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 New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]

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Aspen Carlyle


Aspen Carlyle

independent soul

Messages : 362
Date d'inscription : 31/01/2020
Face Identity : David Mazouz
Crédits : Gotham
I saw the light... Freedom.
Age du personnage : 23 ans
Ville : Gotham City
Compétences/Capacités : Forces :

-désensibilisé aux températures extrêmes et à la douleur physique ;
-devenu un très bon espion, fait preuve d'une grande discrétion ;
-capacités physiques humaines légèrement élevées ;
-très bon tacticien et stratège ;
-bon potentiel concernant l'analyse psychique ;
-sait faire preuve d'observation et de logique.

Faiblesses :

-capacités sociales presque nulles ;
-doté d'une grande maladresse physique ;
-fragilisé psychologiquement ;
-incapable de sentir la douleur, dangereux si blessé.
Situation Maritale : Célibataire









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MessageSujet: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyLun 10 Fév - 21:05

New city, new faces... Metropolis : la ville du futur. Une véritable fourmilière bourdonnant de vie et de lumière qui contrastait très ostensiblement avec Gotham City, ville baignée dans les ténèbres, la peur et le crime. Bien sûr, Aspen se doutait que cet endroit abritait des vices, des tares et de crapuleux criminels mais Metropolis regorgeait de sérénité, de calme et de soleil. Un point pour le territoire de Superman. Mais comment le jeune homme avait-il pu se retrouver en plein centre d’une ville qu’il ne connaissait pas, me demandez-vous ? Et c’est une excellente question ! La réponse est très simple et toute bête.
Cassandra Cain avait expliqué à son petit frère qu’elle devait se rendre à Metropolis pour une affaire très importante, confiée par cet homme… Aspen avait du mal à se rappeler le nom de ce dernier, ne l’ayant vu qu’une ou deux fois depuis qu’il avait quitté sa guilde. Mais qu’importe ! Ils allaient donc se rendre là-bas, « pour voir du pays » que disait sa grande sœur de cœur. Un bon argument quand on a vécu presque toute sa vie enfermé entre quatre murs. Le garçon à la tignasse bouclée et rebelle ne pouvait que le concéder et acceptait donc sagement son sort, curieux de découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles têtes.
Ils s’étaient séparés, chacun partant de son côté, preuve qu’on lui faisait confiance ; chose qu’il appréciait avec beaucoup d’optimisme ! C’est ainsi qu’Aspen entreprit de visiter la grande ville du futur, enthousiaste et curieux. Il était véritablement curieux : il se demandait s’il allait voir Superman, en vrai et pas à la télé (cette grosse boite avec des images qui bougent à l’intérieur et qui pique les yeux lorsque l’on fixe un peu trop longtemps l’écran), s’il allait rencontrer des gens extraordinaires ou simplement découvrir une autre facette de la vie en ville.
Il était à présent arrivé à Centennial Park : la meilleure partie de Metropolis aux yeux de l’ex-assassin qui admirait ce vert éclatant, ces arbres ébouriffés avec tendresse par le vent et ce calme qui mêlait la vie humaine et celle, animale, qui semblaient toutes les deux coexister dans une parfaite harmonie. Le chant des oiseaux était une mélodie agréable à entendre et la présence de l’Homme, avec un grand H, n’était pas trop envahissante et donc dérangeante pour le jeune homme.
Se baladant dans l’immense parc au vert éclatant et resplendissant de vie et de douceur, Aspen profitait de ce moment de quiétude qu’offrait celui-ci. Voulant sentir l’herbe fraîche sous ses pieds, il retira ses chaussures et commença à piétiner le tapis de Dame Nature. C’était assez dur de ressentir le toucher, mais lorsqu’il y mettait du sien en insistant avec ferveur, il pouvait percevoir le toucher avec intensité. Et cette sensation était comme une délivrance ; pouvoir sentir l’herbe légèrement humide et d’une douceur infinie était un véritable cadeau… une récompense pour ses efforts. Mais une voix, grave, criarde et sévère brisa avec une brutalité sans pareille cet instant tant attendu par le jeune homme.

« On ne marche pas pieds nus sur la pelouse ! »

Aspen dévisagea un très long moment l’homme qui venait de l’arracher à ses petits nuages, le regard assassin et le corps prêt à s’en prendre à cet idiot qui avait osé le- Calme-toi, Aspen. Les poings se décrispèrent, la colère s’extirpa à chaque respirations et les chaussures retournèrent vêtir les pieds du jeune homme qui s’éloigna bien rapidement. La frustration s’effaçait lentement, à son rythme et le calme du parc contribua à l’apaisement. Le garçon s’installa par terre, observa les nuages et ferma les yeux quelques minutes… lorsqu’il les rouvrit, il eu la surprise de croiser une chevelure rousse et de grands yeux en face de lui. Il plissa rapidement les yeux, le regard surpris et la bouche en forme de O. Qui était-ce ? Que lui voulait-elle ?
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyMar 11 Fév - 9:20







New city, new faces

Je posai toutes mes affaires dans ma chambre avant d’attraper mon portable et mon casque audio avec mes faux papiers. J’avais prévu une petite balade en solitaire cet après-midi. Un peu trop de pression… Et je n’avais aucun entraînement prévu. Et N°1 était en mission, N°2 je crois qu’il était en train de faire de la moto, j’allais pas le déranger pour qu’il vienne avec moi. Je n’avais pas besoin d’escorte de toute manière. J’eus un sourire presque triste avant de passer une main dans ma tignasse et de finir de boire une longue gorgée de ce que j’aurais aimé ce que ce soit de l’eau. Mais non, là aussi c’était une boisson emplis de protéines et nutriments. Et franchement… Non rien qu’est-ce que je pouvais dire ou faire ? Au moins je n’aurais pas faim du tout… Je finis par me diriger vers la sortie du laboratoire, laissant la fouille habituelle avoir lieu, avant de sortir. J’envoyai un message à N°2 rapidement avant de prendre le bus.

J’observai le monde avec attention autour de moi. N°1 disait qu’il était pourri… Qu’on devait montrer l’exemple… Mais dans ce bus, OK nous étions au milieu d’après-midi, je ne voyais rien. J’observai la ville par la vitre en cherchant à comprendre… Peut-être avait-il raison ? En écoutant en cours, que ce soit celui du lycée ou non, il faudrait que je demande à arrêter d’y aller… Je n’y faisais rien de productif et je mourrais d’ennui. En plus d’être vaguement mise de côté parce que : pas à la mode, discrète et j’en passe. J’étais sûre également que cela ferait plaisir à N°1… Je pourrais au moins… Je ne sais pas… M’entraîner plus ? J’eus un petit sourire en bougeant la tête au rythme de la musique de Powerwolf. Au moins personne ne m’avait jamais reproché mes goûts musicaux. Manquerait plus que ça.

Je descendis du bus devant Centennial park et regardai autour de moi. Je n’avais pas faim du tout, mais je me rappelais des sacro-saint commandements de N°2. Non pas pour draguer, N°1 m’avait clairement fait comprendre que c’était mort de ce côté-là… Puis soyons sérieux : personne ne voudrait jamais de moi. Il y avait un vendeur de churros… Je n’avais pas faim, mais ordre de prendre du poids, si bien que je m’approchai timidement avant d’en commander un gros paquet. J’allais en croquer un, quand un monsieur me demanda si j’avais pas un peu d’argent. Je n’hésitais pas, de toute manière je n’avais pas faim, et lui donnai mon paquet de churros sans même en garder un pour moi. Je repris mes déambulations, mon casque sur mes oreilles. Je finis par déambuler sur la pelouse avant de voir un jeune homme par terre. Je sortis une bouteille d’eau, il était tout pâle. Je sursautai quand il ouvrit les yeux. Je finis par lui tendre la bouteille en bafouillant.

« … je… Je… Vous allez bien ? Vous… je… vous êtes pâle… »

Je rougis jusqu’à la pointe des oreilles. Pâle… Pâle… J’étais rousse… Je finis par reculer en bredouillant sans savoir si c’était bien ce que j’avais fait… ou non.
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Aspen Carlyle


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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyMar 11 Fév - 18:17

New city, new faces... Le jeune homme se redressa doucement, prenant bien soin de ne pas déranger ou bousculer cette inconnue à la crinière flamboyante qui ondulait telles les vagues de l’océan s’échouant sur le sable clair et blanc d’une plage solitaire et muette de monde. Il refusa poliment la bouteille d’un geste de la main, sans aucun son, sans aucun bruit. Il n’aimait pas parler et pensait que ce n’était pas impoli de repousser gentiment le récipient au liquide vitale à la vie et à la survie, dans le pire des cas. Il s’engagea à offrir un sourire, timide et maladroit, à la rouquine et lui répondit en langue des signes… Et si elle ne parlait pas ou ne savait pas parler avec les mains ? Elle ne le comprendrait pas si tel était le cas ! Il devait parler, dans ce cas. Il le devait. Ce serait impoli de la laisser dans son embarras et son inquiétude.

« Vais… bien… Mer- Merci… Vous- êtes… pâle, vous- aussi... » fit-il remarquer d’une petite voix marmottante et hésitante.

Aspen tendit malhabilement sa main vers le front de l’adolescente, pour vérifier sa température : oubliant que de un, il était plutôt du type hyposensible en ce qui concernait le chaud et le froid et que de deux, il y avait une certaine distance à respecter entre deux individus qui ne se connaissaient, dans cette situation, pas le moins du monde. Lorsqu’il s’en rendit compte, il retira rapidement sa main et détourna le regard, l’air embarrassé et honteux. Ses lèvres tremblaient légèrement, ses paupières plissaient nerveusement et sa voix, plus fragile et timide que jamais s’éleva du mieux qu’elle le puisse pour prononcer ces quelques mots :

« Je… Mon- nom… Aspen. Et… toi ? C’est- quoi… ? »

Le garçon s’essaya à un petit sourire qui fut, avouons-le, plutôt raté pour un sourire : il n’était pas doué pour rassurer les gens ou forcer un sourire rassurant… en règle générale, sa bouille n’inspirait pas vraiment confiance lorsqu’il se risquait à redresser les commissures de ses lèvres et que le geste n’était pas spécialement instinctif ou spontané. Un acte réfléchi était un acte raté. Et Aspen était le roi dans cette catégorie, le champion en titre. Il sentait que son sourire, censé être réconfortant, était raté et ne l’était pas du tout, de réconfortant.
Un petit soupir défait, une mine déconfite et un regard de chien battu ; voilà à quoi ressemblait à présent le visage du jeune homme qui savait pertinemment qu’il n’avait pas le don d’être sociable et  avenant aux yeux des autres.
Le parc était vraiment calme, c’était une bonne chose. Le soleil était bercé par les nuages qui le couvraient de ce doux semblant de coton qui était en vérité l’habit de la brume que l’on pouvait fréquemment côtoyé à Gotham City… mais à Metropolis, la robe céleste de cette condensation de vapeur d’eau était d’une beauté immortelle. Elle était bienvenue ici, un peu moins au sein de la ville du crime et de la nuit.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyMar 11 Fév - 20:26







New city, new faces

J’observai le jeune homme et ses mains. Je mis quelques longues secondes pour décoder le langage des signes. J’avais appris, merci ma formation plus que précise pour que je sois opérationnel pour tout et n’importe quoi. Je m’apprêtai à répondre, visiblement il n’avait pas besoin, mais il se mit à parler, normalement. Il avait l’air timide. Je souris doucement à sa remarque que j’étais pâle. Avant que je ne puisse lui expliquer que c’était normal, il vient poser sa main sur mon front. Je rougis, mais ne bougeai pas. Aspen. J’enregistrai machinalement le nom avant de sourire. Après une hésitation, je me mis à coder en même temps que je parlai. S’il était sourd… Je n’allais l’obliger à parler ou lire sur mes lèvres. Même si je ne voyais ni ne sentais pas, un implant. Un truc expérimental ?

« Je m’appelle Analia. C’est normal que je suis pâle : je suis rousse, c’est ma teinte naturelle. Tu es sourd ? Tu préfères que j’utilise mes mains pour parler ? »

Il me fit également un drôle de sourire. Je lui rendis son sourire maladroit avant de passer une main dans mes cheveux sans savoir quoi faire ou quoi dire d’autres. Mmh… première fois que j’étais dans cette situation. Surtout ne pas trahir les miens, ARGUS ou compagnie. Ne rien dire dessus. Ça c’était facile. Analia Jones, lycéenne de dix-sept ans… Rien de grave. C’était très bien comme scénario. J’observais avec attention le jeune homme avant de rester debout sans savoir quoi faire ou quoi dire de plus. Je repris la discussion avec mes mains et ma voix.

« Tu viens souvent ici ? »

Pas que je connaissais chaque personne de cette ville, c’était impossible… Mais il fallait bien que j’essaie de le rassurer d’une manière ou d’une autre. Il faisait frais… C’était agréable comme temps. Je souris doucement au jeune homme. C’était comme un animal sauvage, il fallait le rassurer. Pour une fois que quelqu’un était plus timide que moi… C’était donc à moi maintenant de le rassurer et de lui montrer que je n’allais pas mordre. Je m’assis à même l’herbe à quelques distances de lui pour ne pas rentrer dans sa sphère privée avant de lever les yeux vers le ciel en repliant d’un geste machinal mon casque avant de renvoyer un message à N°2 qui me confirmait qu’on ferait une sortie shopping ensemble un jour… Entre deux missions…

Je reportai mon attention sur le brun. Il semblait être très mince avec une tignasse bouclée quel âge pouvait-il avoir ? Seize ? Dix-sept ans ? Pas beaucoup plus. Je cherchai machinalement à voir ses poignets. Est-ce qu’il était un adolescent qui n’allait pas bien ? Était-il harcelé ? Quelque chose comme ça ? Ou je me plantai d’une manière ou d’une autre ? Possible aussi. J’étendis les jambes avec soin dans l’herbe en regardant à nouveau le ciel sans savoir quoi dire d’autre avant d’à nouveau porter mon regard sur le petit brun. Aspen. Pas le petit brun. Aspen. C’était un joli nom.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyMer 12 Fév - 14:53

New city, new faces... Le jeune homme afficha un sourire sincère et lumineux en voyant son interlocutrice lui répondre en langue des signes : elle connaissait cette façon de converser et elle avait l’air de plutôt bien se débrouiller, ce qui l’engagea à se sentir bien plus à l’aise en sa présence. Elle n’avait pas l’air de vouloir lui tenir rancune par rapport à son intrusion maladroite dans son espace privé. Ce qui était une très bonne nouvelle, pensa-t-il en levant les yeux en direction des fonds célestes inondés d’azur et maculés de petites tâches de peinture blanche. Le ciel à Metropolis était vraiment joli ; peut-être l’était-il parce qu’il n’y avait pas de tares, d’encre noire souillant ce beau tableau à l’intérieur duquel Aspen était plongé. Il sursauta en entendant la voix de la petite rouquine aux grands yeux et baissa très rapidement son regard vers son visage. Il était vraiment rassuré à l’idée que cette jeune femme était capable de parler avec ses mains : tout le monde ne savait pas parler le langage des signes… ce qui était bien dommage.

« Non… Pas- sourd… Mais… Oui- oui, préfère que… tu parles… avec les… mains. »

Analia Jones ? C’était un joli nom. Oui. Un bien joli nom. L’esprit de Aspen divagua, pour chercher des personnalités ayant des points communs… Roux. Elle était rousse, comme cet ami qu’il s’était fait à Gotham, Joshua. De grands yeux, pleins d’une curiosité naturelle et- d’inquiétude ? La jeune femme cachait probablement quelque chose : avait-elle des problèmes ? Il avait appris, grâce à la télévision, que les lycéens ne vivaient pas toujours une très belle vie et elle était lycéenne. Quel secret pouvait ainsi assombrir un si potentiellement lumineux regard ? Impossible de le savoir sans le demander et Aspen se doutait bien qu’elle ne répondrait pas à ses questions. Ils ne se connaissaient pas, après tout. Il fronça légèrement les sourcils et répondit à la question de Analia avec ses deux mains.

« Non. C’est la première fois que je viens ici. C’est très joli. Tu vis ici ? » demanda-t-il poliment en signant tranquillement.

Il scrutait attentivement la personne en face de lui, son regard était prêt à photographier chaque indice et sa mémoire, prête à assembler les différentes pièces du puzzle. Il ne pouvait pas demander à une inconnue ce qui n’allait pas… mais il pouvait toujours le deviner sans mot dire à la principale concernée. Ses yeux devaient probablement le trahir, car il pouvait sentir un léger malaise qui émanait de la rouquine. Elle était jolie, comme son nom… mais triste. Perdue ? Il n’en était pas sûr, mais il avait le sentiment qu’ils partageaient quelque chose, une sorte de similitude ? Un vécu similaire ou plus ou moins semblable au niveau de la base : vivait-elle enfermée quelque part ? Était-elle libre désormais ? Ou toujours prisonnière ? Et si elle était toujours prisonnière, pourquoi ne s’enfuyait-elle pas ? Craignait-elle ses geôliers ? Et s’il se trompait sur toute la ligne ? Peut-être n’était-elle qu’une adolescente ordinaire avec des problèmes… ordinaires ? Comme ceux qu’il voyait à la télévision.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyMer 12 Fév - 16:39







New city, new faces

Est-ce qu’il était bègue ? C’était étrange de ne vouloir parler qu’avec ses mains quand on n’en avait pas l’obligation. Mais soit, je n’allais pas juger… S’il préférait utiliser la langue des signes, je n’allais pas le forcer, j’allai suivre le mouvement. Enfin mouvement. Manière de dire. Au moins je profitai du soleil et du beau temps avant de rentrer au laboratoire. C’était normal que je sois blanche… je passais mon temps enfermé…Je passai une main dans ma tignasse avec un soupir détendu en continuant d’examiner le ciel… J’aimais bien le bleu… C’était apaisant comme couleur, la seule robe, portable et encore, que j’avais, avait cette teinte. Je repris mon observation d’Aspen sans rien dire de plus. Je lus ses mains avec intérêt avant de sourire et de répondre également en langage des signes :

« Oui, je viens parfois au parc, c’est un endroit agréable, même quand il pleut. »

J’avais appris à aimer la pluie, petite je la regardai derrière les carreaux du laboratoire… Je laissais Aspen me dévisager sans ciller. J’avais tellement l’habitude qu’on me regarde à la loupe que… Un peu plus un peu moins. Je finis par m’allonger dans l’herbe pour contempler le ciel. C’était toujours relaxant, c’était sans doute pour ça que les scientifiques utilisaient des projections de lumières bleus… Peut-être qu’un jour on pourrait faire un pique-nique ici tous les quatre ? Ouais non… Ça servirait à rien… On aurait quand même nos pâtés chimiques. Autant rester au laboratoire… Quoi… j’étais sûre que N°3 trouverait ça chiant, N°1 inutile et dangereux de s’exposer ainsi en public… et N°2 serait gêné parce que le regard des autres. Je fronçai légèrement les sourcils sans savoir quoi faire. C’était pas aujourd’hui qu’on irait faire un parc d’attraction tous ensemble. Je tournai à nouveau la tête vers Aspen avant de coder.

« Tu viens d’où du coup ? Tu es lycéen ? »

Pour venir ici en semaine… Soit il était plus âgé, soit il séchait les cours ou alors il était en vacance. Ou alors j’en savais rien et je ferais mieux de me concentrer sur autre chose qu’essayer de deviner sa vie… Parfois juste profiter du soleil c’était bien, vu la température sinon… Je plissais les yeux en regardant les nuages, petites boules de coton dans le ciel. Je repris la « parole »

« C’est apaisant de regarder les nuages… pas vrai ? »

Je tournai le regard pour voir ce qu’il disait. C’était ça le seul défaut de ce langage, c’était qu’on devait être concentré sur cela, c’était bien loin des langages militaires que je pouvais aussi utiliser, enfin des signes plus que du langage. Il y en avait aussi toute une batterie, à ne pas douter il fallait faire particulièrement attention… surtout qu’on avait dû en rajouter entre nous au vu de l’utilisation des pouvoirs. Enfin à nouveau, je ne devais pas penser à ça… Je devais aussi me concentrer pour mobiliser mes sens pour contrôler le moindre de mes gestes. Dehors je n’avais pas le droit à l’erreur. Même si je n’aimais pas être enfermé… au moins au laboratoire je n’avais pas toujours l’obligation d’être sur le qui-vive.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyMer 12 Fév - 17:37

New city, new faces... Elle venait parfois au parc, nota-t-il avec une certaine curiosité grandissante au fur et à mesure qu’il l’observait. Aspen remarqua que la jeune femme à la chevelure de flamme montrait un grand intérêt pour l’infinité azur qui surplombait le parc où ils se trouvaient et qui étreignait d’ailleurs le monde entier avec la même affection… d’une manière ou d’une autre. Peu importe ! Revenons à notre ex-assassin : il scrutait scrupuleusement les affaires de Analia… Toutes ses affaires étaient bleues. Elle devait aimer le bleu. Peut-être (cela semblait même certain) était-ce sa couleur préférée ?
Il lut avec aisance les mains de la lycéenne, souriant en hochant la tête. La pluie était agréable, douce et si mélodieuse ; quelque chose qui partageait un point commun avec ce qu’était le monde extérieur. Certains trouveront la pluie enquiquinante et laide quand d’autres la trouveront bienvenue et belle.
La vie à l’extérieur était bien plus appréciable que celle qu’il avait vécu à l’intérieur : c’était pour cette unique raison qu’il avait émis l’hypothèse que cette charmante connaissance avait pu ou vivait toujours une situation plus ou moins similaire… Prisonnière, elle ne pouvait que remarquer la beauté qui se trouvait dehors. Lorsque vous vivez enfermé, tout semble extraordinaire une fois que vous êtes loin de votre prison dorée ou rouillée. Plutôt une prison très rouillée. Loin d’être dorée.
Il sentit du mouvement au niveau des mains de Analia et se concentra sur ce qu’elle lui dit. Il sourit tristement et détourna le regard avant de lever les yeux en direction du ciel. Si seulement il avait pu être un simple lycéen ou une personne normalement éduquée… Un petit soupir, Aspen secoua la tête et expliqua en signant qu’il venait de Gotham et qu’il n’a jamais été scolarisé de sa vie : il n’allait pas mentir alors qu’il n’avait que de très vagues idées de ce qu’est censé être un lycée. Une vie lycéenne. Une vie ordinaire sans armes ou menaces de morts. Une vie où les choses de l’extérieur n’étaient pas un véritable mystère alors qu’il avait 22 ans.

« Oui… C’est apaisant. » répondit-il sans ouvrir la bouche une seule fois.

Il ressentit à nouveau la tension et le malaise de l’adolescente à côté de lui et se tourna vers elle, alors que ses yeux étaient en train de se perdre dans le décor du parc où jouaient des enfants, se câlinaient de petits couples et où les animaux s’amusaient à narguer les petits impudents qui pensaient pouvoir les attraper, les martyriser ou les ramener avec eux. Il fixa un long moment Analia sans rien dire, puis d’une voix fébrile, il ouvrit la bouche pour poser cette question qui le taraudait depuis quelques minutes déjà.

« Tu… as- vécu… pris- prisonnière… toi- toi… aussi… ? » demanda-t-il, visiblement hésitant et peu sûr de lui ; il craignait qu’elle ne prenne la poudre d’escampette.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyMer 12 Fév - 18:45

[quote="Analia Jones"]






New city, new faces

Il venait de Gotham ? D’accord… Pas lycéen… Donc il venait de Gotham et il n’avait jamais été à l’école… C’était peut-être pour le mieux que j’y sois allée un peu… Mais il fallait que je dise à N°1 que je ne voulais plus y aller. C’était trop de moment où je m’ennuyais pour rien y faire… Juste voir d’autres gens que je ne voyais pas plus de quelques heures par semaines. Mais à nouveau est-ce que cela ne serait pas abandonné ? Je ne savais pas… il fallait que j’en parle à N°1 quand il serait rentré de sa mission. Après l’avoir serré dans mes bras en m’assurant qu’il allait bien… Oui… regarder le ciel et la vie c’était apaisant.

Un monde pourri dehors… qu’il disait N°1. Je regardais autour de moi avec attention. Là je ne voyais rien… Je voyais juste des enfants entrain de jouer, leurs parents, des couples d’amoureux. Quoi que… cela ne devait être qu’une façade ? Qu’il fallait creuser pour voir les problèmes ? Je fronçais les sourcils en regardant à nouveau autour de moi. Je remontai un genou contre moi pour y poser mon menton. Qu’est-ce que c’était que ce monde… Est-ce qu’il tournait vraiment rond ? Je me fis une note d’en parler à mon frère. N°1 serait le plus à même de me répondre. C’était le seul de qui je pourrais avoir des réponses sur le monde de dehors… C’était le seul qui y disparaissait des jours… Il devait bien se douter de choses… C’était sans doute pour cela qu’il était aussi hostile, il devait tout en savoir… Je remuai le nez, pensive, avant de sursauter en entendant la voix d’Aspen. Je me retournai surprise, par sa question.

« Prisonnière ? Comment ça prisonnière ? Non ! Pas du tout ! Je ne suis pas prisonnière ! Pourquoi… toi oui ? »

Je venais de tomber sur quoi là ? Je sentis mon regard s’aiguiser pour le détailler de la tête aux pieds. Il était très maigre… De quoi venait-il de s’échapper ? Je fronçais les sourcils en me mordant les joues. Je ne pouvais pas… intervenir moi-même… Donc il fallait, s’il avait été prisonnier il fallait qu’il en parle à la police… Pas à moi. Je fronçai très légèrement les sourcils.

« Tu veux qu’on aille en parler à la police ? Moi je peux rien faire, mais je peux t’accompagner au poste si tu veux… »

Bon, normalement on faisait ça avec un membre de sa famille. Ou une personne en qui on avait confiance… pas la première venue… Mais soit, ce n’était pas bien important. Si quelqu’un lui avait fait du mal… il lui fallait de l’aide. Moi je ne pouvais pas vraiment, je n’avais pas l’opportunité de l’aider directement… ARGUS ne me le permettrait pas… N°1 ne serait pas content si je rentrais tard… Même si bon… il n’était pas là. Enfin, du coup là ça serait N°2… Et je n’aimais pas inquiéter N°2… ou même aucun de mes frères… Mais là ce n’était pas moi dont il était question, mais bien un jeune homme qui semblait avoir besoin d’aide.
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-devenu un très bon espion, fait preuve d'une grande discrétion ;
-capacités physiques humaines légèrement élevées ;
-très bon tacticien et stratège ;
-bon potentiel concernant l'analyse psychique ;
-sait faire preuve d'observation et de logique.

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-capacités sociales presque nulles ;
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-fragilisé psychologiquement ;
-incapable de sentir la douleur, dangereux si blessé.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyMer 12 Fév - 19:43

New city, new faces... Aspen ne dit rien, continuant d’observer les réactions de la jeune femme à ses côtés : il sentait que lui aussi était scruté, analysé et que sa jeune interlocutrice en tirait elle aussi des conclusions. Elle avait un regard vif et semblait loin d’être sotte… très loin même. Il haussa tout de même les sourcils en entendant la voix de la lycéenne, plissa rapidement les yeux et se mordit nerveusement les lèvres en détournant le regard. Il ne répondit pas tout de suite : sa réaction, à Analia, était celle de quelqu’un qui était pris au dépourvu. Mais était-ce celle de quelqu’un de prisonnier ? Le jeune homme ne le savait guère et secoua la tête vigoureusement pour se reconcentrer sur la petite rouquine. Il lui adressa un maladroit sourire et répondit non sans gêne et douleur :

« Je… l’étais. Avant… C’est- c’est encore… récent... »

Sur ces mots, il se redressa malhabilement et s’éloigna quelques minutes pour s’intéresser à un petit écureuil qui passait par là. Il était blessé… La voix qui resterait probablement à jamais gravée dans son esprit lui sommait d’achever le petit rongeur amateur de glands, de châtaignes et de noisettes et de bien d’autres choses encore : même libéré de son emprise, il restait prisonnier des souvenirs qui étaient liés à cet homme. Cassandra n’approuverait pas s’il venait à tuer un être vivant, qu’il soit humain ou animal. Un nouveau soupir et il revint vers Analia en lui montrant le petit animal, une mine dépitée et la moue bien affichée. Il hésitait encore à sauver l’animal en le soignant ou à lui épargner une lente agonie en mettant fin à son existence ; il n’avait aucune idée de quel choix était le bon. Les deux l’étaient, puisqu’il sauvait le petit écureuil d’une manière ou d’une autre. Il leva les yeux, de nouveau, vers Analia et contempla longuement son visage en serrant le fébrile rongeur blessé dans ses bras. Il se réinstalla à côté d’elle et caressa l’animal en réfléchissant… Il pourrait improviser de quoi apaiser sa douleur ? Il se tourna vers la jeune femme et d’un air interrogateur et confus, il demanda :

« Que- faire… ? »

Il s’en retourna à cette petite connaissance poilue et scruta pensivement l’animal avant de s’improviser vétérinaire : concentré sur sa mission, il récolta ce qui était nécessaire pour soigner la bestiole qui se laissait faire, docile. Il était probable que l’écureuil ait compris que les intentions du garçon n’étaient pas… mauvaises ? À son encontre, en tout cas. Une fois l’opération finie, l’animal n’était pas guéri, mais semblait se porter un peu mieux qu’à sa rencontre avec cet étrange humain. Une petite noisette lui était tendue et le rongeur accepta le cadeau avec joie et gourmandise, s’éloignant rapidement pour aller s’abriter et se reposer.

« La- police… ne pourrait- pourrait… rien… faire... »

C’était la vérité. Que pourrait bien faire la police face à toute une organisation éco-terroriste, remplie d’assassins tous aussi dangereux les uns les autres et menée par un homme qui a réussi à étendre son influence à travers le globe ? Rien. Ils ne pourraient rien faire et ce n’était pas l’ancien partisan des idées de Ra’s Al Ghul qui parlait. C’était tout simplement un fait : la police ne pouvait rien face à la Ligue des Assassins.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyMer 12 Fév - 20:49







New city, new faces

Je restai silencieuse en l’écoutant et en le détaillant… Qu’est-ce qu’il avait vécu ? Je ne savais pas… Qu’est-ce que je devais faire… Le convaincre d’en parler bien sûr… Mais à qui… À ARGUS ? Je remuais le nez sans savoir quoi faire. Je l’observai avec attention le moindre de ses gestes. Que faire… que lui dire… Je ne savais pas… J’aurais aimé que N°1 soit là… lui au moins il pouvait me guider… Ou N°2 aurait sut quoi faire… Moi… moi je savais pas… Qu’une gamine de dix-sept piges… Qui était plus ou moins… Je savais même pas comment me décrire. Juste une gamine complètement paumée dans sa vie à qui on indiquait une direction. Je le suivis du regard jusqu’à un arbre. Je plissai des yeux en regardant un écureuil dans ses mains.

Je détournai les yeux en haussant les épaules. Je ne pouvais pas dire, je ne savais pas soigner les animaux. Je haussai les épaules, que faire… l’aider ? Je ne savais pas. Vraiment pas. Je remontai mes genoux contre ma poitrine en posant mon menton sur le dessus, les yeux dans le vague. J’enroulai mes bras autour de moi comme pour me protéger de… de je le savais pas quoi. Peur ? Vraiment ? Non, je ne savais pas. Je crois que je n’avais pas peur, je n’étais juste plus à l’aise. L’ambiance… L’ambiance avait changé… Je n’aimais pas ça. Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? Je l’observai avec attention soigner la bête. Je ne dis rien pendant un moment avant de hausser les épaules.

« Essaye… ça ne coûte pas grand-chose de parler… Au pire dis-moi ce qu’il t’est arrivé… »

Peut-être que je pourrais en parler à N°1 ou aux autres ? Qu’est-ce que je pouvais dire d’autres ? Il ne voulait pas parler à la police… très bien. J’étais la police. J’allais bien réussir à faire remonter tout cela aux scientifiques ? Peut-être même à N°1… Non, mieux N°2. N°2 m’écouterait avec plus de facilité… Fallait dire qu’il était là. Mais je restais calme près du jeune homme en l’observant toujours avec attention. S’il fallait qu’il me fasse confiance pour parler, j’allais me montrer douce et gentille. Je souris en regardant l’écureuil.

« Tu es doué avec les animaux. »

Je devais tenter de lui arracher des brides de paroles… Je trouverais bine un moyen de le faire parler pour avoir des informations… Il fallait qu’il parle… S’il était prisonnier il fallait que je l’aide d’une manière ou d’une autre. Alors puisqu’il fallait le faire parler, j’allais le faire tranquillement, il fallait juste le mettre en confiance. J’aimerais que Conner soit là… il aurait été plus doué que moi pour ce genre de chose. Mais soit, cela serait moi qui m’occuperais de ça pour une fois… Je lui souris gentiment en le regardant toujours dans les yeux pour l’inviter à se confier. IL fallait juste qu’il accepte de parler.

« Je t’écoute si tu as envie de parler. »

Allez… confis toi ! Parle moi, explique moi ce qu’il s’était passé.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyJeu 13 Fév - 16:12

New city, new faces... Le jeune homme était resté de marbre, concentré sur le soin du petit animal et n’avait donc, en conséquence, pas entendu ce que lui avait dit sa connaissance à la chevelure rousse, chevelure qui rayonnait en réponse au soleil qui éclairait ce ciel bleu et pur de toute menace. Lorsque le petit rongeur s’était enfui avec sa récompense (plutôt bien méritée puisqu’il s’était tenu tranquille et n’avait pas compliqué la tâche à Aspen), le garçon aux bouclettes brunes leva les yeux vers la jeune femme et sourit pour répondre à son… compliment ? Il avait cessé de scruter l’adolescente, s’étant bien assez vite rendu compte que les rôles avaient été échangés : il était la cible des interrogations et il se demanda si Analia n’avait pas été mise mal à l’aise par ses regards incessants et sa question plutôt mal placée de toute à l’heure, car il n’appréciait pas particulièrement la tournure qu’avait pris cette conversation. Mais il n’avait rien à cacher puisque de toute façon, personne ne pourra jamais rien faire contre son ancienne guilde. Il détourna le regard, plongé dans des souvenirs désagréables et peu réconfortants.

« La- la Ligue… Assassins… C’est- c’est… ça, leur- nom… Pers- personne… ne- ne peut… s’en- prendre… à… à… eux… Personne. » Répondit-il en retenant de nombreuses nausées et frottant nerveusement sa gorge avec l’une de ses deux mains, tandis que l’autre se resserrait sur la pelouse du parc.

Il sourit d’un air mélancolique et décida que puisqu’il avait commencé à parler, autant ne pas lésiner sur les détails. Il expliqua alors absolument (ou presque) tout : La Ligue des Assassins, dirigée par Ra’s Al Ghul et organisation éco-terroriste qui s’est étendue et a étendu son influence dans le monde entier. La façon dont certaines nouvelles recrues sont choisies à un très jeune âge pour être formés en tant qu’assassins, meurtriers et sans pitié. Il raconta tout, avec ses deux mains pour plus de facilité… mais il signait très vite, un peu trop vite, comme si une partie de lui ne voulait pas que la petite rouquine comprenne ce qu’il était en train de lui dire.
Mais il continuait de se confier, tout en s’empressant de coder, dans l’espoir que Analia ne soit pas capable de déchiffrer ce qu’il exprimait et ce qu’il avait tendance à cacher dans son petit cœur, lourd de souffrance et de souvenirs traumatisants. Il décrivit l’ambiance qui régnait là-bas : le sang était l’odeur qui vous réveillait au petit matin et la nourriture était infecte. Il n’y avait pas de lits ou de loisirs, uniquement une menace de mort omniprésente et des entraînements incessants qui pouvaient durer des heures et des heures durant.
Les punitions… Oh bon sang. Les punitions. Elle étaient aussi cruelles que le fondateur et chef de la Ligue des Assassins : des séances de tortures physiques et mentales. Et plus vous étiez porteur d’une faiblesse et plus les sanctions étaient violentes et invivables. Parfois, même… Non. Aspen ne voulait pas se souvenir de cela. Il ne voulait pas. Des larmes dégoulinaient et roulaient sur ses joues et ses signes se firent de moins en moins précis et clairs ; ses mains tremblaient, tout son corps en vérité. Il éclata en sanglots.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyVen 14 Fév - 12:48







New city, new faces

Je restai silencieuse face au récit d’Aspen. J’avais l’impression que mon cerveau c’tétait brusquement ouvert pour tout enregistrer. Je notais la moindre information qu’il me disait et ma main posée sur mon portable, envoyé une série d’ondes pour envoyer un message à N°2 pour lui demander conseil, tout en prenant des notes sur ce qu’il me disait. J’avais une chance incroyable d’être à ARGUS quand on comparait nos situations. C’était clair. Je ne dis rien, le laissant parler, vider son sac, tout raconter. J’avais parfois un peu de mal à le suivre, mais je comprenais ce qu’il voulait dire… Une fois prit le pli le rythme, je n’avais aucun problème. Alors j’écoutais ce qu’il me disait, je le laissai vider son sac. Je sentis mon cœur se serrer quand il se mit à sangloter.

Je jetai rapidement un coup d’œil sur mon SMS. OK. Récolter des informations, quitte à m’en faire un ami. Je m’approchai tout doucement d’Aspen pour poser ma main sur son épaule. Je plongeai une main dans ma poche pour en tirer un mouchoir et lui tendre. J’enlevai aussi doucement mon casque audio et lui posai délicatement sur les oreilles avant de sélectionner un titre d’Adèle, Someone like you, pour lui faire écouter. C’était un titre que j’aimais beaucoup, très doux et pleins de bon sentiment. Je lui frottai tout doucement le dos pour essayer de l’apaiser en restant près de lui. Encore plus d’informations, l’apaiser, faire en sorte qu’il soit mon amie. Je ne pouvais pas lui jurer que tout irait bien… Mais il fallait que j’arrive à le calmer un peu. Je codais pour lui :

« C’est finit, tu as réussi à leur échapper Aspen. Tu es quelqu’un de très fort. Je suis contente de t’avoir rencontré et de te parler. »

J’avais les larmes aux yeux de son histoire, mais ce n’était rien. Je continuais à lui frotter tout doucement le dos en attendant qu’il se calme. Je restais près de lui sans rien dire pendant un moment, changement de chanson pour parfois des plus apaisantes et des plus calmes. Je codai à nouveau :

« J’adore la musique, quand je ne vais pas bien, j’en écoute beaucoup et cela me fait beaucoup de bien. Même si je n’ai pas les mêmes problèmes que toi. Mais je suis là d’accord ? Est-ce que tu veux manger une glace ? Ça fait toujours du bien. »

Même si je ne savais pas quel goût cela avait, tout ce que je savais c’était que tout le monde aimait ça. Si cela pouvait lui faire du bien, je voulais bien lui en acheter une. Moi je n’avais… pas faim. En même temps je mangeais que ce qu’il me fallait. Je regardais avec attention Aspen et verrouillais mon téléphone après avoir finit de noter toutes les informations qu’il y avait. Je devais voir s’il pouvait encore me donner des informations. Je détaillai son visage et ses expressions avec attention, prête à l’aider à se calmer à nouveau ou à l’écouter encore une fois parler.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyVen 14 Fév - 19:43

New city, new faces... Le garçon s’était légèrement braqué en percevant la main de la rouquine se poser sur son épaule. Du coin de l’œil, il guettait le prochain geste que Analia s’apprêtait à faire : il la voyait fourrer son autre main dans sa poche pour en sortir un mouchoir qu’il accepta de prendre avec une certaine méfiance animale et un sentiment de sûreté qui ne faisaient point bon ménage et se battaient pour prendre le dessus sur l’autre. Le jeune homme sécha ses larmes avec l’aide du petit bout de papier que lui avait donné l’adolescente et se crispa, rentrant sa tête entre ses deux épaules lorsqu’il crut sentir quelque chose sur sa tête et ses deux oreilles… Un casque. C’était un casque. Sa grande sœur lui en avait déjà parlé, de ces choses étranges qui chantaient de la musique et qui étreignaient la tête.
Aspen ne connaissait pas beaucoup de chansons, mais il aimait bien celle qui était en train résonner dans sa caboche toute abîmée pleine de mauvais souvenirs (et marquée de mauvais traitements). Il se calmait lentement, tout doucement, sans tenir compte de la main qui lui frottait le dos ; il la sentait en réalité presque pas, mais n’essayait pas spécialement de se focaliser sur cette sensation. Il était conscient que ce geste était un bon geste, un geste qui est signe de soutien. Il le savait parce que Cassandra le faisait aussi, parfois, quand il faisait des cauchemars ou commençait à faire une crise de panique.
Un léger et fragile sourire s’esquissa sur son visage, redressant les commissures de ses lèvres qui formaient auparavant une grimace de tristesse et de souffrance. Il inspira un bon coup, expira ensuite et répéta cette action jusqu’à qu’il puisse répondre ceci en signant :

« Moi aussi, je suis content de t’avoir rencontré… Tu es aussi gentille que ma grande sœur. »

Son sourire s’élargit à cette simple pensée : sa sœur de cœur était la meilleure, la plus douce et la plus gentille. Elle l’avait toujours protégé et avait toujours pris soin de lui. C’était elle qui l’avait sorti de cet enfer, avec Tim. Depuis, il ne pouvait qu’être infiniment reconnaissant car sans elle, sans eux, la famille de Cassandra, il n’aurait jamais quitté la Ligue des Assassins.
Les chansons étaient si douces, rassurantes et apaisantes. Elles étaient comme des guides fantomatiques qui lui prenaient la main pour le guider dans son labyrinthe d’esprit afin qu’il puisse trouver une forme de paix intérieure. Un endroit, dans son palais mental, où il se sentirait en sécurité… loin des assassins et de son passé traumatique. Il regardait la rouquine coder, lui partageant son goût pour la musique et cette information intéressante à propos de cette dernière : la musique avait des vertus thérapeutiques. Noté. Il haussa les sourcils en lisant le mot glace et lui répondit avec ses mains :

« La glace… Je crois que je sais ce que c’est une glace. Cassandra m’a fait goûté une fois. C’est très froid. Mais c’est bon, je crois ? »

Le garçon aux boucles brunes réfléchit un long moment, essayant de se rappeler de ce qu’il avait vu à la télévision : les gens mangeaient des gigantesques pots de crème glacée quand ils étaient tristes. Est-ce qu’il devait en manger, puisqu’il était triste ? Probablement qu’il le devait, si les autres faisaient comme ça, alors c’était forcément comme ça qu’il fallait faire. Il hocha timidement la tête en souriant, incertain de s’il voulait vraiment une glace ou non ; il supposait juste que si on se goinfrait de glace pour noyer la tristesse alors c’était une bonne chose à faire pour qu’il ne souffre plus. Pour quelques minutes, peut-être… mais ces glaces avaient sûrement un espèce de pouvoir magique. Il devait donc s’en nourrir !
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyVen 14 Fév - 20:49







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J’avais visiblement touché juste avec la musique. Je le voyais à son visage lentement se détendre, seconde après seconde au rythme des musiques que je lui passais. Je continuais de l’observer avec attention, une main toujours dans son dos. Je pouvais presque sentir les battements de son cœur s’apaiser doucement dans ma main. Quand je disais que la musique c’était magique ! Rien de tel pour apaiser ou créer des liens. Mes frères ne le croiraient jamais… Ou ils se moqueraient sans doute de moi. Pourquoi forcer les gens à parler ? Il fallait juste y aller tout doucement. La musique était une donnée universelle, et avec Aspen cela semblait fonctionner parfaitement. Je n’aurais pas pu rêver mieux ! Je souris à sa remarque et codai aussi :

« Oh ? Tu as une grande sœur ? Je suis flattée de lui ressembler si rien que l’évoquer te rend si heureux ! »

Je restais attentive à ce qu’il disait. Bon… il était aussi doué que moi quand il s’agissait de la nourriture du monde extérieur. Mais il fallait continuer à aller dans son sens et le lier à moi… Même si je n’aimais pas cette méthode… Mais c’était aussi pour le protéger d’une manière ou d’une autre. Plus on aurait d’informations, plus on pourrait éliminer le problème. Mais lui dire où il était retenu était trop brutal, je devais y aller tout doucement. Il m’avait donné énormément d’information pour l’instant. Il me donnerait le reste quand il serait plus en confiance. Je souris et hochai la tête.

« C’est tout à fait ça ! »

Je l’aidais à se lever avant de reprendre mon casque pour qu’il ne soit pas gêné pour qu’on marche. Je regardai autour de nous, le sans-abri de tout à l’heure continuait de manger ses churros tout tranquillement. Bon… marchand de glace… Je trouvais rapidement avec la queue des enfants. J’attrapais mon porte-monnaie en me mordant les joues, je n’avais pas faim… Je n’avais vraiment pas envie d’une glace… J’avais peur de trop me sucrer. J’observais les parfums… classique, fraise, chocolat, vanille, caramel, noix de pécan, banane, fruits en tout genre. Je souris doucement avant de regarder Aspen.

« Qu’est-ce que tu aimes comme parfum ? Le classique c’est vanille-fraise ou vanille-chocolat. Après les plus sucrés c’est caramel et noix de pécan. Dis-moi ce que tu veux. »

Moi je n’en prenais pas. Déjà que je me faisais gronder avec le chocolat, moins je faisais d’écart, mieux c’était. Je souris à Aspen avant de coder à nouveau.

« Dis-moi et je commande pour toi. »

Il fallait encore qu’il parle… mais on avait le temps… largement le temps pour l’instant. Avec toutes les informations qu’on avait… on allait pouvoir apprendre beaucoup de chose. Et puis il fallait aussi continuer à tisser des liens. Peut-être que c’était mal de l’utiliser comme ça… Mais c’était pour le bien de la société aussi.. Et je n’avais pas prévu cela à la base ! Pas du tout même ! Cela m’était tombé dessus. Mais soit. J’allais faire ça, je ne voulais pas non plus juste prendre les informations et le laisser tomber. Il avait besoin d’aide. Moi je ne pouvais pas faire grand chose… Juste en parler à Argus.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyVen 14 Fév - 21:45

New city, new faces... Le sourire de Aspen s’agrandit encore plus, toujours plus et le jeune homme hocha la tête avec vigueur pour appuyer les mots de sa nouvelle amie : Cassandra était la plus gentille des personnes et Analia n’était pas loin de partager la première place avec cette dernière. Il avait lu dans les expressions du visage de la rouquine qu’elle semblait perturbée par de quelconques pensées auxquelles la tête brune n’aurait de toute manière pas accès. Il plissa doucement les paupières et se frotta les yeux, encore rouges à cause de ses larmes et accorda un nouveau sourire à la jeune femme en tapant dans ses mains lorsqu’elle lui confirma ce qu’était une glace ; il était fier de lui, content d’avoir visé juste ! C’était toujours une petite victoire pour l’ex-assassin que de constater des progrès qui lui permettront de mieux s’intégrer à la société. Il se releva, aidé par Analia et il était triste mais quand même soulagé de se débarrasser du casque qui serrait sa tête avec une passion légèrement enquiquinante, pour pouvoir marcher tranquillement avec son amie aux cheveux de flammes.
Le garçon se perdit dans ses pensées, se perdit dans le décor qui les entourait, lui et la petite rouquine : la pelouse bien tondue et propre de déchets, les enfants qui jouaient et se couraient après, les civils qui passaient, par-ci et là, inconscients de la chance qu’ils avaient de vivre une vie si simple et si belle. Il rit tristement, l’air mélancolique et le regard nostalgique… Il était vrai que la vie là-bas ne fut pas des plus belles ou des plus heureuses, mais il s’était fait quelques amis. Certes, certains étaient morts, mais d’autres étaient restés en vie et il leur était déjà arrivé de jouer tous ensemble, en cachette et loin du regard inquisiteur des maîtres assassins. Loin des yeux verts, cruels et perçants de Ra’s Al Ghul.
Ceux qui avaient le malheur de ne pas être assez rapides pour cacher cette terrible infraction à leurs supérieurs hiérarchiques, cette entorse au règlement instauré par la guilde étaient sévèrement punis. Et la punition, Aspen s’en souvenait très bien. Traumatisante comme elle était, il serait impossible d’oublier une telle sanction. Il secoua énergiquement la tête pour chasser ces pensées négatives de son esprit et oublier les deux émeraudes qui le hantaient jour et nuit. Revenu sur Terre, dans le monde des vivants et des conscients, le jeune homme se rendit compte qu’il se tenaient face à une belle fil d’attente, pleine d’enfants gourmands et impatients de savourer une froide et savoureuse sucrerie au lait. Aspen admirait ces belles couleurs qui étaient comestibles et surtout gelées, pas qu’il puisse sentir le froid, mais c’était toujours un plaisir pour ses sens de s’éveiller le temps d’un petit plaisir… sucré qui plus est.

« Ch- chocolat… Cho- chocolat ! » gazouilla-t-il joyeusement, avant de se mettre à répéter difficilement le même mot encore et encore en tapant dans ses mains. Si Analia baissait les yeux, elle pourrait constater qu’il était en train de légèrement sautiller sur la pointe des pieds.

Son choix était très visiblement fait : c’était un point commun qu’il avait avec sa sœur Cassandra… il adorait le chocolat. Il en raffolait et pouvait devenir un vrai petit goinfre lorsqu’il était question d’une pareille sucrerie. Il continuait de sautiller et de gigoter en gazouillant le mot de cet or brun en riant avec une maladresse évidente. Parler ne lui était pas du tout agréable, mais il continuait de répéter le nom de sa petite douceur préférée en boucle sans s’arrêter.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptySam 15 Fév - 9:04







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J’attendis que Aspen me dise son parfum préférer avant de rire. Chocolat. D’accord ! C’était facile ! Il était comme un enfant ! Je l’observais avec attention avant de rire. Il sautillait avec envie. Je ris avant de m’approcher du marchand de glace. Il aimait le chocolat ? D’accord ! Je commandai pour lui deux belles boules de glace au chocolat dans un cornet avec du chocolat tout autour et de la chantilly avec bien sûr de la sauce chocolat dessus. Voilà ! C’était parfait. Je récupérai des serviettes au cas où avant de lui tendre avec un grand sourire amical. Il avait sa belle glace au chocolat rien que pour lui.

« Tada ! Voilà ta glace. »

Je n’en avais pas prit pour moi. Pas que je n’aimais pas ça… Mais je n’avais pas faim… Même si j’avais manqué de prendre des churros. Je ne pouvais pas abuser, après mes analyses ne seraient pas bonnes et j’allais encore me faire engueuler comme du poisson pourris. Et je me faisais assez disputer pour tout et n’importe quoi, pas la peine d’en rajouter. Je glissais le cornet dans les mains d’Aspen avec une petite cuillère ainsi que les serviettes pour qu’il ne se tâche pas partout. Je nous guidais jusqu’à un banc pour qu’on s’y installe avant de lui expliquer la glace. Moi je connaissais les noms, pas les goûts. Je codais donc rapidement :

« T’as de la chantilly, deux boules de glaces chocolat, un cornet en gaufrette, et du chocolat autour du cornet aussi. Ah et de la sauce chocolat sur la chantilly. »

Avec ça s’il n’avait pas sa dose de chocolat… je ne savais pas ce qu’il lui fallait. Du cacao pur ? Pas sûre que cela lui plaise… Mais je ne jugeais pas les goûts… Pour ma part, au vu de la tronche de ce que je pouvais manger, j’allais m’abstenir d’une quelconque remarque. Je levai le visage vers le soleil avec un sourire, ça restait une belle journée malgré toutes ses révélations. On faisait ce qu’on pouvait pour rendre le monde meilleur d’une manière ou d’une autre, alors si je devais payer une glace à Aspen juste pour voir naître un sourire sur son visage, je le ferais sans hésitation. Ça ne coûtait jamais rien de faire plaisir aux gens et de veiller sur eux. Juste un peu de temps… Puis si ça rendait le monde meilleur.

J’observai avec attention Aspen manger sa glace, sa manière de plisser les yeux, ses mains, ses poignets, épaules, cou… Tout. J’analysai et j’avais du mal à l’imaginer dans ce monde horrible… Comment pouvait-on faire ça à des enfants ? Faire ça à des gens volontaires… déjà… Mais des enfants ! Qui n’avaient rien demandé à personne ! Les entraîner à tuer, être des machines des armes… sans prendre soin d’eux… Les torturer pour tout et n’importe quoi. J’aurais besoin d’une photo pour le dossier, mais je voulais le laisser savourer sa glace encore un peu. Je détournai les yeux pour regarder le parc.

« Elle est bonne ta glace ? »

Finis-je par signer adroitement. Au moins je m’entraînais avec mon langage des signes. Toujours fortement positif.
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-très bon tacticien et stratège ;
-bon potentiel concernant l'analyse psychique ;
-sait faire preuve d'observation et de logique.

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-capacités sociales presque nulles ;
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptySam 15 Fév - 17:12

New city, new faces... Le jeune homme observait avec gourmandise, avec convoitise, le dessert glacé recouvert de chocolat et d’autres composants sucrés. Lorsque la demoiselle lui tendit le trésor tout de sucre et de lait bâti, il accepta avec plaisir la petite douceur bourrée calories. Ils s’éloignèrent ensemble, d’un pas accordé, du modeste stand de cet humble marchand de glace pour s’installer sur un banc, toujours au milieu de ce magnifique parc tout de vert et de vie vêtu. Aspen se demandait bien sûr pourquoi Analia n’avait pas commandé quelque chose pour elle, mais sa seule réponse fut qu’elle n’avait peut-être pas faim ou pas besoin de trouver du réconfort dans un bonbon glacé : il était en vérité bien trop obnubilé par ce gracieux goûter, porteur d’un message onctueux et paisible, pour accorder un soupçon d’attention aux expressions et au langage corporel de la rouquine. Il leva les yeux vers cette dernière et hocha la tête avec un sourire, connaissant quelques uns de ces aliments qui habillaient sa glace.
Aspen ne savait pas s’il devait souhaiter un bon appétit puisqu’il n’y avait personne d’autre que lui qui s’apprêtait à manger sur ce banc : mais la politesse voulait qu’on le fasse même si personne n’était particulièrement visé par cette phrase de savoir-vivre.

« Bon- bon.. appétit… ! » souffla-t-il maladroitement, peu certain de s’il faisait ce qui devait être fait ou commettait une sérieuse bêtise. Et sur ces mots, il entama son menu repas plein de sucre et de calories.

Il savourait la sensation de froid qui envahissait tant bien que mal ses papilles et il dégustait la douceur des aliments qui fondaient dans sa bouche. C’était délicieux ! Délicieux et délicieusement chocolaté, plein de sentiments et de saveur. Son monde retrouvait un peu de couleur tandis qu’il se goinfrait, avec un certain appétit, de son petit réconfort doué d’un énorme soutien émotionnel. Le jeune homme pouvait sentir le soulagement se mouvoir à côté de lui, là où était assise Analia. Elle était pleine de bonnes intentions, il pouvait le sentir. Elle était vraiment gentille avec lui… si gentille qu’il en avait les larmes aux yeux.
Il se sentait observé, scruté et analysé mais l’étreinte de l’air glacé dans sa bouche noyée dans le sucre l’emportait grandement sur cette impression d’être détaillé de la tête aux pieds. Elle avait visiblement compris ce qu’il lui avait dit, malgré la rapidité des signes qui avaient expliqué son ancienne vie, son ancienne situation ; il pouvait le sentir qu’elle avait tout compris. Mais qu’importe ! Il ne laisserait pas cette information gâcher son plaisir ! Lorsque la petite rouquine lui demanda si sa glace était bonne, il se tourna vers elle et répondit que oui en souriant de toutes ses dents et de sa bouche maculée et souillée de taches.
Aspen manqua de lâcher sa glace pour applaudir joyeusement, se rendant bien vite compte de sa bêtise et rattrapant in extremis le trésor sucré. Il avait de bons réflexes, mais il nota mentalement pour lui-même qu’il devrait éviter de faire preuve d’autant d’imprudence.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptySam 15 Fév - 19:25







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Je retiens un rire en le voyant dévorer sa glace. Un vrai enfant c’était adorable. J’eus un large sourire en le regardant. C’était adorable sa manière de manger sa glace. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait avoir le la glace sur les doigts… Est-ce qu’il ne sentait pas le froid de la glace ? Avec sa vitesse il allait avoir mal à la tête. Mais je ne l’empêcherais pas de manger… J’imaginais… qu’il savait ce qu’il faisait. Puis il était adorable à grignoter et manger comme cela. Je l’observai toujours avec attention entrain de manger. Qu’est-ce que je pouvais bien faire d’autre ? Je ne savais pas réellement… Mais pour l’instant je gravais ses traits dans mon esprit. Si je ne pouvais pas le prendre en photo… J’allais devoirs le décrire. Mais avec ses moyens argus devrait pouvoir faire un portrait robot réaliste. Même si…

Mon regard vrilla celui d’une caméra que je voyais à un lampadaire. Je baissai les yeux sur mon portable pour renvoyer un message à N°2. Je souris à Aspen et rangeai mon portable. Il fallait que je lui parle de moi, un peu, pour l’inviter à parler de lui. Je me mis à coder avec rapidité.

« Désolé, c’était mon frère. J’ai pas une vie aussi… comme la tienne. J’ai mes trois frères, c’est le plus grand qui s’occupe de moi. Il est très exigeant, mais très protecteur en fait… Il fait tout pour me protéger et veiller sur moi. Après le deuxième est vraiment… très proche de moi, même s’il l’est plus encore du plus grand. Mais c’est de lui dont je suis le plus proche. Il est tout aussi protecteur… mais c’est différent. Et le plus jeune… C’est… le solitaire en quelque sorte… Mais on s’entend quand même bien. »

Je n’expliquais pas ma vie. J’allais éviter de parler à Aspen d’Argus, j’étais presque sûre que cela l’angoisserait. Il fallait juste continuer à le mettre en confiance. Il fallait donc lui parler de moi, de ma famille… Dysfonctionnelle, mais famille quand même. On s’y faisait réellement. Mais j’aimais bien quand même… Au moins à ARGUS j’étais bien traité comparé à Aspen. Chacun son truc d’une manière ou d’une autre. Moi aussi j’étais une future arme. Je codais à nouveau en le voyant avec des moustaches de chocolat.

« Ahaha ! Tu as des moustaches ! Est-ce que tu veux que je te prenne en photo pour te montrer ? »

Je pourrais ensuite la transmettre à mon frère pour ensuite voir ce qu’on pouvait en faire. Il était trop drôle quand même ainsi avec ses moustaches. Un vrai petit chat. Je frappai la paume de ma main avant de coder à nouveau.

« Un chaton ! On dirait un petit chat qui a but tout son lait ! C’est adorable ! »

Lui faire plaisir, le comparer à un petit chat, c’était toujours mignon. Puis c’était toujours une excuse de fille d’avoir des surnoms ridicules. J’espérais juste qu’il ne le prenne pas mal. C’était juste amical
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyDim 16 Fév - 16:27

New city, new faces... Le jeune homme écouta attentivement ce que la rouquine lui signait : elle lui expliquait des faits qui était d’une certaine banalité mais qui avaient une très grande importance pour Aspen… elle lui parlait de sa famille, de sa fratrie plus précisément. Elle semblait prendre soin de ne nommer personne et l’ex-assassin hocha simplement la tête en analysant les informations qui lui étaient données, que ce soit de manière consciente ou inconsciente. Il avait remarqué le furtif regard donné à l’œil attentif d’une caméra de surveillance, mais il resta muet et sourit simplement en continuant de hocher la tête et de manger sa glace avec une gourmandise qui brouillait sa concentration. Il écoutait, ou plutôt lisait, ce que lui racontait Analia avec une concentration scindée en deux : son dessert avait gagné du terrain dans son esprit et ses pensées avaient du mal à être effectives lorsqu’une distraction pareille venait déranger son petit cerveau. Malgré cela, Aspen avait appris quelques informations utiles… La jeune femme devait vivre à l’intérieur d’une structure la majorité du temps, ne connaissait que peu de personnes à l’extérieur de celle-ci et (il en retint un soupir de soulagement) elle semblait ne pas être spécialement maltraitée, peu importe qui étaient ceux qui la retenaient captive. C’était sa théorie : le teint pâle de sa peau était un petit peu trop blanc, même pour une personne aux cheveux roux, ses yeux étaient curieux et naïfs et pourtant méfiants et alertes. Elle n’avait pas mentionné d’amis et l’ex-assassin avait supposé que soit elle avait peu d’amis soit elle n’en n’avait pas un seul car, toujours grâce aux médias comme la fabuleuse télévision, il savait ou pensait savoir qu’une personne parlerait en priorité de ses amis… la famille relevant plus du domaine privé et d’un format plus ou moins tendu. Pour ce qui était de la maltraitance absente, Aspen ne pouvait penser qu’à deux possibilités : soit la structure qui s’occupait d’elle était bienveillante, soit l’aîné de sa fratrie prenait les coups à sa place. S’était-il trompé ? Il ne le savait pas et ne prendrait pas le risque de s’en assurer, pas tout de suite.
Le jeune homme à la tignasse brune revint dans le monde réel lorsqu’il sentit les mains de Analia se mouvoir pour signer une phrase qui le fit sourire et hausser les sourcils. Son regard ne pouvait atteindre sa bouche, alors il essaya de sentir la moustache de lait glacée avec ses doigts pour ensuite contempler les taches sur le bout de ceux-ci. Il étouffa un petit rire et répondit avec ses deux mains (dont l’une était maculée de l’essence même de sa pauvre victime de sucrerie) :

« Bien sûr ! Pourquoi pas ? Je ne peux pas me regarder tout seul, donc ce serait chouette de voir à quoi je ressemble ! »

Le garçon forma ensuite un O bien rond avec sa bouche avant de pencher sa tête sur le côté. Lui ? Un chat ? Il n’avait pourtant pas de poils ou d’oreilles pointues… si ? Il resta confus quelques instants, vérifiant même si une queue ne lui avait pas poussé dans le dos, avant de comprendre la comparaison et éclata de rire. Il avait finalement compris : c’était gentil, un compliment ! C’était quelque chose d’amical, un geste qui signait une certaine proximité relationnelle.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyDim 16 Fév - 18:44







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Je restai toujours surprise des comportements d’Aspen, mais je n’oubliais pas qu’il n’avait pas vécu aussi libre que moi. Donc c’était parfaitement logique qu’il ne saisisse pas toutes mes interactions sociales avec lui. Du coup il semblait les saisir mais après coups, il y avait un petit temps de latence. Pas grave, j’avais bien compris donc ce n’était pas un problème pour moi maintenant. Il fallait juste s’y habituer un peu, mais ce n’était pas trop grave. J’étais aussi peu douée en sociale que lui… Alors un peu plus un peu moins… Ce n’était pas spécialement grave, il fallait juste le savoir je pense, après c’était tout bon. Je levai mon portable et le pris en photo avant de tourner l’écran vers lui pour lui montrer la photo. Il était trop drôle ! Je glissais à nouveau mon portable dans ma poche avant que d’une décharge très faible et discrète je n’envoie toutes ma prise de note et ma photo à N°1 par message. Je sursautais en entendant une vibration venant d’Aspen.

« Oh ! Tu as un portable toi aussi ? »

Si je pouvais obtenir son numéro… ça serait super intéressant aussi… Je pourrais peut-être même le donner à N°1 voir peut-être tracer ce truc ? J’eus un frisson, ce n’était pas très bien ce que je faisais… Mais… mais qu’est-ce que je pouvais faire d’autres ? C’était aussi pour le protéger tout ça… Je ne pouvais pas tout faire… C’était si compliqué d’être du côté du bien. Je détournai les yeux pour regarder le parc sans rien dire de plus pendant dix secondes avant de sourire à nouveau et revenir vers Aspen.

« Est-ce qu’on échange nos numéros ? Comme ça on pourra se revoir quand tu pourras. »

Et quand moi je pourrais… Je laissai mes pensées divaguer dans le creux des situations qu’on allait bientôt m’imposer. Les simulations devenaient de plus en plus pressante. Autour de moi les fous dansaient une étrange farandoles alors qu’à genoux au milieu d’eux je pouvais hurler ma douleur à un ciel silencieux. Je n’aurais jamais la direction de ma vie, j’aurais toujours quelqu’un pour me projeter dans une vie que je ne voulais pas. Les visages de mes frères dansèrent devant mes yeux. Qu’est-ce que c’était d’avoir le choix ? Aucun de nous ne l’avait… Malgré… Malgré la glorieuse destinée qu’on nous montrait… Qui étions-nous vraiment ? Marionnette qu’on manipulait sans douceur, jusqu’à ce que leurs fils soient arrachés et coupés. Je fermais étroitement les yeux en inspirant profondément. Je les rouvris en regardant Aspen… Est-ce que vraiment ARGUS était différent de la ligue des assassins sur ses méthodes ? Nous n’étions pas battus… Mais il y avait milles et une manière de torturer et de punir… Les entraînements, les remarques acides, les injections… Les petites phrases qu’on pouvait entendre… Des armes. Quelle différence entre moi et Aspen ? Peu de chose en réalité… Je lui souris quand même avec gentillesse, comme-ci rien de tout ce que je venais de penser n’avait existé.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyLun 17 Fév - 15:36

New city, new faces... Aspen sourit légèrement en contemplant pensivement la photo, puis un rire s’échappa de ses lèvres : il avait ridicule et ressemblait effectivement à un petit chat qui se serait goinfré comme un cochonnet affamé. Essayant de relever quelques indices en observant l’écran du téléphone portable de la jeune femme, il ne put malheureusement pas (l’appareil revenant dans la poche de sa propriétaire) en tirer quelque chose de concret ou de précis. Il haussa les épaules et ses sourcils suivirent lorsque son téléphone portable émit une vibration. Il plissa rapidement les paupières, étonné et se demanda si c’était Cassandra… Même si tel était le cas, il avait encore beaucoup de mal à comprendre et à appréhender ce mystère aux multiples fonctions et aux trop nombreuses possibilités. Il se recentra sur la rouquine et hocha la tête en laissant percevoir une grimace qui exprimait la frustration qu’il ressentait lorsqu’il pensait à cette petite chose si difficile à utiliser et impossible à maîtriser : se battre et jouer les espions était une tâche bien plus facile.
Le jeune homme se perdit dans ses pensées pendant une poignée de secondes et sortit finalement cette maudite chose de sa poche. Il lâcha quelques grognements en essayant de déverrouiller son téléphone et manqua de peu de le balancer par terre pour le piétiner.
Calme-toi, Aspen.
Calme-toi.
Inspire… Expire.
Inspire… Expire. C’est bien.
Le jeune homme retrouva son calme, épargnant à sa grande sœur la corvée de lui racheter un nouveau téléphone portable et parvint à l’ouvrir : un message de Cassandra. Bien. Il semblerait que son travail, confié par cet homme (comment s’appelait-il, déjà… Mince ! Pourquoi ne retenait-il jamais son nom?) se passait comme sur des roulettes. Il attendait avec une grande impatience de pouvoir retrouver sa sœur. Même si la présence de Analia lui était réellement agréable, appréciable. Il hocha une nouvelle fois la tête et se remit à pester silencieusement contre son appareil de communication à distance : quelle satanée créature informatique, machine du Diable et petite peste capricieuse qui n’écoutait pas ses directives, commandées par ses doigts malhabiles. Sa frustration n’était plus grande puisqu’il ressentait les doutes et le désespoir de son amie. À quoi pouvait-elle bien penser, se demandait-t-il. Il ne le savait pas et n’en dit rien. Il tendit son téléphone, défait et agacé par celui-ci, pour donner son numéro de téléphone à la jeune femme. Ils échangèrent donc leurs numéros, dans un silence anxiogène et finalement le garçon se leva du banc, se tourna vers l’œil au regard perçant de la caméra de surveillance et signa rapidement, espérant que ceux qui les observaient comprendraient le message :

« Qui que vous soyez, si vous torturez Analia et sa famille… Vous le regretterez. Peu importe qui vous êtes et à quel point vous êtes importants. S’ils souffrent, vous êtes des monstres sans cœur qui mériteraient que celui-ci ne batte plus dans votre cage thoracique. »

Et il conclut avec un geste qu’il avait appris avec les autres membres de la famille adoptive de Cassandra : un doigt d’honneur, geste qu’il savait très offensant et pourtant très clair. Pas besoin de connaître la langue des signes pour comprendre ce message bien précis. Il n’avait aucune idée de s’il allait avoir des problèmes, mais s’en fichait bien. Il voulait aider, d’une manière ou d’une autre, la famille de la rouquine et celle-ci même.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyLun 17 Fév - 20:59







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Il avait aussi du mal avec la technologie, je le notais machinalement sans rien dire. Le silence était une vertu qu’on oubliait très souvent… Mais il fallait reconnaître chaque type de silence. Et lorsque nous échangions nos numéros, c’était vraiment un silence plus que pesant, lourd… Je l’observai se lever sans oser le rejoindre. De dos je ne vis pas ce qu’il ce qu’il signait à la caméra… Pas du tout, mais au vu de son geste ce n’était pas quelque chose de positif… Je fronçai les sourcils. Les caméras l’avaient-ils agacé ? Je ne savais pas… Je fronçai les sourcils en jouant machinalement avec les cordelettes de mon sweat en le regardant faire. Il fallait le calmer et rapidement… J’inspirais profondément avant d’expirer tout aussi profondément, mes épaules descendirent. IL fallait le calmer.

Je me levais d’un mouvement fluide avant de le rejoindre et de lui faire un grand sourire rassurant. Je lui codais rapidement qu’autant faire le tour du parc, il y avait des coins jolis et ça nous détendrait. Enfin surtout lui. Moi c’était cool. Il n’y avait pas de soucis ou quoi que ce soit. Je voulais juste qu’il se détende doucement. Alors je marchai près de lui sans rien dire de plus, sans utiliser mes pouvoirs. Il n’y en avait pas besoin après tout. Je regardais le ciel, le paysage, les enfants. Tout ce qui rappelait une vie normale en soi que je n’avais pas. Peut-être était-ce pour le mieux… Peut-être n’étais-je pas faîte pour une vie normale… Que la vie que j’avais c’était la meilleure des vies auxquels je pouvais rêver… C’était peut-être pour le mieux que je vive dans cet endroit, c’était pour le mieux que je devienne une arme… Je glissai une mèche derrière mon oreille en regardant les gamins jouer dans le sable. C’était agréable.

Je sursautai, plongée dans mes pensées je m’étais machinalement coupée du monde, quand je sentis mon portable vibrer. Je décrochai aussitôt en regardant le numéro. Je souris avec tendresse et hochais la tête en écoutant N°1. Je devais rentrer. Je raccrochais et souris à Aspen avant de lui coder :

« Désolé ! Je dois rentrer ! Mon frère m’a demandé de rentrer, j’ai cours demain et il aime pas que je rentre tard. Hésite pas à m’appeler ou à m’envoyer des sms, je serais toujours contente de parler à un ami. »

Je lui fis un petit signe de la main avant d’attraper mon casque et le poser sur mes oreilles. Après un dernier au revoir je m’élançai en courant vers les bus, Halsey dans les oreilles. Je grimpais vivement dedans, posais ma carte, avant de me laisser aller dans un des sièges vides. Je fermai les yeux avant de laisser mes doigts taper le rythme de la musique sur mon genou en bougeant dans le même temps la tête. Je descendis à mon arrêt et me mis à marcher d’un bon pas vers le laboratoire. Je rentrai dans le bâtiment, effectuais les vérifications nécessaires avant d’attraper mon badge et me glisser dans l’infrastructure et fonçai dans les couloirs pour voir mes frères. Je sautai au cou de N°2 avec un large sourire avant de lever un regard plein d’espoir vers N°1 pour me dire que j’avais gêrer.
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MessageSujet: Re: New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK]   New city, new faces... [Ft. Analia Jones - FLASHBACK] EmptyLun 17 Fév - 22:12

New city, new faces... Aspen retrouva rapidement son sang-froid lorsque la lycéenne à la belle crinière rousse vint le ramener à la réalité, loin du regard impérieux et moqueur de cette maudite caméra qui semblait le narguer par son silence. Il esquissa un petit sourire, très léger et fatigué et il hocha la tête en pensant que oui, c’était une très bonne idée, pour se détendre et penser à autre chose que cette structure qui tenait en otage Analia et sa famille. Il en était persuadé, mais n’avait aucune preuve concrète pour le prouver. Le petit tour dans Centennial Park débuta alors : le garçon aux boucles brunes observait les environs tout en gardant une attention toute particulière pour Analia. Le chant des oiseaux renforçait le calme, bercé par le vent (plutôt faible aujourd’hui) qui poussait ces enfants et ces adultes à se balader dans le parc, à jouer, à profiter d’un moment de plénitude qui contrastait avec le regard maussade de la rouquine. À quoi pouvait-elle donc bien penser ? Si seulement la tête brune était capable de lire dans les pensées… Enfin bon. Ce n’était pas le cas. Il vit l’expression dans les yeux de Analia s’adoucir, comme si ce qui l’entourait avait le pouvoir de chasser ce que Aspen supposait être des pensées défaites et mélancolique. Enviait-elle les personnes qui perdaient quelques minutes dans ce grand et joli parc ? Il le supposait mais ne pouvait l’affirmer.
Aspen répondit au sursaut de son amie par un petit bond de surprise : il essaya en vain de comprendre précisément ce qui se disait d’un bout du fil à l’autre… malheureusement pour lui, il y avait beaucoup de présence, d’enfants, d’animaux et d’adultes qui le déconcentraient et l’empêchaient donc de s’appliquer dans sa récolte d’informations.
Il lut silencieusement les mains de la petite rouquine et hocha doucement la tête avant de répondre sans aucun son, sans aucun bruit :

« Je comprends. Ne t’en fais pas. Si c’est possible, pourquoi ne pas les saluer de ma part ! Je serai vraiment ravi d’un jour les rencontrer ! Et je n’hésiterai pas, ne t’en fais pas… Et s’il y a un problème, parles-en. Il est toujours temps de briser le silence, si problème il y a. »

Le jeune homme secoua sa main, pour imiter le petit geste que faisait Analia, afin de lui dire au revoir et la suivit du regard jusqu’à que ce ne soit plus possible de la voir. Il décida de ne pas prendre le risque de la suivre pour le moment et tenta alors de se changer les idées : il contacta avec difficulté sa sœur pour fixer un point de rendez-vous où se retrouver et se rendit, à pieds, jusqu’à ce dit lieu. Il devrait vraiment en parler à Cassandra. Elle, elle saurait quoi faire concernant cette affaire… Oui. Elle saurait quoi faire. Elle saurait le conseiller et le guider afin de trouver le meilleur plan pour aider Analia et sa famille. Il était peut-être naïf de croire qu’il pouvait faire quelque chose mais il se devait d’essayer.
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