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 Your darkness is mine [Feat. Keyvan]

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Anonymous


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MessageSujet: Your darkness is mine [Feat. Keyvan]   Your darkness is mine [Feat. Keyvan] EmptyJeu 26 Mar - 15:18

Your Darkness Is Mine Avant New Themyscira...

Keyvan parlait, Keyvan s'agitait, Keyvan débloquait... Pourtant, tu n'avais d'yeux que pour lui. Peu importait ce qu'il disait ou la folie qui semblait s'emparer de tout son être, tu te délectais de chacun de ses mots qui te permettaient de profiter de sa présence et de sa voix. Finalement, n'était-ce pas toi la plus folle des deux? Lui qui t'avait tant dégouté, révulsé, exécré... Voilà maintenant que tu aimais tout, absolument tout de lui. Son regard de braise, provocateur et ténébreux. Sa bouche, experte et synonyme de mille plaisirs. Sa voix, apaisante et vil tentatrice. Son sourire, mesquin et plus séduisant qu'une armée d'Apollons. Tu étais sous son charme Siobhan McDougal, c'était indéniable, prise à ton propre jeu. Tu savais très bien ce que tu ressentais réellement pour lui mais tu refusais à te l'avouer. Tu te refusais à poser un traitre mot dessus. Non... Ce mot là, tu ne l'avais pas utilisé depuis des années, tu t'étais promise de ne plus jamais le prononcer. Et même s'il te brulait les lèvres en sa présence, tu continuerais à y veiller. Keyvan se montrait impatient et excité. Il n'avait de cesse de parler et de sortir son grand numéro comme lui seul savait le faire. Tu l'observais, il te fascinait de plus en plus. Tu ressentais en toi le chaos et les ténèbres qui le submergeaient. Ce n'était pas une sensation des plus agréables mais cela te permettait au moins de dessiner une ébauche d'idée sur le pourquoi du comment. Tu entrevoyais une explication sur ce personnage dont tu ne savais, au fond, pas grand chose. Cela attisait ta curiosité, oh ça oui. Tu mourrais d'envie d'en savoir plus sur lui, de creuser, de découvrir son passé. Jusque là tu ne t'étais jamais posée la question, bien trop occupée à le détester et à le mépriser. Mais maintenant que vos relations avaient évolué, tu ne le voyais plus du même œil. Tu commençais à vouloir connaître cette vie qu'il avait mené avant de te rencontrer. Tu voulais comprendre la créature mais aussi l'homme.

Il buvait plus que de raison et les vapeurs d'alcool commençaient à te monter à la tête. Tu détestais cela. Il le savait. A quoi jouait-il? Quelques instants plus tôt il était le plus doux et le plus tendre des amants, t'avouant presque à demi-mots ses réels sentiments pour toi, te poussant à vouloir t'offrir à lui plus qu'à n'importe quel autre homme sur cette Terre... Et maintenant... maintenant il se comportait comme un animal sauvage qui n'en avait plus rien à faire de toi... Un jeu dangereux à double tranchants. Cela pouvait vous mener au même scénario qui s'était déroulé sur les falaises de ta contrée ou bien vous mener tout droit à une rupture consommée et confirmée. Le doute envahissait ton esprit au fur et à mesure que tu sentais la dégringolade de ton amant favori. Tu repensais au sort de la sorcière, au lien qui vous avait forcé à vous rapprocher alors que tu lui avais réservé une fin sur mesure. Ce que tu ressentais pour lui. Ce qu'il ressentait pour toi. N'était-ce que de la magie? De l’esbroufe destinée à vous affaiblir, à t'affaiblir. Cette idée, tu ne l'aimais pas, et elle te poussait à lutter encore et toujours contre tes sentiments, pourtant évidents, à l'égard de Keyvan. Il explosait une bouteille au sol avant de passer une main dans sa chevelure infernale. Tes pupilles se dilataient, tu inspirais profondément, cela te donnait une envie folle de lui. Cette rage, cette folie, tu trouvais cela tellement excitant... Puis sa magie, cette lumière, ces pièces. Un véritable régale pour les yeux. Il était beau ton Roi... Il savait y faire. Soudain, il se téléportait devant toi, ton regard se plongeait dans le sien. Il était si près et pourtant si loin. Une vraie torture, tu aimais ça. Il disparaissait aussi vite qu'il était apparu et tu rageais intérieurement. Tu avais envie de mordre sa chair, de griffer sa peau, de lui rendre au centuple la frustration terrible qu'il t'infligeait en cet instant. Oui, assise sur ta chaise, tu n'y tenais plus. Cette parade nuptiale n'avait que trop duré. Il faisait son show mais toi tu n'étais pas dupe, tu ressentais tellement de choses contradictoires, les méandres de son esprit. Il était tout bonnement et simplement entrain de perdre pieds.

Il était perdu, exténué, lessivé. Ces voix, toutes ces voix... Bon sang! Les entendait-il sans cesse? Tu ne pourrais assurément pas le supporter. Il était fort ton Roi... Pourtant, malgré cela, tu ressentais sa souffrance, profonde et légitime. Tu étais alors prise de l'envie irrésistible de l'aider. Tu ne voulais pas le laisser ainsi. Tu voulais l'arracher à toute cette merde, le serrer contre toi et lui insuffler un peu de paix, un répit pour son âme sévèrement torturée. Tu voulais être son refuge, sa lumière, son réconfort. Jamais tu n'avais voulu être cela pour qui que ce soit et pourtant tu en ressentais le besoin presque vital pour lui. Parmi toute cette horrible cacophonie, tu percevais quelques mots qui revenaient en boucle comme si Keyvan s'y raccrochait coute que coute... "'Autrefois, j'étais le roi-voleur, puis un barbare, maintenant.. Un clodo. '' Qu'est-ce que ça voulait dire? Avait-il réellement été tout cela? Mais depuis quand foulait-il cette fichue Terre bordel?! Tu voulais des réponses. Tu les exigeais même, tu les méritais. Puis soudain, plus rien... Retour brutale à la réalité. Non... Tu ne pouvais rester là dessus. Tu ne voulais pas rester là dessus. Tu te levais brusquement de ta chaise, tu choppais le Leprechaun par le coleback et le plaquais violemment au sol. Marre d'observer, il était temps d'agir et tu utilisais alors la seule méthode qu'il semblait connaître, la seule qui le faisait réagir. Lui au sol, tu te redressais, te retrouvant debout à ses côtés. Tu plantais ton talon aiguille sur son torse en totale dominatrice que tu étais et tu plongeais ton regard dans le sien. Il n'avait pas son mot à dire. Tu ressentais une partie de sa douleur, c'était exquis, tu en voulais plus, toujours plus. Mais une paire d'yeux vous observait encore, intrusive et indiscrète. Il était temps d'écourter cette réunion qui n'avait que trop duré. Tu voulais le Leprechaun pour toi toute seule. Tu vous téléportais alors loin de Central City. Juste toi et lui. Tu en mourrais d'envie depuis qu'il avait mis un pied dans ce fichu bar.

Toujours dans la même position, lui allongé au sol et toi debout, ton talon bien ancré dans sa chair, vous vous retrouviez subitement aux bords du Lac Guinness dans le comté de Wicklow. L'endroit te semblait si propice à la situation. Quoi de mieux que des eaux sombres pour calmer l'esprit tourmenté de ton bien aimé? Il pourrait y déverser tout son chaos, s'en délester. C'était aussi un clin d’œil à son passe-temps préféré, un lac célèbre pour être comparé à une bonne vieille pinte de Guinness. Tu n'aimais pas son penchant pour l'alcool mais tu étais prête à tolérer tant de choses pour le garder.

« A qui est-ce que tu crois t'adresser espèce de misérable minus? Parce que tu t'es insinué en moi tel un vil serpent tu crois que nous partageons désormais quelque chose? Un lien qui te permet d'être le plus grand des connards et de me voler un baiser quand bon te semble? C'est moi qui décide, c'est moi qui choisis. Ne l'oublie jamais. Si tu es toujours en vie, c'est uniquement parce que je n'ai pas le choix. »

Tu étais froide, sévère, implacable. Mais il était hors de question que tu perdes le contrôle toi aussi. Tu devais remettre les pendules à l'heure, instaurer un semblant d'équilibre dans votre relation qui menaçait de vaciller à tout instant. Tu devais le faire revenir sur Terre, le sortir de sa torpeur. Tu aimais aussi qu'il lutte pour t'avoir, qu'il sente que tu n'étais jamais acquise, que te conquérir était un combat de chaque instant. Le tirant une nouvelle fois par le col de sa chemise, tu le forçais à s'asseoir sur le sable blanc et tu te plaçais à califourchon sur lui, entourant sa taille de tes cuisses douces et voluptueuses. Puis, tu enveloppais son visage de tes mains qui se faisaient désormais douces et délicates. Tu caressais tendrement ses joues... Caresses qui tranchaient radicalement avec le discours que tu venais de tenir. Parfaite expression de la dualité des sentiments qui déchirait ton cœur à cet instant précis.

« C'est un sacré bordel là dedans hein? »

Ta voix devenait elle aussi plus douce, affectueuse. Tu lui disais cela en passant ta main dans ses cheveux. Cette sensation, c'était comme une drogue pour toi, tu savais que tu ne pourrais plus jamais t'en passer. Tu basculais la tête de Keyvan en arrière dans ton mouvement. Tu te faisais alors douce, compatissante et inquiète.

« Raconte moi Leprechaun... Dis moi tout. Je veux tout savoir de toi. »

Lâchais-tu dans un murmure, le regard fasciné et empli de désir. Il faisait nuit, l'endroit était désert, le lieu était mystique... Et encore une fois, vous vous retrouviez seuls en tête à tête avec la lune.

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MessageSujet: Re: Your darkness is mine [Feat. Keyvan]   Your darkness is mine [Feat. Keyvan] EmptyMar 7 Avr - 20:56

Je sautillé partout dans la pièce, je marchais, fessait les cent pas. Je m’excitais et m’entre-déchirer dans mon esprit corrompu part la noirceur que j’ai vécu, que j’ai subit. Qu’ils mon fait subir, les Humains mon fait subir… À une époque, on croyait dans les gens de mon espèce, maintenant, ils sont rares. À une époque, nous aurions été des Dieux. Je sombre de plus en plus, le voile noir tombant sur mes yeux pendent que mon âme brisée hurle sa rancœur.

Je fixe Siobhan, la seule chose que je veux fixer si le voile noir tombe… Je veux encore la voir, je veux qu’elle sois la dernière chose qui sois ancré dans mes yeux, je la veux elle.. Défaut et qualité, ange et démon. Je la désir ardemment, et j’en suis sûr. Ce n’est pas ce lien magique de mort qui nous relie..

Si elle n’y croit pas à cette relation, moi, j’y crois. Peut-être trop fort, certes. Mais j’y crois, et j’y croirai le temps que ça serra possible.. Et si ça peux être la durée de vie de Siobhan, j’en serrai ravis, parce que malheureusement… Quand la vie de Siobhan finira, la mienne continuera. Cette pensée m’arrache un éclat de douleur et de malheur. Le supplice de l’immortel, triste douleur qui galope a mes côtés.


Mais cessons de tergiverser, le voile noir se pose de plus en plus. J’ai beau me répéter ma phrase fétiche, rien à faire.. Mon cerveau a décidé de se mettre sur off, je dois trouver le courage de les planter tous les deux et de partir au plus loin d’ici, pour être seul. Seul dans la prison de la folie… Je viens placer une main sur ma tête.. Mal de tête, mal de tête. Tic-toc… Cloc, ma vision change.. Une lumière au loin alors que  m’enfonce dans l’obscurité, fait chier… Les sensations se perdent comme mes cinq sens, je vais faire un malaise ? J’en sais rien, je sais plus…


Qui-suis-je ? Où suis-je ? Encore les voix… Les hommes qui changent de visage, et qui hurlent des choses incompréhensible, ils sont trop et le son de leur voix est trop différentes.. Tellement différente qu’elles se confondent, je ne comprends rien.. J’ai mal. Je hurle dans la prison de mon esprit. Folie, douce folie… Hahahah… Ma vie est n’est qu’une grosse blague, mais… Qu’elle vie ? Elle change sans arrêté. Des bruits de talons..

La lumière te chargeant alors que les ténèbres se recroquevillent sur elle-même.. De nouveau, je sens quelque chose m’attraper et… Je ne sais pas. Le froid au niveau de mon dos, quelque chose se planter dans mon torse. Est-ce la fin? Est-ce que j’ai baissé ma garde ? Suis-je mort ? Tant de questions se posent dans ma tête, mais quelque chose les balayent tous… Siobhan ! SIOBHAN ! Si je meurs.. Elle meurt. Je sens quelque chose sous mes fesses.. Dur. Mou ? J’en sais rien, je reprends conscience, je vois Siobhan, pieds sur mon torse. C’est qu’elle appuie la connasse.

Mais mon air reste ahurie un temps, avant que mon expression faciale se transforme en quelque chose bouffie part la folie. Mes yeux s’injectent de fil de sang, le mal de crâne cognant contre les parois de ma boîte crânienne, la seule réaction logique que j’ai pu avoir ce moment-là… Rire comme la hyène que je suis, rire a ce quel dis. Je secoue la tête de droite à gauche.

‘’ Avec une personne qui fais bouillonner mon cœur et qui réchauffe ma carcasse gelée ! Voilà ce que tu est pour moi Siobhan Mcdougal ! Une Femme comme j’en suis jamais eux, celle qui me fait tourner la tête au moindre des tes pas, au moindres de tes claquements de doigt… Tu nies, tu nies… Je pense pas que la sorcière nous est jeté le lien exprès pour qu’on tombe amoureux…C’est ce qu’on ressent, le respect qu’on n’a pour chaqu’un qui nous a fais changer nos opinons !

Y’a des choses que ne peux pas contrôler Silver Banshee, j’en suis autant victime que toi pour ce coup-là ! Tu peux pas imaginer comment ça me fais un bien fou de te voir, et a quel point ça me fait mal d’être un connard devant tout le monde pour pas que ton image en pâtisse ! Le Rag, il nous a vues.. Il en profitera ! J’en suis sur je me devais être un fils de pute pour pouvoir nous protéger. Je suis fou, mais je sais encore reconnaître de purs sentiments.
‘’


Discours qui ne répond pas forcement aux phrases de la Brune en face de moi, de quoi la rendre folle sûrement. Mais c’est le discours d’un prédateur qui est blessé, dans tous les sens du terme. Un prédateur qui devient à son tour proie.. Mon regard de fou se pose sur elle, je rigole. De folie, de nervosité, tous les fils s’enclenchent et se branchent dans les mauvais trous.. ça fais un mal de chien, les voix encore les voix. Hah...HAAHAHA ! Puis je perd mon air bouffie de folie , quand elle passe sur moi. Avant de sentir ces mains douces, et ces caresses compatissantes. Reprenant un air confus, que j’ai rarement quand même , faut pas abuser.

Si ça voix s’adoucissait, et elle montrée sont côté femme amoureuse… Même la femme la plus imbuvable face à l’homme qu’elle aime s’adoucis.. Je sais pu qui la dis , mais osef.. Ma folie se calme, puis mes paupières s’écarquillent… Elle…. Non… Impossible, la sueur coule le long de mon visage. De douleur, de folie et de peur.

‘’ .. Tu as vu ?…. ‘’


Ma tête se baisse, ma respiration est lourde. Je soupire, ma main tremblante venant se poser sur le dos de Siobhan. Elle peut voir ça…. Je sens ma tête relevé vers l’arrière, mon regard de plongeant dans le siens. Mon sourire en coin se pointant aux lèvres. Garde la face enculée, me sur-sur une voix.. Une autre me dit de craquer, l’autre me dit de me barrer. Je secoue la tête. Un

‘’ Taisez-vous… Bordel ! Je suis le seul maître ! ‘’

S’échappe de mes lèvres, a l’intention de mes voix. Que veux-tu savoir Siobhan.. Que veux-tu savoir, bordel de merde ! Je suis pas sûr d’exister ?….. Je soupire une bonne fois, foutue malédiction de mort, j’aurai bien fumé pour me détruire les neurones un peux plus. Je tends ma main devant le visage de Siobhan, fessant apparaître une pièce d’or pur. Avant devenir la posé contre son front, j’approche ma tête pour poser mon front contre le siens.. La pièce étant maintenu part nos têtes.


‘’ C’est l’heure de se souvenir… Huh ? ‘’

Tout avais changé, ma voix et mon air c’était calmé. Dans mon regard, des flammes multicolores… Je respire lentement, me souvenant peux a peux.. Répétant encore une fois cette phrase qu’elle n’avais pourtant entendu qu’une seul fois.

‘’ Autrefois… J’étais le Roi-Voleur, puis un Barbare maintenant... Un clodo.



Née il y a cent vingt-trois ans dans une famille de sept ou dix frère et sœur ? Est-ce que ce son mes cousins ? Je ne sais plus.. C’étais, il y a trop longtemps. J’ai appris a volé avant de savoir faire mes lacets…

Volé dans les magasins, se taire quand les flics te questionnes… Te battre, combat de rue. Parié, gagné de l’argent… Dormir tous dans le même lit sans savoir, on va se faire expulser du terrain ou loge avec ma famille. Vivre au jour le jour, maîtrisé la magie.. Pas faire de merde, bénir ceux qui nous croie en nous. Faire attention, veillez sur eux…

J’ai monté un gang, rien dans les villes où on était nous échapper.. On volait. On survivait, on mettait des coups de couteaux.. On vivait dans le froid, j’ai vu des gens se faire dézingué devant moi alors que j’avais treize ans.. J’ai tué pour la première fois a quinze.

Puis la Première Guerre mondiale est arrivée.. Enrôlé de force, je comprenais que j’étais une créature magique. On nous forcer a creusé… On s’enfoncer dans la terre, avec les explosions au-dessus de nos têtes. J’ai vu mes potes se faire écraser part la terre, mourir à cause de la poussière dans leurs poumons… Devoirs les sortir parcequ’ils font des crises de tétanies qui les paralysé.. Faire explosé, tué les Allemands… Partir, courir dans les tranchées. Voir ses frères d’armes mourir à cause de l’artillerie.. Avoir le bruit des explosions dans mes cauchemars…

J’ai vu mes potes se faire écraser part la terre, mourir à cause de la poussière dans leurs poumons… J’ai un obus qui a explosé en face de moi.. J’ai vu mes compagnons, les membres arrachés et hurlé a la mort.. Hurlé jusqu’à mort s’en suive. Pourquoi pas moi ? Parceque, je suis chanceux de nature…


L’entre-deux guerre, j’ai fui.. J’ai fui, puis quand les nazis ont attaqué le début de la deuxième guerre mon mondial, j’ai su que je n'allais pas y échapper.. France. Je suis allé en France et partout ailleurs.


Norvège, bataille de l’eau lourde un poison… Solveig Fia Bjornstard, gamine à peine de vingt et un. L’appelle de la bouffe qui ma fait aller là-bas.. Elle m'a rencontré, et elle ma donnée un peux de bouffe. Je l’ai suivi, je l’ai bénie de ma chance… On tué les nazis dans les forêts froides avec des skis. On allait sauver sa mère ce jour-là. Forcé de crée l’eau lourde.

On a attaqué un avant-poste, ils ont emmené sa mère.. On les a suivis dans une tempête monstrueuse. On a fait péter le convoi, mais des renforts sont arrivés, j’étais au sol quand ça mère, ces faits pétés. Puis Solveig.. Elle m'a regardé, elle ma souris larme aux yeux…

Merci Leprechaun, tu ma réchauffé le cœur.

Avant qu’à son tour elle se face pété pour me sauvé…


Escouade  suicide, huit cents kilomètre en Afrique du Sud loin du fronts si  je me trompe pas. J’étais forcé de faire équipe avec un braqueur de banque du nom de Billy Bridger, on devait fais péter des bases de la Luftwaffe.. On avait l’vieux Mason, un vieux de la veille. On a dû tenir une place-forte, arme à gogo, mortier, canon de campagne.. On a tué cent vingt hommes, douze tank , trop de véhicules de Schleuh… On a survécu.
Mason et Bridger son mort au combat.


Le dernier frère.. Que j’ai eux. Deme Cisse, un Sénégalais, un tirailleur. Les Français en bonne nation Colonial les a forcés à se joindre au combat. J’étais en service, je sais pu pourquoi… Et j’ai vu ces Tirailleur, des étrangers. Utilisé comme du bétail. J’ai dis merde à mon chef, et j’ai pris une pelle pour les aidé. Peux importe la couleur de peau, on en chier tous…

On nous a envoyées en mission suicide, même si on était tous en volontaire pour aller délogé du boche. On a perdu pas mal de l’escouade dans la forêt, mort. À cause des boches, on avait la rage au ventre, on les a butés.. On est partie pour déloger les nazis d’un château qu’ils avaient investi.
On l’a capturé ce putain de châteaux… Puis les Français, ce jour la l’est ont considéré comme des Hommes, comme des Frères… Mais ils ont effacé toute trace, en faisant croire que se sont les blancs qui ont libéré le château.

En deux milles quatorze, Deme a fait une conférence pour expliquer le rôle des tirailleurs a cette époque la, pour transmettre la vérité. Je l’est vu pour la dernière fois ce jour la… Mort d’un cancer, j’ai pu lui serré la main une dernière fois, repose en paix vieux frère, qui c’est battu pour une Terre qui n’était pas la sienne.

Restons pendent la deuxième guerre mondiale… Après ça, j’ai continué a opéré dans le pays. Je me suis fait capturer part les nazis a la sortie d’une mission. Ils mon torturé pendent des jours, j’ai jamais craché le morceau…

Ils ont voulu m’exécuter, parce que je l’est rendais fou.. Je leur est  mèné la vie dur. Je me libérer de ma cellule, j’allais pisser sur leur bureau.. Plein d’autre chose.

Mais normal, j’étais prisonnier trop pète couille.. Je devais mourir. Mais quand…

Ils ont braqué une arme contre moi, l’arme s'est enrayée et a tué le manieur. Quand ils ont voulu lâcher les chiens pour me bouffer, les chiens sont morts d’une crise cardiaque, quand ils ont voulu me pendre la corde et les chaînes se sont brisé, quand ils ont voulu m’écraser avec des véhicules, ils ont explosées.. Quands, ils ont voulu me gazer, rien n’a fonctionné, quand ils ont voulu me couper la tête, la lame s'est brisé. La seule solution qu’ils ont trouvée.. C’est de me plonger dans le noir.

Enchaîné comme un chien, contre un mur sans eau, ni nourriture, ni rien.. Sans lumières. Des choses se sont passé, j’ai vécu une vie de merde… Tous c’est brisés, la naissance du monstre.
Sans bruit, sans lumières, ni contacte humains… J’ai croupi. Combien de temps ? Je sais pas..

Himler et Hitler, je l’ai vu en personne.. Ils voulaient me témoigner leur respect, je devais avoir une statue à Berlin à côté d’Hitler. J’leur est craché à la gueule hahaha !

Puis ils mon roué de coups, j’ai pris chère, j’ai perdu ma race et ma descendance comme un chien ce jour-là..

C’étais trop, j’ai explosé de colère, je suis sorti. j’ai volé du matos aux armées. j’ai confisqué les objets ésotériques aux nazis… Je suis devenu un barbare. J’ai suivi tous ça d’un œil attentif.. J’ai piqué la botte d’Hitler sur son cadavre.

Voilà l’époque moderne.. Je suis un clodo. J’ai erré, tellement longtemps. J’ai vécu dans la crasse des grands boulevards.. J’ai béni de petites têtes d’anges, qui on donné a mangé et à boire à un vieux bonhomme… Amy… Layla. Hahaha….. Je n'ai pas été foutue de savoir protéger les deux ! Une de mes deux protégé est mort… Je suis pas capable de m’occuper de moi-même, et je pensais pouvoir m’occuper de deux gamines qui on vu de la bonté chez le monstre que je suis.. Je suis con putain, je suis con…

J’étais un putain de clodo. En cent vingt-trois ans d’existence.. Je tombe sur toi. Siobhan Mcdougal, Silver Banshee.. Ennemi. Puis ailée, puis… On est la maintenant. Hein… Pourquoi ?

Pourquoi, je suis condamné à voir qu’un jour tout ceux que j’aime mourir ? Pourquoi ? Pourquoi je peux pas mourir.. Pourquoi je suis chanceux ? Pourquoi je suis encore là ? Y a des jours, je sais pas qui je suis.. Je sais pas où je suis, je sais ne sais plus mon propre prénom !

Alors pourquoi, pourquoi je suis là.. Assis dans le sable, avec quelqu’un que j’aime ? Pourquoi..
‘’


Pendant ce temps, tout le temps de ces histoires. Ça tête changé, passé d’une moue heureuse, a une moue triste. Presque les larmes yeux, la folie s’apparent et partant part moment. La, torturé dans les bras d’une Femme. La Femme..

Même lui avais le cerveau qui grillait a force de parler. Trop de choses, trop de souvenirs. Trop de tout, des éclats essayant toujours de se recoller dans ça tête. Des fragments d’esprit recollé mainte et mainte fois. Pourquoi….

Je reviens un peux à moi, quand je sens les larmes coulé le long de mes joues. Où est-ce de la sueur ? j’en sais foutrement rien, je la regarde. Toutes mes émotions se chamboulant, ma gorge se serrant..
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MessageSujet: Re: Your darkness is mine [Feat. Keyvan]   Your darkness is mine [Feat. Keyvan] EmptyJeu 9 Avr - 0:32

Your Darkness Is Mine Avant New Themyscira...

Les paroles du Leprechaun, sa déclaration... les mots tournaient encore et encore dans ton esprit, envoutants, captivants. Comment faisait-il pour toujours trouver les bons mots dans son flot de conneries et d'inepties habituelles? Une simple phrase, une simple tournure et tu lui appartenais. Il prétendait n'avoir jamais eu une femme comme toi, cette idée te transportait. Tu aimais qu'il ressente pour toi ce qu'il ne ressentait et ce qu'il ne ressentirait jamais pour une autre femme. Tu ne demandais pas l'exclusivité, tu étais toi même incapable de la lui donner. Mais tu voulais être celle qui éclipserait toutes les autres comme lui était celui qui éclipsait tous les autres. Car c'était bel et bien ce que tu ressentais quand tu étais avec lui, pire encore, rien qu'en pensant à lui. Tu t'étais même déjà surprise à te livrer à des plaisirs solitaires en imaginant ses mains sur ton corps et ses lèvres sur ta peau. Chose qui ne t'arrivait pourtant jamais... Tu n'en avais, d'ordinaire, jamais besoin. Tel était son pouvoir sur toi. Telle était la raison de tes craintes et de tes angoisses à son sujet. Il avait bien trop d'emprise sur toi... Le bougre t'avait clairement avoué qu'il pensait que la sorcière n'avait rien avoir avec vos sentiments, il parlait d'amour, ton cœur se serrait. Il t'aimait alors, il t'aimait vraiment... Une chaleur incroyable et inédite t'avait envahi. Toi aussi tu l'aimais Siobhan, tu l'aimais à en crever et c'était pour ça que tu avais peur, lâche que tu étais. Au fond de toi tu savais, tu avais beau te mentir, tenter de te persuader... cette salope de sorcière n'y était pour rien. Elle avait simplement été mise sur votre chemin pour que vos destins se croisent et s'entremêlent. Vous étiez faits l'un pour l'autre, des âmes sœurs, tu le sentais au plus profond de tes tripes. Cet homme que tu avais tant haït, cet homme que tu avais voulu tuer plus que quiconque sur cette Terre... Cet homme était l'homme de ta vie. Pourquoi lui? Pourquoi avait-il fallu que ça tombe sur cet enfoiré de Leprechaun?

Il se laissait emporter par sa folie, tu devais le calmer, le canaliser. Tu t'étais installée sur lui mais pas pour un second round... non... Tu ne pensais pas à ça. Bien sûr tu en avais envie, tu en avais toujours envie, surtout avec lui. Mais pas à cet instant précis. A cet instant précis tu voulais le soulager, le conforter, le serrer contre toi et lui murmurer que tout irait bien. Mais pour l'aider tu devais d'abord comprendre, tu devais savoir. Tu voulais tout savoir de lui. Il te fascinait. Il était fou, c'était un connard fini et il n'avait foutrement aucune manière mais tu sentait qu'il avait tellement plus à offrir. Son passé et ses souvenirs devaient receler bien des trésors, tu voulais qu'il les partage avec toi comme toi tu avais envie de tout partager de ta vie avec lui. Ce n'était ni le moment ni l'endroit, mais un jour, une nuit, tu lui dirais tout. Tu te confierais à lui, tu trouverais dans ses bras rassurants et protecteurs le soutien et l'affection que tu n'avais jamais eu. Mais pour l'instant, tu ne comptais pas, tu n'avais plus d'importance. Incroyable mais vrai, tu te souciais de quelqu'un d'autre, tu oubliais ta petite personne pour te consacrer entièrement à une autre. Keyvan Doyle. Un exploit en soi dont il pouvait se vanter. Il était surpris que tu aies vu... Toi aussi à vrai dire. Ce genre de lien, tu n'avais jamais expérimenté cela avant. Tu ne pensais pas pouvoir être autant connectée à une autre personne et pourtant c'était le cas. Pour le coup, ça vous le deviez vraiment à la sorcière... Ce que tu avais vu, ce que tu avais ressenti dans l'esprit de Keyvan... Ça t'avait bouleversé. Tu te demandais encore comment il faisait pour tenir debout, pour résister à tout cela. Il était si fort. Il t'impressionnait le bougre. Tu fronçais les sourcils lorsqu'il demandait à des voix imaginaires de se taire. Clairement, il ne s'adressait pas à toi et ça t'inquiétait. Etait-ce vraiment des voix imaginaires? C'était un tel bordel toute cette histoire, tu t'y perdais déjà. Mais comment faisait-il pour s'y retrouver? Pour ça certainement qu'il se noyait sans cesse dans la drogue et l'alcool, ça devait lui permettre d'oublier, de griller les neurones qui lui restait et qui lui permettait d'avoir conscience de tout. Tu ne cautionnais pas mais tu comprenais.

Il tendait alors sa main devant ton visage, tu ne reculais pas, tu ne sourcillais même pas. Tu savais qu'il ne te ferait aucun mal, c'était impensable, c'était inexplicable, mais tu avais confiance en lui. Il faisait alors apparaître une pièce, une de ses fameuses pièces. Tu étais subjuguée. Il venait la poser contre ton front avant de coller le sien contre le tien. Tu fermais instinctivement les yeux. Il parlait et tu voyais. Il racontait et tu te souvenais. Pourtant ces souvenirs, ce n'était pas les tiens... Tiens donc... Le sort de la sorcière était bien plus puissant que tu ne l'avais imaginé ou était-ce cette maudite pièce? Tu ne savais pas mais tu sentais que tu embarquais dans un sacré voyage. Keyvan te disait tout, absolument tout, sans détour ni langue de bois. Tu avais voulu tout savoir et bien tu étais servie. Et quelle vie... Il en avait bavé ton Leprechaun. Au grès de ses souvenirs, tu t'étais laissée submerger par l'émotion. Tu voulais le protéger face au danger, le consoler dans les moments difficiles, lui tendre la main, l'épauler. Mais il ne s'agissait que de souvenirs et tu ne pouvais que constater. Constater que cet homme devant toi, cet homme que tu aimais plus que tout malgré toi, était un véritable roi. Quoi qu'il en dise, quoi qu'il en pense, il était un grand homme, de par sa force, sa détermination et sa capacité à toujours se relever. Tu l'admirais d'avantage, tu l'aimais d'avantage, maintenant que tu savais. Puis arrivait le moment de votre rencontre, d'abord la curiosité, puis la haine et enfin la passion. Tu avais tout revécut, tout ressentit. Ce qu'il t'avait dit... que tu réchauffais sa carcasse gelée, c'était vrai. Comme lui réchauffait ton corps et ton cœur glacés suite à des années de maltraitance et de désamour. Il t'avait réconcilié avec ton cœur, avec l'idée même d'aimer, mais étais-tu prête à aller jusqu'au bout? Son récit touchait à sa fin et il t'avouait sa déroute. Parfois il ne savait plus où il était, il ne savait même plus qui il était... Son désarroi te faisait mal, tu ouvrais les yeux et tu l'observais. Tu aurais juré qu'il s'agissait d'une larme, là, juste sur sa joue. Et cela t'émouvait au plus haut point. Ça le rendait en réalité plus encore irrésistible à tes yeux. Lui, qui pouvait être la force brute, le mal incarné... il pouvait aussi être douceur et sensibilité. L'homme parfait... Ta vision de l'homme parfait. Et tandis que vous échangiez un regard profond et intime, sans avoir à prononcer un seul mot pour comprendre ce que l'autre ressentait, tu caressais tendrement sa joue pour essuyer sa larme. Tu restais ainsi quelques instants, silencieuse, savourant ce moment de pure intimité avec lui. Jamais tu n'avais été aussi proche d'un homme, jamais.

« Laisse moi te faire oublier Keyvan. Laisse moi te soulager. Si ton amour pour moi est aussi vrai que tu le prétends, alors j'en ai le pouvoir. »

Tu baissais les yeux, tu ne savais pas si tu faisais bien de confesser ce que tu allais confesser. Puis finalement tu relevais la tête, plongeant à nouveau ton regard dans le sien.

« J'en ai surtout l'envie. »

Tu glissais ta main sur son cœur, tu le sentais battre sous sa peau, sous sa chair. Il battait à l'unisson avec le tien. C'était d'une telle puissance, tu étais désemparée. Tu aurais dû alors écouter ta raison et fuir. Fuir ce Leprechaun qui réveillait en toi des sentiments jusque là bannis à tout jamais. Mais ton cœur, ton cœur ne pouvait s'y résoudre. Il voulait continuer à battre à l'unisson avec le sien. Il voulait continuer à battre pour lui. Tu te collais alors tout contre lui, lui offrant un baiser passionné et romantique. Tendre et intense. Tu le désirais ardemment mais au delà de cela, tu voulais prendre soin de lui, tu voulais l'apaiser, le protéger, lui offrir un peu de répit. A contre cœur, tu brisais votre étreinte pour te relever puis tu lui tendais la main pour qu'il te rejoigne. Malgré tes talons aiguilles, il faisait encore une bonne tête de plus que toi. Tu attrapais ses mains du bout de tes doigts, laissant ses bras le long de son corps, et tu vous téléportais chez toi, dans ton manoir. Dans la salle de bain plus précisément.

« Laisse toi faire... »

Murmurais-tu en commençant à retirer sa veste, puis sa chemise et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il se retrouve entièrement nu. Dans ta luxueuse baignoire sur pieds, entourée de bougies allumées, un bon bain chaud et parfumé l'attendait. Un petit tour de passe passe que tu lui avais concocté. Les choses les plus simples étaient bien souvent les meilleures. Tu le conviais alors à s'installer dans l'eau et t'emparais de ta fleur de bain avec laquelle tu le frottais délicatement. Son dos, ses bras, ses mains, ses jambes. Un instant sensuel qui ne visait qu'une seule chose, le détendre, l'apaiser. Ca marchait toujours sur toi alors tu espérais que ça aurait le même effet sur lui. Après quelques instants passés à le masser, déposant par-ci par là quelques tendres et doux baisers, tu te relevais puis tu retirais ta robe. Tu étais entièrement nue en dessous. Prête à le rejoindre, ce que tu faisais. Tu t'installais devant lui, entre ses cuisses, venant plaquer ton dos contre son torse et blottir ta joue contre la sienne. Cet instant était magique, incroyable, infiniment romantique. Ton dos langoureusement collé à son torse nu, tu tournais légèrement la tête vers lui, laissant ta main glisser derrière sa nuque. Tu l'embrassais alors avec sensualité et douceur. L'instant était divin. Tu étais amoureuse, cela ne faisait plus aucun doute. Ce simple baiser, sans autre arrière pensée quelle qu'elle soit, te comblait littéralement de plaisir. Ton autre main caressait alors avec tendresse sa cuisse immergée sous l'eau chaude et délicatement parfumé de votre premier bain ensemble. Tu voulais figer cet instant et ne plus jamais quitter ses bras. Au Diable tes craintes et tes doutes, ils seront toujours là demain. Ce soir, tu t'abandonnais à lui sans limite ni barrière. Tu te laissais aller à l'aimer, l'aimer comme jamais tu n'avais aimé.

Le bain terminé, vous n'aviez rien fait à part vous embrasser et vous caresser, tu sortais de l'eau la première, t'enveloppant dans un peignoir de bain doux et chaud. Keyvan te rejoignait, tu lui enfilais un peignoir à son tour. Vous vous séchiez mutuellement dans une étreinte tendre et chaste, puis tu lui prenais la main pour le mener jusqu'à ta chambre. La première fois qu'il voyait ta chambre, ton lit, tes draps. Jamais tu n'avais emmené un homme ici, jamais. D'un simple et élégant geste de la main, tu allumais le feu dans la cheminée. Tu te retournais alors vers lui, pieds nus, il faisait maintenant deux bonnes têtes de plus que toi... Tu plongeais ton regard dans le sien, tout en attrapant délicatement ses mains. Tu l'entrainais avec toi vers le lit, tu marchais à reculons pour ne pas perdre une seule miette de cet instant, une seule miette de lui. Une fois arrivés tout près du lit, tu te stoppais et tu faisais tomber ton peignoir au sol. Tu te mettais alors sur la pointe des pieds, passant tes mains derrière la nuque de Keyvan, rapprochant ton visage du sien.

« Je vais t'aimer cette nuit Keyvan Doyle. Je vais t'aimer comme aucune autre femme sur cette Terre ne pourra jamais t'aimer. Mais ne t'y habitues pas... ça sera sans doute la première et la dernière fois. Alors fais moi l'amour comme à une Reine mon Roi, montre moi à quel point tu m'aimes. Viens oublier tes tourments dans mes bras et me combler de plaisir. Je veux savoir qu'à chacune de tes respirations, chacune de tes cellules ne vénère que moi. »

Tu ne le laissais pas répondre immédiatement, tu l'embrassais à nouveau. Tu n'étais jamais rassasiée de ses baisers. Tu lui laissais alors l'opportunité de réfléchir, il n'était après tout pas obligé d'accepter. Tu lui proposais bien autre chose que lors de votre première et unique nuit... Tu te décollais alors de lui et allais t'allonger sur ton lit. Tu lui étais totalement offerte. Tu avais envie de lui mais pas comme la dernière fois. Tu ne voulais pas d'un simple coïte sauvage et primitif. Tu ne voulais pas juste prendre ton pied dans un déferlement de violence et de chaos jubilatoires. Non. Tu ne voulais pas non plus que le sang coule, tu ne voulais pas lui faire mal. Tu voulais juste que vos deux corps ne fassent plus qu'un dans une osmose parfaite et sensuelle. Tu voulais qu'il ressente ton amour dans chaque coup de rein, dans chaque gémissement de plaisir. Ce que tu lui proposais cette nuit, c'était tout simplement de l'aimer.

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MessageSujet: Re: Your darkness is mine [Feat. Keyvan]   Your darkness is mine [Feat. Keyvan] EmptyMer 6 Mai - 13:00

Si le sort est puissant. Elle verra, elle verra tout. Elle sentira, ressentira et vivra en même temps que moi les bribes de souvenir qui s’assemblent comme les morceaux de verre d’une fenêtre que t’essaye de recoller. Mais part moment.. C’est morceau de verre la, ils se collent pas bien entre eux et ils te coupent à vif… Ou t’explosent dans les mains. Dans mon esprit, ç’est ça.. J’essaye de recoller les morceaux, pis, ils explosent tous au visage.. Toute une vie détruite d’un coup. Et à nouveau.. Je tremble, en essaye de recoller des morceaux pour une nouvelle vie. À chaque fois. Tout le temps, elles explosent.

J’avais fermé les yeux que mes paroles disgracieuses sortent de ma bouche. Je me remémorer tout.. Absolument tout. La douleur, le froid… Les vies ôtés, elle pouvais également tout sentir. Vraiment tout, mais plus je racontait plus je sombré.. Plus les voix passent de simple murmurent a des hurlements fracassant mon crâne. Je me mettais à trembler pendent le récit, certains passages plus douloureux que d’autre me ramener à cette époque maudite. On avance dans ma folie, celle si se libérant de plus en plus.. Les portes s’ouvrent.

Ma main venant attrapé une de Siobhan pour sentir, la sentir.. Sentir la chaleur qui me guide, voir la lumière qui me permet de voir dans l’obscurité. D’un côté, d’avoir ma main sur la sienne me soulage.. Ça me détends, je lutte un peux plus contre la folie pour garder le contrôle. Puis.. Puis, comme un désert mon esprit deviens blanc. Le simple contacte de Siobhan est si puissant à mes yeux, qu’elle m’apaise. L’eau est calme et claire, alors qu’elle est si sombre, trouble d’habitude..
Je m’apaise le temps de la fin de mes pittoresques aventures, misérable créature que je suis qui fricote avec une Reine…

Mais de nouveau, un tourbillon de sentiments, de tristesse, d’amertume.. Une boule de nerf qui se lâche, qui lâche un siècle de vie de merde a quelqu’un qui n’a certainement rien demandé.. Et qui attendais sûrement pas a ça. De voir l’enculé que je suis , si faible.. Elle pu voir autre chose, un nouveau fragment de passé.. Ma rencontre avec Layla et Amy.. Dans les forêts d’Alaska… Il y fessait horriblement froid, j’avais pas mangé depuis… Une  voir deux semaines, pas bu depuis trois jours. J’étais en train de me décomposer dans un coin, en attendant que la chance frappe… Elle a frappé, deux petites gamines qui voguaient dans les bois.. Avant de me croiser, me donner un peut d’eau fraîche et de pain pour me sustenter.. Deux gamines qui pensaient que je n'étais pas réelle..

Deux gamines qui n’ont pas vu l’apparence d’un vieux bonhomme.. Mes souvenirs, avant que se même homme moi.. Leur donne une pièce en or massif, et enchantée.. Puis un autre moment, ou tout le monde pleuré Amy…. Autour d’une tombe. Morte à cause d’un empoisonnement de l’eau.. J’étais la aussi, debout sur les branches d’un arbre massif a pleuré ma peine.. À pleuré une personne a qui j’avais donné un peut de chance, pas suffisamment pour la sauver. Un autre moment.. En train d’observer Layla pleurée, j’étais la aussi.. J’aurai voulu posé ma main sur son épaule.. La prendre dans mes bras… Mais non. Je suis un lâche, je suis parti au bar pour me dérouiller a l’alcool.


Puis la voix de Siobhan, douce.. Me ramène à la réalité, les yeux grands ouverts alors qu’ils sont débordants de larmes de détresses. Les mots qu’elle permet de souffler a l’instant présent.. Ce sont des trésors que je garderai a jamais dans mes mémoires cabossés et brisé. J’entre-ouvre les lèvres, pour lui souffler quelque chose à mon tour.. Qu’elle n’est pas besoin de porter ce fardeau, de vouloir me faire oublier.. Mais elle dégaine bien plus rapidement, ma tête devient surprise…. Tu ne sais pas quoi répondre à ça. Elle m'a cloué le bec… Ma main se pose sur la sienne, mes yeux curieux l’observant, je pose lentement ma main sur la sienne, la serrant délicatement. Mes yeux sont surpris, autant que ma tête. Ma respiration est lente.. Je sais pas quoi dire. J’ai envie de pleurer et de hurler en même temps pour cette femme qui m’étonne de plus en plus.

‘’ Siobhan.. ‘’

Elle ne me laisse pas le temps de dire quelque chose, qu’elle m’embrasse. Mon esprit devient un peux plus blanc, je m’abandonne à ses lèvres la collant contre moi pendent que je mets tout mon amour dans ce baisé, je m’ose à fermer les yeux devant elle pour profiter de tout ce qu’elle me donne..
Le bien-être, le sentiment d’être heureux et aimé, la chose la plus bénéfique dans ma misérable vie..
Je l’aime. Je l’aime de tout mon cœur corrompu et pourris.. Dégueulasse même. L’étreinte se brise, me donnant grand mal au cœur avant de me relever, le contacte de sa peaux… Le regard qu’elle me lance est comme hypnotique et me donne le tournis tellement que je suis heureux. On se retrouve chez elle.

C’est blanc.. Propre.. Bien rangé, ça sens bon… C’est lumineux et spacieux pour une boîte. On dirait actuellement un lapin aveuglé part des phares de voitures, signes que je tiens bien plus du vagabond que du sédentaire. Je fais un léger sursaut en la sentant me déshabiller, je n'ose pas bouger, je sais pas quoi faire. C’est tellement…. Nouveau, moderne. Appellez ça comme vous voulez.. C’est pas habituel chez moi. Je me laisse donc dévêtir avant de me mettre dans le bain.. C’est chaud. C’est bizarre.. J’ai l’habitude de me laver dans une rivière.

Je sens la fleure de couche.. Passé sur mon corps, Siobhan me lavant. J’ai l’impression d’être un gros bébé actuellement.. Ça fais.. Bizarre, je suis pas dans mon élément. Je la lâche pas de mon regard hagard, les lèvres, légèrement, entre ouverte.. Pis ça sens bon, mon piff est pas habitué a ça. Les baisers me gardant éveillés dans cette étrange et inhabituelle réalité, je me sens incroyablement propre.. Ça fais combien de temps que j’ai pas eux de crasse dans ma barbe ? Je m’en souviens pas en tous cas.. Ça dois remonter a pas mal de temps. Elle se glisse également dans le bain, elle se colle. Un  de mes bras passe autour de ça fine taille, venant la collé un peux plus contre moi.. Je veux sentir chaque centimètre carré de ça peau contre la mienne, juste un moment… Un long moment, pour apprécier la Divinité qu’elle est.

Ma main vient faire de lente caresse, re-découvrant la peau parfaite de la Reine qui est collé. Je me permets de nouveau de fermer les yeux pour apprécier le baisé qu’elle me donne, le bain dure un moment… Du pur bonheur, je me sens vivant. Bien.. À l’aise, mais on doit se décoller pour se sécher, une fois sortie je sors à mon tour. Et le port du peignoir… Ça fait…

Louche. C’est doux, c’est soyeux, chaud et… Bordel, je dois l’avoué que c’est confortable. De nouveau, je viens prendre Siobhan dans un câlin.. Je suis accroc à elle, je crois. La meilleure des drogues que j’ai pu tester pour être honnêtes avec mes multiples voix.. Et la dessus, nous sommes d’accord, elles se taisent. Elles savent… Et pour elles dans le fond, c’est un arrêt. Mais arrêtons de parler de mes voix.. Je veux pas m’en pré occupé, je veux me pré occupé de Siobhan, j’essaye de lui montrer ma tendresse même si c’est difficile, des caresses, des bisous, des mots susurré lentement.

Mais tout s’arrête une nouvelle fois, je la suis dans cette immense bâtisse qu’elle possède, les couloirs sont décorés d’œuvre et d’autre. Je suis impressionné, mais nous arriver dans une chambre..Et a en voir l’attitude de ma Brune, ça chambre. La chaleur de la cheminée me caresse la peau, continuant de m’avancer tiré vers le lit, elle se dévêtit, elle peut voir dans mon regard que tout est nouveau pour moi, mes bras passent autour de ça taille , collant mon front contre le sien.. Le nez suivant également.

Beauté divine au air d’ange, mais a la fois si démoniaque.. Mon sourire s’élargit, ce qu’elle viens de me dire restera gravé dans ma mémoire a jamais. Je ne sors que des gauloiseries de mon côté… Alors je ferrai simple, court et efficace… Mais de nouveau, elle est rapide. Le baisé me transporte autre part, appréciant se dernier et lui rendant également. Elle se décolle de moi, s’allongeant, s’offrant a moi..


J’enlève à mon tour le peignoir, me dévoilant également. Je m’approche, avant de me positioné au-dessus d’elle, et m’approcher.. M’approcher de son oreille. Lui mordillant le lobe, avant de lui murmurer.

‘’ Siobhan Mcdougal, ma Reine…. Je t’aime. ‘’

À mon tour, je ne lui laisse pas le temps de répondre que je l’embrasse fougueusement.. Ma main, cherchant, a entrecroisé nos doigts. Mon autre main venant lui caressé la joue du bout des doigts.
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MessageSujet: Re: Your darkness is mine [Feat. Keyvan]   Your darkness is mine [Feat. Keyvan] EmptyJeu 7 Mai - 18:21




Your darkness is mine - Keyvan & Siobhan

Allongée sur ton lit, littéralement offerte à Keyvan Doyle, ton bien aimé, tu t'apprêtais à franchir une frontière que tu n'avais jamais franchi jusque là. Tu ne le niais pas, tu avais hésité. Hésité à tout arrêter, hésité à rompre le charme insaisissable de cet instant absolument parfait entre vos deux âmes égarées. Il te suffisait simplement de te téléporter ou de lui jeter un sort et toute cette mascarade serait terminée. Car tout cela était trop beau, trop fort, pour être vrai. Il y avait forcément anguille sous roche et si tu n'y mettais pas un terme la première, c'était toi qui en pâtirais... Voilà ce que les hommes avaient fait de toi, une femme incapable d'aimer entièrement, une femme incapable de croire que l'on puisse l'aimer réellement. Pourtant, quand tu regardais dans ces grands yeux émeraudes, quand tu écoutais ses belles promesses telles des caresses voluptueuses et sensuelles, tu avais envie d'y croire. Tu avais envie de croire que dans ce monde glaciale et sans pitié, il existait un être capable de te réchauffer de mille et une manières. Un homme hors du commun, le seul et l'unique, ton Roi. Tu avais pourtant renoncé depuis longtemps à l'idée d'aimer, d'avoir un compagnon, un partenaire. Toi tu papillonnais au gré de tes envies, prenant ce que tu avais envie de prendre, t'abandonnant au plaisir et uniquement au plaisir. Tu recherchais le frisson, l'extase, le danger, l'inédit. Tu avais besoin de te sentir vivante et multiplier les partenaires était une manière comme une autre. Une manière délicieusement exquise à laquelle tu ne renoncerais jamais. Le plaisir charnel était ta drogue à toi et plus il était diversifié, plus tu prenais ton pied. Mais Keyvan... Keyvan était différent des autres. Tu voulais plus avec lui et c'était cela qui t'effrayait, cela qui te poussait à dire qu'il ne s'agissait que d'une mascarade. Parce qu'admettre que c'était vrai, admettre qu'il avait capturé ton coeur à tout jamais, c'était beaucoup trop dangereux. Tu ne voulais plus appartenir à un homme et pourtant, quand lui te regardait, quand lui posait ses mains sur toi... tu avais envie d'être entièrement et exclusivement à lui. Dans ces moments là tu voulais lui hurler que tu lui appartenais, qu'il pouvait faire de toi ce que bon lui chantait, que tu l'avais dans la peau à en crever. Il te chamboulait le Leprechaun, il t'avait retourné la tête et bientôt sa folie te gagnerait car avec lui, tu voulais absolument tout partager. Ça te dévorait de l'intérieur, tu le désirais à chaque instant, ton Roi...

Nu au bout de ton lit, il était radieux, majestueux, un véritable Apollon qui te mettait en émoi. Tu le voulais près de toi, tu le voulais en toi, tu le voulais à toi. Tout ton corps frissonnait et plus il te faisait languir plus tu le désirais. Ta respiration s'accélérait, ton bas ventre s'émoustillait et ton cœur battait à tout rompre. Il savait y faire ton roi, il savait comment te prendre, et cela dans tous les sens du terme. Du plus pur au plus sale. Tu esquissais alors un sourire emprunt de malice et d'excitation, mais s'il prenait le temps de regarder dans tes yeux, de regarder attentivement, il y verrait la lueur d'une femme amoureuse, terriblement et irrésistiblement amoureuse. Ton amour était aussi puissant que ta haine et si tu étais capable du pire auprès de tes ennemis, tu étais capable du meilleur auprès celui qui comptait plus que tout. Tu le lui avais montré ce soir et il était bien un privilégié le Keyvan car ce que tu lui offrais cette nuit, aucun autre homme sur cette Terre ne pouvait se vanter de l'avoir obtenu de ta part. Aucun. Finalement il mettait fin à ton supplice et te rejoignait. Tu l'accueillais de tendres caresses. Tu avais hésité mais tu avais tout compte fait succombé, incapable de lui résister. En tout cas cette nuit. Il était là, au dessus de toi, prêt à accomplir le rituel que vous aviez déjà bien rôdé et pourtant... Pourtant tu avais envie de prendre ton temps. Tu avais envie de caresser chaque centimètre de sa peau, de l'observer dans le moindre détail, de le contempler, de savourer chaque seconde dans ses bras sans te précipiter. Tu aimais faire languir les choses, toujours, mais à ce point... c'était une grande première. Tu savais que tu aurais pu te contenter de cette chaste étreinte, le sentir tout simplement tout contre toi, peau contre peau, souffle contre souffle. Tu aurais pu t'en contenter. Tu étais la première surprise, depuis quand Siobhan McDougal pouvait-elle se contenter d'une simple étreinte alors qu'elle avait un véritable Appolon entièrement nu sur elle? Tu savais que tu pouvais t'en contenter, certes, mais tu n'avais pas envie de le faire. Peut être pour te prouver que tu n'avais pas changé, que tu n'étais pas la femme amoureuse et vulnérable que Keyvan pourrait faire de toi si tu succombais. Non, tu ne te contenterais pas d'une simple étreinte, tu voulais plus, tu le voulais tout entier.

Tu le laissais jouer avec le lobe de ton oreille, tu adorais cela... Et quand il murmurait ton nom, quand il t'appelait sa Reine, quand il te soufflait qu'il t'aimait... Tu en avais presque eu un véritable orgasme, puissant et intense. Tes doigts s'étaient agrippés à sa peau, tes cuisses s'étaient refermées sur ses reins et tu l'avais serré encore plus fort contre toi. Tu ne lui répondais pas, pas encore. De toute manière, il ne t'en avais pas laissé le temps, il t'embrassait fougueusement et tu le suivais avec la même passion. Il entrecroisait vos doigts, ce que tu pouvais aimer quand il faisait ça, et tu te perdais définitivement dans ses bras. Cette nuit là, Keyvan Doyle t'avait fait l'amour, encore et encore jusqu'à ce que vous ne puissiez plus, jusqu'à ce que la fatigue prenne le dessus sur votre désir et votre ardeur. Vous ne vous étiez pas blessés, vous ne vous étiez pas égratignés, vous vous étiez juste aimés de la plus belle et de la plus simple des manières qui soient. Jamais tu n'avais vécu une nuit pareil, jamais tu ne t'étais sentie aussi femme. Le plaisir n'en avait été que décuplé et tu avais crié son nom à de multiple reprises au point d'en faire trembler le manoir des combles jusqu'aux sous-sols. Puis une fois votre passion enfin assouvie, tu t'étais blottie tout contre lui, remontant ton drap de soie sur vos peaux encore embrasées. Caressant son cou avec ton nez, laissant ta main explorer avec délicatesse et sensualité les reliefs de son torse, tu hésitais, encore. Tu avais envie de lui dire, là, maintenant. Mais c'était comme si cela t'était tout bonnement impossible. Comme si les souffrances du passé t'avaient privé de ces mots à tout jamais. Mais en réalité, c'était toi et uniquement toi qui te l'imposait. Parce que le dire c'était le rendre concret, plus de retour en arrière possible, c'était le grand saut dans le vide et sans filet. Tu levais alors tendrement les yeux vers lui et tu t'apercevais qu'il dormait. Il avait l'air si paisible, si serein. Tu avais alors l'impression d'avoir réussi, d'avoir rempli ton rôle, d'avoir contenté ton Roi. Tu avais réussi à le soulager, ne serait-ce que l'espace d'une nuit et tu étais heureuse, tout simplement heureuse. Tu esquissais alors un sourire attendri avant de passer tendrement ta main dans sa crinière de feu qui te faisait fondre à tous les coups. Tu le regardais avec une bienveillance dont tu étais incapable de faire preuve avec qui que ce soit d'autre que lui. S'il ne t'entendait pas... alors il n'y avait que toi qui saurais, pas vrai? Ça ne compterait pas, pas vraiment? Juste pour toi...

« Je t'aime... Keyvan Doyle... Mon Roi... »  

Chuchotais-tu alors avant de poser délicatement tes lèvres sur les siennes. Un dernier baiser avant de rejoindre les bras de Morphée. Tu collais alors ton corps contre le sien, apaisée par sa chaleur et sa présence, et tu t'endormais à ton tour sans qu'aucun tourment ne te tracasse. Ton Roi était serein, alors tu l'étais aussi. Mais lorsque les premiers rayons du soleil apparaissaient, lorsque tu rouvrais les yeux, toujours ensevelie dans les bras forts et rassurant de ton bien aimé... tu te souvenais ce que tu lui avais dit. Tu avais tenu ta promesse, tu l'avais aimé comme aucune autre femme sur cette Terre ne pourrait l'aimer. Tu l'avais laissé briser ta carapace et te voir comme personne d'autre ne t'avait jamais vu... Mais tu l'avais prévenu, ça serait la première et la dernière fois. Tu ne pouvais pas lui offrir d'avantage, tu ne le devais pas. Tu avais accepté de laisser tes doutes et tes angoisses de côté l'espace d'une nuit, cette nuit était désormais finie. Tu te tournais doucement vers lui, il dormait encore. Il était beau ton Roi, tes yeux s'illuminaient devant lui. Mais tu n'avais pas le choix, tu ne pouvais te laisser affaiblir. Tu étais la Banshee. Tu étais Silver Banshee. Tu le contemplais encore quelques secondes, tu caressais ses lèvres du bout de tes doigts et tu murmurais quelques mots en sumérien. Keyvan disparaissait alors de ton lit, de tes bras. Le néant qui t'avait envahi à cet instant précis, il t'avait coupé le souffle, il t'avait anéanti. Une larme avait coulé le long de ta joue et tu l'avais laissé faire. Tu l'avais  laissé dessiner les contours de ta peau jusqu'à mourir dans le creux de ton cou. Tu caressais alors sa place encore chaude avant d'agripper le drap comme si ta vie en dépendait. Ça faisait mal, tellement mal de ne pas pouvoir l'aimer. Tu ne savais pas du tout où il était désormais, tu avais juste souhaité qu'il se retrouve dans un endroit qu'il aimait. La magie et son esprit feraient le reste. C'était la dernière fois que vous voyez, avant... avant que tu ne disparaisses à ton tour, peut être pour toujours... Ton Roi saurait-il te retrouver? Saurait-il te sauver?...

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