La puissance s'accompagne d'un sentiment d'impuissance... - Kara
Assise, près du feu... Je relisais encore ce dossier concernant ce nouveau processeur penser pour des machines informatiques plus puissantes. Je devais vérifier si c'était une affaire rentable pour l'entreprise au vu des coups de développement que va coûter la production de masse de ce soit-disant bijoux de la technologie. J'avais lu et relu, car le lendemain je devais rendre ma décision finale et dire si oui ou non, j'acceptais ce projet. C'est à ce moment-là qu'il choisit de me rejoindre. « Il est tard, Kara. N'étais-tu pas présente ici pour profiter de ton week-end avec nous ? » Sa main posée sur mon épaule, je reconnaissais ici sa bienveillance, c'est tout lui de s'inquiéter de tout et pour tout le monde. Je lui adressais un sourire presque furtif avant de lui répondre, le regard évasif. « Je suis désolée Clark, je ne voulais vraiment pas apporter le travail ici, mais... » Je ne pus finir ma phrase, Je me sentais un peu gênée, il m'avait demandé de passer le voir afin de fêter thanksgiving sans nous soucier des péripéties de la vie quotidienne. Mais voilà qu'une nouvelle fois j'étais présente physiquement et pas mentalement. J'étais devenue une femme d'affaire qui ne faisait plus trop attention au bienfait des moments en famille. « Je n'ai pas réveillé Loïs au moins ? » Il tapote mon épaule avec un sourire doux avant de s'installer à côté de moi et répondre. « Avec l'âge, il devient de plus en plus difficile de sortir ta mère de ses rêves... J'imagine qu'ils doivent être fascinants. » A sa réponse, je laissai échapper un rire que j'étouffais immédiatement pour ne pas que cela ait l'air d'une esclaffe. Il y eut un moment de silence où je décidai de poser ma tête sur son épaule. Je me disais en cet instant, que je voudrais revenir des années auparavant pour n'être que la jeune fille qui dépendait encore de ses parents adoptifs, où je n'avais à me soucier que du moment où je devais aller en cours et revenir à la ferme. « Oui, mais on est tous morts maintenant. » Je sursaute sur place, me redressant aussitôt en dévisageant Kal-L. « Quoi ? Qu'est-ce que tu viens de dire à l'instant ? » Il pause à nouveau une main sur mon épaule, toujours accompagné de son sourire.
« Tu te souviens... Darksaid nous a tué, Diana, Bruce et moi... Et Loïs, pauvre Loïs, tu n'as pas pu la sauver non plus de la noyade... Ils sont morts... on est tous mort ! TOUS ! » Son visage se déformait, tandis que je reculais par réflexe, le cœur tambourinant dans ma poitrine. « Alors, réveille-toi Kara, maintenant ! » Me crit-il une dernière fois, sa voix semblant l'espace d'un moment s'être mêlé à celui d'une autre personne, une femme...
~~~ O ~~~
Quand j'ouvre les yeux, le soleil m'éblouit de son éclat et de ses radiations... J'y avais cherché refuge quand j'ai vu les vagues emporter tout ce que je connaissais. Quand je réalise que ce n'était qu'un rêve tout ce que je croyais vivre jusqu'à présent, les larmes tracent de nouveau et de leur propre volonté un chemin sur mes joues, guidé par mon chagrin douloureux. Pourquoi m'étais-je réveillée ? Si je pouvais moi aussi me laisser à tomber éternellement dans un monde onirique car oui, je préfère désormais les songes à la réalité, du moins cette réalité. Puis, j'entends de nouveau cette voix féminine. Je me retourne, mais seule le vide cosmique s'ouvre à moi. Devenais-je soudainement folle, souffrant probablement de la solitude. Si c'est le cas, je ne saurais guère surprise. Sans la lumière du soleil, peut-être aurais-je déjà sombrer dans l'infortune folie. La voix semblait m'incitait à revenir sur terre ? Je me disais alors que cela ne devait être qu'une part de moi qui se manifestait d'une manière ou d'une autre avec l'espoir d'y trouver... Eh bien... l'espoir ! Quelle blague... Je suis bien contente de ne plus porter le symbole de la maison L sur le torse, je crois que je n'aurais guère pu en supporter le poids aujourd'hui. Pourtant, comme guider par un désir profondément enfouis, je repris la direction de la terre. Quelques heures s'étaient écoulées quand je revis la planète bleue, il faut dire que je ne me suis pas vraiment pressée pour revoir ce globe avec tout un continent disparue sous l'océan. Cependant, ce fut le choc... J'étais restée immobile face ce que mes yeux nous pouvaient que contempler. Il n'y avait pas de mot, juste une totale incompréhension. Le continent était là, comme s'il avait toujours été là, qu'il n'avait jamais disparue ? Les voix des millions de personnes résonnant jusqu'à mon Ouïe, me confirmaient qu'il y avait bel et bien des habitants à sa surface. Quelques minutes plus tard, j'étais au-dessus de Metropolis. La ville était comme neuve, aucune trace de dévastation par vagues ou bien de bombardement. Je me pose discrètement sur le toit d'un immeuble, complètement dépassée par la situation.
Je n'avais de mon côté aucune trace de mes combats précédents, le soleil m'avait guéri de mes plaies et de ce fait, effacé toutes traces de preuve que ce que j'avais vécu, c'était bel et bien produit. Oui. Peut-être que je suis bien folle après tout...
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Zatanna Zatara
hero of earth
Messages : 8494 Date d'inscription : 11/09/2018 Face Identity : Alex Daddario Crédits : jae.d-nguyen.ajay Age du personnage : 35 ans Ville : Gotham et le monde Profession : Mago, coleader flippée de la JLD Affiliation : Justice League Dark Compétences/Capacités :
Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.
Rules of magic to Misty Kilgore
- nothing is what it seems
- learn to fool the experts
- if you can't keep it down, don't bring it up
- always keep at least one card up your sleeve
remember john
remember what
that I love you
Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.
Tant de gens à aider, à sauver d’eux-mêmes ou de leurs cauchemars. Penser à cette humanité tout entière, prise au piège du rituel de Wotan et désormais libérée, pour mieux faire face à des démons qui resteraient imprimés en eux pour toujours… Pas une seule personne sur cette planète n’allait pas devoir gérer les conséquences de ce paradoxe temporel, et cela lui donnait le vertige. Vertige de cette vie d’avant, qui n’avait pas disparu, qui n’était pas la sienne mais qu’elle portait désormais en elle en surimpression des choix qu’elle avait fait. Elle avait soutenu son père et elle l’avait renié. Elle abandonné Nick et elle l’avait suivi jusqu’à en perdre son âme. Elle avait aidé des gens et elle en avait tués. La seule chose désormais commune à ces deux existences était l’absence de John. Sa concentration flancha à cette pensée, qu’elle chassa dans un coin de sa tête. Plus tard. Pas maintenant, mais plus tard. Debout sur le toit d’un des buildings les plus hauts de Metropolis, elle inspira de nouveau à fond, se concentrant sur sa respiration. Tomber en transe n’avait jamais été si difficile, en ce moment. Mais il le fallait. Elle ne pouvait pas aider tout le monde, mais il y en avait quelques-uns qu’elle se devait d’essayer d’atteindre. Quand elle avait cessé de s’apitoyer sur son sort, quelques jours plus tôt, elle s’était enfin rappelé Karen. Et depuis, elle utilisait quelques heures de ses journées à tenter de la trouver – de l’appeler, en vérité. Elle ne savait pas si Karen était ici. Son cas était vraiment particulier, déjà quand elle l’avait rencontrée dans le paradoxe. Zatanna n’était même pas certaine que dans cette réalité, la jeune alien était présente. Mais si c’était le cas, elle devait vraiment être perdue. Car pour elle, le paradoxe avait été la réalité, en quelque sorte – la première qu’elle ait vécu dans ce monde.
De nouveau, elle inspira, souffla profondément, le bout des doigts de ses deux mains s’effleurant devant son visage. En transe, elle appelait télépathiquement. Elle, et elle-seule. Karen… Karen, si tu es là, écoute ma voix. Metropolis… Trouve-moi ! Peut-être que son appel résonnait dans le vide glacial de l’univers. Et il y avait un moment où elle serait bien forcée d’arrêter. Mais l’idée de la jeune femme perdue dans ce monde, seule, lui était trop insupportable. Et peut-être aussi, égoïstement, se disait-elle que pour Karen, au moins, elle pouvait faire quelque chose. Lui dire que le cauchemar qu’elle avait vécu dans ces tunnels n’était pas la réalité. Qu’elle n’avait pas quitté un monde en ruines pour en voir un autre être submergé par les océans, pour voir un autre peuple disparaître. Nous sommes là, Karen. Tout va bien. Trouve-moi ! Elle avait promis de l’aider, et ce n’était pas parce qu’ils avaient tous changé de réalité que cette promesse avait disparu.
Sortant de sa transe, Zee baissa les bras, le visage tourné vers le ciel. Ce monde était grand. Le ciel, immense. Mais elle savait aussi que Karen pouvait la retrouver, parmi les milliards de personnes qui grouillaient sur cette Terre. « Karen ! Karen, je suis là ! » Quiconque l’aurait vue s’époumoner ainsi vers le ciel, perchée sur son toit, l’aurait probablement prise pour une folle. Mais peu lui importait. Et il n’y avait personne.
La puissance s'accompagne d'un sentiment d'impuissance... - Kara
Par Rao... Avais-je une nouvelle fois travers un univers ? Étais-je revenue dans le mien ? Peu probable... Darkseid avait réussi à mettre en ruine une partie de Metropolis avant que Bruce, Diana et Clark réussissent à le repousser au prix de leur vie. Normalement, cette partie devrait être encore en phase de reconstruction, car même si le temps avait continué à passer sans se soucier de mes voyages extra-dimensionnels, les réparations de la ville n'auraient guère pu se finir en seulement quelques mois. Je fixais donc déroutée le paysage urbain quand la voix se fit entendre de nouveau. Bon dieu ? Elle semblait comme résonner à l'intérieur de ma tête, c'était une bien étrange sensation. Une sensation qui se mêlait à une impression familière. C'était comme si je venais de réaliser l'emplacement d'un objet que je venais de perdre sans savoir de quel objet il était question. C'était comme si cette voix m'indiquait sa position, je ne saurais dire comment, ni même pourquoi. Dans tous les cas, j'avais comme un besoin urgent de la rejoindre. Je m'étais alors propulsée de nouveau dans les airs et m'envolai en direction de l'endroit où mes sentiments semblaient vouloir me conduire. Comme un guide, je sentais mon cœur battre plus fort au fur et à mesure que je m'approchais des lieux. Et puis, depuis les cieux, j'entends cette voix semblant cette fois venir du lointain et non pas de ma tête. Toujours la même voix, dont la source n'échappait pas à mes sens qui m'indiquaient un point bien plus précis de l'endroit où la voix émanait. Quelques secondes me suffit à rejoindre le toit de cet immeuble où je la perçus enfin. Tout devint alors un peu plus clair... « Zatanna ? » La magicienne qui m'avait sauvé... Très vite, je me rendis compte qu'elle me connaissait ou bien plutôt, me reconnaissais. Ce qui vint me replonger de nouveau dans mes doutes. Comment c'était possible ? La Zatanna que j'avais rencontrée, c'était dans cette réalité finalement ravagée par les vagues.
Je me posais sur le toit pour arriver à son niveau. Cependant, je restais silencieuse, peut-être parce que j'étais plongée dans mes pensées les plus lointaines, encore troublée par ce que mon esprit cherchait à comprendre. « Comment tout ceci peut être réel ? » Les mots échappaient à ma pensée, tandis que je fixais celle que je ne pensais jamais revoir. Mais très vite mon regard s'en détournait pour contempler le paysage urbain, dubitative, le doute rongeant mes entrailles. Je rajoutais après un moment de silence : « J'ai vu ces ruines sombrer sous les eaux… Je… Je ne suis pas folle, je l'ai vu, j'ai senti le parfum des vagues. » Je tentais de m'en convaincre, mais dans le fond j'avais l'impression que mon esprit avait atteint les fonds ténébreux de mon coeur où y règne la folie. Comment savoir que ce que je sentais, voyais ou même ce que je goûterais était vrai ? Je pouvais sentir cette peur grandir progressivement en moi, c'est pourquoi je tentais de me convaincre que je n'étais pas folle. « Dis-moi que je ne suis pas folle… Que je n'ai pas imaginé ces horreurs. » Mon corps est invulnérable, mais pas mon esprit et je sentais que ce dernier était terriblement affecté. J'avais peur d'être piégée par mes propres angoisses dans une spirale d'effroi. Mon regard se reposa sur Zatanna et je lui demandai. « Ai-je aussi imaginé venir d'un autre univers ? Est-ce que tout ce que j'ai vécu n'est rien que le fruit de mon imagination ? »
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Zatanna Zatara
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Elle allait abandonner. Pour ce soir, du moins. Elle ne savait pas combien de temps elle devait continuer ainsi à espérer. Un mois ? Un an ? Aurait-elle seulement la force de faire cela pour Karen ? Eh bien, elle se poserait cette question dans un an, s’il le fallait. Zee n’avait qu’une peur, c’était que la jeune femme, par la magie tordue et complexe du temps et des réalités alternatives, n’ait simplement été effacée, de ce monde, du sien et de celui qu’ils venaient tous de quitter. Trois réalités, et aucune ne contenant la jeune alien, parce que cela arrivait, des fois, Zatanna était bien placée pour le savoir. Les bugs magiques, les hoquets du temps et l’histoire qui se prenait les pieds dans le tapis… Mais alors, elle vit un point se détacher dans le ciel et venir vers elle à toute vitesse. Elle en connaissait peu, des gens capable de faire ça, et elle doutait que Clark se pointe à un rendez-vous où il n’avait pas été convié… Zatanna poussa un soupir de soulagement en reconnaissant enfin Karen, agitant les bras comme une demeurée, comme si son amie ne l’avait pas déjà repérée depuis longtemps, ne l’avait pas entendue avant même de la voir, et ne l’avait pas vue avant même que Zee ne la distingue, elle, de ses faibles yeux d’humains. « Karen ! » s’exclama-t-elle alors que celle-ci se posait devant elle.
Comme prévu, elle semblait complètement perdue. Zee pouvait le comprendre, même elle, qui pourtant avait une seule vie et un seul monde, ici, avait eu du mal à comprendre ce qui lui arrivait quand elle avait soudain rouvert les yeux dans cette réalité retrouvée. Elle se porta au-devant de Karen et lui prit les mains, le pressant entre les siennes. « C’est réel, Karen. C’est la seule chose qui est réelle, fais-moi confiance. » Ils avaient tué Wotan. Enfin, John avait tué Wotan. Il avait réparé le temps et tout était rentré dans l’ordre. Zee avait eu l’occasion d’entendre la version de dizaines de personnes et avait appris avec horreur ce qu’il s’était passé ailleurs dans le monde pendant qu’ils étaient enfermés dans cette maudite caverne. « Tu viens d’un autre univers. Un univers brisé, dans lequel les gens que tu aimes ont perdu la vie. Aussi douloureux que ce soit, crois-moi, c’est réel. » Il fallait bien que Karen se raccroche à quelque chose. Et aussi terrible que soit son passé, il faisait partie d’elle, et il fallait bien qu’elle se le réapproprie. « Le rêve, ce sont ces derniers mois. Toi et moi nous nous sommes rencontrées dans un rêve, un rêve dont nous nous souviendrons toujours, un rêve dans lequel un tsunami a déferlé sur les terres, mais un rêve malgré tout. Et maintenant, tu es réveillée. » Et Metropolis était debout. Ni détruite par Darkseid, ni ravagée par un raz-de-marée. Une Metropolis que Karen n’avait encore jamais vue, du coup, mais la meilleure version qui soit. Et maintenant, il allait falloir tout recommencer à zéro, encore une fois. Mais elle ne serait pas seule, au moins. Et à présent, elle savait qu'elle existait, qu'elle n'était pas qu'une pensée ou une illusion n'appartenant à aucun monde, du moins Zee l'espérait.
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