'un autre, et il est digne de confiance. Elle va s'asseoir à côté de lui le temps qu'il passe ce coup de fil d'une importance capitale en ce jour bien particulier pour eux. L'enthousiasme du majordome s'entend déjà au travers du téléphone, un enthousiasme plaisant à entendre pour les futurs mariés. C'est plus fort qu'elle, Diana ne peut s'empêcher de se demander ce que pensera Bruce de leur mariage. Sans doute que c'est précipité, que c'est tout sauf le moment. Elle espère sincèrement se tromper, mais ce ne serait pas la première fois qu'il jugerait leurs vies personnelles moins importantes que leur combat contre le crime et le mal. Mais, sans faire preuve d'égoïsme, depuis que Jason lui a appris à vivre davantage pour elle, elle pense qu'il se trompe. La sauvegarde du monde importante, c'est évident, mais à quoi bon s'ils y vivent tous plus misérables les uns que les autres ? « Hm, si qui que ce soit doit venir te chercher en cellule aujourd'hui, c'est moi. » Elle rit, se moquant sans sérieux de son caractère parfois difficile, avant de déposer un baiser sur sa joue. « Si Etta s'occupe de presque tout, il va nous falloir des alliances. Détail très important. » Et un costume pour lui. Un bouquet de fleurs ? Non, Etta l'a quasiment suppliée de la laisser s'en charger, Diana ne pouvait pas le lui refuser. Elle se relève, un sourire aux lèvres. « Je crois que pour faire les boutiques il faut être un peu plus habillés... Non pas que ta tenue me dérange, mais j'ai peur que la population de Metropolis ne s'en remette pas. » Compliment à peine détourné. « Je vais aller enfiler quelque chose... Et ne t'avise pas de chercher à me déshabiller avant la nuit de noces. » Elle ne sait pas où ils la passeront, probablement pas à leur appartement. Diana sait qu'elle peut compter sur Etta pour leur réserver une dizaine de surprises, comme elle sait qu'elle ne pourra sans doute pas s'empêcher de toutes les leur révéler au fur et à mesure, elle qui est incapable de garder le moindre secret. Une véritable perle, un petit bout de femme extraordinaire que Jason ne pourra qu'adorer. De retour dans leur chambre, Diana enfile une robe légère qu'elle espère passe-partout et des chaussures plates, laisse ses cheveux libres, tout dans l'espoir de passer inaperçue au moins aujourd'hui. Rien ne doit venir gâcher cette journée qu'elle espère parfaite en tous points. Elle s'assoit au bord du lit pendant que Jason s'habille lui aussi, et si d'ordinaire elle aurait laissé son regard vagabonder, il est cette fois-ci rivé sur sa bague de fiançailles qu'elle fait doucement tourner autour de son doigt. Des fiançailles, un bébé, et un mariage. Toutes ces choses qu'elle croyait encore inaccessibles un an plus tôt, elle les vit enfin. Il lui arrive encore de se demander si ce n'est pas un rêve trop beau pour être vrai, si elle ne se réveillera pas un matin seule dans un lit trop grand et trop froid. Mais tous les jours, elle ressent la présence rassurante de Jason à ses côtés avant même d'avoir ouvert les yeux. « Tu as toujours le costume que tu as porté au gala ? Je n'en ai pas beaucoup profité, et il te va tellement bien... » Elle se relève et va prendre sa main, enthousiaste au possible. « Allons chercher nos alliances, tu veux bien ? Oh, et j'ai faim. Vraiment faim. À présent que les nausées sont enfin passées, je pourrais avaler un titan tout entier. » Instinctivement, sa main glisse sur son ventre. À présent qu'elle se sait enceinte, bien des choses font sens. À commencer par cette envie de fraises terriblement clichée qu'elle tente de taire depuis plusieurs jours déjà.
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Jason Todd
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Il y a encore beaucoup de choses à faire, et ça commence un petit peu à t'angoisser. T'aimerais que tout soit parfait. Même si cette cérémonie va se dérouler en comité très réduite, le mariage sera valide, et par conséquent, tout doit être réglé dans les moindres détails. Diana n'a jamais rêvé de se marier un jour, n'y pensant même pas avant que tu fasses ta demande, mais tu veux quand même lui montrer à quel point ça peut être magnifique. Deux êtres qui se jurent un amour éternel devant témoins, et scellent une union aux yeux du monde entier. T'aimerais graver ce souvenir dans sa mémoire. Maintenant que ton témoin est officiellement trouvé, il va vous falloir trouver des alliances. Et c'est sourire aux lèvres, motivé et pressé, que tu te lèves du canapé. « Après cette douche partagée, je devrais être en mesure de tenir jusqu'à ce soir. » Encore que tu n'en sois pas certain. Difficile de résister à cette femme qui fait battre ton cœur à tout rompre. Une proximité est toujours nécessaire, que ce soit un simple baiser ou des caresses furtives. Vous êtes tout simplement incapable de maintenir une distance. Une fois dans la chambre, tu complètes ta tenue, qui semblait un peu trop dénudé pour Diana – enfin, plutôt pour Métropolis. Tu attrapes une chemise que tu enfiles et boutonnes. « Le bleu ? Je l'ai toujours ! Je peux mettre celui-là. » N'étant pas encore passé par la case shopping avec Etta, tu vas devoir te contenter d'un costume déjà en ta possession. En revanche, tu vas avoir le bonheur de la découvrir elle dans la robe qu'elle a déjà choisie. Dire que tu es impatient serait un euphémisme. Tu vas te marier avec Diana. C'est incroyable. Exaltant. Tu te sens sur un petit nuage, et tu n'as aucune envie d'en descendre. « Oui, on y va. » Tu serres sa main et viens l'embrasser une dernière fois avant de quitter l'appartement. Dehors, il fait chaud. C'est une journée d'été à Métropolis. Mais ça ne t'empêche pas de nouer tes doigts aux siens, tandis que vous déambulez dans les rues. Tu te revois, avec Donna, en quête de la bague de fiançailles parfaite. Vous avez mis du temps à la trouver, mais ça vous permettra d'en gagner un peu aujourd'hui. T'es pas loin d'avoir fait toutes les bijouteries de la ville. Quand vous tombez sur la première qui croise votre chemin, ton avis est sans appel. « Non, pas ici. J'y suis déjà passé et la vendeuse m'a outrageusement dragué. » Ce qui on ne peut plus déplacé, sachant que tu venais ici pour acheter une bague de fiançailles. Que se passe t-il dans la tête des gens parfois ? Comme à ton habitude et fidèle à ton caractère, tu n'as pas manqué de la remettre à sa place, avec plus ou moins de tact. Plus moins que plus. Si toi tu as pris ton petit-déjeuner, tu n'oublies pas que Diana meurt de faim. Et il faut toujours faire passer en premier les désirs d'une femme enceinte. « Qu'est-ce que tu veux manger, mon amour ? Je ne suis pas certain qu'ils aient du titan à la carte par ici. » Tu sais peu de choses sur la grossesse, excepté ce cliché de la faim dévorante à toute heure de la journée, et pour des aliments bien précis. La fraise semble être la plus demandée. Mais qu'importe ce qui lui fera envie, tu seras toujours à sa disposition pour la satisfaire. Main dans la main, comme un couple normal, ça fait terriblement de bien de se sentir aussi léger. De simplement te promener avec celle que tu aimes, à flâner, jeter un œil sur les vitrines. Il te paraît bien loin le temps où tu ne supportais pas la chaleur de Métropolis et sa foule compact. Quand votre relation n'était encore qu'à ses prémices, et que tu l'as accompagné chercher des meubles pour l'appartement de Kara. T'es comme un autre homme. Presque plus torturé. Moins renfermé. Juste heureux. « Je veux te voir manger pour deux maintenant. Et si tu veux quoi que ce soit, dis-le moi ! Même si c'est en plein milieu de la nuit. » Tu marques une pause, grand sourire aux lèvres, et déposes plusieurs baisers sur son visage, joueur et de bonne humeur. Ta main glisse déjà machinalement sur son ventre. Tu ne réalises toujours pas, que tu vas bientôt être papa.
À chaque fois que Diana sort de chez eux, il y a toujours un bref moment où elle s'attend à voir une foule de curieux lui sauter au cou. Avec le temps, les vigiles devant l'entrée de l'immeuble ont fini par décourager les plus acharnés, mais ils attendent parfois plus loin, comme des vautours. Si elle a horreur de ça, elle ne compte plus les fois où elle a dû empêcher Jason de leur refaire systématiquement le portrait. Et ce jour si particulier pour eux, Diana n'a envie de voir personne venir le leur gâcher. Elle veut passer le plus inaperçue possible, profiter le plus simplement du monde avec son fiancé avant qu'ils ne soient officiellement mariés. Quand Diana s'arrête machinalement devant l'enseigne d'une grande bijouterie, il lui fait savoir que c'est une mauvaise idée et elle fronce les sourcils en faisant la moue. « Oh. » Mais enfin, quelle idée de chercher à séduire un homme venu chercher une bague de fiançailles ? Elle secoue la tête. « Hm, allons ailleurs. Je doute de pouvoir être très polie, sinon. » Jalouse ? Évidemment, qui ne le serait pas ? Elle a beau savoir que Jason n'a d'yeux que pour elle, elle n'en reste pas moins agacée par ce genre de comportement déplacé. Fort heureusement, il lui rappelle qu'elle meurt de faim, lui faisant oublier la vendeuse indélicate. « Pas de titan à la carte ? Dommage, ces restaurants feraient mieux de revoir leurs menus, je suis certaine qu'un tel plat aurait un succès fou ! » Elle rit doucement, amusée, avant de poser sa tête contre son épaule. « Même en plein milieu de la nuit ? Hm, attention, je risque de te prendre au mot... » Comme si elle avait eu besoin de tomber enceinte pour qu'il veuille bien accéder au moindre de ses désirs sans se poser de questions, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Il est déjà tellement prévenant avec elle qu'elle ne parvient pas à imaginer comment il pourrait en faire encore davantage. Parfois, Diana se demande si elle en fait assez pour lui. « Au risque de devenir la version enceinte du cliché de moi-même... De la glace. Parfum fraise. Interdiction de te moquer ! » Mais elle-même ne parvient pas à cacher son amusement. Oui, c'est cliché, et oui, c'est très drôle. Diana est bien trop heureuse d'être enfin enceinte pour chercher à éviter les clichés, bien au contraire, les vivre les uns après les autres ne la dérangerait pas le moins du monde, même les moins agréables. Elle est prête à endurer tous les affres de la grossesse, peu importe, du moment qu'elle est assurée de tenir leur bébé dans les bras après ces mois d'attente. Elle cède donc à l'appel de la glace à la fraise, et avec Jason ils entrent dans la boutique du meilleur glacier de Metropolis, et c'est tout juste si Diana parvient à se retenir de commander une boule de chaque parfum. Finalement, c'est pour une coupe fraise-framboise-citron-coco qu'elle opte. C'est beaucoup. Vraiment ? La chose entre les mains, une cuillère qui paraît minuscule à côté, Diana fait la moue. « Bon. D'accord, j'admets avoir peut-être eu les yeux plus gros que le ventre. » Une drôle d'expression qui risque de ne plus avoir beaucoup de validité d'ici quelques semaines. « Je crois que je vais avoir besoin d'un coup de main. Enfin, d'un coup de cuillère en l'occurrence. » C'est presque trop beau pour être vrai, toute cette légèreté, ce bonheur, cette normalité. Le spectre du Syndicat est momentanément oublié. Diana est heureuse, réellement heureuse. Ils vont s'asseoir à une table à l'ombre, un peu à l'écarte, le temps que la glace soit engloutie, avant que le soleil n'ait eu raison d'elle. « Pardonne ma question si elle te paraît parfaitement stupide, mais... » Elle plante sa cuillère dans la coupe une minute, et prend les mains de son fiancé entre les siennes. « Est-ce que tu es heureux ? Vraiment heureux, Jason ? » Question stupide, ou légitime ? Depuis quelques mois, rien n'est simple. À tout bien y réfléchir, depuis le début, tout est compliqué. Pas entre eux, avec le reste du monde. Les rares moments de quiétude sont volés, négociés, et toujours trop courts. Alors, oui. Est-il vraiment heureux, n'a-t-il pas envie d'autre chose, de davantage, loin de leurs vies trop dangereuses et tellement mouvementées ?
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Jason Todd
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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Ce qui pourrait être une corvée pour certains ne l'est pas pour toi. Te lever en pleine nuit pour lui apporter ce qu'elle désire. Partir en urgence faire quelques courses pour cause de rupture de stock à la maison. Si grâce à ces petites choses tu parviens à la faire se sentir mieux, alors c'est sans hésiter que tu le feras. Après t'être battu contre les caïds de Gotham, comment trouver de la glace à la fraise pourrait te poser problème ? Même si tu ne sous estime par le caractère – et les hormones – d'une femme enceinte, tu as toujours tout fait pour elle, et ça ne cessera pas maintenant, bien au contraire. Tu sais déjà que tu seras parfaitement enclin à t'occuper des pleurs et du besoin du bébé quand il sera là. Cette famille, c'est tout pour toi. Et c'est en toute logique et avec une une détermination à toute épreuve que tu veux être le mari et le père parfait. Tu n'as pas eu d'enfance, tu n'as pas eu d'adolescence, il est grand temps maintenant que tu vives ta vie comme tu l'entends. Qu'enfin, elle se rapproche de tout ce que tu as toujours voulu, en pensant ne pas être assez grand pour l'obtenir. L'étoile était loin, mais Diana t'a porté pour que tu puisses l'atteindre. Elle n'a tout simple pas idée, d'à quel point elle a changé ta vie. D'à quel point elle t'a changé toi. Marcher à ses côtés dans les rues te donne l'envie de hurler de bonheur. « Clichée, mais fidèle à toi-même. » Des fraises, mais des fraises mixées à son dessert préféré, la glace. Parfait combo. Tu notes dans un coin de ta tête : ne jamais être à court de pots. Quand vous entrez chez l'artisan, tu as pour premier réflexe de détailler les clients déjà présents. Tu avais déjà cette attitude sauvage et méfiante avant, mais maintenant qu'elle porte votre enfant, tu es encore moins patient envers ces gens – ou plutôt énergumènes, comme tu aimes les appeler. Ceux qui se croient tout permis, et que sous prétexte de notoriété, s'imaginent qu'ils ont le droit de venir s'immiscer dans votre vie privée. Tu n'as rien contre ses fans et ces enfants qui viennent timidement vers elle, c'est les vautours qui te dérangent. Prêts à tout pour une photo ou un autographe, se souciant peu de la tranquillité qu'elle recherche. T'aimerais qu'elle puisse vivre un peu une vie normale, de temps en temps. Surtout aujourd'hui. Sans sentir Wonder Woman planer au-dessus d'elle. Qu'elle se contente d'être qui elle est, Diana Prince, future mère et épouse. Pas héroïne du monde. Quand tu vois la taille de son choix final, tu ne peux t'empêcher de sourire. C'est grand, mais t'es content de la voir manger avec envie et appétit. « Je finirai si cette glace vient à bout de toi. » Tu lui adresses un nouveau sourire, taquin, avant de t'assoir en face d'elle. La question qu'elle te pose te fait froncer les sourcils. Tu pensais que c'était évident. Que les changements qui ont découlé de votre rencontre parlaient d'eux-mêmes. Tu décèles une inquiétude derrière ce questionnement. Une impression de ne pas en faire assez. « Diana ... » Tu prononces son prénom d'une façon qui se veut rassurante, et resserre l'étreinte de ses doigts. « Ce soir je vais épouser la seule femme que je n'ai jamais aimé. La plus merveilleuse de cette planète. Une femme qui porte mon enfant. Comment pourrais-je être autre chose qu'heureux ? » Tu comprends ce qu'elle semble ressentir. Quand on aime quelqu'un comme vous vous aimez, on craint toujours de ne pas être à la hauteur. Même ramener la lune ne serait pas suffisant. Rien ne le sera jamais assez. Tu souris, attendris finalement par tout ça, et caresse doucement le haut de ses mains. « Tout ce que j'ai subi, tout ce que j'ai traversé pendant toutes ces années, ça ne représente rien en comparaison du bonheur que toi tu m'apportes aujourd'hui. » Tous ces mauvais moments ne semblent plus exister. Ils sont là, évidemment, dans un coin de ta tête, mais un regard de Diana suffit à les faire disparaître quand ils menacent de te faucher. « Je suis heureux Diana, vraiment. N'en doute jamais. Pas une seule seconde. Ce n'est pas parce qu'on ne va pas au cinéma, au restaurant, ou ailleurs comme tous les autres couples que je ne le suis pas. Je t'aime, qu'importe notre quotidien compliqué, ce n'est pas ça qui compte. » Il n'y a qu'elle. Et rien ne pourrait se mettre entre vous. Rien ni personne. « Maintenant embrasse-moi, j'ai envie de goûter les parfums de ces glaces. » Sur ses lèvres. Parce que c'est encore meilleur.
Est-ce assez ? Est-ce suffisant ? Tout ce qu'elle fait pour lui, est-ce tout ce dont il a besoin pour être heureux, réellement heureux ? Elle sait que sa vie n'a été qu'une successions de drames et d'horreur, qu'il commence à peine à goûter au bonheur. Alors quand bien même elle lui paraîtra peut-être stupide, cette question est tout à fait légitime pour Diana. Il a perdu ses parents, puis vécu dans les rues de Gotham avant d'être recueilli et adopté par Bruce, puis entraîné pour le rejoindre dans sa croisade contre le crime. Pour ensuite être assassiné par le Joker et ramené à la vie par Talia al Ghul qui lui a imposé un entraînement intensif et a alimenté sa rage. Et tout cela, ce n'est que la partie visible de l'iceberg. Jason a souffert, plus que n'importe qui d'autre à sa connaissance. Alors à chaque fois qu'il fait de nouveau un cauchemar, ou à chaque fois qu'elle le voit sursauter parce qu'il a entendu un homme rire dans son dos, elle se demande si elle ne pourrait pas faire quelque chose de plus pour lui, pour l'apaiser complètement. Elle soupire doucement quand il lui répond, et s'efforce de lui sourire. Tout ce qu'elle veut, c'est qu'il soit heureux. L'épouser, elle le veut, mais avant tout parce qu'elle sait à quel point c'est important pour lui, parce qu'il a besoin de la voir porter son nom, besoin de cette union symbolique devant les lois des hommes pour donner davantage de réalité à leur famille. Pour prouver à tous ceux qui ont douté de lui qu'il a réussi là où tous ont pensé qu'il échouerait. Elle ferait n'importe quoi pour qu'il soit heureux, absolument n'importe quoi. Elle secoue doucement la tête, pas encore totalement convaincue quand il lui dit que ce qu'il a vécu avant elle ne compte plus. Vraiment ? Tout est encore là. Peut-être enfoui dans un coin de son esprit, mais tout est encore là. Il lui suffit d'être sujet à une petite angoisse pour que tout remonte à la surface. Mais il va mieux, bien mieux, et c'est indéniable. Il ne passe plus ses nuits à Gotham, à dire vrai elle ne se souvient même pas de la dernière fois où il y a mis les pieds. Sa colère, sa jalousie, sont mieux maîtrisées. Il est plus léger, plus spontané, il n'a plus honte de ses émotions. Alors, c'est une victoire, n'est-ce pas ? Son sourire s'élargit, se fait plus sincère et elle quitte sa place pour aller s'asseoir à côté de lui et l'embrasser comme il le lui demande, sachant parfaitement qu'il se moque bien des parfums de sa glace. « Alors ? Tu es plutôt du genre fraise, ou plutôt du genre noix de coco ? » Elle doute qu'il ait accordé la moindre attention aux glaces, alors elle le taquine en douceur. Puis, elle fronce légèrement les sourcils quand elle sent quelques regards peser sur elle. « Nous ferions mieux d'aller chercher nos alliances, non ? Etta ne va sans doute pas tarder à m'envoyer toutes les informations pour ce soir, et puis... Il va bien falloir que nous rentrions nous changer. Et il va falloir que nous passions à l'ambassade, j'y ai laissé ma robe, pour éviter que tu ne tombes dessus par mégarde. Etta a insisté sur le fait que tu ne devais absolument pas voir ma robe avant le jour J. » Lourdement insisté. Allant même jusqu'à tenter de la convaincre qu'elle aurait besoin d'une nouvelle robe si par malheur Jason apercevait ne serait-ce qu'un bout de tissu. Le mariage, une affaire importante pour Etta. « Toi qui a fait toutes les bijouteries de Metropolis pour trouver ma bague de fiançailles, où suggères-tu que nous allions ? » Elle soupire. « Y a-t-il au moins une seule boutique où la vendeuse ne t'a pas fait les yeux doux ? » Diana hausse un sourcil. Elle est à peu près certaine que Jason n'a aucune idée du pouvoir de séduction qu'il détient sur les femmes – et les hommes. Non, en réalité, elle en est même sûre, il est complètement imperméable aux regards envieux qui se posent sur lui. Par exemple, il n'a toujours pas remarqué que la serveuse le dévore des yeux à chaque fois qu'elle passe à côté d'eux, et cela malgré les œillades appuyées que lui lance Diana. « Allons-y, tu veux bien ? »
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Jason Todd
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Tu ne sais pas quoi lui dire de plus pour qu'elle te croit. Et quelque part, ça t'attriste un peu. As-tu l'air d'un homme malheureux ? Est-ce que tu ne lui montres pas assez que tu es heureux avec elle ? Tu as toujours été quelqu'un de très renfermé, qui n'exprimait jamais ses émotions et ne confiait pas ses sentiments. Cet air triste, ou cette moue boudeuse. Quand ce n'était pas les traits sévères et le regard assassin. Des masques que tu portais par habitude, une mécanique devenue les facettes de ta personnalité. Avec Diana, tu t'es ouvert, mais visiblement, tu as encore beaucoup de travail à faire sur toi-même. Ça viendra, avec le temps. Même si ta façon de t'exprimer reste trouble, ce que tu ressens est très clair. Tu l'aimes, et ce bonheur est réel. Tu n'as pas son aisance avec les mots, mais chaque jour tu t'améliores. Quand tu l'embrasses, tu ne fais finalement pas vraiment attention aux goûts de ses lèvres, focalisé sur les frissons qui te gagnent à chaque baiser. Cette proximité retrouvée et qui te manquait déjà. Cette addiction pourrait être terrifiante, si elle ne te rendait pas si euphorique. « Si tu savais comme j'ai hâte de te voir dans cette robe. » Comme si avoir le souffle coupé à chacune de ses apparitions n'était pas déjà chose commune. Mais aujourd'hui, tout est différent. Ce n'est pas qu'une simple robe. Ce ne sera pas qu'un simple baiser. C'est votre mariage. « D'accord, allons chercher ces alliances. » Tu connais déjà l'endroit parfait. La seule boutique où tu es parvenu à trouver ton bonheur, et tu es presque certain qu'il en sera de même pour Diana. En plus de ça, la vendeuse n'a eu aucun regard déplacé à ton égard. Ce qui semble être l'un des critères fondamentaux. Tu souris, amusé par sa réaction. La jalousie n'est pas un sentiment qui n'appartient qu'à toi. Mais ce qui est violent et incontrôlé chez toi, est adorable chez elle. « On peut aller là où j'ai acheté ta bague de fiançailles. Promis, elle est très sympa. » Sous-entendu qu'elle n'a pas essayé de te draguer, de près ou de loin. Avant de quitter la table, tu attrapes la cuillère et termine rapidement la glace qu'elle a laissé. Parce que ce serait un sacrilège de la laisser fondre comme ça, sans en profiter. Tu te dépêches, car tu sens bien que Diana commence à sentir les regards peser sur elle. « Noix de coco. C'est la meilleure. » Une fois dehors, tu tentes de te repérer dans ces rues que tu ne maitrises pas encore bien, et ce malgré ton plutôt bon sens de l'orientation. Tu connais Gotham comme ta poche, chaque quartier, chaque recoin, mais Métropolis, c'est encore trop nouveau pour toi. Concentré sur le chemin à suivre, tu parviens à vous mener au bon endroit, sans avoir perdu trop de temps. Quand tu pousses la porte, la vendeuse semble déjà te reconnaître. Et tu espères que ce ne soit pas pour la raison que redoute Diana. « Oh, bonjour ! » Tu lui réponds d'un sourire et d'un hochement de tête poli. Diana est à tes côtés, et tu vois à son visage qu'elle vient de deviner son identité. Pendant un instant, tu redoutes qu'elle ne fasse une remarque qui vous mette mal à l'aise, mais elle ne fait rien, restant professionnelle. « En quoi puis-je vous aider ? » « On aimerait choisir nos alliances. On se marie tout à l'heure. » Elle est surprise, avant de laisser un sourire se dessiner. « Je vais vous présenter plusieurs modèles. » Vous vous rapprochez tous les deux, afin de détailler ce qu'elle va vous proposer. Et pour être honnête, tu n'as absolument aucune idée de ce que tu aimerais porter. « J'ignorais que la fiancée en question était Mademoiselle Prince. » Intimidée ? Curieuse ? Probablement un peu des deux, mais difficile de lui en vouloir. C'est une réaction devenue banale, dont vous avez pris l'habitude. Tant que le respect demeure, tu peux faire abstraction de la curiosité. « Vous faites un très beau couple. » « Merci beaucoup. » Le sourire est sincère, touché que pour une fois, quelqu'un te voit à la hauteur de celle à ton bras. La première bague que Diana essaye suffit à t'émouvoir. Tu te revois adolescent, où cette image te venait parfois en tête. Un fantasme. Une fantaisie que tu pensais n'appartenir qu'au pays des songes. Epouser la femme de ses rêves, c'est un privilège. Toi, tu as cette chance là. Elle est à toi, pour toujours. Et tu lui appartiens, pour toujours. C'est ce que ces bagues signifient. Quand vient ton tour, tu enfiles celle qui te correspond le mieux, et agite ta main sous les yeux de Diana. « Alors ? » Te voilà presque un homme marié, difficile de cacher ta joie et ton enthousiasme.
Pendant un moment, Diana a trouvé très ridicule cette coutume de se passer des anneaux pour symboliser l'amour, l'union. À quoi bon, quel intérêt ? Cela lui paraissait parfaitement idiot. Encore l'une de ces choses à propos du mariage qu'Etta a dû lui expliquer pendant des heures des années plus tôt, le concept étant totalement étranger à Themyscira. Abandonner son nom pour prendre celui d'un homme ? Totale hérésie pour l'Amazone qui a d'abord vu cela comme une façon de priver les femmes de leur identité, de les soumettre à leurs époux. Et après tout, historiquement parlant, ce n'est pas faux, n'est-ce pas ? Après s'être longuement offusquée, au point d'en faire tourner la tête à son amie, la voilà impatiente de se retrouver la bague au doigt et d'ajouter son nom au sien. Une part d'elle-même se demande ce que ses sœurs penseraient de son mariage, et l'autre s'en moque parfaitement. Épouser Jason ne changera pas ce qu'elle est, mais cela la rendra heureuse. Et c'est ce qu'elles désirent pour leur princesse, non ? Un sourire aux lèvres, Diana suit aveuglément son fiancé dans les rues de Metropolis, où la vie bat son plein malgré la menace constante du Syndicat. Elle prie, silencieusement, que ce jour ne soit pas celui qu'ils choisiront pour faire leur grande entrée sur le devant de la scène, ruinant ainsi le plus beau jour de sa vie. S'ils osent, elle serait bien capable de les pulvériser d'un éclair – littéralement. Quand ils entrent dans l'immense bijouterie, Diana ne sait pas où donner de la tête, elle n'a jamais vus tant de bijoux dans un même endroit, c'est à en perdre la tête. Il ne se passe guère bien longtemps avant qu'une vendeuse ne les interpelle, visiblement la même qui a aidé Jason à faire son choix la première fois qu'il est venu. Diana lui adresse un sourire poli quand elle la reconnaît, soulagée qu'elle n'en fasse pas grand cas. Et le sourire de Jason quand elle les complimente lui réchauffe le cœur, il est grand temps qu'il soit enfin perçu à la hauteur, et reconnu à sa juste valeur. Elle essaie plusieurs bagues, cherchant à accorder le mieux son alliance à sa bague de fiançailles, puisqu'elle ne quittera plus ni l'une ni l'autre. C'est tout juste si elle se retient d'éclater de rire quand la vendeuse glisse nonchalamment dans la conversation que de tels anneaux ne résisteront peut-être pas à des dieux ou des Kryptoniens, et cela malgré tout le soin qu'ils mettent dans leur création. « J'en prends bonne note. » Diana sourit, puis son sœur loupe un battement quand elle aperçoit l'alliance au doigt de Jason. « Alors, je pense que c'est parfait. »
✸✸✸
Ils étaient sur le chemin du retour lorsque Etta leur a envoyé toutes les informations nécessaires pour le grand moment. L'heure, le lieu, ils n'auront qu'à monter dans la voiture qu'elle leur envoie à et à ne pas s'inquiéter du reste. Alors Diana n'est pas inquiète. Simplement terriblement nerveuse face à son reflet dans le miroir de la salle de bain, dans laquelle elle se trouve seule. Sa robe blanche enfilée, elle est beaucoup plus émue qu'elle ne l'a été lorsqu'elle l'a choisie, après des dizaines d'essayage en compagnie d'Etta. Peut-être parce qu'elle réalise que le moment est arrivé. Que lui a dit son amie, concernant ce qu'elle devait porter ? Quelque chose de neuf. Eh bien, leur enfant, qu'elle porte littéralement en elle, voilà qui est plutôt nouveau. Quelque chose d'ancien. Un peigne en or ayant appartenu à sa mère qu'elle glisse élégamment dans ses cheveux sinon laissés libres. Quelque chose de bleu. Une paire de boucles d'oreilles en saphirs qui ont manqué de lui faire perdre la tête quand elle a cru ne plus les retrouver. Et la voilà à contempler le résultat en lissant nerveusement les pans de sa robe, attentive au moindre détail. Elle veut être parfaite. Pas pour satisfaire son ego, mais pour être certaine de plaire à Jason dans cette tenue qu'elle n'aurait jamais cru porter un jour, et choisie avec soin. Étrange. Faire face à des monstres venues des entrailles de la Terre, d'une autre dimension ou d'autres monde fait partie de son quotidien, mais son cœur n'a jamais battu aussi fort. Une dernière fois, elle passe en revue les éléments de la petite liste qu'Etta lui a donné, et quand elle est certaine de ne rien avoir oublié, et de ne plus rien pouvoir faire pour s'embellir, Diana prend de profondes inspirations avant de se décider à quitter la salle de bain. Les mains jointes pour tenter de dissimuler une appréhension toute nouvelle, les joues rouges pour une raison qui n'a rien à voir avec son maquillage. « Etta m'a dit que cette robe est un parfait mélange de traditionnel et de modernité, mais pour être honnête j'ignore tout de l'un ou de l'autre... » Un sourire timide étire ses lèvres, et elle ose enfin relever les yeux. Voilà, la mariée est prête.
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Vêtu de ton costume bleu, tu ne tiens pas en place, tandis que Diana se prépare dans la salle de bain. Tu es nerveux, excité, impatient, un millier de choses en même temps, un melting pot d'émotions toutes aussi vives les unes que les autres. Chaque fois que tu croises ton propre reflet dans une glace, tu n'en crois pas tes yeux. Prêt à te marier. Prêt pour le grand saut. Tu tires un peu sur le col de ta chemise, tu manques d'air. Cette sensation d'étouffer n'est pas dû à une quelconque peur, mais à l'envie que tout soit parfait. Etta a tout organisé pour vous, il vous suffira de monter dans la voiture et vous laisser guider, mais il faudra bien plus qu'un endroit idyllique pour que ce jour soit mémorable. Tu réfléchis à tes vœux, cette coutume qui n'est pas obligatoire, mais à laquelle tu tiens fermement. Confesser ton amour à la femme que tu vas épouser, quoi de plus normal ? Tu cherches déjà tes mots, mais tu sais qu'ils ne te manqueront pas le moment venu. Même si ton souffle se coupe, l'amour que tu lui portes suffira à reprendre le dessus, pour que tu puisses avouer tout ce que ton cœur éprouve. A cœur ouvert. Un cœur qui lui appartient. Tu l'aimes, tu lui dis souvent, mais pas encore assez. Il y a encore tellement de choses que tu n'as pas su exprimer. Les minutes s'éternisent, t'as l'impression qu'elle est enfermée depuis des jours. T'as besoin de la voir. Pour réaliser que tout ça est bien réel. Que ce n'est pas un rêve cruel qui va bientôt prendre fin. Assis sur l'accoudoir du canapé, tu sursautes quand tu entends enfin la porte s'ouvrir, après une attente qui t'a semblé interminable. Ton palpitant s'agite, il se gonfle d'une joie incommensurable. Elle sort. Elle est là. Dans sa robe de mariée. Juste sous tes yeux. Le temps s'arrête un instant, le monde autour n'existe plus. Ton regard la détaille, longuement, puisque ton cœur le lui demande. Il ne parvient pas à comprendre. C'est un trop plein de bonheur, plus qu'il n'en a jamais connu, et tout va crescendo avec le temps qui s'écoule. Il frôle le court-circuit. Qu'en sera t-il tout à l'heure, ce soir ? Comment vas-tu parvenir à quitter cet appartement, alors que tu ne parviens même pas à détacher tes prunelles ambrées de la blancheur de sa robe. Tu clignes des paupières, t'assures qu'elle ne disparaît pas. Diana, l'amour de ta vie. Magnifique n'est pas suffisant. Rien ne l'est pour décrire son allure. Tu t'attendais à ce qu'elle soit superbe, mais elle a encore dépassé toutes tes espérances. Tu te rapproches, machinalement, sans savoir quoi lui dire. Une Amazone, qui n'a jamais eu pour tradition ou envie de se marier, le fait par amour pour toi. Cette même Amazone qui fait battre ton cœur depuis aussi longtemps que tu t'en souviennes. D'un crush de jeunesse, elle est devenue ta future épouse. Cet enfant passé au cœur brisé par des pétales de fleurs, a devant lui la seule qu'il ait aimé. Son unique amour. Le premier. Le dernier. « Je, euh ... » Tu ne parviens pas à articuler, à t'exprimer correctement, sous l'impact de son époustouflante beauté. Tout ça signifie tellement. Elle n'a pas idée d'à quel point. « De toute ma vie, je n'ai jamais été aussi heureux. » Tu fais écho à son questionnement de tout à l'heure, et tu souris, timidement, les yeux qui brillent d'émotion. « La robe est parfaite. Tu es parfaite. » Ta voix est rauque, elle tremble un peu. C'est déjà un miracle que tu aies pu témoigner autant. Si tout est entièrement nouveau et peu familier pour elle, elle le fait néanmoins à la perfection. Elle joue le jeu, avec dévotion, et un plaisir qui ne peut être feint. Peut-être que finalement, elle désire ce mariage tout autant que toi, et qu'il ne s'agit pas uniquement d'une prévenante envie de réaliser l'un de tes rêves. « Je crois qu'on peut y aller. » Tu t'efforces de détacher ton regard, mais c'est peine perdue. T'es envouté. Si bien que tu en oublies presque quelque chose de fondamental. « Oh merde, les alliances. » Il s'en est fallu de peu pour que tu fasses la connerie du siècle. Tu te presses de regagner la chambre, et glisse dans tes poches les écrins qui contiennent les précieuses bagues, savamment choisies quelques heures plus tôt. C'est bon, cette fois, vous pouvez vraiment y aller. Dans la voiture, ton impatience ne fait que décupler. T'as hâte de découvrir l'endroit qu'Etta vous a réservé. Mais surtout, t'es pressé d'épouser Diana. Cette demande réfléchie, mais ce mariage sur un coup de tête, qui va changer ta vie. Assis à ses côtés, tu lui attrapes la main, et la caresse doucement. « T'es prête ? » Prête à s'unir à toi pour l'éternité. Prête à t'appartenir. Prête à t'aimer pour le meilleur et pour le pire. Toi tu l'es. Depuis cet échange de regards sur le toit de Gotham. Depuis qu'elle s'est emparée de ton cœur, après lui avoir réappris à battre.
Elle est prête. Prête à l'épouser, à franchir cette étape si banale pour bien des couples mais inattendue et presque exceptionnelle pour eux. Avant Jason, jamais Diana n'aurait imaginé revêtir un jour une robe de mariée. Encore moins en avoir envie. Mais malgré l'angoisse, elle est fière de le faire pour lui, pour eux. Le regard qu'il pose sur elle est à la fois la plus belle des récompenses et sa plus grande victoire. Avoir vaincu Darkseid, Arès, et bien des autres, ce n'est rien à côté de ce qu'elle ressent en le voyant aussi heureux, aussi ému. Elle aussi l'est, l'émotion lui serre le cœur et la gorge, elle ne sait pas quoi lui dire alors elle se contente de réajuster presque machinalement le col de sa chemise, plus pour le toucher que par réel besoin. « Tu n'es pas mal non plus... » Non, il est parfait. Ils sont tous les deux prêts à aller se marier, c'est presque irréel, bien trop beau pour être vrai, elle craint encore parfois se réveiller brusquement, avoir tout rêvé. « Allons-y, oui. Il est temps que je change de nom. » Elle lui sourit, effleure sa joue du bout des doigts, et éclate de rire quand il se rappelle avoir laissé leurs alliances dans la chambre ; détail crucial. Puis ils rejoignent la voiture qui les attend devant la seconde entrée de l'immeuble, celle que les curieux ne connaissent pas. Il n'y aura pas de photos volées, le moment n'appartiendra qu'à eux. « Bien sûr que je suis prête. » Elle n'aurait pas joué les impatientes si cela n'avait pas été le cas. Mais elle l'est, réellement, et depuis plus longtemps qu'elle ne le réalise. Elle laisse sa tête reposer contre son épaule, serre ses doigts entre les siens, un dernier moment de tendresse en tant que fiancés avant leur grand moment. La voiture roule un moment, Etta les a prévenus qu'elle a organisé la cérémonie loin du cœur de Metropolis, loin des foules. Si elle peut être parfois un peu trop énergique, Etta est avant tout une amie merveilleuse qui a toujours su quoi faire pour mettre Diana à l'aise et l'aider à déambuler dans le monde moderne. Alors même si elle a parfois un peu de mal à la suivre, elle lui fait aveuglément confiance. Quand la voiture se gare enfin, Diana lance un regard à travers la vitre avant de descendre et aperçoit une Etta déjà exaltée, qui ne tient pas en place. « Attention à tes oreilles, mon amour, prépare-toi à entendre un cri strident... » Et ça ne manque pas. À peine descendent-ils de la voiture qu'Etta se précipite vers eux en lâchant une exclamation aiguë, et pendant une seconde Diana songe qu'elle n'a rien à envier à Dinah. Elle la serre tellement fort dans ses bras qu'elle manque de la soulever du sol. « Ha ! Je savais que cette robe serait parfaite, je le savais ! Parfaite, absolument parfaite ! N'est-ce pas ? » Etta, qui n'a jamais rencontré Jason avant, se tourne enfin vers lui et son sourire disparaît, elle semble... Perturbée ? « Oh... OH ! Charmant, vraiment charmant. Le costume, je veux dire. Enchantée ! » Etta, ou l'art du mensonge le moins crédible de l'histoire de l'humanité. Et puis elle ne peut que la comprendre... Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de lui dire quoi que ce soit, elle lui colle un bouquet de fleurs sous le nez. « Le voile c'est très surfait, mais il te fallait absolument un bouquet ! » « Merci, Etta. » Pour le lancer ensuite, c'est ça ? Encore une tradition qui lui échappe. « Allez, venez vite, nous sommes attendus ! Il y a un très agréable monsieur Pennyworth qui vient tout juste d'arriver, un gentleman Anglais comme on ne les fait plus ! » Et sans attendre, Etta attrape Diana par la main, qui se demande si elle ne serait pas plus impatiente qu'eux. Ils entrent dans le hall de l'un des plus grands hôtels de Metropolis, étrangement désert, à l'exception d'une poignée de personnes. « Etta... Comment es-tu parvenue à faire vider un tel établissement ? » « Chut, une bonne organisatrice de mariage ne révèle jamais ses secrets. Oh, mon dieu, Diana ! Où est ton témoin ? Tu n'as pas de témoin ! » « Bien sûr que si. Elle est juste en face de moi. » « Ah bon ? Mais où est-ce que... Oh ?? » Elle semble surprise, réellement surprise. Peut-être même un peu émue. Alors Diana se penche juste pour pouvoir déposer un baiser plein d'affection sur sa joue, et Etta semble profondément touchée par son geste, tant et si bien qu'elle ne dit plus un mot. « Merci, Etta. Merci pour tout. » « Je, euh... Tout le plaisir est pour moi. Oh et ton futur mari... » Elle hoche la tête longuement en haussant les sourcils plusieurs fois de suite avec un petit air malicieux qui fait sourire Diana. « Je sais. Tu verras, il est aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur. » Objective, la fiancée ? Pas le moins du monde. Elle se dépêche d'ailleurs d'aller se raccrocher à son bras, et saluer Alfred. « Merci d'être venu. Vous n'imaginez pas à quel point c'est important pour nous. » Pour lui. Quelque part, Diana ne peut s'empêcher d'être déçue. Elle avait l'espoir, peut-être un peu stupide, de voir Bruce prendre l'initiative d'accompagner son majordome, faire un pas vers son fils... Mais elle l'imagine sans peine dans la pénombre de la Batcave, trop occupé à enquêter sur le Syndicat pour remarquer l'absence d'Alfred, ou même entendre ce qu'il lui disait.
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Dernière édition par Diana Prince-Todd le Mer 23 Aoû - 17:34, édité 1 fois
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
When it's you and I, the world didn't even stand a chance.
Tu profites du trajet, et de ces paysages qui défilent, pour essayer de calmer ton cœur. Il bat tellement fort que tu crains qu'il ne lâche. Plus vous avancez vers votre destination, plus tu sens l'excitation grimper. Un crescendo d'émotions, toutes merveilleuses, qui font de toi un homme comblé. Tu vas te marier, avec cette femme exceptionnelle, qui t'a aimé, et appris à t'aimer toi-même. Elle t'a prouvé que tu pouvais accomplir de belles choses, devenir celui que tu avais toujours rêvé d'être. Quelqu'un qui n'aurait pas à rougir de l'avoir à son bras. Quelqu'un de bon et de respectable, apte à devenir mari et père. Quand vous arrivez enfin, tu te presses de sortir de la voiture pour pouvoir lui ouvrir la portière, et tu ne peux t'empêcher de rire, quand le son strident contre lequel elle t'avait mis en garde te transperce effectivement les oreilles. Etta Candy. Quel honneur et bonheur d'enfin la rencontrer. Vous lui devez beaucoup aujourd'hui, et tu n'es pas prêt de l'oublier. Certaines personnes sont d'une générosité sans limite, Etta en fait clairement partie. Après leurs retrouvailles chaleureuses, tu lui fais enfin face, tout sourire. « Jason, enchanté. J'ai beaucoup entendu parler de vous, et je suis très heureux de pouvoir enfin vous rencontrer. Merci infiniment pour tout ce que vous avez accompli pour nous. C'est parfait, Etta. » Sans elle, il est fort probable que ce mariage n'aurait pu avoir lieu. Vous n'aurez jamais eu le temps de gérer l'administration et toute l'organisation. Diana avait raison, à elle seule, elle représente un petit miracle. Maintenant que les présentations sont faites, tu prends quelques secondes pour observer le lieu. C'est superbe. Un espace immense, privatisé rien que pour vous, et une verdure à couper le souffle. Tu n'aurais pu espérer mieux. Mariage express, mais mariage foutrement réussi. Tu laisses les deux filles discuter entre elles, tandis que tu te hâtes de retrouver Alfred, ton témoin. Quand tu le vois, t'es ému, touché par sa présence. Tu savais qu'il viendrait, mais le voir là, prêt à se tenir debout à tes côtés en ce jour si important, c'est une émotion particulière. « Maitre Jason. Je ne crois pas vous avoir déjà vu avec autant de classe et d'élégance. » Tu souris, et un peu hésitant, tu finis par le serrer dans tes bras. Il te rend ton étreinte, vivement, et tu ressens son soulagement. Vous n'avez pas encore eu le temps de parler, depuis ton retour à Gotham, mais cette accolade, c'est comme effacer les erreurs du passé. Vous oubliez tout, pour écrire une nouvelle page. A commencer par ce mariage. « Merci d'être là, Alfred. » Tu pourrais le remercier une centaine de fois, tant tu es heureux de sa présence. Diana vous rejoins, accrochée à ton bras, et viens le saluer à son tour. Aujourd'hui, tu le considères comme un père. Tu n'en as plus d'autres. Ton géniteur est décédé depuis des années, et celui qui t'a adopté n'est pas là, probablement trop occupé par sa croisade sans fin et sans répit. « Mademoiselle Prince. Ou devrais-je bientôt dire, Madame Prince-Todd. C'est un honneur pour moi que d'assister à votre union. Je peux aisément voir à quel point vous rendez Jason heureux. Et pour cela, c'est moi qui vous remercie. » Tu lui souris, touché. Tu sais qu'il aurait aimé le même dénouement pour Bruce, et que voir celui qu'il considère comme un fils s'évertuer à mener une vie aussi sombre, sans aucune femme pour l'épauler, est une réelle douleur. Voilà sans doute son plus grand regret, de n'être pas parvenu à apaiser les tourments de Bruce. « Mesdames et Messieurs, nous allons commencer la cérémonie si vous le permettez. » L'officier d'état civil vous invite à le rejoindre, au coeur du parc de l'hôtel, où un endroit a été spécialement aménagé pour l'occasion. Une décoration que vous devez sans aucun doute, encore une fois, à Etta. Tu confies les alliances à Alfred, avant de prendre place devant l'officier. Diana est face à toi. Tu la dévores du regard, imprime son image dans ton esprit. Tu n'oublieras jamais sa robe, son sourire, ses yeux plein d'étoiles. C'est le grand moment. Celui que tu as vu une centaine de fois dans les films, que tu as parfois imaginé sans trop y croire, et qui désormais va se concrétiser, sous la bienveillance de vos proches. C'est ton tour. C'est ta victoire. « Bonjour à tous. » Ton cœur entame sa course folle. Une course qui fera de toi son époux, et elle ta femme. « Nous sommes tous réunis aujourd'hui pour célébrer l'union de Diana et Jason. C'est un jour particulier pour chacun d'entre nous, mais surtout pour eux, puisque c'est le début d'une longue vie d'amour et de joie. Avant toute chose, j'aimerais laisser la parole aux futurs époux, s'ils désirent exprimer quelques mots. » Tu prends une profonde inspiration, perturbé par toute cette pression et les regards posés sur toi, puis tu t'exprimes le premier. « Je réfléchis à ce que je vais dire depuis des semaines, et maintenant que je suis face à toi, je n'ai plus la moindre idée de ce que j'avais prévu. Alors je vais improviser. » Tu souris, un peu gêné. Quel idiot. Avoir préparé un discours et ne même plus s'en souvenir le jour J. Tant pis, tu vas simplement laisser ton cœur prendre la parole. « Diana, tu ne mesures pas le miracle que tu as accompli. L'homme qui se tient devant toi aujourd'hui, n'a rien à voir avec celui que j'étais quand je suis rentré à Gotham. Tu m'as aimé, tu m'as sauvé, et tu m'as prouvé qu'il existait encore quelqu'un qui se souciait de moi. Du mal que je m’infligeais. » Les larmes te montent aux yeux, quand tu repenses à cette période difficile, douloureuse, maintenant révolue. Tu ne peux que constater avec énormément de fierté tout le chemin que tu as parcouru, grâce à elle et son amour. « Tu m'as tendu la main, tu m'as accueilli chez toi comme si on se connaissait depuis toujours, et tu m'as réparé. Tu ne m'as pas changé, tu n'as jamais cherché à le faire, tu as simplement mis à jour d'autres facettes de ma personnalité, que j'avais moi-même oublié. T'as chassé mes démons. Tu m'as donné d'autres raisons de vivre. Je pensais ne pas avoir droit à tout ça, à ce bonheur, et à cette perspective d'avenir qui pour moi s'apparentait à un conte de fées, une fantaisie. Les murs que j'ai dressé pour me protéger, tu les as tous explosé. Et mes rêves irréalisables sont devenus une réalité très concrète. Aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir épouser celle que j'aime d'un amour incommensurable. Je n'ai pas de mots assez forts pour décrire ce que je ressens pour toi. Et cette joie absolue de devenir ton époux, et père de ton enfant. » Pour ceux qui l'ignoraient, voilà chose faite. Tu la regardes, et un fin sourire se dessine sur tes lèvres. C'est dur de ne pas l'embrasser. T'en meurs d'envie. « Je t'aime, Diana. Je pense que je t'aime depuis ce soir à Gotham, où tu m'as regardé comme jamais on ne m'avait regardé. Et peut-être même que je t'aimais déjà un peu avant. Je ne peux te dire quand exactement je suis tombé amoureux de toi, tant j'ai ces sentiments depuis longtemps à ton égard, mais ce dont je suis certain en revanche, c'est que je t'aimerais pour l'éternité. Et dans tous les univers. C'est là une promesse que je n'aurais aucun mal à tenir. Tu es une femme exceptionnelle, la plus belle et la plus incroyable, et je suis terriblement touché et ému, de devenir celui qui partagera ta vie. Je ne pense pas qu'il y ait d'homme plus heureux et chanceux sur cette planète. Merci, d'avoir chamboulé mon monde, et d'en être devenue l'essence. » L'amour à l'état brut.
C'est irréel. Quand Diana repense au déroulement de cette journée, c'est à peine si elle ose y croire. D'ici quelques mois, ils seront parents et dans quelques minutes, ils seront mariés. Tout cela, elle n'en rêvait même plus à peine un an plus tôt. Mais Jason lui a redonné espoir, avant de lui servir tout ce dont elle rêvait sur un plateau d'argent. Il l'a traitée comme une princesse, comme une déesse, comme si elle était la personne la plus importante de la planète, comme si elle méritait qu'on lui offre la lune et toutes les étoiles du cosmos. De quoi la bouleverser, elle qui avait renoncer à aimer autre chose que le monde lui-même. Il n'a de cesse de lui répéter qu'elle l'a sauvé, mais a-t-il pleinement conscience d'avoir fait de même pour elle ? Grâce à lui, elle a retrouvé l'espoir, le vrai. Il n'y a que l'amour qui puisse réellement sauver le monde, il le lui a prouvé. « Tout le plaisir est pour moi, Alfred. Jason mérite d'être heureux. Et il mérite d'être vu tel qu'il est vraiment. » Une petite pique destinée au grand absent, que le majordome relève en acquiesçant discrètement. Au Diable les imbéciles, ils ne le méritent pas. L'officier d'état civil intervient alors pour les inviter à le suivre, ce qu'ils font sans cacher leur impatience. Diana ne peut s'empêcher d'échanger quelques regards pleins d'enthousiasme avec Etta, laquelle s'est véritablement pliée en quatre pour leur offrir une cérémonie digne de ce nom malgré la précipitation et l'absence d'invités. Le cadre est idyllique, Diana n'aurait pu rêver mieux. Alors elle se le promet, elle offrira à Etta des vacances de rêves où elle le voudra, et pourquoi pas sur Themyscira même. Tout est nouveau, pour la future mariée. Elle a beau avoir vu de nombreuses cérémonies à la télévision et dans des magazines, les traditions du mariage ne sont pas ancrées dans son esprit comme elles le sont probablement dans ceux de Jason, Etta et Alfred. Elle sait que les vœux sont quelque chose d'important, peut-être de sacré, et si elle y a songé, elle n'a rien de prêt, pas de beau discours à répéter pour le jour J – autrement dit, à l'instant présent. Nerveuse, elle resserre les doigts autour de son bouquet, son regard plongé dans celui de Jason, qui se lance le premier. C'est drôle, presque étrange. Combien de fois lui a-t-il dit à quel point il l'aime ? Combien de fois se sont-ils regardés dans les yeux pour se confesser leur amour ? Des dizaines, peut-être des centaines de fois. Elle devrait en avoir l'habitude, n'est-ce pas ? Eh bien non. Jamais ses mots ne l'ont autant touchée. Elle sent des larmes perler au bout de ses cils, et qu'importe si elles coulent. Etta essaie bien vainement de contenir ses sanglots, elle aussi. Et puis elle laisse échapper un petit couinement de surprise quand Jason annonce, le plus normalement du monde, qu'elle est enceinte. Tout ce qu'elle a envie de faire quand il termine ses vœux, c'est de l'embrasser, même si ce n'est pas encore le moment. Peu importe, si on le lui fait remarquer, elle n'aura qu'à prétendre de ne pas être très au courant des usages. Elle fait passer son bouquet à Etta, qui le récupère d'une main, l'autre étant trop occupée à essuyer ses larmes. Et Diana se rapproche, prend le visage de son presque époux entre ses doigts et se hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser, chaste mais plein de tendresse sur ses lèvres. Personne ne s'en offusque ? Merveilleux. « Je t'aime. » Simple, clair, droit au but. « Tellement. Je ne pensais pas qu'il puisse être possible pour quiconque d'aimer comme je t'aime. Pourtant aimer, c'est ce que je sais faire de mieux. J'aime le monde. J'aime les personnes de ce monde, j'aime même tous ces mondes que je ne connais pas. Je fais en sorte de croire que chaque être est capable du meilleur, capable d'aimer plutôt que de haïr. Mais... » L'émotion lui serre la gorge. L'exercice est paradoxalement d'une facilité déconcertante et d'une difficulté sans nom. « Mais j'avais renoncé à trouver cet amour pour moi-même. Je pensais que peut-être... Ce n'était pas pour moi. Ce n'était pas mon destin. » Que, peut-être, elle avait perdu son âme-sœur avant même de l'avoir rencontrée. Que sa naissance si particulière, pourtant un mensonge, l'avait privée de posséder elle-même une âme et par conséquent ne pouvait en avoir égaré la moitié. Ce qui peut paraître stupide pour les uns ne l'a jamais été pour elle. Évidemment, qu'elle croit en toutes ces choses. Tous les mythes sont vrais. Un sang divin coule dans ses veines. Diana n'est pas une femme comme les autres et cela tombe à merveille, parce que Jason n'est pas un homme comme les autres. « Et puis, je t'ai trouvé là, sur ce toit de Gotham. Tu m'as regardée comme personne ne m'avait jamais regardée avant toi. Et j'ai eu peur... J'ai eu peur parce que je ne comprenais pas comment tu parvenais à me regarder de cette façon... Pour être tout à fait honnête, je ne comprends toujours pas. J'ai eu peur, et je nous ai fait perdre un peu de temps. » Elle ne peut s'empêcher de rire doucement. Combien de fois les choses ont-elle manqué de se concrétiser, parce qu'elle n'a pas su se laisser aller ? Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé... « Tout ce que j'ai toujours voulu sans jamais croire pouvoir l'obtenir, tu me l'as offert. Tu ne m'a pas seulement aimée, tu m'as convaincue que j'avais droit à toutes ces choses... La paix, l'amour, la normalité... Et ce bébé. J'ai toujours rêvé d'être mère. Tout en étant persuadée que je n'aurais jamais cette chance, que ma vie ne me le permettait pas... Tous mes doutes, tu les as vaincus. Tu m'as sauvées, d'un millier de façons différentes. Et chacune de ces façons me donne une raison de t'aimer. Je t'aime, et aucun mot d'aucune langue ne saurait exprimer à quel point, pas même la mienne. Peu importe, je trouverai le moyen de te le prouver jour après jour, et ce pour le reste de mes jours. » Autrement dit, pour l'éternité. Une éternité qu'elle compte passer à ses côtés, peu importe quels dieux elle doit affronter pour le garder de la mort, peu importe ce qu'elle devra faire pour qu'il vive avec elle ad vitam æternam. Elle l'aime, de tout son cœur et de toute son âme, il n'est pas devenu le centre de son monde, il est devenu son monde.
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Jason Todd
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Dévoiler tes sentiments aux yeux de tous, voilà qui aurait été impossible il y a un an de ça. Ce n'est pas que tu ne ressentais rien, c'est que tout était anesthésié par la colère. Incapable de t'en débarrasser, elle a gangréné ton cœur et ton esprit. Aujourd'hui, elle est toujours présente, quelque part, mais elle ne prend plus le dessus sur toi. Ou dans de très rares occasions. Diana t'a libéré de tes chaines, de cette prison de l'âme. Et c'est tout naturellement que tu lui confesses une nouvelle fois ton amour pour elle. Une déclaration qu'elle vient ponctuer d'un baiser sur tes lèvres, bravant les principes de la cérémonie. Tu lui souris, heureux et impatient, quand vient son tour de s'exprimer sur votre histoire. Tu te souviens parfaitement de qui elle était avant que tu n'entres dans sa vie. Une femme tout aussi exceptionnelle, mais avec la presque certitude que son alter égo l'empêchait d'obtenir ce qui lui faisait cruellement défaut : aimer, être aimée, et construire un avenir ordinaire. Tu as toujours eu conscience que Wonder Woman ferait toujours partie de son identité, mais t'as refusé que ce soit au détriment de la femme, Diana Prince. C'est de Diana que tu es tombé amoureux, de sa générosité, de son cœur énorme, pas du fantasme véhiculé par l'image héroïque et publique. Tu étais seul, mais elle l'était aussi. Ça t'a frappé, la première fois que tu es entré dans son appartement. Tu as ressenti cette solitude, et à quel point elle lui pesait. Tu t'en es rendu compte avant elle. Et tu l'en as défait. Le déni qui a suivi t'amuse désormais, notamment lorsqu'elle le mentionne, sourire aux lèvres elle aussi. Elle ne vous a pas fait perdre de temps. Finalement, ça n'a fait qu'accentuer ton désir et ton envie d'être avec elle. Tu as appris à la connaître, à découvrir qui elle était. Et certainement pas le genre à se contenter d'une seule nuit avant de passer à autre chose. Quand elle s'est engagée, quand elle s'est donnée à toi, c'est parce qu'elle était prête. A partir de ce premier baiser, vous ne vous êtes plus quittés. Votre histoire est peut-être encore jeune, à ses prémices seulement, mais vous avez déjà énormément vécu. Des moments merveilleux, comme des moments difficiles. Mais ceux-là, tu les laisses pourrir dans un coin de ta mémoire, ils n'ont pas leur place ici. Tu écoutes tout ce qu'elle te dit, avec une émotion extrêmement forte. A la simple mention de votre bébé, tu luttes pour ne pas laisser les larmes couler, n'ayant pas encore pleinement réalisé le merveilleux cadeau qu'elle t'a fait ce matin. Cette journée est de loin la plus belle de ton existence. Un enfant et une épouse, en seulement quelques heures. Tout ce que tu as toujours voulu est désormais très concret. Toi qui te pensais condamné à la colère et à la solitude, quel bonheur d'avoir eu tort. N'est-ce pas évident, que vous êtes faits l'un pour l'autre ? Que vous vous complétez incroyablement bien, et que l'éternité ne suffira pas à vous lasser de cet amour. Vous êtes entourés de plusieurs personnes, mais tu ne vois qu'elle, incapable de détacher ton regard du sien. Sa déclaration gonfle ton cœur, et tes yeux brillent d'un millier d'étoiles. Tu n'aurais pu espérer mieux pour ce mariage. C'est même au-delà de toutes tes espérances, tant chaque mot qu'elle prononce te fait trembler de félicité. Vos vœux se rejoignent sur un même point, rien ne pourrait correctement exprimer ce que vous éprouvez l'un pour l'autre. « Merci à tous les deux. Que votre amour soit un exemple pour nous tous. » Tu sens l'excitation et l'appréhension grimper en flèche. Le moment tant attendu est sur le point d'arriver, si bien que tu peines à tenir en place. Tu sais qu'elle ressent la même chose, alors tu lui adresses un sourire complice. Y a t-il déjà eu sur cette planète, deux êtres désirant autant que vous devenir mari et femme ? « Que le responsable apporte les alliances. » Alfred, ému jusqu'aux larmes, vous rejoint, les deux bagues posées sur un coussin en soi. Ta respiration est saccadée, ton cœur bat horriblement vite. Bientôt, elles seront à vos doigts. « Jason Todd, voulez-vous prendre pour épouse Diana Prince ici présente, de l'aimer, de la chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans le bonheur et dans l'adversité, et ce jusqu'à ce que la mort vous sépare ? » Vous y êtes. Ces quatre mots qui vont sceller votre destin à tout jamais. Ces quatre mots qui peuvent changer une vie. Tu plonges ton regard dans le sien, tandis que tu réponds à la question la plus importante de votre histoire : « Oui, je le veux. » Tu veux devenir son époux, qu'elle soit ta femme, et l'aimer jusqu'à la fin des temps. Qu'importe ce qui se dressera sur votre route, jamais ton amour pour elle ne faiblira, et vous sortirez vainqueur de toutes les épreuves. Comme vous l'avez fait auparavant. Elle est celle qui va partager chaque jour de ta vie. Tu donneras toujours tout ce qui est en ton pouvoir pour faire d'elle la plus heureuse et épanouie des femmes. Tu attrapes l'alliance, avant de saisir délicatement sa main, et de la faire glisser symboliquement le long de son annulaire. Le bijou brille à son doigt. Il la lie à toi. Et tu attends désormais d'être lié à elle.
Son cœur bat comme il n'a encore jamais battu, il cogne furieusement dans sa poitrine, aussi impatient qu'elle. Pour une femme qui n'a pas éprouvé la moindre envie d'épouser quiconque avant lui, elle n'en peut plus d'attendre, elle veut prononcer le fameux mot qui les unira définitivement l'un à l'autre. Devant les lois des hommes et des dieux, ils vont s'appartenir. Elle l'aime, il l'aime, rien n'a jamais été plus évident. Pour certains, tant de romantisme et d'amour serait certainement cliché, mais pas pour eux. Pour eux, c'est la concrétisation de leurs désirs les plus profonds, un pas de plus vers la réalisation de leurs souhaits les plus anciens. Le mariage d'abord, leur enfant ensuite. Finalement, qu'importe que le moment soit bien choisi ou non. C'est leur moment, et c'est tout ce qui compte. Une parenthèse méritée dans un monde qui n'en finit plus de basculer dans le chaos. Ils se sont battus, encore et encore et encore, et jamais autant que pour avoir ce bonheur duquel ils sont devenus parfaitement dépendants. Etta essaie de dissimuler son émotion tant bien que mal, elle qui est l'une des premières à l'avoir connue, à l'avoir vue consacrer sa vie à défendre l'humanité sans jamais flancher. Alors sans doute qu'elle aussi estime que son amie mérite ce mariage, et tout ce qui va avec lui. Diana prend une profonde inspiration quand Jason prend l'anneau qu'il va bientôt passer à son doigt. Et puis, elle fronce légèrement les sourcils à la formule de l'officier. « Sans vouloir manquer de respect à Hadès, il ne parviendras pas plus à nous séparer que qui que ce soit d'autre. » Interruption indélicate ? Peut-être, mais ce devait être dit. Ils s'aimeront quoi qu'il arrive, quoi que le destin dresse sur leur chemin, mais la mort ne les aura pas. Elle a essayé et échoué, et ses prochaines tentatives ne seront pas plus fructueuses. Elle lui a promis l'éternité, et c'est ce qu'elle lui donnera. Son cœur flanche quand Jason prononce les fameux mots, elle ne peut s'empêcher de sourire comme une idiote, luttant difficilement contre l'envie d'éclater en sanglots de joie. Elle se retient pour lui permettre de passer l'alliance à son doigt, une alliance qu'elle observe quelques secondes pour mesurer toute l'importance de ce symbole. Puis c'est à son tour de faire de même, et quand l'officier répète les mots qu'il a d'abord prononcés à Jason, il omet cette mort malvenue, une attention que Diana apprécie. « Oui. Oui, je le veux. Un millier de fois oui. » Et à son tour, elle enfile l'alliance à son annulaire, de ses doigts tremblant légèrement sous le coup d'émotions presque trop intenses. « Au nom de la loi, je vous déclare mari et femme. » Mari et femme. Les mots la frappent de plein fouet, la sonnent tant qu'elle peine à réaliser tout ce qu'ils signifient. « Vous pouvez embrasser la mariée. » Sauf que la mariée n'attend pas que le marié reprenne ses esprits, elle s'accroche à son cou pour l'embrasser, avec retenue car elle sait malgré tout qu'il est préférable d'éviter de trop étaler leur amour débordant, qui pourrait risquer d'être un peu trop... expressif pour certains ? Il n'empêche que c'est un baiser débordant d'affection, plein de tendresse et de dévotion, le premier qu'ils échangent en tant qu'époux. Ils se sont mariés, n'en déplaise à tous ceux qui ont osé douter d'eux et de leur amour. Être une épouse et une mère ne l'empêchera pas de continuer à être Wonder Woman, de continuer à sauver le monde. Mais cela lui offre un sentiment de plénitude jusque là inconnu, la sensation d'être enfin exactement tout ce qu'elle est supposée être. « Je t'aime. Je t'aime tellement. » Diana s'écarte finalement, et doit cette fois essuyer les larmes qui ont coulé sur ses joues ; Etta lui tend un mouchoir dont elle fait bon usage, réalisant à peine s'être mise à pleurer quelques minutes plus tôt. Il n'est pas dans ses habitudes de se laisser aller à ses émotions en public, mais cette fois elle s'en moque bien. Elle vient d'épouser l'amour de sa vie, s'il ne doit y avoir qu'un jour où elle ne cherchera pas à retenir ses larmes, que ce soit celui-ci. Pour une centaine de raisons, c'est le plus beau jour de sa vie.
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Jason Todd
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
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Malgré ce regain fulgurant de confiance en toi, parfois, tu te demandes encore comment tu es parvenu à la séduire. Comment as-tu pu avoir cette chance, alors que le monde entier est à ses pieds. Elle t'a retrouvé quand tu étais au plus bas, au plus sombre de ta vie, pourtant, elle est tombée amoureuse de toi. Elle a appris à aimer tes versants les plus obscurs, avant même de découvrir le reste. La lumière enfouie, oubliée. La mort ne vous séparera pas, elle a eu raison de le corriger. C'est une promesse parmi toutes les autres, faites aux yeux de tous, y compris des plus puissants de cet univers. Et même si ton statut de mortel te condamne à une fin certaine, tu sais que vous trouverez toujours un moyen de vous retrouver. C'est ainsi, c'est le concept même des âmes-soeurs, rien ne peut vous tenir éloigner l'un de l'autre. Et tu y crois dur comme fer, pour en avoir déjà eu la preuve. Tu entends à peine l'officier répéter sa phrase, toute ton attention est focalisée sur Diana, sur sa réponse. Ce oui que tu rêves d'entendre. Ce oui qui va s'échapper d'entre ses lèvres, et faire de toi l'homme de sa vie. Trois lettres magiques, qui te rendent à la fois fébrile et invincible. A l'image de l'amour lui-même. Oui. Ça y est. Même plus que ça. Tu pousses un long soupire, un bonheur que tu as beaucoup de mal à contenir. Les larmes sont si proches de couler, et ton cœur de s'arrêter, épuisé de battre aussi violemment. C'est euphorisant. C'est libérateur. C'est tellement de choses, trop pour que tu puisses parvenir à mettre des mots sur ces émotions qui t'assaillent, t’exaltent. L'anneau est à ton doigt, il glisse aisément, fait pour toi. Comme tu es fait pour elle. Tu étais destiné à épouser cette femme, qui pourrait en douter maintenant ? Et quand vous êtes officiellement déclarés mariés, tu ne parviens pas à y croire, pas encore, tant la joie se déverse dans tout ton être, au point de te faire perdre tes repères quelques secondes. Si bien que c'est elle qui vient t'embrasser. Dernière étape de la cérémonie, un baiser pour conclure et commencer une nouvelle page de votre belle histoire. Tu enserres sa taille de tes bras, et profite de ses lèvres, envie refoulée depuis de longues minutes. Le baiser est doux, mais poignant. Il se limite au protocole, mais il est débordant d'amour. « Je t'aime. » Même si ce n'est pas suffisant pour décrire tout ce que tu ressens pour elle. Et c'est un peu à regret que tu la laisses s'écarter. Il va maintenant falloir sortir de votre petite bulle, redescendre sur terre, et retrouver vos invités. Tu ne manques pas de remercier l'officier, qui a fait ce déplacement express pour vous, avant de serrer une nouvelle fois Alfred dans tes bras. « Félicitations maitre Jason. Je suis extrêmement fier de vous, et je vous souhaite le meilleur de ce monde. » C'est étrange, après tout ce temps, mais tu ne peux t'empêcher d'avoir une pensée pour tes parents. Qu'auraient-ils pensé de toi aujourd'hui ? Auraient-ils éprouvé la même fierté qu'Alfred ? Rien n'est moins sûr. Tu ne te souviens pas d'eux comme de parents exemplaires, mais ils étaient les tiens. C'est normal pour un enfant de vouloir son père et sa mère dans les moments les plus importants. Tu n'as pas eu ce privilège. Ni eux, ni Bruce. Mais qu'importe. Diana va porter ton nom, Todd, et tu vas réécrire l'histoire de cette famille, c'est ça le plus important. La seule chose qui compte réellement. Tu ne peux t'empêcher d'admirer la bague à ton annulaire, souriant, et déjà habitué à cet anneau qui marque ton appartenance à celle que tu aimes. Quand tu rejoins Diana, tu déposes un baiser sur sa joue, affectueux. « Demande bien à ta mère de s'assoir avant de lui annoncer les deux nouvelles. » Sa fille est devenue épouse, et bientôt maman. Tu donnerais cher pour pouvoir voir le visage d'Hippolyte quand elle l'apprendra. Tu devines déjà sa joie. Elle qui a toujours voulu le meilleur pour son enfant. Même si il est fort probable qu'elle ne soit pas aussi expressive qu'Etta, qui semble ne pas encore s'être remise de ce mariage. « Merci encore, Etta. » C'était absolument parfait, tu ne la remercieras jamais assez pour tout ça. Elle t'est encore quasiment inconnue, mais tu la considères déjà comme une amie. Qui, de tes gens les plus proches, aurait fait la moitié de ce qu'elle a fait pour vous aujourd'hui ? « Il nous reste maintenant à faire quelques photos, et à trouver où passer notre nuit de noces. » Même si tu apprécies la présence de chacun avec une profonde reconnaissance et sincérité, tu as hâte de pouvoir te retrouver seul avec elle. Et de profiter de la fin de cette journée à ses côtés, rien que vous deux. Vos premières heures en tant que mari et femme.
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Diana ne dort pas. Ou plutôt elle ne dort plus, depuis que le Syndicat du Crime a fait un entrée remarquée dans leur monde. Une poignée de semaines à peine après leurs fiançailles, une nouvelle menace plane au dessus de leurs têtes comme une épée de Damoclès. C'était trop parfait, trop beau pour être vrai. Impossible pour eux de nager dans le bonheur aussi longtemps qu'ils le voudraient. Cette version maléfique de la Ligue de Justice a mal choisi son moment pour venir troubler la Terre. Peut-être plus mal encore que Jason ne l'imagine. Les derniers jours ont été éprouvants, l'absence de Diana s'est faite ressentir. Réunion d'urgence à la Tour de Garde, chasse au Syndicat, conférence de presse à l'ambassade... La menace est réelle, peut-être est-ce même la pire depuis Darkseid. Encore une gifle pour Diana, qui malgré tous ses efforts pour garder la tête haute commence sérieusement à en avoir assez. D'abord Gotham, puis les dieux, et maintenant le Syndicat du Crime. C'est à croire que l'univers tout entier a décidé de se liguer contre la Terre. C'est ennemi, après ennemi. Cet enchaînement n'est pas sans lui rappeler le mythe de l'hydre – coupez une tête et deux repoussent. Toutes ces préoccupations empêchent Diana de trouver le sommeil, elle dort à peine, et son sommeil est léger et agité. Il n'y a qu'entre les bras de Jason qu'elle trouve un peu d'apaisement et il est généralement de courte durée, son esprit l'entraîne ailleurs, vers un futur un peu plus joyeux, mais déjà assombri par la présence de ces criminels venus d'un autre monde. Elle a été soulagée, un instant, de constater l'absence d'une Diana dans l'équipe du Syndicat. Avant de comprendre avec horreur ce que cela veut certainement dire. Elle n'a pas eu envie d'y songer davantage, alors à peine rentrée chez eux elle s'est complètement abandonnée à l'étreinte rassurante de son fiancé, pour oublier, pour se rassurer. Tant qu'il est là, la Terre continuera à tourner. Réduire le monde à une seule personne pour pouvoir mieux le sauver. Diana n'a pas réellement dormi, elle a vaguement somnolé après que Jason se soit endormi, pour éprouver le besoin impérieux de se lever, le cœur au bord des lèvres, pour se précipiter dans la salle de bain. Ce matin là, comme bien d'autres matins avant celui là. Et quand elle revient dans la chambre, hagarde et un peu pâle, Jason est – évidemment – réveillé et il l'attend, redressé sur le lit avec un air inquiet sur le visage que Diana s'efforce d'ignorer avant d'aller le retrouver. « Bonjour, mon amour. » Elle va l'embrasser, premier réflexe de toute nouvelle journée. Pour se rappeler que quoi qu'il arrive dans les prochaines heures, c'est l'amour qui a donné le ton du jour. « Je t'ai encore réveillé ? Je suis désolée, j'ai manqué de discrétion. » La faute à l'urgence – certaines choses ne peuvent malheureusement pas attendre. Diana soupire en se blottissant dans ses bras, les sourcils froncés à cause d'un léger vertige qui semble ne pas vouloir se dissiper. Elle le sent nerveux, alors elle anticipe et répond à la question qu'il est sur le point de lui poser. « Je vais bien, ne t'en fais pas. » Tellement bien qu'elle sait qu'elle risque de devoir se lever précipitamment une nouvelle fois d'ici peu. Mais elle va bien... Merveilleusement bien, n'est-ce pas ? 
Ce matin encore, ton sommeil est léger, et il te suffit de la sentir sortir du lit pour que tu finisses pas ouvrir les yeux. Ta main glisse le long du matelas, où sa place est vacante. Tu n'as pas besoin de réfléchir bien longtemps pour deviner où elle se trouve. Dans la salle de bain. Encore. Tes sourcils se froncent, tandis que tu attends qu'elle te revienne. Ces derniers jours sont redevenus compliqués. Pas entre vous, non, entre vous tout va pour le mieux. Vous songez au mariage, vous réfléchissez à l'aménagement de la nouvelle chambre, toutes ces choses qui préparent votre avenir et te font sourire. C'est le monde qui va mal. Une nouvelle menace plane sur vos têtes, dangereuse et impitoyable. Le Syndicat du crime, copie conforme de votre Justice League. A une exception, leur Diana, ce qui n'est pas pour te rassurer. Des criminels qui veulent prendre possession de la Terre, ambition malheureusement commune et peu originale. Après les aliens et les Olympiens, voilà maintenant les mondes parallèles. Ne serez-vous donc jamais tranquille ? Y aura t-il donc toujours une planète à sauver de sociopathes destructeurs ? Tu redoutes déjà l'instant où il faudra faire front, où elle se lancera dans le combat pour tous vous protéger. C'est peut-être horriblement égoïste à dire, mais toi, ce qui te préoccupe le plus dans ce nouveau chaos, c'est la protéger elle. Tu es fatiguée, épuisé, de serrer les dents à chaque fois qu'elle s'élance dans le combat. Chaque fois qu'elle se prend un coup, ton cœur menace de sortir de sa cage thoracique. C'est un supplice, que tu supportes difficilement. Après Gotham, après Hera, tu es de moins en moins enclin à la laisser partir. Tu sais que c'est son rôle, sa responsabilité, et qu'elle ne peut se contenter de regarder ses amis se battre sans rien faire, mais chaque fois, t'as énormément de mal à la laisser partir. Quand elle revient enfin dans la chambre, tu ne peux que constater sa pâleur. Celle de quelqu'un de malade. Le problème, c'est que Diana n'est jamais malade. Depuis que tu la connais, tu ne l'as jamais vu avoir un rhume, ou quoi que ce soit d'autre. « Bonjour, princesse. » Tu lui rends son baiser, malgré l’inquiétude qui t’assaille. Celle qu'elle ne peut ignorer, et que son attitude faussement sereine ne peut cacher. « C'est pas grave. » Ce qui l'est, c'est ses ruées vers la salle de bain. T'es crispé, agité par cette situation que tu ne comprends et ne maitrise pas, mais tu t'efforces de te détendre quand elle se blottit dans tes bras. Il faut profiter de chaque instant ensemble, oublier que dehors il fait bien noir. Tu caresses affectueusement son bras, son épaule, et remonte jusque dans ses cheveux. Elle ne te dira jamais que ça va mal, alors du mieux que tu le peux, tu essayes de l'apaiser. « Tu ne m'as pas l'air bien, Diana. » Quoi qu'elle te dise, elle ne t'ôtera pas de la tête l'idée que quelque chose ne va pas. Le problème, c'est que tu n'arrives pas à déterminer quoi. « Dis-moi ce qui se passe, s'il te plait. » Elle n'a pas le droit de te laisser dans le flou. Tu n'es pas idiot, tu sais qu'elle ne tombe jamais malade. Et si elle n'a aucune idée de ce qui se passe, qu'elle te l'avoue au moins. Mais qu'elle ne prétende pas que tout est normal, alors que vous savez très bien tous les deux que ce n'est pas le cas. Tu embrasses son front, tes doigts parcourent sa peau à chaque endroit qui leur est accessible, et tu resserres un peu ton étreinte. « Est-ce que plein de bisous pourrait aider ? » Tu es finalement trop heureux, pour laisser l’inquiétude prendre complètement le dessus. Tu l'aimes, chaque matinée à ses côtés est un instant que tu chéris, et ce matin ne sera pas différent des autres. Tu refuses de laisser quoi que ce soit gâcher votre bonheur. 
Bénie soit Etta Candy. Combien de fois a-t-elle sauvé Diana de démarches administratives auxquelles elle ne comprenait rien, parfaitement étrangères à ce système qui n'existe sous aucune forme sur Themyscira ? Dans le monde moderne, il faut des papiers pour absolument tout et rien, tout est contrôlé et enregistré, à tel point que c'en est presque effrayant. Mais Etta a toujours la solution à tout, un miracle sur pattes pour l'Amazone. Diana ne sait pas par quel miracle elle va parvenir à leur organiser une cérémonie de mariage à la dernière minute, mais elle lui fait entièrement confiance. Il n'y a qu'un détail potentiellement gênant, cette histoire de témoins. Facile pour Diana, c'est Etta qui apposera sa signature sur les documents officiels – tâche qui reviendra ensuite à Donna et à Clark – mais les choses risquent d'être un peu plus compliquées pour Jason, puisque ses relations avec les membres de sa famille et ses amis le sont tout autant. « Alfred ? » Elle répète le nom du majordome de Bruce avec une certaine surprise, avant d'acquiescer avec un sourire. Alfred est l'une des rares personnes à ne pas avoir blessé Jason d'une façon ou d'un autre, et il est digne de confiance. Elle va s'asseoir à côté de lui le temps qu'il passe ce coup de fil d'une importance capitale en ce jour bien particulier pour eux. L'enthousiasme du majordome s'entend déjà au travers du téléphone, un enthousiasme plaisant à entendre pour les futurs mariés. C'est plus fort qu'elle, Diana ne peut s'empêcher de se demander ce que pensera Bruce de leur mariage. Sans doute que c'est précipité, que c'est tout sauf le moment. Elle espère sincèrement se tromper, mais ce ne serait pas la première fois qu'il jugerait leurs vies personnelles moins importantes que leur combat contre le crime et le mal. Mais, sans faire preuve d'égoïsme, depuis que Jason lui a appris à vivre davantage pour elle, elle pense qu'il se trompe. La sauvegarde du monde importante, c'est évident, mais à quoi bon s'ils y vivent tous plus misérables les uns que les autres ? « Hm, si qui que ce soit doit venir te chercher en cellule aujourd'hui, c'est moi. » Elle rit, se moquant sans sérieux de son caractère parfois difficile, avant de déposer un baiser sur sa joue. « Si Etta s'occupe de presque tout, il va nous falloir des alliances. Détail très important. » Et un costume pour lui. Un bouquet de fleurs ? Non, Etta l'a quasiment suppliée de la laisser s'en charger, Diana ne pouvait pas le lui refuser. Elle se relève, un sourire aux lèvres. « Je crois que pour faire les boutiques il faut être un peu plus habillés... Non pas que ta tenue me dérange, mais j'ai peur que la population de Metropolis ne s'en remette pas. » Compliment à peine détourné. « Je vais aller enfiler quelque chose... Et ne t'avise pas de chercher à me déshabiller avant la nuit de noces. » Elle ne sait pas où ils la passeront, probablement pas à leur appartement. Diana sait qu'elle peut compter sur Etta pour leur réserver une dizaine de surprises, comme elle sait qu'elle ne pourra sans doute pas s'empêcher de toutes les leur révéler au fur et à mesure, elle qui est incapable de garder le moindre secret. Une véritable perle, un petit bout de femme extraordinaire que Jason ne pourra qu'adorer. De retour dans leur chambre, Diana enfile une robe légère qu'elle espère passe-partout et des chaussures plates, laisse ses cheveux libres, tout dans l'espoir de passer inaperçue au moins aujourd'hui. Rien ne doit venir gâcher cette journée qu'elle espère parfaite en tous points. Elle s'assoit au bord du lit pendant que Jason s'habille lui aussi, et si d'ordinaire elle aurait laissé son regard vagabonder, il est cette fois-ci rivé sur sa bague de fiançailles qu'elle fait doucement tourner autour de son doigt. Des fiançailles, un bébé, et un mariage. Toutes ces choses qu'elle croyait encore inaccessibles un an plus tôt, elle les vit enfin. Il lui arrive encore de se demander si ce n'est pas un rêve trop beau pour être vrai, si elle ne se réveillera pas un matin seule dans un lit trop grand et trop froid. Mais tous les jours, elle ressent la présence rassurante de Jason à ses côtés avant même d'avoir ouvert les yeux. « Tu as toujours le costume que tu as porté au gala ? Je n'en ai pas beaucoup profité, et il te va tellement bien... » Elle se relève et va prendre sa main, enthousiaste au possible. « Allons chercher nos alliances, tu veux bien ? Oh, et j'ai faim. Vraiment faim. À présent que les nausées sont enfin passées, je pourrais avaler un titan tout entier. » Instinctivement, sa main glisse sur son ventre. À présent qu'elle se sait enceinte, bien des choses font sens. À commencer par cette envie de fraises terriblement clichée qu'elle tente de taire depuis plusieurs jours déjà. 
Tu ne sais pas quoi lui dire de plus pour qu'elle te croit. Et quelque part, ça t'attriste un peu. As-tu l'air d'un homme malheureux ? Est-ce que tu ne lui montres pas assez que tu es heureux avec elle ? Tu as toujours été quelqu'un de très renfermé, qui n'exprimait jamais ses émotions et ne confiait pas ses sentiments. Cet air triste, ou cette moue boudeuse. Quand ce n'était pas les traits sévères et le regard assassin. Des masques que tu portais par habitude, une mécanique devenue les facettes de ta personnalité. Avec Diana, tu t'es ouvert, mais visiblement, tu as encore beaucoup de travail à faire sur toi-même. Ça viendra, avec le temps. Même si ta façon de t'exprimer reste trouble, ce que tu ressens est très clair. Tu l'aimes, et ce bonheur est réel. Tu n'as pas son aisance avec les mots, mais chaque jour tu t'améliores. Quand tu l'embrasses, tu ne fais finalement pas vraiment attention aux goûts de ses lèvres, focalisé sur les frissons qui te gagnent à chaque baiser. Cette proximité retrouvée et qui te manquait déjà. Cette addiction pourrait être terrifiante, si elle ne te rendait pas si euphorique. « Si tu savais comme j'ai hâte de te voir dans cette robe. » Comme si avoir le souffle coupé à chacune de ses apparitions n'était pas déjà chose commune. Mais aujourd'hui, tout est différent. Ce n'est pas qu'une simple robe. Ce ne sera pas qu'un simple baiser. C'est votre mariage. « D'accord, allons chercher ces alliances. » Tu connais déjà l'endroit parfait. La seule boutique où tu es parvenu à trouver ton bonheur, et tu es presque certain qu'il en sera de même pour Diana. En plus de ça, la vendeuse n'a eu aucun regard déplacé à ton égard. Ce qui semble être l'un des critères fondamentaux. Tu souris, amusé par sa réaction. La jalousie n'est pas un sentiment qui n'appartient qu'à toi. Mais ce qui est violent et incontrôlé chez toi, est adorable chez elle. « On peut aller là où j'ai acheté ta bague de fiançailles. Promis, elle est très sympa. » Sous-entendu qu'elle n'a pas essayé de te draguer, de près ou de loin. Avant de quitter la table, tu attrapes la cuillère et termine rapidement la glace qu'elle a laissé. Parce que ce serait un sacrilège de la laisser fondre comme ça, sans en profiter. Tu te dépêches, car tu sens bien que Diana commence à sentir les regards peser sur elle. « Noix de coco. C'est la meilleure. » Une fois dehors, tu tentes de te repérer dans ces rues que tu ne maitrises pas encore bien, et ce malgré ton plutôt bon sens de l'orientation. Tu connais Gotham comme ta poche, chaque quartier, chaque recoin, mais Métropolis, c'est encore trop nouveau pour toi. Concentré sur le chemin à suivre, tu parviens à vous mener au bon endroit, sans avoir perdu trop de temps. Quand tu pousses la porte, la vendeuse semble déjà te reconnaître. Et tu espères que ce ne soit pas pour la raison que redoute Diana. « Oh, bonjour ! » Tu lui réponds d'un sourire et d'un hochement de tête poli. Diana est à tes côtés, et tu vois à son visage qu'elle vient de deviner son identité. Pendant un instant, tu redoutes qu'elle ne fasse une remarque qui vous mette mal à l'aise, mais elle ne fait rien, restant professionnelle. « En quoi puis-je vous aider ? » « On aimerait choisir nos alliances. On se marie tout à l'heure. » Elle est surprise, avant de laisser un sourire se dessiner. « Je vais vous présenter plusieurs modèles. » Vous vous rapprochez tous les deux, afin de détailler ce qu'elle va vous proposer. Et pour être honnête, tu n'as absolument aucune idée de ce que tu aimerais porter. « J'ignorais que la fiancée en question était Mademoiselle Prince. » Intimidée ? Curieuse ? Probablement un peu des deux, mais difficile de lui en vouloir. C'est une réaction devenue banale, dont vous avez pris l'habitude. Tant que le respect demeure, tu peux faire abstraction de la curiosité. « Vous faites un très beau couple. » « Merci beaucoup. » Le sourire est sincère, touché que pour une fois, quelqu'un te voit à la hauteur de celle à ton bras. La première bague que Diana essaye suffit à t'émouvoir. Tu te revois adolescent, où cette image te venait parfois en tête. Un fantasme. Une fantaisie que tu pensais n'appartenir qu'au pays des songes. Epouser la femme de ses rêves, c'est un privilège. Toi, tu as cette chance là. Elle est à toi, pour toujours. Et tu lui appartiens, pour toujours. C'est ce que ces bagues signifient. Quand vient ton tour, tu enfiles celle qui te correspond le mieux, et agite ta main sous les yeux de Diana. « Alors ? » Te voilà presque un homme marié, difficile de cacher ta joie et ton enthousiasme. 
Pendant un moment, Diana a trouvé très ridicule cette coutume de se passer des anneaux pour symboliser l'amour, l'union. À quoi bon, quel intérêt ? Cela lui paraissait parfaitement idiot. Encore l'une de ces choses à propos du mariage qu'Etta a dû lui expliquer pendant des heures des années plus tôt, le concept étant totalement étranger à Themyscira. Abandonner son nom pour prendre celui d'un homme ? Totale hérésie pour l'Amazone qui a d'abord vu cela comme une façon de priver les femmes de leur identité, de les soumettre à leurs époux. Et après tout, historiquement parlant, ce n'est pas faux, n'est-ce pas ? Après s'être longuement offusquée, au point d'en faire tourner la tête à son amie, la voilà impatiente de se retrouver la bague au doigt et d'ajouter son nom au sien. Une part d'elle-même se demande ce que ses sœurs penseraient de son mariage, et l'autre s'en moque parfaitement. Épouser Jason ne changera pas ce qu'elle est, mais cela la rendra heureuse. Et c'est ce qu'elles désirent pour leur princesse, non ? Un sourire aux lèvres, Diana suit aveuglément son fiancé dans les rues de Metropolis, où la vie bat son plein malgré la menace constante du Syndicat. Elle prie, silencieusement, que ce jour ne soit pas celui qu'ils choisiront pour faire leur grande entrée sur le devant de la scène, ruinant ainsi le plus beau jour de sa vie. S'ils osent, elle serait bien capable de les pulvériser d'un éclair – littéralement. Quand ils entrent dans l'immense bijouterie, Diana ne sait pas où donner de la tête, elle n'a jamais vus tant de bijoux dans un même endroit, c'est à en perdre la tête. Il ne se passe guère bien longtemps avant qu'une vendeuse ne les interpelle, visiblement la même qui a aidé Jason à faire son choix la première fois qu'il est venu. Diana lui adresse un sourire poli quand elle la reconnaît, soulagée qu'elle n'en fasse pas grand cas. Et le sourire de Jason quand elle les complimente lui réchauffe le cœur, il est grand temps qu'il soit enfin perçu à la hauteur, et reconnu à sa juste valeur. Elle essaie plusieurs bagues, cherchant à accorder le mieux son alliance à sa bague de fiançailles, puisqu'elle ne quittera plus ni l'une ni l'autre. C'est tout juste si elle se retient d'éclater de rire quand la vendeuse glisse nonchalamment dans la conversation que de tels anneaux ne résisteront peut-être pas à des dieux ou des Kryptoniens, et cela malgré tout le soin qu'ils mettent dans leur création. « J'en prends bonne note. » Diana sourit, puis son sœur loupe un battement quand elle aperçoit l'alliance au doigt de Jason. « Alors, je pense que c'est parfait. »