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 family business | rosalie

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John Constantine


John Constantine

independent soul

Messages : 2801
Date d'inscription : 29/07/2018
Face Identity : Matt Ryan
Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa)
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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : family business | rosalie 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: family business | rosalie   family business | rosalie EmptyVen 19 Avr - 19:06


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Un feu dans les entrailles. Dévorant, qui consumait jusque dans son âme dont les fragments encore fragiles brûlaient encore des flammes de l’Enfer, malgré les semaines qui s’étaient écoulées depuis son retour. C’était un brasier avec lequel Constantine se débattait tous les jours, et qu’il tentait tant bien que mal d’éteindre à grands renforts de rasades d’alcool – ridicule, pathétique, évidemment, mais c’était ça ou brûler plus fort encore. Un vice pour en apaiser un autre, dans un cercle vicieux sans fin. En se réveillant dans la Maison du Mystère ce matin-là, John l’avait senti, encore, comme les jours d’avant – il l’avait senti brûler plus fort encore alors qu’il déambulait dans les couloirs interminables de la Maison, à contempler l’extraordinaire collection d’artefacts anciens et interdits empilés sans queue ni tête dans les pièces surprenantes de la bâtisse. Pas assez, s’était-il dit. Pas assez, encore, pour faire face au monstre sorti de sous son lit et qui avait pris les traits de Nick Necro. Un fantôme qu’il avait ramené de l’Enfer en sauvant le monde – c’était ça sa récompense, pas vrai ? La confirmation de sa damnation éternelle, et le retour de son pire ennemi, comme juste rétribution de son sacrifice ? Une flamme de hargne avait passé dans les yeux de John à cette pensée. Il l’avait toujours su, au fond. Qu’il aurait beau se débattre comme un chien acculé, qu’il aurait beau jouer les héros, faire preuve de toute l’abnégation du monde, se retourner contre ce que sa nature-même lui criait de faire, jamais, aux yeux de personne, il ne trouverait pardon. Y avait pas de rédemption pour les mécréants dans son genre – mais apparemment les cinglés comme Necro, eux, avaient droit à une deuxième chance. Quel foutage de gueule. Mais non – Nick n’aurait pas la chance de lui voler ce qu’on lui refusait encore et encore. Vie éternelle, échappatoire, qu’importe ce que son éternel rival recherchait en lui piquant les droits de propriété de la Maison des Secrets. John allait s’assurer de la lui reprendre, et de garder tous les atouts de son côté à lui.

Qu’il retourne en Enfer, et qu’il y reste.

Mais pour ce faire, John avait besoin d’aide. Il ne savait pas ce qui était arrivé à Nick exactement en dix années de damnation, mais il était évident que son vieux mentor en était revenu avec quelques nouvelles astuces qui le laissaient, lui, sur le banc de touche. Inadmissible. L’élève avait dépassé le maître, et il entendait bien que cet état de fait reste d’actualité. Il lui fallait donc rassembler de nouvelles ressources, s’assurer que quoi que Nick soit en train de préparer, il aurait toujours une main de prête pour le battre. Amasser plus de puissance de feu, de nouveaux grimoires, de nouvelles reliques qui lui serviraient en temps et en heure, comme un collectionneur méticuleux et avare en pleine course avec un rival. Orchid l’avait bien remarquée, cette lueur sombre dans les yeux de son ‘maître’, et s’était bien entendu vue opposer une rebuffade dès qu’elle avait osé la moindre remarque. John n’avait pas besoin de son avis. Il avait besoin d’armes, de plus de magie, de plus de munitions. Plus, toujours plus. Pour ne laisser aucune chance à Nick. Pour protéger Zatanna, pour se protéger lui, évidemment. Rien que pour se protéger, rien d’autre.

Il avait besoin d’alliés, et à l’heure actuelle, ils se comptaient malheureusement sur les doigts d’une main. Lori avait beau avoir ses dons particuliers, elle n’était qu’une gosse, et John n’avait aucune envie de tout miser sur quelqu’un qu’il connaissait au final encore trop peu pour s’y fier pleinement. Zatanna était déjà plongée dans cette histoire jusqu’au cou, il savait d’avance que Blood ne répondrait pas à l’appel après la dernière sortie d’Etrigan, Swampy était hors course pour lutter contre un démon comme Nick… il n’en restait qu’une. Une seule qui, avec Zatanna, s’était suffisamment soucié de son sort pour venir le chercher au fin fond de l’enfer. Debout les mains dans les poches de son trenchcoat devant sa maison de Wahsington, John contemplait la porte, au bord de l’hésitation encore. Pouvait-il vraiment l’entraîner là-dedans ? Elle qui avait tout risqué pour le tirer d’une éternité de torture et de sévices, peut-être par sens du devoir, peut-être par culpabilité, mais certainement pas sans courage et sans folie ? Sa gorge se serra, mais il décida de l’ignorer et frappa à la porte. Il n’avait ni le temps, ni le luxe de tergiverser. Nick préparait son prochain coup. Il fallait qu’il prenne les devants. Et qu’était John Constantine, sinon un foutu aimant à ennuis pour son entourage, anyway.

John attendit patiemment que la porte ne s’ouvre, certain que sa signature magique le précédait (en d’autres circonstances il aurait fait une plaisanterie sur un certain air de famille), et adressa à Rosalie un de ses célèbres sourires charmeurs en guise d’introduction dès qu’elle eut ouvert le battant. « ‘ello cousine. » lança-t-il avec sa nonchalance coutumière. Comme s’il ne se remettait pas d’une énième gueule de bois, comme si deux mois avaient suffi à effacer complètement l’infernale torture qu’il avait subie là-bas, et dont même une fois revenu dans le monde des vivants, il n’avait pas cru réussir à revenir complètement. Comme si les cauchemars ne hantaient pas ses nuits, plus encore qu’avant. « J’étais dans les parages, et j’ai entendu dire que t’étais revenue de vacances. Je ne pouvais pas quitter la ville sans passer dire bonjour. » Cut the crap, Constantine, lui souffla une petite voix qu’il ignora délibérément. En parlant, il détailla Rosalie du regard, plus observateur, plus soucieux, aussi, qu’il ne voulait bien le laisser paraître. Un passage en enfer, aussi bref soit-il, ne laissait jamais personne indifférent – et il n’avait aucune idée de ce qu’elle avait pu devenir depuis qu’elle l’avait arraché aux griffes de Satan et de ses sbires. Quelque part, il avait un peu honte de ne pas avoir pris de nouvelles plus tôt. Mais si John était un homme de famille, ça se saurait. Et puis, elle avait Thorne, elle. Il était sûr que son viking doublé surfeur californien avait plus que bien rempli son rôle de partenaire inébranlable à son retour. Quelque chose, dans le regard de Rosalie, lui disait que c’était le cas. « … t’as bonne mine, Rosie. Pour une sorcière hantée par un panthéon, évidemment. » dit-il en coinçant une cigarette au coin de ses lèvres – toujours cacher son souci sous une couche d’irrévérence, bravo Constantine. Et après tu te demandes pourquoi tout le monde te laisse pourrir en enfer. « T’as cinq minutes à m’accorder, ou les ancêtres sont en train de me maudire aux quatre coins du Valhalla ? »


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MessageSujet: Re: family business | rosalie   family business | rosalie EmptySam 27 Avr - 19:47

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JOHN & ROSALIE


Rosie se réveille brusquement, secouée par un violent sursaut. Elle est fiévreuse, son cœur tambourine furieusement dans sa poitrine et les draps sont trempés de sueur. Elle tend la main et tâtonne l'autre côté du lit – les draps sont vides. Un soupir frustré lui échappe et elle se redresse difficilement. Ses muscles sont douloureux, elle se sent épuisée à peine éveillée. Elle est brûlante, et pourtant elle frissonne autant que si elle avait été nue sous la neige du mois de février. Rosie est incapable de se souvenir de la dernière fois où elle a été malade, vraiment malade. Cela fait partie de ces petits détails anodins dont elle ne se souvient pas, de toutes ces choses normales dans une vie mais qui lui échappent. Il lui faut plusieurs minutes pour se convaincre de se traîner hors du lit, presque comme si la tâche était impossible. Elle passe de longues minutes sous l'eau chaude de la douche, jusqu'à ce qu'elle cesse de trembler complètement et ait l'impression d'être réchauffée. Elle enfile les premiers vêtements qu'elle trouve, le pull qu'elle emprunte à Lucian lui arrive presque jusqu'aux genoux. Sur la table de la cuisine, elle trouve son petit-déjeuner déjà prêt et accompagné d'une pile de médicaments qui la font grimacer. Comme une enfant pleine de mauvaise volonté, elle avale les prescriptions du médecin et va faire chauffer l'eau de son thé. Rosie ne s'attendait pas à ce que le contrecoup des derniers mois soit quelque chose d'aussi simple et d'aussi humain qu'une simple grippe. Sans doute bêtement, elle s'attendait à quelque chose de beaucoup plus spectaculaire, comme si elle allait d'un coup se transformer à bombe à retardement et exploser au moment le plus inopportun. Mais non, non, son humanité s'est rappelée à elle d'une façon si banale qu'elle est presque choquée. Quelques minutes de réflexion suffisent toutefois à lui faire comprendre pourquoi elle est tombée malade alors l'hiver est terminé et que la plupart des gens en ont terminé avec les maux de la saison. La fatigue, les angoisses, cette fâcheuse manie qu'elle a de sauter les repas, les voyages entre les mondes... Le plus simplement du monde, son corps la met en garde contre une accumulation de plus en plus lourde de faux pas et de surmenage. Et elle ne peut s'empêcher d'être en colère. Elle ne peut s'empêcher de se sentir faible. Lucian n'est pas cloué au lit, Lucian ne s'apitoie pas sur son sort, Lucian ne reste pas là à ressasser, Lucian... Est beaucoup plus fort qu'elle ne le sera jamais, Rosie l'a compris et accepté depuis des années.

Une tasse entre les mains, elle s'installe sur le canapé du salon avec l'impression d'avoir un marteau piqueur dans la boîte crânienne. Mais même en étant épuisée, elle refuse de rester recroquevillée sous les couvertures toute la journée. Rosie sait qu'elle a besoin de s'occuper l'esprit, faute de quoi ses angoisses reviendront bien vite l'étrangler et la solitude se fera trop pesante. Elle déteste être seule avec ses pensées, elle déteste être confrontée au champ de bataille qu'était son existence avant que Waller ne la sorte de l'hôpital psychiatrique. Zatanna avait raison, elle n'est pas sortie indemne de l'enfer. Rosie a eu besoin d'un moment pour découvrir les cicatrices nées de leur passage dans les entrailles du monde. Non, pas exactement des cicatrices – plutôt de vieilles blessures rouvertes et gangrenées par un mal nouveau. Tous ces souvenirs qu'elle s'était efforcée de repousser dans un coin de son esprit, toutes ces choses qu'elle essayait désespérément d'oublier... Tout est remonté à la surface comme un cadavre laissé trop longtemps dans l'eau. C'est violent, c'est laid, c'est terrifiant, c'est enrageant. Même les esprits qui l'habitent sont silencieux, alors que pour une fois elle préférerait le bourdonnement incessant de leurs conversations plutôt que ses propres pensées. Pour la première fois depuis des années, depuis sa libération inattendue et inespérée, Rosie est... furieuse, purement et simplement furieuse. Elle a l'impression d'avoir été catapultée dans le passé, elle est de nouveau cette version d'elle-même dont elle avait mis tant de temps à se débarrasser. Les cauchemars, ce dégoût de la plupart des contacts physiques, les peurs réveillées par certains sons et odeurs... Par dessus tout, elle a en horreur ces sursauts involontaires quand Lucian la touche sans qu'elle ne s'y soit attendue. Il n'a encore rien dit, mais elle voit combien cela le blesse. Alors elle cherche son contact, elle l'initie, elle fait tout son possible pour se faire pardonner les réflexes involontaires qui les peinent tous les deux. La colère et la culpabilité sont des sentiments avec lesquels elle devient – à contrecœur – de plus en plus familière.

Tout serait beaucoup plus simple sans cette maudite magie. C'est la première pensée qui lui traverse l'esprit quand elle perçoit la présence de John. Les sourcils froncés, Rosie se lève pour aller lui ouvrir. Rien n'est jamais simple ou désintéressé avec lui. Et si elle apprécie la distraction créée par sa présence, elle n'en est pas moins méfiante. Peu importe ce qui lui arrive ou ce qui arrive au monde autour de lui, John Constantine restera toujours John Constantine. Elle ne l'accueille pas vraiment avec son plus beau sourire, plutôt avec une mine fatiguée qui en dit long sur les dernières semaines traversées. Elle n'est pas sûre de savoir si elle doit se sentir vexée ou flattée qu'il essaye immédiatement de la baratiner pour justifier sa présence sur le pas de sa porte. Avec John, difficile de démêler le vrai du faux, alors Rosie préfère partir du principe que sa sincérité est toujours accompagnée d'un soupçon d'intérêt personnel et d'une pincée de manipulation. « Je suis ravie de constater que tu t'es enfin souvenu de mon existence, John. » Malgré l'amertume de son ton, c'est un constat plus qu'une critique. Si John était un homme de famille, elle serait la première informée. « … Bonne mine ? Est-ce que les flammes de l'enfer t'ont grillé la cervelle ? J'ai vu mon reflet dans le miroir. » Elle esquisse un sourire en même temps qu'elle récupère la cigarette entre les lèvres pincées de son lointain cousin. « Ce n'est pas que je ne t'apprécie pas, mais je préférerais ne pas avoir à sentir ta présence encore une semaine après ton départ. Tu sais, il y a une petite fille qui vit ici, alors à moins que ta cigarette sente la violette... » En même temps que Rosie s'écarte pour le laisser entrer, elle dépose l'objet du délit sur le meuble dans l'entrée, libre à lui de le récupérer sur le chemin de la sortie. « Les ancêtres sont silencieux, pour une fois. C'est étrange... Je ne suis pas habituée à n'entendre que mes propres pensées. » Elle hausse les épaules et l'invite à rejoindre le salon, où elle lui désigne le canapé. Elle sort une autre tasse du placard et la dépose devant lui au cas où il lui prendrait l'envie de se servir du thé, puis s'installe – se recroqueville – sur le fauteuil de l'autre côté de la table basse. « Tu sais, j'ai laissé ma crédulité et la plupart de mes espérances en enfer. Tu n'as pas besoin de jouer le cousin inquiet. Dis-moi juste pourquoi tu es là et ce que tu veux. »

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John Constantine


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MessageSujet: Re: family business | rosalie   family business | rosalie EmptyLun 13 Mai - 22:37


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Bon d’accord, il avait peut-être exagéré avec la bonne mine. Après quelques semaines en Enfer et deux mois à en noyer les conséquences et les séquelles dans tous les bars qu’il avait pu trouver sur sa route de vagabond, il avait un tantinet perdu la main, que voulez-vous qu’il vous dise. Ou alors il fallait qu’il se rende à l’évidence, et accepte qu’il n’avait jamais su parler à sa famille, pour le peu de famille qu’il avait jamais eu. Les poings enfoncés dans les poches de son pardessus, il hocha doctement la tête de l’air de quelqu’un qui admet qu’il a été eu. Aucun d’eux trois n’était revenu indemne de cette aventure. Pas lui, qui avait eu un avant-goût approfondi de ce qui l’attendrait le jour où il y resterait pour de bon, où il n’aurait personne pour venir récupérer son âme et l’arracher aux griffes sournoises de l’Enfer, ou tout bêtement le jour où il mourrait de sa belle mort et même toute la volonté du monde ne pourrait le tirer de là. Les filles avaient eu droit à une expédition que personne, jamais, ne devrait avoir à effectuer. Que personne ne devrait jamais pouvoir effectuer non plus. John avait eu de la chance, il n’en avait que trop conscience. Casser sa pipe dans les tréfonds du monde, à la croisée des enfers, paradoxalement, c’était ça qui l’avait sauvé – que son corps et son âme soient partis d’un même élan, qu’il se soit retrouvé coincé dans un entre-deux plutôt que d’aller directement à sa destination finale, que les trois quarts des démons de l’enfer aient eu titre à son âme, bref, qu’il ait apparemment clamsé avec le pire timing possible et imaginable, alors que personne en Enfer n’avait fini la paperasse. Grâce à ça, les filles avaient pu récupérer son âme, bien que les détails de leur intervention ne soient encore qu’un souvenir flou dans les méandres de sa mémoire bousculée. Peu de gens avaient cette chance-là. Astra ne l’avait pas eue. Sa mère ne l’avait pas eue. Une flopée d’autre malheureux qui auraient mérité qu’on les tire de là ne l’avaient pas eue alors que lui, John Constantine, fripouille de première, avait eu l’appui de deux des plus redoutables sorcières du monde, et joué d’une chance inouïe. Comme d’habitude. Et qui en payait le prix, au final ? Rosalie et Zatanna. Qui n’avaient rien demandé à personne, et se coltinaient quand même la gueule de bois qui suivait.

C’est peut-être bien cette culpabilité lancinante qui poussa John à ne pas lâcher une bordée de jurons lorsque sa chère cigarette lui fut confisquée – mais au moins était-ce la preuve que sa cousine bien-aimée gardait malgré tout la tête sur les épaules et ses priorités bien ordonnées. De sa démarche nonchalante, John accepta son invitation et entra dans le salon confortablement aménagé, imbibé de l’énergie magique de Rosalie aussi sûrement que si quelqu’un s’était amusé à asperger du parfum dans toute la pièce. Son regard s’accrocha à quelques objets personnels, son esprit attrapa au vol quelques résidus télépathiques des trois habitants ; les souvenirs, les moments insignifiants du quotidien, trouvaient toujours un moyen de s’accrocher au mobilier sans que personne ne les soupçonne ou ne les remarque. « Ah, ils ont décidé de prendre des vacances, eux aussi ? Tu vas enfin pouvoir penser tout haut tout le mal que tu penses d’eux, sans qu’ils ne viennent te râler dessus. » Avec un sourire moqueur, John se débarrassa de son imperméable qu’il abandonna sans ménagement sur un fauteuil pour s’emparer du mug que lui avait aimablement offert Rosalie. Sur le chemin de la cuisine et de la théière, il se retourna néanmoins brièvement. La petite Rosalie avait donc appris la fameuse leçon Constantine, hein ? Je suis désolé de venir te déranger avec mes histoires, aurait-il dû dire. Désolé de me faufiler encore dans ta vie pour y mettre le foutoir alors que tu viens de me sauver d’une éternité de damnation prématurée. « Je peux pas faire les deux ? Être un cousin inquiet et avoir quelque chose à te demander ? » demanda-t-il en arrivant au comptoir et en remplissant son mug. Désolé d’être un petit con. Désolé d’être John fucking Constantine.

En revenant au salon, John ne put s’empêcher de laisser son regard s’attarder sur le vieux grimoire dont l’aura magique était tellement prégnante dans la pièce qu’elle en serait devenue palpable. Le fameux grimoire des Völva. Celui qu’il avait déjà entrevu lors de sa première visite, mais qui, à cet instant précis, apparaissait comme un formidable trésor tout offert à sa convoitise. Oh, il ne pourrait jamais l’utiliser comme elle le faisait, c’était évident, mais bon, sang, s’il le pouvait… ? Quelle addition formidable à la collection de la Maison il ferait. Son mug fumant à la main, John gagna le canapé en tentant tant bien que mal d’étouffer dans l’œuf la morsure acide de l’avarice qui jouait du violon sur ses nerfs avec une scie. Un peu de décence, John. Ses nouvelles résolutions incluaient de demander, pas de prendre sans permission. D’autant qu’il doutait que le grimoire le laisse faire aussi facilement, de toute façon. Courageux, parfois, mais certainement pas téméraire, le Johnny. « Il ne me semble pas t’avoir remerciée d’être venu jusqu’en enfer avec Zee pour tirer ma pauvre carcasse de là, donc je me suis dit que j’allais en profiter pour le faire. » Remercier les gens lui avait toujours écorché la bouche. Mais pour une fois, il pouvait bien faire une exception. Il baissa les yeux sur son mug, se mordit la lèvre inférieure. « Je sais ce qu’il en coûte, de faire le voyage. » Oh, il ne le savait que trop bien. Et il avait l’habitude, lui. Mais Rosalie ? Dont la magie aurait au contraire dû l’élever bien au-dessus de toute cette noirceur et de cette cruauté ? Quelles cicatrices son passage en enfer allait-il laisser sur son âme, avec quelles souillures indélébiles allait-elle devoir apprendre à vivre ? John laissa échapper un long soupir. « Et j’ai encore un autre service à te demander. » Et voilà, on y était. Après tout, c’était elle qui avait demandé qu’il aille tout de suite au cœur du sujet, non ? « Je ne suis pas le seul à être revenu de l’enfer, ces derniers temps. Un autre sorcier en est ressorti récemment. Quelqu’un que j’ai très bien connu, et qui n’aurait jamais, jamais dû en sortir. » Une ombre passa dans ses yeux et sa mâchoire se crispa malgré lui. Sa rencontre avec Nick avait laissé des traces. Cette pauvre gosse et ses parents – shut up John, continue. « Il faut que je l’y renvoie avant qu’il n’ait l’occasion de m’y renvoyer, moi. Et peut-être d’y envoyer Zatanna par la même occasion. » C’était moche, ce name-dropping, mais au moins, ça ne relevait pas du mensonge. John releva les yeux sur Rosalie, et se prit à penser que déjà, il pouvait deviner les nuages de la colère s’accumuler dans ses iris claires. Bienvenue dans la famille, chère cousine. Chez les Constantine, on ne savait pas faire mieux que d’abuser les uns des autres et s’entraîner dans ses chutes respectives. Des vampires, des sangsues, des backstabbers en puissance de père en fils. « Je me demandais si les ancêtres et les dieux n’avaient pas un tour dans leur sac pour m’y aider – notamment Hel, ou Odin, n’importe lequel d’entre eux qui aurait une affinité particulière avec les morts ou la magie. Ce type est dangereux – très dangereux. » Et accessoirement, c’était lui qui lui avait tout appris. « Tout seul, je ferai pas le poids contre lui. » Demander l’aide des dieux, rien que ça. John n’avait jamais su faire dans la demi-mesure, après tout.


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MessageSujet: Re: family business | rosalie   family business | rosalie EmptySam 18 Mai - 22:51

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JOHN & ROSALIE

John Constantine... Fidèle à lui-même. Chassez les habitudes et elles reviennent au galop. L'affection que Rosie ressent pour son très éloigné cousin ne la rend pas idiote pour autant. La réputation de John le précède de très loin et les rumeurs qui courent à son sujet sont rarement exagérées. Une autre qu'elle se serait sans doute offusquée qu'il n'ait pas pris de ses nouvelles depuis leur voyage pour le moins mouvementé en enfer, mais cela aurait été mal le connaître. Débarrassée de son abrutissante naïveté, Rosie est plus lucide que jamais. Sur son propre sort comme sur la personne de ce très cher John. Peut-être devrait-elle même être flattée qu'il ne soit pas venu la voir uniquement pour lui demander quelque chose. Avec un petit sourire en coin, elle secoue doucement la tête. « Quelque chose me dit que ce que tu as à me demander te préoccupe davantage que ma santé. » Reproche, ou simple constat ? Un peu des deux. Rosie fronce les sourcils quand elle remarque que John observe son grimoire avec grand intérêt. Est-il venu pour lui ? Si tel est le cas, il risque d'être fort déçu : elle est la seule à pouvoir le lire, le comprendre parfaitement et l'utiliser. Ses défenses magiques sont formidables, elle aimerait presque le voir s'y frotter pour qu'il lui donne une bonne leçon... Son sourire se transforme en grimace. Depuis quand souhaite-t-elle malheur aux autres ? La fatigue ne lui sied guère. Et en plus de cela, il est possible qu'elle ait tort. Après tout, John et elle ont des ancêtres communs et même s'il n'est pas issu de celle des Völur, elle ne connaît personne qui soit mieux capable que lui de détourner les sorts de protections et autres enchantements du même genre. Raison de plus pour s'assurer que le précieux ouvrage ne tombe pas entre ses mains intéressées.

Rosie hausse les épaules quand John se décide enfin à la remercier d'avoir fait le voyage en enfer avec Zatanna pour le sauver d'une éternité de torture. Que dit le dicton, déjà ? Trop peu, trop tard. La seule chose qui l'intéresse à présent, c'est de savoir ce qu'il lui veut vraiment. S'il sait ce qu'il en coûte de faire le voyage en enfer, il ne se soucie visiblement pas assez des conséquences de ce dernier pour entendre Rosie lui en parler. Elle étouffe un rire quand il enchaîne sans préambule sur sa requête, pas une seule seconde étonnée par son indélicatesse mais toujours surprise par son audace. Elle fronce les sourcils quand il commence par évoquer un autre sorcier sorti des abysses – comme si ils avaient besoin qu'un énième détraqué revienne d'entre les morts pour semer la zizanie. Et quand il évoque le danger encouru par Zatanna, Rosie repose sèchement sa tasse de thé sur la table basse. Tirer sur la corde sensible, c'est un coup bas, mais une manœuvre qui pourrait fonctionner avec elle et il le sait très bien. De plus en plus soupçonneuse, elle croise les bras sous sa poitrine et reste silencieuse jusqu'à enfin savoir ce qu'il attend – ce qu'il espère – d'elle. « Tu veux savoir si mes ancêtres et si les dieux d'Asgard peuvent t'aider à te tirer du pétrin dans lequel tu t'es toi-même fourré ? » Elle arque un sourcil avant d'éclater de rire – un rire froid et dénué de la moindre pointe de joie et d'humour. À leur mention les Völur et les dieux s'éveillent dans son esprit, elle entend déjà leurs murmures mécontents. « Dis-moi, John... Toi qui nous a aidés à vaincre le tout puissant Wotan... Pourquoi ne serais-tu pas de taille à lutter contre un simple sorcier sorti des enfers ? Que peut-il bien avoir de si spécial pour te faire si peur ? Depuis quand John Constantine craint-il qui que ce soit ? »

Incapable de demeurer sagement sur le canapé, Rosie se lève et se met à faire les cent pas dans la pièce. « J'ai accompagné Zatanna en enfer pour en tirer ton âme et t'éviter la damnation éternelle, cela ne te suffit pas ? Tu l'as dit toi-même, le voyage a un prix... Regarde-moi, John. Regarde-moi dans les yeux et dis-moi si tu crois vraiment que je te doive quoi que ce soit. » Prise de vertiges, elle ferme les yeux et s'appuie d'une main contre le mur le plus proche. Elle était censée rester au chaud sous les couvertures, se reposer en attendant le retour de Lucian. « Tu ne seras pas surpris d'apprendre que les Völur n'ont pas la moindre envie de t'aider. Si tu les avais entendues, quand j'ai décidé d'aller te sauver... J'ai bien cru qu'elles allaient me rendre sourde. Quant aux dieux... Tu sais mieux que quiconque que leur générosité a ses limites. Je vais bientôt être à court de faveurs avec Hela, et elle est pourtant la plus patiente du lot. » Sa dernière faveur, son ultime requête elle la garde pour celui qu'elle aime plus que tout. Pour Lucian, au cas où tous ses plans échoueraient à le sauver. « Et Odin... Oh, John, tu ne connais rien aux Ases et aux Vanes, n'est-ce pas ? Odin est le dieu le plus fourbe que je connaisse. Il n'est pas mauvais, mais je préférerais un millier de fois mettre mes deux mains dans la gueule de Fenrir et le laisser les dévorer plutôt que de demander quoi que ce soit au Père de Toutes Choses. Mes ancêtres m'ont mise en garde contre lui et pendant vingt-neuf ans, j'ai soigneusement évité de lui parler. Même mort, il serait capable de s'emparer de mon corps si je lui laissais la moindre petite opportunité de le faire. Tu ne sais pas ce que c'est que d'avoir des dieux plus vieux que le monde dans la tête, John... Tu ne sais pas de quoi ils seraient capables pour revenir parmi les vivants, eux aussi. » Il peut lui dire qu'elle a peur s'il le souhaite, elle ne le niera pas. Bien sûr qu'elle a peur ! Elle ne veut pas de ces dieux dans son esprit, dans sa vie. Le moindre faux pas et ce serait la fin de Rosalie Rosewood, elle disparaitrait et il ne resterait d'elle qu'une enveloppe charnelle dont les divinités pourraient se servir comme elles l'entendraient. Toutes ne sont pas terribles et cruelles, mais les croire débordantes de bienveillance gratuite serait une erreur.

« Je ne peux pas me permettre d'être comme toi, John. Je ne peux pas me permettre d'agir sans réfléchir aux conséquences que pourraient avoir mes actions sur les gens que j'aime. Je ne suis pas seule, j'ai ma propre famille maintenant... Je suis désolée, mais je ne mettrai pas Sasha et Lucian en danger pour t'aider. Que se passerait-il si je décidais de t'aider et que cet individu si dangereux le découvrait, hm ? S'il est aussi terrible que tu sembles le penser, il s'abaisserait sans doute à faire du mal à une petite fille sans hésiter, n'est-ce pas. Je ne prendrai pas ce risque, pas après tout ce que nous avons déjà enduré... Ni pour toi, ni pour qui que ce soit d'autre. Je ne demanderai pas de faveur à Odin ou à Hela, pas plus que je ne demanderai à Thor de foudroyer cet homme, à Loki de le transformer en batracien ou à Skadi de le chasser jusqu'au bout du monde. Je suis désolée, mais tu vas devoir te débrouiller seul. » Rosie est sincèrement navrée, mais sa réponse est définitive. Mettre sa propre vie en danger est une chose, mais il est hors de question qu'elle fasse quoi que ce soit qui risque Lucian et Sasha en danger. « Pour une raison qui m'échappe encore, je t'aime, John. Tu es le seul semblant de famille qu'il me reste... » Mais elle aime Lucian et sa nièce davantage. Elle ne le dit pas, elle n'en a pas besoin. « Mais je ne peux pas t'aider. Pas cette fois. »

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John Constantine


John Constantine

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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : family business | rosalie 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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"I heard that, Constantine."

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"Say it backwards."

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Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: family business | rosalie   family business | rosalie EmptyMer 29 Mai - 20:38


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Cinq minutes. Il avait tenu cinq minutes dans la peau du type réformé, ressorti de l’Enfer une meilleure personne qu’il n’y était entré, et le pire c’était qu’il avait presque réussi à se convaincre qu’il allait y arriver. Mais comme tous ceux qui ont passé leur vie dans un seul rôle, le changement était aussi fragile que les ailes d’un papillon, et la moindre résolution, capable de voler en éclats d’un bête effleurement du doigt. Rosalie n’y était pour rien. Elle faisait ce qu’elle avait à faire, elle se protégeait, et elle avait bien raison ; mais dès l’instant où John vit briller dans ses yeux fatigués cette lueur ô trop familière, reconnaissable entre mille, il sut qu’il avait perdu. Cette lueur qui annonçait qu’elle savait parfaitement à quoi s’attendre, qu’elle ne se faisait aucune illusion à son triste sujet, et que ça ne valait même pas la peine de faire semblant d’y croire, ne serait-ce qu’une minute, juste histoire de se donner cette minute de répit. Dès l’instant où John vit cette lueur-là dans les yeux de sa cousine, il sut qu’il avait perdu son pari. Qu’il allait falloir ressortir ses armes habituelles du placard, au lieu de tenter l’approche de l’honnêteté et de la diplomatie. Que quelqu’un allait être blessé, encore. Qui est-ce qu’il essayait de leurrer, après tout ? Rosalie ? La multitude d’entités toutes plus givrées les unes que les autres qu’elle avait dans le ciboulot ? Ou lui-même ? C’est son regard à lui qui s’assombrit, alors qu’il sentait dans son dos l’énergie magique émaner du grimoire des Völur, comme si les ancêtres s’étaient décidés à le narguer alors qu’il pataugeait admirablement dans la semoule – à le tancer, alors qu’il le voyaient à travers ses yeux à elle, échouer à obtenir ce qui pourrait le sortir de ses dernières emmerdes en date. Ah ça oui, pour se délecter de son échec, elles étaient là, les ancêtres. Elles ne l’avaient jamais porté dans son cœur, il le savait – elles l’avaient rejeté en bloc à peine Rosalie avait-elle posé les yeux sur lui la première fois, sans qu’il ne puisse s’expliquer les raison de cette animosité autrement que par sa réputation sulfureuse le devançant une fois de plus. Très bien. John reposa son mug de thé sur la table basse du salon sans dire un mot. Elles voulaient du Constantine ? Elles allaient en avoir.

Mais d’abord, il fallait qu’il encaisse le reste. A contre-cœur, John obtempéra à sa requête, la regarda dans les yeux : « Non, évidemment que non… » soupira-t-il, à la recherche de ses mots, alors que dans son esprit s’égarait cette autre question : de quoi avait-il peur ? Depuis quand John Constantine craignait-il qui que ce soit ? John baissa à nouveau les yeux, les mains jointes devant lui à nerveusement nouer et dénouer ses doigts. Il se demandait bien quelle tête elle ferait, s’il lui avouait qu’il préférerait affronter mille Wotans qu’un seul Nick Necro. Et les Völur et les dieux – toujours à foutre le camp quand on avait besoin d’eux, évidemment. Oh, il savait bien qu’ils étaient morts depuis belle lurette, ces zozos-là ; enfin, aussi morts que des dieux pouvaient l’être, c’est-à-dire pas morts le moins du monde, mais à profiter de leur retraite tranquillement, jusqu’au jour où ils décideraient de tenter un retour par la force parce qu’ils manquaient d’adorateurs. Foutus profiteurs. Les nordiques, les égyptiens, les olympiens, les mayas, les aztèques, c’était tous la même chanson. John fut incapable de retenir un bref rire sec et sans joie. Les choses qu’il pourrait accomplir, lui, s’il disposait d’un pouvoir pareil… Mais sa réflexion fut interrompue avec la brutalité d’un camion entrant de pleine force en collision avec un autre. J’ai ma propre famille maintenant. Une dague dans le cœur, une autre dans l’estomac, on retourne et on recommence. C’est vrai. Elle avait Lucian, l’amour de sa vie et tout ce qui va avec, et Sasha, cette gosse que John n’avait jamais croisée que par les récits succincts qu’il avait pu en avoir et les quelques photos affichées dans cette pièce. Un refuge, une promesse de bonheur dans un monde sans merci qui n’avait eu de cesse de la brutaliser, et qu’il mettait en péril par sa seule existence – logiquement donc, une bulle familiale dont il était exclu. Ouch. Il avait beau s’en douter, ça faisait toujours mal à entendre de vive voix. Alors puisqu’ils en étaient là, puisqu’elle savait déjà ce qu’il pouvait, ce qu’il allait lui apporter, autant entrer directement dans le vif du sujet, pas vrai ? « C’est déjà trop tard, Rosie. » lâcha-t-il d’une voix qu’il aurait voulue détachée et sûre, mais qu’il perçut lui-même comme plus rauque, et chargée d’une certaine urgence. Butée, aussi. Balayée, l’image de la petite famille parfaite – non, même pas parfaite, mais tellement plus que les ruines désolantes sur laquelle sa famille à lui s’était bâtie. Elle n’avait pas le choix, Rosalie. Qu’elle le veuille ou non, elle faisait partie de ses ruines à lui, songeait-il avec une certaine satisfaction – possessivité, avarice appelez ça comme vous voulez. Et ça ne venait pas sans un certain bagage. « Deux personnes sont déjà mortes. Il les a tuées juste pour attirer mon attention – pour être certain que j’avais les yeux sur lui et que je sache de quoi il est capable. Il les a tuées sous mon nez pour que je sache, aussi, que je ne peux rien contre lui. » Plus il parlait, plus sa voix s’affirmait, retrouvait son assurance insolente à la face du danger. Derrière lui, les effluves de magie du grimoire se firent plus piquants encore, comme des relents radioactifs cherchant à percer sa peau pour le faire taire avant qu’il ne soit trop tard. « S’il a pu massacrer deux parfaits inconnus juste pour me faire tourner la tête dans sa direction au lieu de venir me voir directement, de quoi tu penses qu’il sera capable quand il décidera de chercher à m’atteindre, hm ? Qu’il va y aller franco, un bon vieux duel à la loyale ? » demanda-t-il encore en la regardant droit dans les yeux. Presque à la mettre au défi, alors qu’ils en sortiraient tous les deux perdants. « Sorry love, mais ta petite famille et toi avez cessé d’être en sécurité le jour où tu m’as ouvert ta porte pour la première fois. Toi, eux, Chas, Zee, tant qu’il est parmi les vivants, vous êtes tous en danger. » Et Lori, et Cheryl, et Gemma – seigneur, Cheryl et Gemma. A son tour, John se leva et enfonça les mains dans ses poches pour masquer l’atroce agitation qui le prenait à la gorge à l’en étouffer.

A pas lents, il s’approcha à nouveau du grimoire, le fusillant du regard comme pour silencieusement lui reprocher de ne pas vouloir être à lui – refusant d’accepter ce non alors qu’il n’avait foncièrement pas le choix, et il le savait. Une bête furieuse lui dévorait les entrailles, avare et pernicieuse, alors que le désespoir, déjà, le poussait dans ses retranchements – parce qu’il ne savait plus où donner de la tête, où demander de l’aide, où trouver quelqu’un qui ne lui tournerait pas le dos ou qui n’aurait pas raison de le faire. « Tu ne veux pas les mettre en danger en m’aidant, très bien. Alors ne le fais pas pour moi, et fais-le pour eux. » Il se désintéressa du grimoire pour braquer les yeux sur elle, défiant. « Ne m’aide pas si ça te chante, mais prends tes précautions – pour toi, et pour Lucian et Sasha. Parce que s’il décide de venir les chercher, il trouvera un moyen. Tu penses que Zee et toi avez souffert de votre séjour en bas ? Que moi, j’en ai bavé ? Imagine ce qu’un type qui y a passé dix ans a pu y devenir. » Il était ignoble. Il devrait partir – mais il reste là, à déverser son venin, à planter ses panneaux d’avertissement tout autour de la petite bulle protectrice qu’elle avait eu tant de mal à se construire, et qu’elle méritait tant. C’était ça le prix à payer pour faire partie de la famille. C’était ça le prix à payer pour être des gens comme eux. Ca au moins, c’était quelque chose qu’ils avaient en commun. « Je suis désolé. Vraiment. Mais notre connexion te met en danger, et par extension, eux aussi. Tu peux me foutre dehors si ça te chante, ça n’y changera rien. Les gens comme nous, on attire le malheur partout où on passe. On a pas d’autre choix que de s’y préparer. » Peut-être qu’elle allait changer d’avis, finalement. Peut-être qu’elle allait laisser Odin prendre le contrôle et le pulvériser sur place. Ce serait un bien moindre problème face à celui posé par Nick Necro – et ça aurait le mérite de refiler le problème à quelqu’un d’autre, par la même occasion.



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MessageSujet: Re: family business | rosalie   family business | rosalie EmptyDim 9 Juin - 21:41

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JOHN & ROSALIE

Rosie a l'impression qu'un étau s'est resserré autour de sa gorge. John Constantine est une malédiction en chair et en os, une infection qui se propage à tous ceux qu'il touche. En temps normal, elle aurait très certainement culpabilisé de penser de telles choses de lui. Mais, une fois n'est pas coutume, la situation n'a rien de normal. Il ne peut pas s'inviter chez elle après des semaines à faire le mort, lui demander son aide et lui annoncer nonchalamment que les personnes qu'elle aime le plus au monde sont en danger par sa faute et s'attendre à ce qu'elle réagisse comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Là où John Constantine passe, le bonheur trépasse et tant pis pour les cadavres qu'il laisse derrière lui ! Ses jambes menaçant de céder sous son poids, Rosie s'assoit sur la chaise la plus proche, la tête entre les mains. « Qui se ressemble s'assemble, je suppose. » Les dents serrées, elle ferme les yeux pour tenter de retrouver son calme mais c'est peine perdue, son cœur cogne furieusement sans sa poitrine et cela n'a rien à voir avec la fièvre qui lui donne l'impression d'avoir dans les veines de la lave à la place du sang. Le récit que John lui fait à propos de son vieil ami est évidemment épouvantable, mais pas surprenant. Elle aurait été idiote de s'étonner de son association avec un tel individu. « Ferme-la, John. FERME-LA. » La rage fait trembloter ses lèvres. Sa petite famille. Il y a tellement de mépris dans ces trois petits mots qu'elle se demande ce qui la retient de le pulvériser sur le champ. « Tu as la mémoire courte. Ma porte, je ne te l'ai pas ouverte, tu l'as défoncée. C'est toi qui est venu me trouver en sachant quels risques tu me ferais courir. Tu es venu me chercher pour te servir de moi et depuis ce jour là, visiblement rien n'a changé. Je ne crois pas avoir un jour rencontré quelqu'un de plus ingrat que toi, John. Et je travaille pour Amanda Waller. » Rosie serre les poings et se redresse sur sa chaise, elle doit avoir l'air à deux doigts de s'évanouir mais ses yeux brillent de colère. Elle dévisage John comme si elle avait un démon répugnant en face d'elle, furieuse que Lucian, Sasha et elle se retrouvent mêlés à une quête de vengeance qui ne les concerne pourtant ni de près, ni de loin. Parce qu'ils ont eu le malheur d'un jour croiser sa route.

Une grimace déforme ses lèvres quand elle observe John s'approcher de son grimoire avec une envie non dissimulée ; comme s'il transpirait la jalousie par tous les pores de sa peau. Lentement, comme si elle réfléchissait le moindre de ses gestes, Rosie se relève. Elle a beau avoir une tête de moins que John et ne pas être plus épaisse qu'un clou, elle s'avance jusqu'à lui et visse son regard dans le sien. « Que les choses soient bien claires entre nous, John. S'il arrive quoi que ce soit à Lucian ou à Sasha par ta faute, je te tue. Je te tue et je ramène en enfer et je traîne jusqu'à Lucifer en personne. » Rosie n'est plus une petite fleur fragile qu'il est facile de piétiner. Le paradoxe temporel et l'Islande l'ont transformée. Il lui arrive parfois d'oublier qu'elle a tué un homme pour protéger Lucian ; elle l'a tué alors qu'elle aurait pu se contenter de le désarmer. Mais non, elle l'a tué et plus horrifiants que l'acte sont ces remords qu'elle est incapable d'éprouver lorsqu'elle pense à cet épisode se leurs vies. Peut-être pourrait-elle trouver le moyen de tuer cet homme qui semble faire si peur à John. Pourquoi pas, après tout ? Elle est prête à faire n'importe quoi pour les protéger, absolument n'importe quoi... C'est la différence entre John et elle, elle se soucie des autres davantage que de sa propre personne, il ne lui viendrait pas à l'idée d'utiliser qui que ce soit pour faire le sale travail à sa place. C'est du moins ce dont elle essaie de se persuader, malgré cette petite voix – sa conscience – qui lui rappelle que n'importe quoi veut dire tout. « Lucian et moi allons nous marier. La seule chose dont je devrais me soucier, c'est de trouver une jolie robe et de décider du parfum de la pièce montée. Mais maintenant, à cause de toi, je vais devoir vivre la peur au ventre parce qu'un sociopathe revenu d'entre les morts ne s'arrêtera devant rien ni personne pour obtenir la vengeance qu'il souhaite. À cause de toi... » Rosie ne parvient pas à terminer sa phrase. Elle a le cœur au bord des lèvres et si elle a conscience des larmes qui roulent sur ses joues, elle ne fait rien pour les arrêter de couler. Son expression misérable contraste cruellement avec la flamme de colère qui danse dans ses iris et ses joues rouges.

Elle lui en veut. Terriblement. Elle lui en veut de gâcher le peu de temps qu'il lui reste avec Lucian et dans le monde des vivants. Des jours, des semaines ? Moins ? Elle n'en a pas la moindre idée et c'est bien ce qui rend la situation d'autant plus anxiogène. Cette épée de Damoclès au dessus de sa tête est bien assez menaçante sans que viennent s'ajouter les problèmes créés par John Constantine. Le destin s'acharne, Lucian et elle n'ont-ils pas droit au bonheur, même provisoire ? Qu'ont-ils bien pu faire à l'univers et à tous ses dieux pour mériter un tel sort ? « Bon sang, John... Bon sang ! » D'un geste rageur et surprenant dans son état, Rosie saisit le grimoire des Völur et le plaque sèchement sèchement contre le torse de John en sachant pertinemment que l'ouvrage va résister. Mais elle s'en moque. « Tu le veux ?! Tu veux tout le savoir et la magie qu'il renferme ?! Je t'en prie, cousin, prends-le ! Prends-le et tous les esprits qui me rendent folle avec lui ! Tu es John Constantine, pas vrai ?! Tu trouveras bien le moyen de le déchiffrer et peu importe si tu dois sacrifier quelques âmes au passage ! C'est du pareil au même, ça n'aura de toute façon bientôt plus la moindre importance, alors prends-le et fiche le camp ! »

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MessageSujet: Re: family business | rosalie   family business | rosalie EmptyJeu 27 Juin - 17:49


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Ferme-la, John. En voilà une riche idée, pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt ? Les mains enfoncées dans les poches de son trenchcoat dont l’énergie démoniaque se livrait à un duel ridicule avec celle du grimoire, comme si l’un cherchait à dominer l’autre, John gardait son regard fixé devant lui, accroché à un point sur le mur pendant que Rosalie, elle, lâchait enfin tout ce qu’elle avait sur le cœur. La mine butée, la mâchoire serrée à la manière d’un boxeur qui encaisse les coups, il ne répondit rien, tout d’abord, à ses reproches, ne se demandait même pas s’il n’aurait pas, peut-être, dû privilégier une autre approche. Tant pis, rien à faire – littéralement, il n’y avait rien à faire. Nick était en route, un plan dont il ne comprenait pas encore les subtilités en route, et il était convaincu qu’il viendrait la chercher, elle aussi. Elle, et peut-être Thorne et la gosse. Qu’il y mette les formes dans son discours, ça ne changeait pas la donne. Ca lui permettait juste de garder la face, même si ça finissait dans des éclats de voix, des insultes, et les larmes. Parce que c’était plus facile de gérer la colère d’autrui, de l’ignorer d’un haussement d’épaules et d’un tour des talons, que de gérer la déception, l’incompréhension, et la peur qu’au moins un éclat de rage et une bonne engueulade avaient les mérites de couvrir pour un temps. Il préférait faire les choses comme ça. Que Rosalie le traite de tous les noms, le maudisse par tous les dieux, lui ordonne de ne plus jamais reparaître dans sa vie. A ses yeux, c’était infiniment plus facile à gérer, assumer, et accepter que si elle avait gardé le silence avec simplement dans les yeux cette lueur de réalisation, et de résignation, qui finissait immanquablement par les frapper sitôt qu’ils réalisaient qu’ils s’étaient fait avoir par le phénomène Constantine. Elle aurait pu être épargnée, dans un monde parfait. Ils étaient de la même famille, après tout. Malheureusement, avec lui, c’était plus souvent gage d’emmerdes en pagaille que de sécurité.

Ingrat, il l’était indubitablement. Chas le lui avait répété un nombre incalculable de fois, Kit aussi, à l’époque, et tous les gens à qui il demandait régulièrement des faveurs, Swamp Thing, Jason Blood, Bobo, tous autant qu’ils étaient, alors à force il s’était fait à l’idée, et il se contenta de baisser les yeux en encaissant le reproche entièrement justifié. L’annonce du mariage, elle, en revanche, résonna comme un coup de tonnerre dans son cerveau en ébullition. Il leva les yeux sur elle – et les rabaissa sitôt qu’il aperçut les larmes lourdes qui coulaient sur ses joues, laissant derrière elles des sillons de peine qu’il n’avait pas voulus mais qu’il avait eus quand même. Nice one, John. Le sens du timing à l’état pur. Et la main bouillante et sèche de la culpabilité vint le prendre à la gorge, comme pour le forcer à tourner la tête, comme pour lui dire tiens, regarde ce que t’as fait, t’as pas honte de toi, un peu ? Bien sûr qu’il avait honte. Comme tous les enfants inconscients de leur brutalité qui ne réalisent que trop tard le mal qu’ils ont fait et se retrouvent parfaitement démunis face aux résultats de leurs actes égoïstes. Il n’avait jamais appris à demander pardon ou à dire merci. Seulement à prendre, encore et encore. Il aurait voulu lui épargner ça, à Rosalie, sincèrement. Il avait même cru, pendant un moment, qu’il allait y arriver, que pour une fois il n’allait pas complètement merder, il s’était accroché aux encouragements de Zatanna avec un entêtement qu’il ne se connaissait pas, parce qu’elle avait déjà trop donné, Rosalie ; ou plutôt, on lui avait déjà trop pris, et elle commençait à peine à se remettre debout. Et Nick était revenu, et avec lui, les mauvaises habitudes au grand galop.

Ou peut-être qu’il avait toujours été une cause perdue et irrécupérable et qu’il fallait qu’il arrête de se voiler la face.

Il ne cilla pas non plus lorsqu’elle s’approcha, fulminant de rage, et attrapa le grimoire qu’il sentait encore le narguer à côté – mais il tressaillit lorsqu’elle le plaqua contre son torse, et à peine s’en saisit-il par pur réflexe qu’il sentit, comme une décharge fulgurante, la contre-attaque des ancêtres, un flash aussi brutal qu’aveuglant et douloureux comme une atroce brûlure. Un coup de fouet cinglant qui le laissa sonné, et pourtant, il ne le lâcha pas, ce fichu bouquin, mais il ne sut plus si c’était de sa propre volonté ou de celle d’une autre : ce qu’il sentait, c’était la magie des ancêtres Völur tisser des filaments dans la sienne à toute vitesse, s’imposant où ils le souhaitaient, non pour lui prêter leur puissance, mais pour le forcer à voir quelque chose. A entendre quelque chose. A percevoir que quelque chose, dans l’attitude de Rosalie, n’allait finalement pas du tout – et pas qu’à cause de lui. Le souffle court, John releva, interdit, les yeux sur son infortunée ‘cousine’, une voix inconnue murmurant indistinctement à son oreille alors qu’elle le fusillait du regard. Ca n’aura de toute façon bientôt plus la moindre importance. « Ca veut dire quoi, ça ? » articula-t-il comme en réponse à la voix dans sa tête – et enfin, le grimoire sembla décider qu’il en avait eu assez, de John Constantine, et d’une nouvelle décharge de magie le força cette fois à le lâcher. Il fut incapable de retenir l’exclamation de douleur qui en résulta, et prestement abandonna le maudit bouquin à sa place d’origine, les yeux jetant des éclairs, avant de se tourner à nouveau vers Rosalie. Son attention enfin détournée du grimoire (plus ou moins) et focalisée sur autre chose, qui lui paraissait infiniment plus alarmant, tout d’un coup. « Rosie ? » appela-t-il, son regard sombre détaillant chaque parcelle de son visage à la recherche d’une réponse – oh, une réponse qu’elle taisait encore, il le voyait dans son regard, dans cette flamme de défiance qui dansait dans ses prunelles vertes, la petite cachottière, et cela ne fit que le convaincre qu’il fallait qu’il creuse encore. La question étant : pourquoi diable le grimoire avait-il pris la peine de rediriger son attention là-dessus ? « Rosie, je connais cette tête. C’est la tête de quelqu’un qui s’apprête à faire une belle connerie – et qui a le sentiment qu’il n’y a pas d’autre issue, pas d’autre solution, mais qui sait quand même qu’elle ne devrait pas le faire. » Et il en connaissait un rayon en matière de conneries, le Johnny. « C’est mon domaine d’expertise, normalement, ce genre de chose. » ajouta-t-il en s’approchant de la jeune femme. Et enfin, l’emprise de l’avarice qui le consumait depuis qu’il avait passé le pas de sa porte semblait s’évaporer, laissant la place au fond de ses iris sombres à une lueur inhabituelle pour quiconque fréquentait Constantine de près ou de loin. « Je connais ce regard, aussi. » Même sa voix avait réussi à s’adoucir – un peu. « Il y a autre chose, non ? Autre chose que mes âneries qui viennent gâcher ton mariage avec ton surfeur californien – félicitation, d’ailleurs. » Ah, peut-être que ceci expliquait cela. Peut-être que ça expliquait son emportement, sa volonté à lui abandonner le grimoire, elle qui en était d’ordinaire tellement protectrice. « Qu’est-ce qui se passe, Rosie ? » demanda-t-il. Pour une fois, mettant momentanément de côté ses propres ennuis pour s’intéresser à ceux de quelqu’un d’autre.


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MessageSujet: Re: family business | rosalie   family business | rosalie EmptyJeu 18 Juil - 22:38

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JOHN & ROSALIE

Rosie regrette de ne pas avoir tourné sa langue sept fois dans sa bouche avant d'avoir parlé. Elle a laissé la colère s'exprimer avant toute autre chose, et John est beaucoup trop intelligent pour être passé à côté de ce qu'elle a sous-entendu malgré elle. Blême, Rosie n'ose plus bouger le moindre muscle. Le grimoire, comme animé par une volonté propre, décide qu'il en a assez de John et échappe à son emprise pour retourner à sa place sur l'étagère du salon le plus (sur)naturellement du monde. Rosie n'a pas bougé d'un millimètre mais elle continue de fixer son très lointain cousin avec une étincelle de rage brillant au fond de ses yeux. Pourquoi a-t-il fallu qu'il pose la question ? Ne pouvait-il pas rester fidèle à lui-même et ne pas se soucier d'elle ou de qui que ce soit d'autre ? Par tous les dieux, pourquoi a-t-il fallu qu'il pose la question ? Aussi furieuse que honteuse, Rosie détourne le regard quand elle sent celui de John se faire plus insistant. Elle s'éloigne de lui et retourne s'asseoir sur le canapé, la tête entre les mains. Elle ne veut pas pleurer, pas devant lui, et pourtant elle ne fait absolument rien pour empêcher les larmes de couler. « Il n'y a pas d'autre solution, John ! Pas d'autre issue ! Je dois le faire, je sais que je dois le faire... » Elle peut déjà l'entendre demander "faire quoi ?", puisqu'elle parle comme s'il était déjà parfaitement au courant de ses desseins. Il ne lit pas dans ses pensées ? Dommage, cela lui aurait évité de devoir exprimer à voix haute le futur qui l'attend. Rosie renifle bruyamment et essuie ses joues trempées avec la manche de son vêtement. « Ne l'appelle comme ça... Lucian ne sait pas surfer et il n'est même pas née en Californie. Il est New-yorkais. » Un petit rire triste la secoue. John n'a sans doute rien à faire de ces détails, elle ne sait même pas pourquoi elle s'est sentie obligée de commenter sa remarque. Son sourire se fane quand elle se souvient de leur vie à New-York, dans le paradoxe temporel. Sans le régime de Vandal Savage, tout aurait été parfait et elle n'aurait pas eu à s'inquiéter de trouver le moyen de sauver Lucian d'une mort certaine. Ils auraient pu rester là bas, ils auraient pu être heureux... Et tant pis pour le reste du monde, qu'ils aillent tous au Diable.

Les bras enroulés autour de sa taille, comme si elle cherchait à se faire toute petite, Rosie se décide à relever les yeux vers John. « Ce qu'il se passe, John... Ce qu'il se passe, c'est que je vais mourir. Bientôt. » C'est la première fois qu'elle le dit à voix haute et ça lui fait un drôle d'effet. Ça rend soudain la chose très concrète et beaucoup plus proche qu'elle ne l'aurait voulu. « Assieds-toi, John. Assieds-toi et écoute-moi jusqu'au bout sans m'interrompre, sinon je te mets à la porte après t'avoir effacé la mémoire. » Elle lui lance un regard noir, qui ne s'adoucit que lorsqu'il prend place à ses côtés. Par où commencer ? Par le début ? Si seulement c'était aussi facile... Pour Rosie, cela implique de se replonger dans un passé qu'elle aurait préféré oublier, ou du moins continuer à ignorer. « Quand j'ai rencontré Lucian il y a un peu plus de trois ans, j'étais... J'étais loin d'être la personne que tu connais aujourd'hui. Je venais d'endurer quinze ans d'internement psychiatrique pour rien, je ne maîtrisais absolument pas mes pouvoirs, j'étais l'ombre de moi-même. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je pouvais faire pour ne pas avoir de vision funeste à chaque fois que j'entrais en contact avec quelqu'un... Alors je faisais en sorte de ne toucher personne et de ne pas être touchée. Je ne te dis pas tout ça pour que tu t'apitoie sur mon sort, j'ai moi-même cessé de le faire il y a longtemps. Je contextualise, c'est tout. » Elle prend une profonde inspiration. John Constantine est-il un bon confident ? Sans doute pas, mais Rosie réalise qu'elle a besoin de parler de ce qui la pèse à au moins une personne, et tant pis si cette dernière est loin d'être la plus fiable. « Quand j'ai rencontré Lucian, il m'a tendu la main et comme une idiote, je l'ai prise. Je ne sais pas si ce n'était qu'un réflexe stupide ou si j'en avais réellement envie... Mais la finalité est restée la même, j'ai vu tout ce que l'avenir nous réservait, absolument tout. À un détail près, ça aurait pu être parfait. » Rosie étouffe un petit rire – un rire triste. Lucian et elle auraient pu vivre un conte de fées, mais c'est une tragédie grecque qui s'est invitée dans leurs vies.

« J'ai vu que nous étions littéralement destinés l'un à l'autre, j'ai vu nous allions tomber amoureux, et j'ai vu... » Sa voix se brise, mais Rosie se reprend. « J'ai vu Lucian mourir, torturé par les membres d'une organisation terroriste prônant la suprématie des méta-humains. Cette organisation s'appelle Omniscient, et naturellement Amanda Waller veut la démanteler. C'est notre équipe qu'elle a mis sur l'affaire. » Rosie pose ses mains à plat sur ses genoux pour les empêcher de trembler. « Ces images sont gravées dans mon esprit, il suffit que je le regarde ou que je ferme les yeux pour les revoir... Mais quand il m'a un jour demandé si j'avais vu sa mort, je lui ai menti. Je lui ai menti, comment aurais-je pu lui avouer qu'il allait bientôt mourir et dans d'atroces souffrances qui plus est ? Il a déjà vécu tellement d'horreurs, je ne pouvais pas... J'ai vu ce qui arrive aux gens quand ils apprennent ce que leur réserve le destin, la plupart deviennent fous et précipitent leur sort en essayant d'y échapper. Je ne voulais pas qu'il ait peur, je ne voulais pas qu'il panique ou se résigne... Alors je lui ai menti. » Alors elle ne vaut pas bien mieux que lui en fin de compte, pas vrai ? Mais comment aurait-elle pu lui avouer la vérité, lui dire qu'ils auraient à peine le temps d'être heureux avant que des fous furieux ne ruinent leur vie ? Et tant que Rosie n'en parlait pas, ce n'était pas concret. Ce n'était pas réel... Mais ça l'est vite devenu, trop vite, et à maintenant l'inévitable est plus proche que jamais.

« Voir l'avenir, c'est un cadeau empoisonné. C'est à la fois une bénédiction et une malédiction. Surtout quand la plupart des visions se résument à la mort. Avant Lucian, je n'ai jamais réussi à sauver qui que ce soit... Mais lui, lui, il était hors de question que je le laisse mourir. Depuis le premier jour, je me suis acharnée à trouver le moyen de le sauver. Une bonne fois pour toutes, je veux dire. Le sauver des griffes des terroristes ne servirait à rien, cela ne ferait que repousser l'inévitable. Tu le sais comme moi, une fois que la Mort s'accroche à quelqu'un, elle ne s'arrête devant rien avant d'avoir obtenu son dû. » On ne lui échappe pas, un point c'est tout. Et la Mort, peut-être plus que n'importe quelle autre entité, est dure en affaires. « Pourquoi crois-tu que j'ai accepté de laisser Fate m'étudier comme un petit rat de laboratoire ? J'avais passé un marché avec lui. Je le laissais étudier ma magie et en échange, il me restituait le grimoire des Völur et il m'aidait à trouver le moyen de sauver Lucian. J'étais prête à faire n'importe quoi, vraiment n'importe quoi... » John est de ceux qui pensent que l'amour n'apporte que des problèmes, n'est-ce pas ? Sans doute a-t-il raison. Mais Rosie n'y peut rien, et de toute façon elle n'a pas à se justifier. « Le seul moyen de le sauver, c'est d'offrir une autre âme à la Mort en échange. Mais tu la connais, il faut que l'échange soit équitable. On ne triche pas avec elle. » Elle en sait quelque chose, après tout elle converse régulièrement Hela. « Le destin, qu'on y croit ou non, on n'y échappe pas. J'ai étudié le futur pendant des années et j'ai demandé à Fate de faire de même. Lucian ne survit que dans un seul futur, celui où je prends sa place. Dans tous les autres, il meurt. » Rosie secoue doucement la tête en reniflant. Inconsciemment, elle fait tourner sa bague de fiançailles autour de son doigt. Ils ne se marieront pas. Ils n'auront pas d'enfants. Ils ne vieilliront pas ensemble. Lucian et elle sont forcément maudits, il ne peut en être autrement. « Je t'interdis de me juger, John. Tu auras beau prétendre le contraire, tu ne vaux pas mieux que moi. Ce n'est pas pour sauver le monde que tu t'es sacrifié en Islande. Tu l'as fait pour elle. Tu l'as fait pour Zatanna. Je n'ai pas eu besoin de lire dans ton esprit pour le deviner. » Et il avait eu raison de le faire. Que dit le proverbe, déjà ? Ah, oui : mieux vaut souffrir d'avoir aimé que de souffrir de n'avoir jamais aimé.

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John Constantine


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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : family business | rosalie 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: family business | rosalie   family business | rosalie EmptyMar 30 Juil - 15:31


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Il avait cru qu’après un séjour prolongé en enfer et le retour de Nick Necro dans le paysage apocalyptique de sa vie, les choses ne pourraient pas être pires. Qu’il avait touché le fond. Creusé encore un peu, et que maintenant qu’il était bien enterré au fond du trou, il ne pouvait que commencer à remonter, comme il le faisait à chaque fois en un cycle infini. Hélas, c’aurait été trop simple : et il s’avérait finalement que John Constantine, pessimiste et cynique notoire, avait finalement péché d’optimisme. Evidemment que ça pouvait être pire. Evidemment qu’il y avait toujours quelque chose d’autre à briser, ruiner, piétiner pour s’assurer qu’il garde la tête sous l’eau et s’y noie, de préférence. Et quand la vie, ou le karma, appelez ça comme vous voulez, ne pouvait plus l’attaquer lui directement, il restait toujours les autres. Chas. Zatanna. Cheryl et Gemma. Et maintenant, Rosalie Rosewood. Quelle façon égoïste de voir les choses. Comme si c’était lui, le grand persécuté de l’histoire, quand au final il n’était peut-être parfois qu’un dommage collatéral parmi d’autres dans des drames qui ne le concernaient pas. La force de l’habitude, peut-être. Mais cette fois, pour une fois, John avait espéré, sincèrement espéré, que sa prophétie auto-réalisatrice s’affranchirait d’une exception à la règle, une seule, pour ce petit bout de famille retrouvé, qui aurait dû avoir toutes les armes pour se défendre face aux monstruosités que ce monde avait en réserve. Quel superbe manque de jugeote. Son père qu’il détestait dépérissait encore à Liverpool. Sa grande sœur, qui l’avait abandonné, il la tenait éloignée à bout de bras. Sa nièce, il la voyait à peine, tétanisé à l’idée de la contaminer avec sa propre noirceur. Ne parlons même pas de Tefé. Dans cette piètre photo de famille, Rosalie avait ressemblé à quelque chose comme de l’espoir. Un espoir timide, ténu, constamment menacé par une histoire de famille tellement ancienne qu’elle se perdait dans les générations, par des rancoeurs ancestrales, mais un espoir quand même, et dans le monde de John Constantine, il ne pouvait y avoir pire châtiment que de faire naître un espoir pour le lui arracher ensuite. C’était de la cruauté pure, de lui présenter cette prétendue cousine, qui l’avait laissé entrer dans sa vie, qui l’avait laissé y rester, surtout, qui avait poussé le vice jusqu’à aller le repêcher en enfer, pour finalement la lui reprendre en ayant omis de préciser que cette félicité-là n’était que temporaire.

Et au moment où Rosalie lui annonça qu’elle allait mourir, le rideau de verre se fissura et éclata en mille morceaux, et la laideur de la réalité reprit ses droits. Stupéfait, tendu comme un animal pris au piège, John en resta sans voix, et n’accepta de s’asseoir à ses côtés qu’après plusieurs secondes de silence pesant. Elle n’avait pas besoin de lui dire de se taire. Pour une fois, John Constantine n’avait rien à dire. Au lieu de ça, il garda les yeux rivés sur Rosalie, déchiffrant chacune de ses expressions, chaque tic involontaire trahissant sa détresse et son désespoir et sa résolution, attentif à son histoire qu’il passait au moulinet de son esprit critique à la recherche de la moindre information, du plus petit détail qui pourrait lui permettre de se fendre d’un rire insolent, de hausser les épaules, et de dire qu’il avait une solution. Mais hélas. Elle était bien rôdée, cette histoire. C’était toujours la même tragédie, Cassandre incapable d’arrêter les roues implacables du destin, saupoudrée d’un soupçon de Roméo et Juliette parce que le destin n’avait aucune originalité dans la manière qu’il avait de persécuter son monde. Alors forcément, ça finissait dans les larmes, de l’un, ou de l’autre, et ça n’avait aucune importance lequel des deux restait derrière. Les yeux de John lançaient des éclairs, mais aucun d’entre eux n’était destiné à Rosalie. Au diable la mort. Au diable le destin. Au diable Dr-bloody-Fate. A la fin de son récit, John laissa échapper un rire sans joie, le cœur en berne. « D’accord, pas de jugement. Mais avant que tu ne me prennes pour un héros romantique, je te rappelle que j’étais sous l’influence du casque de Fate. Et surtout, que je n’ai pas eu le choix. » Et pas le temps de s’en créer un, de choix. Et Rosalie aussi, elle était convaincue de ne pas avoir le choix, elle l’avait dit. Les visions de Fate, son travail de divination et de précognition à elle – évidemment qu’elle n’avait sans doute pas chômé en trois ans, évidemment qu’elle avait déjà exploré toutes ses options, épuisé tous ses recours. Il aurait pu comprendre. Il aurait dû comprendre. Mais jamais John Constantine n’avait été connu pour accepter une réalité qui ne lui plaisait pas – et jamais, au grand jamais, il n’avait été connu pour accepter en silence et se résigner quand tout son être se révoltait à la seule idée d’une défaite et d’une perte et d’un deuil supplémentaire. Assez. Cette fois, assez.

John se leva d’un bond, comme un lion en cage cherchant nerveusement une issue de secours. Non, non non non, il n’avait pas sauvé Zatanna (elle avait raison, c’était elle qu’il avait sauvé, pas le monde, qu’il aille au Diable, le monde) et enduré plusieurs mois d’Enfer pour revenir et se voir privé de quelqu’un d’autre encore. Il se passa une main sur la nuque, son esprit fonctionnant à vive allure, mais où qu’il se tourne, quelle que soit la direction dans laquelle il regardait, il ne voyait rien d’autre que la finalité dont Rosalie avait décidé. « T’as pas besoin de faire ça, Rosie. » lâcha-t-il, incapable de maintenir l’illusion de son insolente nonchalance face à elle et aux larmes qui coulaient encore sur son visage. « On a la magie. T’as une ribambelle de dieux dans le crâne dont je doute qu’ils soient ravis de perdre leur dernière porte-drapeau sur cette fichue planète – à quoi ça sert d’avoir des dieux dans la caboche si tu peux pas leur forcer la main, hein ? » Il déblatérait, maintenant, extériorisait l’angoisse sourde du refus, à la manière d’un enfant qui cherche encore à raisonner avec un adulte qui lui explique une réalité difficile de la vie. C’était un peu ça, qu’il était, à ce moment-là. Le même gosse qui avait ouvert son premier grimoire dans l’espoir de ramener sa maman à la vie. Le même gosse qui voyait la même injustice se répéter, et peut importait que presque trente ans se soient écoulés, l’amertume de l’échec était toujours aussi vivace. Il se retourna, parut sur le point de quitter la pièce, la maison, le pays, avant de changer d’avis ; au lieu de quoi il alla s’agenouiller près de Rosalie. « Rosie, regarde-moi. » implora-t-il en posant une main sur son genou, sachant sans trop savoir comment il le savait, qu’elle n’en serait guère affectée. Ses yeux sombres cherchèrent ceux clairs de son étrange cousine, et il reprit avec conviction : « Je sais que t’as plus aucune solution. La magie que tu connais, celle de Fate, elles obéissent à des règles bien précises, mais si toutes les magies ont un point commun, toutes, sans exception, même les plus réglementées, c’est celui-là : il y a toujours, toujours un moyen de tricher. De contourner les règles. De les tordre jusqu’à ce qu’elles te conviennent, à toi. » Il y avait presque une supplique, dans ce discours véhément et passionné. Laisse-moi faire. Laisse-moi retourner paradis et enfer et je la trouverai, ta solution miracle dont tu ne voudras pas mais qui te sauvera toi, et qui sauvera Thorne. « Les dieux essaieront de te convaincre du contraire, parce qu’ils en ont besoin, mais au fond, c’est ça, la magie, pour les gens comme nous. Le moyen de prendre l’univers par le col et lui dire d’aller se faire foutre. Et c’est pour nous empêcher de le faire que les gens comme Fate se retranchent derrière des prophéties et un destin prétendument immuable. » Et c’était ça, aussi, le plus grand mensonge de leur univers mystique. Que certaines choses étaient immuables, alors qu’avec un peu de volonté, et sans la moindre hésitation, on pouvait tout réinventer. Du moment qu’on était prêt à en payer le prix. « Laisse-moi t’aider, d’accord ? A nous deux, on trouvera quelque chose. Mais fais pas ça, je t’en prie. »


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MessageSujet: Re: family business | rosalie   family business | rosalie EmptyDim 18 Aoû - 23:09

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JOHN & ROSALIE

Voilà qui est fait, Rosie a avoué son terrible secret à John. Toutes les cartes sont sur la table, le dernier acte de la tragédie peut commencer. Et pour la première fois depuis qu'elle le connaît, John reste sans voix. À sa place, elle n'aurait pas trouvé les mots non plus. Comment répondre à de tels aveux, que dire qui ne paraisse pas dérisoire ? Rosie n'a rien à ajouter. Elle pensait, naïvement, que révéler son secret et ses intentions à quelqu'un la soulagerait quelque peu du poids sur ses épaules, mais il n'en est rien. Au contraire, elle a l'impression d'affronter la vérité en face pour la toute première fois et d'avoir été prise à la gorge par le destin. Le Destin. Elle l'a maudit mille et une fois et continuera à le faire, furieuse et désespérée de n'avoir qu'une unique solution pour sauver l'amour de sa vie. Des milliers de futurs possibles, tous étudiés soigneusement, des millions de possibilités et une seule qui permette à Lucian d'échapper à la mort. Une seule, celle qui condamne Rosie. Et la voilà encore, l'histoire terrible des amants maudits, comme il en a déjà tant existé. Qui blâmer, à part ce Destin insaisissable, indéfinissable ? Les Nornes, les Parques, les Aurores ? Et pourquoi pas Doctor Fate en personne, qui lui avait soudoyé des connaissances avant de lui remettre le grimoire qui lui revenait de droit, et ne lui avait avoué la vérité que bien trop tard, lui faisant perdre un temps précieux ? Rosie serait capable d'en vouloir au monde entier. Ce n'est pas juste, ce n'est pas juste du tout, mais il n'y a rien qu'elle puisse faire pour changer cette maudite destinée. Elle aura tout fait pour y parvenir, mais en vain. Elle n'a pas envie de mourir, elle n'a pas envie d'abandonner Lucian et Sasha, elle n'a pas envie de renoncer au bonheur qu'ils auraient pu vivre après y avoir goûté. Mais à quoi bon continuer à lutter contre l'inéluctable ? Pour Rosie, la mort est une vieille connaissance. Elle a vécu toute sa vie à ses côtés. Elle n'a pas peur de mourir. Ce n'est pas ce qui lui brise le cœur. Ce n'est pas ce qui semble l'étouffer. « L'influence du casque ne fait pas tout, John. Il ne fait pas tomber amoureux. Il ne fait pas aimer à la folie. Nous le savons tous les deux. » Il pourra se voiler la face aussi longtemps qu'il le voudra, Rosie n'est pas dupe. Inutile de lire dans ses pensées pour comprendre que son sacrifice n'était pour personne d'autre que Zatanna Zatara.

Prostrée sur son bout de canapé, Rosie ne bouge pas quand John se lève et se met à faire les cent pas dans la piège comme un lion en cage. Le déni, ou la première phase d'un deuil. Elle n'est pas encore morte mais ses jours, sont comptés, alors c'est tout comme. « Tu crois que je n'ai pas essayé de négocier avec les dieux, John ? Tu crois que je n'ai pas tout essayé ? Mais même eux ne peuvent m'aider. Le contrôle de certaines choses échappe même aux plus puissants. Cela fait plus de trois ans que je prie pour trouver une autre solution. » Mais il n'en existe aucune autre. Sinon elle l'aurait trouvée, les dieux l'auraient trouvée. Ils lui auraient tout donné pour ne pas perdre leur dernière fenêtre sur le monde. Même ses ancêtres l'auraient fait, pour ne pas voir leur précieuse lignée mourir avec elle. Mais tous se sont avérés impuissants, alors Rosie a fait le seul choix possible. C'est peut-être la seule véritable décision qu'elle a prise sans que quiconque ne l'influence. « Je n'ai pas besoin de le faire, non. Mais je dois le faire. Je choisis de le faire. » Un sourire triste étire ses lèvres et les larmes continuent à couler sur ses joues. Elle n'a jamais vu John aussi désemparé, soudain ses propres problèmes semblent ne plus avoir la moindre importance. Elle est profondément touchée par l'attention et l'affection qu'il lui porte soudain, mais rien de ce qu'il pourra dire ou faire ne la fera changer d'avis. Mais quand il vient s'agenouiller près d'elle, c'est trop, ses larmes silencieuses se transforment en sanglots bruyants qui la secouent. Même si elle avait voulu le regarder, elle n'aurait pas été capable de distinguer son visage, sa vision trop brouillée par ses larmes. Alors Rosie, la si douce Rosie, elle attrape la main qu'il a posé sur son genou et la serre fort entre les siennes. « Non, John, non... » Tu ne comprends pas, tu ne comprends pas... Elle prend de profondes inspirations pour se calmer, sa gorge est tellement serrée qu'elle a l'impression d'étouffer. Finalement, elle essuie ses yeux et ses joues avec les manches du pull de Lucian et prend le visage de John entre ses mains, avec délicatesse. « Écoute-moi, John... Écoute-moi. C'est ça mon moyen de contourner les règles. C'est ça ma façon de tricher. Je ne suis pas aussi douée que toi, c'est vrai... Mais je suis née avec les prophéties et les destins immuables. La Mort est ma meilleure amie. Hela est la déesse dont je suis la plus proche. Il n'y a qu'une solution, John, une seule... C'est ma décision. MA décision. » La plus difficile qu'elle ait jamais eu à prendre. Doucement, elle caresse le visage de John du bout des doigts. « Mes visions m'ont toujours montré la Mort. Mais je n'ai jamais pu sauver personne, alors à quoi bon ? Je le comprends, maintenant. Lucian sera le premier à échapper à ses griffes. C'est ce que je suis censée faire. C'est ça mon destin. » Et elle ne laissera personne l'empêcher de l'accomplir.

Rosie se laisse glisser sur le sol pour se mettre à la hauteur de John, et après quelques secondes d'hésitation elle l'enlace étroitement. En même temps qu'elle le serre dans ses bras, elle réalise que c'est la première fois qu'ils ont contact aussi intime, aussi familier – au sens propre du terme. « Je me moque des générations et des lignées qui nous séparent. Tu es famille, et je t'aime. » Elle inspire à fond, ravale ses larmes du mieux qu'elle le peut et laisse la chaleur de son cousin l'envahir. Elle regrette de ne pas l'avoir rencontré plus tôt, lui et le lot de problèmes qui l'accompagne où qu'il aille. « Je sais que je n'ai pas le droit de te demander une chose pareille, mais j'ai besoin que tu me fasses une promesse, John. Promets-moi que tu garderas un œil sur Lucian et Sasha. Promets-moi que tu ne laisseras rien leur arriver. Je t'en prie, promets-moi. » Je t'en supplie. Pour que son sacrifice ne soit pas vain. Rosie le sait, une fois morte, elle n'aura plus aucun contrôle sur le sort de Lucian et encore moins sur celui de Sasha. Ne restera que ce lien qu'elle a créé entre eux deux, pour qu'ils puissent toujours se retrouver. Un lien presque aussi fort que celui qui l'unit à son fiancé, et qu'elle devra briser pour ne pas l'emporter dans la tombe avec elle et ainsi précipiter le destin au lieu de contrecarrer ses plans. « Je suis désolée, John, je suis tellement désolée. » Pour tout ce qui va arriver. Mais surtout, pour ce qu'elle s'apprête à lui faire, à lui. Une main posée à l'arrière de son crâne, elle ne murmure qu'un seul mot à plusieurs reprise, comme une étrange et lugubre berceuse. Óminni. Il n'aura aucun souvenir de cette conversation, ni même de leur échange criant d'amour et de sincérité. Óminni. Pour qu'il oublie ce qu'elle s'apprête à faire et n'essaie pas de l'en empêcher. Óminni. Pour qu'il ne souffre pas trop vite, pas tout de suite. Óminni. Pour qu'il continue à ne se soucier que de sa propre personne. Jusqu'à ce que sa mort lève le sort et lui permette de se souvenir de sa promesse. Óminni.

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John Constantine


John Constantine

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Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa)
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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : family business | rosalie 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: family business | rosalie   family business | rosalie EmptyLun 26 Aoû - 13:17


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But it’s not a choice, now, is it. Voilà ce qu’il lui aurait dit, dans une nouvelle tentative de la convaincre de renoncer à son plan insensé, mais elle lui coupa l’herbe sous le pied, la pauvre héritière des Völva, déterminée qu’elle était à aller jusqu’au bout d’un martyr qu’il ne comprenait pas, et ne voulait pas comprendre. Pourquoi nécessairement elle. Pourquoi maintenant. Pourquoi s’acharnait-on, dans les moments les plus désespérés, à se résigner au lieu de résister – pourquoi disait-on que c’était un choix d’accepter l’inévitable quand l’inévitable, par nature, s’imposait à ses victimes en tentant de les convaincre qu’il n’y avait aucune échappatoire ? Illusion de l’esprit, tromperie enracinée dans l’esprit même des hommes qui voulaient encore se donner l’illusion du contrôle quand le contrôle leur échappait complètement. Voilà ce qu’il aurait dû lui dire, à Rosalie, et tant pis si ses mots auraient été mal choisis, tant pis s’il n’aurait fait qu’aggraver les choses, au moins aurait-elle peut-être eu un électrochoc, un dernier sursaut de rébellion, n’importe quoi, tout sauf cette acceptation qui n’en était pas une et le révulsait au plus profond de son être. John avait souvent maudit les dieux, au cours de sa tumultueuse existence, mais rarement les avait-il autant maudits qu’à cet instant où même ces prétendus êtres tout-puissants laissaient une innocente mourir pour leurs plans égoïstes et capricieux. Qu’ils aillent se faire foutre, tous, avec leur prétendu destin. Le destin, ce n’était qu’un mot pompeux et bien pratique pour justifier que les dieux les manipulent, eux, les sans-défense, qui voulaient juste s’en sortir dans une existence en demi-teinte et cabossée, selon leur bon plaisir et à leurs propres fins. Go to hell. All of you. Et l’espace d’un instant, la vision vivace dans son esprit d’Odin et sa bande de sous-fifres dévorés par les flammes de l’Inferno lui offrit un semblant de réconfort pour lequel il aurait sans doute été foudroyé sur place.

Mais Rosie interrompit ses sombres réflexions, et il tressaillit en sentant ses mains sur son visage, plus habitué aux coups ou aux gifles qu’aux caresses, et son cœur chuta tellement bas dans sa poitrine alors qu’elle l’enlaçait dans ses bras frêles qu’il crut tomber avec lui, avalé dans un gouffre sans fond trop familier qu’il avait espéré pouvoir éviter encore un moment, comme un répit depuis son retour. Mais il n’y avait pas de répit, apparemment. Pas pour les gens comme eux. Et, plus démuni que jamais face à l’abandon et la tendresse de Rosalie, il sentit ses dernières défenses s’effriter en silence, bêtes murs de poussière soufflés par le vent, et il referma les bras sur elle, s’accrochant obstinément à elle, s’assurant qu’elle était encore là, le visage enfoui dans son épaule pour que surtout, elle ne voie pas qu’il était en train de s’écrouler, lui aussi. Derrière lui, invisibles, intangibles, les fantômes qu’il avait semés dans son sillon observaient, silencieux, se demandant si elle les rejoindrait bientôt, elle aussi. « Love you too. » marmonna-t-il, à peine audible, en espérant que pour une fois il serait pris au sérieux, même si l’amour qu’il avait à offrir était toujours teinté de noirceur et d’un poison qui contaminait tous ceux qui avaient le malheur d’approcher. Mais pour cette fois, tant pis. Pour cette fois, ça n’avait pas d’importance. Et enfin vint sa requête, l’ultime requête de Rosalie Rosewood, et John fut incapable de contenir le rire absurde qui lui secoua les épaules. « Tu me demandes à moi de veiller sur eux ? Tu leur en veux ou quoi ? » Qu’il commentait, avec ce qui aurait pu passer pour sa légèreté habituelle, si sa voix n’avait pas été étranglée de l’émotion qu’il tentait tant bien que mal, et plus mal que bien, de contenir. « Promis, je ferai ce que je peux. » Et ils savaient, tous les deux, ce qu’une promesse signifiait, dans le monde de la magie, où serments faisaient office de liens indéfectibles. Même une promesse aussi informelle, même pour quelqu’un aussi prompt à les briser.

Si le temps avait pu s’arrêter là, il aurait signé sans hésiter. La famille qu’il n’avait plus, qui venait pourtant de lui apporter plus en quelques secondes que ce qu’un père et quelques autres avaient pu lui donner en trente-sept ans d’existence ; c’était sans doute égoïste, mais il était un Constantine, et il prenait le bras quand on lui tendait la main, et tant pis pour Lucian et les dieux et tout le reste, mais il avait tellement cessé d’espérer, tellement renoncé à cette entité aliénée et étrangère qu’était une famille, qu’il ne voulait plus envisager de s’en détacher. Alors que c’était inévitable, ça aussi, non ? Il resserra son étreinte, et prit une inspiration, prêt à argumenter encore, à inventer n’importe quel plan, qu’importe qu’il soit irréalisable, pour au moins avoir une alternative à lui proposer et repousser l’inéluctable ; quand soudain, il remarqua le murmure à peine perceptible à son oreille. Comme une litanie, courte, dans une langue étrangère. « Rosie ? » Et pendant un instant, John resta interdit, alors que ses yeux suivaient la vapeur condensée qui s’était formée sitôt qu’il avait ouvert la bouche. Alors seulement, il remarqua qu’il avait la chair de poule – à quel moment s’était-il mis à faire aussi froid, dans cette pièce ? John frissonna, et releva la tête pour observer le salon, qui n’avait pas changé – et pourtant, tellement silencieux, tellement silencieux que même les déplacements de l’air semblaient avoir disparu. Tellement silencieux, à part cette litanie. « Rosie, qu’est-ce que… » Alors seulement, il réalisa. Le long de sa nuque remontaient des fils de magie, tellement ténus qu’il ne les avait remarqués que trop tard, et ils se faufilèrent dans son crâne, comme de longs doigts délicats trifouillant dans les méandres de son esprit – et une sueur glacée, viscérale, remonta le long de son dos alors que derrière lui, le froissement inimitable d’ailes de corbeaux et leur croassement perçait le voile épais du silence. John connaissait assez la mythologie nordique pour savoir qui étaient ces foutus corbeaux, dont les serres se plantaient désormais dans son psyché, pulvérisant toutes ses défenses au passage. « Rosie non ! » s’exclama-t-il en la repoussa d’une ruade, et dans la panique concentra tous ses mécanismes de défense psychiques comme autant de murs de forteresse – mais face à une magie divine, face à Hugin et Munnin, quelles chances avait-il, lui ? Impuissant, il se débattit pourtant, luttant de toutes ses forces pour chasser ces maudits piafs et leur influence de sa tête, sortez, sortez de là, dégagez, bordel, alors que Munnin triturait, arrachait de ses serres et de son bec, remodelait selon les instructions de Rosalie. C’était douloureux – mais seulement parce qu’il résistait, il le savait. « Fais pas ça… » parvint-il à articuler, à genoux devant elle, la tête entre les mains. Une dernière supplique. Fais pas ça.

Qu’elle en comprenne ce qu’elle voulait.

Et enfin, Munnin triompha, et soudain, John ne vit plus rien que l’obscurité.

FIN.


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