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 Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]

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MessageSujet: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyDim 8 Déc - 16:01

Tormented Soul  Octobre 2018 - Phase 1

Telle une ombre tu te glissais, tu te faufilais au beau milieu de la foule. Ton regard perçant et avisé ne lui laissait aucune seconde de répit. Tu ne la lâchais pas un seul instant. Malgré le bruit, malgré les odeurs, malgré ces va-et-vient incessants dans ce capharnaüm puant qu'était Gotham, tu ne perdais pas sa trace. Comment aurais-tu pu? Tu étais désormais imprégnée de son odeur, tu étais désormais imprégnée de son âme. Tout autour de toi semblait tourner au ralenti tandis que tu l'observais. Tu n'avais d'yeux que pour elle. Sa longue chevelure noire, ses yeux d'un bleu azur, sa peau de porcelaine et ses lèvres délicates légèrement rosés. Oui elle était désirable et oui tu l'imaginais dans ses bras. Tu l'imaginais, elle, jouissant du plaisir immense dont tu ne jouissais plus depuis trop longtemps. Ta mâchoire et tes poings se serraient, tu avais une irrésistible envie de planter tes crocs dans sa nuque, de boire son sang jusqu'à la dernière goutte, de sentir les battements de son cœur s'arrêter. Tu ne supportais plus qu'elle puisse encore respirer, qu'elle puisse encore lui parler, le toucher, l'embrasser. Tout cela t'était insupportable, tu avais l'impression de te consumer de l'intérieur. Ton regard le plus sombre et le plus haineux qui soit se posait sur cette putain. Elle te répugnait, elle te révulsait. Voilà pourquoi la mort te semblait bien trop douce pour laver cet affront ignoble qu'ils avaient osé te faire. Pourtant il savait à quoi s'en tenir s'il ne faisait ne serait-ce que regarder une autre que toi. Alors être aussi proche... c'était un véritable appel au crime. Comme s'il se délectait finalement de voir toutes celles qui l'approchaient tomber sous ta seule volonté. Oui, la mort te paressait bien trop douce, pour elle comme pour lui.  Alors, tu prenais la décision, à cet instant précis, jour de la fête des morts, de transformer la vie de Zatanna Zatara en un véritable calvaire. Progressivement, insidieusement, tu avais l'intention de la tuer à petit feu, de pénétrer les méandres de son esprit et de le tourmenter jusqu'à ce qu'elle en perde la raison. Jusqu'à ce que tu te lasses de jouer avec elle comme la plus prestigieuse des chattes jouerait avec le plus minable des rats.

Insouciante et à des milliers de lieux de se douter de ce qui l'attendait, la catin continuait à déambuler dans la foule sans même se rendre compte que tu t'enroulais déjà autour d'elle pour mieux la dévorer. Tu esquissais un sourire, seule dans ton coin. Enfin presque, tu n'étais jamais vraiment seule Reine du sang. Le regard de Ian, bienveillant et protecteur, aimant et brûlant de désir, se posait sur toi. Il n'était jamais bien loin, après tout c'était son rôle, son devoir. Protéger et servir sa Reine. Il désapprouvait ta démarche, tu le savais, mais tu savais également qu'il n'oserait pas s'interposer. Il trouvait cela futile et inutilement dangereux mais toi tu n'étais pas de son avis. Et ton avis était celui qui comptait le plus non? Rien de ce qui concernait Andrew Bennett n'était futile à tes yeux. D'ailleurs, tu avais espéré le voir lui aussi, bien que cela t'aurait indéniablement rendu folle de le voir au bras de cette garce plutôt qu'au tien. Et pourtant, tu aurais tout donné pour le voir, ne serait-ce qu'un instant. Apercevoir sa silhouette, renifler son parfum, croiser son regard. Andrew était le seul et l'unique. Voilà pourquoi, malgré vos divergences, malgré vos oppositions constantes, tu ne pouvais t'empêcher de l'aimer, de vouloir le posséder. Ta jalousie n'avait alors d'égale que ton amour pour lui. Zatanna, comme toutes les autres, en payerait le prix. Tu ne ressentais ni culpabilité, ni remords, ni regrets. Au contraire, ce jeu là était ton préféré. Un divertissement auquel tu ne renoncerais pour rien au monde. Ian le savait et c'était pour cela qu'il n'avait pas bouger lorsque tu avais enfin entrepris de te rapprocher. Arborant ton sourire le plus hypocrite, dissimulant ta véritable nature, tu jouais alors la mascarade de la ronde humaine. Tu t'immisçais parmi eux, tu te faisais passer pour l'une d'entre eux, tu avais de l'expérience dans le domaine. Délicatement, tu bousculais la magicienne. D'un simple coup d'épaule, anodin et bénin. Un premier contact. Tu lui subtilisais alors sournoisement et habilement le bijou qui habillait son poignet, murmurant un simple « Pardon » . Tu ne lui laissais pas le temps de voir ton visage, tu disparaissais dans la foule aussi vite que tu en étais sortie. De ton ongle acéré, tu ne lui avais laissé qu'un vulgaire souvenir de cette première rencontre. Une légère entaille dans sa chair, la première goutte de sang avait été versée. Tu avais alors pu te délecter de ce nectar, tu avais pu la goûter. Tu te demandais si Andrew en avait fait de même, si le sang de Zatanna Zatara coulait désormais dans vos veines. Bientôt, tu pourrais t'en abreuver sans retenue, aucune. Bientôt Mary... Bientôt.


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Dernière édition par Mary Seward le Jeu 26 Déc - 18:38, édité 4 fois
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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

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Date d'inscription : 11/09/2018
Face Identity : Alex Daddario
Crédits : jae.d-nguyen.ajay
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Age du personnage : 35 ans
Ville : Gotham et le monde
Profession : Mago, coleader flippée de la JLD
Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités : Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] Tumblr19
Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] Matteo10

phone + a summary + heaven is beautiful + magic piew piew fingers + magic trick + not magic + teamwork

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MEET THE SQUAD
+ Hellblblblbl
+ Ghost cookie point
+ One chimp to rule us all
+ Voice of Cassandra
+ Gone, gone, the brain of Jason
+ The mom we don't deserve
+ Angel without Buffy
+ I would marry her
+ Organic certified
+ Not Harry Potter
+ Trust her, she knows
+ He's just here to piss John off
+ Nobody likes him. Seriously
+ He left John alone with the box
+ Comic relief. Or not
+ You take him, you take his ex.
+ Cute box of terror
+ The only brain of the family
+ He will hug you to death
+ The one who's never invited

Rules of magic to Misty Kilgore
- nothing is what it seems
- learn to fool the experts
- if you can't keep it down, don't bring it up
- always keep at least one card up your sleeve

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Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyLun 9 Déc - 18:42

tormented soul

À Gotham, c’était Halloween tous les jours. Dans cette ville, les monstres en masque de clown n’étaient pas rares, les fantômes étaient partout et on entendait des cris résonner à chaque coin de rue. Personne de sensé n’aurait laissé son enfant se balader dans les rues et taper aux portes pour quémander des bonbons, du moins pas dans les pires quartiers de la ville. Malgré tout, il y avait de monde dans les rues, comme si la fête des morts rendait Gotham à ses habitants, comme si, une fois dans l’année, les gens se sentaient légitimes à traîner sur les trottoirs pour tenter de goûter un peu d’une atmosphère qui pourtant n’avait rien de très différent de d’habitude. L’air était toujours aussi saturé de pollution, l’humidité était partout la lumière toujours la même, peu importait le moment de la journée. Mais les magasins affichaient leurs plus belles décorations, citrouilles grimaçantes et poupées tueuses, clowns assassins et squelettes dansants, à croire qu’on cherchait à conjurer le mauvais sort, qu’on essayait de se dire que pour aujourd’hui, et aujourd’hui seulement, c’était une fête et non pas un quotidien violent. Zee marchait au milieu de la foule. Elle avait quitté le vieux théâtre où elle était passée pour voir l’avancée de la construction de la scène pour son prochain spectacle, et comme elle avait un coup de fil à passer, elle était partie à pied vers le centre plutôt qu’en se téléportant.

Pour l’heure, elle se faisait crier dessus par sa manager/PR, la sublime et létale Solveig Sinclair, et par crier, il fallait imaginer une voix aussi glaciale que la banquise et des mots aux syllabes si détachées les unes des autres que Zee s’attendait à tout moment à les voir s’échapper de son téléphone comme des oiseaux. « Mais je n’ai PAS envie de faire ce truc ! » Des gens se tournèrent brièvement vers elle avant de retourner à leur propre vie, et la magicienne baissa d’un ton en rejetant ses cheveux en arrière d’un geste rageur. Solveig voulait à tout prix la faire participer à une sauterie destinée à lever des fonds pour le prochain futur maire autoproclamé de Gotham. Elle se fichait complètement de savoir si le type en question était le prochain Pol Pot, cela ne touchait en rien son cœur de pierre, seules comptaient pour elle les retombées en termes de réseautage haut placé. Zee adorait Solveig mais cette femme était un vrai requin. Heureusement, quand Zee était vraiment opposée à quelque chose, elle finissait par lâcher l’affaire, quand, dans d’autres cas, elle obtenait gain de cause à coups de pied aux fesses, ce dont la magicienne avait souvent besoin. « Tu n’as qu’à y aller, toi, en plus tu adores ça ! » beugla-t-elle à nouveau avant de lui raccrocher à la gueule en même temps que Solveig aboyait « quoi, j’adore quoi, le champagne et les mains aux fesses ? ». Zee frissonna un moment. Elle avait raccroché au nez de sa manager qui la terrifiait ! Excitation, puis angoisse… Elle rangea son téléphone et reprit sa route, souriant aux rares enfants déguisés tenus fermement par la main par leurs parents, tandis qu’en arrière-plan, la faune locale, vêtue pour de vrai de haillons et de sourires édentés, regardait la foule passer. Zee était née et avait grandi à Gotham, rien dans cette ville ne l’étonnait ou ne la choquait si ce n’était l’inertie qui l’habitait, et qui donnait l’impression que des milliards et des milliards de dollars, des millions et des millions de gens de bonne volonté et des milliers et des milliers de plans municipaux ne suffiraient jamais à la sauver d’elle-même. Gotham était comme une dimension de poche, un puits sombre qui s’autodévorait.

Cette pensée la fit s’arrêter. Ou bien était-ce autre chose ? Quelque chose lui oppressait la poitrine, instinct, sensation réelle ou accès de prescience, elle n’aurait su le dire. Son regard balaya la rue mais tout semblait normal, autant que possible dans cette ville en tout cas. Elle reprit sa marche, pressée d’arriver à destination. Elle n’avait pas du tout envie de s’attirer des problèmes ici, en pleine rue, avec tous ces gens autour. Trop occupée à tenter d’analyser son malaise, elle rentra dans quelqu’un qui venait en sens inverse, et même si la personne s’excusa, et même si elle ne devait pas plus regarder devant elle, Zee s’excusa aussi, par réflexe. Elle n’eut pas le temps d’accrocher le regard de la femme, cependant, qu’elle avait disparu dans la foule comme une ombre. C’était une femme. Et c’était tout ce que Zee pourrait en dire si un jour on lui posait la question. Il y avait ce parfum un peu… Elle s’arrêta de nouveau pour porter une main à son cœur dont les battements s’étaient faits plus rapides soudain. Puis elle sentit une douleur, d’abord sourde, puis de plus en plus brûlante, à son poignet, et baissa les yeux. Une perle de sang était en train de se former, puis une autre, et encore une autre, sur une griffure minuscule dans sa chair. Zee observa le phénomène, comme hypnotisée. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’avant, à ce poignet, elle portait un bracelet. Elle se figea de nouveau et faillit hurler de frustration, faillit s’envoler là, sur place, pour tenter de retrouver le ou la pickpocket. Puis elle se calma. Gotham la vorace avait encore frappé. Elle espérait qu’au moins son bijou ferait le bonheur d’une bande de gosses des rues. Elle porta son poignet à sa bouche et suça le sang, pensive, laissant le goût métallique se répandre sur sa langue, et reprit sa marche. Cette année encore, Halloween à Gotham s’annonçait fidèle à sa réputation.

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyMer 11 Déc - 21:23

Tormented Soul  Novembre 2018 - Phase 1

Le regard vide et les pupilles dilatées, le visage de l'homme semblait incroyablement serein tandis qu'il baignait littéralement dans une marre de son propre sang. Le trou béant dans son bas ventre et les entrailles qui en sortaient témoignaient pourtant de la violence du crime. Un spectacle macabre et sanglant, sordide et lugubre, tout ce que tu aimes... Mais qui avait bien pu faire cela aux pauvres fleuristes du quartier, titrerait la Gotham Gazette du lendemain. Qui pouvait être aussi ignoble, sadique et cruel pour commettre un tel acte de barbarie? Cela te ferait rire, cela te ferait même jubiler. Tu aimais tant que tes crimes fassent la UNE, qu'ils propagent panique et indignation. Tu aimais aussi qu'ils restent irrésolus, de véritables énigmes empêchant ceux qui restaient de pouvoir faire leur deuil et ceux qui partaient de connaître la justice et la paix. Oui tu aimais cela mais pour le moment, tu admirais ton œuvre. Personne n'avait encore eu vent des tes excès, tu étais la seule à pouvoir t'en délecter. Le sang gouttait encore de tes doigts, la grande faucheuse venait à peine de passer. Tu avais pris grand plaisir à le voir agoniser, lentement mais sûrement vers une mort inéluctable. Mais alors que tu savourais le silence d'après et l'ajout de cette nouvelle victime à ton incommensurable tableau de chasse, tu étais interrompue par les gémissements de sa femme. La femme du fleuriste... Hmph... Ça ressemblait au début d'une mauvaise blague non? L’idiote était recroquevillée dans un coin, le visage recouvert de son mascara bon marché après qu'elle ait versé un véritable torrent de larmes pour celui qu'elle appelait son époux. Tu ne l'avais pas forcé à regarder et pourtant elle n'en avait pas perdu une seule miette. Tétanisée par la peur, elle était restée là sans bouger, les yeux grands écarquillés. Elle n'avait poussé qu'un seul cri avant de croiser ton regard reptilien et de se raviser. Elle avait comprit que se taire était peut être sa seule chance d'être sauvée. Alors, quand tu lui avais à nouveau lancé ce regard, agacée par ses pleurnicheries incessantes, elle avait plaqué l'une de ses mains contre sa propre bouche pour ne plus t'importuner. Tu inspirais en elle la terreur et la soumission, tu adorais ça.

Si cette situation était des plus délicieuses à tes yeux, tu n'en oubliais pas pour autant qu'il ne s'agissait en rien de l'objet de ta visite. Ton regard se tournait alors vers les fleurs qui vous entouraient, contraste parfait avec la scène macabre qui se jouait à tes pieds. Et tandis que tu léchais sensuellement l'intérieur de ta main pour goûter au précieux nectar encore chaud sur ta peau, tu t'avançais vers les roses. Tu les observais, tu les comparais, tu humais leur parfum délicat et finalement tu faisais ton choix. « Je veux celle-ci. » Annonçais-tu d'une implacable froideur à la veuve silencieusement éplorée. Tu voulais cette magnifique rose noire, c'était pour elle que tu avais fait le déplacement. Pour elle que ce pauvre fleuriste avait perdu la vie. Il n'avait apparemment pas apprécié que tu le réveilles en pleine nuit. Tu avais pourtant mis les formes, tu avais pourtant été disposée à te montrer courtoise et bien élevée en échange d'un service rendu. Le tuer ne faisait pas parti de tes intentions mais... ceux qui te connaissent, ceux qui te connaissent vraiment, savent que l'on ne peut jamais être sûr de tes intentions. Il avait osé élevé la voix, il avait osé te dire non... il ne t'en avait pas fallu plus. Personne, et je dis bien, personne n'avait le droit de te parler ainsi et encore moins de te dire non. Ce cloporte, ce misérable et pitoyable humain n'avait donc eu que ce qu'il méritait. Il voulait dormir? Et bien tu avais simplement répondu sans attendre à sa requête. Le repos éternel... n'était-ce pas un bonne compensation pour la gêne occasionnée? Tu ne regrettais pas un seul instant ton geste spontané et impulsif. Les larmes de la veuve te laissaient entièrement de marbre. Ce qui n'étaient pas le cas de son incompétence et de son manque de réactivité. Cela t'agaçait au plus haut point car tu avais horreur de devoir te répéter. Cette gourde n'était pourtant pas sourde, elle avait bien du entendre les mots que tu avais prononcé. Soit... tu laisserais passer pour cette fois, mettant tout cela sur le compte du traumatisme et du chagrin. « Je ne me répéterai qu'une seule fois... Je veux celle-ci. » Avais-tu donc répété sur un ton encore plus froid que le précédent.

Toute tremblante, la veuve s'était finalement levée. L'instinct de survie avait pris le relais. Elle enfilait alors son tablier, s'emparait d'une paire de cisailles et s'approchait de toi pour couper la rose que tu avais choisi. Puis, prenant soin d'éviter ton regard, elle se rendait au comptoir pour te l'emballer. « Je ne veux pas d'emballage, j'ai ce qu'il me faut... Approche... » Lui disais-tu. La veuve s'était arrêtée net, te tournant le dos. Tu sentais sa peur et son angoisse, une explosion de saveurs qui émoustillaient tous tes sens. La femme se retournait alors, le regard baissé, et s'approchait de toi comme tu le lui avais soufflé. Lorsqu'elle n'était plus qu'à quelques centimètres, tu attrapais délicatement son menton pour l'obliger à te regarder. Ce regard... tu l'avais vu tant de fois et pourtant tu ne t'en lassais jamais, tu ne t'en lasserais jamais. Tu lui caressais tendrement la joue, esquissant un sourire qui se voulait rassurant et amicale. Tu aimais voir cette lueur d'espoir renaitre dans leurs yeux avant que tu ne les arraches pour toujours à leur misérable existence. D'un coup sec et précis, tu la retournais, comme un pas de danse aguerri. Une main sur sa hanche, l'autre sur son cou, tu la forçais à pencher la tête avant de venir violemment planter tes crocs dans l'artère qui ne réclamait que cela. Tu buvais son sang jusqu'à la dernière goutte, tu étanchais cette soif que sa terreur avait fait naitre en toi... Puis, tu laissais son corps s'effondrait au sol et son spectre rejoindre celui de son bien aimé. Finalement, tu lui avais toi aussi fait une fleur. Bien évidemment, tu ne pouvait laisser une telle preuve sur la scène de crime, l'existence des vampires devait rester secrète. Alors tu prenais sur le corps de cette femme la seule chose qui pouvait vous mettre en danger, son cou...  et la tête qui allait avec bien sûr. Après avoir enjambé son corps, tu récupérais alors la rose noire, désormais imprégnée de l'odeur de la mort, avant de disparaitre dans la nuit.

Le lendemain matin, une boîte était déposée devant la porte du manoir de Zatanna Zatara. A l'intérieur, la fameuse rose noire et un poème, écrit à la plume sur un vieux parchemin enroulé et noué par un nœud en tissu.

Spoiler:

La danse ne faisait que commencer Zatanna et ce n'était pas toi qui allait la mener...

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyJeu 12 Déc - 22:13

tormented soul

Zee vit Mikey agiter les lèvres, le cou tordu pour regarder dans sa direction du mieux qu’elle pouvait compte tenu du fait qu’elle se trouvait sur escabeau en train de percer un trou dans le mur de l’entrée du manoir. La magicienne capta vaguement le son de sa voix, mais ce fut tout. Elle reporta son attention sur la petite boîte rectangulaire que son amie avait trouvée sur le pas de sa porte en venant ce matin pour faire son office. Cela faisait des mois que Zee la suppliait de venir réparer le lambris du hall, qui partait en petits morceaux depuis des années et un certain sort lancé par Zachary quand il avait dix ans et elle quatorze. Il avait failli mettre le feu au manoir, ce jour-là, et la punition de Giovanni avait été terrible. Zee s’arracha de sa contemplation en se rendant compte que le silence était revenu, et Mikey lança : « Je disais donc : le type qui a fait ça lui a arraché tout le paquetage. Tu te rends compte ? C’est quoi le pire, se faire arracher la tête ou l’attirail du soldat ? » Assise en tailleur sur la petite table du salon, Zee baissa de nouveau sur la boîte posée devant elle. « Qui te dit que c’est un type ? » Mais Mikey avait relancé la perceuse, et sans s’arrêter, beugla : « HEIN ? » ce à quoi Zatanna agita la main pour lui dire de ne pas faire attention. Elle fixa de nouveau la boîte. Elle n’aimait pas trop cette boîte, et ce qu’elle pouvait contenir. C’était du pur instinct. C’était loin d’être la première fois qu’on lui faisait un cadeau, en fait, normalement, elle avait des gens dans son équipe dont c’était le métier de les ouvrir à sa place. Elle soupira et passa la main au-dessus du petit paquet, par habitude, mais il ne dégageait aucune magie. Bien, bien. Elle ouvrit la boîte alors que la perceuse hurlait de plus belle.

C’était une rose noire. Zee ne s’y connaissait pas particulièrement en fleurs, mais elle savait reconnaître leur beauté, et celle-ci était indéniablement belle. Cependant, la symbolique l’était un peu moins, à son avis. Elle s’en empara et recula aussitôt la main avec un grognement, avant de porter l’index à sa bouche. Pfff, quel cliché… Les roses avaient des épines, breaking news ! Elle s’en saisit délicatement et la porta à son visage pour en humer le parfum. Puis elle la reposa et ramassa le petit parchemin roulé. C’était si… vieille école… Son premier réflexe était d’imaginer un vieux type riche et probablement cultivé, seul et qui, pour les quelques années qu’il lui restait à vivre, cherchait à se créer de nouvelles amitiés à sens unique, ou lui seul aurait le beau rôle… Mais tout cela, c’était le film de son imagination. En vérité, ce pouvait être n’importe qui. Elle avait eu affaire à des fans de tout ordre dans sa carrière, dont certains dormaient aujourd’hui en prison ou à Arkham. Le harcèlement, c’était un truc banal, pour elle. Mais ça, c’était autre chose, non ? Elle ouvrit le parchemin et reconnut le poème dès les premiers mots. Fière, autant qu’un vivant… Elle reposa le papier. Elle le connaissait par cœur. « Wouah, très classe ! Danse macabre ? C’est quoi ? » Zee sursauta. Elle n’avait même pas remarqué que Mikey avait cessé de malmener son mur était venue la rejoindre. Elle se laissa tomber sur le canapé et s’empara du poème pour le lire. Zee reprit la rose et l’observa, mal à l’aise. « C’est un poème de Charles Baudelaire, un poète français, qu’il a écrit pour le sculpteur Ernest Christophe. Mon père avait une reproduction de sa sculpture Danse Macabre. » Elle regarda Mikey aller au bout du poème et le reposer sur la table en faisant la moue. Zee sourit faiblement. Elle connaissait son amie, si elle ne disait rien, c’était que l’œuvre lui avait plu.

Les danses macabres, le rappel obsessif aux hommes par les hommes que nul ne pouvait échapper au temps, le rappel aussi du caractère risible, presque ridicule de la vie au regard de la toute puissance de la mort. Pour Baudelaire, homme à femmes, dépressif notoire, dandy et sous opium la plupart du temps, la mort avait revêtu les plus beaux atours d’une femme du monde pour mieux se moquer de l’humanité, mais sous ses riches vêtements se cachaient la pourriture, le corps qui décatissait, memento mori absolu qui avait traversé les âges depuis le Moyen Âge jusqu’à son salon, et cette boîte élégante, et cette rose… Bien sûr qu’il y avait un message, et il n’était pas vraiment caché. Mais de qui, et pourquoi ? Zee porta à nouveau son doigt à sa bouche sans pouvoir détacher son regard de la rose. Difficile de ne pas penser à son sujet de conversation avec Mikey cinq minutes plus tôt, et l’histoire de ce fleuriste assassiné. Et surtout, elle ressentait le même malaise, et elle s’en souvint soudain parce que ce jour-là aussi elle s’était retrouvée à suçoter son sang, qu’à Halloween, quand elle s’était fait voler son bracelet. « Zee, ça va ? Tu veux que je jette ces trucs ? » La magicienne posa un regard affectueux sur son amie et secoua la tête. « Non, ne t’inquiète pas. » Mikey hocha la tête et retourna à son lambris, et Zee rangea doucement le poème et la rose dans la boîte avant de la refermer. Elle eut un frisson incontrôlable, comme si on avait marché sur sa tombe quelque part dans le monde, comme disait Zach. Souviens-toi que tu vas mourir. Telle était la signification de ce poème et de cette rose. Eh bien, qui qu’elle soit, cette personne savait où la trouver, en tout cas, et Zee l’attendrait.

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptySam 21 Déc - 9:56

Tormented Soul  Décembre 2018 - Phase 1

La Saint Sylvestre... Cela faisait déjà fort longtemps que cette fête futile et dérisoire, prétexte à tous les excès et tous les abus, ne t'intéressait plus. A quoi bon se parer de ses plus beaux atouts pour se réunir autour d'un bon festin une fois dans l'année? Cela, tu le faisais chaque jour, sans limite, aucune. Et puis ce compte à rebours, stupide, inutile, qui ne faisait que rapprocher les mortels de leur fin inéluctable... Pourquoi persistaient-ils donc à célébrer ce jour qui les ramenait inlassablement à la sinistre et dure réalité. Le temps ne cesserait jamais de passer et ce même lorsqu'ils ne seraient plus là. Cela était d'une telle tristesse. Tu ne comprenais pas comment les humains pouvaient savourer leur existence tout en sachant qu'elle ne durerait qu'un temps limité. Comment ils pouvaient savourer leur existence sans en connaître la date de péremption. Oh... tu n'allais pas les plaindre pour autant, certainement pas. Ils ne te servaient qu'à remplir ton garde manger, ni plus ni moins. Mais tu ne pouvais t'empêcher d'avoir une pensée pour eux, certainement nostalgique de celle que tu avais été, de celle que tu ne serais plus jamais. Tout cela pour dire qu'il n'était pas dans tes habitudes de perdre ton temps à t'exalter pour ce passage symbolique d'une année à l'autre. Tes sujets le savaient et ton absence ce soir là ne les avait donc pas troublé ou inquiété. En revanche, c'était bel et bien ta présence qui aurait dû en alerter d'autres et pourtant... c'était avec une sérénité et une facilité déconcertantes que tu avais pu t'introduire dans le manoir de Zatanna Zatara. Chaleureusement invitée par la magicienne en personne, alors que tu étais parvenue à te fondre, à te dissimuler parmi ses convives. Quelle délicieuse ironie. Quelle aubaine qu'elle ait décidé d'organiser un bal masqué afin de célébrer cette nouvelle année. Une aubaine que tu n'avais pas hésité à saisir pour l'approcher de plus près sans éveiller le moindre de ses soupçons.

Comment blâmer la magicienne? A l'exception de Ian et Andrew, personne sur cette Terre n'aurait été capable de te reconnaître d'un simple coup d’œil. Alors comment aurait-elle pu? Cela lui était tout bonnement impossible. Tu devais en profiter tant que tu possédais encore cet avantage. D'ailleurs tu le cultivais encore un peu en te camouflant derrière ton masque vénitien et la somptueuse robe qui l'accompagnait. Une Reine dans toute sa splendeur. Tu avais fait tourné beaucoup de têtes, tu avais attisé tous les regards mais de cela tu en avais l'habitude. Ça ne mettait en rien en péril la nature de tes plans. Profitant de l'euphorie et de l'ivresse qui flottaient dans l'air, tu t'immisçais sournoisement, et pourtant à la vue de tous, dans l'intimité de ta rivale. Tu t'aventurais dans toutes les pièces qui t'étaient accessibles, enivrée toi aussi par toute cette magie qui embaumait les lieux. Tu n'étais pas la seule créature surnaturelle présente, tu pouvais le sentir, aucun doute. Certainement pour cela que tu avais pu entrer aussi facilement dans le manoir de l'une des plus puissantes magiciennes en ce monde... d'après les dires de certains. Car jusqu'à présent, tu n'en avais pas eu la preuve... A part être la pire des trainées, Zatanna Zatara n'était rien d'autre à tes yeux. Tu trouvais son intérieur fort déplaisant et dénué de charme. Aucun raffinement, aucune élégance. Elle ne t'arrivait décidément pas à la cheville. Ce qui ne faisait qu'accroître un peu plus encore ta rage envers elle. Mais que pouvait donc lui trouver Andrew? Tu ne comprenais pas, ma Reine, comment il pouvait la préférer à toi et encore moins maintenant que tu avais navigué parmi ses proches et ses amis. Tu étais d'ailleurs étonnée de ne pas le voir. Andrew n'était pas là pendu au bras de sa putain? Y aurait-il de l'orage dans l'air, tu aurais tant aimé voir ça. Mais ça ne serait pas pour cette nuit car ton bien aimé brillait par son absence. Tu ne savais pas quoi en penser. Tu pouvais certainement t'en réjouir car tu pouvais alors poursuivre ton jeu pernicieux en toute quiétude. Mais tu pouvais aussi le regretter car tu avais perdu là encore une occasion de jouir de sa présence, de lui montrer qu'il serait à jamais et pour toujours à toi. Mais cela viendrait bien assez tôt. Encore un peu de patience...

Un peu plus tard dans la nuit, lorsque tout le monde se réunissait avant d'entamer le fameux compte à rebours, tu t'éclipsais. Seule à l'étage, tu poussais une porte, puis une autre, puis encore une autre, jusqu'à ce que la fragrance de la magicienne ne t'assaille. Bien évidemment, cette flagrance recouvrait chaque mur, chaque meuble, chaque centimètre de cette bâtisse mais cette pièce... Cette pièce dégageait des effluves si fortes qu'il n'y avait aucun doute, il s'agissait de sa chambre. Et justement, c'était exactement ce que tu cherchais. Refermant délicatement la porte derrière toi, t'assurant au passage que personne ne t'observait, tu t'y glissais sans une once de culpabilité aucune. Pourtant, cela était fort impoli et déplacé mais point besoin de telles manières pour une simple catin... Tu ne t'en formalisais pas en tout cas. Tu remarquais alors, en premier lieu, ce lit, immense et proéminent. Bien évidemment, tu ne pouvais t'empêcher d'imaginer ce qui avait pu s'y dérouler entre elle et Andrew. Tes poings se seraient alors et tu avais une irrésistible envie de tout détruire sur ton passage. Tu te retenais. Prenant une profonde inspiration, tu fermais les yeux, chassant toutes ces mauvaises images de ton esprit. Tu ne voulais pas mettre en péril tous tes beaux projets pour Zatanna. Une fois calmée, tu t'avançais finalement en ces lieux souillés par la luxure et le péché, laissant tes doigts glisser sur les meubles qui s'y trouvaient. Ce n'était pas ton territoire et pourtant tu te l'appropriais, une manière de prouver que tout pouvait t'appartenir si tu le souhaitais. Une manière de prouver que tu n'avais aucune limite, aucune barrière. Rien ni personne ne pouvait se dresser sur ton chemin lorsque tu étais déterminée à parvenir à tes fins. Ce que tu ressentais à cet instant précis était indescriptible. Un mélange de puissance, de domination, d'interdit, de profanation... Tu aimais cela. Tu te dirigeais alors vers le lit de la trainée et y posais, au beau milieu d'un oreiller, le bracelet que tu lui avais subtilisé deux mois plus tôt, jour pour jour. Un sourire se dessinait sur ton visage. Tu espérais que cela ferait son petit effet mais tu savais très bien que ce n'était qu'un début, un hors-d’œuvre. Si cela ne la faisait pas frémir, tu saurais vite te rattraper. D'ailleurs, avant de quitter la pièce, tu faisais un tour rapide dans le dressing de la magicienne. Tu y volais une robe, celle qui te paraissait la plus atypique qui soit, celle que sa propriétaire pourrait reconnaître entre mille. Puis, tu transformer le vêtement en légère brume que tu dissimulais sous ta robe avant de revenir à la pièce principale, là où tous et toutes étaient fébriles à l'idée de compter les dix dernières secondes de cette année. Froide comme la glace, totalement indifférente et désabusée, tu te frayais alors un chemin dans la foule.

10... Tu observais toutes ces personnes, tous ces sourires, ils te répugnaient. 9... Tu flottais presque sur le sol, au ralenti, en totale décalage avec l'effervescence qui t'entourait... 8... Tu la cherchais, te laissant guider par son parfum, désormais unique à tes yeux. 7... Toute cette excitation, tous ces pouls qui s'accéléraient, ces veines qui ne demandaient qu'à être goûtées. 6... Tu aurais bien fais un véritable carnage, là maintenant, tu aurais pu. 5... Mais cela aurait été trop simple, trop doux pour celle qui avait osé commettre le plus terrible des affronts à ton égard. 4... Tu la voyais enfin, elle n'était plus qu'à quelques centimètres de toi. 3... Tu t'approchais. 2... Tu posais délicatement ta main sur son épaule, la forçant à se retourner vers toi. 1... Et tu déposais un tendre et furtif baiser sur ses lèvres. Bonne année! N'était-ce pas la coutume finalement? Tu ne ressentais aucune attirance pour elle, au contraire... elle te répugnait encore plus que les autres, mais tu trouvais cela divertissant de jouer avec le feu, de voler à Andrew l'exclusivité de ces lèvres. Tu avais déjà hâte de pouvoir te vanter devant lui de connaître toi aussi le goût qu'elles avaient. Cet instant n'avait duré qu'une poignée de secondes mais celles-ci t'avaient paru une éternité. Comme si ce second contact, plus lugubre et sensuel encore que le premier, avait été figé dans le temps. Comme si tous ceux et toutes celles qui vous entouraient avaient soudainement disparu, vous plongeant dans une obscurité que vous seules pouviez contempler. Puis, la réalité vous rattrapait et tu disparaissais dans la foule, encore. Tu en avais fini pour cette nuit.

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Zatanna Zatara


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Crédits : jae.d-nguyen.ajay
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Age du personnage : 35 ans
Ville : Gotham et le monde
Profession : Mago, coleader flippée de la JLD
Affiliation : Justice League Dark
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Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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+ Gone, gone, the brain of Jason
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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptySam 21 Déc - 13:50

tormented soul

La soirée battait son plein, et comment en aurait-il pu être autrement ? Zee était née pour ça, autant que pour faire de la magie, sauver le monde de temps en temps et entretenir des relations épisodiques avec des cinglés. C’était à peu près ainsi qu’elle avait résumé son profil sur Tinder, d’ailleurs. Bref, elle avait l’habitude de ce genre de sauterie, non seulement d’y être invitée, mais d’en organiser également. Elle était née avec une cuiller en argent dans la bouche, elle avait fréquenté toute sa vie la haute société autant que la lie de l’humanité, voguant de l’une à l’autre sans complexe et sans difficulté. Ce soir, elle avait voulu fêter la fin de cette horrible année. Le monde s’était remis à tourner dans le bon sens, les gens étaient soulagés d’avoir retrouvé leur vie, personne ne voulait savoir ce que cela avait coûté de ramener les choses dans l’ordre, mais malgré tout, ils le sentaient tous, que les choses ne seraient plus jamais les mêmes. Cette petite fête avait des accents de fin du monde, en vérité. Elle-même s’était lancée dans cette idiotie pour mieux oublier quelques heures les souvenirs qui ne cessaient de l’assaillir. Elle s’était dit que pour un court laps de temps, elle pouvait s’abîmer dans l’alcool, les conversations colorées avec des amis et des inconnus et les paillettes d’une soirée qui pour tous ici servait de paravent aux véritables tortures qu’ils avaient, pour un temps au moins, laissé sur le pas de la porte du manoir. Oui, voilà ce qu’elle voulait leur offrir, à tous : se rappeler qu’ils étaient en vie, et qu’à partir d’aujourd’hui il allait falloir faire de cette vie retrouvée quelque chose de meilleur que ce qu’elle avait été. Même si c’était mentir. Même si c’était une grande illusion. N’était-elle pas née, aussi, pour créer des illusions ? Pour faire mentir la réalité ? Bien sûr que si, et elle excellait à cela. Vêtue d’une robe fluide qui dévoilait son dos et brillait d’éclats métallisés dès que les lumières des lustres accrochaient sa parure, un loup en métal sur le visage, elle évoluait au milieu de ses invités avec un sourire parfait et une gestuelle d’un autre monde, le monde de ceux qui savaient faire illusion.

Pour l’occasion elle avait invité une bonne centaine de personnes, même si toutes n’étaient pas venues, elle le savait. Amis, simples connaissances ou réseau en devenir, tout était bon. Humains, magiciens ou créatures diverses et variées, peu importait pour elle. Elle avait abaissé les défenses magiques de la maison au maximum en dépit du danger, mais ce soir, elle s’en fichait. Que passent les heures et que s’achève cette année. Il y avait aussi pas mal d’inconnus, et parfois son regard accrochait une silhouette qui lui semblait familière et lui laissait un sentiment de nostalgie ou d’inquiétude – cette femme sculpturale en robe noire, qui ne cessait de s’inviter au coin de son regard. Elle avait assuré trois minutes de conversation polie avec l’adjoint du maire de Gotham, qu’elle n’avait pas convié mais qui s’était incrusté en espérant peut-être que des photographes seraient dans le coin, en vain. Avait serré fort dans ses bras les membres de son équipe de spectacle qui étaient venus, avait espéré voir quelques membres de la JLD, mais elle savait bien qu’ils préféraient boire à l’Oblivion, que Bobo appréciait moyennement ce genre de sauterie, que Mme Xanadu méprisait carrément l’amusement sous toutes ses formes… Mais il y en avait d’autres, qui cachaient leur nature derrière leur apparence ou leur magie plus que derrière leurs masques vénitiens… Elle se rendit dans la cuisine pour vérifier auprès du traiteur qu’elle avait embauché pour la soirée que tout se passait bien, et en repassant la porte, un lapin lui sauta dans les bras, venu de nulle part. Elle les laissait vaquer en liberté dans certaines pièces cachées du manoir, des dimensions de poche avec de l’herbe bien verte et bien grasse et un ciel toujours bleu et ils n’étaient pas assez malins pour s’enfuir, normalement. « Pourquoi tu fais la gueule, Zee ? Tu sais bien comment ça marche, on chiale nos morts et puis on recommence à vivre. » Elle éclata de rire et serra le lapin contre sa poitrine, sachant très bien que ça lui plairait un peu. « Je suis contente que tu sois venu, Boston, mais pourquoi un lapin ? » L’animal eut un mouvement étrange, probablement l’équivalent d’un haussement d’épaules, et elle le serra de nouveau contre elle. Rien ne serait normal avant longtemps.

Elle traversa le salon alors que le décompte de la fin d’année s’annonçait. À un moment, elle lança Boston dans les bras de Traci, que Zee n’avait certainement pas invitée, et qui avait trouvé le chemin du placard où Zatara planquait ses bouteilles et s’était mis en tête de tous les goûter, assise en tailleur par terre, toute de cuir et de jean déchiré vêtue, comme un reflet de ce que Zee avait été et avait fait, exactement à cet endroit, exactement à son âge, des années plus tôt. En silence, avec un sourire en coin, elle regarda ses invités compter tous ensemble, sans raison ni logique, parce que finalement, tout ce que l’humanité avait trouvé à faire à la fin d’une rotation complète de la Terre autour du soleil, c’était de compter à rebours jusqu’à zéro tous les ans avec une constance absconse. Puis elle sentit une main se poser sur son épaule et à peine avait-elle pivoté sur ses talons qu’une femme posait ses lèvres sur les siennes. Cela ne dura que quelques secondes, le temps que la nouvelle année commence, et avec elle son cortège de problèmes et de funérailles, probablement, mais en attendant, elle aurait pu tout à fait profiter de ce contact bienvenu sur ses lèvres. De cette femme sculpturale qu'elle avait déjà suivi des yeux plusieurs fois ce soir au gré du jeu de cache-cache auquel elle s'était livrée. Si elle n’avait pas senti la violence vibrer sur sa peau. Si ce baiser ne lui avait pas laissé un goût de sang dans la bouche. S'il ne lui avait pas arraché son souffle en passant. Danse macabre.

La femme s’écarta d’elle au moment où Zee la repoussa, et disparut dans la foule des invités au même moment. La magicienne la suivit des yeux, à défaut de la suivre tout court. Son cœur cognait dans sa poitrine et elle 'était incapable de détacher son regard de cette silhouette ; l'envoûteuse envoûtée. Toute seule au milieu des cris de joie et des embrassades, elle croisa les bras comme pour se réchauffer mais ne put s’empêcher de frissonner. Elle fendit le chaos, monta l’un des escaliers jusqu’à l’étage et alla se réfugier dans sa chambre, luttant contre les larmes que cet étrange baiser lui avait fait monter aux yeux, pour des tas de raisons. Elle s’assit sur le lit et sentit un truc sous ses fesses, qu’elle récupéra d’un geste rageur avant de se figer. C’était un bracelet. Son bracelet. Deux mois plus tôt, on le lui avait volé – et deux mois plus tôt, elle avait senti déjà le goût du sang dans sa bouche, son sang. Elle le jeta par terre avec un cri de rage. Au temps pour la nouvelle année qui commençait. Cette fois c’était officiel, elle avait clairement des ennuis. Plus tard, elle se rendrait compte qu’une robe avait disparu de son dressing. Plus tard, l’idée que quelqu’un ayant clairement des intentions malveillantes envers elle s’était introduit dans son foyer, son abri, là où elle se sentait en sécurité, et s’était baladé jusque dans sa chambre, la frapperait et lui donnerait la nausée. En attendant, elle ramassa le bracelet, luttant contre son envie de le jeter à la poubelle. Il pourrait lui servir pour retrouver le voleur ou la voleuse. Garde ton calme, Zee, pauvre idiote. Elle l’enferma précieusement dans une petite boîte à bijoux protégée par un enchantement et écouta le brouhaha joyeux et désespéré qui émanait du rez-de-chaussée. Elle n’allait pas se laisser faire. Et elle n’allait pas rester ici à pleurer sur son sort. Elle rouvrit la porte de sa chambre. On attendant la maîtresse de maison, là en bas. The show must go on.

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyJeu 26 Déc - 18:33

Tormented Soul Janvier 2019 - Phase 2

Gotham City... Tu n'aimais point cette ville, véritable cloaque de l'humanité. Entièrement dénuée de charme et de poésie, il n'y avait, à ton sens, plus rien à en tirer. Froide et insipide, chaotique et hantée, cette cité ne t'inspirait que dégout et mépris. Pourtant, tu n'y avais jamais autant mis les pieds que depuis ces derniers mois. Et pour cause, l'objet de ton obsession, de ta fureur du moment, s'y trouvait. Sous ses airs de sainte-nitouche, et sa chevelure d'ébène, se trouvait la pire des garces, la pire des trainées, Zatanna Zatara. Mais toi, toi tu n'étais pas dupe, toi tu savais ce qu'elle était vraiment, elle ne pouvait pas te tromper. Tu devais cependant admettre, après tous ces mois d'observations, qu'elle jouait bien son jeu. Tu comprenais que ton Andrew se soit laissait prendre dans ses filets mais tu allais très bientôt l'en délivrer, comme tu l'avais toujours fait. Car au plus profond de toi, tu savais, tu savais que tu étais la seule et l'unique à pouvoir l'aimer, la seule et l'unique à mériter son amour. Vous étiez de véritables âmes sœurs, torturées et séparées par les sévices du temps et de la raison. Vous aviez été contraints et forcés d'emprunter des voies différentes mais cela n'avait su égratigner votre amour puissant et indestructible. Tout ceci, votre éloignement, vos divergences, votre opposition... Tout ceci n'était que temporaire, une goutte d'eau dans l'océan du temps qu'il vous restait à passer ensemble, côte à côte, sur votre trône. Tu en étais intimement convaincue, bientôt, Andrew saurait reprendre sa place à tes côtés, il serait ton Roi, ta moitié, comme cela aurait toujours dû être. Tu ne pouvais alors le laisser être perverti par toutes ces courtisanes qui s'agglutinaient régulièrement autour de lui. Tu devais l'empêcher de succomber à la tentation de toutes ces pécheresses qui ne méritaient en aucun point de jouir des plaisirs qui t'étaient désormais cruellement interdits. Andrew t'appartenait et de cela, tu n'en démordrais pas, et il le savait. Si tu ne pouvais pas l'avoir alors aucune autre femme ne le pouvait. Il devait le comprendre et c'était pour cela que tu ne cesserais jamais de t'en prendre encore et encore à toutes celles qui l'approchaient de près ou de loin, toutes celles que tu évaluerais comme une menace potentiel à vos retrouvailles prochaines. Zatanna était l'une de ces menaces.

Gotham City... tu n'aimais point cette ville, lugubre et triste à souhait. Son architecture grotesque et grossière, son climat lourd et pesant, tu avais toujours l'impression de suffoquer comme un poisson hors de l'eau au cœur de cette Cité. Et pourtant, cette nuit, cette nuit tu lui trouvait un charme insoupçonné, tu te surprenais même à l'admirer. Un épais brouillard hivernale la recouvrait de son drapé sensuel et tu trouvais cela d'une grande beauté. En réalité tu ne pouvais même pas résister au désir de te fondre en lui, de ne faire plus qu'un avec cet élément qui te ramener à ta condition d'être mystique et immortelle, ta condition de Reine du Sang. Tu t'évanouissais alors en une fine et élégante brume avant de parcourir les rues dans un ballet fluide et primitif. Tu étais là et pourtant personne ne pouvait te remarquer. Jouissif. Tu dansais autour d'eux tel un spectre invisible, caressant leur peau de ton aura funeste. Misérables humains, ignorants, faibles d'esprit. Puis tu te dirigeais vers celle qui t'avait une nouvelle fois attiré ici. Tu longeais les murs du manoir Zatara, en parcourant chaque centimètre, observant par les nombreuses fenêtres son intimité qui t'était normalement interdite. La belle dormait paisiblement et tu restais un long moment à la regarder. Non pas que tu appréciais le spectacle, bien au contraire, mais tu aimais cette domination que tu pouvais exercer sur elle à son insu. Tu aimais pouvoir l'épier sans qu'elle ne te voit, sans qu'elle ne puisse te rendre la pareille. Tu aimais avoir une longueur d'avance sur elle, tu aimais être celle qui menait la danse. Bientôt tu lui montrerais ce qu'était une vraie Reine et surtout ce qu'une vraie Reine faisait lorsque l'on tournait autour de son Roi. Cependant, quelque chose avait changé depuis ta dernière visite et tu sentais que tu n'étais plus la bienvenue en ces lieux. Soit... cela ne dérangerait en rien tes intentions, tu n'avais pas besoin d'entrer pour l'atteindre. Tu connaissais mille et une façons de jouer avec elle sans même avoir à la côtoyer. D'ailleurs tu avais amené un nouveau présent pour elle. Et après l'avoir longuement observé, afin de graver à jamais chaque trait et imperfection de son visage dans ta mémoire, tu prenais de la hauteur. Tu t'étirais en une vaste brume, recouvrant les hectares qui longeaient le manoir et constituaient un magnifique jardin, tu devais le reconnaître. Tu disséminer alors, en une pluie lugubre, les cadavres de dizaines de corbeaux, symbole de mauvaise augure... Puis tu disparaissais dans le brouillard épais de Gotham. Un spectre que rien ni personne ne pouvait arrêter ou saisir, le spectre de la mort.

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyVen 27 Déc - 0:05

tormented soul

Comme toutes les nuits ou presque depuis qu’elle avait décidé de se débrouiller toute seule pour aller en enfer, elle était piégée dans un cauchemar. Peut-être un avant-goût de ce qui l’attendait, assurément une conséquence de ses décisions irréfléchies. La terre était sèche et craquelée sous ses pieds nus, le vent était glacial sur sa peau offerte à l’hiver éternel à travers les haillons dont elle était vêtue et partout où se posait son regard, il n’y avait rien, et c’était ça le pire, c’était ça, l’atroce, l’indicible, l’innommable. Ce monde n’était pas fait pour n’être rien, rien qu’un désert de poussière partout où le regard se posait, sans aucun relief, aucune pierre, aucune ville, aucun être vivant, aucun végétal pour l’accrocher et le retenir. Ses yeux balayait le néant sans limites, perpétuel et paradoxalement étouffant et elle avait l’infâme certitude, dans son rêve, que c’était elle la coupable de cette horreur, puisqu’elle était là, seule et libre sur cette terre qui n’en avait plus que le nom. Et elle hurlait, elle s’époumonait depuis des heures mais sa voix n’était qu’un mince filet que l’air était trop épais pour laisser s’échapper, et la pesanteur étouffait ses suppliques et ses appels à l’aide, et refusait d’entendre ses confessions, refusait de lui accorder une absolution qu’elle ne méritait pas, et puis… Elle se tourna pour trouver une femme à moins de cinquante centimètres d’elle. Son hurlement, encore une fois, fut dévoré par le vent polaire, et elle porta les mains à ses cheveux pour les empêcher de battre son visage, avant de hurler de nouveau en reconnaissant la femme, ses cheveux dorés, ses yeux d’un bleu limpide, sa peau d’albâtre, sa silhouette gracile… Elle ne rêvait jamais de sa mère, n’avait jamais rêvé d’elle. Elle s’était contentée de sa mort comme on accepte le changement des saisons, avait, pour aider son père, par mimétisme, fait ce compromis avec elle-même, vivre avec le vide, avec l’absence, comme la chose la plus naturelle du monde. L’apparition tendit les bras, l’enlaça, la serra contre son cœur, et Zee hurla de terreur en silence. Puis une douleur aiguë jaillit dans sa nuque et elle repoussa difficilement Sindella, et sa mère s’écarta, la bouche ensanglantée, et…

La magicienne se redressa d’un coup, les membres emmêlés dans les draps, le souffle court, son corps pourtant vêtu d’une simple culotte en coton à motif Babar couvert d’une pellicule de sueur. Tout irait bien. C’était un cauchemar, et la vision de sa chambre, de ses meubles familiers, le retour à la réalité, suffiraient à le repousser, elle le savait. C’était ainsi que les adultes luttaient contre leurs peurs primaires. Elle passa doucement les doigts sur son avant-bras, où des lettres en énochien étaient gravées dans sa chair, sacrifice nécessaire à un sort qui avait échoué, et qu’elle n’avait pas pu guérir grâce à la magie. Elle devrait attendre que la nature fasse son œuvre, comme tout un chacun, comme une punition pour l’orgueil dont elle avait fait preuve en faisant cette expérience. Elle se leva, enfilant une veste de survêtement masculine laissée là il y avait dix, cent ou mille ans, par un homme sans visage et dont elle ne gardait aucun souvenir – mais elle avait gardé sa veste. Elle alla jusqu’à la fenêtre, dont les volets étaient ouverts, et poussa les battants à la recherche d’un peu d’air. Au lieu de quoi, elle fut assaillie par une odeur de sang et de mort qui lui arracha une exclamation étouffée. Là, dans son jardin à peine entretenu, bien visibles sous le clair de lune, se trouvaient des dizaines de cadavres d’oiseaux. D’un bond léger, Zee sauta pieds nus sur le rebord de la fenêtre, puis dans le vide, planant légèrement au-dessus de son jardin dans la nuit, vérifiant d’un regard que les jardins de ses voisins ne s’étaient pas transformés en cimetière pour corbeaux, mais non, évidemment.

Elle se posa dans l’herbe humide et se laissa tomber à genoux au milieu des corps, avant d’en ramasser un. Que signifiait ce présent morbide ? Elle ne pouvait s’empêcher de le relier à la rose et au poème, et se souvint que ce cadeau-là aussi, elle l’avait relié à ce moment et à cette rue bondée, où on lui avait volé son bracelet, qu’elle avait retrouvé sur son lit quelques semaines plus tôt… « Mais qu’est-ce que tu veux, à la fin ?? » S’époumoner en culotte et veste de survêt dans son jardin en plein milieu de la nuit, un cadavre de corbeau dans les mains, n’était certes pas la réponse la plus saine à offrir à ce genre de situation, mais elle avait l’impression qu’elle perdait la tête. Que chacun de ces moments, ces derniers mois, lui ôtait toutes ses forces, la laissait impuissante. « Montre-toi, si tu as un truc à me dire, pauvre dingue ! » Elle se releva lentement et, d’une formule, fit se mouvoir la terre de son jardin, qui se retourna autant de fois qu’il fallait pour avaler les petits corps emplumés et leur donner une tombe. Puis d’un geste rageur, elle s’envola de nouveau et plaqua le cadavre qu’elle tenait au fronton de son manoir, côté jardin, le clouant entre deux gargouille avec une écharde de pierre, en guise de message pour celui ou celle qui avait visiblement un compte à régler avec elle. Tu ne me fais pas peur. Voilà quel était son message, quand bien même c’était un mensonge, au moins un peu. Mais elle sentait que si elle voulait que son tortionnaire se montre, il allait falloir le provoquer.

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptySam 28 Déc - 21:30

Tormented Soul  Février 2019 - Phase 2

Cette longue chevelure noire ébène, ces yeux bleus océans et ce visage angélique. Cette peau douce comme la soie et ce teint blafard... Elle te fixait de ses grands yeux apeurés et toi tu l'observais avec une froideur et un mépris dont toi seule avais le secret. Elle était enfin à ta merci, là, allongée sur cette table de torture que tu avais installé dans le sous-sol de ton manoir à Bludhaven. Debout dans la pénombre d'un recoin, les bras croisés, tu l'as laissé à peine t'apercevoir, faisant ainsi monter l'angoisse et la terreur. Tu ne voulais pas encore te dévoiler à elle, tu voulais qu'elle soit rongée par l'ignorance et la peur de l'inconnu. Tu voulais qu'elle imagine les pires scénarios jusqu'à en perdre la raison. Tu voulais te nourrir de sa peur qui transpirait par tous les pores de sa peau. Cette peur, tu la sentais déjà, elle t’enivrait, elle t'excitait. Cet instant, ce moment de flottement où tes victimes ne savaient pas quel sort leur était réservé. Ce moment de flottement où leur peur était empreinte de folie et de fragilité absolue... C'était aussi jouissif que celui où tu déchirais leur chair, où tu pénétrais leurs entrailles pour leur infliger mille et un tourments jusqu'à ce qu'ils te supplient de les achever pour recouvrir enfin la paix. Alors, tu laissais les secondes, les minutes, les heures défiler. Le temps était ta meilleure arme, tu en bénéficiais plus que quiconque. Patiente, méthodique et cruelle, tels étaient les qualités que l'on te reconnaissait, entre autres. Tu étais connue et crainte pour cela. Car de tes ennemis, tu n'exigeais pas seulement le sommeil éternel, non, cela était un luxe qu'ils ne pouvaient pas se payer. Tu exigeais et t'assurais qu'ils souffrent, qu'ils endurent pires supplices qu'en Enfer jusqu'à se languir de trépasser enfin pour y trouver un peu de répit loin de tes mains expertes.

Cette première étape franchie, tu sortais de ton clair-obscur pour dévoiler enfin ton visage d'une beauté sans faille. Tes lèvres pulpeuses et rouge cerise, ta chevelure soyeuse et noir corbeau, ton regard ombré et perçant. Tu lui cachais encore ta véritable nature, tu gardais le meilleur pour la fin. De tes doigts fins et raffinés, tu caressais sa jambe en remontant lentement jusqu'à son bassin, puis sa poitrine et enfin son visage. Elle frissonnait, elle était épuisée et désemparée. Elle n'avait même plus la force de pleurer. Pourtant, tu n'avais même pas encore commencé. Tu esquissais alors un sourire, caressant tendrement ses cheveux comme s'il s'agissait d'un objet incroyablement précieux. Tu passais alors de l'autre côté de la table, devenant, l'espace de quelques secondes, complètement invisible à ses yeux. Tu sentais alors que la peur grandissait en elle, comme si te voir était réconfortant. Elle allait vite comprendre que ce n'était nullement le cas. Tu avais mis plusieurs jours à te décider sur la méthode, tu en connaissais tellement... Mais cette victime n'était pas comme les autres, elle était très spéciale. Tu attendais déjà depuis plusieurs mois cet instant... La trainée, la putain, celle qui avait osé convoiter ce qui t'appartenait, TON Andrew... Tu avais finalement choisi deux de tes châtiments préférés et tu en salivais d'avance. Malgré les siècles, malgré la répétition des gestes, tu ne t'en lassais jamais. Sans dire un mot ni répondre à ses questions, tu installais tranquillement la manivelle au dessus de son abdomen. Tu étais... imperturbable... malgré ses suppliques et ses prières. Puis, tu arrachais son corsage, la laissant à demi nue, sans défense, pieds et poings liés. Tu ne la regardais même pas, les femmes ne t'intéressaient pas et encore moins celle là. Elle te répugnait, elle te révulsait. Malgré cela, tu gardais ton calme et lentement, tu venais glisser la lame gelée de ta dague sur sa peau. Tu descendais jusqu'à son nombril et là, tu l'y enfonçais. Elle hurlait de douleur mais cela ne te dérangeait pas, rien de plus qu'une douce mélodie à ton oreille. Tu plongeais ensuite ta main dans sa chair et saisissais l'extrémité de son intestin que tu attachais au crochet de la manivelle. Puis, tu tournais, lentement, encore et encore. La manivelle intestinale, une des plus anciennes et efficaces tortures. Elle te divertissait énormément et permettait à sa victime de survivre assez longtemps pour savourer avec toi la qualité de ce supplice. Mais tu avais besoin d'un peu plus de temps pour passer au plat de résistance.

Alors, tandis que les entrailles de la trainée étaient exposés à la vue de tous, tu délaissais ta manivelle pour te salir un peu les mains. Chose pour laquelle tu ne rechignais jamais. Malgré ta couronne, malgré ton statut, tu ne refusais jamais de te salir les mains, bien au contraire. Tu commençais alors par son bras gauche, déployant de longues griffes acérées pour l'écorcher vive. Indéniablement ta torture préférée. Tu aimais tant éplucher les humains comme de vulgaires pommes. La souffrance était insupportable et la catin avait tourné de l’œil à plusieurs reprises mais tu avais le temps et à chaque fois qu'elle reprenait connaissance, tu continuais, inépuisable. C'était un jeu sans fin, enfin presque, car tu n'attendais rien d'elle, elle ne pouvait même pas espérer passer à table pour que tu la libères de ce calvaire. Non... toi tu voulais simplement la faire souffrir jusqu'à son dernier souffle, et que ça dure le plus longtemps possible. Mais l'être humain avait ses limites et, grâce à ton expérience, tu sentais que ce n'était plus qu'une question de minutes avant qu'elle ne succombe à tout ce que tu lui avais déjà infligé. Elle n'était plus qu'une carcasse à vif et sanguinolente. Elle ne faisait plus que gémir sa douleur, dépourvue de forces et de volonté. Une épave, un débris. Tu t'approchais alors de son visage avant de lui murmurer au creux de l'oreille...

« Ton cadavre me sera plus utile encore... »

Et sur ces derniers mots, tu lui offrais le privilège de voir ton visage de monarque, lui arrachant un ultime regard de terreur. Tu plantais alors tes crocs dans son cou et la vidais complètement de son sang... enfin, le peu qu'il lui restait. Ton œuvre était achevée, il était temps de la partager. Tu confiais le cadavre à Ian puis tu te rendais, seule, au manoir de Zatanna Zatara. Car malgré ton fervent désir de lui infliger tout cela, il était bien trop tôt. Tu t'étais alors contentée de t'en prendre à une jeune femme qui lui ressemblait en tout point. Une ressemblance qui avait d'ailleurs été troublante mais tellement jubilatoire. Cette nuit là, l'héritière Zatara était donc toujours bel et bien en vie et c'était d'un pas déterminé que tu t'étais approchée de sa demeure. Utilisant ta vitesse surhumaine tu t'étais montrée discrète et furtive, tu ne voulais pas qu'elle identifie déjà la menace. Tu voulais continuer à jouer avec elle et son esprit déjà torturée. Tu avais alors planté le coeur de ta pauvre victime à l'endroit même où elle avait eu l'affront de planter l'un de tes corbeaux. Oui Zatanna... Mary avait bien eu vent de ta petite provocation et cette dernière ne lui avait pas plu du tout. Depuis plusieurs mois, elle te faisait surveiller, elle savait tout, ou presque, de tes moindres faits et gestes. Et elle avait bien évidemment tenu à te répondre...

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Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyLun 30 Déc - 19:59

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Zatanna attendait impatiemment que l’homme ait fini de fouiller ses dossiers. Assise sur son bureau encombré, elle fit le tour de la pièce du regard pour la dixième fois : sombre, humide, emplies d’étagères, de matériel informatique, d’outils scientifiques en tout genre, de cuves bizarres, de câbles étranges, de toiles d’araignées, de vieux magazines spécialisés, de feuilles volantes, de coupures de journaux… Elle remua sur le bureau spartiate en métal, tira un papier de sous ses fesses – un dossier médical concernant une certaine Victoria Vale. « Pose ça ! » Zee releva les yeux sur l’homme qui l’avait rejointe, un dossier à la main, et haussa les épaules en laissant tomber la feuille. « Tu n’as qu’à faire un peu de ménage, Kirk. Quel scientifique digne de ce nom travaille dans de telles conditions ? Tu es vraiment pris au sérieux, dans le milieu ? » Kirk Langstrom posa sur elle ses étranges yeux noirs. « Demande donc au Comité national de conseil génétique, ils viennent de publier mes derniers travaux. Tu ne pouvais pas prendre rendez-vous ? » « Tu n’as pas de secrétaire, et pas de téléphone. Allez, Kirk, dis-moi si tu as trouvé quelque chose. » Kirk se radoucit un peu et ouvrit son vieux dossier écorné et, à la grande déception de Zatanna, bien maigrichon. La veille, elle s’était téléportée ici comme une tornade, avait jeté le cœur humain qu’elle avait trouvé cloué sur le fronton de son manoir sur le bureau de Kirk Langstrom, généticien renommé, allié de Batman, conseil occasionnel de la Justice League Dark et, quand le besoin s’en faisait ressentir, créature mi-humaine, mi-chauve-souris du nom de Man-Bat. Elle l’avait supplié d’analyser l’organe malmené. Elle-même, en découvrant cette horreur, avait essayé de faire parler le cœur à sa façon, mais aucun de ses sorts liés au sang ne lui avait permis de remonter jusqu’au corps de la personne à qui il avait appartenu, comme si le cadavre avait disparu.

Pourtant, c’était bel et bien un cœur humain. Ce n’était pas une blague, c’était tout le contraire. Et bien sûr, c’était sa faute. Elle avait cru bon de provoquer le cinglé qui la harcelait depuis quelques mois à présent, elle avait réagi comme une gamine au lieu de se servir de sa raison. Alors aujourd’hui, c’était ce qu’elle faisait. Elle avait repoussé loin dans son esprit l’idée – la certitude – que quelqu’un était mort à cause d’elle. Que la personne à qui avait appartenu ce cœur aurait été en vie si Zatanna Zatara ne s’était pas attiré les foudres d’elle ne savait quel stalker. Ce n’était plus des petits vols, des poèmes morbides ou de sordides cadavres d’oiseaux. Et le fait qu’elle n’avait aucune piste, et que cela pouvait recommencer à tout moment, la rendait folle, l’empêchait de dormir la nuit. Oh, comme si elle avait besoin de ça en ce moment ! Elle battait du pied avec impatience pendant que Kirk relisait ses notes en marmonnant, se retenant de le saisir par le col et de le secouer jusqu’à ce qu’il crache les infos. Kirk était quelqu’un de fragile, et de bon, du moins il essayait de l’être. Elle avait déjà eu du mal à se résoudre à aller le trouver – mais elle savait qu’elle pouvait compter sur sa discrétion, notamment vis-à-vis de Batman. La dernière chose dont elle avait besoin, c’était que Bruce se mêle de cette histoire. Finalement, le généticien releva le nez, qu’il avait légèrement retroussé, et cligna des yeux comme une taupe. Même s’il avait retrouvé son apparence humaine, il y avait toujours quelque chose d’étrange, chez lui. « C’était une femme, jeune, caucasienne, à peu près ton âge. Cheveux sombres, yeux bleus. Tu veux que je continue ? » Zee avait enfoui son visage dans ses mains, mais elle l’entendit marmonner : « C’est bien ce que je pensais… » Peu importait à la magicienne de connaître tout l’héritage génétique de cette pauvre femme. Elle en savait assez pour capter le message.

Elle sauta du bureau, chassant ses larmes d’un geste rageur de la main, et Kirk recula d’un pas. La gêne du scientifique face à sa détresse aurait amusé Zee dans d’autres circonstances. « Est-ce que tu peux transmettre cette information au GCPD ? Quelqu’un a probablement signalé la disparition de cette femme, et tes analyses pourront les aider… » Et elle, qu’est-ce qu’elle était censée faire ? Elle savait déjà qu’elle ne pouvait pas remonter la piste du crime, mais cela ne l’empêcherait pas d’aller interroger toutes ses connaissances, de passer à l’Oblivion, de tout faire pour trouver un début de piste. Parce que ça n’allait pas s’arrêter, et que ça allait empirer. « Tu as des ennuis, Zatanna ? » demanda timidement Kirk, sa façon à lui de lui proposer son aide, mais elle secoua la tête, le gratifia d’un pauvre sourire et se téléporta chez elle. Oh oui, elle avait des ennuis. Et en plus de cela, à présent, elle commençait à avoir peur. Pas pour elle, mais pour la prochaine créature, humaine ou pas, qui allait servir de message à son attention.

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyJeu 2 Jan - 0:44

Tormented Soul  Mars 2019 - Phase 2

Les chuchotements, les applaudissements, la musique, l’esbroufe... De tout cela, tu n'entendais rien tandis que ton regard se posait avec insistance sur la magicienne. Le monde qui vous entourait n'existait plus auprès de tes sens, tu ne voyais plus qu'elle, tu n'entendais même pas les sons qui sortaient de sa bouche, tu ne voyais qu'elle. Tu étais installée au balcon le plus prestigieux et le plus cher du grand théâtre de Gotham. Ian était assis à tes côtés, présent soit-disant pour t'accompagner mais, en réalité il avait surtout insisté pour pouvoir t'empêcher de céder à la tentation. Celle de tuer Zatanna, celle de t'en prendre à elle devant cette foule entière et de mettre en péril l'existence des vampires. Voilà le danger que représenter réellement Andrew Bennett. Celui de te faire perdre la raison. Ton amour pour lui était si grand... si corrosif... De ta hauteur tu dominais et tu méprisais Zatanna Zatara tandis qu'elle s'évertuait à divertir la salle comme la saltimbanque qu'elle était. Plus tu la regardais et moins tu comprenais la passion de TON Andrew pour elle. Elle ne t'arrivait pas à la cheville. Sa beauté était terne, son charisme inexistant, sa profession dégradante et ses pouvoirs ridicules. Oui tu n'était pas objective, oui tu étais une femme amoureuse et atrocement jalouse... Mais de cela, tu ne t'en souciais guère. Tu ne te remettais pas en question. Cette putain trainait autour de ta propriété et elle allait le regretter. Tu ne savais pas vraiment pourquoi mais elle faisait parti des rares que tu faisais languir, celles que tu te divertissais à tuer à petit feu, au fil du temps et de tes sournoiseries. Peut être parce que tu savais qu'elle était l'élue du coeur d'un autre homme... Un homme que tu haïssais plus que tout au monde. D'une pierre... deux coups. Zatanna Zatara, tu avais vraiment choisi de fréquenter deux des trois seuls hommes sur Terre que tu n'aurais pas dû.

Le troisième homme étant assis à côté de toi Mary. Ian... Le seul qui ne te trahirait jamais, le seul que tu aurais dû aimer pour être véritablement heureuse. Et parfois... parfois tu y songeais. Mais Andrew était ancré au plus profond de toi, dans ton âme, dans ton coeur, dans ta chair, dans ton sang. Tu savais parfaitement que tu ne pourrais jamais vraiment cesser de l'aimer et pourtant, tout aurait été tellement plus simple si tu avais pu. Ian pouvait être l'homme qui te comblerait sur tous les plans. Affectif, physique, morale... Il était comme toi, aussi cruel et avide de pouvoirs, aussi dévoué à la cause et fier de sa nature. Il t'aimait sincèrement, inconditionnellement. Il te vénérait, il mourrait pour toi, de cela tu n'en doutais pas un seul instant. Là où Andrew n'avait, au contraire, eu de cesse de te trahir, de t'abandonner, de te blesser, de te détruire. Alors pourquoi, pourquoi ton coeur allait toujours vers ton créateur, ton premier amour? Tu le haïssais autant que tu l'aimais et ça te dévorait de l'intérieur. Pire, ça te rendait dangereuse pour le Culte. Zatanna avait contacté la police concernant ton petit présent, tu le savais... Tu savais tout, ou presque, sur elle et le moindre de ses faits et gestes. D'abord le fleuriste et sa femme, maintenant cette inconnue qui lui ressemblait trait pour trait... Mary, tu commençais à semer un peu trop de cadavres autour d'elle et tu savais très bien que ce n'était qu'un début. Tu aurais dû t'arrêter là et l'achever comme la bête qu'elle était à tes yeux, l'écraser comme un vulgaire cafard. Mais tu ne pouvais pas, c'était plus fort que toi, tu voulais qu'elle souffre, tu voulais qu'elle perde la tête, au sens propre comme au figuré. Le châtiment devait être à la hauteur du crime.

Ian te prenait alors délicatement la main, il caressait tendrement l'intérieur de ta paume et cela t'apaisait. Il était le seul à savoir t'apaiser. Tu comprenais pourquoi il avait insisté à t'accompagner et tu lui en étais reconnaissante. Que serais-tu sans lui, ton bras droit, ton Duc... Tu connaissais la réponse même si tu ne voulais pas te l'avouer. Ian était parvenu à te sortir de ton obsession macabre, tu revenais enfin dans le monde réel. Tu entendais à nouveau la voix de Zatanna, la musique, les murmures, les applaudissements. Tu étais enfin de retour dans ce vieux théâtre des années 50, somptueux et poétique. Tu devais l'avouer, l'endroit était absolument magnifique. Grâce à Ian, tu étais parvenue à te contenir et voilà même que tu applaudissais, avec une hypocrisie non dissimulée certes mais tout de même, le tour de la magicienne. Tu lançais un regard plein d'affection et de reconnaissance à Ian. Tu serrais sa main dans la tienne, entrelaçant vos doigts, tu ne voulais plus perdre ce contact qui te maintenait paradoxalement à la raison. Car quand vous connaissiez la pathologie de Ian... cela prêtait vraiment à sourire de se dire que c'était lui qui préservait Mary de la folie. Tu le regardais avec tendresse, éternellement surprise de sa dévotion infaillible envers toi. Il t'aimait plus que tout et pourtant il acceptait que tu en aimes un autre, il acceptait que tu sois jalouse et il acceptait même de t'aider dans ton entreprise machiavélique à l'encontre de la magicienne. Tu savais à quel point Ian désirait anéantir Andrew et à quel point il se retenait pour toi, rien que pour toi. Cela ne te faisait que l'aimer d'avantage. Tu avais un profond respect pour Ian.

La soirée terminée, tu restais quelques instant prendre un petit bain de foule, écoutant avec la plus grande des attentions les commentaires du public sur Zatanna. Tous étaient élogieux et cela te hérissait le poil. Ce n'était pas ta jalousie qui parlait cette fois-ci mais ta mauvaise foi. Car il fallait l'avouer, Zatanna Zatara était la digne fille de son père, une magicienne exceptionnelle. Cela ravivait ta colère et tu prétextais un petit rafraichissement pour pouvoir t'éclipser de la surveillance de Ian. A l'abri des regards indiscrets, tu te transformais en une fine brume, presque imperceptible à l'oeil nu, et tu te rendais dans les coulisses du spectacle. Là, tu pouvais admirer ta cible, sans vraiment t'approcher, le risque d'être démasquée était trop grand. Néanmoins, cela n'était pas inutile pour autant... Tu remarquais un homme, un ingénieur visiblement, qui semblait très proche de Zatanna. Comme un père. Tu sentais l'amour de la magicienne à l'égard de cet homme, une affection purement innocente et totalement dénuée de toute ambiguïté. Parfait, exactement ce qu'il te fallait pour apaiser ta colère, le sort de cet homme était alors scellé. Tu attendais qu'il soit isolé pour attaquer et c'est lorsqu'il se rendait dans la ruelle à l'arrière du théâtre que tu te décidais. Tu devenais alors un nuage noir et épais, tu le plaquait contre le mur de briques et t'engouffrais dans sa bouche pour le faire taire. Puis tu t'insinuais dans ses entrailles, tu le décimais de l'intérieur, littéralement. Son foi, sa rate, ses poumons, son coeur... Tu envahissais chacun de ses organes pour une morte lente et douloureuse. Privé de la parole par ta présence qui l'obstruait, il était incapable d'appeler à l'aide ou même simplement d'hurler sa douleur. Il ne pouvait que subir et prier pour que la fin arrive vite. Tu aurais aimé faire durer ce supplice plus longtemps mais tu ne pouvais pas prendre le risque d'être prise en flagrant délit. Tu voulais préserver encore un peu le mystère sur ton identité, sur ta nature. Alors tu accélérais le processus avant que quelqu'un n'arrive. L'homme s'écroulait au sol, du sang dégoulinant de tous ses orifices et toi tu te glissais sur le bitume, dans la pénombre, avant de rejoindre Ian comme si de rien n'était. Mais lui n'était pas dupe, il le sentait sur toi, il sentait d'ailleurs déjà le cadavre de l'homme. Il te lançait un regard réprobateur mais au fond il ne pouvait pas t'en vouloir.

Ian te tendait alors le bras et avant que les cris ne commencent à pleuvoir, avant que la police, les experts et les légistes ne débarquent, vous quittiez le théâtre avec l’élégance et le raffinement qui vous caractérisaient. Deux ombres dans la nuit...

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyJeu 2 Jan - 18:07

tormented soul

« Chiamo lo spirito dietro il velo… » Les yeux fermés, à genoux sur le carrelage froid de la morgue, le corps d’Anton devant elle, autour duquel elle avait tracé un pentacle très simple à l’aide des cendres de branches d’orme qu’elle avait brûlé un peu plus tôt dans la soirée, Zee inspira à fond et continua son incantation. « Chiamo lo spirito oltre la morte. » Elle n’avait pas eu la force de se servir de la magie la plus basique, la plus banale qui soit. N’importe qui doté d’un peu de sensibilité aux esprits aurait pu faire ce qu’elle faisait. Les paumes des mains appuyées sur ses cuisses, paumes vers le ciel, elle utilisait la langue de son père, la deuxième langue qu’elle avait su parler, dès l’enfance, après sa langue maternelle, pour invoquer l’esprit d’Anton, pour toujours réduit à l’état de cadavre. Nu, recouvert du drap de la morgue, dans cet espace froid et clinique… C’était pitoyable. Mais cela permettait à la magicienne de ne pas s’écrouler, pas encore, pas avant d’avoir obtenu des réponses. Déjà, la veille au soir, elle avait perdu le contrôle. Quand elle avait entendu les cris, le bruit de pas précipités. Quand Mikey avait essayé de l’empêcher de se frayer un chemin dans la foule. Quand elle avait vu l’horrible scène, sans pour autant la comprendre – oh, oui, elle était restée là une bonne dizaine de secondes à regarder le corps martyrisé d’un de ses plus anciens alliés, baignant dans son sang. Il lui semblait qu’elle avait hurlé. Que ses ongles avaient tracé des sillons sanglants sur ses tempes. « Segui la mia voce, Anton, prendi la mia mano. Elle leva une main tremblante, sans ouvrir les yeux. Deux cent cinquante dollars. C’était ce que ce petit tête-à-tête avec la mort lui avait coûté. L’employé de la morgue qui travaillait de nuit lui avait donné une heure, ce qui était plus que nécessaire pour elle. Elle fut parcourue d’un frisson incontrôlable alors que l’écho de son propre hurlement rebondissait contre les casiers en métal abritant les autres cadavres.

Après ça, la police avait voulu lui parler, puis Solveig l’avait briefée pour une apparition devant les médias qu’elle n’avait finalement pas eu la force d’affronter, alors elle avait laissé sa manager se charger de cette corvée. Elle était rentrée chez elle et s’était effondrée par terre dans son salon pour pleurer toutes les larmes de son corps, comme une petite fille – exactement comme elle avait pleuré à la mort de son père. Parce qu’Anton était un peu cela, pour elle. Il avait été l’ingénieur du son de John Zatara, puis celui de sa fille à la mort de ce dernier. Elle l’avait toujours connu, et lui l’avait vue naître. Il était de l’ancien monde, de cette ancienne école quasi disparue que Zee appréciait tant. Après le spectacle, alors qu’elle s’observait dans le miroir de sa coiffeuse, observait son teint blême et ses yeux caves et son air hébété, il était venu la trouver, il avait posé les mains sur ses épaules. « Tu devrais faire une pause. Ton père a cessé de donner des représentations pendant plus d’un an après la mort de ta mère. Il n’y a aucune honte à ça. » Et personne depuis la fin de cette horrible désynchronicité, depuis la mort de John, ne lui avait dit ça, ne lui avait permis d’être faible, et lâche, et égocentrique, de ne penser qu’à elle, et elle s’était rendu compte qu’elle avait eu besoin de ça, de quelqu’un pour la pardonner pour ce qu’elle allait faire : se retirer du monde du spectacle quelque temps, et utiliser des moyens drastiques pour arriver à ses fins. Et ensuite, les cris, les bruits de pas précipités, la foule encerclant le cadavre – ce n’était déjà plus une personne, juste un corps, réduit à la partie la plus basse, la plus primaire de l’être humain.

Elle pleurait à nouveau. Elle sentit une caresse dans la paume de sa main mais n’ouvrit pas les yeux tant qu’elle n’eut pas la confirmation certaine que son sort, aussi enfantin soit-il, ait réussi. « Moy bog, devochka… Tu es bien la fille de ton père. Vous, les Zatara, vous ne pouvez pas laisser les morts en paix. » Elle ouvrit enfin les yeux. Anton se tenait devant elle, assis en tailleur, sa main dans la sienne, ses contours à peine visibles. « C’est parce que tout le monde meurt autour de nous... » Sa voix tremblait, elle aurait voulu s’excuser, mais il balaya ses mots avant même qu’elle les ait prononcés. « Yerunda ! Ce n’est pas toi qui m’as tué. Et c’est pour ça que tu m’empêches d’aller retrouver ma femme là où elle m’attend, n’est-ce pas ? » Zee hocha la tête, les joues humides de larmes. Elle n’avait pas honte de ce qu’elle était en train de faire. Pour Anton, ce n’était qu’un petit détour. Et pour elle, c’était une chance. Oui, enfin, il y avait un cadavre. Enfin, elle allait avoir des réponses. Celui ou celle qui lui avait fait ça, qui harcelait la magicienne depuis des semaines, ne le savait peut-être pas : ce meurtre horrible était l’occasion pour Zee de trouver le coupable, et elle n’allait pas passer à côté. Elle tendit l’autre main, mais pas pour qu’il la prenne. Elle le vit se pencher vers elle, sa silhouette se superposant à la sienne, et serra les dents sous le choc froid et sec que la présence de cet esprit en elle généra. Elle perdit la notion de tout ce qui l’entourait, ne voyait plus rien, n’entendait plus rien, jusqu’à ce que des sons étouffés lui parviennent et que des points de lumière sombre piquettent son champ de vision.

La rue, floue, tremblante. L’odeur du tabac, le cliquettement du briquet. La fumée qui s’enroule. Mais ce n’est pas sa cigarette. C’est quelque chose de sombre, d’épais, d’oppressant, d’agressif. La panique. Ça lui rentre dans la bouche, dans le nez, dans les yeux, ça s’insinue partout, ça l’étouffe, ça déchire tout à l’intérieur. La certitude de mourir, mais la souffrance si incommensurable que cela n’a déjà plus d’importance. Ça se fraye un chemin à l’extérieur de nouveau et déjà tout redevient noir.

Zee s’affaissa sur le côté alors qu’Anton s’arrachait de son corps en tourbillonnant. Elle posa une main sur sa gorge, pour lutter contre la nausée, la tentation de s’évanouir, une pellicule de sueur glaciale sur la peau. Elle reporta son regard sur Anton, qui attendait patiemment. Et là encore, il sut ce qu’elle allait dire avant même qu’elle puisse ouvrir la bouche. « Je ne veux pas savoir. Ce ne sont plus mes affaires. Si tu étais à ma place, tu te ferais bien moins de soucis. Je t’assure que vue d’ici, la vie n’est pas si dure ni si compliquée que ce que tu crois. Garde la tête froide, devochka. » Elle aurait voulu lui faire l’honneur d’encaisser ce dernier conseil avec dignité et reconnaissance. Mais elle sanglotait de nouveau comme une enfant en brisant le sort et en libérant l’esprit du corps torturé, pour qu’il puisse enfin connaître la paix. « Ti rilascio. » Puis d’un geste, elle dispersa les cendres et recouvrit le cadavre du drap. En sortant, elle croisa l’employé, lui laissant la tâche de remettre le corps à sa place. « Vous avez trouvé ce que vous cherchiez ? » l’entendit-elle lui demander alors qu’elle s’éloignait, mais elle ne lui répondit pas, essuyant ses larmes de sa manche d’un geste rageur.

Vampire.

Maintenant, elle savait. Maintenant, elle connaissait l’aura de cette garce. Maintenant, elle pouvait la retrouver.

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptySam 4 Jan - 11:39

Tormented SoulAvril 2019 - Phase 3

Assise au pied de ton lit, tu observais Ian, encore endormi dans tes draps. Tu te réveillais bien souvent avant lui, le contemplant jusqu'à ce que le soleil se couche. Il semblait si paisible, si serein. Nul n'aurait pu alors deviner ce dont il était réellement capable en le voyant ainsi et pourtant... Ian était sans nul doute l'homme le plus cruel qu'il t'ait jamais été donné de connaître. Le voir à l’œuvre était d'une telle beauté, un vrai délice, tu n'en étais jamais rassasiée. Tu ne regrettais tellement pas de l'avoir sauvé quatre siècles plus tôt alors que cette saleté de chasseur s'apprêtait à lui ôter la vie pour toujours. Les chasseurs... Tu ne les avais jamais porté dans ton cœur ceux là, rien de plus normal. Votre rivalité, votre animosité étaient inscrites dans vos veines. Vous étiez nés pour vous affronter et vous détruire mutuellement. Alors, dès que tu pouvais t'en mettre un sous la dent, tu n'hésitais pas une seule seconde. C'était comme ça que tu avais croisé la route de Ian. Pour une fois qu'un chasseur se révélait finalement être utile à quelque chose. Celui là en tout cas, tu lui en serais éternellement reconnaissante. Il t'avait conduite tout droit vers l'une des plus belles rencontres de toute ta vie. Et quand on sait à quel point celle-ci fut longue, on mesure alors l'ampleur de ces mots et l'importance de Ian dans ton cœur. A l'époque, tu traquais donc un chasseur et lorsque ce dernier s'en était pris à l'un des tiens, à un vampire visiblement faible et inexpérimenté, tu ne t'étais pas faite priée. Ce chasseur n'avait rien eu le temps de voir venir qu'il avait déjà eu les deux bras et la tête arrachés. Et lorsque ton regard avait croisé pour la première fois celui de Ian, alors que tu étais recouverte de sang, tu avais su, tu avais su qu'ensemble vous accompliriez de grandes choses.

Mais cette fois-ci, cette fois-ci tu menais une croisade à laquelle il ne pouvait pas participer. Une croisade trop personnelle. Tu devais régler ce problème seule. Et même si Ian voulait t'épauler, comme toujours, tu ne pouvais décemment pas l'entrainer dans cette vendetta contre Andrew. Car au final, tout cela ne visait véritablement que lui, Andrew. Des putains comme Zatanna Zatara, il en avait toujours connu et il en connaîtrait toujours. Tuer ou non cette magicienne n'était pas la chose qui comptait vraiment à tes yeux, sa mort au fond ne t'apporterait rien si ce n'était la satisfaction d'avoir défendu ta propriété. Non, ce qui comptait vraiment c'était la souffrance que tu infligerais à Andrew. C'était ça que tu recherchais avec toute cette mascarade. Tu voulais qu'il souffre autant que toi, qu'il comprenne que jamais tu ne le laisserais aimer une autre que toi. Visiblement... il s'agissait là d'une leçon qu'il avait du mal à retenir. Ou alors, et cette hypothèse te réjouissait bien plus, il aimait mettre toutes ces femmes en danger, il aimait les voir mourir sous ta coupe. Il te provoquait encore et encore car il avait ce besoin viscérale, vitale, de sentir ton intérêt envers lui, en plus du plaisir sadique de voir ses conquêtes trépasser les unes après les autres dans d'horribles tortures et souffrances. Car depuis des siècles, malgré tes interventions, malgré tes boucheries, il s'obstinait encore et encore à se rapprocher d'autres femmes tout en sachant pertinemment ce qui leur arriverait... Alors? Qui était le véritable coupable? Car au fond, tu n'étais rien d'autre que cela Andrew, son complice...

Le soleil se couchait et toi Mary, tu quittais ton amant, lui lançant un dernier regard affectueux avant de disparaitre dans la nuit. Personne ne saurait où tu étais et c'était mieux ainsi. Bludhaven... Une ville sombre et singulière, dépourvue d'âme et envahie de ténèbres. Une ville qui n'était pas à la portée de tous, rares étaient ceux capables de l'aimer... vraiment. Mais toi, toi tu aimais en parcourir chaque artère et en savourer chaque plaisir. Tu aimais ses ruelles sinueuses et constamment empruntes de danger, tu aimais sa noirceur romanesque, ses mythes et ses légendes. Oui Bludhaven était la ville de ton cœur, autant que Londres, voir plus. Cette nuit là, encore une fois, tu la parcourait à la recherche d'une proie. Ce n'était pas ce qu'il manquait ici. Les paumés, les désespérés, les oubliés du reste du monde. Tu n'avais qu'à tendre la main pour en piocher un sans que personne ne lève le petit doigt ou ne cherche à comprendre pourquoi. C'était ce genre de proies que tu préconisait à tes sujets. Les vampires, et ce à travers le monde, devaient pour le moment faire profil bas. Votre existence devait rester secrète car le moment de votre ascension n'était pas encore venu. Quémandant quelques pièces d'un passant à un autre, tu avais immédiatement repéré cette âme abimée et égarée. Tu étais encore à plusieurs mètres d'elle et pourtant tu ressentais toute sa souffrance et sa volonté de disparaitre, de ne plus avoir à affronter ce monde qui l'avait si cruellement rejeté. Seule et abandonnée, elle était la proie parfaite. Tu t'approchais alors d'elle, ta prestance et ton charisme lui faisant perdre tous ses mots. Tu lui promettais un bon repas et une nuit au chaud. Elle te suivait sans même poser une seule question. Tu te demandais alors si elle avait senti le danger et décidais de s'y engouffrer pour être enfin libérée ou si elle avait tout simplement était... idiote, au point de croire qu'une femme comme toi pouvait réellement lui tendre la main. Elle s'appelait Charlotte, elle avait vingt-cinq ans et la vie devant elle. Elle avait...

Le lendemain après-midi, Charlotte était resplendissante. Repue, lavée et reposée. Jamais elle n'avait été autant à son avantage, elle était tout simplement radieuse. Probablement le plus beau jour de sa vie. Elle faisait d'ailleurs sensation dans les rues de Gotham. Non pas par sa soudaine beauté mais plutôt parce qu'elle ne portait qu'une simple robe en guise d'haillons malgré le froid tenace de ce début de printemps. Mais tous ces regards posés sur elle l'indifféraient. Elle n'avait de cesse de sourire, avançant d'un pas déterminé et enjoué, visiblement à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Puis, soudain, son sourire disparut, son regard s'assombrit. Elle marquait une pause et semblait lutter contre elle même, une lutte inutile et perdue d'avance. La défaite et la résignation se lisaient déjà dans son regard. Puis son sourire réapparut comme si quelqu'un venait de tirer des ficelles invisibles cousues au coin de ses lèvres. Charlotte reprenait alors sa marche et s'avançait vers une femme aux cheveux noirs corbeaux qui lui tournait le dos. Zatanna Zatara, la vraie cette fois. Pas une pâle copie ou un sosie médiocre. La vraie magicienne en personne. Charlotte fonçait droit sur elle et lorsqu'elle fut enfin à sa hauteur, elle l'attrapait violemment par les cheveux, faisant basculer sa tête en arrière et elle lui murmurait ses mots au creux de l'oreille. Des mots que seule Zatanna pouvait entendre.

« Ce soir, seule, à la maison hantée ou il y en aura d'autres. »


Rapidement, la foule qui entourait Zatanna s’agglutinait autour d'elle pour l'aider mais il n'y en avait nul besoin. Ce n'était pas à la magicienne que Charlotte avait l'intention de faire du mal... Elle sortait alors un pique à glace de son décolleté et se le plantait directement dans la carotide avant de le retirer pour que son sang se répande sur la foule. Puis elle s'écroulait au sol avant de mourir. Cette robe ne te dit rien Zatanna? Regarde la bien... Regarde de plus près...

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptySam 4 Jan - 15:49

tormented soul

Elle avait perdu la notion du temps, assise devant la coiffeuse de sa mère, dans la pénombre. Il lui semblait qu’elle avait quelque chose à faire, mais elle avait oublié quoi. Elle détourna les yeux de son propre reflet et jeta un nouveau coup d’œil à la chambre, qui avait été celle de ses parents avant la mort de Sindella, son père ayant alors décidé d’utiliser une des nombreuses autres suites du manoir. Ce n’était pas ça qui manquait, ici. Non, Zee n’avait manqué de rien. Si ce n’était d’une mère, puis d’un père. Et d’un peu de courage. Mais allons, la vie n’était pas si terrible, et les choses s’arrangeaient, non ? Tout était revenu à la normale, Rosie et elle étaient allées en enfer et en étaient revenues en vie et en traînant John à la remorque, et maintenant, l’idiot du village ne donnait plus aucune nouvelle, et elle se retrouvait seule pour affronter les conséquences de ses actes. Elle regarda de nouveau dans le miroir, à la recherche d’un signe annonciateur de ce qui allait lui arriver, elle ne savait pas quoi. Un croc ? Un cheveu blanc ? Deux abîmes à la place des yeux. Elle caressa doucement la marque tatouée à la base de son cou, à la naissance de ses seins, puis retira les doigts comme si elle s’était brûlée. Elle se leva finalement et fit le tour de la chambre comme elle l’avait déjà fait des milliers de fois, caressant les rideaux et les meubles, effleurant la boîte à bijoux, ouvrant la porte d’une armoire ici ou là. L’endroit était vide, évidemment. Cela faisait bien longtemps que Giovanni et elle s’étaient débarrassés des affaires de Sindella, et en l’état, la chambre pouvait très bien servir de chambre d’amis. Elle sentit son portable vibrer dans la poche arrière de son jean et s’en saisit pour lire le message. Ah, oui. Elle se rappelait, maintenant. Elle devait aller en ville récupérer un objet ancien qu’elle avait demandé à une amie antiquaire de lui trouver. Elle sortit de la pièce, éteignant la lumière d’un claquement de doigt, enfila son blouson en cuir et ses bottes, et sortit en claquant la porte derrière elle.

L’air froid et agressif de Gotham la frappa en plein visage, une claque bienvenue. Peu importait la saison dans cette ville, on respirait toujours les cendres des morts et les gaz d’échappement, ici. Encore qu’en été s’ajoutait la chaleur… Mais le mois d’avril à Gotham était encore un mois d’hiver. Elle descendit la longue rue résidentielle où se nichait son manoir, au milieu d’antiques autres demeures, puis rejoignit le centre-ville, un peu plus animé, avant de bifurquer dans Old Gotham, où se situait l’antiquaire. La journée, les rues étaient assez fréquentées ici. Elle ne serait pas allée jusqu’à prétendre qu’il s’agissait de touristes, mais enfin, les gens osaient sortir, reprenaient possession de leur ville, et après tout, n’importe qui habitant à Gotham était un peu plus téméraire que la moyenne. C’était leur ville ici, avec tous ses défauts, toutes ses histoires d’horreur, mais ça n’empêcherait personne d’y rester pour quiconque y était né. C’était un état d’esprit tout particulier, que ne possédaient pas par exemple les habitants de Metropolis, elle en était persuadée. Elle poussa la porte du petit magasin de son amie, qui émit un tintement de clochette pour son plus grand bonheur. Zee aimait l’old-school. Elle discuta quelques minutes avec Anna, qui lui donna la minuscule boîte à musique japonaise de l’ère Keian, un véritable miracle. Elle la manipula doucement sur les conseils d’Anna. Le mécanisme qui actionnait l’ouverture de la boîte fonctionnait toujours, mais plus aucun son n’en sortait et l’antiquaire n’avait pas pu trouver quelqu’un pour la réparer. Zee la remercia, réemballa soigneusement le petite trésor et le rangea dans son sac avant de payer Anna. C’était un cadeau pour un ami, qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps, et à envers qui elle avait une dette. Elle savait que lui saurait réparer l’objet, ou trouver quelqu’un qui le ferait.

Elle salua Anna et repartit, se frayant un passage dans les rues tortueuses, non pas qu’il y avait du monde, mais les ruelles étaient étroites. Elle passa devant un artiste de rue, qui était en train de dessiner le pavé noir à la craie, et comme une dizaine d’autres personnes, s’arrêta un moment pour le regarder faire, hypnotisée. Et soudain, elle sentit quelqu’un lui empoigner les cheveux et la tirer en arrière. La surprise la fit se figer, mais instinctivement, elle sut à quoi elle avait affaire, et les mots de la jeune femme ne firent que lui confirmer sa certitude. Elle se dégagea et avisa la jeune femme qui lui faisait face. Les gens s’étaient précipités sur la magicienne pour s’enquérir de sa santé, mais elle les repoussa sans ménagement. Elle ne voulait pas que les passants soient pris dans les tirs croisés si le danger était imminent. Mais pendant ce temps-là, la jeune femme dégaina un pic à glace. « Non ! » Elle hurla, mais c’était un réflexe, encore une fois. Elle aurait pu, elle aurait dû utiliser la magie, mais c’était trop tard, et le sang jaillit. Zee se précipita, posa les mains sur la blessure. « nosiréuG ! » Trop tard, bien trop tard. Elle tomba au sol sous le poids de la jeune femme qui mourut dans ses bras, son sang jaillissant à gros bouillons et souillant sa robe, que Zee reconnut alors seulement maintenant. Ce soir, seule, à la maison hantée ou il y en aura d'autres. Elle n’entendait pas les hurlements des passants et des sirènes des secours qui arrivaient. Seul l’écho de cette injonction résonnait dans sa tête. Elle se releva, confiant le corps à un passant anonyme, et s’éloigna, couverte de sang, sans prêter attention aux appels des témoins qui lui disaient de rester. L’horreur était absolue. Mais au fond d’elle-même, il y avait autre chose. La satisfaction. Enfin, elle allait faire face à son tortionnaire.

* * *

Elle ne s’était pas fait prier, c’est sûr. Il y en aurait d’autres ? Il y en avait déjà eu bien assez comme ça ! Ce fleuriste, cette pauvre femme au cœur arraché, Anton, et aujourd’hui cette jeune sans-abri… Zee avançait sans silence dans les ombres de la petite fête foraine installée aux abords de Gotham pour quelques jours. De jour, ce n’était déjà pas bien folichon, mais la nuit, on aurait pu y tourner un film d’horreur. Elle était venue seule. Elle n’avait demandé l’aide de personne, et certainement pas celle du seul être à qui elle aurait dû s’adresser dans une telle situation. Quelques semaines auparavant, elle avait, sur le ton de la banalité, posé des questions à Andrew, s’il était au courant de la présence de vampires particuliers à Gotham, mais il n’avait pas eu l’air au courant. Un jour, bien avant tout cela, elle était allée le trouver pour lui demander son aide, et il la lui avait accordée. Il aurait recommencé les yeux fermés aujourd’hui, elle le savait. Elle avait tort de ne pas lui avoir parlé de ça, mais c’était trop tard de toute façon. Elle arriva devant la maison hantée, et y entra sans hésiter, forçant la serrure avec la magie. Elle se retrouva dans un hall étroit et plongé dans les ténèbres. « Je suis là ! Tu as assez joué, montre-toi, à moins que ce ne soit la peur qui t’ait retenu aussi longtemps ? » Elle restait délibérément dans le noir, laissant ses yeux s’habituer à la pénombre. Bien sûr que c’était un piège, mais peu importait. C’était en se laissant attraper que Zee ferait enfin face à la personne derrière toutes ces horreurs.

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptySam 11 Jan - 9:46

Tormented SoulAvril 2019 - Phase 3

Au beau milieu de ton sommeil, tu étais extirpée de tes sombres et doux rêves par une sensation délicieuse. Celle du devoir accompli. Le lien qui t'unissait à Charlotte, l'emprise que tu avais eu sur elle, tout cela venait d'être rompu. Tu ouvrais brusquement les yeux et esquissais un large sourire. Le message avait bien été délivré. Tu aurais tant voulu voir le visage de Zatanna Zatara à cet instant précis. Mais cette fichue boule de feu t'en empêchait. Quelle malédiction que cette stupide règle... Ne pas s'exposer au soleil... Stupide mais tellement contraignante. Tu te rendormais alors paisiblement dans les bras de Ian, impatiente d'être à ce soir pour te jouer encore un peu plus de la magicienne. L'épilogue de toute cette histoire se rapprochait à grands pas et tu avais hâte de pouvoir enfin contempler son dernier souffle. Mais tu n'en étais pas encore là, il te restait quelques coups à jouer et pas des moindres. Tu refermais donc les yeux et replongeais dans les bras de Morphée sans même une seule pensée pour cette pauvre Charlotte qui avait payé, de sa vie, le crime d'une autre. Garde ça sur ta conscience brave Zatanna... Quelques heures plus tard, tu te réveillais. Tu faisais ta toilette, accompagnée par tes suivantes, avant de choisir une tenue adéquate. Tu te demandais alors si la magicienne allait jouer le jeu. Allait-elle bien venir au rendez-vous? Allait-elle venir seule ou allait-elle s'enquérir de l'aide de sa précieuse Justice League Dark où elle avait, malgré lui, embrigadé Andrew? Hum... Tu ne savais vraiment pas ce qu'elle allait faire et cela rendait l’évènement encore plus excitant. Malgré l'insistance de Ian, tu te rendais seule à la fameuse maison hantée pour installer toute la petite mise en scène avant l'arrivée de Zatanna.

Cette dernière était bel et bien venue au rendez-vous... tu jubilais. Mais tu savais que, malgré ton mépris et ta haine envers elle, elle était une adversaire à ne pas prendre à la légère. Tu devais rester sur tes gardes. Ne jamais sous-estimer l'ennemi... Telle était l'une de tes règles d'or. Car c'était en étant arrogant et trop sûre de soi que l'on pouvait se précipiter vers sa propre chute. L'Histoire l'avait démontré à maintes reprises, tu ne t'y laisserais pas prendre. Oh... Zatanna, Zatanna, Zatanna... Quelle était cette simple et vulgaire provocation que tu tentais là? Etait-ce vraiment censé faire sortir le grand méchant loup de ses bois? Mary, tu y étais parfaitement insensible, tout au plus, cela t'avait vaguement amusé. Après de longues et interminables secondes de silence, les lumières s'allumaient brusquement dans la petite attraction. Le décor était triste à mourir, le budget n'était clairement pas au rendez-vous et nous étions loin d'un certain parc d'attraction célèbre pour ses décors somptueux et détaillés. Ici, il ne s'agissait que d'une petite fête foraine familiale sans grande prétention, léguée de père en fils depuis des générations. L'attraction était donc totalement désuète et bon marché. Quelques toiles d'araignées, quelques squelettes, des miroirs déformants, des chandeliers et une ambiance faussement gothique. Sur la vitre de la petite guérite, située près des wagons, se trouvait un mot. Celui-ci demandait à Zatanna de prendre place dans la première voiture.

Classique et banale maison hantée sans grande envergure. Même le plus peureux des visiteurs n'aurait pas frémi un seul instant face à tant de médiocrité et de fadeur. Mais soudainement, le wagon s'arrêtait, au beau milieu du circuit, et une brume épaisse l'entourait.

« Bonsoir Zatanna... »

Soufflait ton murmure qui s'en échappait.

« J'espère que tous mes petits présents t'ont plu à leur juste valeur. Je te trouve plutôt ingrate dans tes propos mais peut-être que tu en veux plus? Cela n'est pas un problème pour moi tu sais... Je sais être généreuse plus qu'il ne le faut. »

Une lumière éblouissante s'allumait alors sur la droite de la magicienne. Un décor beaucoup plus effrayant et réaliste que les autres se dressait devant elle. Deux femmes et un homme étaient ligotés à la verticale sur des planches de torture. Déjà bien malmenés, leurs visages étaient boursouflés et ensanglantés. Bâillonnés, ils ne pouvaient rien dire ni même crier.

« Je ne ferai pas ça à ta place... »

Mettais-tu en garde la magicienne en la sentant prête à intervenir. Tu avais d'autres plans en tête.

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Compétences/Capacités : Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] Tumblr19
Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] Matteo10

phone + a summary + heaven is beautiful + magic piew piew fingers + magic trick + not magic + teamwork

Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] Tumblr24

MEET THE SQUAD
+ Hellblblblbl
+ Ghost cookie point
+ One chimp to rule us all
+ Voice of Cassandra
+ Gone, gone, the brain of Jason
+ The mom we don't deserve
+ Angel without Buffy
+ I would marry her
+ Organic certified
+ Not Harry Potter
+ Trust her, she knows
+ He's just here to piss John off
+ Nobody likes him. Seriously
+ He left John alone with the box
+ Comic relief. Or not
+ You take him, you take his ex.
+ Cute box of terror
+ The only brain of the family
+ He will hug you to death
+ The one who's never invited

Rules of magic to Misty Kilgore
- nothing is what it seems
- learn to fool the experts
- if you can't keep it down, don't bring it up
- always keep at least one card up your sleeve

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remember what
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Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyDim 12 Jan - 16:44

tormented soul

Encore, il fallait jouer. Mais Zee s’y plia, parce qu’elle savait que c’était la dernière fois. Ce soir, tout allait changer. Alors, pour la dernière fois, elle joua à ce jeu malsain, monta dans le wagon et se laissa emporter, dévorer par les ténèbres du bâtiment vieux et poussiéreux, et dont les atours ringards lui donnaient en fait un aspect encore plus morbide. Elle sentait sa magie bouillir dans son sang, se savait prête à s’en servir, et probablement de la pire manière qui soit. Cette prise de conscience la refroidit un peu et elle dut se souvenir de son entraînement. Des paroles de son père, et de tout ce qu’il lui avait appris – tout ce qui devenait un handicap parfois pour elle, mais elle savait aussi qu’il n’y avait rien de pire que d’agir sous le coup de l’émotion, et l’horrible morsure du regret après coup. Soudain, le wagon dans lequel elle se trouvait s’immobilisa dans un nuage de fumée. La magicienne bondit à terre alors qu’une voix féminine s’élevait dans la pénombre. Enfin, elle pouvait mettre une voix sur cette entité qui la harcelait depuis si longtemps, et qui avait tué tant de personnes. Elle savait déjà qu’il s’agissait d’une femme, et elle savait qu’il s’agissait d’une vampire. Et dans ses actes, il y avait clairement une dimension personnelle. Zatanna ne se souvenait pas être entrée en contact avec des vampires dernièrement. Ce pouvait être en lien avec ce nid qu’Andrew et elle avaient massacré, mais c’était il y a des années… Ou bien c’était en lien avec Andrew, le seul vampire qu’elle côtoyait régulièrement. Ou alors, la raison lui échappait complètement, mais cette idée-là était insupportable. Elle se contenta de serrer les poings, prête à faire la lumière sur tout cette histoire, et dans la maison hantée, pour commencer, mais son ennemie la devança.

Zee leva une main pour se protéger de la vive lumière, puis chercha des yeux son adversaire, mais son regard tomba à la place sur trois silhouettes sanglantes et torturées. Son premier réflexe fut bien sûr de leur venir en aide, mais de nouveau, la voix s’éleva, anticipant ses intentions. Elle abaissa la main, la serra en un poing rageur. « Vampire… Pourquoi ce jeu, pourquoi ne pas venir te confronter directement à moi ? » Son regard ne quittait pas les trois pauvres otages torturés. Une petite voix en elle lui soufflait que c’était déjà trop tard pour eux. Tout le monde autour d’elle ne cessait de le lui dire : on ne pouvait pas sauver tout le monde. Pourtant, des personnes comme Clark ou Diana y arrivaient toujours. Elle, c’était plus rare. Elle n’était pas assez forte, ou pas assez déterminée… et de nouveau, elle flancha sous le coup du manque de confiance en elle. Ils allaient mourir. Ils étaient déjà morts. Et que pouvait-elle faire pour eux ? Déjà, il fallait qu’elle puisse faire face à son ennemie. « Qui es-tu ? » Et pourquoi, surtout, pourquoi faisait-elle cela ? Avoir une raison n’arrangerait en rien sa situation, mais cela apaiserait un peu la rage, du moins le pensait-elle. Il fallait bien qu’il y ait une raison. Tous ces morts, toutes ces horreurs ne pouvaient pas s’être passées pour rien, par le seul fait du hasard. Cela, elle ne pouvait pas l’accepter. Elle s’avança de quelques pas, attendant que son ennemie se montre.

Sans bouger d’un millimètre, sans même tourner son regard bleu vers eux, elle adressa un message télépathique aux otages martyrisés, pas vraiment des mots, mais simplement une impression, pour leur faire comprendre qu’elle allait essayer de les aider, pour essayer de leur communiquer un peu de calme et les rassurer, quand bien même elle-même ne se sentait pas vraiment dans de telles dispositions. Puis elle attendit, qu’enfin tout s’achève. Elle ne partirait pas d’ci sans que cette menace perpétuelle n’ait disparu.

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptyVen 17 Jan - 15:08

Tormented SoulAvril 2019 - Phase 3

Tu sentais une tension dans l'air et tu aimais ça... Tu avais fais naître en Zatanna une rage et une frustration qu'elle ne pourrait bientôt plus contrôler. Et tu savais à quel point la perte de contrôle pouvait détruire un être humain. Tu espérais donc que la magicienne y cède, qu'elle ne puisse plus se contenir ou se raisonner, que sa haine prenne le dessus. Tu devais encore la travailler un peu, jouer avec elle et ses nerfs. C'était exactement ce que tu t'évertuais à faire à cet instant précis. Elle était si près du but, si près de toi et pourtant, tu restais insaisissable. Tu avais d'abord hanté ses pensées, t’immisçant subtilement dans son esprit, puis tu avais hanté son existence par tes nombreux présents. Longtemps, tu n'étais restée qu'une ombre au dessus d'elle, une menace invisible et pourtant palpable. Il était temps désormais de concrétiser ton inimitié. Ta voix s'en chargeais, la barrière entre vous était rompue. Vampire... Elle n'était pas si sotte que cela la sorcière, elle avait fini par comprendre d'elle même qui tu étais ou plutôt ce que tu étais. Si tu avais été sous ta forme humaine, tu aurais sans aucun doute esquissé un sourire. Tu ne cherchais pas à lui cacher ce que tu étais. Tu savais pertinemment qu'elle ne représenterait pas un risque conçernant la discrétion de votre existence. Elle ne ferait pas cela à Andrew... Tu te demandais d'ailleurs si elle était parvenue à faire le lien entre lui et toi? Avait-elle comprit que ton bien aimé était l'élément déclencheur, la cause de tous ses malheurs? En tout cas, il était évident qu'elle ne connaissait pas ton identité. Vampire... Tu n'étais pas qu'un simple vampire, tu étais Mary Seward, Queen of Blood, Reine du sang, souveraine du Cult of the Blood Red Moon. Ta théorie était rapidement confirmée lorsqu'elle osait te demander qui tu étais. Ce n'était pas à elle de décider le moment où tu choisirais de le lui révéler. Elle n'était rien en ce monde, rien à tes yeux. Et s'il te prenait l'envie de la tuer dans l'instant, sans qu'elle ne sache jamais la vérité sur tout cette histoire, tu pourrais le faire. Mais tu n'en avais pas envie, cette finalité ne te convenait pas. Tout cela aurait alors été mené pour rien. Non, toi tu voulais qu'elle souffre et qu'elle meurt en toute connaissance de cause. Tu voulais qu'Andrew souffre et pleure en toute connaissance de cause.

« Tu le sauras bien assez tôt Zatanna... Ce n'est pas ce qui devrait te préoccuper en ce moment même. »

Tu t'éloignais alors d'elle, venant entourer de ta douce et délicate brume tes trois victimes.

« Trois innocents ont besoin de ta précieuse aide magicienne. Mais sont-il réellement si innocents que cela? On nous reproche souvent à nous les vampires d'être des monstres... alors que nous savons tous que votre espèce en possède les pires spécimens. Tu as devant toi trois échantillons, du plus inoffensif au plus corrosif. Un menteur, un voleur et un tueur. Je te propose d'en sauver un et un seul. C'est plutôt honnête non? Car tu sais très bien que je pourrais tous les tuer en un claquement de doigts. Je te laisse une chance de te racheter après toutes ces vies que tu as gâché... Qui choisis-tu de sauver?  »

Les trois humains avaient tout entendu et commencaient à s'agiter, tant bien que mal, pour supplier Zatanna de les sauver. Bien sûr qu'aucun d'entre eux ne souhaitait mourir, bien sûr qu'ils voulaient tous sortir leur épingle du jeu et s'attirer les faveurs de la magicienne. Mais comment Zatanna allait-elle faire son choix? Allait-elle simplement accepter de faire un choix? Tu avais hâte de voir comment elle allait réagir et ce qu'elle allait décidé de faire ou non.

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Zatanna Zatara

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MessageSujet: Re: Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara]   Tormented Soul [Feat. Zatanna Zatara] EmptySam 18 Jan - 14:29

tormented soul

Entendre son prénom prononcé ainsi avec une telle familiarité fit ciller la magicienne. Bien sûr, la vampire savait qui elle était, elle ne s’attaquait pas à elle par hasard. Mais c’était la première fois qu’elles se confrontaient réellement l’une à l’autre, et c’était de plus en plus difficile de croire aux coïncidences. Si Zatanna ne connaissait pas cette femme, celle-ci la connaissait, elle. Et il y avait très peu de raison pour lesquelles une vampire se serait intéressée à elle, si ce n’était à cause du cercle très restreint des autres vampires que la magicienne connaissait. Autant dire un seul. Aviait-elle affaire à une connaissance d’Andrew ? Elle regrettait soudain de ne pas lui avoir parlé de tout ça plus tôt. Peut-être qu’il avait lui-même des ennuis, depuis tout ce temps, et suivant le même cheminement de pensée qu’elle, ne lui en avait pas parlé. Et voilà qu’ils se trouvaient peut-être tous les deux dans la même situation stupide, mai isolés… Plus elle y pesait et plus elle était persuadée, en tout cas, que ce serait un trop gros hasard si le lien ne se situait pas à ce niveau. Ce ne serait pas la première fois que Zee s’attirait des ennuis à cause d’une tierce personne. Elle garda le silence cependant, pas encore décidé à tenter de jouer cette carte-là. Elle suivit des yeux la brume informe qui se baladait dans la pièce, allant caresser doucement ses victimes. Encore et toujours le jeu… Cette vampire-là aimait jouer, oui, elle aimait faire durer le plaisir, aussi – et refusait de se montrer. Cela commençait à agacer la magicienne. Elle n’aimait pas avoir affaire à des adversaires fuyants.

Elle écouta la voix désincarnée lui expliquer les règles, et secoua la tête. Bien sûr, c’était un choix impossible. La vampire devait le savoir, c’était le but. Malgré sa colère, son envie de sauter à la gorge de son adversaire, le moment où elle aurait une gorge, Zee ne pensait plus qu’à une chose : sauver ces trois victimes. Peu lui importait qu’il s’agisse de criminels notoires. Il n’y avait jamais de passants innocents, et elle n’était pas la dernière à s’être rendu coupable de méfaits. « Si tu cherches à me convaincre que les humains ne sont pas des anges, économise ta salive. Je m’en fous, de ce qu’ils ont fait ou de ce qu’ils sont. C’est la justice humaine qui les jugera et les condamnera, pas moi, et encore moins toi. » Elle en avait du culot, la vampire, après tout ce qu’elle-même avait fait, après tous les crimes dont elle s’était rendu coupable. Cette seule pensée éroda un peu plus le self-control de la magicienne. « Tu ne m’as pas demandé mon avis, pour cette pauvre fille qui s’est tuée sous mes yeux dans la rue. Tu ne t’es pas posé la question quand tu as assassiné Anton. Ou ce fleuriste. » Zee ne pouvait pas prétendre être immunisée à cause de ces précédents meurtres, évidemment. Peu importait le nombre de morts, elle tenterait toujours de sauver ceux qui viendraient après. Mais la situation était impossible, et c’était probablement le but de la vampire, d’ailleurs. Elle ne pouvait pas en choisir un. Elle savait que n’importe quel autre membre de la Justice League Dark aurait déjà résolu ce casse-tête. Boston aurait choisi de sauver la fille, évidemment, en faisant semblant de ne pas comprendre les règles. John aurait tourné les talons, refusant de jouer. Shade et sa morale variable se serait montré pragmatique et aurait condamné le tueur. Oh, mais il y en avait un qui, comme elle, aurait tout tenté pour sauver les trois.

« Et tu te demandes pourquoi les tiens se traînent cette réputation de monstres… Même si j’en connais un bien différent de toi. C’est lui qui m’a tout appris sur ton espèce. À ma place, il plaiderait la cause de ces humains. Il te dirait que puisque tu l’as, lui, tu peux laisser partir ces trois-là. Il est comme ça, Andrew. Si plein d’abnégation… » Elle se paya le luxe de donner une inflexion nostalgique à sa voix en prononçant son nom, et esquissa un sourire rêveur. Si elle se trompait, elle allait très vite le savoir. En vérité, elle essayait de gagner du temps, face à une situation dont elle ne savait pas comment s’extraire. Mais si elle se laissait aller au désespoir... Elle comptait sur un miracle, rien que ça. Détourner l’attention de la vampire, juste une fraction de seconde. Remuant les lèvres sans bruit, elle lança un sort – aL nif ed al étilaér, snoisulli – et aussitôt, des dizaines et des dizaines de clones des trois prisonniers apparurent partout dans la pièce en même temps que les trois personnes réelles disparaissaient. En vérité, elle n’avait pas pu les téléporter réellement ailleurs, pas encore. Mais, concentrée sur eux, toute son attention et sa magie focalisée sur leurs êtres, elle les dissimulait, avec cette même abnégation dont elle avait qualifié Andrew. Elle aurait tant apprécié sa présence, en cette seconde...

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