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 catch a ride (barry)

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MessageSujet: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptyJeu 16 Fév - 21:55

guess you've gotta run
can i catch a ride ?
(barry & iris)

La première étoile illumina la nuit de sa faible lueur, le soleil se dérobait derrière les buildings et ne laissait qu'une insignifiante lumière rouge. Iris West se tenait là, regardait le spectacle avec cet air émerveillé qui ne quittait que rarement son visage. La journaliste avait fait la route à pied, de son petit appartement du quartier de Chubbuck jusqu'à se perdre dans les nombreuses rues de Brookfield Heights. Elle commençait à douter de ses sources ; aucune indication ne semblait la mener dans la bonne direction. Ses pieds souffraient de la pression causée par les chaussures qu'elle portait, la fraicheur de la nuit faisait trembler ses jambes découvertes. Pour l'occasion Iris portait une robe, s'était peignée avec plus de soin qu'habituellement. Elle s'était trouvé une couverture pour la nuit ; de quoi passer pour une civile amèrement banale. La fête se déroulait en plein coeur de Brookfield Heights, dans une résidence privée. La reporter fut surprise qu'un homme ayant une situation financière aussi aisée ne se retrouve pas parmi ses compères, hommes politiques et directeurs de firmes, à Windsor Heights là où leurs regards surplombent tout Central City. Néanmoins il n'y a que rarement des accidents dans ces hauteurs, et ce n'est guère là-bas que vous trouverez l'un de ces criminels millionnaires sous ses mauvais jours.

Iris travaillait sur une affaire de meurtre, possiblement liée à plusieurs têtes de gang de Central City. Un tout autre genre de criminel se développait dans les rues les plus sombres de la ville, depuis que l'explosion de STAR Labs et l'arrivé de ces méta-humains. Si grâce à cet évènement certains héros sont apparus, tel que le superhéros Flash, d'autres préfèrent utiliser ces pouvoirs surhumains pour faire le mal autour d'eux. La journaliste intrépide est la première à défendre les superhéros lorsque ces derniers se retrouvent menacés par l'opinion publique oscillante, mais elle est aussi la première à mettre sa vie en danger pour faire connaître cette vérité trop difficile à entendre, et que certains médias n'hésitent pas à contrôler. Sans surprise, c'est pour celle raison que la jeune femme se retrouve, ce soir, dans les rues de Brookfield Heights.

C'était le club branché du quartier. Le seul club du quartier. Il a subit plusieurs attaques depuis quelques années, mais il a la particularité d'attirer tout autant de clients malgré tout. On y trouvait souvent la même catégorie de personne : des criminels, les habitants les plus aisés de Brookfield Heights, des jeunes cherchant simplement à s'amuser, ou certains insouciants tel que la journaliste, qui ne savent pas faire autrement que chercher les ennuis. Elle n'eut aucun soucis à y entrer avec ces yeux et ce sourire. Elle espérait simplement que l'homme qu'elle recherchait était tout aussi facile à manipuler que l'était le videur. Iris s'engouffra dans un long couloir où les néons projetaient une lumière rouge, si rouge, qu'elle donnait une atmosphère chaude, oppressante, sanglante. Une porte passé, elle remarqua que cette même lumière éclairait le club entier, parfois mêlée de bleu et de vert sur la piste où une vingtaine de personnes dansait sur une musique électronique. La journaliste ne se sentait pas réellement à sa place ici ; la plupart des femmes s'habillaient vulgairement et les hommes qu'elle a vu jusqu'ici ne sont pas vraiment son genre. Mais Iris n'a jamais vraiment eu de genre, elle se contentait de suivre son coeur ; ce qui ne s'est jamais vraiment prouvé utile.

La plupart de ses relations amoureuses avaient été.. catastrophiques. Elle s'entichait une nuit, puis le lendemain il n'y avait que son travail à ses yeux. Le rythme effréné de la journaliste ne plaisait pas à beaucoup d'hommes, et quand certains n'étaient pas dérangés par cela, il semblait justement un peu trop libre. Mais depuis quelques temps c'est différent — du moins, c'est ce qu'elle essaye de se persuader. Il y a cet homme, Barry Allen, avec qui elle a commencé à entretenir une relation plus qu'intime, assez pour qu'elle le présente à son neveu, Wally, qui le considère déjà comme son oncle. Iris ne peut pas nier être sensible à son charme et même, aimer cela. Néanmoins elle ne peut pas non plus mettre en doute ses sentiments naissant pour le superhéros Flash, qui lui a sauvé la vie à de nombreuses reprises. L'idée de ne rien savoir sur cet ange gardien masqué lui devient de moins en moins supportable ; qu'y a t-il sous ce masque ? Qui est-il ? Pourquoi est-il toujours là lorsqu'Iris est en danger ? Il ne possède pas une super-ouïe, comme Superman, pour reconnaître la voix de Lois Lane à des kilomètres. Cependant si ce soir les choses devaient mal tourné, la journaliste espérait secrètement que son superhéros sera de nouveau là pour lui éviter la tombe, ou pire encore.

Si l'ambiance du club n'était pas à la confrontation, les choses tournèrent rapidement mal ; Iris avait à peine eu le temps de commander un verre qu'un cri se fit entendre et que des coups de feu fut tirés. Elle n'eut qu'un réflexe, se baisser et chercher du regard un endroit où elle sera en sécurité ; mais la panique s'était déjà installée dans le club : elle assistait à une véritable guerre de gang, entre un camp aisé de Central City et un plus pauvre, qui n'avait peur d'aucun ennemi. Tous ou presque se ruaient vers les sorties sécurisées, mais la journaliste resta dissimulée derrière le comptoir, et chercha à tâtons son téléphone portable dans son sac à main. Lorsqu'elle l'attrapa, elle composa le numéro de la police, mais la voix de la journaliste se confondait avec le retentissement des balles et les cris des gens qui se bousculaient pour être les premiers à sortir. Lorsque le bruit des balles se calment et que les cris s'éloignent, Iris pensa être sauvée, mais c'était loin d'être le cas. Elle entendit une porte claquer et d'un rideau s'enflammer. Elle se pencha pour observer, mais ne vit que des corps inertes couverts de sang gisant sur le sol, et une partie du club brûler. Iris se rua vers la porte, tandis que le feu commençait à détruire et réduire en cendre la moindre parcelle de preuve. « Merde ! » lâcha-t-elle, en remarquant que la porte ne daignait pas s'ouvrir. Elle parcourra la pièce des yeux, à la recherche d'une autre sortie. Il n'en restait que deux autres, mais l'une était déjà sous l'emprise des flammes. « Merde, merde, merde ! » à l'instar de la première, la deuxième porte ne s'ouvrait pas. Il était sans doutes trop tard pour que l'extincteur à sa droite fasse à quelconque effet ; l'incendie avançait trop vite. Elle tenta néanmoins de le prendre et de fracasser la porte avec ce dernier. Mais la fumée commençait à empoisonner ses poumons, sa vue devenait trouble et ses sens se confondaient. Iris avait peur, elle osait se l'avouer.



Dernière édition par Iris West le Lun 8 Mai - 21:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptySam 18 Fév - 19:48

Iris West
Catch a ride
Depuis l'assassinat du Président, le CCPD était surchargé. En effet, il leur fallait surveiller les manifestations régulières qui avaient lieu à Central City en ce moment. Celles-ci n'étant pas forcément pacifiques, la police devait toujours être présente pour éviter qu'un simple civil ne blesse un méta-humain ou l'inverse. Dans le meilleur des cas, les policiers parvenaient à stopper la confrontation. Ceci n'était toutefois pas toujours possible. Barry se rappelait du jour où un jeune pyrokinésiste s'était fait maltraiter par un petit groupe. Sous l'émotion, ce dernier n'avait pas pu contenir ses pouvoirs et brûla grièvement ses agresseurs. Le garçon, qui ne savait trop quoi faire après cela, paniqua et s'enfuit, mais fut retrouvé par Flash. Evidemment, cela ne fit qu'augmenter les tensions entre les pro-méta et les anti-méta. Et cette situation s'était déjà répétée à de nombreuses reprises. Les émeutes n'étaient pas le seul souci dont les forces de l'ordre devaient se soucier, il fallait également se charger des criminels qui arpentaient les rues de la ville, que ce soit les Rogues ou d'autres bandits beaucoup moins notoires. Il y avait donc autant de travail à réaliser au sein du bureau de police qu'à l'extérieur.

Evidemment, tous ces événements rendirent Singh encore plus irascible que d'habitude. Il hurlait fréquemment sur ses employés, leur reprochant de ne pas faire ce qu'il fallait correctement ou pas assez rapidement. Sa victime préférée était, bien sûr, notre cher Barry qui, comme à son habitude, exécutait les tâches demandées avec une certaine lenteur. Il essayait d'être le plus minutieux possible dans les besognes qui lui étaient assignées. Le natif de Fallville avait toujours été comme ça, de peur ne pas réussir à tirer les bonnes conclusions. En allant trop vite, il risquerait d'omettre des détails, de porter un mauvais jugement et peut-être même de condamner le mauvais coupable. C'était ce qu'il s'était passé avec son père. Pour cette raison, Allen prenait le temps qu'il fallait sur chacune des enquêtes, quitte à subir les réprimandes de son directeur et être considéré comme un paresseux par certains de ses collègues. Si cela lui permettait de rendre justice, le technicien pouvait passer au-dessus des critiques qu'il pouvait entendre à son égard sans souci. Avec tous les problèmes que connaissait actuellement Central City, il avait encore moins droit à l'erreur. La moindre faute pourrait rajouter de l'huile sur le feu, ce qui n'était clairement pas nécessaire.

C'était pour cette raison que le justicier se trouvait encore au laboratoire du bureau ce soir. Il était actuellement en train d'analyser une étrange matière trouvée sur un cadavre aux alentours de Lawrence Hills. Cette dernière avait été déposée sur une plaque en verre, elle-même placée devant un microscope. Notre protagoniste ferma l’œil gauche avant de rapprocher le droit de la lentille de l'appareil. La pièce était silencieuse, on n'entendait que le petit clic propre à l'objet qu'utilisait le Speedster quand il zoomait. A cette heure-ci, il était normal que l'endroit soit aussi calme, la plupart de ses confrères étant rentré chez eux. Après avoir employé encore quelques autres machines à sa disposition, Barry termina son analyse. Ladite substance possédait une composition proche l'asphalte fondu. A première vue, l'expert scientifique dirait qu'il s'agissait d'un élément produit par un méta-humain. Il lui faudrait davantage de preuves pour en être certain, mais il décida tout de même de partager ses hypothèses avec les autres, au cas où la situation se reproduirait. Il se rendit alors au hall d'entrée, cherchant Singh du regard avant d'entendre un de ses collègues avertir une petite équipe qu'une fusillade avait eu lieu au club de Brookfield Heights.

Allen décrivit alors rapidement ses observations à son patron, bien qu'il ne fut pas sûr que celui-ci ait tout à compris à ce qu'il racontait. Il fallait dire que quand il était pressé, Bartholomew pouvait parler assez vite. Il li remit également un document où se trouvait toutes ses notes puis s'en alla sans attendre sa réponse. Il quitta son lieu de travail, se cachant dans une allée aux alentours avant de faire sortir son costume rouge et or de sa bague. La seconde d'après, Flash se retrouvait déjà en chemin pour le club. Il reconnut les voitures de police allant dans la même direction que lui grâce à leurs sirènes et les dépassa quelques secondes après. Un léger sourire étira ses lèvres quand il entendit l'un des agents prétendre avoir vu une traînée d'éclairs. Le Scarlet Speedster s'attendait à tomber sur une dizaine d'hommes munis de fusils et revolvers en tout genre. Bref, rien de bien compliqué pour un individu capable de tous les désarmer en un clin d’œil.  Cependant, il n'y eut rien de tel, aucun criminel aux alentours. Juste le club en question dissimulé derrière d'impressionnantes flammes. Visiblement, la fusillade avait encore plus mal tourné qu'il ne le pensait.

Il passa à travers les rubans entourant le bâtiment afin d'empêcher les gens aux alentours de se rapprocher et pénétra à l'intérieur. La première chose à faire en cas d'incendie était de mettre tout le monde en sécurité. Cette boîte étant assez populaire, il devait probablement y avoir de nombreuses personnes risquant de finir carbonisées s'il ne les trouvait pas rapidement. Il inspecta chaque zone, constatant avec horreur le nombre de cadavres présents sur les lieux tout en évitant de se faire écraser par le plafond en bois qui commençait à s'écrouler. Il fit sortir chacun des corps étendus au sol, les amenant aux pompiers et secouristes présents à l'extérieur. Malgré la vitesse à laquelle il se déplaçait, il lui sembla que le temps ralentit l'ombre d'un instant, quand il aperçut une jeune demoiselle, encore vivante. Flash jura intérieurement en reconnaissant Iris.

Bon sang ! Que faisait-elle là-dedans. A tous les coups, elle devait encore enquêter sur quelque chose d'un peu trop dangereux. Cette dernière avait le chic pour se mettre dans les pires pétrins possibles. Par chance, le justicier de Central City était toujours venu à son secours. Cependant, depuis que sa relation avec la belle reporter était devenue plus sérieuse, le coureur ne voyait plus ses activités d'un aussi bon œil. A chaque fois qu'il la sauvait, le héros se demandait ce qui aurait pu se passer si jamais il n'était pas arrivé à temps, s'il n'avait pas été assez rapide. S'il jugeait déjà l'idée de ne pas réussir à aider un innocent terrifiante, le simple fait de penser qu'il aurait pu perdre Iris le rendrait encore plus effrayé. Enfin, ce n'était pas vraiment le moment pour commencer à s'emporter. Il se rapprocha de la belle en un éclair, plaçant un bras sous ses jambes et un autre derrière son dos pour la soulever et quitter les lieux juste avant que le plafond ne s'écroule.

« C'était juste ! » fit le bolide en plaisantant. « J'ai déjà fait beaucoup mieux en matière d'entrée en scène, c'est vrai. »

Une fois suffisamment loin de la zone de danger, Barry s'assura rapidement que sa partenaire n'était pas blessée avant de se diriger à nouveau vers le bâtiment en feu, il devait encore éteindre l'incendie.

« Restez ici, je serai rapidement de retour. »

L'homme le plus rapide du monde se mit à courir autour de l'immeuble. En faisant ceci, il était en mesure de manipuler le courants aériens et ainsi expulser toute l'air présente au centre de l'espèce de vortex qu'il était en train de créer. Sans oxygène, le niveau des flammes diminua petit à petit jusqu'à ce que le brasier disparaisse complètement. Il retourna ensuite voir Iris, essayant de paraître le plus professionnel possible. Le bolide écarlate était tombé sous le charme d'une femme intelligente et perspicace. Il lui fallait donc toujours faire attention à sa façon de s'exprimer quand il s'adressait à la demoiselle sous son costume de Flash, afin que celle-ci ne remarque pas d'éventuels points communs entre son sauveur et le technicien au sein de la police scientifique du CCPD.

« Vous êtes la seule personne que j'ai trouvée vivante à l'intérieur. Que s'est-il passé là-dedans ? »

Le témoignage de mademoiselle West l'aiderait peut-être à remonter jusqu'à ceux qui avaient déclenché l'incendie. Cependant, ce n'était pas tellement à ces bandits qu'il pensait actuellement. S'il ne portait son insigne en forme d'éclair sur le torse en ce moment, cette phrase aurait plutôt ressemblé à « Y'avait quoi de si important là-bas pour que tu te mettes dans une situation aussi dangereuse ?! » Il gardait cela pour plus tard. Après avoir entendu ses explications, le coureur colla ses poings contre ses hanches, regardant son interlocutrice d'un œil un peu plus sévère qu'avant.

« Vous savez, il y a des façons plus simples de m'appeler quand vous avez envie de me voir. Vous n'avez jamais pensé aux sms ? On dit que c'est une façon assez pratique de communiquer, et surtout ...  moins dangereuse que de se retrouver coincée dans un bâtiment en feu. Vous devriez essayer. » lâcha-t-il ironiquement.

C'était sa façon à lui de dire qu'elle devrait faire plus attention la prochaine fois, tout en se doutant que celle-ci ne l'écouterait probablement pas. Enfin, celle-ci ne devait sans doute pas penser en avoir fini avec les problèmes. Oh que non ... Il lui restait encore à faire face à Barry Allen sous sa tenue civile une fois qu'elle serait rentrée chez elle.
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MessageSujet: Re: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptyDim 19 Fév - 11:37

guess you've gotta run
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(barry & iris)

Le club s'embrasait tandis que ses poumons s'empoisonnaient ; elle tenta à de nombreuses reprises d'ouvrir la porte grâce à l'extincteur, qui ne trouvait aucune utilité ailleurs. Lorsque le verrou céda enfin, elle n'eut qu'une fraction de seconde pour se rendre compte que les flammes disparaissaient et qu'elle respirait un air plus pur. « C'était juste ! J'ai déjà fait beaucoup mieux en matière d'entrée en scène, c'est vrai. » Le héros l'a reposa, mais prise d'une toux nécéssaire, elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit à son sauveur. « Restez ici, je serai rapidement de retour. » Iris commença par retirer ses chaussures à talons et s'adosser à un mur. La fraicheur du sol sur ses pieds ne la dérangeait aucunement, après avoir passer ces quelques dernières minutes dans un bâtiment prit par les flammes.

Au fond, elle l'avait espéré. Des dizaines de fois il avait été là, mais sans doutes n'était-ce pas une bonne idée de s'y habituer. Un jour, sa super-vitesse ne suffira pas pour la sauver et elle ne fera que passer ses dernières minutes qui la séparent de la mort à espérer et à regretter. En dépit de se croire certaine de n'avoir besoin d'aucune aide, elle ne serait sans doutes pas ici sans lui. Peut-être qu'elle se trompe ; peut-être qu'elle n'est qu'une innocente parmi tant d'autres, victime de son égoïsme. Une femme comme une autre qui a la chance d'avoir un superhéros dans les parages lorsqu'elle décide de mettre sa vie en péril. Iris s'est mise en tête qu'elle avait quelque chose de spécial, à l'instar de Lois Lane pour le superhéros de Metropolis, mais ce n'est peut-être que le fruit de son imagination débordante.

La journaliste se redressa aussitôt lorsqu'elle reconnu le costume rubis du superhéros se dessiner dans l'horizon. « Vous êtes la seule personne que j'ai trouvée vivante à l'intérieur. Que s'est-il passé là-dedans ? » Iris aimait rarement se justifier ; particulièrement lorsqu'elle devait donner la raison pour laquelle elle mettait de nouveau sa vie en danger. « Une guerre de gang, je suppose. Ils ont commencé à se tirer dessus, j'ai aussitôt appelé la police. Quand il ne restait plus personne à l'intérieur, ils ont mit le feu au club. » La journaliste pensait qu'il voulait peut-être en entendre plus, et ainsi mettre la main sur ces criminels ; après tout Iris était la seule survivante de cette attaque à y être restée pour voir le club s'enflammer. Les autres sont sans doutes éparpillés dans la nature, introuvables. « Je ne sais pas qui ils sont ni qui est à leur tête, je tentais justement de le découvrir. » L'apparition de méta-humains rendait les affaires plus florissantes, mais il n'y avait rien de bon celui de nouveaux criminels. Des innocents meurent, et pas tous ont la chance d'être sauvé à temps par le superhéros de la ville. « Il y a d'autres survivants mais ils ont tous disparus dans la nature à l'heure où on parle. » La jeune femme s'arrêta, avala sa salive et attendit une autre réaction. Elle ne savait rien de plus — hormis les détails qui l'ont réellement amené au club, mais rien qui pourrait faire avancer son enquête. Elle s'approcha de lui, jusqu'à ce qu'il reprenne la parole. « Vous savez, il y a des façons plus simples de m'appeler quand vous avez envie de me voir. Vous n'avez jamais pensé aux sms ? On dit que c'est une façon assez pratique de communiquer, et surtout ...  moins dangereuse que de se retrouver coincée dans un bâtiment en feu. Vous devriez essayer. » La West laissa échapper un rire et pencha la tête sur le côté. Ce ne sera pas la dernière fois, ça il s'en doutait certainement. Mais elle tentera de porter son regard ailleurs que sur son travail, de penser à Barry, Wally, Scott ou Lois. Iris a peu d'amis en vérité, les personnes qu'elle aime son peu nombreuses mais elle n'a jamais réellement souffert de cette solitude, préférant se donner corps et âme à son métier plutôt que de se rendre compte de cela. La journaliste ne pouvait pas le blâmer d'être là ; il lui a sauvé la vie, elle devrait lui en être redevable. « A l'avenir, j'essaierai de ne pas prendre trop de votre temps pour me sauver des flammes. » Elle sourit et reprit aussitôt.  « Mais j'ai bien peur que je risquerai de vous manquer. » Comme Superman, le superhéros Flash serait certainement moins occupé sans une journaliste intrépide à secourir du danger. Néanmoins il préférerait sans doutes la rencontrer dans d'autres circonstances que dans un bâtiment en flamme ou au coeur d'une guerre de gang. « Quand vous serez libre, je pourrais vous offrir un café pour me faire pardonner de mettre mon nez là où il ne devrait pas être. Qu'est-ce que vous en pensez ? » Iris haussa les sourcils, un air enjoué au visage, espérant une réaction, n'importe laquelle qui signifierait une réponse positive.



Dernière édition par Iris West le Lun 8 Mai - 21:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptyLun 27 Fév - 0:44

Iris West
Catch a ride
Le sprinteur ne comptait même plus le nombre de fois où la reporter et lui avaient vécu cette scène. Il apprenait qu'un crime avait lieu quelque part, enfilait son costume et venait sécuriser la zone. Comme par hasard, Iris se trouvait dans les parages, et il lui fallait donc constamment neutraliser la menace en plus de sauver la demoiselle. Ils s'échangeaient ensuite quelques mots. Le bolide écarlate essayait de lui faire comprendre que les risques qu'elle prenait pour exercer son métier étaient trop grands, mais le message n'était pas encore passé jusqu'à présent. Pourtant, il n'abandonnait pas l'idée de réussir à lui faire changer de comportement un jour. D'un autre côté, il ne pouvait pas lui en vouloir d'agir ainsi. Après tout, il faisait exactement la même chose qu'elle, non ? Ne se mettait-il pas en danger pour améliorer la vie à Central City, lui aussi ? La seule différence se trouvait dans le fait qu'il était une cible bien plus difficile à atteindre. C'était peut-être pour cette raison qu'il se montrait plus subtil avec la brune intrépide quand il endossait sa tenue de justicier, il se rappelait qu'il n'avait pas tout à fait le droit de l'enguirlander, au risque de paraître hypocrite.

Barry croisa les bras contre sa poitrine, écoutant attentivement les explications données par la journaliste. Une guerre de gang avait éclaté à Brookfield Heights, et cela avait débouché sur un incendie. C'était tout ce que savait Iris. Son regard quitta la belle une seconde, venant se poser sur ce qu'il restait du club. Il observait les ambulanciers déposer corps inertes de ceux qui n'avaient pas été aussi chanceux que la reporter dans leur camionnette avant de s'en aller pour la morgue. Cela ne faisait que rajouter une enquête en plus pour le CCPD, au grand dam de ses supérieurs. Au moins, il n'y avait pas de méta-humain à blâmer cette fois, sans quoi les choses auraient été encore pires. Quelque part, cela le soulageait. Il imaginait déjà des manifestants se déployer dans les rues de la ville, reprochant à un individu doté de pouvoirs surnaturels d'avoir endommagé l'un des bâtiments les plus appréciés du quartier résidentiel.

« Entre ça, les invasions, les émeutes et les nouveaux méta-humains qui émergent chaque jour, ça commence à faire beaucoup. » se plaignit-il.

Qu'importe, ce n'était pas le moment de se lamenter. Il mit les informations que la demoiselle venait de lui donner dans un coin de sa tête, il s'occupera de cette affaire plus tard. La nouvelle remarque de son interlocutrice le fit doucement rire. Elle n'avait pas tout à fait tort quand elle lui disait qu'être plus prudente à l'avenir permettrait au justicier de se concentrer sur d'autres histoires plus délicates. Mais en même temps, il s'était habitué à devoir venir à sa rescousse, si bien qu'il ne se voyait pas passer une journée sans la rencontrer en plein milieu d'un joyeux bordel.

« Mes journées seraient sans doute plus calmes si vous vous contentiez de rester dans le bâtiment du Picture News, c'est clair. » L’Éclair haussa les épaules avant de poursuivre. « Quoique vous connaissant, vous arriveriez à vous mettre en danger rien qu'en restant derrière votre bureau. »

Si ce qu'il venait de déclarer en plaisantant se réalisait un jour, Flash trouverait ça beaucoup moins drôle qu'actuellement. Les probabilités pour que cela arrive étaient très faibles, mais il ne connaissait que trop bien le don légendaire que possédait Iris pour attirer les problèmes. Parfois, le sprinteur se demandait même si l'explosion de l’accélérateur de particules n'avait pas doté sa partenaire du pouvoir de constamment se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Ainsi, il lui était impossible de dire avec certitude que celle-ci serait en sécurité à l'intérieur de son lieu de travail.

Son cerveau avait beau fonctionner à cent kilomètres à l'heure, lui permettant une meilleure analyse de la situation et une meilleure anticipation des choses à venir, il ne s'attendait absolument pas à se voir proposer de boire un café par la reporter. Il ne parvint pas à dissimuler son étonnement derrière sa cagoule et se gratta nerveusement l'arrière de la tête. Barry n'aurait jamais refusé une invitation venant de la part de celle dont il s'était épris. Le problème était que cette fois, ce n'était pas à lui, mais à Flash qu'elle s'était adressée. Pour Iris, le technicien de la police scientifique et l'homme qui portait la combinaison rogue et or étaient deux individus différents. En acceptant son offre, ce dernier savait qu'il finirait par gaffer à un moment ou un autre, qu'il lui donnerait une occasion de découvrir qui se cachait derrière le masque. Il avait songé à prendre la fuite, là maintenant, prendre la clé des champs à toute vitesse avant même que la brune intrépide n'ait le temps de réagir. Il effaça cependant bien rapidement cette possibilité de sa tête pour des raisons évidentes. Il pensa à de nombreuses autres façons d'éviter la question, certains un peu plus farfelus que d'autre, mais choisit finalement le moyen le plus simple.

« Je suis très occupé avec tout ce qu'il se passe ces temps-ci, mais c'est d'accord, je vous ferai un signe quand les choses se seront un peu calmées.  »

Remettre les choses à plus tard était quelque chose que le coureur faisait régulièrement dans sa vie quotidienne, ce qui expliquait en partie la lenteur dont il pouvait faire preuve dans la plupart de ses activités. Il savait tout de même que reporter le rendez-vous ne le sauverait pas, la demoiselle n'oublierait pas cela. Cette dernière pouvait être étonnamment patiente pour certaines choses, il le savait. Avant que la conversation ne se tourne encore plus en sa défaveur, le bolide changea de sujet.

« Enfin, mon travail ici est terminé et je pense que vous avez suffisamment joué les reporters pour aujourd'hui, n'est-ce pas. Vous devez avoir envie de rentrer chez vous maintenant. Je vous raccompagne ? Le petit appartement dans le quartier de Chubbuck, c'est ça ? »

Une question que le justicier posait plus pour la forme que pour autre chose, ayant déjà une idée de la réponse qu'il allait recevoir dans les secondes à venir. En tant que Barry, il lui avait déjà rendu de nombreuses visites et savait donc où celle-ci habitait. Cela aurait pu paraître étrange que Flash connaissait sa résidence ... Si cette scène ne s'était jamais produite avant. Il l'avait déjà ramenée plusieurs fois à résidence auparavant, après tout.
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MessageSujet: Re: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptyJeu 16 Mar - 21:49

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(barry & iris)

Insaisissable, le bolide filait aussi vite qu'il était apparu. La scène se multipliait, se répétait comme une comptine incessante, qu'on aimerait oublier avant que la folie s'en emparre. Iris a bien trop de choses à penser, entre le rythme effréné de son poste au picture news, les criminels qui peuplent la ville, des sentiments bien trop envahissant pour un certain technicien du ccpd... il ne lui restait que peu de place pour un superhéros inaccessible, qui néanmoins prenait ses aises dans l'esprit de la belle. Peut-être devrait-elle se contenter de ça, d'une situation stable ; un travail, un petit ami. Mais Central City et ses catastrophes lui accordent peu de repos, tandis que les relations désastreuses du passé l'empêche de voir autre chose que l'échec. De quoi a-t-elle peur ? Qu'il l'abandonne, sans doute. Les raisons sont diverses ; parfois c'est le picture news qui prend bien trop de son temps, d'autre fois, c'est le caractère téméraire de la journaliste qui ne plait pas à tout le monde.

Une chose est sur, la West a un don inné pour se mettre dans des situations dangereuses, là où une photojournaliste prudente ne devrait pas se trouver. Cette guerre de gang n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.  « Entre ça, les invasions, les émeutes et les nouveaux méta-humains qui émergent chaque jour, ça commence à faire beaucoup. » Iris ne pouvait qu'approuver. Les méta-humains créent de nouveaux criminels, autant que de nouveaux héros. Ils animent les revendications et les indignations. Ajoutons à cela la présence de formes extraterrestres sur la planète bleue. Superman fait le bien, mais ces créatures venues d'ailleurs n'ont pas toutes les mêmes ambitions. Elle se sentait parfois si faible, si misérable, au milieu de ce monde si vaste. Agir de cette manière l'aide assurément à se sentir importante, à omettre qu'elle n'est qu'un nom parmi des milliards d'autres, une existence qui sera oubliée. Elle n'a aucun gêne extraterrestre, n'a aucune supervitesse, ni aucun autre pouvoir qui la rendrait singulière. Mais elle a la rage, la détermination et l'ambition, qu'on ne l'oublie pas.

Le superhéros Flash, quant à lui, ne risque pas d'oublier d'ici peu le visage lumineux et les yeux pétillants de la jeune femme, pour l'avoir bien trop souvent sauvé des flammes du danger. « Mes journées seraient sans doute plus calmes si vous vous contentiez de rester dans le bâtiment du Picture News, c'est clair. » Iris haussa les sourcils, néanmoins, elle n'en est très certainement pas plus qu'un fardeau pour le héros. « Quoique vous connaissant, vous arriveriez à vous mettre en danger rien qu'en restant derrière votre bureau. » Elle laissa tout de même échapper un sourire à la remarque. Si le Picture News n'avait pas encore été attaqué, il serait peu surprenant que le building se trouve dans la ligne de mire d'un fou furieux espérant faire tomber la ville. Cependant la journaliste serait clairement plus en sécurité derrière son bureau et ses paperasses, si seulement cela uniquement lui convenait.

La journaliste n'attendait pas que le bolide accepte sa proposition de lui offrir en un café, en guise d'excuses, pour mettre son nez là où ce dernier ne devrait pas être. Sous le masque, il y a un homme qui s'y dissimule. Un homme comme il y en a des milliers, à une chose près que celui-ci a décidé d'enfiler le costume et non de porter les armes contre la population de Central City. Mais ce qui intéressait particulièrement la journaliste, c'était les informations sur cette même guerre de gang que le superhéros pouvait lui apporter, une fois ses recherches fécondes. « Je suis très occupé avec tout ce qu'il se passe ces temps-ci, mais c'est d'accord, je vous ferai un signe quand les choses se seront un peu calmées. » La déception se lisait dans les traits d'Iris, qui laissa un instant son regard se poser dans l'horizon. « Vous savez où me trouver, une fois que Central City sera sauvée. » Derrière son bureau au Picture News, ou dans un bâtiment en flamme.. peu importait, le superhéros semble posséder un sens inné pour retrouver la belle dans les rues même les plus inexplorées de Central City. Elle décrocha un sourire, ne voulant pas paraître ni vexée ni découragée, car ce n'est ni la vitesse ni la ruse qui empêchera Iris se retrouver le superhéros.

Le soleil a depuis longtemps disparu pour laisser la lune éclairer le ciel de la ville, mais la lumière laissait peu de place aux étoiles de se faire remarquer. Il était très certainement temps pour la journaliste de rentrer chez elle et de se reposer après toute l'agitation, bien qu'elle se sentait encore capable de parcourir le monde. Flash l'avait bien compris. « Enfin, mon travail ici est terminé et je pense que vous avez suffisamment joué les reporters pour aujourd'hui, n'est-ce pas. Vous devez avoir envie de rentrer chez vous maintenant. Je vous raccompagne ? Le petit appartement dans le quartier de Chubbuck, c'est ça ? » La journaliste acquiesça d'un hochement de tête, laissant les bras du héros écarlate la soulever, tandis qu'elle vint enrouler le cou de l'homme avec les siens. Ca devenait presque un réflexe, lorsque le bolide s'en approchait. « Tout à fait. » Au fond, elle s'amusait, elle appréciait, comme une enfant immature et rêveuse. Elle se demande parfois si Lois ressentait la même chose, quand ce sont les bras musclés du héros Superman qui s'attelle à soulever sa belle. Néanmoins, Flash n'a pas la capacité de voler, et elle a à peine le temps de profiter de la course.

En peu de temps, la journaliste fut devant sa porte. Le superhéros la reposa au sol aussitôt que sa course fut terminée. Elle se mit de nouveau à sourire, un de ceux qui illumine n'importe quel visage. « Merci pour la promenade. » Iris recula, fit quelques pas vers la porte. Elle jeta un dernier regard derrière elle, vers le héros, qui se tenait encore là, dans son costume rubis.  « Continuez de sauver le monde, il en a besoin. Et ne m'oubliez pas, pour le café. » Elle fit un léger signe de tête en guise d'au revoir, un à bientôt grandement suggéré, avant d'ouvrir la porte et de s'engouffrer dans le sombre appartement. La porte se referma lentement derrière elle, s'appuyant dessus une fois certaine d'être seule. Elle pressa l'interrupteur, et la pièce s'illumina. La journaliste balança ses chaussures sur le côté, sa veste, ses bijoux ; elle n'avait qu'une idée en tête : une douche bien chaude.

Quinze minutes s'écoulèrent avant que la West se trouve de quoi enfiler, les cheveux encore quelque peu mouillés. Elle aimait la sensation de l'eau sur l'épiderme, le bien fou que lui accordait une douche reposante. Elle se pencha sur deux ou trois papiers qui traînaient sur le bureau, relatant sa dernière enquête, prête à être soumise à Scott. Néanmoins, son attention fut attirée par autre chose que le travail, le bruit de la sonnette. Iris arrange du mieux qu'elle peut ses cheveux dans le miroir de l'entrée, se regardant longuement, avant de décréter qu'elle n'avait pas besoin de plaire à tout le monde, à une telle heure. La journaliste posa donc la main sur la poignée, avant de tirer cette dernière sur elle, et de faire face à son invité.



Dernière édition par Iris West le Lun 8 Mai - 21:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptyLun 3 Avr - 21:04

Iris West
Catch a ride
Maintenant que l'incendie était éteint, les pompiers et les policiers pouvaient inspecter les lieux sans devoir se soucier des débris qui pourraient leur tomber dessus. Flash n'avait donc plus rien à faire à Brookfield Heights, et il en était de même pour Iris. Le coureur refusait de la voir jouer les reporters intrépides plus longtemps et s'était donc proposé pour la ramener chez elle. Ainsi, il serait certain que cette dernière n'en profiterait pas pour aller on ne sait où et se remettre dans le pétrin. Il la porta donc et attendit qu'elle soit bien installée contre lui pour quitter la zone de crime en une demi-seconde. À chaque fois qu'il la rencontrait quand il arborait un éclair doré sur sa poitrine, il s'agissait du moment qu'il appréciait le plus, celui qui était le moins désagréable. Malheureusement, il s'agissait également de celui qui durait le moins longtemps. Cette fois, le bolide avait décidé de prendre un chemin un peu plus long, passant par des rues qui n'étaient normalement pas sur le trajet. Cela représentait beaucoup pour le justicier qui avait volontairement altéré sa vision du temps afin de pleinement profiter du moment. Il trouvait dommage le fait que seul lui était en mesure de faire cela, qu'il lui était impossible de savourer l'instant présent avec sa partenaire. Pour elle, le voyage avait dû durer quelques secondes de plus que prévu. Elle n'avait pas dû saisir à quel point cette sensation de vitesse était agréable, d'avoir l'impression d'être inarrêtable une fois la course entamée.

Le bolide écarlate décéléra lentement après son rapide passage dans une rue à quelques mètres de celle où sa belle résidait. Il avait calculé chacun de ses pas de sorte à s'arrêter devant la porte de l'appartement dans la plus grande des douceurs. Il la laissa ensuite descendre à son aise avant de faire un pas vers l'arrière, lui laissant un peu d'espace pour déverrouiller l'entrée. Il ne lâcha pas un seul mot durant la brève durée où la belle journaliste débloquait l'accès à son logement, se contentant de l'observer avec les poings collés contre ses hanches. Sa tête bascula légèrement sur le côté quand son interlocutrice lui rappela qu'ils avaient désormais un café à partager ensemble. Le sprinter avait accepté cette offre afin de ne pas prolonger la discussion, sachant pertinemment que la reporter risquait d'insister tant qu'elle n'aurait pas reçu une réponse positive. Il avait même déjà oublié toute cette histoire, mais nul doute qu'Iris remettrait le sujet sur la table lors de leurs prochaines rencontres, des prochaines fois où il apparaîtrait pour la mettre hors de danger. Il ne lui était plus possible de retourner en arrière, désormais.

« Ne vous inquiétez pas, tout est bien imprimé là-dedans. » rétorqua-t-il en en tapotant sa tempe à l'aide de son index. « Prenez bien soin de vous, mademoiselle West. »

Après que celle-ci ait disparu derrière la porte qu'elle venait de refermer, l’Éclair se déplaça jusqu'à l'immeuble en face du sien, veillant sur elle jusqu'à ce qu'il soit garanti que cette dernière soit confortablement installée. Un fin rictus apparut sur son visage quand il vit les lumières de l'une des pièces s'allumer. Il reprit ensuite sa route, en direction du bureau du CCPD cette fois-ci. S'infiltrer à l'intérieur du bâtiment ne fut pas bien compliqué, il se changea ensuite rapidement pour remettre ses vêtements civils. Alors qu'il s'apprêtait à quitter le laboratoire, Singh lui tomba dessus, persuadé d'avoir entendu d'avoir entendu provenant de l'endroit. Évidemment, celui-ci était loin d'être de bonne humeur après que son employé l'ait laissé en plan tout à l'heure. Il n'avait que peu de temps pour trouver une raison valable à sa soudaine absence et sortit alors la première excuse qui lui traversa la tête et qui paraissait un minimum plausible. Le directeur réfléchit quelques secondes, habitué aux explications légèrement tirées par les cheveux que pouvait parfois trouver l'expert scientifique. Il grommela quelque chose tout bas avant de finalement accepter sa justification. Cependant, cela ne lui empêcha pas de donner une dernière tâche en plus avant qu'il ne puisse terminer le travail. Barry soupira, mais n'allait pas la refuser, il l'avait bien méritée après tout.

Ceci fait, il quitta le commissariat aussi vite que sa " vitesse normale " le lui permettait avant de puiser dans la Speed Force, une fois à l'extérieur, pour se rendre jusqu'à l'appartement d'Iris. Allen croisait les doigts, espérant que la demoiselle était restée bien au chaud chez elle. Dans le cas contraire, la gueulante qu'il comptait lui pousser serait bien plus sévère. Il sonna à sa porte tout en tapotant le tapis sur lequel il se trouvait avec le bout de son pied, impatient de voir l'entrée s'ouvrir. Depuis sa transformation en speedster, attendre était devenu un véritable supplice pour Barry. Les secondes qui s'écoulaient lui semblaient interminables, cela lui laissait énormément de temps pour s'imaginer tout un tas de scénarios. À tous les coups, elle s'était enfuie à nouveau, en quête d'un autre scoop ou poursuivant son enquête sur l'affaire à Broofield Heights. Il pensait déjà à tourner les talons à déposer un doigt sur sa bague pour libérer son costume et partir à sa recherche quand la porte s'entrouvrit lui faisant instantanément oublier toutes ces planifications. Il soupira intérieurement quand il se rendit compte qu'elle n'avait pas bougé. Elle était là, face à lui et en bonne santé. Avant même qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, il vint la serrer contre lui.

« Je suis venu dès que j'ai appris, je voulais voir comment tu allais.  »

L'ombre de quelques minutes, ses remontrances furent mises de côté. En tant que Flash, il n'avait pas vraiment l'occasion de lui montrer à quel point cela le rendait heureux d'être parvenu à la sauver à temps. Alors, il le faisait dès qu'il le pouvait quand il n'était plus déguisé en super-héros. Sans son costume, le policier laissait bien plus facilement libre cours à ses émotions. C'était à ce moment-là qu'il pouvait pleinement exprimer ce qu'il ressentait sans que cela ne paraisse trop étrange. Malheureusement, le soulagement laissa ensuite la place à des sentiments moins joyeux. L'heure de lui faire la morale était finalement arrivée. Ses mains quittèrent l'arrière de son dos pour se poser sur ses épaules et l'éloigner de quelques centimètres. Son visage se raffermit et Iris devait probablement s'attendre à ce qui allait suivre. Elle devait sans doute être habituée aux réprimandes que lui faisait l'officier du CCPD depuis qu'ils étaient ensemble.

« Bon sang ! Mais tu pensais à quoi en te mettant en danger comme ça ? Je ne sais plus combien de fois je te l'ai dit depuis que l'on se fréquente, mais tu es une sacrée chanceuse. Qu'est-ce que tu aurais fait si Flash n'était pas arrivé à temps, hein ? J'espère que cette affaire en valait vraiment le coup ! »

Le coureur ne comptait même plus le nombre de fois où il avait tenu ce genre de propos face à la photojournaliste. Il avait l'impression d'être un père qui sermonnait son enfant après que celui-ci ait fait une bêtise qui aurait pu lui coûter la vie. Quand cette dernière avait accepté sa demande, Barry se disait qu'il parviendrait à lui faire changer ce trait de caractère un jour ou l'autre. Maintenant, il se demandait s'il ne s'était pas montré un peu trop optimiste à l'époque. Sa témérité le sidérait, mais en y repensant, c'était peut-être aussi cela qui lui plaisait tant chez elle. Après tout, ce n'était pas comme si elle ignorait les dangers qu'elle encourrait pour l'amour du risque, elle s'investissait au maximum dans son métier. En ça, elle n'était pas tellement différente de lui. Tout comme elle, il n'y avait pas un jour où le bolide écarlate ne mettait pas sa vie en première ligne.

« Je ne sais même pas pourquoi je continue de t'enguirlander, j'ai bien compris que tu ne changeras jamais de toute façon. Au moins, tu en es ressortie vivante et en un seul morceau, c'est l'essentiel.  »

Ses traits se firent ensuite plus légers, il reprenait petit à petit son visage habituel. Il n'allait pas s'emporter plus longtemps aujourd'hui, cela ne servirait à rien. Finalement, il n'avait pas réussi l'engueuler aussi sévèrement qu'il l'aurait souhaité. Il fallait dire qu'il n'avait jamais été la personne la plus compétente quand il fallait remonter les bretelles à quelqu'un, à moins que l'individu n'ait réellement dépassé les bornes. Enfin, ce n'était que partie remise. Avec Iris, ce n'étaient pas les occasions qui manquaient pour lui passer véritable un savon.

« Avec tout ce que tu as vécu aujourd'hui, je suppose que tu n'as pas vraiment envie de m'entendre radoter. Du coup ...  » Il s'assit  lourdement sur l'un des fauteuils installés dans le salon puis s'appuya sur l'accoudoir sans quitter la reporter des yeux pour autant. « Je terminerai mon sermon en t'annonçant que tu vas être obligée de passer toute la soirée avec moi, c'est ta punition pour t'être montrée aussi casse-cou.  »

Ou un simple motif pour rester auprès d'elle ce soir.

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MessageSujet: Re: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptyLun 8 Mai - 21:04

guess you've gotta run
can i catch a ride ?
(barry & iris)

A sa porte, la journaliste ne fut pas surprise d'y trouver son petit ami, Barry Allen. Quelques secondes seulement lui suffira à échauffer les retrouvailles, pour un sermon qu'elle a malheureusement déjà trop souvent entendu ; elle n'y faisait plus attention à vrai dire, lorsque celui-ci sortait de la bouche de son rédacteur en chef. A défaut de s'inquiéter pour Iris, et même si ceci pouvait être difficile à avouer, le Picture News doit une partie indissociable de sa renommée à la témérité et l'inconscience de la photojournaliste. Mais lorsque cela concerne Barry, c'est une autre histoire. Peut-être s'imaginait-il qu'elle n'apportait aucune attention à ces sermons, or si elle devait un jour changer ce serait à cause, ou grâce à lui ; mais leur relation était encore trop jeune pour une telle décision, et la West aimait à croire qu'il l'aimait pour cela, et non dans l'espoir qu'elle change, comme d'autres auparavant. Iris était prête à entendre un centième sermon, à l'encaisser, à songer un instant à s'arrêter, en vain. Elle ne le pouvait, ni ne le voulait.

Iris n'eut qu'à peine le temps d'esquisser un sourire à sa vue, ou au contraire un air coupable. Elle appréhendait la tournure des évènements, plus effrayée à l'idée de le décevoir que d'être prise dans un bâtiment en flamme, néanmoins Barry la prit dans ses bras aussitôt que la porte fut ouverte et apaisa pour un temps les craintes de la journaliste. « Je suis venu dès que j'ai appris, je voulais voir comment tu allais. » Iris ne bronchait pas et appréciait le moment présent, jusqu'à ce qu'il se décide à la réprimander pour sa témérité et son amour du danger. « Je vais bien Barry. » prononça-t-elle lentement, afin de le rassurer, même si elle se doutait que cela ne la sauvera pas d'un sermon. Elle ne l'avait sans doutes jamais autant entendu depuis qu'elle partage sa vie avec l'officier du CCPD. Les autres hommes dans sa vie se plaignait du temps qu'elle consacrait à son métier, et du danger qu'elle constituait pour eux lors de ses aventures nocturnes, chez on ne sait quel fou de Central City. Le visage de Barry s'assombrit ; Iris comprit que cela allait commencer. « Bon sang ! Mais tu pensais à quoi en te mettant en danger comme ça ? Je ne sais plus combien de fois je te l'ai dit depuis que l'on se fréquente, mais tu es une sacrée chanceuse. Qu'est-ce que tu aurais fait si Flash n'était pas arrivé à temps, hein ? J'espère que cette affaire en valait vraiment le coup ! » Elle essayait, mais aucun son ne parvenait à s'échapper de ses lèvres, la journaliste ne savait quoi lui répondre. Il avait raison sur son inconscience, mais que pouvait-elle y faire ? Changer ? Elle s'est déjà avouée que cela n'arrivera certainement jamais. Mais peut-il supporter cette situation encore longtemps ? « Je ne sais même pas pourquoi je continue de t'enguirlander, j'ai bien compris que tu ne changeras jamais de toute façon. Au moins, tu en es ressortie vivante et en un seul morceau, c'est l'essentiel. » Iris baissa le regard, blessée. Mais sans aucun doutes lui aussi l'était, chaque fois qu'il savait sa petite amie ailleurs, entre les griffes d'un criminel ou en danger de mort sous un immeuble en flamme. « Avec tout ce que tu as vécu aujourd'hui, je suppose que tu n'as pas vraiment envie de m'entendre radoter. Du coup... » Son visage s'était radouci, et il se laissa lourdement tomber sur un fauteuil. Elle sentait la tension baisser petit à petit, et son inquiétude avec. « Je terminerai mon sermon en t'annonçant que tu vas être obligée de passer toute la soirée avec moi, c'est ta punition pour t'être montrée aussi casse-cou. » Un sourire étira enfin les traits de la demoiselle et illumina son visage. Ce n'était rien de plus qu'un prétexte pour rester avec sa belle, et ceci n'échappa pas à l'excellente capacité de déduction d'Iris.

Le bolide écarlate risquait sa vie pour la sécurité de Central City, et c'est pour cela qu'elle appréciait tant le héros. La West ne se doutait pas un seul instant que c'était aussi celle de Barry qu'il mettait en jeu, sans quoi elle agirait très certainement comme lui. Elle s'assit sur les genoux du jeune homme et posa délicatement une de ses mains sur sa nuque. « Veux-tu vraiment que je change ? » demanda-t-elle, l'air sincère. Elle appréhendait quelque peu sa réponse, aimant à croire qu'il l'aimait pour son caractère déterminé et aventureux. « Parce que je ne pense pas en être capable. Peu importe à quel point j'essaie. C'est moi. elle haussa un instant les sourcils, et ajouta d'une voix stricte : Ne dis pas un mot avant que je termine de te dire ceci. D'accord ? » Iris attendit un signe, un hochement de tête ou quoi que ce soit d'autre, avant de reprendre calmement la parole. « Je ne pense pas avoir aimé un homme autant que je t'aime, mais je ne peux pas te promettre de changer. Je n'ai jamais pu le promette à quiconque, et je ne le pourrais jamais, même à toi. Tu dois le comprendre si un nous existe. » Si Iris supportait difficilement le sérieux de son discours, il était plus difficile encore de garder pour elle ce qu'elle avait sur le coeur. Elle prit finalement un air plus détendu et pencha la tête sur le côté. « J'ai terminé. »

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MessageSujet: Re: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptyMer 7 Juin - 21:28

Iris West
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Barry n'était que rarement rassuré quand ils ne se trouvaient pas dans la même pièce. Il avait besoin d'être près d'elle, de la voir et de la sentir pour être certain qu'elle allait bien, qu'il avait éloigné tout danger d'elle, c'était l'une des raisons de sa présence en ce moment-même, mais pas la principale. Il n'y avait pas réellement de raison principale, mais ce n'était pas comme s'il en avait besoin pour rendre visite à sa partenaire. Il avait juste éprouvé le besoin de venir la voir, sans réussir à expliquer pourquoi, c'est tout. Il avait donc choisi d'arrêter de lui crier dessus pour l'inviter à s'asseoir à ses côtés. Ce fut néanmoins ailleurs que son interlocutrice préféra s'installer, décidant de prendre place sur ses genoux. Ce n'était pas plus mal, en y réfléchissant. Instinctivement, son bras entoura la taille de cette dernière sans qu'il n'arrive à se défaire de son éternel sourire. Il lui était bien difficile de faire autre chose en sa présence. Il n'y avait pas d'explication logique derrière cela, il la voyait et souriait presque instantanément ensuite. Quand son visage essayait d'adopter une autre expression, celle-ci disparaissait assez rapidement. Il avait nommé cet étrange phénomène " l'effet Iris ", même si la principale concernée n'était pas au courant de cela.

Allen ne s'était jamais trouvé très convaincant dans le rôle de celui qui devait faire des reproches aux autres. Il en tenait pour preuve que toutes ses nombreuses réprimandes n'avaient jamais stoppé Iris de recommencer par la suite. Le technicien au sein de la police scientifique eut tout de même l'impression d'apercevoir une once de changement, cette fois-ci. Elle lui avait demandé son avis, savoir si son désir de la voir devenir moins intrépide était aussi fort qu'il le prétendait. La question aurait pu paraître idiote quand on connaissait le nombre de fois où ses activités un peu trop dangereuses lui avaient fait s'arracher les cheveux. Néanmoins, elle eut un peu plus d'impact qu'escompté chez notre bolide. Allez savoir pourquoi, il hésitait. Il détestait toujours autant la savoir en danger, là n'était pas la question, mais la préférait-il entre quatre murs à rédiger des articles de faits divers plutôt qu'en plein de milieu de l'action, à la recherche du scoop de l'année ? Il n'en était pas sûr. Il n'avait pas vraiment de réponse à donner à sa petite-amie et celle-ci poursuivit alors en lui expliquant qu'il lui faudrait oublier l'idée de la faire changer. Les choses n'étaient pas si différentes d'avant, finalement, à l'exception que la belle journaliste avait décidé d'enfin mettre les choses au clair.

Il mima une clé refermant la serrure d'une porte avec ses doigts et sa bouche pour lui montrer qu'elle avait toute son attention, qu'il ne l'interromprait pas. Il lui suffisait d'observer son regard pour comprendre qu'elle s'apprêtait à lui révéler quelque chose de sérieux. Il avait plutôt l'habitude d'être celui qui prenait le visage sévère dans leur couple, et non l'inverse. Le moins que l'on puisse dire était que le jeune homme fut loin d'être déçu d'enfin voir le côté grave de sa partenaire. Il en avait la certitude désormais, elle ne se jetait pas inconsciemment dans le danger. Non, elle le faisait parce que c'était dans sa nature. Elle se défendait avec tellement de conviction qu'il en avait perdu l'envie de l'en dissuader. C'était quelque chose qu'elle ne pouvait réprimer sans devenir une personne et Barry en était sûr maintenant, il ne voulait pas qu'elle change. C'était cette Iris West qui lui plaisait. Il haussa les épaules, en signe de défaite, pour lui montrer qu'il ne forcerait pas les choses plus longtemps.

« Je n'ai pas vraiment le choix, on dirait que je vais devoir faire avec.  J'imagine qu'Iris West ne serait pas Iris West si elle ne se mettait pas en danger au moins une fois par soir, de toute façon. » Sa phrase fut ponctuée d'un baiser sur sa nuque avant qu'il ne remonte quelque peu pour venir chercher les lèvres de sa belle. « C'est dur de te tenir tête, tu le sais ça ? » Il ne se souvenait pas avoir gagné beaucoup d'argument face à elle. « Quoique je devrais arrêter de te faire autant de reproches, je savais dans quoi je m'engageais en restant avec toi. » Cela l'ennuyait de ne pas être arrivé à lui faire entendre raison, mais il ne parvenait pas à lui en vouloir pour autant. Au contraire, il souriait même. L'effet Iris, encore une fois. « Bref, tu as gagné. J'espère quand même que tu verseras quelques larmes au moment où j'aurai ma crise cardiaque.  »

Si le Professeur Zoom ne lui arrachait pas la vie, il ne se voyait pas mourir d'une autre façon que d'un arrêt du cœur en apprenant que sa petite-amie s'était mise en danger pour la fois de trop. Il acceptait ce qu'elle était devenue, oui, mais cela ne voulait pas dire qu'il cesserait de se faire du sang d'encre pour elle. Disons juste qu'il ne lui en voudrait plus comme il lui en voulait avant. Ses doigts s’entrelacèrent avec ceux de sa demoiselle.

« Tu veux que je te fasse une petite confidence ? Ne le dis à personne surtout. » Il rapprocha sa bouche de son oreille, murmurant tout bas comme s'il craignait que quelqu'un d'autre ne les entende. « Tu es un sacré phénomène, je te l'ai déjà dit. J'ai tendance à te trouver un peu trop audacieuse et imprudente, je te l'ai déjà dit. Mais, au fond, je crois que c'est ce qui me plaît le plus chez toi. Je pense même que c'est ce qui m'a attiré en premier quand je t'ai rencontrée. » Toujours avec cet éternel rictus collé au visage, il recula la tête et cessa de chuchoter. « Mais n'oublie pas, ça doit rester secret. »

Alors qu'il se redressait, son regard se porta sur un cadre posé sur l'étagère juste à coté de lui. Dedans se trouvait l'une de premières photos qu'ils avaient prises ensemble. Il grimaça quelque peu en s'apercevant dessus, se souvenant que ce n'était qu'après sa rencontre avec Iris qu'il avait commencé à prendre un peu plus soin de son apparence physique. Elle avait réussi à le faire changer, elle. Il se focalisa ensuite à nouveau sur sa partenaire.

« Toi et moi sommes ensemble depuis un petit moment maintenant, mine de rien. Tu as des affaires chez moi et inversement, mais je me disais que nous pourrions toutes les réunir au même endroit, non ? On ne les rangerait ni ici, ni dans mon appartement. Je pensais plutôt à un tout nouvel endroit, un appartement qui nous appartiendrait à tous les deux. Nous ne choisirions pas forcément quelque chose de grand, hein, juste un coin tranquille suffirait. On pourrait s'installer à Brookfield Heights. Ou reste dans ce quartier-ci, si tu préfères. L'important, c'est que nous nous y sentions chez nous. » Ses doigts quittèrent la main de sa belle pour qu'il puisse se gratter l'arrière du crâne, comme à chaque fois qu'il était gêné.  Il n'avait même pas encore entendu sa réponse qu'il poursuivait déjà. « Mais tu n'en as peut-être pas envie ? Je vais trop vite ? Si tu veux que l'on reste tel que nous le sommes maintenant, ça me convient aussi. C'est juste que je pensais que... C'était le bon moment pour te le proposer puisque nous avions abordé le sujet du changement. »

Et lui montrer qu'il l'acceptait telle qu'elle était, au point d'être capable d'emménager avec elle. Mais ça, il se garda bien de le dire, pensant qu'il avait déjà bien assez parlé comme ça. C'était un contrecoup de l'effet Iris : il voulait constamment bien faire les choses. Chacune des propositions qu'il lui avait faites depuis leur rencontre lui donnait l'impression qu'il allait trop vite, qu'il aurait dû attendre encore. Encore cette fois-ci, Barry avait peur de s'être emballé. N'était-ce pas trop tôt pour lui proposer de vivre avec lui ?

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MessageSujet: Re: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptyMar 3 Oct - 22:28

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Le bonheur s'offrait à la demoiselle et elle peinait à croire que tout cela était réel, pour la simple et bonne raison qu'elle ne croyait plus à l'amour impérissable rabâché par les contes de fées, jusqu'à aujourd'hui, où la journaliste se laissa une chance d'y croire encore et de s'adonner les yeux fermés. Si Flash lui traversa un instant l'esprit, il fut aisément chassé par ses baisers, et le sourire qui étira les lèvres de la demoiselle lorsqu'il répondit qu'il l'acceptait, telle qu'elle était. Une certaine culpabilité pourtant tourmentait ses pensées, quant à ses sentiments pour le bolide écarlate, qui ne seront néanmoins jamais comparable à ce qu'elle ressent pour Barry à cet instant, ni jamais. Et cela se reflétait dans ses pupilles émerveillées et ses grands yeux expressifs, ses sourires sincères et son rire rafraichissant, à chaque fois que ses yeux croisaient ceux de son petit ami. « C'est dur de te tenir tête, tu le sais ça ? » demanda-t-il par la suite. Iris afficha presque aussitôt un sourire satisfait, parfaitement consciente du pouvoir qu'elle avait sur lui, ou sur d'autres hommes, quand la manipulation s'avérait être nécessaire. Tu obtiens toujours ce que tu désires, n'est-ce pas ? Elle n'espérait pas néanmoins échapper à quelques reproches de temps à autre ; et sans doutes le méritait-elle parfois, mais il n'a certainement jamais rencontré quelqu'un d'aussi entêté qu'elle. « Bref, tu as gagné. J'espère quand même que tu verseras quelques larmes au moment où j'aurai ma crise cardiaque. » La demoiselle haussa les sourcils, avant de secouer mollement la tête de droite à gauche. Elle se contenta d'une moue en guise de réponse et d'un air faussement désabusé. Avec les derniers évènements, elle ne put s'empêcher de rallier cette idée au pire. Iris se surprenait parfois à tenter de faire les choses les plus folles pour les personnes qu'elle aime, et si elle devait un jour perdre Barry, ou encore Wally, Daniel... La journaliste n'osait qu'à peine y penser, et chassa rapidement ces funestes idées de son esprit. Le scientifique contribua à la rassurer, murmurant doucement à son oreille. « Tu es un sacré phénomène, je te l'ai déjà dit. J'ai tendance à te trouver un peu trop audacieuse et imprudente, je te l'ai déjà dit. Mais, au fond, je crois que c'est ce qui me plaît le plus chez toi. Je pense même que c'est ce qui m'a attiré en premier quand je t'ai rencontrée. » Iris fut quelque peu prise de court, néanmoins ça n'empêcha pas ses lippes de s'étirer en un énième sourire et à la demoiselle de fièrement se redresser. « Ah oui, vraiment ? » demanda-t-elle, les sourcils haussés et un rictus amusé accroché au visage. Il existait sans doutes de meilleures conditions que celles d'une affaire de meurtre pour rencontrer l'amour de sa vie, et personne ne guettait qu'une histoire s'écrivait, tandis qu'ils tentaient ensemble d'en clore une autre. « Tu sais toujours comment me faire sourire, n'est-ce pas, Barry Allen ? » Son sourire étira de plus en plus ses traits, d'autant plus qu'elle fut pas quitte, car il prit de nouveau la parole, avec cet air gêné qui a toujours eu le don de l'amuser. Elle ne put d'ailleurs s'empêcher de rire lorsqu'il enchaîna, ne lui laissant qu'à peine le temps d'articuler une réprimande. Elle n'hésitait pas un seul instant de sa réponse ; et cela sans doutes parce qu'elle a attendu bien trop longtemps à son gout. « J'adorerais. » répondit-elle quasiment aussitôt qu'il eut terminé, avec ses grands yeux émerveillés et le visage d'une rare douceur. « J'ai déjà repéré un appartement à Brookfield Heights, qui nous place à égal distance de nos emplois respectifs. Il y a deux chambres, et il est plutôt grand. Non pas que j'y pense depuis plusieurs semaine..., dit-elle, baissant légèrement la voix. En fait... Si. J'y pense depuis déjà quelques semaines. J'attendais que tu me le propose... » Elle prit l'air le plus innocent possible, impatiente d'obtenir une réaction. S'il était effrayé à l'idée d'aller trop vite, Iris trouvait, au contraire, que son petit ami comprenait bien trop lentement qu'il était temps que les deux amoureux emménagent ensemble. Iris pencha la tête sur le côté, et posa une main dans la nuque de son petit ami. « J'adorerais qu'on emménage ensemble. Je demande qu'à être avec toi. » Sa main remonta dans les cheveux blonds du scientifique, mais ses lèvres crevait d'envie d'embrasser les siennes ; elle ne résista d'ailleurs que peu de temps avant de venir les joindre dans un baiser, du moins, pour un court instant, car la demoiselle recula et prit un air faussement méfiant. « Ce n'est pas une combine pour vérifier que je ne sors pas au beau milieu de la nuit pour partir à l'aventure chez les criminels de Central City ? » demanda-t-elle, les sourcils froncés, et un sourire amusé étirant ses lèvres.

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MessageSujet: Re: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptyDim 31 Déc - 0:21

Iris West
Catch a ride
Le bolide écarlate cligna plusieurs fois des yeux pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. « Tu acceptes ? C'est vrai ? » Il n'en revenait pas. C'était comme si on lui avait retiré un lourd poids sur le cœur. Son sourire prenait désormais la moitié de son visage tant il était heureux et soulagé d'avoir reçu une réponse favorable à sa demande. Ses pensées quittèrent petit à petit la réalité pour qu'il commence déjà à se projeter. Il se voyait déjà passer des nuits blanches à surfer sur internet pour trouver l'appartement idéal dans lequel résider. Tout ça en prenant en compte les moyens que chacun était en mesure de mettre, bien entendu. La largeur de son sourire rétrécit toutefois petit à petit jusqu'à finalement disparaître en apprenant qu'Iris avait déjà entrepris des recherches de son côté. Non, pas qu'il était déçu de ne pas être celui qui avait trouvé un endroit leur convenant à tous les deux, bien au contraire. Ce qui le gênait, c'était plutôt le fait que la reporter songeait à vivre avec lui depuis bien plus longtemps qu'il ne l'aurait pensé, visiblement.

« Ah... » Ce fut la chose qu'il trouva à répondre pour manifester son étonnement. Il lui avait fallu prendre son courage à deux mains pour lui proposer de vivre à ses côtés. Barry se préparait déjà à un refus de sa part parce qu'il aurait quelque peu précipité les choses alors qu'elle n'attendait que ça, en fait. « Je dois avoir l'air bête pour le coup, non ? » Un petit rire nerveux quitta sa bouche. Même l'homme le plus rapide du monde était également l'homme le plus lent à la détente qui soit. Il y avait toujours de nombreux faits évidents qu'il ne comprenait qu'après avoir cogité un long moment, particulièrement quand cela avait un quelconque rapport avec les relations amoureuses. Nombreuses étaient celles qui l'auraient déjà abandonné pour quelqu'un d'autre à cause de son manque d'entreprise. Mais pas, Iris. Non. Elle, elle tenait bon. Elle donnait l'impression de lui laisser le temps qui lui était nécessaire pour chaque décision importante qu'il prenait et qui la concernerait aussi. Les femmes comme elle, celles qui appréciaient son côté premier de classe et son humour démodé, ne couraient pas les rues. Au fond de lui, il savait que la photojournaliste était son âme-sœur. S'il la perdait d'une manière ou d'une autre, personne ne pourrait la remplacer. Il n'y avait que pour elle qu'il pouvait éprouver des sentiments aussi intenses.

Le technicien au sein de la police scientifique tenait beaucoup trop à sa partenaire pour ne fut-ce qu'envisager de la voir s'éloigner de lui un jour. Il ne supporterait pas cela. C'était pour cette raison qu'il prenait son temps pour faire avancer la relation, afin de ne pas faire le moindre faux pas. Pourtant, il sentait comme si c'était l'inverse qu'il faisait, la plupart du temps. Combien de rendez-vous avait-il manqué depuis qu'ils s'étaient mis ensemble ? Il y avait eu beaucoup trop de moments où il l'avait laissée en plan en plein milieu d'un dîner parce que la présence de son alter ego était demandée ailleurs. Le pire dans tout ça était qu'elle ignorait tout de la véritable raison derrière toutes ces fois où il n'avait pas été suffisamment présent pour elle. Iris était bien la dernière personne à qui il souhaitait mentir. Ironiquement, c'était avec elle qu'il le faisait le plus. Alors il profitait au maximum des rares occasions où il n'avait rien à lui cacher, comme maintenant par exemple.

La tête du coureur bascula doucement sur le côté suite à sa question. « Tu penses vraiment que je pourrais m'abaisser à te faire un coup pareil ? » Il savait qu'elle plaisantait en disant cela et avait donc répondu en lui adressant le même sourire amusé qu'elle. Il n'y avait évidemment aucune intention cachée derrière sa demande. Lui proposer d'emménager avec lui pour mieux la surveiller et l'empêcher de commettre ses habituelles folies nocturnes ? Cela ne lui avait même pas traversé l'esprit. Il en fut même le premier à en être surpris. Preuve encore qu'il était de moins en moins gêné par le caractère aventureux de sa demoiselle, qu'il s'était déjà résolu à vivre avec. Tout autant que son métier ou son rôle de justicier, Iris était devenue une partie intégrale de sa vie. Il ne cherchait qu'à se rapprocher un peu plus d'elle, essayer de lui faire comprendre qu'elle comptait énormément pour lui malgré les fautes qu'il faisait quotidiennement. Avant de s'unir une nouvelle fois aux lèvres de sa partenaire, celles de Barry vinrent d'abord rencontrer la joue de celle-ci. Il poursuivit ensuite, toujours sur le ton de la plaisanterie. « Il est trop tard pour revenir en arrière de toute façon. Tu as déjà accepté d'emménager avec moi. » Un nouveau rictus apparut sur son visage. « Après, j'ai bien compris que rien ne pouvait t'arrêter quand tu étais réellement déterminée à obtenir quelque chose. Partager le même appartement pour mieux te surveiller ne servirait donc pas à grand chose. Il faut croire que j'avais juste envie de vivre avec toi, en fait. »

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MessageSujet: Re: catch a ride (barry)   catch a ride (barry) EmptySam 27 Jan - 23:34

barry & iris

i don't know, what can I do ? What else can I say ? it's up to you. i know we're one, just me and you. I want no other, no other lover. This is our life, our time. When we are together, I need you forever. - what is love

Ses mains poursuivaient inlassablement leur chemin à travers la chevelure blonde de l'homme, tandis que ses iris s'échouaient sur son visage et qu'un sourire inépuisable étirait ses traits. Elle peinait à croire que ses rêves se réalisaient, pourtant elle ne s'interrogea pas plus longtemps ; elle préféra profiter un peu de ce bonheur qu'elle a longtemps cru ne pas mériter et savourer ces précieux instants. Son sourire refusait de quitter ses lèvres, comme bien souvent, lorsque Barry était a proximité. La simple esquisse de sa silhouette à la porte de son bureau de son appartement suffisait à égayer ses traits fatigués par le travail, et à oublier tous les tracas auxquels elle fait face quotidiennement. L'idée de se réveiller désormais chaque jour à ses côtés ne lui donnait que plus envie encore de partager sa vie avec lui. « Tu es certainement l'homme le plus lent que j'ai connu, lança-t-elle sur ton calme, avant qu'un rire ne s'échappe d'entre ses lèvres. Mais tu sais quoi ? C'est une des raisons pour lesquelles je suis amoureuse de toi. » La demoiselle espérait ne pas l'avoir bousculé ; les heures sont parfois longues au Central City Picture News, et elle pensait à emménager avec lui depuis dores et déjà quelques semaines. Mais la West refusait de précipiter les choses ; elle souhaitait être certaine que Barry soit prêt, trop effrayée à l'idée de le perdre, de ne pas faire les choses correctement, une énième fois. Pourtant, avec lui, tout paraissait simple. Iris ne ressentait aucun besoin de se forcer à quoi que ce soit, au contraire de ses anciennes relations amoureuses.

Peu importe ce qu'il en était des espoirs du bolide pour que la jeune femme ne file à l'anglaise au milieu de la nuit, il lui sera désormais plus difficile de quitter le lit sans que son petit ami ne soit au courant, et d'autant plus encore, de trouver un endroit plus plaisant que le creux de ses bras. Inconsciemment, ou non, emménager ensemble changera un bon nombre des habitudes de la demoiselle, et notamment celle de partir à l'aventure à n'importe quelle heure de la soirée. Sans doutes préférera-t-elle passer ces nuits en la compagnie de son petit ami, plutôt qu'en celle d'un criminel du coin. Scott sera néanmoins plus rassurée de savoir que le scientifique devient la raison essentielle de ses retards. « Ah oui ? Hm, je préférais vérifier. » lança-t-elle d'un air faussement suspicieux, suivi d'un rictus amusé. Iris lui accordait une confiance presque aveugle – ce qu'elle regrettera sans doutes une fois tous ces secrets dévoilés. Si elle s'était promis de ne jamais donner autant de pouvoir à une personne, il semblerait que l'amour se soit chargé de rompre cet engagement à son insu. Plutôt que de s'imaginer les pires choses qu'il pouvait leur arriver, Iris s'adonna à ce moment illusoire où tout semble lui sourire, y compris Allen, dont les paroles détruisait à petit feu la carapace que la demoiselle a eu tant de mal à construire. « Barry Allen, je ne t'aime pas seulement parce que tu es l'homme le plus lent de que je connais. Je t'aime parce que tu es toujours en retard à nos rendez-vous. Je t'aime parce que tu me sermonneras toujours après mes escapades dangereuses, avec cet air déchiré entre la colère et l'inquiétude, fit-elle, un doux sourire étirant ses lippes. Et pour des milliards d'autres raisons que je ne citerais pas. Je ne veux pas que tu prennes la grosse tête. » termina-t-elle sur un rire, avant de laisser ses yeux vagabonder sur le décor, qui lui est aujourd'hui bien étranger, pour la simple raison que la demoiselle s'imaginait dores et déjà vivre dans un autre appartement, à ses côtés. Iris posa une nouvelle fois une main dans les cheveux de Barry, la tête légèrement penchée sur le côté. « Depuis Flash, depuis Darkseid, Grodd, depuis Zoom ou Reverse-Flash – peu importe son nom – honnêtement, je ne sais pas ce qui nous attend. Je suis sûre de rien, je crois... Je crois que ça me terrifie, murmura-t-elle dans un soupire, la voix hésitante. Mais je suis certaine d'une seule chose : je veux être avec toi. Aucun alien ou speedster détraqué ne m'éloignera toi. Promets-moi que l'on ne se séparera jamais. Promets-moi... – peu importe dans quel univers, peu importe dans quel monde – promets-moi qu'on sera ensemble. » Barry. Wally. La West n'avait malheureusement qu'eux auxquels se raccrocher. Si quelque chose devait leur arriver, elle n'hésiterait pas une seule seconde à se sacrifier, car la simple idée de vivre sans eux lui est aujourd'hui insupportable. A son insu, Barry s'est rendu important à un point que la jeune femme n'aurait jamais imaginé. Wally a toujours été bien plus qu'un neveu à ses yeux, peut-être un frère, si ce n'est un fils. Quant à Daniel, elle se rassurait à l'idée que son petit-frère était certainement plus en sécurité derrière les barreaux, ce même si elle se trouve bien loin de la vérité et que cette dernière ne lui est pas entièrement étrangère.
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