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 Entretien avec une Banshee [Feat. Clark]

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Anonymous


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MessageSujet: Entretien avec une Banshee [Feat. Clark]   Entretien avec une Banshee [Feat. Clark] EmptyDim 6 Oct - 11:43



Entretien avec une Banshee
“Le journalisme. Il nous révèle les petitesses des grands hommes, la grandeur des petites gens. Un manuel pratique de l'espèce humaine.” Jean-Marie Poirier / Le prix du souvenir  

Assise sur l'une des rives du Glendalough Upper Lake, Siobhan inspirait profondément en admirant la beauté du paysage. C'était à couper le souffle, un tableau absolument somptueux dont elle ne se lasserait jamais. Il n'y avait pas à dire, l'Irlande offrait les plus beaux paysages de ce monde et de cela, Siobhan n'en doutait pas une seule seconde. Elle avait beaucoup voyagé depuis qu'elle avait obtenu son héritage, et jamais elle n'avait vu plus beaux décors que ceux de sa contrée natale. De nombreux mauvais souvenirs étaient pourtant rattachés à ce pays, mais cela n'avait aucun impact sur l'amour que la Banshee lui portait. L’Irlande coulait dans ses veines, dans son âme, dans son coeur. Elle en était fier et jamais elle ne renierait cette part d'elle même. Siobhan McDougal revendiquait chaque jour ses origines et ce n'était pas pour rien qu'elle avait tenu à y garder un pied à terre pour revenir s'y ressourcer dès qu'elle en ressentirait le besoin. Perdue aux fins fonds des montagnes de Wicklow, elle avait fait construire un manoir à son image, bien loin du château dans lequel elle avait grandi et subi les brimades et harcèlements de son père. Ce manoir était tout l'inverse de Castle Broen. Il était modeste, chaleureux et moderne. Siobhan s'y sentait bien, elle s'y sentait chez elle. Elle s'était occupée de tout, elle avait participé à l'élaboration des plans, à la pose des premières pierres, à la décoration intérieur et même à la création des jardins qui l'entouraient. Elle avait également absolument tenu à ce qu'il y est, en plus d'une piscine d'intérieur, d'un sauna et d'une roseraie, une écurie.

En effet, plus jeune, elle avait toujours rêvé posséder des chevaux... Mais son père, feu Garrett McDougal, lui avait toujours refusé ce bonheur. Il prenait un constant malin plaisir à frustrer et peiner sa propre fille, allant même jusqu'à offrir un box et un étalon à son fils, Beyvan, alors que ce dernier n'était même pas en âge de monter sur un cheval. Devenue adulte et milliardaire, Siobhan avait donc tout fait pour réaliser son rêve. Elle avait fait construire une magnifique écurie aux abords de son manoir, avait engagé le personnel nécessaire au bien être des animaux et avait acheté plusieurs chevaux. Parmi eux, un étalon et une jument s'étaient rapidement démarqués, de par leur beauté, leur puissance et leur aura mystique. Sans vraiment savoir expliquer pourquoi, elle les aimait plus que les autres. Elle les avait appelé Aphrodite et Arès, respectivement déesse de l’amour et de la beauté et dieu de la guerre. Ce jour là, comme bien souvent, elle avait choisi Aphrodite, indéniablement sa monture favorite, pour une échappée belle. De par son expérience et son passé très difficiles, Siobhan McDougal était une femme solitaire, chaleureuse en apparence, mais froide à l'intérieur. Les hommes l'avaient littéralement détruite, aussi bien physiquement que psychologiquement. Elle ne croyait plus en l'amour, en la confiance, en la complicité. Elle ne parvenait plus à s'attacher à qui que ce soit mise à part cette jument. Cet animal pourtant si peu expressif et reconnaissant. Mais malgré cela, un lien indéfectible s'était noué entre elles. Chaque fois qu'elle montait Aphrodite, la Banshee se sentait en osmose avec elle. Elle ressentait un amour inconditionnel de sa part et lui rendait au centuple. Cet animal était la seule créature sur Terre à recevoir l'amour, la tendresse et le respect sincères de Siobhan.

Ensemble, elles étaient parties se promener le long des montagnes, en tête à tête. Ce genre d'échappées sauvages permettaient à Siobhan de se requinquer, d'oublier tous ses problèmes, d'échapper aux pensées qui la tourmentaient. Elle adorait cela et pour rien au monde elle n'aurait accepté d'y renoncer. Malheureusement, les chevaux étaient interdits sur le site protégé du Glendalough Upper Lake. L'héritière avait donc dû abandonné sa jument dans l'une de leurs écuries afin de poursuivre sa retraite seule. Voilà comment elle s'était retrouvée assise, là, face à cette sublime étendue d'eau, le soleil encore visible à l'horizon. Ces moments de solitude sauvage face à la nature et rien d'autre étaient un véritable délice. Siobhan était tout simplement heureuse, apaisée et épanouie. Mais la hauteur du soleil lui indiquait que tout cela allait malheureusement devoir prendre fin. Un invité pas comme les autres devait être en chemin pour le manoir. Un invité qu'elle attendait avec grande impatience et qui valait bien, elle devait l'admettre, qu'elle abandonne ce magnifique paysage. Clark Kent était en effet un homme qui en valait la peine. Elle ne le mettait pas sur un piédestal, jamais, aucun homme ne méritait un tel honneur à ses yeux... mais elle le mettait tout de même en dehors du lot. Le journaliste avait en effet eu l'occasion, et ce à plusieurs reprises, de lui prouver qu'il n'était pas un homme comme les autres. Doux, sincère, profondément gentil et respectueux des femmes, Clark Kent avait su susciter l’intérêt de la Banshee. Disons, pour faire court, qu'elle n'avait pas envie de l'étriper et de le dominer comme les autres. Bien qu'elle ressentait tout de même le désir de le dominer mais sur un tout autre plan... Mais Clark n'était pas le genre d'hommes qu'elle avait envie de brusquer ou d'affrioler. Non... lui, elle avait envie de le séduire, de le charmer, de l'ensorceler.

C'était d'ailleurs pour cela que, depuis des années, elle ne le côtoyait qu'à l'occasion d'interviews ou de reportages divers. Elle ne provoquait jamais de rencontres avec lui en dehors du contexte professionnel. Elle aimait garder cette distance avec lui et provoquer une certaine tension à chacune de leur rencontre. C'était plus excitant et appétissant que d'aller droit au but comme avec les autres qui lui servaient simplement à assouvir ses besoins et ses désirs. Clark ne faisait pas parti de cette catégorie là, fait assez rare pour être souligné. Bref... Siobhan allait être en retard si elle restait là plus longtemps. Elle s'était donc rendue à l'écurie du parc protégé pour récupérer sa jument et retourner au manoir. A son arrivée, le journaliste était déjà là, dans la grande cour, il discutait avec Jill, l'assistante personnelle de l'héritière. Mais pourquoi Clark Kent était venu se perdre dans les montagnes de Wicklow, aux abords de Dublin? Et bien tout simplement parce que Siobhan, en personne, avait accepté, et ce pour la première fois, qu'un journaliste vienne chez elle, dans son manoir, pour un reportage exclusif. Cela faisait des années que plusieurs journaux et magasines télé lui demandaient cela mais l'héritière avait toujours refusé. Jusqu'à aujourd'hui. Après une énième demande de la part de Perry White, Siobhan avait finalement accepté mais à une seule condition, elle voulait Clark Kent et personne d'autre. Il devait être seul, sans acolyte ni photographe. Perry avait accepté et Clark avait été envoyé en Irlande. Siobhan espérait bien que cela n'avait pas été à contre cœur et que lui aussi était ravi de la revoir. Pas qu'elle ait de véritable considération pour lui mais il était toujours plus agréable de se sentir appréciée et désirée que l'inverse.

Arrivant au trot des landes, Siobhan avait ralenti sa course en s'approchant du journaliste. Il était encore plus charmant que dans ses souvenirs, un vrai petit bonbon qu'elle avait envie de croquer, une délicieuse et affriolante friandise.

« Monsieur Kent, quel plaisir de vous revoir. J'espère que vous avez fait bon voyage. »

Siobhan lançait alors un regard complice à son assistante Jill qui connaissait tout des projets et des intentions de Siobhan envers le journaliste. Mais très vite, la Banshee reportait son attention sur Clark.

« Si vous le permettez, j'aimerais me rafraichir avant de me consacrer à vous. Jill va vous conduire au manoir, faites comme chez vous, je vous rejoins au plus vite. »

Sur ces derniers mots, Siobhan lançait un sourire espiègle au journaliste et repartait au trot vers l'écurie.

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