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 familiar fire ☾ BRUCE

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MessageSujet: familiar fire ☾ BRUCE   familiar fire ☾ BRUCE EmptyLun 22 Jan - 16:46


Bruce & Selina

familiar fire blazing the ashes of my pain. feelings unwired, my frozen blood runs free again.


Des toits à l'oiseau de métal, des costumes à leurs corps nus. Une once de méfiance, des confidences à demi-mots, et puis cette nuit qui était des plus belles. La plus belle. Tel des funambules, ils avançaient chacun de leur côté à un rythme lent, comme une fleur qui ne voulait pas éclore trop vite. Des années de prudence, pour ne pas tomber, pour ne pas se briser. Et finalement, la rencontre sincère de deux âmes, de deux cœurs. « Je t'aime Selina ». Un faible sourire, noyé par la tristesse. L'écho de sa voix la tirait parfois de ses pensées, avant qu'elle ne replonge dans la sombre réalité. Elle voulait s'enfermer dans un lourd sommeil, et ne plus le quitter. Dans ses rêves, elle entendait ses soupirs, sentait son souffle sur sa peau. Elle redécouvrait la couleur merveilleuse de ses yeux et ses bras qu'elle avait choisi comme refuge. Elle, la vagabonde, la sauvage. Elle rêvait de cette dernière nuit, se forçant à se rappeler des moindres détails. Elle refusait d'oublier. Elle fermait alors ses paupières sur ses yeux de jade, comme un enfant qui faisait un vœu ; mais jamais le sommeil ne venait. Comme une punition, Selina était privée de l'image de l'homme qu'elle aimait. Recroquevillée dans son lit, elle serrait son coussin entre ses bras, cherchant à y retrouver la chaleur du corps de son amant ; il n'en était rien. Ses draps restaient froids, et personne ne les partagerait de nouveau. Cette nuit encore, elle n'avait fermé l’œil qu'une heure ou deux. La fatigue habitait son visage, affaiblissait son corps, la coupait du monde. Son regard se perdait inlassablement dans le vide, alors que ses doigts fins caressaient le collier de perles qu'elle portait autour de son cou délicat. « Bruce, tu es ma plus grosse erreur. » Elle répétait ces mots à voix haute, comme pour s'en convaincre. Comme pour faire naître une haine à l'égard de l'homme qui avait pris son cœur, et qui l'avait emporté avec lui. C'est moi la voleuse, Bruce. Je ne t'ai jamais autorisé à inverser les rôles. Depuis combien de temps n'était-elle pas sortie ? Elle ne mangeait plus, elle ne sortait plus et avait perdu la notion du temps, entraînée dans une tornade bien plus puissante qu'elle. Son bras bandé empêchait toute escapade nocturne, et son visage encore marqué par les coups suscitait beaucoup trop de questions. Selina Kyle agressée : qui en veut à la bienfaitrice de Gotham? Il n'avait fallu que quelques heures pour que son agression n'arrive aux oreilles de la presse. Les vautours s'étaient emparés de l'affaire pour en faire de gros titres, décrivant la jeune femme comme dévastée, amaigrie, éteinte. Les agressions nocturnes étaient monnaie courante à Gotham ; Selina Kyle n'en serait donc pas épargnée. De ces mensonges, une enquête était née, qui ne mènerait à rien. Sans le Batman, la ville était plongée dans un tourment bien trop complexe. Savaient-ils seulement la part de vérité que tout cela cachait ; sa double identité, son combat avec le roi de la pègre, et la perte de son amant.

Black Mask était parti. Il s'était évaporé, comme un souvenir qu'on apprenait à oublier, ne manquant cependant pas de laisser quelques traces. Les cicatrices, l'impact de la balle de son épaule droite, les hématomes qui venaient maquiller sa peau pâle. Son corps se déplaçait à nouveau normalement dans un espace où elle se sentait prisonnière, vulnérable. De cet événement, peu de souvenirs lui restaient ; le coup de feu, la chaise au sol, l'étourdissement. Sur le sol humide de la petite pièce, elle avait cru mourir. Elle n'avait pas oublié le feu dans ses poumons, le sang qui coulait le long de sa peau pâle. Et la voix caverneuse de son ennemi juré qui s'abattait sur elle comme la foudre, sans qu'elle n'arrive à distinguer les mots qu'il crachait. Était venu le flou, le noir ; la mort, peut-être. Elle s'était réveillée chez elle, changée et soignée, avec Holly à son chevet. Cette dernière ne s'était pas attardée ; elle avait quitté les lieux aussitôt que Selina eut repris ses esprits. Leurs querelles avaient bien trop abîmé le vernis que la voleuse avait soigneusement appliqué sur leur relation bien trop étrange. Et cette fois, c'était elle, l'oiseau tombé du nid. Elle ne comprenait plus rien à son monde, dépassée. Tu es devenue vieille, Selina. Tu n'as plus les épaules pour être Catwoman. La trentenaire avait enfin trouvé la force de se lever. Elle déambulait comme une âme perdue dans cet appartement bien trop grand pour elle. Le chat noir se frottait contre les longues jambes, sentant la profonde tristesse de sa maîtresse. Le corps fin avançait dans la cuisine impeccable, digne des modèles d'exposition de grands magasins. Sans grande conviction, Selina avait allumé la bouilloire, et sorti une tasse de porcelaine. Elle avait perdu tous ceux qui lui était chers, et était rejetée de tous ceux qui auraient pu lui apporter de l'aide. « Tu n'es pas obligée de répondre. » Elle ne cessait d'y repenser. On lui avait arraché le temps. Elle n'avait pas même eu la chance de lui avouer ce qu'elle ressentait réellement pour lui. Il lui avait demandé de prendre son temps, elle voulait trouver les mots justes. Tu es devenue vieille, et tu n'es plus personne. Elle avait récolté les fruits de tout ce qu'elle avait toujours voulu, des années auparavant : la liberté, l'indépendance. Tu es devenue vieille, et tu paies les pots cassés de ta jeunesse. Son appartement était aussi vide qu'elle. Seule Isis semblait lui être fidèle, toujours blottie contre sa maîtresse. Mais les ronronnements ne remplaçaient pas les rires d'Holly, les sarcasmes de Maggie ou les sermons de Bruce. Elle n'avait récolté que des maux, brisant ce qui restait d'humain en elle. La bête sauvage se cachait dans sa tanière, à l'abri du monde et des chasseurs. Elle était habitée par des regrets qui pesaient bien trop sur ses épaules, la noyant dans un océan de tourments. Et il était trop tard. Tu vas mourir, Selina. Tu vas mourir, SEULE. « Meooow. » Le pot de thé lui avait échappé des mains et s'était brisé sur le sol. Les yeux verts s'étaient posés sur Isis, désorientés. « Excuse-moi de t'avoir effrayé. » Avec souplesse, le corps s'était basculé en avant pour attraper la boule de poils dans ses bras. « Tu vois, Isis, c'est pour cette raison que je ne voulais pas m'attacher à un homme. » Elle s'était approchée lentement de la fenêtre, observant le sombre panorama que lui offrait sa prison dorée.

Elle ne l'avait pas entendu, pas tout de suite. Elle doutait de chaque son, de chaque image. La fatigue lui faisait entendre ce qu'elle désirait et effaçait rapidement la réalité autour d'elle. La sonnette l'avait finalement tiré de sa contemplation. Isis avait sauté de ses bras, surprise elle aussi par l’insistance de son invité. Selina avait même hésité une seconde, avant de contourner prudemment les débris de verre qui jonchaient le sol. Elle était restée immobile devant la porte, resserrant le peignoir qui couvrait sa peau. Elle ne voulait pas ouvrir. Elle refusait de voir le visage d'un journaliste, ou peut-être celui d'un sbire de Black Mask. Après une dernière inspiration pour se donner un peu de courage, elle avait finalement tourné la clé dans la serrure, et ouvert la lourde porte. Et puis le silence. Le silence qui renverse, qui foudroie. Tu rêves, Selina. Ses muscles étaient paralysés. Elle restait de porcelaine, trop fragile pour battre ne serait-ce qu'un cil. Bruce est parti, Sel. Tu divagues. Les larmes montent, son cœur s'emballe. Bruce. Il est là, devant elle. Ses yeux ne trompent pas, son aura et son parfum non plus. « ...C'est toi... » Elle fond dans ses bras, oubliant les douleurs, les peurs, les angoisses. « Dis-moi que c'est vraiment toi. » Blottie contre lui, elle était plus vulnérable que jamais. Il était revenu. Bruce Wayne était là, devant le pas de sa porte. Tout se bousculait dans son esprit, tout reprenait vie. « Je pensais t'avoir perdu... » Et plus rien n'avait plus d'importance ; ni les doutes des premiers instants, ni les véritables inquiétudes ou les larmes de détresse. A cet instant, Selina n'était sure que d'une chose : elle l'aimait comme jamais elle n'avait aimé personne.

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MessageSujet: Re: familiar fire ☾ BRUCE   familiar fire ☾ BRUCE EmptyJeu 15 Fév - 22:29


Bruce & Selina

familiar fire blazing the ashes of my pain. feelings unwired, my frozen blood runs free again.


Le rire de Owlman était plus agaçant que ses longues tirades et dieu savait combien elles étaient longues. Thomas Wayne était aussi bavard que Bruce était silencieux. A bien des regards, ils se ressemblaient, et à bien d’autres ils étaient terriblement éloignés l’un de l’autre. Owlman aimait une femme qui ne l’aimait pas, pas comme il le voulait, elle ne le regarderait jamais comme elle regardait Ultraman. Et de sa frustration naissait un besoin d’imposer sa volonté aux autres, de montrer à quel point il était le plus fort. Bruce avait songé à utiliser cette faiblesse chez son ennemi, et s’était laissé capturer. Owlman était trop orgueilleux pour songer un seul instant que son ennemi s’était laissé faire. Il aurait dû y songer. Mais il ne l’avait pas fait. Comme il n’avait pas pensé un seul instant que Batman puisse avoir encore des alliés, et il l’avait enfermé à côté de Poison Ivy lui donnant par là même les clés pour se tirer de sa prison de verre où ses ennemis pouvaient le voir à chaque instant.

Au début, cela avait été facile. Endurer les insultes d’Owlman n’était pas toujours simple, mais ce dernier frappait toujours au même endroit. Les Robins, sa famille, ses pertes, le fait que le Joker soit encore en vie, toujours les mêmes rengaines. Bruce devait veiller à ne pas lui offrir de nouvelles cartouches. Il ne pouvait même pas prononcer son nom, même lorsqu’il en avait besoin, même lorsqu’il doutait de lui-même. D’habitude, abandonné, brisé, il pouvait parler à lui-même, s’exhorter à tenir bon, se rappeler pourquoi il devait tenir bon. Là il ne pouvait pas. Là, il ne pouvait que penser à elle, espérer la revoir un jour. Parfois, à cause des drogues qu’ils lui donnaient, il hallucinait et croyait la voir débarquer. Etrangement, elle se jouait de lui, faisait croire à Owlman que c’était lui qu’elle soutiendrait au lieu de Batman, et au dernier moment, quand plus personne ne doutait d’elle, soudainement, elle tombait le masque, et rattrapait Bruce au moment où sa carcasse touchait le sol, et elle l’embrassait. Owlman rugissait de rage. C’était à son tour d’être brisé. Batman la regardait alors, et elle lui répondait.

Mais elle ne lui avait jamais répondu. Il espérait la retrouver ce soir là après son escapade chez le syndicat mais il n’était jamais revenu. Il savait qu’ils ne le lâcheraient pas de sitôt, mais c’était sa seule chance d’en savoir plus. A ce moment là, le soleil avait déjà disparu. Il n’imaginait pas que cela prendrait autant de temps, ni que Owlman en profiterait aussi vite pour mettre Gotham sous sa botte. En sortant de là, il avait eut peur de ce qu’il retrouverait en miette. Ivy l’avait prévenu, et il était d’autant plus inquiet en montant l’escalier. Il n’était pas venu encapé. Demain, avec la JLA ils se réuniraient, demain, ils mettraient fin au syndicat ou ils mourraient tous, et la terre telle qu’ils la connaissaient avec eux. Il ne pouvait pas risquer qu’elle, que lui, qu’ils soient attaqués ce soir. Il venait à elle sans masque pour une autre raison. Parce qu’ils avait commencé une discussion sans masque et qu’il voulait la terminer, qu’il voulait connaître sa réponse. Si elle voulait encore de lui, bien sûr.

Le cœur battant, il frappa et attendit. Ivy l’avait prévenu mais la voir ainsi était un choc. Il pouvait distinguer les bleus malgré la pénombre, il pouvait voir la douleur dans ses mouvements ralentis, diminués, il pouvait presque sentir l’odeur de la terreur qui régnait dans cet appartement où elle s’était enfermée. Il ne l’avait jamais vu ainsi. Qu’est-ce qu’ils lui avaient fait, ces ordures, il les briserait comme Bane l’avait brisé. Il n’était pas la personne la plus expansive, retenant ses gestes comme ses émotions, ne délivrant que peu de mots sur ce qu’il ressentait, laissant assez peu ses sentiments le guider, pourtant, cette fois-ci, il ne chercha pas à se retenir. Il s’avança et d’un geste lent mais calculé et emprunt de douceur et de tendresse, il la prit dans ses bras, sans un mot, et enfonça son visage au ceux de sa nuque. Pendant quelques secondes, il resta collé à elle, écoutant son cœur, son souffle, cherchant à imprimer son odeur, le parfum qu’elle portait, la texture de sa peau, il lui fallait tout retenir, si demain était le dernier jour sur terre. Si demain, il allait en enfer. « Selina. » souffla-t-il simplement en restant dans ses bras.


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