Je n'aime pas vraiment ça, mais parfois il vaut mieux se salir les mains pour mettre tout en place pour le spectacle. Je dois préparer le show pour que tout soit parfait. Puis même la lune est absente, il ne peut rien m'arriver. Après tout, je suis sur mon terrain.
La nuit était belle, une nuit comme je les aimes. Une nuit sans lune, où les ombres et les ténèbres emplissent les lieux. Le silence aussi résonne d'une agréable manière, comme une douce mélodie à mon oreille. Shadow patrouille discrètement dans le secteur, pour éviter que j'ai de mauvaise surprise, surtout dû à la police où à un gardien du cimetière. Je m'en voudrais de devoir blesser ou tuer des pauvres âmes innocentes. Je ne dois pas être encore connu par les autorités, ce n'était pas le moment. Tout devait être parfait, j'allais commencer mon grand chaud, avec une mise en oeuvre mélo-dramatique. Pour cela, il fallait que tout mon plan soit prêt au milimètre près. Donc il faut que mes pions soient prêts, beau propre et prêt à attaquer. Justement je suis devant le parfait acteur, le premier rôle parfait pour ma prochaine pièce. Un courageux compagnon pour le prochain héros que je vais affronter. Ce jeune homme, star du football americain de son lycée sera parfait. Bon bien sûr, sa famille sera triste qu'on ait volé son corps, mais ils devraient être fière, ce jeune garçon va être un héros. Il va sacrifier sa vie pour sauver une innocente victime déjà morte. J'aimais déjà ce plan, tout était déjà parfait selon moi. Je me mis à chantonner tout en donnant le premier coup de masse dans la stele de la tombe. Il fallait bien aider ce pauvre jeune homme à sortir de là. La pierre est bien trop resistante pour ses pauvres mains. Shadow se rapprocha et émit un petit miaulement. Je soupire légèrement en le regardant.
- Shadow, je sais que ce n'est pas bien d'être de bonne humeur, mais je dois rentrer dans le rôle. Tu sais très bien pourquoi je fais tout ça ! Quitte à jouer la comédie, est ce qu'il faut pas sublimer son art et entrer dans le personnage. Puis je te rappel que la mise en scène t'as plus, bien qu'il me manque encore quelques pièces pour que tout soit correct. Lui sera un merveilleux sujet de test tu ne trouves pas ?
Nouveau miaulement qui veut bien dire plusieurs choses. On est ici pour un objectif précis et pas pour s'amuser. De plus, ce n'est pas en chantonant que je vais réussir à aller plus vite. Je frappe à nouveau à la masse pour détruire la stèle. Je commence à enlever les pierre pour pouvoir commencer à creuser en dessous. La nuit va être longue je n'ai pas vraiment l'habitude de creuser. Je regarde autour de moi l'état des tombes. Je n'avais qu'une seule pelle mais ça pourrait être suffisant avec ma masse et ma pioche pour demander à des squelettes de creuser à ma place. Je voyais deux trois tombes en mauvaise état, ça pouvait être suffisant pour que je puisse sortir les squelettes de là sans trop de difficulté. C'était une solution facile à exploiter, après tout, pour le moment, personne à l'horizon, ce serait facile d'utiliser mes pouvoirs. De plus, si j'en réveille que deux squelettes stupides, j'aurai tout à fait toute mon énergie pour ressuciter ce garçon. Soudain un nouveau miaulement m'alerta. Quelqu'un approchait d'ici, force non hostile pour le moment, je demande par la penser à Shadow d'aller à la borne élecrtique non loin pour être prêt à couper le courant. On ne sait jamais, si ça se trouve c'est un justicier venu m'arrêter. Pour le moment, je ne fais comme de rien n'était, je commence doucement à creuser la tombe que j'ai ouverte. Après tout, ça va me faire les bras et j'ai déjà une justification toute trouvée au cas où il y ait des témoins.
Je passai ma carte devant le lecteur de la porte qui s’ouvrit dans un chuintement feutré. Je posais mon casque sur mes oreilles, ignorant le garde de service qui tenta un « Où tu vas ». Nulle part, j’avais juste besoin de sortir. Même si N°1 allait me passer un savon pour être sortie aussi tard et seule. Mais j’arrivais pas à dormir et j’avais trop besoin de me vider la tête… Je réglais le volume de mon casque avant de soupirer de soulagement. Il faisait froid dehors, ça faisait du bien, je rabattis sur mon crâne ma capuche et continuais ma route en regardant autour de moi pourquoi tout était toujours éclairé ? J’avais besoin d’obscurité, de calme… Pas de voiture bruyante ou quoi, juste un endroit au calme. Bon… et bien cimetière ?
Mes pas obliquèrent immédiatement dans cette direction. C’était peut-être glauque, mais au moins je serais au calme. Jusqu’à ce que N°1 me somme de rentrer, s’il était là et pas en mission. Enfin, lui ou un autre… C’était pareil du moment qu’on me disait de rentrer. J’inspirais l’air froid en m’éloignant du bruit et tout ça, j’écoutais ma musique, Powerwolf, ça faisait du bien, ça vidait la tête. D’une manière ou d’une autre, avec la musique, j’oubliais tout, ou du moins presque tout, j’avais juste l’impression d’être une humaine normale. La musique faisait du bien… Ça me faisait respirer, je posais ma main sur le portail de l’endroit et poussai la grille qui grinça légèrement. C’était étrange comme endroit, il faisait noir, je restais immobile quelques secondes avant de couper ma musique quand mes yeux furent habituer à l’obscurité. Je baissai mon casque et me mis a avant à pas lents et silencieux sur le gravier du lieu. Je fronçai les sourcils en entendant un drôle de bruit. Comme-ci… On creusait ? C’était pas étrange à… Vingt-trois heures et quelque ? d’entendre ça ? Pas sûre que les croque-morts creusent à cette heure-là. Je gardai ma capuche sur mon crâne et continuais d’avancer tout doucement.
Un chat miaula bruyamment à quelques pas. Chat noir ? Je ne l’approchais pas, surtout parce qu’il fuyait. Ser Grifouille était gentil lui. Je continuais d’avancer en direction du bruit, une silhouette se découpa légèrement dans l’obscurité. On allait pas attaquer tout de suite, il fallait y aller lentement, voir ce qu’il se passait. J’inspirais tranquillement en regardant toujours devant moi. Je fronçais très légèrement les sourcils avant de prendre la parole.
« Bonsoir. »
J’étais sur mes gardes, mais je maîtrisais assez mon corps pour paraître détendue, comme-ci la situation était tout à fait normale. Il ne fallait pas l’affoler, ça se trouve tout était normal ? Quoi que creuser dans un cimetière à minuit… C’était peut-être pas une bonne idée ? En tout cas j’étais sur mes gardes, mais si je pouvais éviter une confrontation un combat surtout dans un lieu comme lui, il fallait rester calme et psychologue. J’étais pas sûre que c’était vraiment une bonne formulation.
Je n'aime pas vraiment ça, mais parfois il vaut mieux se salir les mains pour mettre tout en place pour le spectacle. Je dois préparer le show pour que tout soit parfait. Puis même la lune est absente, il ne peut rien m'arriver. Après tout, je suis sur mon terrain.
Je donne un dernier coup de pelle alors qu'une silouhatte commençait à se dessiner derrière moi. Une jeune femme d'après Shadow, j'avais réussi à la voir à travers ses yeux. Ce n'était pas le genre de fille que j'imaginais trainer dans un cimetière. Néanmoins, quelques choses me perturber mais je ne savais pas encore quoi. Je plante ma pelle dans la terre, pour que je puisse la récupérer assez facilement. Je me tourne vers elle avec un sourire sympathique et un peu gêné tout en regardant discretement les tombes qui pourraient m'être utile si elle me posait trop de problème. Mon chat emit un nouveau miaulement, comme pour répondre à mes pensés. C'est vrai, je ne dois pas tuer d'innocente, je le sais très bien, c'est mon plan tout ça. Je reste parfaitement calme malgré tout et je lui réponds. J'essaye d'avoir l'air un peu nerveux.
- Bon ... bonsoir ... je ... je n'ai pas besoin d'aide. Je suis en train de suivre une formation pour devenir légiste et mon patron ... n'est pas sûr de l'autopsie que son collègue à fait sur ce jeune homme ... il a trouvé une incohérence dans le dossier. Cela pourrait couvrir un meurtre, mais vu que administrativement ça prend des plombes, alors ... disons que je fais des heures supplémentaires ... S'il vous plait n'appeller pas la police. Mon casier est encore vierge. Vous savez, j'adore vraiment mon travail !
Je faisais en sorte d'avoir l'air le plus sincère possible. Je commence à mettre le toi sur ce qui me génait dans son comportement, en faite elle n'avait pas vraiment le comportement d'une jeune fille qui croisait un mec louche dans un cimetière. D'ailleurs, elle faisait quoi dans ce cimetière ? Elle était bien trop détendue pour ne pas être elle aussi louche. Malgré tout, on est sur mon terrain et la nuit est totale. Les squelettes peuvent sortir de Terre rapidement et je peux toujours lutter avec mes ombres s'il s'avère que c'est une ennemie. Je voyais Shadow commençait à patrouiller, pour être sûr qu'elle est belle et bien seule. En tout cas, pour l'instant, il y avait pas d'autre menace directe. Ce serait tout de même dommage de devoir là tuer, mais je me dis qu'elle pourrait faire une parfaite demoiselle en détresse pour l'un de mes plans. Nouveau miaulement plaintif de Shadow, pour me rappeler que je dois pas tuer. Comme si j'étais pas au courant de ça. Au pire, je pourrais peut être lui faire un peu peur avec mes ombres ou des squelettes. Cela fait généralement leur effet sur les petits vauriens qui trainent dans le coin. Je reste tout de même patient après tout, elle pouvait encore partir et oublier qu'elle m'avait vu. Ce qui serait une sage décision, de plus, Shadow pourrait la surveiller pour être sûr qu'elle n'appelle pas la police. Je tapote nerveusement sur la manche de ma pelle, j'espérais qu'elle ne viendra pas bouleverser mes plans ... ou qu'elle travaille pas elle même au bureau du légiste, sinon tout cela allait devenir très vite embarassant.
L’homme, ou le jeune homme semblait nerveux, l’odeur de la terre humide, du bois, et des corps en décomposition flottait légèrement dans l’air. Cadavre frais. Ou du moins quelque chose dans ce genre. J’observais l’homme avec attention dans l’obscurité. Je fronçais les sourcils en l’écoutant, son explication était… très bancale. Ce genre de chose était au contraire très rapide alors non, je n’y croyais pas du tout. C’était même suspect comme endroit. Il n’était pas du tout mal à l’aise, malgré l’impression qu’il donnait. Je fronçais les sourcils en me recouvrant de mon bouclier d’onde sans rien dire, le détaillant toujours. Je secouais la tête sans rien dire.
« Je ne vous crois pas. Votre chat est très bruyant. Qui êtes-vous réellement. Ce que vous me décrivez prend généralement très peu de temps, surtout avec l’accord de la famille. Deux jours, et avec les injections que font les croque-morts le corps ne se dégrade pas vite. Alors je répète ma question : que faites-vous là ? »
Je marmonnais une injure en sentant quelque chose dégouliner de mon nez. Merde, je saignais du nez ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Je plaquai ma manche contre mon nez pour éviter que je ne salisse tout le reste de mon vêtement. Déjà que je n’en avais pas beaucoup… Si en plus je les salissais toute seule de sang c’était vraiment pas de veine. Enfin, ça donnerait une bonne occasion d’aller avec Wyatt faire les courses et les boutiques, non ? Je m’assis lentement près d’une pierre tombale.
« C’est un défi qu’on vous a lancé ? Pourquoi cette tombe en particulier ? Est-ce un proche ? »
Autant le faire parler. Si c’était un déséquilibré, il fallait l’apaiser, lui parler essayer de gagner du temps d’une manière ou d’une autre ? Alors je restais très calme pas de geste brusques. J’étais moi-même calme, il ne fallait pas beaucoup de chose pour calmer les autres, rester soi-même calme c’était une très bonne chose. Et je l’étais : calme, je savais que j’avais des capacités pour me défendre d’une manière ou d’une autre. Je n’étais pas agressive alors il fallait continuer à le faire parler. Je lui souris gentiment.
« D’ailleurs, je suis désolée, je ne me suis pas présentée : je m’appelle Analia, et vous ? Vous avez vraiment amené votre chat ? »
Je gardai ma manche plaquée contre mon nez pour ne pas tout me salir. Je fronçais les sourcils, sans rien dire pendant un instant, agacée par le fait de saigner du nez.
« Excusez-moi, vous n’auriez pas un mouchoir ? Je saigne du nez… Et c’est assez pénible de devoir utiliser ma manche. »
J’espérais pouvoir ravoir le tissu quand même… Sinon j’aurais juste un vêtement en plus de tâché… Ce n’était pas très grave, puis vu le peu de temps que je portais de vêtements hors du centre ce n’était… pas grave techniquement, mais quand même ce n’était pas non plus pratique pour se défendre. Je préférais nettement avoir mes deux mains libres.
Je n'aime pas vraiment ça, mais parfois il vaut mieux se salir les mains pour mettre tout en place pour le spectacle. Je dois préparer le show pour que tout soit parfait. Puis même la lune est absente, il ne peut rien m'arriver. Après tout, je suis sur mon terrain.
Cette jeune femme posait beaucoup trop de questions et cela pouvait être génant. Je comptais tout de même rester un peu dans mon rôle d'assistant. Même si elle semblait beaucoup douter de la véraciter de mes propos. Je décidais tout de même de garder mon calme, pour le moment, je n'avais pas de raison de me mettre à lui balancer des ombres pour la tuer. Bien que son corps serait parfaitement utile pour mes plans, mais je me refusais de tuer une innocente. A moins qu'elle ne le soit pas tant que ça. Pour le moment, elle n'est pas hostile, elle s'était assise près d'une pierre tombale. Je réfléchissais à un plan rapidement, je devais trouver un moyen de la faire partir rapidement.
- Je ... je vous promet que je vous dis la vérité ... La famille n'a pas voulu qu'on ressorte son corps, nous n'avons pas eût l'autorisation ... et accuser son confrère sans preuve et quelque chose qui est très mal vu. Alors, faire ça illégalement est le seul moyen de faire ça ... je vous promet que ce n'est pas un défi qu'on m'a donné et que je veux juste aider mon supérieur. En général c'est rapide, mais sans l'accord de la famille faut montrer certaines preuves qu'on a pas forcément à dispositions sans le corps. Donc pour avoir le corps et démontrer que c'est un meurtre, il faut démontrer que c'est un meurtre ce qui est assez paradoxale ...
Je serre un peu plus ma pelle. Pour l'instant, d'après Shadow, il y a aucune trace de la police dans les environs. Nous sommes assez tranquilles pour le moment, elle semble vouloir continuer à me parler, ce qui retarde un peu mes plans. J'allais vraiment devoir accélérer la cadence quand elle allait partir. Je l'écoutais tout de même parler, après tout, pour l'instant je ne voulais pas qu'elle croit que je veux la faire partir d'ici au plus vite. Elle se présenta, alors que son sang coulait le long de son nez. Ce qui avait l'avantage de lui baisser sa garde et de créer des failles dans cette dernière, mais néanmoins je ne comptais pas exploiter cette faiblesse pour l'instant. Je sortis un mouchoir en tissus de ma poche. C'était une rare habitude que je gardais de ma famille. Je m'approche d'elle et je lui tends gentiment le mouchoir. Je ne fais aucun mouvement louche, je ne veux pas qu'elle croit que je veux lui faire du mal, pour le moment ce n'est pas mon objectif. Bien que je dois avouer que la dénommée Analia m'intrigue.
- Mon chat me suit partout, il est un peu collant, distant avec les inconnus mais très gentil. Vous pouvez m'appeler Ted, j'espère que vos saignements de nez ne sont pas graves. Est ce que ça vous arrive fréquemment ? Cela pourrait dire que vous avez un problème au niveau du cerveau et que vous feriez mieux de faire un scanner. Ou alors vous vous prenez beaucoup de coup dans le nez, mais il ne semble pas être casser. Ou encore, le changement de température peu vous affecter aussi ... dans ce cas là pas grand chose ne peuvent être faite ... excusez moi, déformation de mes années de médecine, je dérive un peu trop quand je vois quelqu'un avec un problème.
Son histoire ne tenait absolument pas la route. Il ne semblait pas du tout être ce qu’il était. Mais je ne dis rien, trop occupée à m’essuyer le nez pour éviter de tacher le sol et tout le reste de mes vêtements. J’étais agacée pour tout ça… Mais soit, c’était un effet secondaire, j’avais l’habitude. Vu du nombre d’effets secondaires… un de plus un de moins… Je n’étais vraiment pas à ça prêt. Même si c’était agaçant de ne pas pouvoir contrôler. Et mon pouvoir de régénération semblait inefficace pour ça, les lésions se créaient et disparaissaient en permanence. Ça aussi c’était fatiguant. Je m’assis donc à même le sol pour me reposer un peu. J’observais l’homme s’approcher et me tende un mouchoir. Je le remerciais d’un hochement de tête. Le tissu sous mes doigts était fin… Précieux ? Sans doute. Je ne vis pas une inscription dessus, mais je le portais mon nez, remplaçant ma manche. C’était déjà beaucoup mieux, beaucoup plus doux. Je levais les yeux vers lui en gardant le mouchoir devant mon nez. Un gentil chat donc, il ressemblait à Ser Grifouille… Ted… Teddy c’était mieux ! C’était plus mignon ! Je haussais les épaules.
« Ça dépend des moments. Ça faisait longtemps que je n’en avais pas eu. Je fais beaucoup de sport de combat, donc sans doute que les coups dans le nez font leurs effets… La température ça va. Ted ? Je préfère Teddy c’est plus mignon. Vous inquiétez pas, chacun à sa passion. »
Je souris et haussais à nouveau les épaules sans rien rajouter. Je n’allais pas m’amuser à tout dire sur ARGUS. C’était pas du tout une bonne idée. Je regardais à nouveau la tombe. Ça ne tenait pas debout du tout. Je savais ce que je disais. Ou du moins ce que je pensais. Je fronçais les sourcils en continuant de plaquer le mouchoir sous mon nez. Bon j’avais limité la casse au niveau de mes vêtements. C’était déjà ça. J’eus un soupir :
« Vous êtes gentil Teddy, mais je ne vous crois pas du tout. Appelez ça… L’instinct féminin. Expliquez-moi ce que vous faite calmement, tranquillement. Je ne dirais rien et je n’appellerais pas la police. »
J’étais la police, ça devait aider tranquillement effectivement de la police directement… Mais ça c’était autre chose et à nouveau je n’allais rien lui dire. Il ne fallait pas l’effrayer, et vu ma stature ce n’était pas moi qui allais le terroriser ou le faire se sentir mal. Après tout : j’étais toute mince, étroite des épaules et j’avais plus l’air d’une adolescente paumée dans la vie. Peut-être parce que c’était vrai aussi… Enfin, pour l’instant il fallait rester calme, le faire parler et l’apaiser. Je repris :
« C’était un membre de ta famille ? C’est pour ça que tu le déterres ? Il est mort de quoi ? C’était ton frère ? »
Je vais peut-être éveiller de mauvais souvenirs, mais j’ai toujours mon bouclier d’actif et j’ai beau être fatiguée : je sais me défendre, ce n’était pas un souci avec moi. Je sentais par contre la prise de tête avec N°1 si je rentrais trop tard. Pas grave, c’était mon soucis.
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